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 Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)

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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 11:30

Ho ! une petite suite.

Voici :
Citation :
L'avantage de cet état d'esprit, c'est que quoi qu'il se passe, je serais contents...
content

Citation :
en général ils ne font pas de rondes pendants un moment, et je crois qu'on y est.
pendant

Citation :
m'auraient suppliés de les emmener avec eux, faisant un raffuts que les gardes auraient forcement entendues...
raffut / forcément / entendu

Citation :
je savais qu'une fois arrêté, je ne pourrais pas forcement remettre les pieds en Ertickos
forcément

N'étant pas non plus douée dans ce domaine, il faudrait faire relire ton texte, mais dans l'ensemble il me semble qu'il y a moins de fautes.

Que cherches tu comme commentaires ? car en plus des fautes tu as aussi de nombreuses répétitions et tu utilises très souvent le verbe être .... veux tu des corrections, des suggestions ou simplement un avis sur l'histoire en elle même ? Quel est ton objectif avec ce récit ?
une petite dernière ....comment souhaites tu que le lecteur percoive ton héro ?

Je trouve cette partie beaucoup plus aisée à lire.
Je ne suis pas une lectrice amatrice de ce genre de récit, j'ai donc un esprit probablement stéréotypé .....donc :

Effectivement tu expliques les choses : évasion en une heure. Je me demande commet Kado à fait son coup ...j'attends de lire la suite !

Je trouve étrange que sa bourse soit toujours remplie .....

Citation :
La preuve : comme je l'ai dit précédemment, j'étais un assassin, en fait il m'arrivait aussi d'être voleur, voir espion, les compétences nécessaires étant quasiment les mêmes je faisais ce qui rapportait le plus...
Le fait qu'il le dise ne prouve rien...il peut se vanter tout simplement

Citation :
Bref, j'étais donc dans une branche nécessitant beaucoup de discrétion et tout...
cette phrase me perturbe, elle semble arriver comme un cheveu sur la soupe. Avant il parle de tactique, de réflexion, d'ingéniosité puis là on parle de discrétion ....ca devient léger tout d'un coup ...


Citation :
En fait, a priori
formule un peu lourde non ? j'enlèverai le a priori si il est sur que les autres sont meilleurs dans les domaines qu'il cite

Citation :
si ce n'est le, meilleur assassin de tout l'Ertickos
J'enlèverai la virgule

Citation :
les plans que j'échafaude sont ingénieux et sans failles, je pense toujours à tout, je trouve toujours une solution et une fois sur le terrain je suis capable d'analyser une situation et de réagir bien plus vite que n'importe qui d'autre... J'ai acquis une réputation d'ingéniosité et de vivacité d'esprit dont peu peuvent se vanter... Et là, un mec que personne ne connait se ramène et me permet de m'évader...

Alors je me deamnde si cette partie ne devrait pas être au passé. A priori, il était le meilleur mais perdre un an de sa vie dans cette taule prouve qu'un truc lui a échapper, il pourrait donc se remettre en question non ?

Citation :
Et comme ça, ça me laisserait une nouvelle chance prouver que je peux réussir à préparer une évasion
il manque un mot après "prouver"

Citation :
Ce message était évidemment destiné à mes gardes
.
j'ai un doute, mais je mettrai cette phrase au présent ...

Citation :
Et voilà ce qu'il disait :
idem.
Ecoute, si j'ai bien compris, il tient un journal et écrit au jour le jour, je pense donc que temporellement l'action s'est déroulée ainsi :
Il écrit sur sa planche
Il écrit dans son journal ....
Il s'évade

Je me rends compte que c'est la même chose pour tout le dernier paragraphe. Je pense que tu dois réfléchir aux temps.

Comme à la fin il dit : je vous fait un inventaire ... / ...bon il faut que j'y aille...j'emporte ce journal avec moi (nous sommes au présent) ce qui se trouve entre, devrait l'être aussi non ?
1 - il récupère ses outils
2 - Il va dans sa cellule
3 - Il fait l'inventaire de son matériel
4 - Il note cet inventaire dans son journal ( donc au présent)
5 - Il annonce son départ et emporte son journal

A toi de voir of course !

Citation :
Enfin, je pense que je suis revenue dans ma cellule depuis un moment
oups je crois que j'ai oublié celle là : revenu

Citation :
Entonnement, la bourse est pleine, le gang du serpent ne l'a donc pas utilisée une seule fois...
cela veut dire mettre en tonneau non ?
je pense que tu voulais dire étonnamment

voili voulou j'espère que c'est clair devil2


Dernière édition par Sophinette le Mar 22 Juin 2010 - 10:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 20:37

Ça fait un moment que je voulais lire tes Chroniques, c'est chose faite avec ce prologue et les deux premiers chapitres !
J'adore ! C'est parfois un peu cru et nature, mais les personnages sont drôles, surtout Kado ! Le faire parler à la troisième personne le rend un peu décalé par rapport aux autres et c'est plutôt une chouette idée !
Bon je t'ai fait "" quelques corrections""!

Prologue
Spoiler:

Chapitre 1
Spoiler:

Chapitre 2
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 16:02

Merci à vous deux Very Happy

Sophinette : oui l'inventaire aurait du être au present, j'ai corrigé.
Sinon ba j'attend des critiques un avis sur l'histoire, les personnages, et surtout savoir si je que je poste est bon et qu'est ce qu'il faudrais modifier le cas échant... (l'ortho ce n'est pas mon but, apres je ne me plaind pas qu'on me dise où sont mes fautes, mais c'est du bonus)
Tant qu'a mon héro, ba je cherche pas à ce qu'on le percoive d'une maniere autre que ce qu'il est... Je ne cherche pas a influencer le lecteur sur mes personnages, je les fais comme ils sont et c'est au lecteur de se faire son avis... Si ils les aiment bien ba c'est cool, et si il les aiment pas... ba c'est cool aussi, apres vaut mieu que le lecteur aime bien mon héro vu qu'il sera la pendant tout le livre, mais je vais pas tenter de faire aimer le héro...
Moi, je raconte une histoire, apres le lecteur il la prend comme il veut, et pour être franc je serais ravi de savoir que les avis sur mes personnages sont partagées, que certain aime untel et detestent au autre et que d'autre fasse le contraire...

Enfin, encore merci à vous deux, et voici la suite :


Chap. 4
Partie 1

Bien, bien, après avoir écrit le chapitre précèdent, je me suis levé et je suis allé m'occuper de ma serrure.

Une première précision s'impose : les portes des cellules de cette prison étaient verrouillées par des serrures, ce qui n'est pas toujours le cas, et, ce sont des serrures à goupilles. Extrêmement simple en fait, ce genre de modèle existe depuis plusieurs siècles... Enfin ça à beau être très simple, force est de le reconnaître que c'est de l'assez bonne qualité.

J'ai pris un simple crochet et l'ai introduit à l'endroit ou l'on met normalement la clef. J'ai fermé les yeux pour mieux pouvoir visualiser l'intérieur du mécanisme, puis j'ai lentement fait glisser mon crochet. J'ai senti trois goupilles. Bon, j'ai retiré mon crochet, puis j'ai pris un entraineur de taille adaptée. J'ai commencé à exercer une pression afin de faire pivoter le barillet de gauche à droite, il s'est rapidement bloqué de façon très sèche, j'ai augmenté la pression, mais rien n'a changé. J'ai donc tenté dans l'autre sens, le blocage était aussi sec, mais lorsque j'ai augmenté la pression, j'ai pu avancer un peu plus, la serrure s'ouvrait donc de droite à gauche.
Tout en maintenant une pression moyenne de droite à gauche sur le barillet, j'ai, de nouveau, introduit le crochet, j'ai tâté les trois goupilles pour voir laquelle bloquait, c'était la deuxième. Je l'ai donc élevée à l'aide du crochet, la serrure à alors légèrement pivoté sous la pression que j'imposais avec mon entraineur, bloquant la deuxième goupille en position « ouverte » (ce n'est pas le terme technique, mais je ne me souviens plus du vrai terme, disons que c'est la position qu'elle doit avoir pour pouvoir ouvrir la porte). J'ai vérifié que la deuxième goupille était bien retenue par la plaque du bas, puis j'ai entrepris de faire de même avec la première goupille qui bloquait maintenant le mécanisme, j'ai réussi. J'ai fait de même avec la dernière et la porte s'est ouverte.

J'ai alors lentement poussé la porte, vérifiant qu'il n'y ait pas un garde portant une hache à deux mains, prêt à me couper la tête dès que je la sortirais (on sait jamais).
Bon, a priori il n'y avait personne, j'ai emballé ce journal, mon matériel d'écriture, ma bourse et mon nécessaire de crochetage dans ma chemise de rechange (ouai je sais que c'était pas le moment de le faire, mais stupidement, je n'avais pas encore pensé à préparer mes affaires...). J'ai gardé ma dague, ma hachette, ainsi que le crochet et l'entraineur que j'avais utilisé pour ouvrir ma porte : toutes les serrures du bâtiment étaient semblables, donc si le crochet était adapté à la porte de ma cellule, il l'était pour toutes.

Bref, j'ai pris mon paquetage et mon matériel, puis je suis sorti de ma « chambre ». Il n'y avait aucun bruit de pas, mais quelques hurlements (synonyme de terreurs nocturnes) retentissaient occasionnellement.

J'ai posé mon « sac » devant la porte de la cellule de mon voisin, puis me suis mis à genoux et ai commencé à crocheter la porte. La tâche demandais toute ma concentration et j'ai, à plusieurs reprises, sursauté suite à un hurlement. J'ai finalement ouvert la porte. L'inconnu se tenait face à moi, il portait une tenue de cuir extrêmement serrée, recouverte pas une ample robe de tissu noir. Son visage était masqué par un foulard à l'étoffe similaire. Il mesurait dans les un mètre soixante-dix et avait un corps relativement fin. Malgré ce physique peut imposant, il dégageait une impression de puissance et de confiance à la fois effrayante et réconfortante. Réconfortante parce que pour l'instant, nous étions dans le même camp.

Je lui ai adressé un petit sourire engageant afin de le saluer. Il m'a répondu par un léger hochement de tête.
Je lui avais déjà expliqué le plan, nous n'avions donc pas besoin de parler. Je me suis retourné, j'ai pris mon sac, j'ai vérifié qu'il me suivait, puis nous sommes partis.

La cellule de Kado se trouvait dans l'aile sud, je suis passé devant. Nous sommes arrivés jusqu'à la cellule sans encombre, mon compagnon marchait tellement discrètement que je me retournais de temps en temps pour être sûr qu'il me suivait toujours.

Pendant qu'il montait la garde, j'ai entrepris de crocheter la serrure. Je commençais à reprendre la main et le mécanisme ne m'a vraiment pas résisté longtemps.

« Kado salut Tekmerak et son compagnon. »

Kado avait beau chuchoter, son ton gardait ce petit coté enjoué qu'il utilisait tout le temps. Le sourire jovial fiché sur sa figure n'y était pas totalement étrangé, je suppose.

« Je vous salue également, Kado »

La voix de l'inconnu restait elle aussi la même, presque inaudible, un sifflement caché sous un chuchotement.

« Tekmerak, Kado voudrais discuter d'un point avec toi.
-Ce n'est pas le moment Kado.
-Le moment est toujours bon pour que Kado prenne la parole, et le moment est encore meilleur une fois que Kado parle.
-Bon, qu'est ce qu'il y a ?
-L'ami de Kado se souvient-il du jeune Bob la bricole ?
-Oui, pourquoi ?
-Et bien...
-Non Kado, pas question qu'on l'emmène avec nous. »

Pour une fois Kado semblât légèrement déstabilisé, il ne s'attendait pas à ce que je devine sa demande... Ou alors il ne s'attendait pas à ce que je dise non... Ou alors, il a fait semblant d'être déstabilisé afin que je pense que je l'ai surpris, ce qui me mettrait de bonne humeur et donc me pousserait à accepter plus facilement d'aider Bob... Ou alors il voulait juste me déstabiliser pour me faire accepter de faire s'évader Bob...

« Bob doit nous accompagner, Kado le sait et Kado ne se trompe jamais.
-Mais pourquoi ?
-Pourquoi Kado ne se trompe-il jamais ? Mais parce que c'est ainsi.
-Non, pourquoi veux-tu qu'on embarque le gamin ?
-Kado a ses raisons et Kado n'aime pas divulguer ses secrets, mais comme Tekmerak est son ami, Kado va tenter de lui expliquer : Kado est quelqu'un de généreux et Kado n'aime pas voir les autres souffrir, Kado a l'âme noble et se doit d'aider un jeune homme dans une mauvaise situation.
-Ouai et moi je suis curé.
-Tekmerak n'est pas obligé de croire Kado... Tant qu'il accepte de libérer Bob. »

Notre inconnu a alors jugé bon de prendre la parole.

« Je ne connais pas votre... Bob, mais si le nain en a absolument besoin pour sortir, autant aller le libérer plutôt que de discuter ici pendant une heure.
-Votre bon sens n'a d'égal que celui de Kado. »

Déclara le nain, comme s'il ne venait pas de se faire insulter.
Kado nous a guidé jusqu'à la cellule de Bob ,elle était aussi dans l'aile Sud. Sa serrure ne résista pas longtemps.

Bob dormait lorsque je suis entré dans sa chambre, je me suis approché de lui et l'ai secoué un peu brutalement afin de le réveiller.
Les yeux bouffies, il m'a dévisagé quelque seconde avant de se rendre compte de ce qui lui arrivait.

« Écoute, on est en train de s'évader. Tu restes derrière moi, tu ne fais rien sans que je t'en donne l'autorisation et surtout, tu te tais. Compris ? »

Il a hoché la tête, avant de se lever.

« Kado entend des bruits de pas dans le couloir.
-m***e... Fermez la porte, ce n'est certainement qu'une patrouille. »

L'inconnu masqué c'était déjà précipité vers la porte avant que je ne parle, mais j'aime avoir l'impression de contrôler la situation et puis comme ça, j'étais sûr qu'il obéirait à mes ordres vu qu'il avait commencé à les exécuter avant que je ne les donne... Âpres évidemment il aurait pu s'arrêter juste pour me faire comprendre qu'il n'était pas à ma botte, mais je doute que beaucoup de personnes soient capables de faire preuve d'un si mauvais esprit... En tout cas, moi j'en serais capable...
Âpres une petite dizaine de secondes je me suis mis à moi aussi entendre les bruits de pas, Kado a l'ouïe fine tout de même, bref, les bruits se sont approchés de la cellule.

« boum boum »

Cette onomatopée est censée représenter le bruit des pas, mais elle aurait aussi peu représenté les battements de mon cœur.
Les pas se sont arrêtés juste devant la cellule. m***e, pourquoi est-ce qu'ils s'arrêtaient ?
J'ai vérifié que ma dague soit à porter de main puis ai priée pour que les gardes repartent, ou bien ouvrent la porte de la cellule d'à cotée (c'est déjà arrivé une fois, pourquoi pas deux ?)

« Clic clac
-Et m***e »
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 17:13

Bonjour Tek,

Je viens de lire cette première partie du chapitre 4.
J'ai vu que Schadow 54 t'apportait des corrections. Elle est bien meilleure que moi, je la laisse donc faire la suite.

Commentaires du jour :
De nouveau j'ai un problème de temps.
Citation :
les portes des cellules de cette prison étaient verrouillées par des serrures, ce qui n'est pas toujours le cas, et, ce sont des serrures à goupilles. Extrêmement simple en fait, ce genre de modèle existe depuis plusieurs siècles... Enfin ça à beau être très simple, force est de le reconnaître que c'est de l'assez bonne qualité.
On suppose qu'il écrit ceci après l'avoir vécu. Donc nous devrions avoir :
et c'étaient des serrures à goupilles/ force est de constater que celles-ci étaient d'assez bonne qualité.

Citation :
j'ai pu avancer un peu plus, la serrure s'ouvrait donc de droite à gauche.
Tout en maintenant une pression moyenne de droite à gauche sur le barillet
Répétition de "droite à gauche"

Je trouve le paragraphe sur le crochetage de la serrure particulièrement long....alors que celui du passage de l'aile nord ou se trouve Tek à l'aile sud ou se trouve Kado est fort court.
j'ai ressenti comme un déséquilibre dans le récit...enfin c'est juste mon avis !
mais tout de même, cela me parait étrange de passer de l'aile d'un batiment à l'autre sans jamais être géné par un garde ......(une porte, une grille.... un rat !) bref quelque chose ! devil2

Sinon, j'aime ce petit suspens à la fin...j'attends de lire la suite.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 1 Juil 2010 - 13:46

Salut, en fait pour le temps ce que je fais n'est pas faux : c'est du present de vérité general, car le journal est écrit le lendemain de l'evasion, or je doute qu'ils aient changés les serrueres entre temps... Ceci dit, mon erreur est de mélanger imparfait et présent dans la même phrase... donc merci, je vais changer ça.


Sinon, oui le passage du crochetage est long, j'ai une petit idée, je verrais.
En ce qui concerne la courtitude de la traversé, ba c'est clair que ça fait rapide, mais j'avais rien à dire, je vais voir si je peut tenter d'équilibrer un peu plus tout ça.
Et la non presence de garde s'expliquera plus tard (genre a la fin du chapitre (enfin je crois^^)).

Voila, merci de m'avoir lu et critiqué
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeDim 11 Juil 2010 - 15:24

Reyo ^^ je poste la deuxieme et derniere partie du chapitre, merci d'avance

Chap 4
Part. 2


« Clic clac
-Et m***e »

La serrure de notre porte s'ouvrit, puis la porte pivota, laissant entré deux gardes équipés de mailles, de bouclier et d'épée.

« Qu'est ce que vous faites là ?
-Et bien, nous nous étions réunis pour jouer aux cartes. »

J'ai toujours été très drôle...
Le garde m'a regardé sans bouger pendant quelques secondes avant de se reprendre.

« Les prisonniers n'ont pas le droit de quitter leurs cellules hors heure du repas.
-Ha bon ? Ce n'est pas écrit dans le règlement pénitencier. Tu le savais toi Kado ?
-Non, Kado ne le savait pas et pourtant Kado sait beaucoup de choses, peut être est ce parce qu'il ne connait que les choses qui existent.
-Bon ba voilà, je crois qu'on a compris le problème, il y a un trou dans le règlement, on va donc retourner dans nos cellules pendant que vous corrigerez cette erreur.
-Heu... Barry, c'est vrai ce qu'il raconte ?
-J'en sais rien Darrik, je sais pas lire... Et je savais même pas qu'il y avait un règlement... Mais de toute façon, on en a pas besoin pour tuer des prisonniers...
-Ca c'est bien vrai, héhéhé »

Les deux gardes sont partis dans un fou-rire assez dérangeant.

Profitant de leur baisse d'attention, j'ai saisi ma dague et me suis fendu d'un coup d'estoc visant le dénommé Darrik.
Ce dernier n'a pas eu le temps de réagir, ma lame a atteint son torse, a ripé sur la maille et s'est planté dans la gorge du pauvre garde.
Enfin pauvre... Allez savoir comment, la dague a réussi à ne pas lui trancher la carotide (ni rien d'autre de vital).
Darrik, m'a alors pris de vitesse et s'est jeté sur moi. Je ne m'étais pas bien remis sur mes appuis et j'ai donc basculé en arrière. Il s'est saisi de ma gorge a deux mains et a commencé à serrer.
Bon, Darrik n'était pas très malin, j'avais toujours ma dague dans la main droite, cette fois la carotide fut tranchée, un jet de liquide chaud m'a alors atteint au visage, je me suis relevé en crachant le sang rentré dans ma bouche.

L'autre garde était toujours au pas de la porte, épée sortie, bouclier devant lui.
Il ne bougeait pas, attendant qu'un des hommes l'encadrant (L'inconnu et Kado) l'attaque.

Bob, lui était en retrait, je me suis demandé pourquoi ni Kado ni l'inconnu n'étaient intervenus, l'inconnu est, j'en suis certain un guerrier hors paire, ça se voit à sa démarche et à son économie de mouvement, mais pourtant il n'a rien fait.
Kado quand à lui... Je ne parierais pas sur ces capacités au combat, mais tout de même les gars ! Aidez-moi !
Le temps n'étant pas aux réflexions à la con, j'ai récupéré ma hache de lancée et d'un geste fluide l'ai jetée sur Barry. J'ai envie de dire que ça lui est resté en travers de la gorge, si vous voyez ce que je veux dire (quand je vous disais que j'étais drôle).

J'ai ensuite traîné le cadavre à l'intérieur de la cellule, ai récupéré ma hache et l'ai nettoyée, elle ainsi que ma dague.

Étant passablement énervé j'ai pris quelques risques, en effet plutôt que de quitter au plus vite le coin, je me suis approché de Bob. Ouai, non, j'étais pas vraiment énervé non plus... J'étais... excité par le combat, j'avais le cœur qui battait à toute vitesse, les tempes déchainés... Et voilà, j'avais envie de réponse et je ne voulais pas attendre...

« Dit moi Bob, pourquoi est ce que tu es allé en prison ?
-Ba... J'ai volé des choses...
-A des personnes importantes ?
-Non.
-Alors tu as volé des choses importantes ?
-Non.
-Aucun document qui...
-Non.
-Ca n'explique pas pourquoi deux gardes sont venus dans ta cellule.
-J'ai cru entendre dire que de temps en temps, les gardes allaient torturer des prisonniers pour s'amuser, ils devaient être la pour ça.
-Il ne torture pas les prisonniers quand tout le monde dort, le but de la torture est d'effrayer tous les prisonniers pas seulement celui que l'on martyrise, en fait le but est même plus de traumatiser les autres. Alors, maintenant, dis moi la vraie raison. »

Raisonnement de m***e : les cris pourraient réveiller les autres et ça serait encore plus traumatisant... Mais sur le coup ça m'a semblé crédible... Et Bob a aussi dû trouver ça crédible vous qu'il ne m'a contredis. Et que la justification soit juste ou pas, toujours est-il qu'en effet, les gardes ne torturent jamais la nuit...

« Mais... je ne sais pas, comment voudrais tu que je le sache ?
-Tu as forcement une chose qui te différencie des autres prisonniers, une raison pour que les gardes viennent à cette heure.
-Mais je n'ai rien, tu dé... »

D'un mouvement rapide, j'ai agrippé sa gorge avec ma main droite afin de le plaquer contre le mur.

« Dis le moi.
-Fai... faites quelque chose, il est... Arg »

J'ai augmenté la pression sur sa gorge, puis ai sorti ma dague, je l'ai approchée de son visage.
Je n'ai pas vu les deux autres derrière moi, mais a leurs actions j'en déduis qu'ils étaient d'accord avec moi. J'ai tenté de donner à mes yeux un éclat de psychopathes meurtrier qui s'amuse à torturer les bébés avec une cuillère.

« Dernière chance.
-Je...
-Et si tu crois que j'oserais pas te tuer, tu te fourres le doigt dans l'oeil.
-Je... je suis le fils de Roil Pidial. »

Je l'ai lâché, il est tombé.
Roil Pidial est le plus riche marchand de tout l'Erticko, les deux gardes étaient donc, soit censés le faire sortir, soit l'assassiner.

« Ça... Ça ne change rien... n'est ce pas ? Je viens toujours avec vous ? »

J'ai pris Kado en aparté.

« Tu veux toujours l'emmener ?
-Oui, pourquoi ?
-Je préférerais vraiment le laisser là.
-Tekmerak serait il donc gêné par le fait que Bob ne lui ai pas tout dit ? Ce mensonge est pourtant compréhensible, le fait d'avoir comme père le plus riche marchant de tout l'Ertickos est gênant en prison.
-Ce.. Ce n'est pas ça le problème, Bob est allé en prison parce qu'il a été pris en train de voler, en tant que fils de Pidial il n'a pas besoin de voler pour vivre, j'en déduis donc qu'il ne volait que pour défier son père.
-C'est très probable en effet, cela gênerait il l'ami de Kado?
-Et bien, Bob est en rébellion contre l'autorité, l'autorité étant son père. Si nous l'emmenons avec nous, nous deviendrons l'autorité et je ne veux surtout pas d'un gamin rebelle sur les bras.
-Ainsi Tekmerak a peur que quelqu'un remette en doute son autorité ?
-Quoi ? Mais... pas du tout... enfin... Bon d'accord, il vient. »

Saleté de nabot...

« Bon écoute moi bien Bob, tu peux venir, mais si à un moment, un seul, tu mets « (ma ?) » nos vies en dangers par ton comportement, je t'égorge. Compris ?
-Compris. »

C'est à ce moment que j'ai réalisé que j'étais devenu le leader du groupe, ça doit bien être la première fois que ça m'arrive (d'être le chef, pas de le comprendre), d'un autre côté, si je me retrouve à diriger ce n'est pas grâce à mon talent, mais plutôt à celui que les autres n'ont pas, en effet l'inconnu ne parlant jamais il aurait du mal à donner des ordres, Kado est pas du genre à prendre le contrôle de façon si évidente (bien qu'il pourrait) et le gamin ba... c'est un gamin.

Nous sommes alors partis vers l'aile Nord de la prison, c'est la qu'il y avait l'armurerie, l'écurie, la sortie.

Le personnel pénitencier est relativement réduit depuis que L'Ertickos est en guerre contre l'empire des dix.
Enfin je dis ça, ce n'est qu'une supposition, mais à en croire Bob, l'empire et l'Ertickos sont en guerre... Qui dit guerre, dit soldats, or les gardes pénitenciers sont des soldats entrainés, les envoyer au front semble donc logique... Et ceci explique le manque de gardes dans la prison...
Âpres, ce manque n'est pas non plus trop gênant, car d'un il est rare qu'un prisonnier arrive de sortir de sa cellule. Et de deux, quand bien même y arriverait-il, il serait toujours enfermer dans la prison. La seule sortie se trouvant dans l'aile Nord, qui elle, est surveillée. Les gardes font donc face à leur faible nombre, en ne surveillant que les points stratégiques.

Arriver jusqu'à l'armurerie n'a pas été bien difficile, nous n'avons croisé qu'une seule patrouille, et il a été facile de l'éviter. La porte de l'armurerie n'était même pas verrouillée.
C'est le vrai problème de la prison : les gardes compétant ayant étés envoyés au front, il ne reste plus que des hommes dont on ne voulait pas pour faire la guerre... Donc une vraie bande de bras cassée, en plus en sous-nombre... Ça n'aide pas...

En fait l'armurerie était plus exactement une sorte d'entrepôt, contenant bien sûr des armes, mais aussi des vêtements, quelques denrées et plein d'autres joyeusetés. Je pense qu'avant cette pièce ne servait qu'a entreposer les armes (d'où son nom), mais depuis que les gardes sont peu nombreux et incompétents, ils stockent tout au même endroit, ainsi la salle servant de grenier est maintenant laissée à l'abandon. Ça permet de réduire les efforts à consentir en terme de nettoyage (qui, au vu du résultat, ne doivent vraiment pas être énormes), et puis une seule salle suffi à stocker toutes les ressources dont un groupe de taille réduite a besoin pour survire.

L'inconnu a proposé de faire la garde pendant que nous nous servions dans l'armurerie, personne n'a dit non.
J'ai commencé par me trouver des vêtements vaguement propres avant d'aller me changer dans un coin, j'ai enfilé un pantalon de toile noire au tissu élimé, mais donnant l'illusion de pouvoir tenir quelque temps, ainsi qu'une tunique simple en lin.
J'ai aussi pris des bottes en cuir souple, qui par chance étaient juste à ma pointure.
Pour parfaire le tableau j'ai placé sur mon dos une vieille cape en laine noire, blanchie et effilée au bord, la cape se terminait par une capuche, dont je ne parierais pas l'utilité en cas de pluies, mais qui par contre me donnait, une fois placé sur ma tête, un air mystérieux et inquiétant du tonnerre.

J'ai ensuite récupéré une ceinture de cuir avec une boucle en fer, la ceinture était parsemée de trous faient maison, montrant le nombre d'heureux personnage l'ayant possédée avant moi.
J'ai aussi récupéré un petit sac en tissus dans lequel j'ai mis ce livre, mon matériel d'écriture, mon matériel de crochetage, ainsi que trois miches de pain passablement fraiches et une superbe fiasque en métal gravé montrant une femme nue dansant sur un cheval, a l'odeur qu'elle dégageait j'en ai déduit qu'elle contenait de l'alcool, je l'ai donc évidemment prise, il faut toujours avoir de l'alcool sur sois, c'est un principe de vie.
J'ai attaché le sac à ma ceinture.

J'ai ensuite entrepris de cacher ma dague dans ma botte droite (c'est tout un art de la placer de sorte qu'elle ne me transperce pas le pied et qu'elle ne troue pas mes bottes), j'ai accroché ma hache de lancer à ma ceinture, puis ai entrepris d'enrichir mon arsenal : J'ai pris une épée bâtarde que je me suis accroché en travers du dos grâce à une sangle en cuir, j'ai aussi pris deux haches de lancer de plus.

De son côté Kado c'était contenté d'une dague, l'inconnu avait pris une épée normale et bob...
Bob, lui, hésitait entre une hache à deux mains, une épée a deux mains, une épée simple, un bouclier et deux dague. Il a commencé à tout prendre, mais le poids du total sur son dos, et mon regard désapprobateur, l'ont fait hésiter... Finalement, il a quand même tout pris.

« Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on se sépare en deux groupes, un groupe va à l'écurie pour préparer les chevaux et l'autre autre va chercher de quoi manger et boire pour le voyage.
-Kado propose de faire d'un côté : Kado, Bob et de l'autre Tekmerak et... vous »

Dit il en pointant l'inconnue du doigt.
Personne n'a rien dit en retours, nous nous sommes contentés de partir effectuer nos tâches, moi et l'inconnu sommes donc arrivés dans l'écurie.

Sur le sol de pierre étaient répandus des brins de pailles incrusté d'excréments chevalins.
Une fortes odeur d'urine qui piquait les yeux me montait au nez, en bref c'est bien un lieu malsain comme les chevaux en raffole, sales bêtes.

Une fois dans l'écurie, nous avons entrepris de seller les quatre chevaux les plus... disons les chevaux en meilleurs états.

« Et vous qu'est ce que vous faites la ?
-Pas encore ! »

Deux gardes venaient d'entrer dans l'écurie.

« Écouter, nous so... »

Avant que j'ai pu finir ma phrase, un des deux gardes a jeté un javelot qui s'est planté dans l'épaule de mon inconnue.
J'ai immédiatement riposté en envoyant une hache de lancer dans la gorge du tireur.
L'autre c'est alors avancé vers moi, l'épée au clair, prêt à me tuer.
J'ai pris ma deuxième hache et l'ai lancée, je l'ai raté, incroyable, ça doit être la prison qui m'a rouillé, je ne ratais jamais mes tirs avant, mais bon, d'ici un ou deux jours je serais de nouveau infaillible (du moins en ce qui concerne le lancer de hache) après tout « le lancer de hache c'est comme le cheval, ça s'oublie jamais vraiment ».

Le garde étant trop près pour que je jette ma dernière hache. J'ai donc sorti mon épée bâtarde et ai effectué un superbe fendant qui s'est brisé sur son bouclier( la terminologie du combat n'étant pas toujours la même celons les gens, je précise que le fendant est un coup de haut en bas), il a riposté d'un coup de taille me forçant à reculer d'un bond.
Heureusement que j'ai profité de mon temps en cellule pour me muscler a grand renfort de pompes, d'abdos et de soulèvements de pierres, je n'aurais, sinon, jamais pu ne serait-ce que manier mon épée.
J'ai feinté un coup de taille avant de me fendre afin de lui assener un coup d'estoc mortel.
Bon ça n'a pas marché, il a esquivé au dernier moment avant de riposter d'un nouveau coup de taille, cette fois j'ai paré avec mon épée avant d'envoyer un direct du droit dans le nez de mon adversaire.
Le garde a levé son bouclier au dernier moment. Je ne vous recommande pas de frapper un bouclier a main nue.
Lâchant un hurlement de douleur, j'ai reculé d'un bond, essayant de faire abstraction de la douleur.
Profitant de ma souffrance, il a a pris l'ascendant sur le combat, enchaînant coups de taille et fendants afin de transpercer ma garde.
J'ai réussi à parer ses coups, mais j'étais forcé de reculer. J'ai finalement réussit à me prendre le pied dans une imperfection et me suis effondré dans un lamentable fracas. J'ai lâché mon épée dans la chute (oui, je sais : ne jamais lâcher son épée, mais on perd vite ses bonnes habitudes dans ce genre de situation).

Un sourire victorieux est apparu sur le visage du garde.
J'ai alors tourné la tête afin d'apercevoir l'inconnu, ce con était assis dans la paille et admirait le spectacle sans réagir. Bon, ok il avait un javelot planté dans l'épaule, mais purée il aurait quand même pu faire quelque chose.
Mon épée se trouvait à une dizaine de pas de ma main.
L'autre a levé son épée au-dessus de sa tête afin de frapper. J'ai roulé sur le côté avant d'envoyer mes deux pieds dans le ventre du garde. Il est tombé à la renverse.
Je me suis relevé d'un bond (enfin j'ai essayé) puis me suis rué vers mon épée.
J'ai sauté à côté de mon épée, ai effectué une roulade, attrapé mon épée avant de pivoter sur mes talons près à reprendre le combat tout en recrachant les brins de paille que j'avais avalé sans faire express.

Mais, rien. J'ai finalement réalisé que mon adversaire ne bougeait plus. Je me suis approché d'un pas prudent.
Ce con s'était empalé sur son épée en tombant.

« Tekmerak aurait rencontré d'autres amis ? » A dit Kado qui venait d'arriver, suivi de Bob.
« Oui, les retrouvailles ont été plutôt animés... Et j'ai peur qu'un certain froid s'instaure désormais entre nous...
-C'est ce que Kado voit, tout le monde est il prêt à partir ? »

Nous sommes alors tous partit, j'ai ouvert la porte de l'écurie (celle donnant vers l'extérieur) puis nous sommes sortis à cheval.

La prison était au centre d'une prairie, la prairie étant entourée par une foret.
Le soleil brillait, moi qui pensais m'évader de nuit... Notre repas du midi ce déroulait donc vers minuit et nous dormions le jour, plutôt malin comme système, ainsi nous ne pouvons pas profiter de la nuit pour nous cacher, de plus le fait que la prison soit dans une prairie nous met a découvert afin qu'on puisse nous voir partir.
Mais, bon à mon avis depuis qu'il y a la guerre, le nombre de gardes ne doit pas dépasser la dizaine, vu que j'en ai tué quatre, il n'en reste plus que six, ils ne nous poursuivrons donc pas...
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeMar 13 Juil 2010 - 12:40

Bonjour,

Voici :

Citation :
Et Bob a aussi dû trouver ça crédible vous qu'il ne m'a contredis.
Pas claire cette phrase.

Citation :
J'ai augmenté la pression sur sa gorge, puis ai sorti ma dague, je l'ai approchée de son visage.
j'ai augmenté la pression, puis ai sorti ma dague et l'ai approchée de son visage. non ?
ou bien :
j'ai augmenté la pression sur sa gorge, ai sorti ma dague et l'ai approchée de son visage.
pour plus de dynamisme dans l'action.

Citation :
Je n'ai pas vu les deux autres derrière moi, mais a leurs actions j'en déduis qu'ils étaient d'accord avec moi.
je n'ai pas vu les deux autres derrière moi, comme ils ne réagisaient pas, j'en ai déduis....enfin quelque chose du style car ici le mot "action" ne me semble pas juste pour décrire ce qui se passe dans cette scéne.

Citation :
-Et bien, Bob est en rébellion contre l'autorité, l'autorité étant son père. Si nous l'emmenons avec nous, nous deviendrons l'autorité et je ne veux surtout pas d'un gamin rebelle sur les bras.
ici je suis perdue.

Citation :
car d'un il est rare qu'un prisonnier arrive de sortir de sa cellule. Et de deux, quand bien même y arriverait-il, il serait toujours enfermer dans la prison.
pour moi, pas de point après cellule

Citation :
un groupe va à l'écurie pour préparer les chevaux et l'autre autre va chercher de quoi manger et boire pour le voyage.
répétition

Citation :
Profitant de ma souffrance, il a a pris l'ascendant sur le combat, enchaînant coups de taille et fendants afin de transpercer ma garde.
idem

Pour ma part la lecture du combat a été fastidieuse car je ne connais pas ce vocabulaire spécifique (fendre, taille, épée batarde ....) mais je suppose que des lecteurs habitués a ce genre de récit y trouve leur compte !

Dommage qu'on ne sache pas comment l'inconnu s'en sort avec son javelot dans le bras...


Bonne continuation.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 19:20

Taille c'est un coups lateral (de droite à gauche, ou gauche à droite)
ce fendre c'est... comment expliquer... Ba c'est un mouvement assez naturel quand tu veux metre un coups d'estoc (d'arriere en avant (comme les mecs qui font de l'escrimes))
et une épée batarde c'est un épée à une main et demie, donc entre l'épée à une main et l'épée à deux mains, ainsi elle peux se manier à une ou deux mains (celons la force et la taille du mec qui l'utilise).

En ce qui concerne le "deviendrons l'autorité", ba avant la personne qui symbolisait l'autorité pour Bob, c'était son pere, et maintenant que son pere n'est plus là et que Bob se retrouve avec Tek et Kado, ça devient eux deux qui symbolise l'autorité pour Bob. (je ne suis pas sûr d'être beaucoups plus claire que la premiere fois...)

Enfin, sinon pour les autres remarques, ba je ne peux acquiescer^^ je vais revoir ça, merci.

La suite : un piti chapitre, merci d'avance

Chap 5.

Nous avons rejoint la forêt avant de nous diriger vers le nord, afin de rejoindre la route.
La forêt était une... forêt : des arbres, des arbres et encore des arbres. Enfin il y a aussi des racines pour se prendre les pieds dedans. Nous avons traversé en marchant, tenant nos montures par la bride.

Nous avancions à un rythme soutenu, afin de nous éloigner au plus vite de la prison. Âpres une heure de marche, nous avons décidé de faire halte, il avait beau faire jour, nous étions tous fatigué... Faire dormir les prisonniers le jour est décidément une superbe idée...
Nous avons trouvé une clairière où nous reposer, un petit ruisseau coulait non loin. Nous avions décidé de rester ici jusqu'au levé du jour prochain, ainsi nous aurions le temps de nous reposer, le fait de monter la garde n'empêchera pas de dormir suffisamment, et nous reprendrons un rythme de sommeil plus naturel, et plus pratique...

Nous avons décidé de ne pas faire de feu, certes les gardes de la prison ne nous poursuivent vraisemblablement pas, mais toujours est-il que nous sommes en zone de guerre.
Et de toute façon il ne fait pas trop froid...

Nous avons avalé une ou deux pommes, des lamelles de viandes séchées (trop salées) ainsi que quelques morceaux de pain rassis.
Le pain était tellement dur et sec que le manger fut un véritable calvaire, en général c'est plutôt le genre de truc qu'on jette au canard afin de se marrer en les regardant s'étouffer avec.
Une fois notre festin achevé, nous avons vaqué à nos occupations.

« Tekmerak ?
-Oui ?
-Est-ce que tu pourrais m'apprendre à me battre? »

Je trouve amusant que Bob me demande ça à moi, mais il est vrai qu'il n'a pas vu mon deuxième combat.

« Eu...oui.
-Merci. »

Fallait bien que je m'occupe, et puis si ça pouvait m'attirer la reconnaissance de Bob...

« Bon, Bob, le plus important dans un combat est de rester en vie. Compris?
-Oui.
-Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. »

Pfiou, va falloir que je me repose après ça.

J'ai passé ma fiasque d'alcool à l'inconnu pour qu'il puisse nettoyer la plaie que lui avait laissé le javelot, ainsi que la plaie plus ancienne qu'il avait aussi, certainement un souvenir de son arrestation.
J'ai d'ailleurs courageusement but une gorgée dudit alcool, c'était du très bas de gamme, extrêmement fort, avec un arrière goût dégueulasse, un goût lui aussi infâme... On me dirait que c'est de l'alcool de choux ou d'artichaut que je ne serais pas surpris... De la vraie m***e quoi...

J'étais allongé dans l'herbe, en train de me poser la question que j'avais, jusqu'ici, évité de me poser : Maintenant que l'évasion est réussie, où est-ce que je vais ? Et en admettant que je trouve où aller, qu'est-ce que j'irais y faire ? C'est un peu le syndrome du conquérant, j'imagine... Maintenant que j'ai réussis ce qui était mon unique objectif (m'évader), je me retrouve désœuvrée, perdu, sans but, légèrement déprimé, mélancolique... Gagner sa liberté c'est cool, mais maintenant il faut trouver ce que je vais en faire... Je peux toujours retourner en prison, me rendre, et retenter de m'évader... Bien sûr, je pourrais surement redevenir un assassin, mais je ne sais pas... M'évader c'était mon objectif ultime, en réussissant j'ai l'impression d'avoir passé un nouveau pallier, d'avoir évolué, et je n'ai donc absolument pas envie de reprendre ma vie d'avant. J'ai envie de changer, de faire autre chose... En fait non, je n'ai pas envie de faire autre chose, mais je n'ai pas envie de recommencer ma vie comme avant, je n'ai pas envie de redevenir un « simple assassin », enfin je n'ai rien envie de faire... Mais je n'ai pas envie de rien faire... Ça je l'ai suffisamment fait en prison...

« Je dois me rendre à Pirkatia, tous ceux qui m'accompagneront seront grassement récompensés. »

Je me suis retourné vers l'inconnu. Cool, il n'avait pas réglé tous mes problèmes, loin de là, mais il me permettait de les repousser : maintenant j'ai un endroit où aller, et j'ai un objectif : arriver à Pirkatia. Bien sûr, une fois à Pirkatia, je n'aurais de nouveau plus rien à faire, mais d'ici la j'aurais peut-être une idée...

« Je t'accompagne. » Ai-je répondu, avec la voix d'un mec qui n'en a rien à foutre. Je n'allais quand même pas lui montrer à quel point il me soulageait.
« Kado aussi accompagne le mystérieux ami de Tekmerak... » Mon ami ? « Et le jeune Bob viens aussi »

Bob n'a rien dit, j'imagine qu'il était heureux de nous accompagner, nous étions ses repères, il nous connaissait et on avait l'air de savoir ce qu'on faisait...

Super...

Enfin, j'ai écrit tout ça, et maintenant, je vais tenter de dormir. Avant, je détestais dormir comme ça dans l'herbe, je trouvais ça vraiment inconfortable, le lendemain j'avais mal partout... Mais, après avoir dormi plus d'un an sur une planche en bois, cette herbe semblait plus confortable que le plus confortable des matelas sur lequel j'ai jamais dormi.


Dernière édition par Tekmerak le Jeu 5 Aoû 2010 - 20:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 20:09

Tu passes du chapitre 4 au 6 ! Tu as mis où le 5 ?

Chapitre 3

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Aoû 2010 - 20:13

A ouai... Ba c'est juste que je suis pas doué (bien vue)^^ j'édit, merci^^

edit : c'était en réalité le chapitre 5, je sais pas pourquoi j'ai écris 6
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 7:58

Évasion un peu bordélique, mais c'est très marrant !

Chapitre 4
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 11:31

Bonjour,

Merci pour les infos sur le combat (taille , fendre etc).

Pour le dernier extrait, ben j'ai rien a dire !
L'histoire continue, ce passage est clair, pas besoin de relire une phrase. J'aime bien cet ex-assassin qui ne sait plus quoi faire et où aller ! Très bonne idée.

Au plaisir de lire la suite
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 20:11

Iiiio, merci à vous deux.

La suite :

Chap. 6


Nous sommes reparties à l'aube. Nous nous trouvions dans la zone de combats du conflit erticko-céleste, nous avons donc du redoubler de prudence. Âpres une petite heure de marche en foret, nous avons commencé à croiser régulièrement de petits groupements de soldats Ertickiens ou Celestes... La forêt était visiblement le coeur du conflit et de petites escarmouches éclataient de tous les côtés. Plus on avançait et plus il était dur de passer inaperçue, on a donc décidé de rejoindre la route, car, quitte à croiser des ennemies, autant avancer plus vite.

Nous avons donc suivi la route en direction de l'Est.
La route était en fait un chemin de terre battue, bordé par une forêt. Après une heure (peut être deux) nous sommes arrivés à la frontière Ertickos/Empire des dix .
On a réussi à avancer un moment sans croiser personnes : peu de personnes n'osaient s'aventurer sur cette route de peur de tomber dans une embuscade. Et peu de personnes faisaient des embuscades, car personnes ne passaient. En plus, un certains nombres de soldats patrouillaient dans la forêt pour tenter de trouver les soldats en embuscade au bord de la route, et les tuer... Ainsi il n'y avait pas beaucoup d'embuscade, mais il n'y avait pas non plus beaucoup de patrouille, car la plupart des patrouilles anti-embuscade, se faisaient prendre en embuscade, par des soldats anti-patrouille-anti-embuscade... Elles-mêmes attaqués par... Bref, le conflit se concentrait dans la forêt et la route était relativement épargnée, car de toute façon personnes n'a intérêt à foutre la m***e sur la route qui mène à son pays... Nous avons juste croisé un ou deux groupements de déserteurs, trop occuper à fuir pour nous emmerder.
Mais nous avons tout de même fini par croiser un groupe de soldats.
C'était à la frontière provisoire entre l'Ertickos et l'empire céleste. Une cinquantaine de soldats la gardaient.
Bien que les deux royaumes soient en guerre la frontière reste ouvert, en effet les dix ne refusent pas les marchands et les réfugiés qui veulent s'installer chez eux. Par contre, les espions et les armés sont refusés, d'où la présence de gardes.

« Halt, qui va là?
-Heu... Vous voulez savoir mon nom ? Je doute que ça vous avance vraiment...
-Ba... »

Ma réplique l'a bien calmé le chef des gardes.

« Vous voulez traverser ? » Non, ont voulaient juste voir à quoi ressemblait la frontière.
« Oui.
-Désolé, mais seuls les vrais hommes ont le droit de passer. »

Avant que je lance une réplique cinglante, Kado a pris la parole

« Et comment prouver que nous sommes de vrais hommes ? »

Tient, il a pas dit « ils » pour dire « nous »... Ou alors c'était juste pour être sûr d'être compris...

« L'un d'entre vous doit me battre en combat singulier.
-Attendez deux secondes, nous devons nous mettre d'accord. »

Nous nous sommes éloignés.

Je ne sais pas vous, mais avec le recul que procure l'écriture dans ce journal des évènements récents, je trouve que cette histoire de « devoir être un homme » est vraiment ridicule. On dirait le genre de truc que mettrait un écrivain peu subtile pour rehausser l'intérêt du voyage de son récit (car les voyages sont rarement passionnant) en mettant du suspens, de la tension et une scène de baston. Qui plus est, ça lui sert de scène d'exposition, car ça peut permettre de mieux connaître les personnages, de montrer leurs capacités guerrières (puisqu'on parle ici d'un duel) et aussi leur personnalité : est ce qu'il va aller se battre sans rechigner, car il aime les combats, il n'aime pas se faire insulter, etc...
Mais bon, aussi « procédés bidons d'écrivains mauvais » que ça puisse paraitre, c'est néanmoins possible que ça arrive dans la vraie vie, la preuve étant, évidemment, que ça m'est arrivé... Mais, même théoriquement, ça peut se justifier : On peut imaginer sans être très aventureux que le mec n'ai rien à foutre que les gens qui passent soit de vrais hommes ou pas... Il cherche juste une excuse pour pouvoir se battre parce qu'il se fait chier... Et si jamais on ne se bat pas, c'est, soit qu'on le supplie ce qui doit lui plaire aussi, soit qu'on le paie ce qui ne déplait à personne... Donc, à défaut d'être très intelligent ou habituelle, c'est tout de même un fait qu'on peut comprendre.

« Quelqu'un se dévoue ?
-Pourquoi pas toi ? Tu as déjà battu quatre hommes.
-Tu sais bob, tuer quatre gardes qui ne s'étaient encore jamais battues c'est une chose, tuer un militaire de profession s'en est une autre.
-Kado propose de laisser parler l'argent.
-Ces soldats ne sont pas corruptibles. »

Je me suis tourné vers l'inconnu.

« Et pourquoi ?
-Regardez leur emblème, ils font partie de la compagnie d'Ulkar et Ulkar ne plaisante pas avec la corruption. » A dit l'inconnu.
« Tout le monde est corruptible, il suffit d'y mettre le prix.
-Kado ne peut qu'acquiescer.
-Soit, mais les membres des compagnies divines ont des prix très élevé en ce cas.
-Hum...
-Combien d'argent Tekmerak a-t-il ?
-Deux pièces d'or...
-Kado crains que cela ne soit pas suffisant.
-Ouai... Et si on leur propose deux pièces d'or et que ça ne suffit pas, ils vont très mal le prendre...
-Nous pouvons toujours faire demie tour et entreprendre de les contourner en passant par la forêt. »

C'était l'inconnu qui proposait ça.

« J'imagine que c'est là...
-Kado approuve, mais hélas... Kado a peur que cela ne soit pas possible, Bob semble décide à se battre.
Quoi ? Bob ? »

Ce con avait rejoint les gardes, le temps que les rejoigne le chef avait déjà sorti son épée.
J'ai alors décidé de tenter le plan B : l'embrouillage.

« Attendez ! Il y a un certain nombre de points que je ne comprends pas, peut-être pourriez-vous m'expliquer. Premièrement pourquoi le fait de vous battre prouve qu'on est des vrais hommes ?
-Et bien, un homme doit savoir se battre.
-Certes, mais ça signifie que vous êtes vous-même à la limite entre homme et « mauviette » puisque le fait de perdre face à vous ferait de nous des mauviettes.
-Pardon?
-Ba oui, c'est logique : si on perd un duel contre quelqu'un ca veut dire qu'on est moins des « hommes » que lui, mais quand on perd contre vous, on devient des mauviettes donc, vous êtes à peine plus fort qu'une mauviette, c'est logique.
-Eu...
-Et puis est-ce que tous les hommes de cette escouade vous ont battus en duel? Avouez que ça craindrait que le chef d'une escouade soit le plus mauvais combattant du groupe.
-Mais non, je ne suis pas le plus mauvais au contraire et je peux vous le prouver.
-Alors, ça veut dire que dans votre escouade il y a des « femmelette » puisqu'ils ne vous ont pas tous battu.
-Eu...
-Et puis d'ailleurs, pourquoi est-ce que cette route serait seulement autorisée aux hommes?
-Ba...
-Et bien, vous vous savez p'têtre vous battre, mais pour ce qui est de réfléchir vous êtes moyen mais j'imagine qu'un vrai homme n'a pas besoin d'être intelligent, si?
-Eu... Si vous venez de m'insulter, venez donc vous battre.
-Écoutez, laissez-nous passez, ça sera plus simple.
-Heu... Non, battez vous.
-Vous croyez que c'est une bonne solution? Si on se bat ça voudra dire que vous reconnaissez que la plupart de vos hommes ne sont pas de vrai homme et que vous êtes vous-même à la limite, est-ce que vous voulez ?
-Ba...
-Laissez nous passer.
-Bon, allez-y. »

Bien joué Tek.
Avant qu'il ne change d'avis, j'ai traversé le champ de soldat, mon cheval à côté de moi, les autres m'ont rapidement suivis.
Une fois la route devant nous dégagée, nous avons enfourchés nos fières destriers et avons repris notre long périple.

Nous étions en rupture de vivres, ainsi avions-nous décidé de faire halt à la première ferme du coin pour acheter quelques denrées.
En suivant la route, nous avons rapidement atteints un petit village de campagne. Le village avait (été ) brulé et la place publique avait été creusée, afin d'y placer tous les cadavres.
Des cadavres, il ne restait que des os et des cendres.
En fouillant les maisons en bon état, nous avons trouvé un peu de pains, de viandes salées et quelques légumes.

Nous sommes rapidement repartis.

Toutes les terres que nous avons traversés durant les quelques heures nous séparant du crépuscule, furent similaires : gibet, charnier, villages brulés, champs de batailles, caravanes pillés, voyageurs volés puis égorgés, et nombre d'autres de ces petits détails qui apparaissent en territoire de guerres.
Il y avait aussi les autres signes de guerres, moins macabres, mais tout aussi significatif : les champs laissés à l'abandon, les troupeaux libres, les rapaces et les insectes qui prolifèrent...

Nous nous sommes finalement arrêté à l'écart de la route, non loin d'une rivière.
C'était une belle nuit, calme, silencieuse, avec un ciel dégagé, une lune pleine. Pour peu et on en oublierait les carnages perpétrés tout autour.

Avoir passé une entière journée à cheval après plus d'un an d'inactivité n'a pas plus à mon corps... Mon postérieur est en feux et la plupart de mes muscles sont douloureux... Si il n'y avait que ça... Mais, j'ai aussi pris des coups de soleils... C'était prévisible après avoir passé un an « à l'ombre », pour l'instant ça va encore, je ressens une sensation de chaleur qui n'est pas spécialement désagréable, et une légère douleur relativement diffuse, mais demain...
Je me suis lavé dans la rivière, l'eau était froide, mais c'est pas comme si j'avais le choix... Et, puis je ne suis pas sûr que j'arrive à trouver le courage de me baigner les jours suivants, parce que de l'eau froide sur un coup de soleils... C'est pas vraiment agréable.
Enfin, pour l'instant je ne souffre pas trop, donc je profite... Soit dit en passant je ne serais pas totalement étonné si demain j'avais mal à la gorge, l'eau était bien trop froide, surtout qu'il n'y avait plus de soleil pour la réchauffer...

Étant donné que nous avions passé la frontière, nous n'étions logiquement plus dans une zone de conflits actifs, nous avons donc allumé un feu, c'est déjà ça.
On a mangé un peu, mais pas trop, c'est l'avantage quand on sort de prison : on était sous-nourries, donc notre estomac à rétréci nous permettant ainsi de manger moins et donc de tenir plus longtemps avec nos maigre provisions... Et puis vu que c'était pas de la bouffe de premières qualités, ne pas beaucoup mangé ne me crevait pas le coeur, non plus.

Bref, c'est, en gros, ce qui c'est passé, maintenant j'écris ça, puis je vais aller me coucher.
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeVen 20 Aoû 2010 - 8:15

L'histoire suit son cours c'est pas mal !

Chapitre 5
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MessageSujet: Re: Les chroniques de Berkhaël (troisieme version)   Les chroniques de Berkhaël (troisieme version) - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 11:52

Bonjour,

Désolée je vois que je suis très en retard !

Pour ma part, passage un peu brouillon.

1 - Entre
Citation :
Ertickos/Empire des dix
et
Citation :
C'était à la frontière provisoire entre l'Ertickos et l'empire céleste.
Ici je suis perdue...ou sommes nous ?
2 - l'embrouille de Tek est ....embrouillante devil2

Sinon nous suivons le héro sans difficulté dans son périple.
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