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 Le Pouvoir maudit

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MessageSujet: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 13:32

Bonjour à tous. Je poste ici mon premier chapitre d'un roman qui me tiens à coeur.
Je souhaiterai des commentaires sur tout.
Merci d'avance Smile


Chapitre 1 :

Je la tiens par la main, décidé à ne pas la lâcher. Je ferais tout pour elle... Il faut dire que je l’aime tant, cette fille aux cheveux blonds dont les mèches semblent être des rayons de soleil... Ah ! Et ces yeux... Ces yeux bleus qui font tellement pensés au calme océan qui borde les côtes.
-Yan... me murmure-t-elle
En réalité je me nomme Bryan mais Célia adore m’appeler par ce petit surnom affectueux.
-Ne t’en fais pas je ne les laisserai pas t’éloigner de moi !
Elle baisse la tête et avance d’une démarche hésitante vers moi.
-Tu ne pourras pas me protéger éternellement...
J’entoure sa taille de mes bras afin de la ramener contre moi, le plus près possible...Je passe ma main dans sa chevelure brillante en effleurant la capuche du gilet que je lui ai prêté. Elle a toujours quelque chose qui m’appartient sur elle ; elle affirme que ça lui donne la force de surmonter les épreuves douloureuses qu’on nous inflige.
- Ecoutes. On n’est pas seul ! Il y a Aurélien qui nous aidera ! On ne t’abandonnera jamais. Je te le promets.
En voyant un petit sourire se dessiner sur son visage j’ajoute :
-Je t’aime Célia.
Je sens son nez frôler le mien alors j’en profite pour embrasser son cou avec toute la passion que je puisse lui accorder. Mes lèvres se dirigent ensuite vers les siennes et y déposent le plus merveilleux des baisers que j’ai pu donner.
-Doucement ! S’écrie-t-elle. Tu sais ce qui peut arriver si je suis submergé par des sentiments !
-Je sais... Mais que serais la vie sans risque ?
-Je crois qu’on devrait rentrer. Il commence à faire frais !
Main dans la main, nous traversons l’étendu d’herbe où je l’ai rencontré pour la première fois.

Je me sens happé par le souvenir de notre rencontre... Je revois tout précisément...
C’était une après-midi ensoleillé, il faisait si chaud que j’en avais retiré mon tee-shirt. J’étais assis dans l’herbe chaude, et contemplais le magnifique paysage où je l’avais aperçu dans une de mes visions. Depuis que j’avais eu ce flash prémonitoire, je venais ici souvent en espérant la voir. Mais rien... Jusqu’au jour où j’avais remarqué une caravane en me promenant dans cette prairie. Une Dame s’apprêtait à en sortir et c’était elle... La femme qui était devenu une obsession pour moi. Je savais ce qui allait se produire. Dans ma vision, j’avais vu cette personne se faire poignarder devant chez elle. Et comme je m’y attendais, un homme inquiétant, vêtu d’un anorak noir dont il avait mis la capuche, surgit de la pénombre Il s’approchait un couteau à la main, d’un pas rapide et effrayant. Sans hésiter j’avais désarmé l’individu d’un coup de pied puis lui avait infligé un coup de coude dans les côtes. Célia était plantée là, tétanisée... Je lui avais attrapé la main, et l’avait entraînée dans ma voiture pour la ramener chez moi, saine et sauve. A partir de ce moment, j’ai su que j’étais chargé de la protéger.

Je reprends mes esprits quand nous arrivons devant la portière de la voiture. Je m’installe au volant avec Célia assise sur siège passager. Je vois bien qu’elle est contrariée et ça m’attriste fortement...
-Célia... Commencé-je.
-Oui ! Je sais ce que tu vas me dire ! Tu penses que je dois pas m’inquiéter... Mais tu sais mieux que personne ce qui arrive quand je me laisse emporter !
Elle est têtue alors j’abandonne. Dans ces moments il ne vaut mieux pas insister... Je démarre la voiture comme-ci de rien était. Sur le chemin du retour aucun de nous deux engage une discussion, nous restons silencieux jusqu’à arriver devant notre petite maisonnette cachée dans les bois. Je gare le véhicule juste devant un mur de haie. Célia et moi rentrons pressés par la pluie. A l’intérieur nous retirons nos manteaux trempés et les accrochons au radiateur. Aurélien descend de l’escalier l’air furieux, il se plante devant nous prêt de toute évidence à nous faire des reproches.
-Vous êtes complétement dingue ou quoi ? Vous avez vu l’heure ! Hurle-t-il.
-Il commençait à peine à faire nuit. Rétorqué-je.
-Vous êtes irresponsable ! Vous leur facilitez les choses en vous baladant comme ça le soir !
Célia sur le point d’exploser s’avance brusquement devant lui et s’enflamme.
-Bon sang ! On ne peut même plus sortir quelques heures ? Tu croyais qu’on allait attendre ici comme de vieux légumes en espérant qu’ils nous lâchent un jour ? Tu rêves...
-Célia on ne s’est pas donné tout ce mal pour que tu te fasses prendre au bout de quelques mois !
-Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais...
Enervée comme jamais elle monte à l'étage. Un instant plus tard, une porte claque violemment.
-Tu es content de toi ? Grogné-je.
Il me fixe les bras croisé, le visage sans aucune expression, et ne répond rien. Je m’en vais donc m’asseoir dans le canapé en cuir puis allume la télé en espérant arriver à me détendre un moment malgré notre dispute. Mon ami, sans ajouter un mot, disparaît dans la cuisine silencieusement. Quant à moi je mets les informations et découvre alors un journaliste annonçant qu’une catastrophe a eu lieu. Une image terrifiante est affichée à l’écran. Sur cette photos, des dizaines de voitures se sont rentrée dedans tandis que d’autre ce sont écrasée sur le bas-côté.
-Nous venons d’apprendre qu’il y a quelques minutes, sur l’autoroute A16, un phénomène inexpliqué s’est produit. En effet, une sorte d’ouragan se serait déclaré brutalement et aurait causé de multiples accidents de voiture. Nous n’en savons pas plus pour le momen.t Rendez-vous demain pour plus d’information...
Le journal télévisé se termine et laisse place aux publicités. Soudain une horrible pensé me traverse l’esprit. Je me crispe. Nous étions sur cette fameuse autoroute quelques temps auparavant... La peur m’envahit me donnant de terribles douleurs au ventre à quoi s’ajoute une brusque bouffée de chaleur. Ils nous ont retrouvés...
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 15:01

Hop, une petite critique cela fait longtemps.

Tout d'abord la forme :

Tu utilises beaucoup trop les points de suspensions. Sur les 55 lignes tu en as mis 16 et bon nombres. Presque tous sont inutiles et hache le texte rendant la lecture peu agréable. Tu peux déjà retirer tout ceux que tu utilises à la place de la virgule pour mettre l'incise.
Citation :

J’entoure sa taille de mes bras afin de la ramener contre moi, le plus près possible...Je passe ma main dans sa chevelure brillante en effleurant la capuche du gilet que je lui ai prêté.
Dans ce genre de cas, cela ne sert pas non plus de mettre des points de suspension. Les points de suspensions sont là pour mettre un peu de suspense ou noter une hésitation dans les paroles et les pensés du personnage.

Pas de majuscule pour les incises.

Ensuite concernant ton Flashback, pour moi c'est une grossière erreur d'en mettre un aussitôt dans ton histoire. Tes personnages ne sont même pas encore défini, on ne connait pas leurs présents et déjà tu parts dans leurs passés. A ce stade on s'en moque totalement, il faudrait mieux oublier ça pour se concentrer sur ce qui ce passe à ce moment.

Autre gros problème, tu utilise un narrateur interne en je et par conséquent il est au courant de ce qui ce passe. Il y a donc aucune raison pour que tu fasses des mystères là-dessus. Pareille sur ce genre de passage :
Citation :
-Doucement ! S’écrie-t-elle. Tu sais ce qui peut arriver si je suis submergé par des sentiments !
-Je sais... Mais que serais la vie sans risque ?
S'il sait, il doit expliquer car on voit les choses par ses yeux.

De même, tu utilises très mal le "Je". Tout est vu par le personnage, le prisme de sa vision, de ses sentiments et de sa façon de penser. Pourtant, cela ne marque pas ton récit. Les actions s'enchaine, sans que le personnage semble y prendre part, sans qu'elle déclenche chez lui des émotions. Autant les passer sous silence alors, comme la conduite. Ou passer à une autre forme de narration.

D'autres choses m'ont aussi choqué :

Citation :
-Yan... me murmure-t-elle
En réalité je me nomme Bryan mais Célia adore m’appeler par ce petit surnom affectueux.
Les surnoms ont une histoire. Il serait bon d'expliquer pourquoi elle utilise celui-ci, surtout que Yan n'est pas le diminutif de Bryan.

Citation :
Célia sur le point d’exploser s’avance brusquement devant lui et s’enflamme.
J'ai lu ça littéralement, pour moi Célia est véritablement en feu.

Citation :
-Nous venons d’apprendre qu’il y a quelques minutes, sur l’autoroute A16, un phénomène inexpliqué s’est produit. En effet, une sorte d’ouragan se serait déclaré brutalement et aurait causé de multiples accidents de voiture. Nous n’en savons pas plus pour le momen.t Rendez-vous demain pour plus d’information...
Le journal télévisé se termine et laisse place aux publicités. Soudain une horrible pensé me traverse l’esprit. Je me crispe. Nous étions sur cette fameuse autoroute quelques temps auparavant... La peur m’envahit me donnant de terribles douleurs au ventre à quoi s’ajoute une brusque bouffée de chaleur. Ils nous ont retrouvés...
Déjà, le texte que dit le journaliste ne fait pas "vrai", surtout en France où les journalistes donnent rarement des informations comme ça, surtout que ce n'est pas "grand-chose". Ensuite, je trouves ça étrange que cela ne fait pas tilter tout de suite le personnage. Ils ont l'air vachement prudent et sur leur garde, il devrait s'en rendre compte tout de suite.

Il y a pour moi beaucoup de travail pour améliorer ce texte, mais ne te décourage pas pour autant.
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 15:09

Joelaplume a écrit:
Bonjour à tous. Je poste ici mon premier chapitre d'un roman qui me tiens à coeur.
Je souhaiterai des commentaires sur tout.
Merci d'avance Smile


Chapitre 1 :

Je la tiens par la main, décidé à ne pas la lâcher. Je ferais tout pour elle... Il faut dire que je l’aime tant, cette fille aux cheveux blonds dont les mèches semblent être des rayons de soleil... Ah ! Et ces yeux...  Ces yeux bleus qui font tellement pensés(penser) au calme océan qui borde les côtes.
-Yan... me murmure-t-elle
En réalité je me nomme Bryan mais Célia adore m’appeler par ce petit surnom affectueux.
-Ne t’en fais pas je ne les laisserai pas t’éloigner de moi !
Elle baisse la tête et avance d’une démarche hésitante vers moi. (s'ils se tiennent pas main, je pense qu'elle ne peut pas être assez loin pour qu'il est le temps d'observer sa démarche lorsqu'elle s'avance...)
-Tu ne pourras pas me protéger éternellement...
J’entoure sa taille de mes bras afin de la ramener contre moi, le plus près possible...Je passe ma main dans sa chevelure brillante en effleurant la capuche du gilet que je lui ai prêté. Elle a toujours quelque chose qui m’appartient sur elle ; elle affirme que ça lui donne la force de surmonter les épreuves douloureuses qu’on nous inflige.
- Ecoutes (Écoutes). On n’est pas seul ! Il y a Aurélien qui nous aidera ! On ne t’abandonnera jamais. Je te le promets.
En voyant un petit sourire se dessiner sur son visage(,) j’ajoute :
-Je t’aime Célia.
Je sens son nez frôler le mien alors j’en profite pour embrasser son cou avec toute la passion que je puisse lui accorder. Mes lèvres se dirigent ensuite vers les siennes et y déposent le plus merveilleux des baisers que j’ai pu donner.
-Doucement ! S’écrie-t-elle. Tu sais ce qui peut arriver si je suis submergé(e) par des sentiments !
-Je sais... Mais que serais(serait) la vie sans risque ?
-Je crois qu’on devrait rentrer. Il commence à faire frais !
Main dans la main, nous traversons l’étendu d’herbe où je l’ai rencontré pour la première fois.

Je me sens happé par le souvenir de notre rencontre... Je revois tout précisément...
C’était une après-midi ensoleillé(e), il faisait si chaud que j’en avais retiré mon tee-shirt. J’étais assis dans l’herbe chaude(ça serait du sable encore, mais là tu as déjà dit qu'il faisait chaud, et l'herbe l'est rarement), et contemplais le magnifique paysage où je l’avais aperçu dans une de mes visions. Depuis que j’avais eu ce flash prémonitoire, je venais ici souvent(souvent ici) en espérant la voir. Mais rien... Jusqu’au jour où j’avais remarqué une caravane en me promenant  dans cette prairie. Une Dame (Dame, on imagine très vite quelqu'un d'âge mur, à l'élégance presque pompeuse) s’apprêtait à en sortir et c’était elle... La femme qui était devenu(e) une obsession pour moi. Je savais ce qui allait se produire. Dans ma vision, j’avais vu cette personne se faire poignarder devant chez elle. Et comme je m’y attendais, un homme inquiétant, vêtu d’un anorak noir dont il avait mis la capuche, surgit de la pénombre Il s’approchait un couteau à la main, d’un pas rapide et effrayant.(D'un côté, s'il a un couteau à la main, il a pas besoin de marcher pour être effrayant) Sans hésiter j’avais désarmé l’individu d’un coup de pied puis lui avait infligé un coup de coude dans les côtes. Célia était plantée là, tétanisée... Je lui avais attrapé la main, et l’avait entraînée  dans ma voiture pour la ramener chez moi, saine et sauve. A partir de ce moment, j’ai su que j’étais chargé de la protéger.

Je reprends mes esprits quand nous arrivons devant la portière de la voiture. Je m’installe au volant avec Célia assise sur (le) siège passager. Je vois bien qu’elle est contrariée et ça m’attriste fortement...
-Célia... Commencé-je.
-Oui ! Je sais ce que tu vas me dire ! Tu penses que je (ne) dois pas m’inquiéter... Mais tu sais mieux que personne ce qui arrive quand je me laisse emporter !
Elle est têtue alors j’abandonne. Dans ces moments(-là) il ne vaut mieux pas insister... Je démarre la voiture comme-ci de rien était. Sur le chemin du retour aucun de nous deux (n')engage une discussion, nous restons silencieux jusqu’à  arriver devant notre petite maisonnette cachée dans les bois. Je gare le véhicule juste devant un mur de haie. Célia et moi rentrons pressés par la pluie.(c'est seulement maintenant qu'on sait qu'il pleut..?) A l’intérieur nous retirons nos manteaux trempés et les accrochons au radiateur. Aurélien descend de(je pense que le de n'est pas nécessaire) l’escalier l’air furieux, il se plante devant nous prêt de toute évidence à nous faire des reproches.
-Vous êtes complétement dingue(s) ou quoi ? Vous avez vu l’heure ! Hurle-t-il.
-Il commençait à peine à faire nuit. Rétorqué-je (rétorquais).
-Vous êtes irresponsable(s) ! Vous leur facilitez les choses en vous baladant comme ça le soir !
Célia sur le point d’exploser s’avance brusquement devant lui et s’enflamme.(Le truc c'est que, s'enflamme, d'accord, mais visiblement la demoiselle provoque on ne sait trop quoi quand elle se laisse submerger, donc ce mot prête ici à confusion : on pourrait penser qu'elle...s'enflamme, littéralement. Torche humaine, tu vois?)
-Bon sang ! On ne peut même plus sortir quelques heures ? Tu croyais qu’on allait attendre ici comme de vieux légumes en espérant qu’ils nous lâchent un jour ? Tu rêves...
-Célia on ne s’est pas donné tout ce mal pour que tu te fasses prendre au bout de quelques mois !
-Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais...
Enervée comme jamais elle monte à l'étage. Un instant plus tard, une porte claque violemment.
-Tu es content de toi ? Grogné-je.(grognais)
Il me fixe les bras croisé(s), le visage sans aucune expression, et ne répond rien. Je m’en vais donc m’asseoir dans le canapé en cuir puis allume la télé en espérant arriver à me détendre un moment malgré notre dispute.(hem, et il laisse son amour toute seule dans sa chambre..?) Mon ami, sans ajouter un mot, disparaît dans la cuisine silencieusement(je trouve que silencieusement se répète trop avec sans ajouter un mot. Tu n'ajoutes aucune information pertinente avec cet adverbe). Quant à moi je mets les informations et découvre alors un journaliste annonçant qu’une catastrophe a eu lieu. Une image terrifiante est affichée à l’écran. Sur cette photos(photo, mais d'ailleurs, ils n'ont pas de vidéos plutôt?), des dizaines de voitures se sont rentrée(s) dedans tandis que d’autre ce sont écrasée(s) sur le bas-côté.
-Nous venons d’apprendre qu’il y a quelques minutes, sur l’autoroute A16, un phénomène inexpliqué s’est produit(en général, les journalistes commence par décrire l'évènement de façon factuelle avant de dire qu'il n'y a aucune explication) . En effet, une sorte d’ouragan se serait déclaré brutalement et aurait causé de multiples accidents de voiture. Nous n’en savons pas plus pour le moment. Rendez-vous demain pour plus d’information...
Le journal télévisé se termine et laisse place aux publicités. Soudain une horrible pensé(e) me traverse l’esprit. (Ce n'est que quand le journal se termine qu'il y pense? Il devrait réagir tout de suite à mon avis...)Je me crispe. Nous étions sur cette fameuse autoroute quelques temps auparavant... La peur m’envahit me donnant de terribles douleurs au ventre à quoi s’ajoute une brusque bouffée de chaleur. Ils nous ont retrouvés...
Bon, on sent que tu tiens à tes personnages et à ton histoire, mais pour moi tout ça est encore très brouillon. Par exemple, nous n'avons qu'une description très sommaire de la jeune fille, et aucune des autres personnages. Les lieux ne sont pas non plus décrits ( on apprend qu'ils étaient sur l'herbe, et encore, seulement une fois qu'ils quittent cet endroit), bref, tout ça est juste ébauché, alors que je suis sûre que tu as une image bien nette dans ton esprit. Le passage mériterait d'être reprit, pour que tu donnes un tableau plus complet à ton lecteur. La scène de la rencontre par exemple mériterait d'être beaucoup plus détaillée si tu veux nous la faire vivre, et si ce n'est pas le cas, il faut élaguer : ça peut tenir en une phrase. "Nous nous sommes rencontré il y a des années sur cette même étendue d'herbe, alors que je la sauvais d'une agression après en avoir eu la vision," quelque chose de ce genre.
Poses toi les bonnes questions, et réécris ce passage : qu'est-ce que je veux faire ressentir au lecteur? Qu'est-ce qui est le plus important? Qu'est-il nécessaire qu'il sache pour bien comprendre l'histoire, de quoi a-t-il besoin, et que dois-je lui cacher ou seulement suggérer pour maintenir le suspens?
A partir de là, reprend ta scène, et renforce les points faibles. Il n'y a que comme ça qu'on progresse !
Super
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 15:55

Merci, pour vos critiques. Je prends tous ça en compte et retravaille dessus Smile
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 16:14

Je donne quand même le chapitre 2 pour voir si vous comprenez plus l'intrigue.

-CELIA ! AURELIEN !
Aucune réponse. Bon sang ! Ce n'est pas le moment pour les disputes.
-S'il vous plaît ! On a un problème grave là !
Aurélien me rejoint sans conviction comme-ci il n'en avait rien à faire.
-Hum ?
-Il faut partir d'ici maintenant !
-Hein ! Quoi ? Qu'est-ce que tu me chantes là ? S'étonne-t-il.
-Célia et moi on vient d'échapper de justesse la mort ! M'impatienté-je.
Aurélien me regarde avec des yeux ronds et ajoute :
-Ecoutes calme-toi et explique moi !
Je respire et grand coup et lui raconte :
-L'autoroute que nous avons prise pour rentrer a été dévastée par un machin bizarre juste après notre passage !
Mon ami me regarde fixement comme s'il s'adressait à un fou.
-C'est-à-dire ?
-Un mystérieux ouragan venu de nulle part a provoqué de graves accidents... Ils viennent d'en parler aux infos !
-Tu en es sûr ? Me déclare-t-il la voix tremblante.
-Certain.
Aurélien se dirige vers les escaliers et hurle.
-Célia ! Descends ! On a un problème ! Je t'en prie.
Elle dévale les marches à toute vitesse et nous demande ce qui se passe. Aurélien lui explique. Elle n'a pas l'air très inquiet pour autant.
-Je pense qu'on n'a pas à s'inquiéter !
-Tu rigole j'espère ! Lui réponds-je indigné.
-Non. Je les connais bien et je peux vous dire qu'à l'heure qu'il est on serait déjà tous mort !
-Ils nous préparent peut être un guet-apens
-Admettons. Qu'est-ce qui te prouve qu'ils aient réussi à nous suivre jusqu'ici ? Moi je pense qu'ils ont perdu notre trace sur l'autoroute sinon on aurait été victime de l'accident. Ils ont raté leur coup c'est tout !
Mais pourquoi ne veut-elle pas me croire ? J'ai l'intime conviction que nous sommes en danger mais Célia ne m'écoute pas !
-Je t'en prie ! Fais-moi confiance pour une fois... Il faut partir d'ici maintenant ! La supplié-je.
-Bryan... Je peux t'assurer que nous sommes en sécurité !
Je me tourne vers Aurélien et lui demande :
-Et toi tu en penses quoi ?
-Je pense que...
Il hésite un moment puis termine sa phrase.
-Que Célia a raison.
Je me sens trahi. Celle que j'aime et mon meilleur ami ne veulent pas croire en moi ! Je n'aurais jamais pensé qu'un jour ils puissent douter de moi.
-Très bien. Dans ce cas je vais me coucher. Terminé-je sèchement.

Après m'être retourné dans mes couvertures pendant plusieurs heures, la peur au ventre. J'arrive enfin à m'endormir.

Je me réveille ayant peu dormi, puisque que j'ai trouvé le sommeil qu'à quatre heures du matin. Le réveil indique qu'il est dix heures, alors je me lève avec l'espoir de convaincre mes deux colocataires. Je descends au rez-de-chaussée, mais je n'entends aucun bruit, aucune activité, rien...
-Célia ? Aurélien ?
Il n'y a effectivement personne. Je suis parti pour prendre un petit-déjeuner lorsque, j'aperçois sur le frigo un petit mot accroché par un aimant.
« Nous sommes partis faire des courses. On revient vite ! Bisous. Ta chérie. »
Ah d'accord ! Ils sont partis sans moi pour éviter de devoir m'affronter ce matin. Très bien. Dans ce cas, moi aussi je vais m'absenter. Sauf que ce sera pour la journée. Je prends un repas rapide : jus d'orange et pain au chocolat. Ensuite je m'en vais me laver puis m'habiller. J'enfile un pantalon vert, puis un pull rouge. Et la petite touche finale, une casquette rouge, mise de travers, pour cacher mes cheveux en bataille. Soudain j'entends une voix grave. Elle résonne comme un écho. On m'appelle encore et encore avec un air monotone. L'appelle semble venir de dehors. Intrigué, je sors de la maison mais...Rien

Il n'y a plus aucun bruit, à part le vent qui souffle dans les feuilles. Rien excepté le chant des oiseaux. Le paysage est agréable et doux. Éclairées par les rayons du soleil, quelques gouttes glissent lentement sur le feuillage... De magnifiques arbres se dressent autour de moi, protégeant la maisonnette des regards extérieurs. Qui peut bien m'appeler ici ? Notre propriété est si bien cachée ! Et... Où est passé l'individu qui ne cessait de prononcer mon nom. Ne voyant personne, je me résigne à rentrer. Je trouve tout ça bizarre. D'abord l'accident sur l'autoroute, et ensuite ces voix... Il faut que je prévienne Célia et Aurélien le plus vite possible !
J'ai la terrible sensation d'être observé, mais pourtant je n'aperçois personne dans ici. Je décide tout de même d'aller vérifier à l'étage. Arrivé en haut, j'entends des craquements d'un parquer qui ne peut venir que de ma chambre. J'ai un mauvais pressentiment tout à coup. J'avance vers la porte de ma chambre et passe ma tête par l'entrebâillement. J'aperçois une silhouette en train de déverser un liquide sur mon parquet. Au contact du sol le liquide se transforme en fumée blanche épaisse. Aussitôt, il met un masque qui recouvre son nez et sa bouche, puis s'apprête à quitter l'endroit. Je plaque ma main sur ma bouche, horrifié. D'ici quelques secondes il m'aura vu...

***

Aurélien et moi déchargeons les courses dans le coffre la voiture. Je me sens un peu coupable d'avoir laissé Bryan seul et d'être partie comme une fugitive. Il doit m'en vouloir... Je pars dans mes pensées. J'imagine Bryan seul à la maison... Et si je m'étais trompé... S'ils nous avaient vraiment retrouvés...
-Célia ? Tu montes ?
-Euh... Oui j'arrive ! Réponds-je
Il démarre et fais une marche arrière lorsque une voiture nous rentre dedans de plein fouet. Je suis fortement secoué. Le pare-brise explose et libère de petits de morceaux de verres qui volent sur Aurélien et moi. Mon ami a la tête contre le volant. Il est évanoui. Le sang dégouline le long de mon front et coule dans mes yeux. Je l'essuie à plusieurs reprises, mais il ne s'arrête pas... Mon portable sonne, l'appelle vient de Bryan. Je ne décroche pas, mais quand il renouvelle le coup de fil quatre fois d'as suite, je m'inquiète.
-Allô ? Dis-je d'une voix faible.
-Célia ! Va-t’en ! Le plus loin possible d'ici !
-Pourquoi ? Murmuré-je avec toute la force qu'il me reste.
-Un de leurs acolytes est à la maison ! J'vais m'occuper de lui ! Va-t’en...
-Bryan...Non... murmuré-je faiblement
La ligne se coupe. Il a raccroché.

***

Je range mon téléphone dans ma poche, en espérant que l'intrus ne m'est pas entendu. Je sens le stress monté en moi. Je tremble comme une feuille à un tel point que je m'en mords les doigts. Soudain j'entends le bruit d'un bouchon que l'on retire. Alarmé je me recroqueville encore plus entre l'armoire et le mur de la chambre à Aurélien. Un flacon de verre, remplit d'eau, roule sur la moquette. Quelque chose cloche. Frappé d'horreur, je me rends compte que la petite bouteille déverse plus de contenu qu'elle n'en contient. Le sol se retrouve rapidement émergé par le liquide froid. Je sors brusquement de ma cachette et me dirige le plus vite possible vers la sortie. Je glisse et me retrouve prisonnier de l’océan qui se crée. Mes poumons se remplissent de cette matière mortelle, j'étouffe... Je sors ma tête et tousse douloureusement. J'essaye de me redresser mais je trébuche de nouveau. Je me dandine dans tous les sens, puis fini par toucher le sol. Je prends une impulsion et parviens de nouveau à la surface.
-ARRETEZ ! NON ! M'égosillé-je.
Le niveau de l'eau arrive presque au plafond. Je plaque mes mains contre celui-ci. Je suis piégé, je ne sais plus quoi faire... La porte s'ouvre brusquement, et l’inondation disparaît. Je tombe au sol brutalement, je sens la douleur me transpercer le dos.
-Changement de plan.
Mon agresseur m'empoigne par le cou et me balance dans ma chambre où l'épaisse fumée pénètre en moi. Je voudrais hurler mais, je n'en ai plus la force. Ma vue est masquée par ce brouillard opaque. Je m'agrippe aux meubles pour essayer de sortir mais rien n'y fait. Je ne trouve plus l'énergie nécessaire pour quoi que ce soit. Je vacille, puis m'écrase au sol. Je suffoque.
-LAISSEZ-MOI ! Hurlé-je avec désespoir.
Ma vue se trouble. Je lutte contre la fatigue pourtant je ne peux y échapper... Je perds connaissance.
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 16:22

J'ai supprimé l'exemplaire en trop du message.
Un conseil : attends avant de poster la suite... En postant trop vite, tu vas décourager de potentiels lecteurs. Laisse-leur le temps, ils ne font pas que ça Wink
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeDim 8 Déc 2013 - 16:31

Excuse-moi je n'avais pas vu que j'avais poster posté deux fois mon poste. Sûrement un bug. Encore désolé.
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeVen 20 Déc 2013 - 18:52

Bon allez, je vais commenter ce nouvel extrait, pour t'encourager à continuer! Mais selon moi, maintenant que nous avons pointé du doigt les points faibles, tu devrais commencer par les travailler et y réfléchir pour tout extrait que tu souhaites poster, plutôt que de nous les envoyer brut de décoffrage. Il n'y a que comme ça que tu verras si notre aide te fait progresser. Du coup, je vais sûrement me répéter un peu dans mes commentaires.
Joelaplume a écrit:
Je donne quand même le chapitre 2 pour voir si vous comprenez plus l'intrigue.

-CELIA ! AURELIEN !
Aucune réponse. Bon sang ! Ce n'est pas le moment pour les disputes.
-S'il vous plaît ! On a un problème grave là ! (je trouve cette réplique un peu enfantine, je pense que tu peux trouver mieux pour appuyer le côté drama)
Aurélien me rejoint sans conviction comme-ci il n'en avait rien à faire.
-Hum ?
-Il faut partir d'ici maintenant !
-Hein ! Quoi ? Qu'est-ce que tu me chantes là ? S'étonne-t-il.
-Célia et moi on vient d'échapper de justesse la mort ! M'impatienté-je. (impatientai-je)
Aurélien me regarde avec des yeux ronds et ajoute :
-Ecoutes(,) calme-toi et explique moi ! (jusque là, c'est assez plat comme dialogue, d'autant que le lecteur sait déjà plus ou moins de quoi il est question, donc pour lui c'est assez agaçant. Venons en aux faits, non de diou!)
Je respire et (un?) grand coup et lui raconte :
-L'autoroute que nous avons prise pour rentrer a été dévastée par un machin (un machin? Ce genre de mot est à proscrire en général, même si ton personnage est paniqué. Le lecteur ne demande qu'à comprendre ce qu'il se passe, et ce n'est pas avec ce genre de vocabulaire que tu éclaircie pour lui la situation. On pourrait pourtant supposer que ton personnage à un idée un peu plus précise sur ce qui est arrivé, sinon il ne serait pas aussi paniqué.)bizarre juste après notre passage !
Mon ami me regarde fixement comme s'il s'adressait à un fou.
-C'est-à-dire ?
-Un mystérieux ouragan venu de nulle part a provoqué de graves accidents.(bah voilà, c'est pas un machin bizarre ça. Selon moi, tu en fait trop et ça ne remplit pas l'objectif du passage).. Ils viennent d'en parler aux infos !
-Tu en es sûr ? Me déclare-t-il la voix tremblante.
-Certain.(bin oui, il est quand même pas sujet aux hallucinations auditives. A moins que la question ne se rapporte pas à ce qu'il vient d'entendre, et de dire, auquel cas ce n'est pas clair du tout pour le lecteur.)
Aurélien se dirige vers les escaliers et hurle. (un peu fort comme terme ici je trouve)
-Célia ! Descends ! On a un problème ! (ça répètes bien trop les exclamations précédentes, du coup, tes deux personnages masculins ne se démarquent pas l'un de l'autre. Et puis l'action est trop lente et répétitive, c'est très vite lassant.) Je t'en prie.
Elle dévale les marches à toute vitesse et nous demande ce qui se passe. Aurélien lui explique. Elle n'a pas l'air très inquiet pour autant.
-Je pense qu'on n'a pas à s'inquiéter !
(là, tu dis deux fois la même chose, sous une forme différente, soit, mais ça reste une répétition.)
-Tu rigole j'espère ! Lui réponds-je indigné.
-Non. Je les connais bien et je peux vous dire qu'à l'heure qu'il est on serait déjà tous mort ! (si quoi? Rien n'est plus clair pour nous, tu t'en rend compte?)
-Ils nous préparent peut être un guet-apens
-Admettons. Qu'est-ce qui te prouve qu'ils aient réussi à nous suivre jusqu'ici ? Moi je pense qu'ils ont perdu notre trace sur l'autoroute sinon on aurait été victime de l'accident. Ils ont raté leur coup c'est tout !
Mais pourquoi ne veut-elle pas me croire ? J'ai l'intime conviction que nous sommes en danger mais Célia ne m'écoute pas ! (on a remarqué qu'elle ne t'écoutes pas. La règle d'or de l'écriture : montre, ne dis pas. Une fois que tu as montré, plus la peine de dire!)
-Je t'en prie ! Fais-moi confiance pour une fois... Il faut partir d'ici maintenant ! La supplié-je. (suppliai)
-Bryan... Je peux t'assurer que nous sommes en sécurité !
Je me tourne vers Aurélien et lui demande :
-Et toi tu en penses quoi ?
-Je pense que...
Il hésite un moment puis termine sa phrase.
-Que Célia a raison.
Je me sens trahi. Celle que j'aime et mon meilleur ami ne veulent pas croire en moi !(Oui, puis il change un peu vite d'attitude le copain je trouve...) Je n'aurais jamais pensé qu'un jour ils puissent douter de moi.
-Très bien. Dans ce cas je vais me coucher. Terminé-je (terminai) sèchement.

Après m'être retourné dans mes couvertures pendant plusieurs heures, la peur au ventre. (Pourquoi un point? Ceci n'est pas une proposition principale, elle ne peut donc pas être indépendante!) J'arrive enfin à m'endormir.

Je me réveille ayant peu dormi, puisque que j'ai trouvé le sommeil qu'à quatre heures du matin (une négation complète serait plus judicieuse ici). Le réveil indique qu'il est dix heures, alors je me lève avec l'espoir de convaincre mes deux colocataires. Je descends au rez-de-chaussée, mais je n'entends aucun bruit, aucune activité, rien...
-Célia ? Aurélien ?
Il n'y a effectivement personne. Je suis parti pour prendre un petit-déjeuner lorsque, j'aperçois sur le frigo un petit mot accroché par un aimant.
« Nous sommes partis faire des courses. On revient vite ! Bisous. Ta chérie. »
Ah d'accord ! Ils sont partis sans moi pour éviter de devoir m'affronter ce matin. Très bien. Dans ce cas, moi aussi je vais m'absenter. Sauf que ce sera pour la journée. Je prends un repas rapide : jus d'orange et pain au chocolat. Ensuite je m'en vais me laver puis m'habiller. J'enfile un pantalon vert, puis un pull rouge. Et la petite touche finale, une casquette rouge, mise de travers, pour cacher mes cheveux en bataille. (tout ce passage est-il vraiment indispensable? Tu as oublié le moment où il satisfait ses besoins naturels au réveil...) Soudain j'entends une voix grave. Elle résonne comme un écho. On m'appelle encore et encore avec un air monotone. L'appelle (appel, et c'est en plus une répétition) semble venir de dehors. Intrigué, je sors de la maison mais...Rien

Il n'y a plus aucun bruit, à part le vent qui souffle dans les feuilles. Rien excepté le chant des oiseaux.  Le paysage est agréable et doux. Éclairées par les rayons du soleil, quelques gouttes glissent lentement sur le feuillage... De magnifiques arbres se dressent autour de moi, protégeant la maisonnette des regards extérieurs. Qui peut bien m'appeler ici ? Notre propriété est si bien cachée ! Et... Où est passé l'individu qui ne cessait de prononcer mon nom.(?) Ne voyant personne, je me résigne à rentrer. Je trouve tout ça bizarre. D'abord l'accident sur l'autoroute, et ensuite ces voix... Il faut que je prévienne Célia et Aurélien le plus vite possible ! (quel parano, il s'est déjà fait envoyé boulé la veille, il leur fait la gueule, et pourtant visiblement il n'a pas retenu la leçon. L'attitude de ton personnage manque un peu de cohérence et de crédibilité. De nuances aussi peut-être.)
J'ai la terrible sensation d'être observé, mais pourtant je n'aperçois personne dans ici (dans ici? C'est une étourderie j'imagine?). Je décide tout de même d'aller vérifier à l'étage. Arrivé en haut, j'entends des craquements d'un parquer (parquet)qui ne peut venir que de ma chambre. J'ai un mauvais pressentiment tout à coup. (en même temps, quand on entend quelqu'un marcher chez soit alors que la maison est censée être vide, c'est souvent le cas.) J'avance vers la porte de ma chambre et passe ma tête par l'entrebâillement. J'aperçois une silhouette en train de déverser un liquide sur mon parquet. (répétition, sauf que là le mot est bien écrit)Au contact du sol le liquide se transforme en fumée blanche épaisse. Aussitôt, il (il? silhouette est un mot féminin, et suppose que l'on ne peut distinguer le sexe de la personne) met un masque qui recouvre son nez et sa bouche, puis s'apprête à quitter l'endroit. Je plaque ma main sur ma bouche, horrifié. D'ici quelques secondes il m'aura vu (y a que ça qui l'horrifie? Prend tes jambes à ton cou mon gars, ta baraque part en fumé!)...

***

Aurélien et moi déchargeons les courses dans le coffre la voiture. (Moi? Moi qui? C'est quoi cette ellipse de fou, c'est déjà difficile à suivre pour le lecteur, ta narration à la première personne est très fade, pas assez personnalisée, si en plus c'est pour changer de point de vue tous les deux paragraphes, je pense que tu n'as clairement pas choisis la bonne méthode...) Je me sens un peu coupable d'avoir laissé Bryan seul et d'être partie comme une fugitive. Il doit m'en vouloir... Je pars dans mes pensées. J'imagine Bryan seul à la maison... Et si je m'étais trompé... S'ils nous avaient vraiment retrouvés...
-Célia ? Tu montes ?
-Euh... Oui j'arrive ! Réponds-je
Il démarre et fais une marche arrière lorsque une voiture nous rentre dedans de plein fouet. Je suis fortement secoué.(un peu faible comme termes..) Le pare-brise explose et libère de petits de morceaux de verres qui volent sur Aurélien et moi. Mon ami a la tête contre le volant. Il est évanoui. Le sang dégouline le long de mon front et coule dans mes yeux. Je l'essuie à plusieurs reprises, mais il ne s'arrête pas... Mon portable sonne, l'appelle(appel) vient de Bryan. Je ne décroche pas, mais quand il renouvelle le coup de fil quatre fois d'as (de) suite, je m'inquiète.
-Allô ? Dis-je d'une voix faible.
-Célia ! Va-t’en ! Le plus loin possible d'ici !
-Pourquoi ? Murmuré-je (murmurai. Ceci-dit, elle vient de se faire percuter, et elle avait déjà des doutes sur leur sécurité. Elle se pose VRAIMENT la question selon toi?) avec toute la force qu'il me reste.
-Un de leurs acolytes est à la maison ! J'vais m'occuper de lui ! Va-t’en...
-Bryan...Non... murmuré-je (murmurai, mais c'est une répétition...Et puis non quoi, elle a une meilleure idée?)  faiblement
La ligne se coupe. Il a raccroché.

***

Je range mon téléphone dans ma poche, en espérant que l'intrus ne m'est (ai) pas entendu. (Non, là, clairement, la valse des points de vues, moi j'adhère pas... M'enfin après si tu arrives à donner plus de profondeur à tes personnages, à les creuser assez pour qu'on les distingue bien les uns des autres, et à travailler suffisament ton style pour nous faire ressentir toutes les nuances que ça implique sans que ce soit lourd, je dis pas, m'enfin là si tu veux tout nous montrer, passe en omniscient, ça sera plus simple.) Je sens le stress monté (monter)en moi. Je tremble comme une feuille à un tel point que je m'en mords les doigts (le tremblement n'a pas besoin de deux qualificatifs, et puis trembler comme une feuille c'est un lieu commun, donc si tu peux l'éviter...) . Soudain j'entends le bruit d'un bouchon que l'on retire. Alarmé je me recroqueville encore plus entre l'armoire et le mur de la chambre à Aurélien. Un flacon de verre, remplit d'eau, roule sur la moquette. Quelque chose cloche.(Hum, un intrus balance des alambique chez lui en faisant fumer toute la baraque. Quelque chose cloche oui, mais quoi... Tout ça pour dire que ce genre de petite phrase n'apporte vraiment rien au lecteur, c'est sémantiquement vide.) Frappé d'horreur, je me rends compte que la petite bouteille déverse plus de contenu qu'elle n'en contient. Le sol se retrouve rapidement émergé (inondé) par le liquide froid. Je sors brusquement de ma cachette et me dirige le plus vite possible vers la sortie. Je glisse et me retrouve prisonnier de  l’océan qui se crée. Mes poumons se remplissent de cette matière mortelle, j'étouffe... Je sors ma tête et tousse douloureusement. (il la sort de quoi sa tête, c'est pas clair du tout!Il la relève plutôt) J'essaye de me redresser mais je trébuche de nouveau. Je me dandine dans tous les sens, puis fini par toucher le sol(mais il est pas déjà en train de se tortiller par terre? Comme quoi c'est pas clair, je suis vraiment perdue, je ne visualise pas du tout la scène). Je prends une impulsion et parviens de nouveau à la surface.(surface? La transition un peu d'eau se répand par terre/je me noie dans l'océan est un peu trop rapide pour moi à vrai dire)
-ARRETEZ ! NON ! M'égosillé-je. (égosillai)
Le niveau de l'eau arrive presque au plafond. Je plaque mes mains contre celui-ci. Je suis piégé, je ne sais plus quoi faire... La porte s'ouvre brusquement, et l’inondation disparaît. Je tombe au sol brutalement, je sens la douleur me transpercer le dos.
-Changement de plan.
Mon agresseur m'empoigne par le cou et me balance dans ma chambre où l'épaisse fumée pénètre en moi. Je voudrais hurler mais, je n'en ai plus la force. Ma vue est masquée par ce brouillard opaque. Je m'agrippe aux meubles pour essayer de sortir mais rien n'y fait. Je ne trouve plus l'énergie nécessaire pour quoi que ce soit. Je vacille, puis m'écrase au sol. Je suffoque.
-LAISSEZ-MOI ! Hurlé-je (hurlai)avec désespoir.
Ma vue se trouble. Je lutte contre la fatigue pourtant je ne peux y échapper... Je perds connaissance.
Bon, il y a peut-être une intrigue bien ficelée cachée derrière tout ça, mais pense un peu au lecteur! Tu te laisse trop embarquer par ce que tu veux faire, et tu vas beaucoup, beaucoup trop vite. Le lecteur manque vraiment de beaucoup d'éléments pour s'ancrer au récit, et ta narration manque de couleur et de personnalité. Il faut que tu creuses tout ça à fond! Pour toi, ça te semble sûrement très clair parce que tu sais tout à l'avance, mais dis toi que le lecteur ne connais rien, ni de ton univers, ni de tes personnages, ni de leur histoire. Il faut tout lui apprendre, en détails, et pas comme à un bébé : on veut vivre le truc nous! On veut SENTIR les émotions, compatir, parce que si le personnage nous dis simplement "j'ai peur", on répond "tant mieux pour toi". Il faut qu'il nous montre pourquoi il a peur, comment il a peur, il faut qu'on ressente sa peur avec lui! Et je parle de la peur comme d'un simple exemple, ça s'applique quel que soit le sentiment, et je pense que tu en as pas mal qui passe à la trappe ici, c'est dommage.

Il y a du potentiel, mais il n'est pas exploité. Au boulot moussaillon!
(Et si je n'ai pas été clair sur certain point, n'hésite pas à me dire hein, ça m'arrive aussi^^)
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sombrefeline
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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 15:50

Citation :
Chapitre 1 :

Je la tiens par la main, décidé à ne pas la lâcher. Je ferais tout pour elle... Il faut dire que je l’aime tant, cette fille aux cheveux blonds dont les mèches semblent être des rayons de soleil... Ah ! Et ces yeux... Ces yeux bleus qui font tellement pensés penser au calme océan qui borde les côtes. Bon, franchement, le coup des cheveux blonds comme le soleil et les yeux bleus comme l'océan, c'est un poil cliché
-Yan... me murmure-t-elle
En réalité je me nomme Bryan mais Célia adore m’appeler par ce petit surnom affectueux.
-Ne t’en fais pas je ne les laisserai pas t’éloigner de moi !
Elle baisse la tête et avance d’une démarche hésitante vers moi.
-Tu ne pourras pas me protéger éternellement...
J’entoure sa taille de mes bras afin de la ramener contre moi, le plus près possible...Je passe ma main dans sa chevelure brillante en effleurant la capuche du gilet que je lui ai prêté. Elle a toujours quelque chose qui m’appartient sur elle ; elle affirme que ça lui donne la force de surmonter les épreuves douloureuses qu’on nous inflige.
- Ecoutes Ecoute. On n’est pas seul ! Il y a Aurélien qui nous aidera ! On ne t’abandonnera jamais. Je te le promets.
En voyant un petit sourire se dessiner sur son visage j’ajoute :
-Je t’aime Célia.
Je sens son nez frôler le mien alors j’en profite pour embrasser son cou avec toute la passion que je puisse lui accorder. Mes lèvres se dirigent ensuite vers les siennes et y déposent le plus merveilleux des baisers que j’ai pu donner.
-Doucement ! S’écrie-t-elle Pas de majuscule. Tu sais ce qui peut arriver si je suis submergé submergée par des sentiments !
-Je sais... Mais que serais serait la vie sans risque ?
-Je crois qu’on devrait rentrer. Il commence à faire frais !
Main dans la main, nous traversons l’étendu l'étendue d’herbe où je l’ai rencontré rencontrée pour la première fois.

Je me sens happé par le souvenir de notre rencontre... Je revois tout précisément...
C’était une après-midi ensoleillé, il faisait si chaud que j’en avais retiré mon tee-shirt. J’étais assis dans l’herbe chaude, et contemplais le magnifique paysage où je l’avais aperçu aperçue dans une de mes visions. Depuis que j’avais eu ce flash prémonitoire, je venais ici souvent en espérant la voir. Mais rien... Jusqu’au jour où j’avais remarqué une caravane en me promenant dans cette prairie. Une Dame s’apprêtait à en sortir et c’était elle... La femme qui était devenu devenue une obsession pour moi. Je savais ce qui allait se produire. Dans ma vision, j’avais vu cette personne se faire poignarder devant chez elle. Et comme je m’y attendais, un homme inquiétant, vêtu d’un anorak noir dont il avait mis la capuche, surgit de la pénombre J'avoue que là, je ne comprends pas. C'est pas censé se dérouler durant l'après-midi? Il s’approchait un couteau à la main, d’un pas rapide et effrayant. Sans hésiter j’avais désarmé l’individu d’un coup de pied puis lui avait infligé un coup de coude dans les côtes. Célia était plantée là, tétanisée... Je lui avais attrapé la main, et l’avait entraînée dans ma voiture pour la ramener chez moi, saine et sauve. A partir de ce moment, j’ai su que j’étais chargé de la protéger.

Je reprends mes esprits quand nous arrivons devant la portière de la voiture. Je m’installe au volant avec Célia assise sur siège passager. Je vois bien qu’elle est contrariée et ça m’attriste fortement...
-Célia... Commencé-je. commençai-je
-Oui ! Je sais ce que tu vas me dire ! Tu penses que je dois pas m’inquiéter... Mais tu sais mieux que personne ce qui arrive quand je me laisse emporter !
Elle est têtue alors j’abandonne. Dans ces moments il ne vaut mieux pas insister... Je démarre la voiture comme-ci de rien était comme si. Sur le chemin du retour aucun de nous deux engage une discussion, nous restons silencieux jusqu’à arriver devant notre petite maisonnette cachée dans les bois. Je gare le véhicule juste devant un mur de haie. Célia et moi rentrons pressés par la pluie. A l’intérieur nous retirons nos manteaux trempés et les accrochons au radiateur. Aurélien descend de l’escalier l’air furieux, il se plante devant nous prêt de toute évidence à nous faire des reproches.
-Vous êtes complétement dingue ou quoi ? Vous avez vu l’heure ! Hurle-t-il. pas de majuscule
-Il commençait à peine à faire nuit. Rétorqué-je. Je rétorque
-Vous êtes irresponsable irresponsables ! Vous leur facilitez les choses en vous baladant comme ça le soir !
Célia sur le point d’exploser s’avance brusquement devant lui et s’enflamme.
-Bon sang ! On ne peut même plus sortir quelques heures ? Tu croyais qu’on allait attendre ici comme de vieux légumes en espérant qu’ils nous lâchent un jour ? Tu rêves...
-Célia on ne s’est pas donné tout ce mal pour que tu te fasses prendre au bout de quelques mois !
-Tu ne comprends pas ! Tu ne comprendras jamais...
Enervée comme jamais elle monte à l'étage. Un instant plus tard, une porte claque violemment.
-Tu es content de toi ? Grogné-je.
Il me fixe les bras croisé, le visage sans aucune expression, et ne répond rien. Je m’en vais donc m’asseoir dans le canapé en cuir puis allume la télé en espérant arriver à me détendre un moment malgré notre dispute. Mon ami, sans ajouter un mot, disparaît dans la cuisine silencieusement. Quant à moi je mets les informations et découvre alors un journaliste annonçant qu’une catastrophe a eu lieu. Une image terrifiante est affichée à l’écran. Sur cette photos, des dizaines de voitures se sont rentrée dedans tandis que d’autre ce sont écrasée sur le bas-côté.
-Nous venons d’apprendre qu’il y a quelques minutes, sur l’autoroute A16, un phénomène inexpliqué s’est produit. En effet, une sorte d’ouragan se serait déclaré brutalement et aurait causé de multiples accidents de voiture. Nous n’en savons pas plus pour le momen.t Rendez-vous demain pour plus d’information...
Le journal télévisé se termine et laisse place aux publicités. Soudain une horrible pensé me traverse l’esprit. Je me crispe. Nous étions sur cette fameuse autoroute quelques temps auparavant... La peur m’envahit me donnant de terribles douleurs au ventre à quoi s’ajoute une brusque bouffée de chaleur. Ils nous ont retrouvés... nous ont retrouvés...

Okay alors, dans les points positifs : je trouve tu lances bien le mystère : qui est cette fille et ce narrateur? Quels sont ses pouvoirs? que fuient-ils? De ce côté là, c'est plutôt bien mené.
Sans être révolutionnaire, le style est correct et se laisse lire.

Par contre, je trouve le flash-back très confus, et par forcément utile dans la narration. Je trouve qu'il embrouille plus les choses que ne fait avancer l'histoire.

j'attends de voir la suite donc.

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MessageSujet: Re: Le Pouvoir maudit    Le Pouvoir maudit  Icon_minitimeLun 23 Déc 2013 - 16:26

Merci pour vos aides Smile J'amèliore tous ça :')
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