Lutte de pouvoir

Bonjour bonjour !!!!!

Bon j'ose me dresser face à la honte et vous poste l'introduction de mon roman (et dont le titre reste à déterminer....) C'est de la Fantasy tout ce qu'il y a de plus banal...J'espère que cela vous plaira et vos commentaires, positifs ou négatifs, sont les bienvenus pour m'améliorer dans cet art difficil qu'est l'écriture. Trève de blabla ! Je vous laisse lire ma toute petite introduction que je vais sûrement changer d'ici peu....

Introduction :

Les vents violents, souffles des dieux, balayaient violement les terres gelées de la lointaine contrée d'Elerye. Ils soulevaient des nuages de flocons et les lançaient avec puissance contre les murs des bâtisses abandonnées. Certaines étaient encore rongées par des flammes qui mourraient inévitablement, tandis que le froid, lui, reprendrait son règne. Des volutes de fumées étaient entrainés par le passage de l'air. Disparaissant comme s'ils n'avaient jamais existé, comme s'ils n'avaient jamais rongé les corps, désormais sans vie et calcinés, des habitants de la grande citadelle d'Elerya.
De la capitale on n'entendait plus que le murmure des vents qui s'insinuaient dans les décombres fumants des maisons ou se glissaient à l'intérieur des fissures qu'un coup de lame avait erraflé. On entendait le râle des mourrants et le silence des morts.
Et là, adossée contre la falaise de glace, son marbre immaculé scintillant encore sous le soleil bleu de l'hiver, se dressait la Forteresse. Elle ressemblait à une flêche d'argent perçant les nuages, souhaitant atteindre le ciel qu'elle caressait du bout de ses tours gigantesques.
Symbole d'une nation, joyau d'un peuple, elle paraissait intouchable, impénétrable. Une rivière de fenêtres, des cours pavées d'un blanc de neige, des murs lisses et froids qui pourtant n'enlevaient rien à la beauté glacée de la forteresse. On pouvait presque entendre les rires des enfants qui dévalaient les escaliers, se chamaillant. On pouvait presque sentir la bonne odeur qui sortait des cuisines où les chefs auraient préparés des plats succulents qui vous donnaient l'eau à la bouche. Le craquement des bûches que l'on empilait dans les âtres et qui prodiguaient une agréable chaleur.
Pourtant, à regarder les couloirs jonchés de cadavres, à observer les écuries vides ou encore à apercevoir une flamme dévorant l'une des pièces, il était clair que jamais plus ni rires d'enfant, ni odeur alléchante, ni chaleur agréable ne rempliraient la forteresse.
Elle ne serait rien d'autre désormais qu'un cimetière de glace pour tous ceux qui avaient péris dans ses entrailles.
Quand à ses survivants, à cette jeune fille en larme qui ne cessait de regarder par dessus son épaule, les mains enchainées par des cordes...Elle était appelée à un autre destin.

Bonjour


J'aime bien, j'attends la suite impatiemment

Alain

Un début intéressant, Sanilia.
Mystérieux et intriguant. On a envie de savoir ce qui va se passer après.
En un court paragraphe, tu as réussi à créer une atmosphére particulière.

Petit reproche par contre : aéres un peu le début pour encore plus accentuer cet atmosphère énigmatique (jusqu'à 'la Grande citadelle d'Elerya' je dirais).
Fais des phrases courtes. Je dois admettre que au début de la lecture, je butais un petit peu parce que je cherchais à m'imaginer le décor et en même temps de finir la phrase.
Ce point-là réglé. Ton introduction sera très accrocheuse.

Petites choses qui m'on froissées :
-tandis que le froid, lui, reprendrait son règne => je dirai plutôt 'reprenait son régne'.
Surtout que derrière tu emploie l'imparfait, ce conditionnel fait bizzare.

-Des volutes de fumées étaient entrainés par leur passage => leurs passages.
Essaie d'amener cet élément avant : tu parles des flammes, tu passes au froid, puis tu reviens à un élément des flammes. On a dû mal à voir de quoi tu parles et ça gêne un peu la fluidité de lecture.

-Le craquement des bûches que l'on empilaient => l'on empilait

-ni rires d'enfants, ni odeur alléchantes => rire d'enfant, odeur alléchante
Je crois qu'on met plutôt au singulier puisque ces éléments n'existent plus.

-Quand à ses survivants, quand à cette jeune fille
Meilleure fluidité à mon sens pour ton texte.

-cette jeune fille en larme qui ne cessaient => cessait

-les mains enchainés par des cordes... => enchainées

-Elle était appelé à un autre destin. => appelée


Voilà. Beaucoup de qualités dans ton texte.
J'attends la suite avec impatience.

Merci beaucoup Alain

Niko merci pour ton avis ainsi que ta correction !! Concernant ton conseil tu as parfaitement raison, je vais le retravailler pour qu'il soit plus aéré ::
Merci encore !!!

Voilà j'ai essayé de séparer un peu mieux...bon au pire je le retravaillerai beaucoup plus...

début intéressant et intriguant. Je ne suis pas très douée pour les critiques constructives donc je vais juste dire que j'aime ^^

je note juste deux petites choses:

Citation :

Les vents violents, souffles des dieux, balayaient violement les terres gelées

violent/violement ça fait répétition.

Citation :

De la capitale on n'entendait plus que le murmure des vents qui s'insinuaient dans les décombres fumants des maisons où se glissaient à l'intérieur des fissures qu'un coup de lame avait erraflé

j'ai eu du mal à comprendre cette phrase mais je pense que c'est à cause du "où" qui doit être "ou" en fait. Tu devrais l'alléger un peu, ça se lirait mieux. et c'est éraflé.

J'adore la description, on est captivé.

Par contre comme l'a dit Niko, il y a pas mal de difficulté de lecture, je veux dire par là que quand on lit on bute sur des mots. Essaie de relire ce que tu as écrit 10 minutes après l'avoir écrit, tu verras qu'il y a des choses à modifier.

J'espère que tu m'a compris

Oui Mysticus je t'ai compris ne t'inquiète pas ::

D'accord je vais suivre ton conseil et je le relirais demain matin, voir ce que je peux améliorer

Merci d'avoir pris le temps de me lire !!

Salut Sanilia je viens de te lire à mon tour et j'ai bien accroché, j'aime bien ton style et j'ai hâte de savoir le destin de cette jeunes fille

Alors je ne savais pa trop s'il y avait un endroit spécial pour, mais j'ai remanié mon intro !! Alors je vous la poste à la suite en espérant qu'elle plaise ! J'ai mis un chouilla plus de longueur ^^

Introduction :

C'est pas mal, un bon petit prologue, bien mystérieux. Tu laisses planer le doute, ne te plonge pas dans des descriptions du monde, de son histoire sur des millénaires ou des futurs tenants et aboutissements de ton roman. Pour l'instant, on ne sait rien, et c'est ça qui est cool. Tu as bien retenu les leçons de Martin !

Juste : "Les vents, souffles des dieux," Évite ce genre de tournures..; Tu crois que ça fait classe en écrivant, mais c'est ridicule pour un lecteur extérieur !

Et tu répètes beaucoup de fois forteresse, dont une fois à deux lignes d'intervalle. Mettre une majuscule ou non ne fait pas disparaitre la répétition.

Merci Ilàan !!!

Je vais enlever cette petite partie alors pour pas faire trop idiot ^^ et je vais enlever un peu de forteresse !!!

Salut !
Pour commencer j'ai juste repéré quelques erreurs d'écriture :

Les vents balayaient violement = violemment
La fumée avait disparu = disparue
De la capitale on n'entendait plus que = j'aurais mis une virgule après "capitale"
et même des jouets d'enfants. = je ne suis personnelement pas très fan du "même"
une question : si les vents sont violents et la ville ( si j'ai bien compris ) dévastée et donc matériellement détruite en partie, le vent devrait faire beaucoup plus de bruit et non pas des "murmures" non ? car vents violent + pas trop de protection = bruit ( désolée si je ne suis pas claire, je suis crevée )
ses tours gigantesques = j'aurais mis " gigantesques tours"
Des cours pavées d'un blanc de neige, = désolée, ça doit être la fatigue, mais je ne comprends pas : est ce que les pavés de la cours sont couverts de neige ? ou est ce qu'ils sont de couleur blanche ? si c'est bien l'hiver, je suppose qu'ils sont couverts de neige ; mais si ça, alors ta formule est un peu étrange
ni odeur alléchantes = odeur alléchante ou odeurs alléchantes
les mains ennemis = les mains ennemies ou les mains des ennemis
extrème = extrême, non ?
Avait-il raté leur corps = l'utilisation de "raté" me gène ; peut être mieux " était il passé à côté sans les voir" ou quelque chose comme ça
leur corps démembré, carbonisé = leurs corps démembrés, carbonisés
dans les couloirs vides = peux tu réellement dire que les couloirs sont vides s'ils sont " jonchés de cadavres" ? peut être devrais tu plutôt dire " vide de vie" ou quelque chose comme ça
Le soleil hivernal = je n'aime pas trop cette tournure ( hivernal ; mais ce n'est qu'un avis personnel )
Son travail était terminé. = pour être honnête, c'est possible que ma fatigue me fasse perdre la tête. Mais, en lisant cette phrase, j'ai cru que tu parlais tu travail du soleil, qui était le sujet actif de ta phrase précédante. Puis, en lisant les phrases suivantes j'ai compris que tu parlais de "l'homme". Mais la formulation de "Son travail était terminé." peut préter à confusion ( en cas de blondes comme moi )
Et un dernier détail qui m'a géné : tu dis que la citadelle est glacée, vide de vie mais pleines de cadavres décomposés et d'odeur de mort ; alors comment peut il être possible à l'homme ( ou tout autre spectateur de la scène ) d'arriver à s'imaginer de la vie, des enfants, de la chaleur en observant un tel décors ?

Ceci n'est bien entendu que mon avis personnel et subjectif ( sauf en ce qui concerne les fautes d'orthographe bien sur )

Mais j'aime beaucoup quand même hein, ne vas pas croire le contraire ! Et je trouve ton écriture très mature !

Intéressant début d'histoire !

Je tique cependant sur le changement de "point de vue" - bien que ce ne soit pas l'expression exacte (c'est le mieux que j'ai trouvé !) : tu commence à l'intérieur de ta citadelle, puis tu nous la décris de l'extérieur ("flèche d'argent perçant les nuage [...]"), puis hop on revient dedans !
C'est un peu maladroit, je trouve, et ça a tendance à me donner le mal de mer ^^

Sinon :

Citation :

Ils soulevaient des nuages de flocons et les lançaient avec puissance contre les murs

Mmouais, même avec un vent violent ++++++++++, j'ai du mal à imaginer des flocons de neiges percuter un mur... Après, tu pourrais dire que le vent arrache des morceaux de glaces de quelque part pour les projeter violemment contre les murs, etc.

Citation :

laissant le froid reprendre son règne

La tournure sonne bizarrement. "Reprendre ses droits"?

Citation :

La fumée avait disparu, soufflée par le passage de l'air, comme si elle n'avait jamais existé, comme si elle n'avait jamais rongé les corps désormais sans vie et calcinés

Une fumée qui venait d'où ? Et pourquoi a-t-elle rongé ces corps ? :silent:

Citation :

le murmure des vents.

"Du vent" sonne mieux à mon goût.

Citation :

il pensait.

A quoi ?

Citation :

Avait-il raté leur corps démembré, carbonisé

Est-il bien nécessaire de préciser démembré etc ? On a bien compris ^^

Citation :

préférant une mort lente dans cet endroit maudit qu'une vie d'escalavage ? Ou pire encore.

"à une vie d'esclavage" et un point d'interrogation après "encore" (ou enlever cette phrase qui n'apporte rien, au choix)

Bon, je ne reviendrais pas sur les fautes, les autres les ont relevaient.
J'ai pris encore plus de plaisir avec cette introduction qu'avec la précédente. J'ai été littéralement happé dans ton histoire qui se révèle à présent fluide et entraînante.

Bravo ! J'ai encore plus envie de connaitre la suite.

Au fait, un petit conseil : ne refais pas un post avec le même texte modifié, mais modifie directement le premier post ! Sinon, les gens (comme ça m'est arrivé^^) lisent et corrigent le premier, alors qu'une ou plusieurs versions modifiées sont plus bas ...



Quitte à mettre les corrections en couleurs !

D'accord !! Merci PandoraBox !! Je veillerais à suivre ton conseil ::rolling::

Alors alors....j'hésite à mettre la suite mais puisque de toute façon il faut se jeter à l'eau...autant y aller !!

Chapitre I : premier post

Edward Destrehan, fils du Roi Roland et Prince des royaumes unifiés d'Angaria était au lit avec une fille de joie lorsque sa mère se présenta devant sa chambre.

Le futur souverain la besognait avec hargne, insensible aux gémissements de douleur de la jeune femme quand des coups retentirent, impérieux.

Le Prince stoppa ses vas-et-viens, le souffle court, et soupira d'indignation. Qui donc osait le déranger à une heure aussi tardive ?
Il se retira de la catin et se laissa tomber à côté d'elle, passant une main dans ses cheveux.

- Et bien qu'est-ce que tu attends ? lui demanda-t-il en montrant la porte d'un signe de tête. Vas ouvrir !

Il la regarda se lever en hâte, sans qu'aucune expression ne se peigne sur son visage, puis tirer la poignée vers elle, révélant la mine froide et sévère de la souveraine d'Angaria.

Sa mère, la Reine Savannah Destrehan.

Elle était, comme à son habitude, royale dans son pourpoint bleu et or. Ses cheveux auburns élégamment relevés sur sa nuque altière tandis que les signes de l'âge peinaient à enlaidir son incroyable beauté.

Edward surprit la pointe de dégout qui scintilla dans ses yeux verts lorsqu'elle posa le regard sur la fille de joie mais il disparut presque aussitôt.

Il dissimula un sourire de fiérté. Sa mère avait toujours su parfaitement maquiller ses émotions et lui seul remarquait ses plus infimes changements d'attitude. Le moindre froncement de sourcil, le moindre tiquement aux coins de ses lèvres. Rien ne lui échappait. Les autres, eux, ne voyait qu'un masque lisse et sans failles.

Il réprima un sourire et claqua des doigts.

- Allons prosternes-toi devant ta Reine ! Qu'est-ce que tu attends ?

La fille lui obéit, ses cheveux blonds touchant presque terre tant elle se baissait.

- Laisses-nous, ordonna la reine d'un ton froid en pénétrant dans la chambre.

L'autre jeta un coup d'oeil rapide au Prince, sembla vouloir ajouter quelque chose, puis jugea préférable de garder la bouche fermée. Elle se redressa, récupéra ses affaires et sortit rapidement sous l'oeil amusé d'Edward.

Sa mère avait une telle capacité à effrayer les personnes présentes autours d'elle. Un véritable don qu'il lui enviait.

Elle attendit que la porte soit close et s'avança au milieu de la pièce, les sourcils froncés, sûrement dû à l'austérité de la chambre, à ses murs dénudés ayant pour toute décoration une unique tête de lion des plaines - le pauvre n'avait eu aucune chance contre la lance expérimentée d'Edward - qui trônait au dessus du grand lit comme un sanglant trophé.

Il la vit pourtant se retenir de le critiquer, se contentant de détourner la tête.

- Que me vaut le plaisir de votre visite, mère ? A une heure aussi tardive, qui plus est. Et sans que votre escorte ne soit présente.

La loi voulait que la reine des royaumes d'Angaria soit accompagnée dans le moindre de ses mouvements par une garde personnelle. L'on disait que c'était pour assurer sa protection. Mais pour Edward ce n'était qu'un stratagème brillant inventé par un vieu roi gâteux dans l'unique but de surveiller les agissements de sa femme. Et en particulier l'endroit où ses cuisses s'écartaient.

- Ne peux-tu donc pas te rhabiller ? le sermonna-t-elle en fixant son entre-jambe.
- Allons mère, n'êtes-vous pas fière de votre fils ?
- Je serais fière si tu t'en servais pour besogner ta futur reine au lieu de lui préférer une putain de la capitale. Combien lui donnes-tu par heures ? Une pièce d'argent ?
- Êtes-vous vraiment venu me voir pour bousculer ma fidélité et mon honneur ? coupa-t-il en enfilant ses bas. J'en doute.

Il passa une chemise sur son torse encore luisant de son effort mais ne la ferma pas. La chaleur à cette époque de l'année était étouffante, même la nuit.

Sa mère vint s'asseoir à ses côtés et son visage se durcit plus encore qu'il ne l'était déjà.

Elle était tellement belle lorsque sa mine s'assombrissait comme cela, annonçant une nouvelle qui devrait ébranler la cour, le royaume ou juste son ego.

Le prince ne comprenait pas comment son père, le roi, pouvait la délaisser. Si lui-même était à sa place, il profitera de la beauté encore éblouissante de Savannah, malgré ses quarante-quatre ans et ne cesserait de l'épuiser des nuits entières.

A cette idée, sa fierté se redressa et il se leva, inspirant l'air chaud et iodé à pleins poumons, avant de se diriger face à la fenêtre.

Dehors les jardins étaient calmes. Les brouhahas de Carnaham, grande capitale des royaumes unifiés d'Angaria, se perdaient dans la nuit dont l'obscurité était percée ici et là par les torches des gardes effectuant leur ronde, ou bien par les flammes qui rougeoyaient sur les grandes tours de la muraille que l'on apercevait à travers les fenêtres. Ces murailles qui se dressaient face à la mer, comme une promesse de puissance et de pouvoir face à l'immensité de l'eau.

A l'Est s'étendait la Plaine des Rois qui avaient vu périr tant d'hommes, vu se désagréger tant d'armées, bien avant l'unification d'Angaria.

Bientôt, quand son père lui léguerait enfin le trône, tout ceci lui appartiendra. Depuis Elerye la gardienne, au sud, jusque par delà les Pics du Dragon au Nord.

- Alors, entama-t-il enfin, curieux de connaître la raison de la présence de sa mère. Allez vous enfin me dire ce qui vous perturbe ?
- La Citadelle d'Elerya est tombée.



Voilà bonne lecture

Je laisse à d'autres le soin de corriger les éventuels fautes, je ne suis pas doué pour cela

Au niveau de l'histoire, rien de spécial à dire. Tu présentes tes personnages simplement. On sent l'autorité et la rigueur de la reine, le côté jovial et insoucieux d'Edward.
Tu fais rapidement le lien avec ton prologue, c'est très intéressant.

Un reproche par contre : dans ta première phrase, évite le mot putain.
C'est ta narration, pas une parole rapportée. Je trouverais mieux de dire prostituée (puisque tu emplois catin par la suite).

J'attends la suite

Merci Niko pour ton commentaire et ta correction

Alors je préfère la correction du prologue sans hésiter. et pour ton chap 1, j'aime aussi. Dommage qu'il y en ai pas plus ^^

Au niveau des fautes: un truc m'a interpellé: tu parles de la froideur de la chambre puis de la chaleur qu'il y fait... Trouve un autre mot que froideur, non? Et si j'ai bien compris, leur cité est au bord de l'eau, il fait donc frais même en plein été ^^

Vivement la suite!!

Hello Sanilia !

Je me permets de commenter ton texte. Je vois que beaucoup l'on fait avec moi mais je rajoute ma petite pière à l'édifice.

Remarque générale tout d'abord : c'est assez agréable à lire ! Tu as encore, je pense, une marge de progression pour éliminer certaines tournures maladroites et enjoliver certains passages, mais le tout reste très fluide et sympathique.

Alors déjà, juste une micro remarque sur ton prologue et sa dernière phrase.

Citation :

La guerre s'avançait.

J'aurais simplement mis "La guerre avançait". Parce que "s'avançait", ça ne veut rien dire à mon sens (on peut s'avancer dans quelque chose, une tâche à faire, ou s'avancer sur un projet, c'est à dire supputer, mais quant à la guerre, je ne pense pas qu'elle puisse faire une chose pareille ^^)

Citation :

Edward Destrehan, fils du Roi Roland, Prince des royaumes unifiés d'Angaria et futur souverain était au lit avec une prostituée lorsque sa mère se présenta devant sa chambre.

Il la besognait avec hargne, insensible aux gémissements de douleur de la jeune femme quand des coups retentirent, impérieux.

Personellement, le mot "putain" ne me choque pas, tout dépend le vocabulaire que tu vas employer par la suite. Le mot prostitué s'intègre mal dans un univers héroic-fantasy je trouve, mais c'est personnel (à la limite catin). J'aurais sinon, coupé la première phrase, un peu longuette à cause du sujet, et l'aurait reporté sur la deuxième.

"Edward Destrehan, fils du Roi Roland et Prince des royaumes unifiés d'Angaria était au lit avec une prostituée lorsque sa mère se présenta devant sa chambre.

Le futur souverain la besognait avec hargne, insensible aux gémissements de douleur de la jeune femme quand des coups retentirent, impérieux."

Citation :

Elle était pareille à son habitude, si royale dans ses habits bleus et or. Ses cheveux auburns élégamment relevés sur sa nuque mettaient son incroyable beauté en avant et les signes de son âge peinaient à enlaidir son visage.

La première phrase n'est pas très jolie à l'écrit. On dirait que tu traduis une pensée telle quelle. Le mot "habit" ne va pas bien à une reine, je pense qu'il faut la décrire plus que ça, est-ce une robe ? Un pourpoint ?

Un peu maladroit dans la dernière phrase qui vient à mon sens en rajouter. " Ses cheveux auburns étaient élégamment relevés sur sa nuque altière. Les signes de l'âge peinaient à ternir son incroyable beauté".

Citation :

Edward surprit l'éclat de dégout qui scintilla dans ses yeux verts lorsqu'elle posa le regard sur la fille de joie mais il disparut presque aussitôt.

Je ne crois pas qu'on puisse parler d'éclat quand on qualifie le dégout. Mais plutôt de pointe, ou de trace, quelque chose de plus "sale" quoi

Citation :

Rien ne lui échappait. Les autres, eux, ne voyait qu'un masque lisse et sans failles.

Pour éviter le "eux" un peu moche et accentuer l'opposition. "Rien ne lui échappait alors que les autres ne voyaient qu'un masque lisse et sans failles.

Citation :

Elle attendit que la porte soit close et s'avança au milieu de la pièce, les sourcils froncés. Sûrement dû à la froideur de la chambre, à ses murs dénudées ayant pour toute décoration une unique tête de lion des plaines - le pauvre n'avait eu aucune chance contre la lance expérimentée d'Edward - qui trônait au dessus du grand lit comme un sanglant trophé.

Il y a quelque chose qui ne va pas dans l'articulation de ton paragraphe. Ta seconde phrase ne peut pas commencer par "Surement du". Essaye de lier les deux

Pour le reste, et bien rien à dire parce que ça passe tout seul. Continue comme ça !

En fait je parlais de la froideur au sens d'austère...donc tu fais bien de m'y faire remarqsuer ^^ merci !!

Pour la chaleur, à une certaine époque il fait extrémement chaud, même au bord de l'eau c'est pour ça (a Angaria bien sur ^^ ).

Merci beaucoup Imperium d'avoir pris le temps de t'arrêter sur mon texte et aussi de l'avoir pris pour me corriger. Ce que tu dis es pertinent aussi vais-je suivre tes conseils !!

Snif je sais que j'ai encore des progrès mais c'est grâce à vous que je vais m'améliorer car vos conseils m'aident à progresser

Pour froideur: j'avais bien compris au sens monacale, mais du coup on imagine les murs de pierres froides, ça donne froid au lieu d'être "étouffant" ;-)

Voilà voilà corrigé ::rolling::

Pas encore lu la suite, à part la remarque d'Impérium. Tout à fait d'accord avec lui : la mot prostituée est vraiment moche, et casse tout le rythme de ta phrase. C'est trop long, trop gentillet, trop extérieur à la scène et à l'époque.

"et futur souverain était au lit avec une prostituée", bisounours land n'est pas loin...

Tandis que si tu le remplace par putain, on sens tout de suite que c'est un roi médiéval. Au Moyen-âge, c'était des putains, dans ton Trône de Fer, quand Tyrion est avec des filles, c'est des putains, les princes vont au bordel pour aller voir les putains...
C'est comme ça, ce n'est pas vulgaire. Si tu trouves que ça l'est, remplace par fille de joie ou autre chose, mais pas prostituée...

Ecoute Ilàan, c'est un pro sur les péripatétitiennes ;-) n'est ce pas?