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 Les Légendes de Bröm (High Fantasy)

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MessageSujet: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 16:36

Alors voilà. Ayant déjà écrit pas mal de nouvelles (horreur), je me suis lancé dans le projet fou d'un roman de high fantasy, qui comptera, si tout se passe bien, une dizaine de tomes.

Je vais donc vous exposer ici les diverses étapes du premier tome. Bien sûr, j'attends de vous des remarques sincères, basées sur votre expérience de lecteur et/ou d'auteur. Allez-y de commentaires méchants, cruels, acerbes. Mais si vous appréciez, dites-le aussi ^_^.

Je commence donc par le prologue qui, comme tout le monde le sait, est la clé qui ouvre la porte de l'envie. L'envie de lire, j'entends. Suite à cela, je verrai bien s'il est utile de mettre la suite.

Merci à vous et bonne (très petite) lecture.

Prologue.


Les levers de soleil à Magestya étaient, chaque matin, source d’inspiration et de bonheur pour tous ses habitants. Avant même que les coqs ne chantent ou que les oiseaux ne piaillent, les rayons du soleil pointaient bien au-delà de la Mer de Brume et du Monde Inconnu. Et une lueur magnifique s’étendait peu à peu sur le monde. Un monde que nul Homme n’avait encore foulé, car les humains étaient des créatures perfides qui n’engendraient que la haine et la violence, répandant les guerres et la famine tel un fléau pestilentiel.
Les Hommes ne pouvaient entrer en Bröm car des sortilèges que même un être divin ne pouvait briser avaient été placés tout autour du Monde Connu. Ces incantations étaient entretenues par la Guilde Sans Nom. Une société formée de Mages et qui remontait à la nuit des temps et de mémoire d’elfes, nul n’en connaissait l’origine. Ce que l’on sait, c’est que la Guilde avait pour seul objectif de servir Bröm et de la protéger.
Si, par malheur, les Mages venaient à disparaître, alors même les Grands Dieux ne pourraient venir en aide aux Êtres de Bröm.



CHAPITRE PREMIER : MAGESTYA

Orion était accoudé au bar de la modeste échoppe du Verre Crasseux et sirotait un jus de fraise glacée à l’aide d’une paille. Il n’avait que vingt-trois ans mais il était grand de près de deux mètres, carré d’épaule, à la musculature impressionnante, et il incarnait sans aucun doute le Thyrien le plus redoutable – et redouté – de tout Magestya. Ses yeux, d’un noir de jais, ne laisser entrevoir aucune émotion. Ses cheveux blonds étaient noués en un catogan tenu par une simple ficelle.
La Thyrie était une région frontalière et aride. Les peuples qui y vivaient étaient robustes et bien portant. C’est d’ailleurs d’ici que la plupart des ouvriers venaient. Ils apportaient une main d’œuvre efficace et effectuaient des tâches difficiles. Mais malgré leur force brutale, les Thyriens étaient des êtres pacifiques.


En cette chaude journée, la taverne était bondée et le brouhaha qui y régnait lui donnait un air convivial. Elle ne se composait que d’une unique mais grande salle où les tables en chêne massif étaient rangées de manière régulière et ordonnée. Gragod, le maître des lieux était d’un naturel jovial et son embonpoint lui conférait un air amical. C’était un Cracos. Une créature mi elfe mi nain. Il avait une barbe si longue qu’il était obligé de la ranger dans son énorme tablier d’un blanc immaculé par peur de trébucher dessus. Sa femme le réprimandait souvent à ce sujet en l’exhortant à couper une fois pour toute cette monstruosité comme elle disait toujours. Mais Gragod aimait sa barbe et les magestyens aussi. Son établissement, il l’avait créé à la force de ses mains et aujourd’hui on peut dire qu’il en était fier : il servait la meilleure creverlas de tout Bröm et avait même, il y a quelques années, gagné un prix qui trônait majestueusement sur le comptoir et qu’il astiquait chaque matin avant l’ouverture.

Au fond de la salle, un groupe de centaures jouait aux cartes tandis qu’a leur gauche un elfe s’essayait à un nouvel alcool venu de Geleros, la ville aux mille savoirs. Soudain, il se leva et pris la direction des toilettes à toute vitesse et toute les personnes présentes rirent aux éclats car il était connu que les elfes ne supportaient pas du tout l’alcool.

- Je pari ma mise que celui-là ne touchera plus une seule goutte avant des lustres !, cria un des centaures les larmes aux yeux.
- Pas besoin de parier Ralfor ! On sait tous que tu as cent fois raisons !, renchérit un de ses compagnon de jeu tout aussi amusé par la situation.

Orion, quant à lui, n’y prêtait pas attention, trop absorbé par ses pensés. Des pensés où il se voyait à l’aventure, bravant d’innombrables dangers. Car c’était cela le rêve le plus fou d’Orion. Devenir un Héros. Depuis sa plus tendre enfance, sa mère lui contait une des nombreuses Légende de Bröm, celle de Karyas le Valeureux.

Karyas était ce que l’on appelle un Multiforme. Un être doté de la capacité non pas de se transformer, mais de donner l’illusion de la métamorphose. S’il souhaitait que ses ennemis voient en lui une horrible bête, alors c’est ce qu’ils voyaient. Un pouvoir remarquable qu’Orion enviait. Un jour, un riche homme d’affaire avait fait appel à Karyas afin de l’aider à se débarrasser des Fulgars qui terrorisaient les villageois du hameau de Korthys. Les Fulgars étaient réputés pour être malsains et très dangereux. Toutefois, Karyas accepta et lorsque l’homme lui proposa une importante somme d’argent en échange de ce service, il refusa.

Et la légende raconte qu’il terrassa à lui seul mille de ces Fulgars et qu’il revint à Magestya à moitié mort.

C’est à partir de ce jour qu’Orion voulu devenir un Héros. Non pas pour la gloire et les acclamations, mais pour voyager à travers Bröm et faire des rencontres extraordinaires. Il se demandait souvent où s’arrêtait le Monde Connu et ce qui pouvait bien se cacher derrière. Certains disent que Bröm est le seul Monde et qu’au-delà c’est le vide. Mais Orion ne voulait pas y croire et peut-être, espérait-il, un jour, un jour il saurait enfin.

-Je peux ?

Une voix familière venait de le tirer de ses rêveries. Il tourna la tête et aperçu Kyara, la fille du forgeron.

-Bien sûr, assieds-toi Kyara. Gragod, apporte-moi donc un autre verre, non deux autres s’il te plaît ! C’est moi qui invite, dit-il en s’adressant à la nouvelle venue.

-Merci, répondit-elle dans un clin d’œil.

Kyara, malgré un père thyrien, avait hérité des traits fins et de la grâce de sa mère, un elfe de la forêt. Ses parents s’étaient connus à ce même endroit et s’étaient vite épousés. Ses yeux, d’un bleu profond, pétillaient de malice et d’intelligence. Sa longue chevelure dorée lui tombait sur les reins en une cascade miroitante de mille-feux. Ses lèvres étaient fines mais bien dessinées. Sa taille était proche de celle d’Orion. Seul trait physique que son père lui avait légué.

Gragod apporta les deux verres et les posa sur le comptoir, en face des deux amis. Orion hocha la tête en signe de remerciement et le patron s’en alla servir un autre client qui venait d’arriver. Un nain à l’air grognon.

-Alors dis-moi Kyara, qu’est-ce qui t’amène ici ? Ton père a encore besoin de mes services ?

-Non, pas du tout. N’ais-je pas le droit de venir ici et boire un verre avec un vieil ami ? répondit-elle dans un sourire. Je suis venue pour te demander si tu ne voudrais pas venir avec moi au Grand Bal ce soir. Si tu n’es pas déjà pris bien entendu, s’empressa-t-elle d’ajouter.

-Je suis vraiment désolé mais je crains ne pas pouvoir y aller. Demande à Eriol, il n’attend que ça !

-Eriol ? Tu plaisantes ? Ce type n’arrête pas de me suivre où que j’aille et d’ailleurs ça m’étonne qu’il ne soit pas ici, répli-qua-t-elle tout en balayant la salle d’un regard perçant.

Le dénommé Eriol était tombé éperdument amoureux de Kyara depuis l’âge de six ans.

-Encore pardon mais une affaire urgente m’attend : je dois finir de réparer un toit et ça ne peut plus attendre, s’excusa-t-il.

-Ce n’est pas grave. De toute façon, ça ne me disait pas d’y aller, le rassura-t-elle.

Orion regarda dehors et voyant la clarté du soleil diminuer il vit qu’il devait absolument y aller.

-Il faut que je file. Finis ta boisson et prends ces quelques pièces pour les régler. A plus tard !

-A plus ta...

Mais Orion tournait déjà les talons, laissant sur place une Kyara encore étonné.

Les rues de la ville étaient pavées et la marche rapide s’y avérait difficile. Orion devait se rendre non loin du Monastère, à l’autre bout de Magestya
.
Le Monastère était gardé par des moines-guerriers. Des érudits qui passaient leur existence à maîtriser l’art du combat. Ils étaient philosophes, mathématiciens, grammairiens, astronomes et étudiaient les langues perdues. Ils avaient la réputation d’être hostile au monde extérieur et il était rare d’en croiser un en ville. Ils gardaient le savoir de Magestya et se rendaient souvent à Geleros afin d’y étudier quelque manuscrit ou parchemin d’une extrême rareté.

Des baraquements de chaume s’alignaient le long de la voie. Certain majestueux, comme la demeure du Grand Magister, avec ses quatre étages et ses cinq toits, d’autre, plus modeste, qui représentaient la majorité des habitations en ville.

Des étals avaient été dressés un peu partout. Des sortes de petits chapiteaux recouverts d’une toile magnifique aux couleurs vives et attrayantes. Ce marché était très connu et à des lieux à la ronde, des gens venaient y faire leurs achats, car ils savaient que nul par ailleurs ils ne trouveraient des produits d’une telle qualité. On y vendait des ingrédients et des aliments qui arrivaient des quatre coins de Bröm. Certains étaient extrêmement rares, comme les biscuits de frêle, une plante qui ne poussait qu’à un seul endroit : près du Lac des Songes, un lieu maléfique d’après les rumeurs. Mais la plante qu’on y trouvait donnait aux biscuits un goût unique de sucré-amer, et pas une personne n’en était friande. Malheureusement, une poignée de ces gâteaux coûtait horriblement cher et on avait l’habitude d’en commander que pour les grandes occasions.

Orion s’arrêta devant le boulanger, acheta un pain de seigle et de froment, nourriture de base du pays, et continua sa route tout en grignotant.

-Z’avez pas une pièce pour un pauvre homme ? L’interpella une créature sale et aux vêtements déchirés, assis en tailleur dans un recoin de la ruelle.

-Tiens l’ami, répondit Orion en sortant de sa besace quelques pièces de bronze.

-Merci, merci mon bon seigneur !

Orion allait continuait son chemin lorsque le malheureux émit un son étrange. Orion le dévisagea et fut frappé par le regard de l’individu. Ses yeux tournaient dans leur orbite comme animés par des forces inconnues. Sa bouche bavait et il se léchait continuellement les lèvres.

- La fin est proche, seuls les trois justes sauveront Bröm des créatures à la peau rose, grogna le miséreux dans un râle presque incompréhensible.

- Ca ne va pas l’ami ? Que racontes-tu ? questionna Orion tout en le secouant pour qu’il reprenne ses esprits.

- La fin est proche, la fin est proche, la fin est proche, continua inlassablement le prédicateur.

-Hé !

Mais le pauvre homme, dans une dernière convulsion, laissa la vie derrière lui. Une brume violâtre s’échappa de son corps et disparu aussi vite. Orion n’eut que le temps de l’apercevoir avant qu’elle ne se dissipe et cru bien avoir rêvé.

Les paroles du défunt n’avaient aucun sens, se dit-il. Qui étaient ces trois justes ? Et ces créatures à la peau rose ?

-Sans doute un illuminé, marmonna-t-il pour lui.
Et il reprit son chemin non sans avertir un garde qui se trouvait non loin de là qu’un cadavre gisait près de la boulangerie. Son étrange rencontre continua à trotter dans sa tête jusqu’à ce qu’il arriva à destination.


2.

L’hiver commençait à envelopper de son drap froid les terres de Bröm. La douceur de la fin de l’automne avait laissé place à un vent septentrional. Les feuilles jaunis, craquaient tels des parchemins sous les pieds engourdis. Les oiseaux sem-blaient avoir disparu. Même les arbres avaient perdus de leur beauté. Leurs branches, nues, fouettaient l’air sous l’effet des vents tels des pantins inarticulés. Mais cette atmosphère n’enlevait rien à la gaieté des gens : les fêtes de Floralya, déesse protectrice de la vallée, allaient avoir lieu ce soir et ce, pendant trois jours. Cela faisait des semaines que tous les habitants de Magestya attendaient ce moment.

La ville se retrouva embellit des remparts aux plus petites ruelles qui la sillonnaient. Le port, situé à l’est de la Mer de Brume, avait été nettoyé et briqué afin d’accueillir les représen-tants de toutes les cités occidentales. Les pontons étaient ornés de guirlandes de fleurs et des pétales de roses jonchaient magnifiquement le sol.

Des centaines et des centaines de torches avaient été dressées çà et là afin d’illuminer de leur douce clarté les moindres recoins de la cité.
Tout dans l’air sentait les festivités. De l’arôme sucré des crêpes encore chaudes, aux parfums entêtants des damoiselles. Tout les sens s’éveillaient.


3.

Jadis, belle et courageuse jeune fille, Floralya était de par sa naissance, une descendante directe des Crysèmes, une race d’êtres merveilleux aujourd’hui disparue. Elle en était la dernière représentante et l’ennemi n’était alors plus très loin.

Les cheveux sales, les vêtements déchirés, les pieds nus et le souffle court, elle courait, sautait, trébuchait pour Lui échapper. Elle sentait Sa respiration chaude et fétide sur sa nuque, elle entendait Ses grognements et Ses râles à vous glacer le sang.

-Tu ne peux pas te cacher… Mais court ma belle, le jeu n’en est que plus amusant, ricana-t-il, entre deux foulées.

Elle ne se retourna pas ni se s’arrêta, car elle savait que si elle perdait l’allure sa vie s’envolerai aussi vite que ses pas sur le sol fangeux des sous-bois. Mais son poursuivant était véloces et semblait inépuisable, tandis qu’elle avait de plus en plus de mal à tenir la distance…

-Je… je ne peux pas abandonner…, se dit-elle. Pardonnes-moi p…père. Mais je sens que les forces m’abandonnent… Je…

Elle s’écroula. Elle pleura. Elle pria.

L’ombre s’allongea vers elle. Les feuilles crissaient sous ses pas et l’astre solaire même semblait comme aspiré par cette chose. Ce démon venu des cavernes les plus sombres et les plus pro-fondes. Cet être qui ne trouvait sa joie que dans la mort et la souffrance. On l’avait réveillé de son sommeil millénaire et il était temps pour lui de reprendre ce pour quoi il avait été créé… Tuer…

Bien des légendes ont été contées, bien des récits. Et ils s’accordaient tous sur le nom de la bête : Perfidros, le Mangeur d’Ames. Né du sein de la Terre, enfanté dans le feu.

Il avait commençait sa triste besogne voilà trente années, massacrant et tuant les seuls individus capables de mettre sa vie en danger, les Crysèmes. Et cette jeune fille qui venait de s’écrouler était devenue son seul et unique objectif, car après sa mort, il n’aurait plus rien à craindre et pourrait régner en maître.

-J…Je vous en supplie, implora-t-elle.

-Chuuut, grogna-t-il, je vais faire en sorte que tu ne souffres pas plus que ton gentil papa, promit-il en souriant, révélant une cavité sans fond d’où l’on pouvait presque entendre les cris d’agonie des centaines de millier de mortels qui avaient été dévorés.

Floralya, dans un dernier effort de volonté et sans doute résignée à voir la mort l’emporter dans ce bois humide, rassembla les toutes dernières forces qui lui restaient, chercha au plus profond d’elle-même les plus infimes parcelles de magie et cria…

*****

Elle se souvint de la chose que lui avait apprise son père peu avant de mourir. Etendu au milieu des débris de sa demeure, les hurlements des habitants résonnant tout autour d’eux…

-M…ma fille…

-Ne bougez pas père ! Je vais nous sortir de là et nous nous irons nous cacher ! Je connais un endr…

-Non…Ne t’en fais pas pour moi ma fille. Il toussa, laissant couler un mince filet de sang le long des commissures de ses lèvres. T…toute ma vie j’ai redouté ce moment et voilà que… Il toussa encore. Voilà que maintenant mon dernier espoir réside en toi…

-Que voulez-vous dire ?

-Ecoute moi et retiens chaque…chaque mot que je prononcerais car…car je ne pourrais te les redire…

*****

Tout en se concentrant sur son énergie, Perfidros lui, continuait à avancer. Il n’était plus qu’à quelques enjambées de Floralya.

*****

Floralya se pencha et écouta les paroles de son père. Des paroles qu’elle n’oublierait jamais.

-Il y a de cela des milliers et des milliers d’années,…

Et il parla et parla jusqu’à ce que son cœur cesse de battre. Il parla de la terrible malédiction des Crysèmes, pour leurs péchés et leur arrogance. Et il parla aussi du seul moyen de la rompre : tuer le Mangeur d’Ames.

-Ce sort te demandera d’aller puiser au plus profond de toi
et d’y tr…trouver le vrai pouvoir. Si tu y parviens, tu prononceras les trois mots que je vais t…te dire. Mais n’oublies pas, t…tu pourrais en mourir… Tu n’es pas préparée à affronter une telle chose et la magie doit être maniée avec la… la plus grande prudence… Notre dernier espoir réside en toi ma fille, et si les dieux sont avec nous…

Il eut un spasme, toussa une nouvelle fois mais continua.

-Je crois en toi ma fille, et quoiqu’il arrive, je serai t…toujours fier de toi. Approche-toi encore un peu… Les trois mots, que tu devras utiliser au moment où…où… Le temps me manque ma fille… Je t’aime…

Et dans un dernier souffle, il prononça l’incantation. Un mur-mure à peine audible pour des oreilles non exercées. Mais Floralya était une Crysèmes, et en tant que telle, elle distingua parfaitement les dernières paroles de son défunt père.

*****

-FALETIS IN ETHERAES !!!!!!!!!!!

Il ne se passa rien. A part un voile noir qui couvrit les yeux de la jeune fille, juste avant que les ténèbres ne l’emportent et qu’elle s’évanouisse.

-Sorcière, tu pensais vraiment pouvoir me vaincre aves tes quelques stupides paroles, ricana Perfidros. Maintenant tu es morte et ton âme m’appartient !

Le silence. Un grondement sourd. Un tremblement ininterrom-pu. Une bourrasque glacée. Une lumière aveuglante. Des éclairs vert-bleu. Une terrible chaleur. Un cri.

Le silence.

Il ne restait rien du bois. Les arbres centenaires avaient disparus. Le sol, jadis jonché de feuilles, parsemé de fougères et de champignons multiples, était parfaitement lisse. Seule une tâche rougeâtre ressortait de ce tableau apocalyptique. Elle bougea. D’abord lentement… La puissante magie qui avait déferlé n’avait pas réussi à la terrasser et la tâche se releva, non sans mal, en poussant un léger grognement de douleur.

Perfidros avait disparu, et Floralya ne ressentait plus sa terrible aura maléfique. Elle avait réussi. Elle avait survécu.




[Edit 1 : partie premier chapitre]


4.

Tous les habitants, ainsi que tous les invités étaient rassemblés sur la Grande Place, attendant le discours du Grand Magister, intendant de la ville. Il ne tarda pas a arrivé. Il grimpa sur l’estrade, spécialement installée, s’installa devant le pupitre et commença.

-Mes chers amis. Mes chers voisins. Chers intendants de Kor-thys, de Geleros, de Perthul, de Fort-aux-Lys et d’Imégé. Mes chers compagnons. Comme vous le savez tous et toutes, ce soir débute les grandes fêtes de Floralya. Et c’est dans cet esprit que je tenais à rappeler l’importance de l’union de nos cités. Il me vient d’ailleurs une petite histoire que j’ai ouïe ce matin même par l’un de mes valets. Ça se passe…

Orion, n’écoutant déjà plus, s’éloigna de la foule. Aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir, il n’avait jamais vraiment apprécié les cérémonies. Un prétexte, selon lui, de boire, se faire voir et tenter de mettre dans sa couche les femmes les plus désirables et désirées. Ou en tout cas, celles que l’on a eu peur de courtiser toute l’année durant. Très peu pour lui et il ne comprenait pas comment on pouvait prendre plaisir à de telles distractions.
Mais malgré cela, il était fervent croyant et pensait très pieusement que des forces supérieures régissaient ce monde. Il croyait même en la magie, bien que ce qu’il restait d’elle ne soient que mythes et récits pour les enfants. Il n’en était plus un, bien entendu, mais il ne pouvait s’imaginer que son univers soit fade, sans couleur et sans merveilles. Il voulait croire.
Ses pensées le ramenèrent soudain à Kyara. La belle Kyara. Sans qu’il ne sut pourquoi, il sentit un petit tressaillement au niveau de son estomac. Il est vrai que son amie ne l’avait jamais laissé indifférent. A chaque fois qu’il l’a voyait, il était heureux et triste lorsqu’elle se trouvait loin de lui. Mais il manquait de tact et n’avait jamais su faire avec les femmes. Alors avec Kyara… Et puis, il n’était pas vraiment ce qu’on pouvait appeler un bel Apollon. Que pourrait-elle bien lui trouver, à lui, simple ouvrier ?

Il se rappela son premier amour. Il n’avait alors que treize ans et elle était sa voisine. Ils avaient passé leur tendre enfance collés ensemble. Les meilleurs amis du monde. Partageant tout. Faisant les mêmes jeux. Grimpant aux mêmes arbres. Se moquant des mêmes personnes et rigolant pour un oui ou pour un non. Sans aucun doute les plus belles années de sa vie. Mais en grandissant, sa vieille amitié se transforma en quelque chose de plus profond, de plus pur. Il essaya bien entendu de lui en parler, lui avouer les sentiments profond qui l’habitaient et grandissaient en lui aussi surement que du lierre sur un tronc d’arbre. Mais la peur lui nouait le ventre et lui liait la langue. Quoiqu’il en soit, il ne dit rien et deux années passèrent.

Après cela, elle partit avec ses parents, vivre dans une petite bourgade du nom de Trieul. Il n’eut plus de nouvelles d’elle. A part il y a quelques années où il reçu une invitation pour ses fiançailles. Dans sa lettre, elle lui écrit qu’elle aurait tant voulu qu’il en soit autrement, et qu’elle n’avait cessé de penser à lui durant toutes ces années. Mais qu’elle était heureuse avec l’homme qui partageait sa vie. Et qu’elle souhaitait vraiment voir Orion à cet événement.
Il avait relu maintes et maintes fois ce courrier. Il avait pleuré. Il l’avait maudit de l’avoir abandonné. Puis il lui avait pardonné, mais décida ne pas aller à Trieul. Trop tôt. Trop de souvenirs. Trop de douleurs. Il tira un trait sur son passé en partant du foyer familial et en allant s’installer à Magestya, en se faisant la promesse de ne plus avoir affaire aux femmes.

Jusqu’à ce qu’il rencontre Kyara.



[Edit 2 : suite et fin Chapitre 1]


Dernière édition par BlackHeart666 le Jeu 25 Mar 2010 - 21:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 21:02

Bon départ, avec un contraste intéressant entre le chaos de la poursuite de Floralya et la vie quotidienne d'Orion.

J'aurais aimé avoir une description des crysêmes, vu que toutes les autres races ont été au moins un peu décrites avant.

J'ai remarqué deux trois petites fautes en passant, je te les notes rapidement :


Citation :
car ils savaient que nul par


nulle part

Citation :
comme les biscuits de frêle, une plante qui ne poussait qu’à un seul endroit

Là on a l'impression que le biscuit est le nom de la plante, alors que la plante est un de ses ingrédients non ?

Citation :
Orion allait continuait son chemin

allait continuer

et quelques tirets surnuméraires.
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 21:39

Alors là, ça m'a vraiment plu. J'étais un peu réticente en lisant les premières ligne. J'ai bien fait de lire la suite. J'ai bien aimé. Smile

Comme Elgringo je pense qu'une description des crysèmes serait bien. (Je les ai imaginés bleu en attendant Razz)

(La "prophetie" du mendiant m'a fait penser à la prédiction du grand père dans les simpsons Razz Razz , je me sentais obligée de le dire... bon, j'arrête!)
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 19 Mar 2010 - 22:43

elgringo a écrit:


Citation :
comme les biscuits de frêle, une plante qui ne poussait qu’à un seul endroit

Là on a l'impression que le biscuit est le nom de la plante, alors que la plante est un de ses ingrédients non ?

[...]et quelques tirets surnuméraires.

Merci de ta critique.

On ne dit pas un pain de seigle? Ou un biscuit de figue? Frêle n'étant pas un mot réel, il est vrai que ça peu faire bizarre. Mais remplace par un mot courant et tu comprendras mieux ce que je voulais dire Wink

Les tirets sont dus à la mise en page sous Word... Zut...

Pour les Crysèmes, en fait, je voulais laisser le soin au lecteur de l'imaginer comme lui souhaitait le voir. Laisser libre court à son subconscient pour imprimer un visage, une forme et un caractère à cette race. Pourquoi? Parce que cela fait des milliers d'années qu'elle a disparu et que tout œil témoin de leur existence avait cessé d'exister depuis une eternité...

Merci Fraise Wink
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 21:47

Edit, suite et fin chapitre 1 Wink
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 26 Mar 2010 - 10:18

Un bon début avec une belle mise en place de quelques personnages et une prédiction bizarre qui laisse présager de la suite, que l'on attend bien sûr !

Quelques corrections d'orthographe et de conjugaison seulement !
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 19:14

Bon, j'imagine que ce n'est pas ton but, et de toute façon ce n'est pas la qualité première de la high fantasy, mais quand-même, de ce que tu as posté pour l'instant, je trouve que ça manque d'originalité...
Enfin, ça ne veut rien dire, il n'y as pour l'instant pas grand chose, donc c'est plus une impression, mais rien d'arrêté.
Cependant, le coups du vieux clodo qui sort une prophétie... C'est un peu lourd je trouve, idem pour la dernière représentante d'une race super puissante, qui trouve dans son passé la force de tuer son ennemie, mais au dernier moment, évidemment... Et le jeune héro pure et surement naïf (enfin, de ce que j'en ai vu...) qui rêve d'aventure, et qui risque surement de bientôt en avoir... Avec une petite amourette qui prend forme...
Et la prophétie, laisse supposer (peut-être à tord) qu'on va avoir droit à un groupe d'aventurier (au moins trois), qui va sauver le monde...
Allez, soyons aventureux : je soupçonne même les êtres à la peau rose de la prophétie d'être des humains...

Apres, peut-être que je me trompe complètement, peut-être que cette prophétie n'est qu'une supercherie qui ne se réalisera jamais...

Mais, je trouve que ça manque d'originalité, j'ai presque envie de dire que c'est du déja vu et revu cent fois...
Mais c'est personnelle comme appréciation...

Sinon, pour la forme en elle même rien noté de gênant, à part les détails déjà mentionnées par mes prédécesseurs.

Voila, bonne chance pour la suite Wink
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeMer 31 Mar 2010 - 19:28

Salut,

Tu n'as pas vraiment tort et je pousserai même jusqu'à dire que tu as raison. Mais comme tout le monde le sait, les impressions sont souvent trompeuses. Aucune amourette de prévue pour le personnage principal, la prophétie est tellement facile à deviner que - pardonnes-moi l'expression - je pense que tomber sur le cul sera peu dire. En effet on pourrait dire que ce sont des humains, mais... non.

Pour le héros, on ne sait trop rien sur lui, c'est vrai. Mais des flash-backs d'un passé plutôt sombre sont déjà écrit et tu pourras donc apercevoir qu'il est tout sauf naïf.
Quant au clochard, tu apprendra qu'il en était pas vraiment un, comme il n'était pas vraiment mort, mais chut...

Mais je te remercie de ta critique, elle me conforte encore plus dans mon effet trompe-l'œil que j'ai voulu créer : une vérité tellement évidente qu'il ne pourrait en être autrement et pourtant... Je vais donc continuer dans cette voie la et démontrer que derrière ce que l'on croit, il y a tout autre chose. Par exemple, je révélerai juste que Orion ne fait pas parti de ces trois Héros...

Hésites pas à continuer de lire à chaque edit et me donner ton avis.

Au plaisir,
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeJeu 1 Avr 2010 - 20:02

Disons que ton histoire manque de mystère peut-être ?


Voici un détail mais qui à son importance pour tes futurs lecteurs :
ses deux prénoms se ressemblent trop et portent à confusion : Karyas et Kyara.

Bonne continuation
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeSam 10 Avr 2010 - 13:39

Je découvre ton texte.
Je vais noter tout ce à quoi je pense au fur et à mesure. Excuse-moi si je souligne des choses déjà remarquées, je n'ai pas le temps de lire les autres commentaires.


Sachant que le prologue est là pour donner envie d'aller plus loi, je le trouve un peu simple. A mon avis (mais ce n'est que mon avis) il mériterait d'être un peu pls travaillé.

Citation :
C’est d’ailleurs d’ici
plutôt "c'était" que "c'est"

Citation :
Mais malgré leur force brutale
j'enlèverais le "mais"

Citation :
C’était un Cracos
Je trouve la façon de décrire un peu trop simple, elle aussi (j'ai mis la citation comme exemple), avec beaucoup de "était". La taverne, le spersonages, gagneraient à être décrits plus en détail et de façon plus vivante

Citation :
Il avait une barbe si longue qu’il était obligé de la ranger dans son énorme tablier d’un blanc immaculé par peur de trébucher dessus. Sa femme le réprimandait souvent à ce sujet en l’exhortant à couper une fois pour toute cette monstruosité comme elle disait toujours. Mais Gragod aimait sa barbe et les magestyens aussi.
voilà, ce passage là, j'aime bien. Rien de telle qu'une anecdote pour rendre une description vivante et un personnage plus réaliste Razz

Citation :
aujourd’hui on peut dire qu’il en était fier
pouvait

Citation :
- Je pari ma mise que celui-là ne touchera plus une seule goutte avant des lustres !, cria un des centaures les larmes aux yeux.
je parie. La virgule après le point d'exclamation n'est pas nécessaire

Tu inclues souvent des verbes au présent. Je sais que c'est pour donner une impression de "c'est toujours vrai", une généralité et non un détail de l'histoire, mais il me semble que ça ne choquerait pas de les mettre également au passé. Personnellement, je trouve que ça coulerait mieux.

Bon, en fin de compte, je n'ai pas le temps d'aller plus loin. Déjà que je ne pensais pas pouvoir du tout commenter ce week-end, c'est déjà bien geek .
De façon générale, je trouve le texte un peu simple. J'aimerais plus de description pour me plonger vraiment dans ton monde. Par contre, j'apprécie que les différentes races puissent se croiser et engendrer des rejetons entre les deux.

Je reviendrai à ton texte quand j'aurai le temps.
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeSam 10 Avr 2010 - 17:39

Salut,

Merci d'avoir pu consacrer quelques minutes de ton temps.
C'est vrai que la description des persos est un peu bâclée. Je vais arranger ça. Pour le temps des verbes, je suis d'accord avec toi. Je vais aussi arranger ça.

Au plaisir,
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeDim 11 Avr 2010 - 10:35

A mon tour ;-) de donner mon avis sur ton histoire. Je vais surement reprendre certains points déjà donnés mais je trouve qu'il est important pour moi de les donner !

Le prologue est légèrement court et nous en dit que très peu sur ce monde. Comme tu le dis il n'a jamais été touché par les Hommes donc il nous faut avant imaginer ce monde mais je trouve que tu passes tellement vite d'un détail à l'autre que l'on ne suit pas et même que l'on s'y perd. Par exemple je n'ai compris qu'à partir du premier chapitre que Bröm était le monde et Magestya la ville.

Qu'est ce qu'un Thyrien ? Tu veux peut être garder le suspens pour plus tard je ne sais pas mais il y a un profusion de personnages différents et en même temps de races différentes. Par plus en profondeur quitte à nous dévoiler un peu plus au début car personnellement avec moi tes Thyrien risquent d'avoir vite de grande oreilles et même un queue s'il le faut parce que comme il n'y a pas d'Humains je vais inventer toutes sortes de personnes largement pas Humain ^^

J'apprécie le savant mélange des Elfes et des Centaures ! Ton histoire risque de partir loin ! Very Happy J'attends avec impatiences d'autres personnages dans le genre ^^

Alors Orion qui pense à l'aventure cela fait un peu cliché je l'avoue. Et puis dis toi que si son but premier est seulement de partir à l'aventure c'est légèrement dommage et le lecteur aura plus envie de lire autre chose. C'est peut être bien ce que tu veux mettre en place faire croire à cette demi espérance qui te taraude depuis tout petit et que maintenant à vingt trois ans peut être il va oser se lancer ok ! Mais fait bien attention le début de l'histoire est vraiment ton accroche principale, il faut faire attention à ne pas ennuyer ou à faire trop croire que son ambition est totalement pourrie.

Ton histoire sur Karyas, je la trouve trop rapide avec pas assez d'éléments ou à l'inverse avec trop d'éléments si tu veux y revenir plus tard. Je m'explique, en gros tu as tout dis sans vraiment rien expliquer dans les détails !

Fulgars kézako ? Pareil que les Thyrien je ne peux pas les imaginer ! Pense à donner une vague description de l'espèce pour que l'on puisse un minimum se l'imaginer car si elle vient plus tard, elle casera celle que l'on s'est déjà faite.

J'aime bien ta description de la ville en même temps que ton personnage avance mais peut être que tu devrais plus rentrer dans cette explication en montrant bien qu'il passe à côté de ces bâtiments ou qu'à l'inverse il prend les ruelles parallèles pour les éviter mais dès que tu nommes un bâtiment, tu peux alors le détailler.

J'adore tes description de la nature et surtout de ton chapitre 2 (qui est très court si c'est bien un chapitre !). J'imagine tout et même plus je rêve de me retrouver la bas !

Par contre pourquoi séparer la fête de Floralya avec son histoire, tu pourrais très bien mettre ensemble et en faire une continuité, non ?

La bataille de Floralya contre Perfidros est bien, seule la fin me rend perplexe ! D'abord la tache rouge, je croyais que c'était Perfidros, peut être que l'explication manque un peu et pourtant j'aime beaucoup comme finis. Ai-je seulement mal compris ? Qui sait ^^

Juste en passant "Grand Magister" me fait penser à "Magister" de Tara Duncan ! Mais lui c'est un grand méchant ^^


Voilà tout un panel de réflexion que tu peux prendre ou pas, c'est comme tu le sens, c'est seulement ma vision des choses. Soit dit en passant j'apprécie beaucoup ton histoire et attend largement la suite avec impatience !^^

Elia
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MessageSujet: Re: Les Légendes de Bröm (High Fantasy)   Les Légendes de Bröm (High Fantasy) Icon_minitimeVen 16 Avr 2010 - 17:54

Merci pour ton commentaire. Beaucoup de choses sont vraies. j'ai sans doute voulu aller trop vite ou vous voulez tout savoir de suite. Quoiqu'il en soit, je suis en train de réécrire ce chapitre suite à vos nombreuses remarques et analyses. J'espere que ce sera mieux et que vous apprécierez plus cette histoire. Je dévelloperai donc un peu plus sur Bröm, sur les thyriens, les fulgars et tout ce qui vous a semblé imcomplet ou incompréhensible.

En tout cas j'ai bien fait de venir,ici, vous m'êtes tous d'une grande aide et je vous en remercie encore.

En attendant la relecture après révision complète de ce premier chapitre, je vous souhaite une excellente journée Wink

Au plaisir,

ps pour la bataille avec Floradya, c'est justement ce que je voulais faire croire au lecteur, que Perfidros avait survécu et j'ai réussi mon effet on dirait Smile
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