Elvidia et la pierre de Chaun

Bonjour à tous,
Je voudrais commencer un roman mais je ne suis pas sûre que ça soit intéressant. Alors j'ai fait un résumé assez détaillé et je voudrais votre avis s'il vous plait. Merci d'avance.
PS : Soyez indulgent svp : c'est mon tout premier roman.

Le voici :

Elvidia et la pierre de Chaun

Née de sang royal et destinée à être reine du Royaume Elfique, la princesse Elvidia a dix-sept ans et vit depuis son plus jeune âge dans le majestueux palais de ses parents, le roi Vardon et la reine Ysall, bâti sur la colline du Dragon dans la ville de Pydien, la capitale du Royaume Elfique. Malheureusement pour ses parents, Elvidia n'aspire qu'à une chose : devenir Chevalier et intégrer le prestigieux Ordre des Guerriers, Ordre qui protège le Royaume depuis la nuit des temps. Devant le refus catégorique de ses parents à sa demande de suivre une formation de guerrière, ces derniers lui répétant sans cesse que sa place est sur le trône et pas ailleurs, Elvidia se renferme peu à peu sur elle-même et n'adresse la parole qu'à sa fidèle servante et seule confidente, la gentille Nolla, étant la seule personne du même âge que la princesse, Nolla est la seule à comprendre ce que ressent sa maîtresse. Un soir, Elvidia sort en cachette du palais royal et se rend dans une taverne, s'installe à une table et surprend la conversation de deux Elfes au sujet d'une certaine pierre de Chaun, pierre que l'ordre des Guerriers recherche activement. Elle entends aussi que quiconque trouve la pierre et la rapporte à Lelindra, la Guerrière suprême, se verra accepté d'office ans l'ordre sans passer par les épreuves de test. Les deux Elfes disent aussi que la fameuse pierre de Chaun se trouverait dans le royaume voisin : la terre des Immortels. Elvidia retourne au palais ou elle explique à Nolla ce qu'elle a entendu, et lui dit qu'elle trouvera elle-même cette pierre. Nolla tente de la raisonner, en lui disant que cette expédition est trop dangereuse, que la princesse n'a jamais mis les pieds hors de Pydien et que pour se rendre à la terre des Immortels, il faut traverser trop de terres inconnues et hostiles. Mais Elvidia, butée et déterminée comme jamais, persiste à croire que si elle rapportait cette pierre, cela pourrait convaincre ses parents qu'elle a sa place parmi les Chevaliers, et pas sur un trône. Elle demande finalement à Nolla de l'accompagner, cette dernière connaissant les différents dangers qui se cachent sur la route pour la terre des Immortels. Elle partent dès le lendemain sans rien dire à personne. Sur la route, elles rencontrent Tewan, un jeune Elfe de dix-sept ans, orphelin, qui vit seul dans une cabane construite dans un arbre. Il va devenir leur ami et les accompagnera dans leur aventure. Après avoir traversé la moitié du continent, risqué à plusieurs reprises d'y laisser la vie et découvert des paysages plus étranges les uns que les autres, pendant que le couple royal du Royaume Elfique remuait ciel et terre pour retrouver la princesse, nos trois amis arrivent enfin sur la terre des Immortels mais la pierre est gardée par une étrange créature mi-homme mi-dragon appelé le Kereno, nom qui fait peur à tout Immortel qui se respecte. Elvidia, Nolla et Tewan doivent faire preuve d'un courage sans faille pour vaincre la créature. Et Elvidia comprends enfin pourquoi celui qui rapporte la pierre à Lelindra entrera directement dans l'ordre : Braver tous les obstacles se trouvant sur son chemin, survivre à tous ces dangers et vaincre le terrible Kereno est un test qui a bien plus de valeur aux yeux de Lelindra, et c'est donc Elvidia qui rapporte cette pierre. Lelindra lui propose d'entrer immédiatement au sein de l'ordre, mais la princesse Elfe lui demande une faveur : faire entrer également ses amis car sans eux, elle n'aurait pas pu trouver cette pierre et la rapporter. Lelindra accepte avec joie et le jour de leur sacre au rang de Guerrier, Elvidia embrasse Tewan et lui avoue ses sentiments, Tewan fait de même et ils se ré-embrassent devant tout le Royaume Elfique. Un an plus tard, lors de l'anniversaire des dix-huit ans d'Elvidia, Tewan la demande en mariage et elle accepte. Ils se marient trois mois plus tard. Deux ans après, Elvidia met au monde des jumelles, Ising et Ciania, qui deviendront par la suite Guerrière pour Ciania et Reine pour Ising. C'est comme ça qu'Elvidia devint Reine tout en ayant réalisé son rêve de devenir Guerrière et prouvé à ses parents que sa place est bel et bien parmi les Chevaliers. Elle et Tewan furent sacrés roi et reine le lendemain de la cérémonie funéraire d'Ysall et Vardon.

Très beau plan que tu as écrit là. Parfaitement clair dans les explications.
Je trouve que "d'une certaine pierre de Chaun, pierre que l'ordre des Guerriers recherche activement. Elle entends aussi que quiconque trouve la pierre et la rapporte à Lelindra, la Guerrière suprême, se verra accepté d'office ans l'ordre sans passer par les épreuves de test." est un peu faible. Au lieu de passer les tests comme tous le monde, ça fait un peu faignasse qui ne veut pas se prendre la tête pour intégrer un ordre d'élite. Alors bien sûr après elle comprend que ce n'est pas le plus facile de retrouver cette pierre, mais quand même, ça fait un peu léger.
L'histoire d'amour devra être aussi parfaitement développée et crédible pour ne pas tomber dans le cliché à deux balles. Sois vigilante.
Sinon, comme tu as une belle écriture, charge à toi de capter le lecteur en permanence. Ton roman devrait faire plusieurs tomes sans aucun problème, alors bon courage.

Juste une remarque : tu décris une société elfique calquée sur l'humanité : des villes, un ordre de chevaliers, une révolte adolescente bien humaine... Ton roman gagnerait à ne pas parler d'elfe mais d'humains.

Si tu dis que ce sont des elfes que seul le mot elfe fait elfe alors que le reste (comportements, villes, système politique...) est typiquement humain, la majorité de tes lecteurs ne vont pas dépasser la première page car ça sent l'escroquerie : on attend de l'elfe, on voit de l'humain (mais je te rassure, la majorité des romans parlant d'elfes ne font que transcrire des humains avec des oreilles en pointes).

En plus, finir par un mariage bien raisonnable alors que la jeune fille fait quelque chose de tabou enlève toute crédibilité au récit.

Si tu changes ces choses, ça devint soudainement beaucoup plus intéressant.

Merci, c'est très sympa !
Je vais essayer de changer le fait qu'elle ne passera pas le test d'entrée. Tu as raison ça fait un peu feignante.
Merci pour tes conseils !

Tu as raison, Daerel, je pense que je vais plûtot dire que ce sont des humains, donner un autre nom au Royaume et elle ne finira pas mariée et reine elle finira mariée mais guerrière. Ca sera peut être mieux.
Merci beaucoup pour tes conseils !

Elvidia, ma belle, je pense que tu te trompes de bouton pour répondre aux commentaires: il faut cliquer sur "répondre" et non pas sur "nouveau", sinon tu crée un nouveau topic à chaque fois.
Voilà, j'ai réparé ça, fait attention après.
Sinon, ton idée à l'air très sympa.

désolée, c'est la première fois que je m'inscrit à un forum et je suis pas encore habituée. Mais merci de me l'avoir dit.

Ne la remercie pas, c'est son boulot.

Salut la compagnie !
J'ai effectué des modifications dans mon histoire donc Elvidia ne fini pas reine mais elle reste guerrière, celui qui retrouve la pierre pourra entrer dans l'école pour suivre la formation de guerrier, et ce sont des humains et pas des Elfes, donc le royaume s'appelle le Royaume de Myridian.
J'ai commencé le premier chapitre et je vous le posterai dès qu'il sera fini.
au revoir et merci à tous pour vos conseils utiles !!

On attends ton 1er chapitre avec impatience!

Bon, ben comme c'est ton premier récit, je vais attendre d'avoir un peu plus de matière pour faire ma critique

Bah, pour le moment, style épuré, mais tu balances beaucoup d'informations en peu de lignes, fais attention à ne pas perdre le lecteur en chemin


J'attends donc la suite moi aussi ::rolling::

Un peu trop "serré" ; je trouve qu'on a de très jolies phrases, mais, qu'elles mériteraient d'être un petit peu espacées, en sautant une ligne de temps en temps ?
Sinon, il est vraiment agréable de te lire car le peu de faute m'a sauté aux yeux( à part où et un petit à sans accent, je crois, enfin des bricoles, vraiment ).

Je suis du nombre pour lire la suite

En faite, ceci est un synopsis me semble t il.

Bonsoir, alors j'ai trouvé le tout assez sympathique. La recherche d'un artefact objet etc. est un thème que l'on voit souvent, il faut donc attendre de voir comment cela va se dérouler pour vraiment pouvoir donner un avis sur ce sujet.

Comme les autres : wait and see

Bonjour tout le monde !
J'ai fini mon premier chapitre je vous le met immédiatement. Il est un peu court mais les prochains seront beaucoup plus longs. J'espère qu'il vous plaira. Bonne lecture :

Chapitre 1 : Le rêve d'Elvidia

Elvidia avance. elle avance au milieu de la foule qui s'est écarté sur son passage, devant elle se tient une estrade sur laquelle elle voit une femme âgée d'une quarantaine d'année en armure. Elle continue d'avancer en regardant droit devant elle. Elle sait que, quand elle aura atteint l'estrade, son rêve le plus cher deviendra réalité et elle entrera dans la prestigieuse école de Myridian, afin de devenir Chevalier et intégrer l‘Ordre des Guerriers. Au moment ou Elvidia s'apprête à monter les marches de l'estrade, tout devient flou autour d'elle, le sol se dérobe sous ses pieds et elle entends au loin une voix l'appeler : "Mademoiselle...Mademoiselle...Mademoiselle !" Elvidia consentit enfin à ouvrir un oeil, puis l'autre et la première chose qu'elle distingua en se réveillant fut les deux yeux bleus myosotis de Nolla, sa servante.
" Ah, mademoiselle, enfin vous vous réveillez. Soupira cette dernière de soulagement, tout en tirant les immenses rideaux de velours bleu qui ornaient la grande porte-fenêtre donnant sur une terrasse. La chambre, qui était il y a quelques secondes encore plongée dans l’obscurité, fut inondée de soleil et Elvidia, éblouie, referma les yeux par réflexe . Nolla, pas le moins du monde dérangée par cette soudaine luminosité, se dirigea vers une grande armoire en chêne massif et en sortit une robe assez simple mais néanmoins très élégante, pendant qu’Elvidia se relevait péniblement en position assise sur son immense lit a baldaquin situé au centre de la chambre.
«  Allez, mademoiselle, levez-vous ! Pressa la jeune servante, tandis qu’Elvidia s’étirait comme un chat, la couverture tomba en dévoilant la chemise de nuit en soie verte que la jeune fille portait pour dormir.
_ Si un jour je venais à croiser le chemin de celui ou celle qui a eu la brillante idée d’inventer ce protocole de malheur, aucun doute possible : je lui fais regretter ne ne pas avoir tenu sa langue ! Pesta cette dernière. En effet, le protocole voulait que chaque matin la princesse se lève à une heure fixe et donc, dans le cas présent, la jeune princesse de dix-sept ans devait se lever tous les jours à six heures pile du matin. Nolla l’aida à sortir du lit et Elvidia enfila ses pantoufles. Elle se dirigea vers un guéridon sur lequel était posé une bassine, plongea ses main dans l’eau fraîche et s’en aspergea le visage. Ensuite, elle attrapa la brosse à cheveux que Nolla lui tendait et commença à coiffer ses longs cheveux blonds et bouclés, qu‘elle tressa par la suite. Une fois lavée et coiffée, la jeune fille enleva sa chemise de nuit et la tendit à Nolla qui s’empressa de la plier et de la ranger dans la grande armoire de chêne. Elvidia prit la robe que sa servante avait précédemment posé sur la coiffeuse et entreprit de la revêtir. Cette robe était faite d’un beau tissu jaune doré, ses bretelles étaient en dentelle noire et la robe légèrement évasée. Pendant que Nolla attachait le corset qui permettait de tenir la robe en place, Elvidia lui parla de son rêve.
_ Cette nuit, Nolla, j’ai encore fait ce rêve dans lequel j’entre enfin au sein de l’école de Myridian. Si tu savais à quel point cela peut m’obséder ! Je ne fais qu’y penser, j’ai tellement envie de devenir Guerrière tu comprends, Nolla ? Nolla ?
L’intéressée sursauta, bien trop occupée à fixer le corset, elle n’avait pas entendu les paroles de sa maîtresse.
_ Oh ! Eh bien…Bafouilla-t-elle.
_ Nolla, soupira Elvidia. Tu n’as pas écouté un traître mot de ce que je viens de dire.
_ Milles excuses, mademoiselle. S’excusa Nolla. J’était concentrée sur ce fichu corset et je ne vous ai pas écouté.
Elvidia la regarda en souriant, si ça n’aurait pas été Nolla, elle se serait sans doute mise en colère, mais avec Nolla, tout était différent. La jeune servante était à son service depuis qu’elle avait toutes deux dix ans, et elles s’entendaient parfaitement bien. Tellement bien, qu’Elvidia en vint à considérer Nolla comme sa confidente et meilleure amie, et non comme sa servante.
Une fois le corset fixé, Elvidia s’assit devant sa coiffeuse et commença à se maquiller très légèrement. Une fois son maquillage achevé, elle s’observa dans le grand miroir situé entre l’armoire et le bureau entièrement sculpté à la main par un artisan menuisier qui habitait Pydien, la ville se trouvant au pied de la colline du Dragon au sommet de laquelle était dressé le palais Royal. La jeune princesse était tout simplement splendide, elle avait hérité de la beauté de sa mère, la reine Ysall et des yeux bleus saphir en forme d’amande de son père, le roi Vardon.
Elvidia, enleva ses pantoufles, mit ses chaussures de même couleur que la robe, regarda encore son reflet pendant quelques secondes puis, fin prête, elle s’approcha de l’immense porte en bois, sculptée par le même artisan menuisier que le bureau, posa sa main droite sur la poignée en or représentant une tête d’aigle et s’adressa à Nolla, qui s’affairait à refaire les draps de soie du lit d’Elvidia, en fixant la porte :
_ Souhaites moi bonne chance, Nolla, soupira-t-elle. Aujourd’hui je vais enfin demander à mes parents la permission d’entrer à l’école de Myridian. Prions le ciel pour qu’ils acceptent…
Elle tourna la poignée, sortit de la chambre et referma la porte derrière elle. Le gigantesque couloir qui s’étendait devant elle était totalement désert, elle tourna à gauche et suivit le long corridor orné de statues représentant des aigles majestueux, l’aigle étant le symbole de la famille royale. Seul le bruit de ses pas lents résonnait dans ce silence pesant, et cela ne faisait qu’accentuer l’appréhension qu’Elvidia ressentait. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle avait projeté d’entrer à l’école de Myridian pour y suivre la longue et périlleuse formation qui ferait d’elle un membre à part entière du prestigieux Ordre des Guerriers. Elle avait tenté à plusieurs reprise d’en parler à ses parents mais à chaque fois, elle ne parvenait pas à évoquer ce sujet qui lui tenait tant à cœur. Après une longue marche tout au long de ce couloir sans fin, Elvidia arriva enfin devant les portes qui donnaient accès à la salle du trône, ou le roi et la reine étaient déjà présent depuis une bonne heure. Elle repensa à son rêve et se dit que c’était maintenant ou jamais. Elle prit une grande inspiration, poussa les portes de bois et pénétra dans la salle du trône.

Chapitre 1 : Le rêve d'Elvidia

Elvidia avance. elle avance au milieu de la foule qui s'est écarté [mets au présent : s'écarte] sur son passage, devant elle se tient une estrade sur laquelle elle voit se tient une femme âgée d'une quarantaine d'année en armure. Elle continue d'avancer en regardant droit devant elle. Elle sait que, quand qu'une fois elle aura atteint l'estrade atteinte, son rêve le plus cher deviendra réalité et elle entrera dans la prestigieuse école de Myridian, afin de devenir Chevalier et intégrer l‘Ordre des Guerriers. Au moment où Elvidia s'apprête à monter les marches de l'estrade, tout devient flou autour d'elle, le sol se dérobe sous ses pieds et elle entends au loin une voix l'appeler : "Mademoiselle...Mademoiselle...Mademoiselle !" Elvidia consentit [tu écris au présent, évites de repasser au passé donc consent]enfin à ouvrir un oeil, puis l'autre et la première chose qu'elle distingua en se réveillant fut les deux yeux bleus myosotis de Nolla, sa servante.[remets tout au présent ou alors choisis de tout mettre au passé et dès lors, remets au passé lé passage du rêve dans ce paragraphe].
" Ah, mademoiselle, enfin vous vous réveillez. Soupira cette dernière de soulagement, tout en tirant les immenses rideaux de velours bleu qui ornaient la grande porte-fenêtre donnant sur une terrasse. La chambre, qui était il y a quelques secondes encore plongée dans l’obscurité, fut inondée de soleil et [mets un point ici].Elvidia, éblouie, referma les yeux par réflexe . Nolla, pas le moins du monde dérangée par cette soudaine luminosité, se dirigea vers une grande armoire en chêne massif et en sortit une robe assez simple mais néanmoins très élégante, pendant qu’Elvidia se relevait péniblement en position assise sur son immense lit a baldaquin situé au centre de la chambre. [le pendant que casse le rythme]
« Allez, mademoiselle, levez-vous ! Pressa la jeune servante, tandis qu’Elvidia s’étirait comme un chat, la couverture tomba en dévoilant la chemise de nuit en soie verte que la jeune fille portait pour dormir.
_ Si un jour je venais à croiser le chemin de celui ou celle qui a eu la brillante idée d’inventer ce protocole de malheur, aucun doute possible : je lui fais regretter ne ne pas avoir tenu sa langue ! [revois ta concordance des temps entre le si et la proposition principale, de même, ne mets pas les : mais une virgule] Pesta cette dernière. En effet, le protocole voulait que chaque matin la princesse se lève [concordance des temps, un présent au milieu du passé] à une heure fixe et donc, dans le cas présent, la jeune princesse de dix-sept ans devait se lever tous les jours à six heures pile du matin. Nolla l’aida à sortir du lit et Elvidia enfila ses pantoufles. Elle se dirigea vers un guéridon sur lequel était posé une bassine, plongea ses main dans l’eau fraîche et s’en aspergea le visage. Ensuite, elle attrapa la brosse à cheveux que Nolla lui tendait et commença à coiffer ses longs cheveux blonds et bouclés, qu‘elle tressa par la suite. Une fois lavée et coiffée, la jeune fille enleva sa chemise de nuit et la tendit à Nolla qui s’empressa de la plier et de la ranger dans la grande armoire de chêne. Elvidia prit la robe que sa servante avait précédemment posé sur la coiffeuse et entreprit de la revêtir. Cette robe était faite d’un beau tissu jaune doré, ses bretelles étaient en dentelle noire et la robe légèrement évasée. Pendant que Nolla attachait le corset qui permettait de tenir la robe en place, Elvidia lui parla de son rêve.
_ Cette nuit, Nolla, j’ai encore fait ce rêve dans lequel j’entre enfin au sein de l’école de Myridian. Si tu savais à quel point cela peut m’obséder ! Je ne fais qu’y penser, j’ai tellement envie de devenir Guerrière tu comprends, Nolla ? Nolla ?
L’intéressée sursauta, bien trop occupée à fixer le corset, elle n’avait pas entendu les paroles de sa maîtresse.
_ Oh ! Eh bien…Bafouilla-t-elle.
_ Nolla, soupira Elvidia. Tu n’as pas écouté un traître mot de ce que je viens de dire.
_ Milles excuses, mademoiselle. S’excusa Nolla. J’était concentrée sur ce fichu corset et je ne vous ai pas écouté.
Elvidia la regarda en souriant, si ça n’aurait pas été Nolla, elle se serait sans doute mise en colère, mais avec Nolla, tout était différent. La jeune servante était à son service depuis qu’elles avaient toutes deux dix ans, et elles s’entendaient parfaitement bien [je sais que ça va faire répétition mais apparemment c'est ton but : change parfaitement par tellement]. Tellement bien, qu’Elvidia en vint à considérer Nolla comme sa confidente et meilleure amie, et non comme sa servante.
Une fois le corset fixé, Elvidia s’assit devant sa coiffeuse et commença à se maquiller très légèrement. Une fois son maquillage achevé, elle s’observa dans le grand miroir situé entre l’armoire et le bureau entièrement sculpté à la main par un artisan menuisier qui habitait Pydien, la ville se trouvant au pied de la colline du Dragon au sommet de laquelle était dressé le palais Royal. La jeune princesse était tout simplement splendide, elle avait hérité de la beauté de sa mère, la reine Ysall et des yeux bleus saphir en forme d’amande de son père, le roi Vardon.
Elvidia, enleva ses pantoufles, mit ses chaussures de même couleur que la robe, regarda encore son reflet pendant quelques secondes puis, fin prête, elle s’approcha de l’immense porte en bois, sculptée par le même artisan menuisier que le bureau, posa sa main droite sur la poignée en or représentant une tête d’aigle et s’adressa à Nolla, qui s’affairait à refaire les draps de soie du lit d’Elvidia, en fixant la porte :
_ Souhaites moi bonne chance, Nolla, soupira-t-elle. Aujourd’hui je vais enfin demander à mes parents la permission d’entrer à l’école de Myridian. Prions le ciel pour qu’ils acceptent…
Elle tourna la poignée, sortit de la chambre et referma la porte derrière elle. Le gigantesque couloir qui s’étendait devant elle était totalement désert, elle tourna à gauche et suivit le long corridor orné de statues représentant des aigles majestueux, l’aigle étant le symbole de la famille royale. Seul le bruit de ses pas lents résonnait dans ce silence pesant, et cela ne faisait qu’accentuer l’appréhension qu’Elvidia ressentait. Cela faisait maintenant plusieurs mois qu’elle avait projeté d’entrer à l’école de Myridian pour y suivre la longue et périlleuse formation qui ferait d’elle un membre à part entière du prestigieux Ordre des Guerriers. Elle avait tenté à plusieurs reprise d’en parler à ses parents mais à chaque fois, elle ne parvenait pas à évoquer ce sujet qui lui tenait tant à cœur. Après une longue marche tout au long de ce couloir sans fin, Elvidia arriva enfin devant les portes qui donnaient accès à la salle du trône, ou le roi et la reine étaient déjà présent depuis une bonne heure. Elle repensa à son rêve et se dit que c’était maintenant ou jamais. Elle prit une grande inspiration, poussa les portes de bois et pénétra dans la salle du trône.

Mon avis maintenant : tu as une jolie écriture. Tu fais trop de phrases longues, ça alourdit le texte alors que c'est le matin, donc le début de la vie, la légèreté d'un recommencement et tes phrases longues alourdissent cela.

Ensuite, une question : c'est ton premier chapitre. C'est toujours un exercice délicat. Le lecteur doit vouloir continuer la lecture et se dire : "Mince, il se passe quoi !". Tu débutes par un rêve, tu places une amitié et deux personnages plus un désir... Je dis ça comme ça mais si tu commençais ton roman par un chapitre qui commencerait à l'instant où ton héroïne quitte ses parents qui lui refusent de réaliser son rêve ? Un coup de colère, la haine. Enfin, ne change pas cela car je l'ai dit Réfléchis bien à comment dynamiser unr écit pour que ton lecteur te suive. Là, tu veux écrire une épopée initiatique et je ne sens pas ce besoin vital et furieux qui habite la jeune fille tel que ton synopsis l'a montré

Salut Daerel,
Déjà, merci de m'avoir lue et corrigée. Et t'inquiète pas pour Elvidia, son besoin vital et furieux arrivera au moment ou ses parent lui diront non pour l'école de Myridian. Elle sera démesurément furieuse !

Avé tout le monde !
J'ai fini le deuxième chapitre, je vous le met en espérant qu'il sera mieux que le premier.

Chapitre 2 : Allez au diable !

La salle du trône, située au centre du palais royal, était une immense pièce rectangulaire. Au centre, deux énormes fauteuils étaient dressés. Les cousins disposés sur ces fauteuils étaient faits de tissus rouge sur lequel étaient brodés des têtes d’aigles dorés. De part et d’autres de la pièce, on pouvait voir des statues gigantesques représentant de magnifiques aigles. Le sol était fait d’un splendide parquet. Sur le plafond, des anges avaient été peints. Les murs étaient entièrement recouvert d’une tapisserie brodée à la main représentant les initiales du roi et de son épouse. Le roi Vardon, grand et majestueux, était installé dans le trône qui lui était réservé, tout comme sa compagne, la reine Ysall. Tout deux affichaient un visage impassible.
Lorsqu’Elvidia entra, par les portes situées à la gauche des trônes, le roi et son épouse tournèrent la tête vers elle. Un magnifique sourire vint illuminer leur visages. Le roi Vardon se leva de son trône et se dirigea vers sa fille. Elvidia lui rendit son sourire. Il prit Elvidia par les épaules, la serra contre lui pendant quelques secondes et la lâcha. Quand vint le tour de la reine Ysall de saluer sa fille, elle l’embrassa sur les deux joues et la serra également contre elle un court instant.
« Ma chère enfant, bien le bonjour ! S’exclama le roi Vardon, toujours en souriant.
_ Bonjour, père. Répondit Elvidia. Bonjour à vous aussi, mère. Ajouta-t-elle en se tournant vers la reine Ysall.
_ Ma fille, je me dois de vous faire part d’une nouvelle qui, je l’espère, vous enchantera. Entama le roi Vardon.
_ Quelle est-elle ? Demanda la jeune princesse.
_ Comme vous êtes notre seule héritière, votre mère et moi avons décidé, d’un commun accord, que ce sera vous qui monterez sur le trône de Myridian pour nous succéder ! Annonça-t-il fièrement.
Elvidia sentit son estomac se tordre. Depuis toute petite, jamais elle n’avait envisagé cette possibilité. Ce qu’elle voulait, elle, c’était vivre l’aventure, pas devenir reine de tout un Royaume.
_ Alors, êtes-vous heureuse, mon enfant ? Demanda la reine Ysall, en souriant à pleines dents.
_ Eh bien…( Elvidia prit une grande inspiration )…Non.
_ Comment ?!
Le roi et sa compagne affichaient à présent un air stupéfait.
_ Mais, ma fille, s’indigna la reine. Devenir reine, c’est votre rêve de toujours !
_ Non, répliqua Elvidia. C’est votre rêve à vous, moi, je n’ai jamais demandé tout ça.Et…En fait, je voulais vous demander…La permission d’entrer à l’école de Myridian pour…Pour devenir Guerrière.
_ Mais voyons, très chère, Tenta le roi. La place d’une personne de votre rang est sur un trône, pas dans un champs de bataille !
_ Et puis, poursuivit la reine. Cette idée est insensée !
_ Pas du tout ! Protesta Elvidia, en commençant à s’énerver. Je sais que je peux le faire, j’en suis capable !
_ Assez ! Tonna le roi Vardon. Jeune fille, veuillez cessez vos divagations ! Vous deviendrez reine de Myridian et il n’en sera pas autrement. C’est une opportunité que l’on vous offre et vous…
_ Mais je n’en veux pas ! Hurla Elvidia, coupant ainsi la parole au roi.
La jeune princesse sentait en cet instant une rage incontrôlable prendre entièrement possession d’elle.
_ Il suffit ! Gronda le roi. Je ne vous permet pas de nous parler sur ce ton ! Vous serez consignée dans vos appartements jusqu’à nouvel ordre !
_ Très bien, Marmona Elvidia. Puisque c’est comme ça…
Elvidia tourna les talons et se dirigea vers la porte par laquelle elle était entrée quelques minutes auparavant. Mais avant de sortir, elle se retourna une dernière fois vers ses parents.
_ Puisque vous ne comprenez pas ce que je ressent, allez au diable ! Mais laissez-moi vous dire une chose, je ne serais jamais, jamais, jamais reine de Myridian, vous m’entendez ?? Jamais ! Je préférerai mourir !
Sur ce, elle sortit en prenant bien soin de claquer la porte. Quand elle se retrouva dans le long couloir qui menait à ses appartements, elle se mit à courir. Lorsqu’elle fut arrivé devant la porte de sa chambre, elle entra en trombe et referma la porte derrière elle d’un coup sec. Nolla, qui avait entendu la porte s’ouvrir et se refermer violemment, accourut auprès d’Elvidia qui s’était appuyé le dos contre la porte. Cette dernière se laissa glisser le long de sa porte pour finir assise à même le sol. Elle mit sa tête entre ses main et éclata en sanglots. Nolla s’agenouilla à coté d’elle.
_ Mademoiselle, que s’est-il passé ? Demanda-t-elle en secouant légèrement le bras d’Elvidia.
La princesse releva la tête et Nolla vit son si beau visage ravagé par des larmes de rage. La jeune servante pouvait lire dans le regard de sa maîtresse un profond désespoir et une grande déception. Ce qui était tout à fait normal étant donné qu’elle venait de voir tous ses espoirs et tous ses rêves s’effondrer devant elle.
_ Ils…Essaya de dire Elvidia. Ils…
_ Ils ont refusé ? Tenta Nolla.
Elvidia acquiesca, avant d’éclater à nouveau en sanglots. Les deux jeunes filles restèrent une dizaine de minutes comme ça. Nolla accroupie à coté d’Elvidia, assise par terre, qui pleurait toutes les larmes de son corps.
Lorsqu’Elvidia s’arrêta enfin de pleurer, Nolla se leva, et se dirigea vers la porte derrière laquelle se trouvait la petite pièce qui lui servait de chambre. Elle en ressortit quelques secondes plus tard avec un verre d’eau à la main. Elle le donna à Elvidia, toujours assise à même le sol, qui le but en une seule fois. Elvidia redonna le verre vide à Nolla qui le posa sur la table de nuit. Elle aida la princesse à se relever. Elvidia se dirigea vers son lit et s’y assit. Elle fit signe à Nolla de la rejoindre et cette dernière vint donc s’asseoir à coté d’Elvidia sur le lit.
_ Ils ont dit que ma place était sur un trône et pas sur un champs de bataille ! S’exclama Elvidia, brisant le silence pesant qui s’était installé dans la pièce.
Nolla acquiesca.
_ Tu te rends compte ? Poursuivit la princesse. Ils disent qu’ils agissent pour mes intérêts. Tu parles ! Ils agissent surtout pour leurs intérêts à eux ! Ajouta t-elle hargneusement. Je les déteste, je les détesterai toute ma vie ! Jamais je ne leur pardonnerai ! Mais tu verra, Nolla, un jour viendra ou je pourrais enfin leur prouver qu’ils ont tort, et que j’ai ma place parmi la Guerriers ! Tu verras !
Nolla, qui était la plus sage des deux, tenta de la raisonner.
_ Mademoiselle, si vous voulez mon avis, il serait préférable d’abandonner, je comprends que vous soyez en colère contre vos parents, mais ils ne pensent pas à mal. Ils ne veulent que votre bonheur.
_ Si ils voulaient vraiment mon bonheur, ils m’auraient laissé faire ce que je voulais ! Répliqua sèchement Elvidia.
Nolla soupira intérieurement. Depuis qu’elle était à son service, Nolla était la seule personne ayant assez d’influence sur la princesse pour la dissuader dans ses projets toujours un peu farfelus. Mais dans le cas présent, la jeune fille avait l’ai on ne peut plus décidé à entrer au sein de cette école. Et même Nolla n’y pouvait rien.
Les jours suivants, la princesse Elvidia ne sortit de ses appartements qu’à l’occasion des repas. Elle se refermait peu à peu sur elle-même. La seule personne à qui Elvidia acceptait encore d’adresser la parole n’était autre que Nolla. Un soir, alors que la famille royale dînait dans un silence pesant où l’on entendait que le bruit des fourchettes, Elvidia avait demandé à Nolla, qui attendait à coté de la table, de demander à son père de lui passer le sel. Elle n’avait même pas daigné le demander elle-même. Chaque nuit, Elvidia s’allongeait sur son lit et réfléchissait à un plan pour prouver à ses parents qu’elle était capable de suivre la formation de l’école de Myridian. Mais aucun plan ne germait jamais dans sa tête. Depuis le fameux matin de la dispute entre Elvidia et ses parents, la jeune fille était devenu quasiment invisible. Même le jour où un habitant de Pydien, la ville située au pied de la colline du Dragon, avait demandé une audience à la famille royale, elle n’avait pas prononcé un seul mot durant la totalité de l’entrevue. Elvidia dépérissait à vue d’œil…

A part certaines répétitions, je trouve que tu te débrouilles assez bien au niveau de l'écrit.
Voilà, j'attends de lire la suite

J'essayerai de pas trop vous faire attendre mais comme le troisième chapitre est très important pour le reste de l'histoire, il risque de prendre du temps.
mais merci de m'avoir lue !

Ouaiiiis, j'ai bien aimé, c'est vrai que tu te débrouilles bien :pirat:

ça manque de... hmm... peut-être de naturel, peut-être que les personnages sont trop superficiels. Mais rassure-toi, donner de l'humanité à un personnage de fiction est un exercice très compliqué :o

nola... nola... j'ai passé un momment a chercher d'ou ce nom vennait, mais j'ai trouvé héhéhé.

bon, c'est pas tout : pour le résumé, je te le dit cash : ce n'est certainement pas un livre que je lirais, pourquoi ? Et bien reconais que pour l'originalité, l'histoire d'un groupe d'aventurier qui va chercher un objet magique gardé par une sorte de dragon... c'est pas top, surtout si on rajoute à ça le coup de l'enfant qui ne veux pas de l'avenir que lui reserve ces parents, la recontre d'un type qui dort dans la foret et qui décide direct de les accompagner, puis le coup de l'histoire d'amour...

et pour le coup de la princesse qui veut devenir guerriere, je ne sais pas si c'est original, mais je sais que c'est meme utiliser dans les chevaliers d'emeraudes (la reference ultime )

Maintenant normalement je dit une petite phrase gentil pour amortir la critique precedente et t'encourager à continuer, mais on vera apres la critique des deux chapitres :

"une femme âgée d'une quarantaine d'année en armure" si je ne pense pas que ta phrase soit fausse grammaticalement parlant, je te conseillerais tout de meme de la modifier, de séparé ses vetements et son age.

j'ai été relativement surpris par le début du chapitre 2
: ma, elle ne le savais pas avant ? En general à l'époque : les futures héritiers etaient preparé depuis leurs petite enfances à ,un jour, monter sur le trone.
Et memez si ça n'a pas ete le cas (ce qui n'est pas tres malain de la part des parant, mais passons) : elle devait au moins s'en douter fortement (elle sait qu'elle est leurs seule fille donc...)

sinon, quite a faire dans ce genre de recit, je te conseillerais d'attendre un peu plus lomtemp avant qu'elle apprennent qu'elle ne sera pas reine, prend le temps de poser une jolie situatio initial pour mieux la chambouler et pour que nous soyons triste avec ton héroine, que nous aussi nous soyons déçu.
Et meme temps qu'à faire, commence par nous faire croire qu'elle va réussir, rien de vaux une bonne vieille désilusion :p


Bonbon; sinon pour ton style, les autres ont déjà tout dit.

Bonne chance

Bonjour tout le monde !
ça fait longtemps que je n'ai pas posté de nouvelles sur mon roman. C'est parce que je l'ai un peu (beaucoup) changé. J'ai modifié beaucoup de choses, à commencer par les noms de mes personnages et je changerai aussi le titre.
Je vous donne donc la nouvelle version qui, je l'espère, sera mieux qu'avant.

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Résumé :

Née de sang royal et destinée à être reine du Royaume de Moronyx, la princesse Laélia a dix-sept ans et vit depuis son plus jeune âge dans le majestueux palais de ses parents, le roi Sardonyx et la reine Physalie, bâti sur une haute colline au beau mileu de Persiem, la capitale du Royaume. Malheureusement pour ses parents, Laélia n'aspire qu'à une chose : devenir Chevalier et intégrer le prestigieux Ordre des Guerriers, Ordre qui protège le Royaume depuis la nuit des temps.

Devant le refus catégorique de ses parents à sa demande de suivre une formation de guerrière, ces derniers lui répétant sans cesse que sa place est sur le trône et pas ailleurs, Laélia se renferme peu à peu sur elle-même et n'adresse la parole qu'à sa fidèle servante et seule confidente, la gentille Nolisa, étant la seule personne du même âge que la princesse, Nolisa est la seule à comprendre ce que ressent sa maîtresse.

Un soir, Laélia sort en cachette du palais royal et se rend dans une taverne, s'installe à une table et surprend la conversation de deux vieux hommes au sujet d'un certain monstre qui aurait trouvé refuge dans un grand lac près du Royaume de l'Augrik. Ce monstre semble semer la terreur dans le Royaume. Les deux hommes parlent également d'une certaine Maryan, apparemment chef de l'Ordre des Guerriers. D'après les deux hommes, pour entrer au sein de son école, il faut avoir gagné suffisament l'estime de cette femme, Laélia se dit que battre un tel monstre lui accorderait l'estime necessaire et prouverait à ses parents réticents qu'elle sait se défendre seule.

Laélia retourne au palais ou elle explique à Nolisa ce qu'elle a entendu, et lui dit qu'elle trouvera elle-même cette créature, et qu'elle l'anéantira. Nolisa tente de la raisonner, en lui disant que cette expédition est trop dangereuse, que la princesse n'a jamais mis les pieds hors de la ville et que pour se rendre là ou la bête vit, il faut traverser trop de terres inconnues et hostiles. Mais Laélia ne change pas d'avis, Elle demande même à Nolla de l'accompagner, cette dernière connaissant les différents dangers qui se cachent sur la route, ce qui pourrait s'avérer utile. Nolisa est quand même très difficile à convaincre, mais Laélia y parvint après de nombreux efforts.

Elles partent dès le lendemain sans rien dire à personne. Sur la route, elles rencontrent Bren, un jeune homme de dix-sept ans, orphelin, qui vit seul dans une cabane construite dans un arbre. Nolisa sympathise immédiatement avec lui, mais pas Laélia qui s'oppose à l'idée de Nolisa qui consiste à emmener le jeune homme avec elles. Nolisa obtient gain de cause et Bren part avec elles, non sans se disputer de nombreuses fois avec Laélia.

Après avoir traversé la moitié du continent, risqué à plusieurs reprises d'y laisser la vie et découvert des paysages plus étranges les uns que les autres, pendant que le couple royal du Royaume de Moronyx remuait ciel et terre pour retrouver la princesse, nos trois amis arrivent enfin au Royaume de l'Augrik. Laélia, Nolisa et Bren doivent faire preuve d'un courage sans faille pour vaincre la créature. Après être rentrés chez eux, avec Bren, et avoir prouvé à Maryan leurs exploits, la femme-guerrière lui accorde son estime et Laélia peut entrer au sein de l'Ordre, avec l'accord de ses parents, ébahis par les prouesses de leur progéniture.

Le jour du sacre de Laélia au rang de Chevalier, Bren monte sur l'estrade et lui avoue devant tout le Royaume ses sentiments, malgré les nombreuses altercations qu'ils avaient provoqués durant leur aventure.

Malgré leur fierté, le Roi et la Reine, ayant compris que leur unique fille ne serait jamais à sa place sur un trône, aussi doré et prestigieux soit-il, se demandent qui pourrait prendre leur succession, Laélia propose d'organiser un vote du peuple, qui déciderait de qui le gouvernera après leur mort.

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Voilà, dites moi si vous préférez ou si je doit encore modifier des choses. Merci d'avance.

Voilà le premier chapitre complètement ré-écrit ! Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez s'il vous plaît.

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Laélia avance. elle avance au milieu de la foule qui s'écarte sur son passage, devant elle, une estrade sur laquelle se tient une femme, probablement âgée d'une quarantaine d'année. La femme est habillée d'une armure. Elle continue d'avancer en regardant droit devant elle. Elle sait qu'une fois l'estrade atteinte, son rêve le plus cher deviendra réalité et elle sera sacrée Chevalier. Au moment où Laélia s'apprête à monter les marches de l'estrade, tout devient flou autour d'elle, le sol se dérobe sous ses pieds et elle entends au loin une voix l'appeler :

« Mademoiselle...Mademoiselle...Mademoiselle ! »

Laélia consent à ouvrir un œil, puis l'autre. La première chose qu'elle distingue en se réveillant sont les yeux bleus myosotis de Nolisa, sa servante.

« Ah, mademoiselle, enfin vous vous réveillez. Soupire cette dernière de soulagement.

Nolisa tire les immenses rideaux de velours bleu qui ornent la grande porte-fenêtre donnant sur une terrasse. La chambre, qui était il y a quelques secondes encore plongée dans l’obscurité, se retrouve inondée de soleil. Laélia, éblouie, referme les yeux par réflexe. Nolisa, pas le moins du monde dérangée par cette soudaine luminosité, se dirige vers une grande armoire en chêne massif et en sort une robe assez simple mais néanmoins très élégante. Laélia se relève péniblement en position assise sur son immense lit a baldaquin situé au centre de la chambre.

« Allez, mademoiselle, levez-vous ! Presse la jeune servante, tandis que Laélia s’étire comme un chat. Sa couverture tombe en dévoilant la légère chemise de nuit en soie verte que la jeune fille porte pour dormir.

_ Si un jour je viens à croiser le chemin de celui ou celle qui a eu la brillante idée d’inventer ce protocole de malheur, aucun doute possible, je lui fais regretter ne ne pas avoir tenu sa langue ! Pesta cette dernière.

En effet, le protocole veut que chaque matin la princesse se lève à une heure fixe et donc, dans le cas présent, la jeune demoiselle de dix-sept ans doit se lever tous les jours à six heures pile du matin.

Nolisa l’aide à sortir du lit et Laélia enfile ses pantoufles. Elle se dirige vers un guéridon sur lequel est posé une bassine, plonge ses main dans l’eau fraîche et s’en asperge le visage. Elle attrape ensuite la brosse à cheveux que Nolisa lui tend et commençe à coiffer ses longs cheveux roux et bouclés, qu‘elle tresse par la suite. Une fois lavée et coiffée, la jeune fille enlève sa chemise de nuit et la tend à Nolisa qui s’empresse de la plier et de la ranger dans la grande armoire de chêne. Laélia prend la robe que sa servante a précédemment posé sur la coiffeuse et entreprent de la revêtir. Cette robe est faite d’un beau tissu jaune doré, ses bretelles sont en dentelle noire et la robe légèrement évasée.

Pendant que Nolisa attache les lacets qui tiennent la robe en place, Laélia entreprent de lui parler de son rêve.

_ Cette nuit, Nolisa, j’ai encore fait ce rêve dans lequel j’entre enfin au sein de l’école de Myridian. Si tu savais à quel point cela peut m’obséder ! Je ne fais qu’y penser, j’ai tellement envie de devenir Guerrière tu comprends, Nolisa ? Nolisa ?

L’intéressée sursaute, bien trop occupée à faire les noeuds, elle n’a pas entendu les paroles de sa maîtresse.

_ Oh ! Eh bien…Bafouille-t-elle.

_ Nolisa, soupire Laélia. Tu n’as pas écouté un traître mot de ce que je viens de dire.

_ Milles excuses, mademoiselle. S’excuse Nolisa J’était concentrée sur ces fichus lacets et je ne vous ai pas écouté.

Laélia la regarde en souriant, si ça n’aurait pas été Nolisa, elle se serait sans doute mise en colère. Mais pas avec Nolisa. Avec elle, tout est différent. La jeune servante est à son service depuis qu’elle ont toutes deux dix ans, et elles s’entendent tellement bien. Tellement bien, que Laélia en vient à considérer Nolisa comme sa confidente et meilleure amie, et non comme sa servante.

Une fois le corset fixé, Laélia s’assoit devant sa coiffeuse et commençe à se maquiller très légèrement. Une fois son maquillage achevé, elle s’observe dans le grand miroir situé entre l’armoire et le bureau entièrement sculpté à la main par un artisan menuisier qui habitait Persiem. Persiem est la ville capitale du Royaume de Moronyx où habite notre charmante princesse.

La jeune femme est tout simplement belle, elle a hérité de la beauté de sa mère, la reine Physalie et des yeux bleus saphir en forme d’amande de son père, le roi Sardonyx.

_ Croyez-vous que vos parents approuverons votre choix ? Interroge Nolisa en rangeant la nuisette verte de Laélia.

_ Je l'espère, Nolisa. Répond la concernée. Honnêtement, cela m'étonnerait qu'ils refusent.

_ Mais vous êtes destinée à devenir Reine à la mort de votre mère, mademoiselle, comment votre mère pourait-elle...

_ Ma mère comprendra. Coupa Laélia, sûre d'elle. Elle comprendra que c'est mon choix, et que le rôle de Reine n'est pas fait pour moi.

Laélia enlève ses pantoufles, met ses chaussures de même couleur que la robe, regarde encore son reflet pendant quelques secondes puis, fin prête, elle s’approche de l’immense porte en bois. Cette porte en bois a été sculptée par le même artisan menuisier que le bureau. Laélia pose sa main droite sur la poignée en or représentant une tête d’aigle et s’adresse à Nolisa. Cette dernière s’affaire à refaire les draps de soie du lit de Laélia.

_ Souhaites moi bonne chance, Nolisa, soupire-t-elle. Espérons que mes parents acceptent...

Elle tourne la poignée et sort de la chambre, refermant la porte derrière elle. Le gigantesque couloir qui s’étenddevant elle est totalement désert. Elle tourne à gauche et suit le long corridor orné de statues représentant des aigles majestueux. L’aigle est le symbole de la famille royale. Seul le bruit de ses pas lents résonnent dans ce silence pesant, et cela ne fait qu’accentuer son appréhension.

Cela fait maintenant plusieurs années qu’elle a projeté de devenir Chevalier. Elle a tenté à plusieurs reprise d’en parler à ses parents. Mais à chaque fois, elle ne parvient pas à évoquer ce sujet qui lui tient tant à cœur.

Après une longue marche tout au long de ce couloir sans fin, Laélia arrive enfin devant les portes qui donnent accès à la salle du trône. Le roi et la reine devaient déjà y être présents depuis une bonne heure. Elle repense à son rêve. Sachant très bien qu'elle était destinée à prendre un jour la succession au trône, elle espérait quand même obtenir l'accord de ses parents. Elle en est même certaine. Elle prend une grande inspiration, pousse les portes de bois et pénétre dans la salle du trône.

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Voilà.

Alors je n'ai pour l'instant lu que le synopsis et je me permets d'émettre quelques suggestions : je trouve tout d'abord ton histoire intéressante mais on devine dès le début la fin, qui me paraît même un peu "tout va bien dans le meilleur des mondes".

Pöur ma part, je préfère les difficultés qui bloquent un peu cette image du roman où tout se termine bien.
Ton synopsis me rappelle un peu Ewilan.

Je lirai prochainement le premier chapitre et les autres ^^
Mais courage, c'est un bon début !