J'écrit depuis un bon moment mais j'ai toujours cherché à recevoir des critiques. Alors voici le début d'une nouvelle que j'écris en ce moment, j'espère qu'elle vous plaira. J'ai bien peur de faire pas mal de fautes d'orthographes et je m'en excuse d'avance. Pourriez vous me dire ce que vous en pensez et m'indiquer s'il y a quelques choses à changer ou à corriger ? Merci d'Avance.
Souffle le vent, laissant s’égarer les regrets et les promesses. Pleure la pluie, lavant les péchés et les malheurs. Brille le soleil, sans jamais t’arrêter, laisse ton rayon éclairer ce sombre monde. Le temps va, sans jamais s’arrêter. Les jours s’écoulent lentement, tel un long ruisseau qui n’a pas de fin. Il ne connaît que le présent et ne se retourne pas sur ses actes passés. Le futur, il l’ignore …
Dans un grand bois, étrange et merveilleux, le temps semble pourtant être figé. Les arbres agitent leurs longues branches au rythme monotone du vent. Les saisons n’existent plus. Pays mystérieux, où dure le printemps, depuis 3000 ans. Les fleurs au parfum enivrant ne se ferment jamais. La nuit y est absente et le soleil brille sans laisser de répit. Absent aux yeux du monde, il recèle un secret.
Au milieu de cette forêt se dressent des arbres impressionnants rabattant leur ramure sur une clairière. Imposants, ils surplombent ce petit endroit clos. Celui-ci est baigné de lumière, formant une auréole divine. Les gazouillis des oiseaux sont enchanteurs. De ci de là, quelques lapins gambadent joyeusement. L’herbe folle se plie au gré du vent. Tous les animaux de la forêt entourent cette clairière, protecteur du secret qu’elle renferme. Image idyllique, parfaite utopie qui pourtant enferme la vie depuis bien trop longtemps. Le temps est enfin venu de dévoiler la vérité.
Au milieu de la prairie se trouve un cercueil de verre. Prison de cristal dont la forêt est le caveau. Sa surface translucide laisse entrevoir le sourire d’une jeune fille. Figée depuis des millénaires, les yeux clos. Ses bras sont croisés sur sa poitrine. Le temps est son bourreau. Elle dort, pareille à la belle au bois dormant, depuis si longtemps. Son visage a gardé les traits de ses seize ans. Elle est assoupie si paisiblement que rien ne semble pouvoir la sortir de sa léthargie.
Pourtant arrive l’heure de la délivrance. Les racines qui entourent le précieux sépulcre se délient une à une. Le sarcophage s’ouvre, poussée par une force inconnue. Les animaux s’avancent lentement. Le soleil quant à lui reprend sa course qu’il avait arrêtée trois mille ans plus tôt. Le temps s’écoule à nouveau, lentement. Le fragile équilibre de la forêt se rétablit à mesure que le cercueil s’ouvre.
La jeune fille ouvre un œil puis deux, le regard levé vers le ciel. Ses bras se décroisent. Elle s’appuie sur l’un deux et se lève. Ses jambes engourdies la porte avec peine. Elle sort de sa cage de verre et redécouvre la forêt, telle qu’elle l’avait laissé. Elle cligne des yeux essayant de se souvenir. Mais sa mémoire est vide, ses souvenirs effacés. Elle cherche quelque chose à quoi se raccrocher mais il est évident qu’elle a tout oublié. Elle s’avance vers une biche non loin de là, espérant qu’elle puisse lui apporter les renseignements perdus. La bête s’incline à son approche. La jeune fille la touche du bout de ses doigts, la caressant puis l’enlaçant délicatement. La biche ne montre aucune résistance et se laisse câliner. Après quelques secondes, la jeune fille se détache de l’animal. Celui-ci la pousse du bout de son museau vers un sentier que les arbres avaient crées en s’écartant les uns des autres.
Elle s’avance sur ce chemin que les arbres ouvrent au fur et à mesure. L’herbe pousse à chacun de ses pas créant un gazon doux au contact de ses pieds nus. Sa robe blanche aussi légère que de la soie l’enveloppe tel un cocon de pureté. Elle est belle, tout simplement, belle.