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 La pierre de Shankti (Version roman)

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MessageSujet: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 20:35

Voici une nouvelle version de La Pierre de Shankti. Elle comporte plus de détails (autant que possible), une version dans sa langue originale sous-titré (bien entendu) et 2H de bonus ( commentaires des lecteurs et ceux de l'auteur).

Merci pour votre lecture et surtout pas d'hésitations : lâchez-vous! Merci et bon voyage!
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 20:37

Scène1

Quelque part, une cellule sombre et humide, la nuit.

Un amas de chair et veine repose sur un piédestal. Cette chose semble morte. Pourtant toutes les minutes un battement l’anime comme une sorte de respiration.
Combien d’années se sont-elles écoulées depuis qu’on l’avait enfermée ? Était-ce des siècles ?
Soudain, son rythme accélère. L’excitation s’accroit en elle. Dehors, quelque chose change. Elle ressent que sa captivité arrive à son terme. Elle aimerait retrouver la vue pour apprécier le spectacle, son odorat pour sentir l’odeur agréable du sang qui coule et son corps pour sortir de sa prison.
Bientôt…


Dernière édition par mouth65 le Dim 15 Avr 2012 - 16:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 21:21

Scène2

Virmilla, capitale secrète gnome, la nuit.

La ville était en flammes. Dans les rues, de petits êtres s'enfuyaient.

À première vue, ils passeraient pour des enfants. Ils étaient pourtant de tous âges et de tous sexes. Les hommes portaient une fine moustache que les plus jeunes ne possédaient pas encore. Cette moustache, caractéristique des gnomes, ne leur serait octroyée qu'à la fin de leur cycle d'apprentissage.

Une attaque d’une violence sans précédent s’était abattue sur la capitale. Une étrange armée composée de créatures bleues avait pénétré le territoire gnome dans le but de tout détruire. 

Les soldats ressemblaient à des humains. Pourtant… Ils n’avaient pas de bouche et un cristal jaune situé à l’emplacement du cœur semblait palpiter.
Munis d’épées ou de poignards, ils pénétraient les habitations, pourchassant et tuant les habitants.

Une allée de destruction s’étendait jusqu’au palais royal. Rien n’était épargné, les attaquants semblaient chercher quelque chose.

Dans ce qui semblait être la salle du trône, une silhouette emmitouflée dans une cape noire avança d’un pas conquérant vers une frêle créature.
Arrivé à sa hauteur, il gratifia le gnome d’un coup de pied qui l’envoya glisser au sol sur deux mètres. Ne lui laissant pas le temps de se relever, il lui comprima la gorge avec sa botte.

− Où est-elle ?
− Que…voulez-vous ? Nous sommes un peuple scientifique, nous n'avons aucune richesse! parvint à articuler le doyen.

L’agresseur exerça une pression pour lui indiquer de ne pas lui faire perdre son temps. 

− Je veux ma pierre! Où est-elle, vieux fou? Où as-tu caché celle qu'on nomme: « Pierre de Shankti »?
− La pierre de… Comment connaissez-vous son existence ? Personne n'est au courant... Qui êtes-vous?

L’inconnu éclata de rire. Un rire maléfique.

− J'ai connu plusieurs noms. Mon empire n'en a connu qu'un seul. Le nouvel empire Kinsate vient de renaître après six-cents ans d’inactivité ! Je n’ai plus qu’à retrouver la source de mon pouvoir. Je veux ma pierre !
−Impossible... Tu as été détruit! J'ai vu ta chute! Jamais tu n'auras ta Pierre!

L’homme se pencha et souleva à bout de bras le Souverain. 

− Où est-elle ?

D’une demi-voix, le gnome lui répondit.

− Nous l’avons scellée dans un endroit connu uniquement de ce peuple que tu massacres. Tu ne la trouveras jamais…

La réponse eut le don d’énerver complètement le dirigeant de l’empire Kinsate. Il projeta avec force le captif contre le trône mécanique. Le petit être rebondit avant de s’écraser sur le sol. Faiblement, il rampa. Il n’essaya pas de s’échapper, mais semblait vouloir atteindre la commode sur le côté de la salle. La douleur l’envahit. Sa jambe gauche le faisait atrocement souffrir. 

Son tortionnaire s’approcha à grands pas. Le Roi savait qu’il ne pourrait atteindre son but à temps. Il agita lentement sa main dans un geste d’appel. Un objet de verre roula de la commode. Au lieu de s’éclater au sol, dans sa chute la sphère glissa dans une diagonale parfaite jusqu’à la main du doyen. Il s’adressa à celle-ci.

− La race gnome vit ses dernières minutes. La pierre de Shankti ne doit pas être trouvée. Protège son secret. La destinée te prêtera main-forte. ERACTUS !!!!

L’orbe brilla d’une lueur blanche aveuglante forçant son adversaire à se protéger les yeux du revers de la main.

− De la vieille magie ! Qu’as-tu fait ?
− Je n’ai fait que mon devoir. À présent, même si tu nous tues, mon peuple et moi, le dernier des gnomes recevra quand même mon ultime message. Tu ne la trouveras jamais!
− Une pierre de parole ! Tu veux parier ta vie dessus? J'ai attendu longtemps avant de mettre mon projet à exécution. Je peux encore patienter un peu. Toi, par contre, tu ne seras pas là pour assister à mon triomphe!

L’homme sortit une dague de sa tunique et s’avança vers sa future proie.

Dehors, des incendies ravageaient la cité, brûlant les vestiges d'une race plusieurs fois millénaire.


Dernière édition par mouth65 le Dim 15 Avr 2012 - 16:45, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 21:26

Scène3

Quelque part, une cellule sombre et humide, la nuit.

L’amas de chair semble avoir gagné du volume, un tentacule veineux s’est étendu vers le mur et s’est fixé telle une toile d’araignée. La chose est décidée à faire son nid. Sa palpitation ralentit pour n’être plus qu’un simple battement régulier. L’excitation retombée, elle replonge dans sa léthargie. 
La chose rêve d’évènements anciens. Des évènements qui avaient rendu ce monde tel qu’il est désormais.

L’ère de la magie a mis fin à l’âge d’or des Héros en même temps que sa propre disparition. La magie s’estompant, les créatures liées à son pouvoir s’affaiblirent pour finalement disparaître. C’est ainsi que de créatures telles les dragons s’effacèrent de notre monde. Certains racontent que ces titans se sont simplement endormis tout au fond des plus grandes montagnes.
L’exode des elfes pour une terre inconnue fut bientôt suivi par d’autres peuples. Les nains s’enfermèrent dans leur mine et plus personne n’entendit parler d’eux.

Leurs plus farouches ennemis ayant déserté, les orcs et les gobelins se sont donc enhardis et se jetèrent comme des charognards sur les territoires désormais vides. Une grande guerre éclata alors entre ces bêtes et les humains. Au prix de lourdes pertes, les Hommes finirent par s’imposer.
Le monde appartenait désormais aux Hommes. Les humains ont toujours eu le même problème. Quoi qu’ils puissent posséder, ils en veulent toujours davantage. Posséder des richesses n’était pas suffisant. Il restait un blanc à combler. Celui du pouvoir.

L’absence de la magie était un puissant mal  pour tous les magiciens. Ils lancèrent donc des expéditions pour trouver d’anciennes cités elfiques et, par la même occasion, trouver certaines richesses exploitables. Qui sait, peut-être leurs secrets les mieux gardés ?
Malheureusement, les orcs avaient tout pillé ou détruit. Ils cherchèrent longtemps, jusqu’au jour où ils dénichèrent ce qu’ils avaient tout d’abord pris pour un vieux grimoire. Jugé inutile,  il faillit être jeté au feu. Même s’il s’agissait de puissants sorts, sans magie il ne demeurait guère moins qu’un simple livre. Ce grimoire avait été codé pour rendre sa lecture impossible. Seul celui qui possédait la clé arriverait à le déchiffrer. C’est alors qu’un symbole gravé sur la couverture leur donna un indice. Cette rune n’appartenait pas au langage elfique mais à celui des gnomes.

Comment deux peuples ne pouvant se supporter avaient-ils pu travailler ensemble ? Et surtout sur quel projet ?

Dans le but de comprendre un peu ce mystère, les anciens magiciens durent se tourner vers ceux dont ils avaient volontairement oublié l’existence.
Les gnomes vouent leur existence à la recherche de connaissance.

Un vieux dicton gnome dit ceci : « Tu ne peux avoir véritablement goûté la vie que si tu as percé nombreux de ses secrets. » 
Dicton qui résumait parfaitement leur mode de vie. Cela signifiait aussi que les autres peuples n’avaient pas le moindre intérêt à leurs yeux. Ils se montraient ainsi arrogants avec toutes créatures différentes à leur race. Les seules fois où ils s’autorisaient à voir d’autres races, n’étaient que pour tester une de leurs nouvelles inventions. Malheureusement, « innovation » rimait souvent avec « défaut de fabrication ».

De nombreux exemples témoignaient de leurs désastreuses preuves d’affection.
Une fois, ils avaient fait un présent aux orcs. Un terrible chef de guerre orc redouté par tous rêvait de posséder tout l’or de ce monde. Il accumulait, au fil des batailles, d’innombrables richesses.  Un soir où la lune avait des reflets dorés,  le chef orc fut convaincu de la présence de tonnes d’or n’appartenant à personne. Il décida de soumettre les gnomes et d’exiger d’eux un moyen de transport pour la lune.
Au lieu d’être terrorisés, les gnomes furent ravis. Mettant beaucoup de volonté dans leur œuvre, ils débutèrent la création d’un formidable siège propulseur alimenté par quatre énormes chaudières. Le siège avait été fermement fixé sur une plateforme métallique. Il n’y eut qu’un seul essai et ce fut concluant. Personne n’entendit plus jamais parler de ce chef orc…

Depuis, les orcs endorment leurs enfants en les menaçant. « Si tu ne dors pas tout de suite, les méchants gnomes viendront te chercher et te forceront à tester leurs nouvelles inventions. »
Les humains ont également eu leur lot de soucis « gnome » et un adage vit le jour.  « Toujours se méfier d’un gnome, on ne sait jamais quand une idée lui viendra. » 
Moralité : si tu ne veux pas que ta race obtienne un dicton,  évite les gnomes ! 

Contre toute attente, les gnomes acceptèrent de commercer avec les humains. C’est ainsi que de nombreuses inventions farfelues parcourent le monde. Elles sont d’abord testées, puis commercialisées.

Ils apprirent par la suite la vérité sur le grimoire. Il s’agissait d’un cahier de recherche où étaient consignées des applications scientifiques destinées à remplacer la magie. Pour les gnomes, cela représentait un échec, c’était une science trop instable et exigeant trop de recherches. La quête du savoir est une route longue, mais bien ennuyeuse si les mains ne sont pas enduites de cambouis.

Ils cédèrent donc gratuitement leurs recherches quasi-vierges sur l’alchimie. Ils n’y virent aucun mal. Les hommes pénétrèrent alors dans ce monde nouveau qui se profilait à l’horizon. L’époque du fer était révolue. À présent venait l’ère de la science où dominaient la mécanique-vapeur et l’alchimie.

Malgré quelques guerres fratricides, le monde connut une longue période de paix.
Les épées longues et lourdes cédèrent la place aux rapières fines et élégantes. La poudre noire fit accidentellement son apparition et l’armement militaire brilla sous la naissance de canons puissants et destructeurs.

L’avidité des hommes les poussa vers une nouvelle quête, celle du progrès.

Cependant, certains se sont penchés vers le passé. Ils reprirent les recherches gnomes et elfiques. Seulement, les données avaient été arrachées. Il ne restait guère plus que des fractions d’équations incompréhensives. Une chose les motivait cependant, l’expérience passée avait donné un résultat incroyable d’une puissance sans précédent. Une annotation elfique parlait du secret de la vie… Le secret de la pierre de Shankti !


Dernière édition par mouth65 le Dim 15 Avr 2012 - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 0:42

Merci pour cette nouvelle version, je vais la lire avec grand plaisir (j'ai bien faire de revenir faire un tour ici avant d'aller me coucher Wink ).

J'aime bien la scène 3, qui apporte son lot d'explications sur ce qui s'est passé auparavant et présente les différentes races qui interviendront ensuite dans l'histoire, ainsi que la touche d'humour concernant les gnomes et leurs inventions. Par rapport à ta version précédente, elle apporte un vrai plus pour comprendre la suite de l'histoire.


Par contre sur la forme, une chose me gêne, ce sont les temps de conjugaison utilisés : le présent et le passé se mélangent ou s'alternent.

Par exemple, dans la scène 2, dans ce passage :
Citation :
La ville était en flamme. Dans les rues, de petits êtres s'enfuyaient.

À première vue, ils passeraient pour des enfants. Ils sont pourtant de tout âge et de tous sexes. Les hommes portent une fine moustache que les plus jeunes ne possèdent pas encore. Cette moustache, caractéristique des gnomes, ne leur sera octroyé qu'à la fin de leur cycle d'apprentissage.

Une attaque d’une violence sans précédent s’était abattue sur la capitale. Une étrange armée composée de créatures bleues avait pénétré le territoire gnome dans le but de tout détruire.

Les soldats ressemblaient à des humains. Pourtant… Ils n’ont pas de bouche et un cristal jaune situé à l’emplacement du cœur semble palpiter.

Tu commences au passé pour décrire l'action, puis tu passes au présent pour décrire les gnomes, tu retournes au passé pour l'attaque, puis dans la description des soldats, il y a à la fois du passé et du présent...
Le mélange a tendance à me perdre et me ralentit dans ma lecture.
Je pense qu'il faudrait choisir sur quel plan raconter ton histoire : si c'est le présent, y rester tout le temps et n'utiliser le passé que quand tu évoques des événements antérieurs, ou alors utiliser le passé en permanence et faire disparaître le présent (le passé est souvent le temps du récit).

Il y a aussi quelques petites fautes, je te dirai ça demain, là mes yeux commencent à se fermer et je vais écrire n'importe quoi sinon.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 1:28

Merci. Je n'avais pas fait attention en recopiant. J'ai corrigé en violet.

Le but de la scène 1 était d'interpeller le lecteur; la scène 2, introduire le méchant et la scène 3, l'univers dans lequel on évoluerait.

Par contre le temps employé pour la scène 1 et une partie de la scène 3 ( début), c'est normal. Etant donné que tu as lu l'ancienne version, il y a des choses que je ne pouvais faire avant. Je vais donc diriger l'histoire dans ce sens là. Mystérieux, non? mdr

Je ne dois pas être clair dans mon explication. Tu me diras.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 10:38

Oui, ça va beaucoup mieux avec les corrections, les temps sont concordants (je suis un peu maniaque avec ça, entre ma formation littéraire et mon métier d'assistante, j'ai tendance à traquer les fautes, c'est presque devenu un réflexe).

Pour tes dernières explications, je ne vois pas encore ce que tu veux dire, mais il faut bien garder du mystère, je comprendrai mieux par la suite.

Par contre une remarque qui m'est venue depuis hier soir (souvent, si je lis avant d'aller me coucher, mon cerveau continue d'y penser la nuit), c'est qu'avec le début de la scène 3, tu en dévoiles beaucoup plus sur la pierre que précédemment.
Je me souviens que dans ta première version, je visualisais toujours la pierre comme un amas de chair et j'avais été surprise (dans le bon sens) quand tu avais raconté ce qu'avait découvert Xéraph en ouvrant la porte. Là, je trouve que l'effet de surprise perdra de sa puissance puisqu'on sait déjà que ça devient une chose avec des tentacules.
Mais là, c'est un avis très subjectif de lecteur qui n'a aucun pouvoir de décision, c'est toi le seul maître à bord (à moins que Némésis n'ait eu le dessus dans la fameuse scène de dispute bonus suggérée par Josué et que ce soit lui qui écrive maintenant ? lol! )
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 11:23

J'aime !
Honnêtement, je n'avais pas suivi ta version précédente, car ça allait beaucoup trop vite pour moi ( et généralement, j'abandonne les commentaires vers la troisième page car je pense qu'après, l'auteur peut continuer seul).

Super ton principe de scène. Même si au début, ça apparait plus encore comme un synopsis qu'un roman ( tes phrases ne sont pas liées entre elles, ce n'est qu'une succession de phrases marquées par des points.), ça ne me gène pas du tout car ça donne un certain style à l'ensemble, quelque chose de très original et prenant !

Les gnomes ? J'avoue avoir souris quand j'ai vu cette race dans ton récit. Même si après, on voit trop le rapport avec les gnomes de Warcraft. On est deux je pense à avoir utilisé ce monde comme point de départ pour nos histoires de light fantasy ( petit secret : Mahrorn était à la base un bg pour mon nain sur un serveur rp !), l'objectif pour nous est donc de nous en éloigner pour créer notre propre univers.

Tes 3 scènes s'enchainent très bien, pas de soucis de ce côté. Première, on ne comprend rien donc une sorte de prologue idéale, seconde de l'action pour attirer le lecteur et le pousser à continuer, troisième explication sur le monde et l'univers ( très bien narré en plus) ! Le lecteur est maintenant prêt pour la suite, et n'attend que le début des évènements.
C'est très bien joué de ce côté.

Fais attention cependant, parfois, on ne comprend pas toujours tes phrases, n'hésite pas à te relire à voix haute une infinité de fois.

Même si le seul gros truc qui m'a choqué est :
"Dehors, des incendies ravageaient la cité, brûlant les vestiges d’une race connaissant un génocide."
Le "connaissant un génocide est de trop." Définitivement. Ça alourdit, et ça ne sert à rien.
A ta place, j'aurais mis : "... brûlant les vestiges d'une race plusieurs fois millénaire". Quelque chose pour décrire une dernière fois le peuple gnome, et insister sur la tragédie qui la frappe.

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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 15:16

Merci Ilaan, là je suis sur le départ, mais je relirai cette partie. C'est vrai que quelques fois, la phrase peut avoir l'air claire dans ma tête. Tu n'es pas le premier à tiquer sur la partie "génocide", je pensai important de spécifier la fin d'un peuple, une fin des plus brutales.

Je viens de relire. Effectivement, ta proposition a plus de fluidité et d'impact. Merci du coup de main.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 17:00

Scène 4

L’atelier secret, la même nuit.

Creusé dans une montagne, un entrepôt gigantesque recueillait toutes les inventions gnomes ou du moins, il abritait les prototypes. De nombreuses machines éventrées gisaient un peu partout, vomissant un mélange d’huile et de pièces mécaniques. Sur le sol, des centaines d’outils de tailles différentes attendaient d’être utilisés. Cela correspondait à un système de rangement avant-gardiste. Les gnomes en avaient eu assez de chercher ce maudit marteau ou tournevis qu’un de leur congénère, avait posé dans un atelier parallèle ou déposé, pour ne pas dire abandonné près d’une quelconque machine.

Dans cet antre, nulle vie ne semblait présente. Pourtant, une invention prenait lentement naissance sous l’aide bienveillante d’un vieux gnome.

Son travail était toute sa vie. Il aimait créer. Inventeur de génie, ses inventions avant-gardistes étaient trop loufoques, même pour ses congénères. Il aimait récupérer dans son atelier des inventions jugées dangereuses ou inutiles.

Piilp était son nom. Ses fines moustaches blanches tâchées d’huile, le visage partiellement recouvert de cambouis, il ne semblait guère préoccupé par son apparence. Il luttait en ce moment pour fixer ce maudit boulon.

− Maudit assistant ! Jamais là, quand il le faut ! Jopper !!!

Seul le silence lui répondit.

− Jopper ! Nom d’une bille à roulement ! Jopper, ramènes ta vieille carcasse ! Passes-moi  l’écrou numéro 3056874 ! Vite avant que la chaudière ne se détache !
 
Piilp tendit sa petite main, attendant que son assistant lui donne la pièce manquante.
Trente secondes s’écoulèrent et toujours rien.

− Jopper !!! s’époumona-t-il.

Comme rien ne se passait, le gnome sortit le visage des entrailles de sa création. 

− S’il s’est encore endormi, je le colle au ménage de tout l’atelier !

Furibond, Piilp s’enfonça dans un couloir. Composé de plusieurs galeries, la fabrique s’étendait sous la montagne. En tant qu’assistant, Jopper passait une grande partie de son temps dans la Salle des pièces détachées. C’était aussi son endroit favori pour échapper aux ordres de ce bourreau de Piilp. Tant qu’il n’avait pas achevé son ouvrage ou tant qu’il ne tombait pas de fatigue, le vieux gnome ne s’arrêtait presque jamais.

Fouillant les moindres recoins, il ne trouva personne. La créature se dirigea alors vers la galerie des cristaux. Malgré la pénombre qui y régnait, nul besoin de lumière. Les cristaux sortant du sol scintillaient de mille feux, agissant comme des veilleuses. Toujours aucune trace de son assistant.

− Où peut-il bien se cacher ? Le Hangar, la bibliothèque… ?

Soudain son visage s’illumina. Quelle perte de temps ! Il suffisait de réfléchir un tant soit peu. En courant, Piilp gagna la salle des Cristonnateurs. La salle la plus avancée technologiquement parlant.

Les avancées de la mécanographie et les découvertes des capacités des différents cristaux, avaient permis aux gnomes de créer une formidable invention. Le cristonnateur permettait de mettre de l’ordre dans leur projet insensé et effectuaient des calculs qui leur simplifiaient la tâche. En progressant dans leur recherche, ils parvinrent à condenser dans un cristal une source étonnante de connaissance.
Petit à petit ; les livres poussiéreux de la bibliothèque furent remplacés par des cristaux. Selon le domaine de recherche, la couleur variait. Rouge concernait les recherches sur la mécanique vapeur, bleu pour l’électricité hydraulique, violet pour l’alchimie, jaune pour la science des cristaux et le rose concernait les projets abandonnés.

Une invention banale interpellait Piilp. Le Transducteur électroacoustique permettait de se faire entendre partout dans l’atelier, à condition d’utiliser des doubles cristaux. Le système changeait le son en impulsion électrique recueilli par un cristal. Et son jumeau recevait le signal et le reconvertissait en ondes sonores sur des extrémités évasées d'un instrument à vent, qui favorisait la diffusion du son.

Le gnome pianota sur le clavier afin de mettre en marche le système. Un jet de pression derrière le panneau de commande annonça la mise en route. Il abaissa une poignée et le transducteur émit un sifflement. 

− Jopper !!! Où te caches-tu, maudit fainéant ? Si quelqu’un voit Jopper, dîtes-lui de rappliquer aussitôt !!

Alors qu’il terminait sa phrase, il remarqua une note de service déposé là. Sans s’en rendre compte, il la lit sur le transducteur. Sa voix résonna dans tout le réseau de galeries désert.

− PIILP, NOUS RENTRONS NOUS REPOSER. TU DEVRAIS FAIRE DE MÊME. VOILA DEUX SEMAINES QUE NOUS TRAVAILLONS SANS DORMIR. NOUS SOMMES TES COLLEGUES ET NON TES ESCLAVES !
− … QUE SIGNIFIE CECI ? LES LÂCHES, ILS ONT DÉSERTÉS !!! 

Lentement, il relâcha la poignée et se laissa tomber dans le fauteuil. Piilp sentit la fatigue lui tomber dessus. Son projet avait bien avancé, mais son corps en subissait à présent les conséquences.
Trente secondes plus tard, le gnome dormait…

Habituellement, Piilp souffrait d’insomnie. Il lui arrivait fréquemment d’avoir des micro-sommeils pendant son « travail » et il s’étonnait toujours de découvrir à chaque fois les prémices d’une nouvelle invention. Cela permettait à son esprit de se reposer. Deux semaines de travail étaient beaucoup trop, même parsemées par de très courtes interruptions.
Alors que son visage affichait un léger sourire de bien-être, un jet de vapeur libéré par une soupape vint frapper une cloche, provoquant un sifflement strident. L’alarme émanant du sifflet à vapeur, réveilla en sursaut le vieux gnome.

− Qu’est-ce que c’est ??? Un incendie, une intrusion ?

Piilp s’approcha d’une étrange machine. Elle ressemblait à une grande orgue. Composée d’une console, munie de claviers et de manettes, surmontée par une soufflerie regroupant des réservoirs alimentant des tuyaux en vent, le tout dirigé vers de fines lamelles qui frappaient un cristal, produisant des ondes musicales différentes. A chaque son, le cristal irradiait de plus belle. 

Le gnome parcourut les touches, tira deux ou trois leviers.  Le cristal émit un faisceau de lumière. Actionnant un deuxième clavier, un dôme protecteur opaque s’ouvrit, libérant un autre cristal de couleur verte tournant sur lui-même. La vitesse de rotation devint folle et la lumière libérée du cristal s’affina pour donner naissance à un laser. 
Lentement le laser dansa, semblant graver des symboles sur l’autre faisceau. Piilp, survola les données inscrites. Aucun danger imminent ne semblait toucher l’atelier. Pourquoi l’alarme s'était-elle déclenchée dans ce cas ?

Tandis qu’il s’interrogeait, un message en gros caractère s’afficha. Virmilla a été attaqué. Alors qu'il demandait confirmation, un nouveau cadran s'afficha.

− Vous avez reçu un message, lut-il sur l’écran

Mise à par la note de service laissée par ses collègues, il ne vit rien. En fouillant la pièce du regard, il s’arrêta sur une machine de sa conception, le collecteur d’informations. Sa toute première invention, mêlant magie et technologie, permettait par le biais d’une machine identique de communiquer avec la capitale ou pour passer une commande.

Du bout du doigt, il suivit le parcours du rail de réception du collecteur. Au final, il tomba sur une sphère de verre. La boule scintilla, chargée de magie. Piilp la ramena au cristonnateur pour en extraire les données. Le principe étant le même qu’avec la lecture d’un cristal, le gnome ouvrit le dôme protecteur et y plaça la pierre de parole. 

L’appareil resta silencieux attendant un signal. Il poussa un levier et un bras mécanique sortit d’un compartiment secret, à son extrémité, un gant muni de capteurs métalliques. Le gnome y inséra sa main. 
Il ressentit très vite des picotements et un engourdissement dans les doigts. Au lieu du message habituel transcrit sur l’écran de lumière, une voix forte s’éleva.

«La race gnome vit ses dernières minutes. La pierre de Shankti ne doit pas être trouvée. Protège son secret. La destinée te prêtera main-forte. »

Il réécouta le message.

− La voix du roi... Le destin m'apportera son aide?! Que voulait-il dire?

Son peuple anéanti, sa famille, ses amis… Tous morts ?! Impossible. Il ne pouvait y croire. Tremblant de colère et de tristesse, Piilp quitta la salle des Cristonnateurs. Que devait-il faire ? On venait de lui confier une importante mission, mais l’envie irrésistible de découvrir par lui-même le sort des siens semblait plus forte. Il décida alors de suivre son choix.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 17:02

Scène5

Quelque part, une cellule sombre et humide, la nuit.

L’amas de chair sent l’excitation monter en lui. Son attente va bientôt prendre fin. Une fois qu’on l’aura libéré, il pourra récupérer son corps véritable et retrouver ses pouvoirs d’antan. Pour l’instant, il est encore faible malgré son dernier repas. Son besoin d’énergie augmente au fur et à mesure que ses forces décline. Avec plus de force, il aurait pu...
Un rat passe la tête par un trou dans le mur. La bête s’approche sans prudence de cette chose immobile. Un tentacule veineux claque l’air pour capturer sa proie. Elle se rétracte pour pouvoir absorber sa victime. Prise de spasmes, l’entité prend plaisir à son repas.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 19:18

Même si les personnages sont les mêmes, j'ai l'impression de lire un nouveau roman, et de découvrir beaucoup de nouvelles choses.

La scène 4 montre un aspect plus "tyrannique" de Piilp qu'on sentait moins dans la première version, c'est bien de le développer, et de montrer aussi l'atelier secret plus en détails.

Je me fais aussi aux parties plus présentes sur la Pierre, finalement je trouve que ça lui donne un rôle plus actif et qu'elle devient un personnage à part entière.

Rien de particulier à dire sur la forme, je trouve que ton texte s'enchaîne bien et je prends plaisir à le lire, vivement la suite.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 22:25

Techniquement, tu ne risques plus trop d'être surprise. Je rajoute quelques éléments par-ci, par-là.
C'est vrai que ça égaye un peu l'histoire.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeDim 15 Avr 2012 - 22:57

Je suis sûre qu'il m'en restera quelques unes au fur et à mesure que tu enrichiras l'histoire.

Bon courage pour la suite.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 19:26

Scène6

Virmilla, capitale secrète gnome, la nuit.

Des colonnes de fumées noires s’échappaient de la ville. Les nombreux foyers s’étaient pour la plupart éteints, seules demeuraient des braises encore rougeoyantes.

Un véhicule étrange traversa la ville en ruine. En apparence, il ressemblait aux carrioles mécaniques que l’on voyait désormais partout dans les cités humaines. Celui-là était la version originale, bien moins esthétique. Le design était chaotique. Piilp avait juste modifié certains réglages pour accroître sa vitesse.

À son volant, Piilp découvrit avec horreur les atrocités de la veille. L'ennemi inconnu n'avait laissé aucun survivant. Parmi les corps qui s'amoncelaient, il n'y avait pas distinctions de sexes ou d'âges. Vieillards, femmes, enfants, personne n'avait échappé au massacre. Les larmes s'écoulaient sur son visage. Piilp arrêta son véhicule et descendit. Il s'approcha du corps d'un enfant reposant devant son véhicule. D'un geste délicat, il remit de l'ordre dans la chevelure du mort. Il souleva le défunt et l'écarta de la route.

Il ne savait que faire. Il voudrait poursuivre ses recherches, mais il ne supporterait pas l’idée de découvrir sa maison dévastée, ni apercevoir une main enfantine dépasser des débris.

Essuyant ses larmes, il s’apprêtait à quitter la capitale. Sur le point de pousser le levier de démarrage, il entendit des bruits de courses provenant d’une ruelle non loin de là. Un survivant ?
Poussé par la curiosité et empli d’espoir, le gnome décida d’aller voir.

Dans une rue parallèle, un humain d'une trentaine d'année s'enfuyait, poursuivi par une dizaine de soldats bleus. Il arriva au bout de la rue pour s'apercevoir qu'il s'agissait d'un cul-de-sac.
Terrifié, il s'appuya contre le mur. Les fantassins ennemis l'encerclaient. Se sentant perdu, il ferma les yeux. Un bruit de moteur-vapeur les lui fit rouvrir.

Piilp assista à la scène. Ne réfléchissant pas, il laissa une vague émotionnelle le submerger. Il voulait se venger. Peu importait le prix.

Piilp poussa la chaudière à fond et lança sa machine sur l’ennemi en hurlant vengeance. L’engin percuta le groupe de soldats, les envoyant rouler à terre. Le gnome espérait que sa manœuvre en laisserait quelques-uns morts sur le pavé.
Il actionna un engrenage quelconque pour faire coulisser une ouverture.
L'humain avait fermé les yeux, s'attendant à être percuté. Quand il les rouvrit, il découvrit un gnome dans l'ouverture latérale de la diligence-vapeur.

− Grimpe, l'invita la créature. Il n'y a pas une minute à perdre.

L’humain n’avait pas d’autre choix que d’obtempérer. Son passager embarqué, Piilp verrouilla l’accès au véhicule et démarra en trombe. N’ayant pas de place suffisante à côté du pilote, le jeune homme se cala comme il pouvait derrière lui.

Les fantassins ennemis s’étaient déjà relevés et couraient derrière le véhicule des fuyards. Ne voulant pas qu’un ennemi ne parvienne à se hisser sur le toit de sa diligence autonome, le conducteur poussa la chaudière jusqu’au seuil critique. Les rouages crissèrent de protestation et la soupape de sûreté émit un long hurlement libérateur.
Une fois hors de danger, il put calmer l’allure.

− Alors... Que faisait un humain dans une cité gnome? Osa-t-il demander.

Le jeune homme encore sous le choc, mit du temps à répondre.

− Je viens de Chommadé, expliqua-t-il, je veux devenir mécanicien-vapeur. On m'a dit que la meilleure façon d'y arriver, serait de passer un an en formation en terre gnome. On m'a aussi dit que peu d'humains arrivaient à supporter votre arrogance... Excusez-moi, je ne voulais pas dire ça.
− Ce n'est rien. Nous le sommes... Nous l'étions. Continue.

Gêné, l'humain ne savait plus comment poursuivre.

− Euh... Donc, je me suis rendu à Virmilla dans l'intention de devenir assistant. Je venais juste d'arriver en ville... Vous avez vu tous ces corps?! Je me suis dit qu'il devait probablement y avoir des rescapés. Et c'est là que je les ai vu fouillant chaque maison. Je ne sais pas ce qu'ils cherchaient. Je me suis fait repéré et ces créatures m'ont attaqué. Sans votre arrivée, j'étais cuit. Qui sont-elles?

Piilp eut un haussement d'épaules.

− Je l'ignore. Qui qu'ils soient, ils sont à la recherche d'un objet ancien. Ils ne doivent pas l'obtenir. Petit, quel est ton nom?
− Starheek.
− Dis-moi Starheek, ça te dirait un poste d'homme à tout faire? Je t'apprendrai les ficelles qui t'ouvriront les portes de la mécanique-vapeur. En quelque sorte, tu serais mon assistant.

Starheek pesa le pour et le contre de la proposition, mais finit par accepter.

− Alors, on a du travail devant nous.


Dernière édition par mouth65 le Mar 17 Avr 2012 - 17:17, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 20:39

Rien à dire sur le fond, par contre j'ai quelques remarques sur la forme :

Citation :
L’humain n’avait pas d’autre choix que d’obtempérer. Son passager embarqué, il verrouilla l’accès au véhicule et démarra en trombe. N’ayant pas de place suffisante à côté du pilote, le jeune homme se cala comme il pouvait derrière lui.
Dans cette partie, tu parles à la fois des deux héros, mais ça se mélange et on finit par se demander qui fait quoi ; même si ça se sous-entend, il faudrait préciser que c'est Piilp qui verrouille l'accès et démarre.

Citation :
On m'a aussi dit que peu d'humains arrivait à supporter votre arrogance...
Je mettrais "arrivaient" au pluriel, puisqu'il y a quand même plusieurs humains.

Citation :
Et c'est là que je les ai vu fouillant chaque maison. Je ne sais pas ce qu'il cherchait.
Là on passe du pluriel au singulier alors qu'il s'agit visiblement des mêmes personnes, je mettrais "ce qu'ils cherchaient".

Vivement la suite maintenant, il me tarde de revoir l'arrivée des autres héros dans l'histoire. ::rolling::

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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 20:59

Merci Abi. (La flemme d'écrire Abigaelle en entier. Enfin, si tu permets.)

Tu as raison pour le manque de clarté entre Starheek et Piilp pour savoir qui ferme la porte. Je modifierai demain et corrigerai les fautes.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeLun 16 Avr 2012 - 22:08

Pas de problème, Abi me va très bien, et comme tu dis, c'est plus court ! Razz
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeMar 17 Avr 2012 - 14:45

Scène7

L'atelier secret, galerie débarras, début d'après-midi.

Piilp et son nouvel apprenti se trouvaient dans une des nombreuses alvéoles de l'atelier. Cette galerie portait bien son nom. Tous ce qui n'avait pu être rangé ailleurs, se trouvaient forcément là. Dans cette salle, de nombreux lits de camp entassé, des balais, des piles de bûches pour les chaudières, des vêtements, des coffres, certains gadgets voué à l'échec et bien d'autre chose. En fouillant bien, on pouvait trouver son bonheur.
Le gnome avait entraîné le jeune homme dans le débarras dès son arrivée. Piilp cherchait visiblement quelque chose d'important, mais quoi?
− Que cherches-tu donc? Je peux peut-être t'aider, lui proposa Starheek.
Piilp ouvrait certains coffres, les refermait, escaladait une étagère, jetant derrière les objets inutiles.
− Je le savais... Je le savais, clamais Piilp. J'ai toujours dit qu'il fallait nettoyé cette pièce. Regarde-moi tous ces objets par terre. Un vrai dépotoir!
Il ne se rendait pas compte que c'était lui qui avait contribué à ce résultat en un rien de temps. Il s'approcha d'un lot de malles en cuir poli.
− Dans quelle malle l'aurai-je bien pu le ranger?
Il en ouvre une au hasard et disparaît pratiquement à l'intérieur. Finalement, il brandit fièrement un vulgaire caillou.
Le regard du futur assistant passa du caillou au visage du gnome. Plaisantait-il?
− Tout ce remue-ménage pour un caillou? N'aurait-il pas été rapide d'en ramasser un dehors?
Piilp le fusilla du regard. Il aurait été plus grand, le vieil ingénieur lui aurait donné un bon coup sur le sommet du crâne, histoire de remettre les idées en place.
− Tu n'y connais rien, fulmina-t-il. Vois-tu, ceci est une Amérhyte, aussi appelé Pierre de Destinée. Dans son message, mon Roi a précisé que le destin nous apporterait son aide. Il devait sûrement penser à ce moyen. L'amérhyte va nous rapporter des Champions.
Le jeune homme regarda une nouvelle fois la Pierre. Il ne la trouvait pas tellement différente des autres cailloux qu'il avait pu jeter dans une marre ou sur une poule. Piilp devait se tromper. L'âge devait probablement commencer à se faire sentir. Comment lui faire comprendre sans pour autant le vexer? Il opta pour une manière douce.
− Et comment ça fonctionne?
− Aucune idée, avoua le doyen. Il faut peut-être la frotter.
Le gnome la frotta contre son pull, sans résultat. Il la secoua pour la faire réagir. Il ne se passait toujours rien.
− Je te l'avait bien dit. Ce n'est pas le bon objet.
− Sûrement...
Déçu, Piilp jeta la pierre derrière lui. Starheek ouvrit de grands yeux. Ébahi, il contemplait la pierre qui flottait.
− Euh... Piilp! La pierre...
Le gnome haussa les épaules en poussant un reniflement dégoûté.
− Bonne à jeter! Pas la bonne! Maudits gnomes! Ils amassent vraiment n'importe quoi!
− Piilp! La pierre, elle flotte!
L'inventeur se retourna ravi.
− Tu vois bien que c'était la bonne. Je te l'avais dit!
Il réfléchit un instant, essayant de se rappeler si on lui avait expliqué son fonctionnement. Son esprit était capable de tout retenir, de stocker l'information dans un coin spécifique de son cerveau. Pourtant, il ne s'en souvenait pas.
− Bon, comment procède-t-on? Se demanda-t-il à haute-voix. Euh... J'ai besoin d'aide. Va me trouver des héros!
La pierre tournait sur elle-même, analysant l'ordre donné. Elle s'élança presque aussitôt.
Une heure plus tard, elle était de retour dans l'atelier. Elle trouva facilement son propriétaire qui l'attendait dans la salle de détente. Il fut surpris de la rapidité de son voyage.
− Déjà là? Bon, fais-moi voir ce que tu nous ramènes.
La pierre n'eut pour réaction que celle de tourner sur elle-même dans un rythme lent. Starheek s'attendait à tout, sauf à ce qui se produisit. C'est à dire rien.
Le visage du gnome prit une légère teinte rouge.
− Ne me dis pas que tu n'as trouvé aucun héros!!! tempêta-t-il.
− Ne t'énerves pas , ce n'est qu'une pierre.
La colère du gnome était telle qu'il menaça l'amérhyte.
− Il doit bien rester un héros quelque part. Si jamais tu ne me ramènes pas quelqu'un d'utile, je jure de t'écraser sous un marteau!
Starheek jugea la menace inutile. Après tout, pourquoi un caillou, même s'il s'agissait d'une caillou magique, devrait-il être effrayé? Ça n'avait pas de sens à ses yeux.
La pierre intégra la nouvelle demande et s'élança de nouveau, mais cette fois-ci par un chemin différent.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeMar 17 Avr 2012 - 23:19

Un peu d'humour dans une situation pourtant dramatique, surtout avec la réaction de la pierre, j'ai hâte de la voir à la recherche des héros.

Vivement la suite.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 14:50

Scène 8

Arxtan, la forge, milieu d'après-midi.

Il faisait une chaleur incroyable. Althoes suait à grande goutte. C'était un humain d'une trentaine d'année bien entamé. Sa peau était légèrement brunie et son visage recouvert d'une barbe qu'il entretenait régulièrement. Comme la plupart des forgerons, il était assez bien bâti. Malgré une apparence peu soigné, cheveux dépeignés, peau sali par la sueur, c'était un bel homme. Dans ses yeux verts, reflétait un amour du travail soigné.

L'homme s'essuya rapidement son front avec un chiffon sale. Les réparations de la canonnière prenaient du temps. Fissuré comme il l'était, ce canon aurait pu exploser. Un miracle que personne n'ait été blessé.

Dire que si la Garde en avait pris soin, il n'aurait pas eu tout ce travail. Heureusement, c'était fini. Le Garde-chef attendait à côté pour récupérer sa propriété.

Le forgeron alla vers la bassine d'eau et y plongea la tête. Cela faisait un bien fou après la chaleur de la forge.

− Voilà, annonça-t-il, ça m'a pris plus d'une semaine, mais il est prêt à l'emploi. L'embout était bouché. Une chance que ce canon ne fut que fissuré.

Le Garde-chef lui serra la main.

− Merci. La Garde vous est redevable. Vous avez su servir votre patrie.

Le militaire fit un signe de tête et des soldats pénétrèrent la forge pour récupérer le canon. Althoes assista à l'opération. Bien qu'étant habitués aux manœuvres, ils eurent du mal à sortir l'arme.

Le gradé salua le forgeron et se dirigea vers la sortie d'un pas tranquille, mais plein d'assurance.
Althoes fronça les sourcils. À quoi pensait cet homme?

− Un instant, le héla-t-il. Vous n'oubliez rien?

Le Garde-chef inspecta la pièce d'un regard circulaire.

− Non. Je ne crois pas...
− Tout travail mérite salaire, non?

L'homme fit une moue tout en soulevant le sourcil gauche d'un air hautain.

− Nous faisons partie de la Garde, expliqua-t-il comme il l'aurait fait à un enfant faisant un caprice. C'est un honneur que nous vous faisons en venant ici. La Garde n'a que faire d'un petit artisan sans envergure. Contentez-vous de cela!

Avec un sourire satisfait, l'homme claqua des talons et se retourna, quittant la forge. À l'intérieur, le forgeron bouillonnait de colère. Il sortit à la poursuite du Garde-chef.
Althoes attrapa le gradé par l'épaule et le tira en arrière.

− Minute, Papillon! gronda-t-il. Où comptez-vous partir ainsi? Pas d'argent, pas de canon. C'est bien simple. Si vous voulez partir, il faut me régler.

Le Garde-chef tenta de repousser la main calleuse de l'artisan. Ce dernier maintint sa pression.

− Il m'énerve. Rossez-le, pour lui apprendre qu'il est interdit de porter la mains sur un officier, ordonna-t-il.

Les sous-fifres furent ravis de la nature de cet ordre. Ils lâchèrent le canon et se dirigèrent d'un pas sûr et menaçant vers le forgeron. Celui-ci n'attendit pas le premier coup. Il se rua sur eux et frappa le premier au visage. La surprise se lisant encore dans leurs yeux, ils ne comprirent pas tout de suite ce qu'il se passait. Le second fut accueilli par un coup dans l'estomac et un autre à la tempe.

Le gradé, indigné, reporta sa colère sur ses hommes sans pour autant s'impliquer dans le combat.

− Qu'attendez-vous pour le liquider? ! Vous êtes la honte de la Garde! Quiconque s'oppose à la Garde doit périr!

Les gardes encore debout, sortirent de leur ceinturon une dague courte et tentèrent d'encercler leur victime. Althoes esquissa un sourire forcé. Il attrapa son marteau qui pendait à sa ceinture de travail.

− Approchez! Annonça-t-il la couleur. Mon marteau n'attend que ça. Qui est plus solide entre votre crâne et mon outil?

L'invitation de l'artisan ne semblait pas les inquiéter. La façon dont ils maniaient leurs armes en avançant était des plus menaçantes. Althoes estimait que ses chances de s'en sortir étaient infimes. Il pouvait en blesser un ou deux, mais ce combat était inégal. Lui, n'était pas entraîné au combat.

Ce fut le moment que choisit la Pierre de Destinée pour apparaître et frappa le forgeron. À son contact, l'homme disparut, laissant ses assaillants dans une stupeur complète.
La Pierre s'envola aussitôt vers une autre destination.


Dernière édition par mouth65 le Jeu 19 Avr 2012 - 12:59, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 20:52

L'histoire continue bien, je suis contente de retrouver Althoes. Very Happy Vivement que les autres arrivent aussi.

Voici mes remarques sur la scène 8 :

Dans la présentation d'Althoes, il y a à la fois le passé et le présent qui se mélangent, il n'y a plus de concordance des temps.

Dans la phrase "Les réparations de la canonnière prenait du temps", il faudrait mettre "prenaient".

Quand tu parles du Garde-Chef, tu le désignes de 6 façons différentes et on finit par se demander si on parle toujours de la même personne ; je trouve notamment que le terme "le dirigeant" n'est pas adapté, et quand tu parles de lui en disant "le Garde", là on ne le distingue plus de ses hommes. Même si ça occasionne des répétitions, je pense qu'il vaut mieux éviter de multiplier les qualificatifs.

Bon courage pour la suite. study
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeMer 18 Avr 2012 - 20:58

Je pense que le passé/présent est un oubli de ma part.

Et je pense garder, gradé et officier pour le garde-chef. Je corrigerai plus tard.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012 - 13:08

Scène 9

Smidaal, ruelle du quartier nord, peu de temps après.

Une diligence-mécanique arrêta sa course. Les portes latérales s'ouvrirent pour laisser sortir les passagers. Des femmes de classes supérieures descendirent les premières, suivi par un vieillard accompagné d'un enfant. Le dernier à sortir fut un dandy. Élégant, raffiné, il lissa une fine moustache et épousseta sa redingote avec son chapeau. Son nom y avait été brodé avec un fil doré: Goltar. À son côté pendait une magnifique rapière à la garde sculptée.

C'était un duelliste, ne se battant uniquement pour des causes qui ne lui étaient pas sienne. Pourtant, il avait son propre point de vue, mais cela ne suffisait pas à remplir son estomac. Tant qu'il y trouvait une motivation, toutes causes avaient une possibilité de la défendre.
Doté d'un visage assez passe-partout, l'homme savait se servir de ce don fourni par la nature pour passer inaperçu dans une foule. Il évitait ainsi certaines représailles dû à son travail.

Goltar tenait dans sa main un porte-document en cuir, avec à l'intérieur une lettre de défi.
D'un côté du bâtiment lui faisant face, un groupe d'hommes attendait. Il se dirigea vers eux.

− Lequel d'entre vous est Madiguan? Demanda-t-il.

Une personne distinguée se détacha du groupe. Le duelliste posa un regard de braise sur le futur employeur.

− Vous avez fait appel à mes services, commença-t-il. Connaissez-vous mes honoraires? Je vous les rappelle. Milles ruquins si vous voulez que je blesse fortement mon adversaire et cinq milles pour que je le tue. Je prends la moitié maintenant et le reste à la fin du duel.

Le dandy pointa Madiguan du doigt et le menaça ouvertement.

− Si vous pensez ne serait-ce un instant me duper, sachez que je vous traquerai et vous tuerai. Faisons-nous affaire?

Intimidé, le noble se tourna un instant vers ses gardes du corps avant d'acquiescer difficilement. L'épéiste prit la bourse que lui tendait Madiguan. Il la soupesa un peu avant de sourire. Toutefois, ce sourire trahissait une extrême froideur.

− Bien, conclut-il. Puisque tout est clair entre nous à présent, je vous suis.

Les hommes s'éloignèrent, s'enfonçant dans la ville. Ils traversèrent tout Smidaal pour se rendre dans une clairière près du vieux cimetière. La proximité du cimetière du lieu de duel n'était qu'une coïncidence. Pourtant, cela rappela au dandy où pourrait s'achever son parcours en cas de défaite. Il esquissa un sourire. Après tout, il avait côtoyé la Mort toute sa vie, lui donnant à chaque fois un peu plus de compagnie. Quand viendrait son tour?

Ils rejoignirent un autre groupe entourant un homme d'épée bien plus jeune que lui. À ses yeux, ce n'était qu'un enfant. Allait-il vraiment devoir le tuer? Il haussa les épaules. Goltar avait été payé pour le faire. Il décida intérieurement de lui laisser une chance. Une sorte de pile ou face, soit il le surprenait, soit il y passait. Le dandy salua son adversaire, attendit qu'il fasse de même et le combat entama.

Les deux groupes se firent face. Chacun supportant l'un des duellistes qui combattait. Entre quelques passes d'armes, les deux combattants se parlèrent. Enfin, surtout Goltar. Peut-être était-ce sa manière de mener la bataille en le déstabilisant.

− T'es plutôt doué, gamin! Voyons comment tu réagis si je fais ça!

Le guerrier expérimenté tenta une feinte, suivi d'une attaque complexe. Le jeune lui répondait coup sur coup.

− Bien joué! Le flatta-t-il. Et maintenant? Bravo!

Goltar s'amusait de ce duel. Il aurait voulu continuer, mais son employeur s'impatientait.

− Désolé gamin. Je dois en finir. Tu as un talent naturel pour le combat. Je ne te tuerai pas cette fois. Progresse encore un peu et la prochaine fois que nous nous retrouverons, je pourrais me délecter d'un vrai duel!

Goltar effectua une parade difficile et transperça son adversaire. Après un digne salut pour son adversaire, il se rendit vers son employeur.

Le noble devenait rouge de colère.

− Que faîtes-vous?! Il respire encore! Retournes-y et achève-le!
− Non, refusa-t-il. Je lui laisse la vie. J'ai fait ma part de travail, maintenant payez-moi le reste.

Madiguan entra dans une colère noire.

− Il n'en est pas question! Vous me couvrez de honte!!!

Goltar s'avança sur l'homme, encore plus menaçant.

− Vous vous couvrez de honte vous-même. Si vous n'aviez pas cherché querelle pour un motif aussi niais, je n'aurai pas eu besoin de blesser un jeunot. Si cela vous déplait, il suffisait de vous battre par vos propres moyens. À présent, mon dû! Réclama-t-il en tendant la main.

Le riche homme campait sur ses positions. Il fit signe à ses gardes du corps d'intervenir. La réaction du duelliste fut immédiate et en un rien de temps il supprima les hommes de mains. L'instant d'après, sa lame reposait sous la gorge du noble.

−Tu voulais des morts? Tu en as?

Il désigna le jeune étendu sur le sol.

− Maintenant, à combien estimes-tu sa vie? Et la tienne?

Il fit danser la pointe de sa rapière sous la gorge de son employeur pour l'aider à prendre la bonne décision.
Madiguan tendit le reste de la somme convenue, le visage en larmes.

Dégoûté par ce manque d'estime de soi, Goltar laissa le noble vivre et quitta le cimetière. C'est le moment que choisit la Pierre pour intervenir. La seconde d'après, le duelliste avait disparu et la Pierre avait repris sa quête.
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012 - 13:54

Bravo, je n'ai pas de remarque particulière, la scène est très fluide et je trouve qu'elle en dévoile déjà beaucoup sur l'état d'esprit de Goltar, notamment avec ses remarques pendant le duel.

Bon courage pour la suite. lol!

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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitimeJeu 19 Avr 2012 - 14:24

Merci. Goltar aime le duel, on sent qu'il ne vit que pour se battre.

La j'en suis à la scène 13, l'explication de piilp sur la pierre. C'est long! :pend:
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MessageSujet: Re: La pierre de Shankti (Version roman)   La pierre de Shankti (Version roman) Icon_minitime

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