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 La fin de notre ère !

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MessageSujet: La fin de notre ère !   La fin de notre ère ! Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 1:39


Bonjour à tous !

Voilà j'écris une fiction en ce moment.. Dites-moi ce que vous en pensez. Lisez tout si vous pouvez avant de me donner une critique S.V.P !

Je n'écris presque jamais donc soyez indulgents.. Je suis défoncé aussi là donc j'arrive pas à voir si le texte est convenable ou pas.

Mais merci d'avance pour vos critiques..

Prologue.
Papa, Maman,

Je suis maintenant cloîtré dans la chambre sombre et humide où je n'avais pas mis les pieds depuis plus de cinq ans. Je me suis réfugié ici. Notre énorme maison abandonnée est en piteux état mais c'est ici que j'ai décidé d'organiser cette soirée. J'y suis plus à l'aise car j'y ai passé toute mon adolescence. Comment ai-je pu faire ça ? Une minuscule fenêtre donne une vue sur la ville en mouvement, c'est le bordel par là. La pluie battante inonde les canaux de la rue d'en face. Le stress monte.

A l'heure où vous lirez ceci, je serai déjà mort d'une balle de neuf millimètres en pleine tête. J'ai besoin d'écrire pour évacuer, me donner du courage, et éventuellement laisser une trace de moi dans ce monde aux idéaux plus que méprisables. Ce monde qui m'a toujours mis de côté sans même me demander mon avis. J'ai toujours été un peu frustré, je le sais... Peut-être suis-je misanthrope, peut-être suis-je asocial. Tout ce que je sais c'est que je ne me suis jamais vraiment intégré à la société. J'ai toujours été trop gentil avec mon entourage. On m'a toujours marché sur les pieds malgré les efforts que j'ai fourni pour me faire respecter. J'ai essayé de devenir méchant, de me moquer du peuple. Ce n'est pas dans ma nature. Alors, vous comprendrez peut-être mon acte avec ces écrits qui cogitent dans ma tête depuis l'adolescence.

Je vais certainement marquer l'histoire avec ce journal intime si je m'y prends bien, je ne sais pas. Je suis ridicule… En quoi une simple lettre pourrait-elle faire de moi une figure historique ? Je m'aperçois dans un miroir orné de dorures ternies par l'usure du temps. J'ai le teint pâle, mes cheveux châtains en bataille et un de ces regards vides où l'on pourrait discerner une sorte de folie. Je m'observe et sourit à la pensée de cette situation très excitante et peu banale. Comment en suis-je arrivé là ? Je me suis peut-être laissé influencer par les différentes institutions où j'ai passé ma jeunesse.

Depuis que j'ai été diagnostiqué schizophrène, je ressens chaque jour qui passe, une sorte d'amertume inexplicable. Mais je reste tout de même satisfait de mon oeuvre. Je l'ai enfin réalisée. Je n'ai jamais pu exprimer la moindre de mes pensées aux divers psychiatres qui ont suivi mon parcours. J'en ai pourtant des tas, de pensées. Souvent macabres et peu sensées. Mais elles restent indescriptibles. Impossible d'y mettre les mots. Cette frustration de tout garder pour moi a trop duré. Je veux en finir.

Je vous écris cette lettre pour que vous ne vous posiez pas trop de questions, que vous sachiez ce qui m'a poussé à agir de telle manière. J'ai été méticuleux, j'ai tout prévu. Je ne regrette rien, j'ai été jusqu'au bout. Peut-être ai-je été égoïste, peut-être ai-je été un monstre, je n'en sais rien.

Ceci était la seule solution pour me faire connaître. J'ai besoin de reconnaissance, que ce soit dans n'importe quel domaine. Je n'ai pu trouver que cette méthode pour que le monde entende enfin parler de moi. J'ai la haine contre tous ces gens depuis un long moment maintenant. Je ne supporte plus les voir s'amuser, être heureux alors que de mon côté, je déprime. De fil en aiguilles, j'ai pu trouver de bons contacts pour me fournir en armes. Dans les hôpitaux psychiatriques, il y a beaucoup de rebuts de la société. Beaucoup de gens ayant atteint un point de non retour. Ils n'ont plus rien à perdre et se mettent alors à sombrer dans la délinquance. Je parle bien sûr des hôpitaux que j'ai fréquenté. Ces endroits où l'on a encore quelques libertés. Il a suffit que j'économise sur l'argent que vous me donniez afin de vivre un peu mieux pour que j'achète toute cette artillerie.

Ce suicide, je l'espère sincèrement, restera dans les annales.

Les sirènes de la police hurlent et résonnent pas loin d'ici, il est temps de mettre fin à tout ça.

La salle de bal était bondée. Plus de deux mille personnes, dont moi, ma folie, mes explosifs et ma Kalashnikov.


3 ans plus tôt.

J'étais assis face à la console de jeu et la télévision, complètement défoncé, avec Rachid, un ami d'enfance. Ebloui par cette nouvelle génération de jeux vidéo tellement réaliste, tellement intense. Battlefield 3. Dans ce monde virtuel où l'on se livre à une guerre sans merci en équipe, pouvant y palper l'ambiance de ce que pourraient être les champs de bataille à notre époque. Cette génération de jeu vidéo nous fascinait plus que tout. Et à force de faire la guerre, nous étions devenus incollables au sujet des armes à feu et des techniques de combat utilisées par l'armée américaine. Tous mes amis ont déjà eu ce fantasme de devenir un jour soldat et partir à la guerre. Peut-être était-ce mon entourage qui était complètement fou, je n'en avais pas la moindre idée. Cette obsession pour la guerre n'était peut-être que passagère. Peut-être penserions-nous tout autrement si nous devions réellement combattre.


Deux joints étaient posés dans le cendrier. Rachid sortit la pipe à eau de mon placard et fit la préparation de l'herbe coupée au tabac. Cette guerre virtuelle était épique, les explosions martelaient le terrain, les avions de chasse fusaient, les jeeps roulaient à toute allure. Je poignardai un ennemi dans le dos, il gémit avant de rejoindre ses congénères morts au combat.


Nous décidâmes de préparer quelques rails de coke. La drogue du riche comme dirait mon pote. Je regardai autour de moi, j'étais déjà tellement déshinibé, que je refusai de toucher à cette saloperie. Il prit un rail, puis on se remit à jouer.

- Alors Alex, ça a été ton séjour chez les fous ? ricana-t-il

- Ta gueule

Rachid avait toujours été le souffre-douleur du groupe. Depuis nos six ans, il subissait les moqueries de tous ses camarades dans les écoles qu'il avait fréquenté. Aujourd'hui il avait vingt deux ans, les cheveux courts fort noirs, oreilles décollées et dents mal entretenues. Il était devenu plus confiant qu'au moment où je suis entré en hôpital psychiatrique.
J'avais remarqué qu'il gérait une sorte de commerce. Je ne sais pas du tout ce qu'il vendait, mais tout ça n'était bien entendu pas très légal. De la drogue ? Des armes ? Rachid vivait toujours aux dépends de ses parents, n'ayant pas de petite amie ou autre motivation à vivre seul dans un appartement, ce qui le contraignait dans ses combines.

Il n'avait pas réellement de boulot si ce n'était ses magouilles.

J'opterais plutôt pour des vols et autres entourloupettes de bas étage.

- Mais t'es nul ! criai-je à mon vieil ami.

Il tira un coup sur son joint en guise de réponse.

Les jeux vidéos c'était notre passion. Surtout les simulations de guerre.






Cher journal,

Enfin chez moi ! Après toutes ces années passées dans les hôpitaux psychiatriques et différentes institutions pour personnes à problèmes mentaux, je suis enfin chez moi ! J'ai passé une soirée avec Rachid avant-hier. On a passé un bon moment malgré le fait qu'un certain écart se soit creusé entre nous. J'ai l'impression que nous ne sommes plus du même monde. Après tant d'années passées, je comprends qu'on puisse avoir du mal à se réadapter l'un à l'autre.

J'ai décidé de t'écrire pour évacuer mes pensées négatives. Ca peut paraître ridicule à mon âge. Après tout je n'ai que vingt et un ans J'ai encore eu des bouffées délirantes hier soir. J'entendais à nouveau ces voix. Ces voix qui me harcèlent et qui m'empêchent de réfléchir. Peut-être devrais-je arrêter le cannabis. J'ai toujours fumé, depuis mes treize ans. Ma crise s'est déclarée vers mes dix-sept ans, quand j'ai commencé à entendre différentes menaces dans ma tête, qui n'étaient que le fruit de mon imagination.

J'arrive parfois à ne plus penser à toutes ces crises, mais souvent c'est vraiment difficile.

J'ai avoué entendre des ordres ou des messages subliminaux, résultat, on m'a enfermé pendant quatre ans chez les fous. Je suis certainement fou mais cette incertitude de ne pas savoir si ces voix existent ou pas me pèse vraiment beaucoup.

Mes parents refusent que je me renseigne sur ce phénomène. Ils me disent que je vais finir par rester dans mon délire et ne plus en sortir. Ils ont sûrement raison.

Je suis fou, il faut se faire une raison et pas se voiler la face.

Pendant toutes ces années passées en institut, j'ai entendu différents messages à propos haineux. J'écrirai ce que je pensais durant ma crise.





Avec Rachid, on s'éclatait toujours un maximum. La soirée battait son plein quand soudain j'entendis une de ces vieilles musiques commerciales à souhait. Ca n'avait pourtant pas l'air de déplaire à la foule. Nous étions plus de trois cent à danser et à picoler dans cette petite salle de campagne qui accueillait chaque mois les jeunes fêtards de la région. J'avais bu pas mal d'alcool et je me sentais un peu fatigué suite à notre pré-soirée. Nous avions pris l'habitude de toujours nous saouler avant d'entamer les festivités. C'était à celui qui tenait le plus longtemps. Rachid, Ted et moi, étions dans un état assez pitoyable. Le lendemain allait encore être très difficile. Je me disais qu'il suffisait d'absorber à nouveau de l'alcool le matin pour se remettre d'aplomb. Ce qu'on faisait très souvent. Whisky, vodka, bière, cocktails,… Tout y passait. Le mélange de diverses boissons alcoolisées n'est pas vraiment conseillé si on tient à tenir debout. Nous, on s'en foutait. Notre objectif était juste de se retourner le crâne.
Je dansais frénétiquement quand tout à coup j'entendis quelqu'un crier à l'extérieur. Plusieurs personnes sortirent par curiosité. Je fis de même. C'était John, un de nos amis d'enfance. Comme à son habitude, il s'embrouillait avec un gars. John mesurait deux mètres, pesait une centaine de kilos et avait fondé un club de combat clandestin. Ces combats violents sans la moindre protection où les règles n'existaient pas excepté les coups au niveau du cou, au niveau des testicules ou même des yeux qui étaient interdits. Invaincu à ce qu'il disait. Personnellement je n'ai jamais osé y mettre les pieds. Il vint se poster près de moi, Rachid et Ted.


- Et une fois avec Bobby, on s'embrouillait comme ça… Je lui ai carrément pété le nez !
Euh euh euh euh !

John, riait toujours avec une nonchalance hallucinante. Il était un peu limité intellectuellement et ne pensait qu'à la baston. Le crâne rasé, portant une veste en cuir la plupart du temps, il avait gardé pas mal de séquelles au visage par rapport à ses combats. Son nez avait été déboîté plusieurs fois, sa mâchoire démise et pas mal de dents cassées.

On pourrait dire que John est l'archétype du gros bagarreur dans les petits bals de la région. Tout le monde le craignait excepté les étrangers aux soirées qui ne connaissaient pas le phénomène.

Un des protagonistes vint menacer notre ami de deux mètres à l'aide d'un couteau. . John feinta avoir peur en mettant ses mains en évidence. D'un coup sec il frappa au niveau du dos de la main de son agresseur afin d'éjecter le couteau. Le couteau vola à l'autre bout du parking qui jonchait la salle de fête.

- Ah ! Tu fais moins le malin sans ton couteau hein !

Quand John était énervé, il fallait dégager.

Il asséna un coup au jeune en pleine mâchoire qui l'assoma immédiatement.

Certaines personnes avaient beau dire que son histoire de club de combat clandestin, c'était du bidon. Tous les gens environnants remarquèrent avec étonnement la puissance du coup de John qui mit son adversaire directement au sol.

Les amis de l'agresseur partirent discrètement à l'intérieur de la salle.

- Euh euh euh euh ! s'esclaffa John


Cher journal,

Je suis saoul à l'heure où j'écris. John on pourrait le comparer à Rambo. Il a bien animé la soirée en tout cas. Je me souviens de la moitié de ma soirée, j'en arrive même à me demander comment je fais pour écrire. J'ai du mal donc je vais dormir.


Voilà j'ai écrit ça mais j'aimerais volontiers que vous critiquiez un peu

Merci d'avance !
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MessageSujet: Re: La fin de notre ère !   La fin de notre ère ! Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 10:30

Bonjour à toi,

d'après mon expérience du forum, si tu ne passes pas par la case Présentation tu ne recevras aucun commentaire sur ton texte Wink

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