Chapitre 2, partie 2
- Citation :
- Aussi loin qu'il pouvait remonter dans ses souvenirs
J’aurais supprimé le « pouvait », pour alléger la tournure.
- Citation :
- Certains en plaisantaient, insistant sur le fait qu'Adel-kar n'avait aucun sens de l'humour et détestait la gente féminine, mais lorsque ce dernier apparaissait, tout le monde se taisait
J’aurais vu quelque chose de plus extrême et plus vachard pour les plaisanteries, pour bien marquer le contraste entre ce que les gens se permettent de dire dans son dos, et le fait que dès qu’il arrive, plus personne n’ose rien dire.
- Citation :
- il n'est pas courant d'être prix par la fièvre lorsque l'été est encore là.
Pris
- Citation :
- Il ne connaissait pas l'ampleur réelle du conflit ni les moyens mis en place pour le résoudre
J’aurais mis une virgule avant « ni les moyens ».
- Citation :
- Que ferait Trent s'il était à ma place ? Pensa-t-il
A vérifier, mais je pense que « pensa » ne prend pas de majuscule dans ce cas.
- Citation :
- Son ami n'hésiterait pas à jouer des mots avec habileté afin de retourner la situation en sa faveur, mais il n'était pas Trent.
La formulation est bizarre et donne l’impression que l’ami en question n’est justement pas Trent.
- Citation :
- Leur frontière est impénétrable, aucun de mes espions n'en est encore revenu.
Ils sont pas très bons, les espions, dis-donc.
- Citation :
- — Dévorés ? demanda-t-il, comment est-ce possible ?
— Nous l'ignorons actuellement, continua le religieux. Nous n'avons pas d'animaux sauvages mangeurs d'hommes dans nos contrés, pourtant, il semblerait qu'il y en ait un. Allez savoir quels démons ont réveillé ces païens pour se protéger.
Ça me paraît bizarre qu’ils bloquent sur un détail comme ça. Sans aller jusqu’à des démons mangeurs d’homme, les loups, les ours et les lynx (pour ne citer qu’eux) peuvent tout à fait attaquer l’homme, et vu le contexte médiéval fantastique dans lequel tu te places, il semblerait normal que de tels animaux habitent dans les montagnes et les forêts de ton monde.
- Citation :
- — Je pense qu'ils sont prêts à tout, repris Adel-kar
Reprit
- Citation :
- — Et que voulez-vous y faire ? Répliqua Érion avec sarcasme. Brûler toute la zone afin de les faire sortir ?
Pas de majuscule à « répliqua ».
- Citation :
- Sais-tu seulement sur combien d'hectares s'étant cette maudite forêt ?
s’étend
- Citation :
- . Adel-kar reprit alors le cour de la conversation.
Le cours de la conversation.
- Citation :
- . Nous ignorons où ils se cachent, mais nous pensons qu'ils sont protégés par des je ne sais quels sortilèges
Vu ce que tu dis de la forêt qui semble impénétrable, ils n’ont même pas besoin de sortilèges.
- Citation :
- — Ne pouvons-nous pas trouver un compromis avec eux ? S'enquit le jeune homme.
Pas de majuscule à « s’enquit ».
- Citation :
- — C'est une des raisons pour laquelle vous vous rendrez sur place, répondit le religieux. Bien sûr, il n'est pas question de céder face à leurs exigences
Ça me paraît bizarre que le religieux fanatique parle de compromis. Franchement, j’aurais plus vu cette réplique dans la bouche du roi, soucieux de préserver une certaine unité et d’éviter des affrontements non nécessaires.
- Citation :
- De plus, le sort à voulu
A voulu
- Citation :
- Adel-kar avait prononcé cette dernière phrase sans réelle conviction. Le mépris dans sa voix était palpable, mais Érion ne dit rien
Pour moi, il y a contradiction entre le « sans réelle conviction », qui suppose que son ton est neutre et plat, et le « mépris dans sa voix », qui suggère au contraire des émotions plus fortes.
- Citation :
- Va là-bas et fait ton devoir
Fais
- Citation :
- — Entendus, répondit le jeune homme sans grande conviction
Entendu, et répétition de « conviction ».
Alors, pour moi, il y a du bon et des choses à retravailler dans ce passage.
Dans le bon : ça y est, l’histoire démarre vraiment, on a l’élément perturbateur (les rebelles qu’il faut aller calmer). Tu identifies clairement les problèmes auxquels Erion va devoir faire face : les rebelles, mais aussi ne pas décevoir son père et déjouer les manigances des prêtres.
De ce côté-là, la scène fonctionne.
Par contre, un certain nombre de choses m’ont dérangée
— Le prêtre machiavélique et chauve, tenant d’un culte qui tente d’imposer un dieu unique, personnellement, je trouve ça un peu cliché. Sérieusement, ce gars a le mot « méchant » écrit sur le front.
— Je comprends bien que le roi est affaibli et malade, mais là, sérieusement, il fait potiche. C’est le prêtre qui fait toute la conversation et semble prendre toutes les décisions à sa place, sans que personne ne tique. Si tu veux garder cette dynamique, ok, pas de problème. Mais il faudrait au moins qu’Erion remarque avec amertume que c’est Adel-Kar qui gouverne maintenant, plus son père.
— Comme je l’ai signalé dans mes notes, pour moi, il y a quelques soucis de cohérence au niveau des rebelles et de la forêt. Ça me paraît invraisemblable qu’aucun espion ne soit revenu (les rebelles ont peut-être un bon contre-espionnage, mais il ne peut pas être parfait, ce n’est pas crédible). Idem pour les corps dévorés, tout le monde semble super surpris et aucun ne propose comme explication la rencontre avec un ours, ou les corps dévorés par des charognards après avoir été abandonnés là.
— Globalement, la scène délivre beaucoup d’informations. Tes personnages discutent, échangent… Mais du coup, la scène est un peu statique et plate. A mon avis, un des axes à creuser serait l’antagonisme entre Erion et Adel Kar. En ajoutant un peu de conflit entre ces deux là, tu pourrais dynamiser un peu la scène.