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 L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond.

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MessageSujet: L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond.   L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond. Icon_minitimeVen 29 Avr 2011 - 17:56

(Certains d'entre vous se souviennent probablement de Mahrorn Fouilleprofond, posté il y a déjà longtemps avec mon premier compte forum avant que je revienne sous le pseudo d'Ilàan. https://ecrire.forumactif.org/t2271-mahrorn-fouilleprofond . Ce matin, avant d'aller au travail, j'ai eu envie pour m'amuser de retrouver ce personnage et de lui faire vivre d'autres aventures. J'avais stoppé l'écriture du roman au chapitre 5, mais je n'ai pas envie de continuer maintenant. Je le récrirai peut être entièrement un jour. Pour l'instant, je préfère m'amuser avec des nouvelles !
4000 mots de prévu environ. )

Opale aux mille clochers. Opale, berceau de l’Eglise. Opale dans la splendeur n’a d’égale que la qualité des enseignements qu’on y donnait. Opale, point de départ de si nombreuses quêtes.

C’était par une belle après-midi d’été. Mahrorn Fouilleprofond, prêtre nain de son état, célèbre et célébré dans toutes les capitales finissait de faire son marché quotidien. Son port noble, sa démarche gracieuse, ses muscles vigoureux sous sa bure blanche, sa barbe grise finement taillée et surtout l’aura de bonté qui émanait de lui attiraient les regards. Humaines et naines se retournaient à son approche et les bébés tendaient les bras pour recevoir un câlin. Ah, Mahrorn était beau à cette époque, vif d’esprit comme de corps, jeune tout en ayant déjà la sagesse d’un ancien. La lumière le bénissait, et sa baguette venait à peine d’être taillée.

Le soleil brillait fort, et les rues étaient animées. Les vendeurs rivalisaient de talent pour attirer le chaland. Ca criait, ça hurlait, ça chantait. Opale bouillonnait de vie.

- Ils sont beaux mes melons, ils sont beaux !
- Poisson frais en provenance direct de Port aux Tourments. Poissons frais, arrivage direct !
- Crayon Gauthier est en ville, faites vous peindre par le maître ! Profitez en, un portrait pour seulement 5 pièces de cuivre !
- 10 pièces d’argent pour ce pendentif ? Mais c’est du vol, mon cher monsieur !

- Grrrrmmbll… c’est pas fini tout ce boucan… à mon époque…

Mahrorn ronchonnait gaiement. Il venait tout juste de revenir des terres hostiles de l’Est, là où les gens sont bizarres et où on peut marcher des centaines de kilomètres sans croiser âme qui vive, et comprenez le, la cohue foisonnante de la plus grande cité de Valiméa avait de quoi l’agacer.

- Qu’est-ce qu’ils faut pas faire pour s’acheter son lait. Et pourquoi sont-ils tous si grands, les gens ?

Les hautes tours d’Opale s’élevaient dans le ciel zébré de nuages. De toutes les couleurs, bleus, jaunes, verts ou rouges, les clochers rivalisaient de démesure pour célébrer la Lumière de vie, cette force qui grandit en chacun de nous, ce mystère qui fait exister l’univers et me permet de raconter cette histoire.
Chaque quartier avait son temple, chaque rue son abbé et de partout dans la ville, sise sur une petite colline herbeuse, se voyait au loin la Cathédrale, siège du Prophète et centre universel de la foi. Si vaste qu’elle en englobait l’horizon, l’édifice attestait de toute la puissance de l’Eglise. Ses murs pailletés d’or brillaient de mille feux, ses tours crénelées s’élevaient à des centaines de mètres, flanqués de représentation de grands hommes saints ou de gargouilles, ses vitraux étaient des chef d’œuvres de finesse, et tout au sommet, à une hauteur incroyable, s’élevait l’aigle figuré, symbole de la foi.
La masse du bâtiment avait de quoi impressionner n’importe qui. Même les grands temples ovales du désert de Ksiam ne pouvaient soutenir la comparaison. Combien d’hommes, combien de nains avaient été nécessaires pour construire l’édifice ? Mahrorn l’ignorait, et s’en moquait éperdument. Son estomac commençait à gronder, il était temps de rentrer chez lui.

Le jeune et beau prêtre, dans sa robe immaculée quitta donc les quartiers marchands, son cabas bien en main et à l’abri de tous pickpocket. Sa baguette, prête à être dégainée, il s’aventura donc dans les quartiers un peu moins bourgeois de la vieille ville.
Opale était une cité propre. Elle n’avait rien à voir avec Egdelion, Lufia ou les faubourgs de Taille-Enclume. L’Eglise entretenait tout un contingents d’éboueurs, videurs, chevaliers et autres hommes de foi et de loi pour s’occuper de tout ce qu’on appelait à cette époque, sécurité, propreté et mœurs sociales, abrégés en SPMS. Ces heureux fonctionnaires, payés gracieusement faisaient donc régner l’ordre et la paix dans la bourgade. Tout allait bien, la guilde des voleurs était en crise, celle des assassins venait de mettre la clef sous la porte, les chevaux marchaient au pas et gare à celui qui oserait jeter un détritus par terre ! Mais il n’empêche, quand on transporte un bien de valeur comme du bon lait, il faut rester sur ses gardes.

Dépassant les calèches et les chariots qui trainaillaient dans un sens ou dans l’autre, Mahrorn réfléchissait. Sa mission précédente s’était avérée un franc succès. On avait certainement dû commencer à construire des églises dans les marais des Kwans et le prêtre était fier d’avoir su apporter la Lumière à ces charmants hommes reptiles. Il les imaginait en train de prier, leur visage exprimant leur bonheur, unis dans la foi et la contemplation. Une autre bonne action d’accompli au nom du Prophète. Fini les guerres de clans, les sacrifices humains et la chasse aux mignonnes petites grenouilles, Mahrorn avait fait du bon travail. Les indigènes avaient même crée des petites poupées à son image, offertes avec un lot d’aiguilles. C’était une tradition pour honorer les grands hommes, il parait. Ils appelaient ça le veau-doux. Plaisante tradition.
Mais maintenant, une question le turlupinait. Où allait-on le renvoyait ? L’humanité et la nanité progressaient vers l’Est et le Sud, bien au-delà des frontières connues. Les prêtres convertissaient à tour de bras, protégées en cela par des armées entières, et si Valiméa, le grand continent était entièrement civilisé, les autres terres étaient encore sous le joug des croyances païennes et dépassées. Etrangement, les peuples autochtones ne se laissaient pas convertir.

- Les missionnaires ne savent pas y faire. Vais leur montrer moi, comment on s’y prend. La Lumière, vais leur apprendre à l’aimer…

Mahrorn tapota sa baguette et pressa encore un peu plus le pas. Il avait encore un bon bout de chemin à faire, et il se demandait pourquoi l’Eglise l’avait, diantre, installé si loin de son crémier préféré.
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MessageSujet: Re: L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond.   L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond. Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 11:04


Les enfants couraient gaiement dans les rues, les calèches laissaient passer les vieilles dames qui voulaient traverser, les mille cloches de la ville sonnaient en cœur, exhortant les fidèles à venir à la messe, des poètes récitaient dans les rues, Mahrorn était suivi par un charmant harpiste qui faisait tinter les cordes de son instrument pour produire une douce musique apaisante, c’était un spectacle idyllique.
Tout allait bien, Opale était vraiment la reine des cités.
Mais soudain, alors que le prêtre retrouvait le sourire et qu’il ne lui restait plus que cinq mille huit centre trente deux pas exactement à faire avant de rentrer chez lui, un bruit de bagarre puis un éclat de rire puissant attira son attention. Une bagarre à Opale ? Mais que faisaient les chevaliers et les éboueurs ?
Une chaise vola tout à coup, fracassant une fenêtre proche pour passer au dessus de la tête de Mahrorn et assommer le charmant musicien qui le suivait toujours pour une raison inconnue. Le nain, grâce à ses reflexes foudroyants s’était baissé au bon moment, et sans porter un regard sur le malheureux derrière lui, fronça les sourcils, tira sa baguette de sa ceinture et pénétra dans ce qui semblait être une taverne. « Le taureau enfumé » était le nom de l’auberge, mais Mahrorn n‘en avait que faire. Le prêtre abhorrait la violence et il comptait bien taper sur la tête de celui ou ceux qui en était responsable.

- Crénom de nom de nom de…

A peine la porte franchie, le Père Mahrorn s’arrêta net et se pinça le nez. L’hôtellerie portait bien son nom, une nappe de fumée épaisse comme un bœuf flottait au plafond. Une cheminée était au centre de la grande salle, et des flammes assoiffées y brulaient éperdument. Au dessus de l’âtre, trônait fièrement une tête de bovin, qui fixait notre héros d’un regard vide et las. Celui-ci détourna les yeux. Une odeur de bière, de viande grillée, de sueur, d’urine et de moisi imprégnait l’air. La paille recouvrant le sol avait une drôle de couleur, et entre les poutres et les détritus couraient toute une famille de petites souris. Ce décor contrastait avec l’extérieur. Comment cela se faisait il que le service d’hygiène n’avait pas encore agi ?
Et si ce n’était que ça… mais la taverne ressemblait à un véritable champ de batailles. Des chaises fracturées, des tables renversées, des vitres brisées, le grand miroir derrière le bar en petits morceaux, et les bruits de combats et les divers gueulements qui emplissaient le lieu étaient assourdissants. Mahrorn ne s’entendait plus penser.
Il y avait une douzaine de personnes, dont la moitié était à terre, le corps dans de biens étranges positions, des armes diverses allant du coutelas à la masse d’arme posées ou plantées non loin d’eux. Les autres se tenaient en cercle autour d’un dernier personnage, et le prêtre voyageur poussa une exclamation en le reconnaissant.
- Un orc ! Un orc à Opale ! Mais que diable… !
L’orc souriait à pleine dents, révélant deux rangées de chicots jaunâtres et des crocs longs comme le pouce. Il était énorme, beaucoup plus grand et massif que les piliers de comptoir nains ou humains qui se pressaient autour de lui. Il ne portait rien d’autre qu’une armure de cuir assorti de quelques plaques de métal et qui ne protégeait que ses cuisses, sa taille et sa poitrine voluptueuse. Oui, car c’était bel et bien une orque que Mahrorn regardait avec appréhension.

- Va-t’en monstre ! Retourne dans ta jungle, tu n’as rien à faire à Opale !
- Démon, comment oses-tu t’aventurer dans le berceau de la civilisation ?
- Que la Lumière te brûle !
- Ouai, que le berceau te… hips… te brûle !
On l’insultait, on la menaçait, on crachait, on lui disait de partir, mais les ivrognes ne se sentaient pas le courage de faire un pas de plus. Ils étaient armés, mais leurs compagnons inconscients l’avaient été également… L’orque, elle, riait impunément.

- Où est le SPMS quand on a besoin d’eux…? grogna Mahrorn en réajustant sa robe avant d’avancer d’un pas décidé vers les belligérants. C’est encore moi qui doit tout faire… vais leur demander une augmentation à l’Eglise, moi, crénom d’une pipe en marbre…

Le prêtre s’avança avec témérité et campa fermement sur ses pieds derrière la petite troupe. Il toussa, une fois, deux fois puis à la troisième, quand il remarqua enfin que personne ne faisait attention à lui, il leva sa baguette et d’un grand coup, frappa fortement le sommet du crâne d’un des grands dadais qui se trouvait devant lui.

- Non mais, ça vous apprendra à tenir compte de vos ainés. Ah les jeunes d‘aujourd‘hui… bon, poussez vous, maintenant, j’ai à faire avec la madame.

Interloqués, les assaillants s’entre-regardèrent, avant de s’écarter en une haie pour laisser passer Mahrorn qui la franchit fièrement.
Il se planta devant l’orque, qui faisait bien deux fois sa taille, ses yeux gris levés vers ses pupilles sombres. Le sourire disparut du visage de la guerrière pour être remplacé par une grimace d’intimidation. Le prêtre tenait toujours fermement sa baguette. Les muscles de l’étrangère se crispèrent. L’échange de regard dura longtemps, si longtemps que les humains et nains inconscients eurent le temps de se relever et de rejoindre leurs camarades pour assister à l’étrange spectacle qui se jouait devant eux.
Le Père fronça les sourcils, son adversaire serra son poing droit. Il fit un léger mouvement avec son pied droit, elle recula d’un demi pas. Elle se remit en position, il accusa le coup. Il expira, elle inspira.
La tension était à son comble, la petite foule se demandait ce qui allait se passer. Pas un murmure ne perturbait le duel qui se déroulait, le tavernier quitta sa cachette pour apparaître derrière son bar. On entendant une mouche voler.
Et finalement :
- Mahrorn Fouilleprofond, serviteur du Prophète et de la Lumière, pour vous servir, vous, vos parents, vos enfants et tout ce qui vous est attaché de près ou de loin.
Le nain s’inclina dans une révérence distinguée, et une fois remis, rangea sa baguette dans sa ceinture, à sa place habituelle. Finalement, il n’en aurait pas besoin.
- Ydil, guerrière des Peaux-Vertes, ambassadrice de mon peuple. Et… pareil que vous. Enchantée.
Notre héros ne cacha pas sa surprise, il leva un sourcil et reprit la parole.
- Tiens, vous parlez notre langue ? Et parfaitement en plus, c’est inattendu.
- Quelle langue voulez-vous que je parle ? Il n’y en a pas d’autres à ce que je sache. Et désolé si vous aurez préféré que je m’adresse à vous en ogre. Moi Ydil, moi contente… nous sommes civilisés, nous.
L’orque rit de sa répartie, aussitôt suivie par la petite troupe d’ivrognes bagarreurs qui n’avait toujours pas bougé.
- Bien, bien, bien… accepteriez-vous de venir boire un verre de bon lait avec moi ? J’ai justement une bouteille que je viens d’acheter à l‘instant. Je ne suis pas pressé, je serai honoré si vous me racontiez ce qui vous amène dans notre charmante cité.
- Avec plaisir ! Mais euh… on fait quoi d’eux ?
D’un signe de tête, elle désigna ceux qui l’avait insulté et provoqué tout à l’heure et qui étaient encore là, à attendre on ne sait quoi, observant le couple sans réagir. Mahrorn se retourna, et d’un regard bien méchant leur fit comprendre que leur présence n’était plus appréciée. Ils s’éloignèrent sans demander leur reste.

Ydil redressa une table et deux chaises, délogea une dague du bois, trouva qu’elle était à son goût et la rangea dans sa ceinture, pendant que Mahrorn alla chercher deux tasses au comptoir. L’aubergiste émergea de sous celui-ci quelques instants, lui les tendit puis rentra à nouveau dans sa cachette.
- Etrange personnage, pensa le prêtre nain. Drôle de façon d’accueillir les clients.

- Alors, pourquoi une orque des plaines d’Harkraat a quitté le Nord pour s’aventurer dans la capitale de la foi ? Avez-vous décidé d’embrasser une carrière dans l’Eglise ?
Mahrorn avait quelques notions de géographie et d’ethnologie. Il savait bien sûr que les Peaux-Vertes étaient originaires des vastes steppes du septentrion de Valiméa, qu’ils étaient nomades, aimaient se promener à dos de bœufs, excellaient dans la chasse aux araignées géantes des gouffres d’Agonie, et faisaient un fromage à base de lait caillé tout à fait délicieux.
- Pour tout vous dire, un émissaire à été envoyé chez nous il y a peu. Après l’avoir un peu effrayé, il a finalement consenti à nous livrer son message. Votre chef, un type qui s’appelle Pope a besoin de nous, et en vertu de l’alliance ou je sais pas quoi qui nous unie, nous a demandé d’envoyer un représentant dans le Sud pour accomplir une certaine mission. J’ai perdu à un pari, et c’est moi qui ait été désignée. Pas de bol, mais pour l’instant, je dois avouer que je m’amuse plutôt bien.
Elle rit de bon cœur, et but une longue rasade de lait. Cette orque plaisait bien à Mahrorn finalement.
- Intéressant. Je ne sais pas ce que vous veut notre Pope, mais je suis heureux de vous avoir rencontré. Ce fut un long voyage, et j’espère que l’Eglise ne vous fera pas trop…
La porte s’ouvrit soudain violemment.

Les deux amis se turent. Une troupe d’hommes en uniforme rouge, rapière à la ceinture entrèrent. Un aigle blanc était représenté sur leur surcot, et une petite plume écarlate sur le col de leur chemise.
- L’Angelus… gronda Mahrorn. Comme d’habitude, ils arrivent après la bataille.
Ils s’approchèrent de la table où étaient assis l’orque et le nain. Celui qui semblait être le sergent, un jeune homme au visage boutonneux et aux longs cheveux roux et gras, arrêta sa compagnie, se redressa avec orgueil et récita d’une voix arrogante :
- L’ambassadeur des Peaux-Vertes est attendu dans les appartements du Pope, séance tenante. Veuillez cessez toute activité et nous suivre sans délai.
Il regardait Mahrorn, qui le fixait en retour en grognant.
- Euh… sergent Theldrias… je pense que c’est l’autre, celui qu’on cherche…
Un soldat murmura ces quelques mots à son supérieur, qui dévisagea les deux personnages avant de comprendre son erreur. Ydil sourit, en lui faisant un petit signe de la main.
- Bon, mon Père, heureuse de vous avoir rencontré mais le travail m’appelle.
L’orque se leva, dépassant de bien de deux têtes les hommes qui étaient venus la chercher et sans les attendre, marcha vers la porte en sifflotant. Elle s’y arrêta, se retourna :
- J’ai pas que ça à faire, les enfants. Emmenez-moi voir votre Pope, on se dépêche, allez.
Les paladins ne se firent pas prier, et sergent en tête s’empressèrent de suivre leur invité qui marchait déjà à grandes enjambées vers la Cathédrale.

Mahrorn se retrouva seul. Tout était bien trop calme maintenant. Le tavernier se risqua à jeter un œil par-dessus la comptoir, mais un seul regard acéré du prêtre le fit retourner dans sa cachette.
Il but une longue gorgée de lait avant de se parler à lui-même :
- Charmante demoiselle. Très polie. Les jeunes d’Oracle devraient prendre exemple.


Dernière édition par Ilàan le Jeu 14 Juil 2011 - 11:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond.   L'orque, une aventure de Mahrorn Fouilleprofond. Icon_minitimeJeu 14 Juil 2011 - 11:05

Quelques jours plus tard, Mahrorn refaisait son marché. Arrêté devant l’étal de son crémier préféré, il entendit une conversation qui l’intéressa fortement.
- Oui, une orque à Opale ! Vous vous rendez compte ? La fiancée du fils de ma nièce qui est aussi ma voisine me l’a dit ! Son frère est garde à la Cathédrale et…
Le prêtre tendit l’oreille.
- Mais le pire, c’est qu’elle est entré dans la Tour du Prophète, escortée du Pope en personne ! C’est fou. Une orque, ma bonne madame !
- Et qu’est-ce qui s’est passé après ?
- Ah là ! Aucune idée. Il parait que des cris ont été entendus à des lieues à la ronde ! Des hurlements terrifiants, comme si le Prophète et le Pope combattaient une horde de démons !
- C’était pour ça que l’orque était là ? Mais pourquoi avoir demandé de l’aide à une sauvage ? Nos paladins n’auraient pas fait l’affaire ?
- Il parait, toujours selon ma voisine, que l’orque était l’envoyé des dieux du nord, une chamale… ou peut être chamane ?… puissante, avec des pouvoirs terrifiants. Toute la ville parle d’elle maintenant ! Vous ne le saviez vraiment pas ?
- Ah si, maintenant que vous le dites… L’orque chamelle, oui, c’est vrai suis-je idiote.
Mahrorn retourna à la discussion non moins intéressante de son crémier.

Le prêtre nain repartit, repassa dans la rue mal famée des bas-quartiers, vit un groupe d’ouvriers en train de réparer les vitres du taureau enfumée, et toujours suivi par le ménestrel qui était apparu on ne sait trop comment, et qui portait aujourd’hui un étrange pansement autour de la tête, repartit chez lui. La routine continuait à Opale, et Mahrorn commençait vraiment à s’ennuyer. Il était impatient de repartir en mission.

- Connaissez vous la complainte
De la belle Ydil ?
Mon ami, entends la plainte
Du cor servile.
Elle est arrivé des plaines
Fière guerrière.
Et triompha de la haine
Pour la Lumière.

Ô héroïne d’épopée
Brave et courageuse.
Va avec ta noble épée
Trancher les tisseuses.
Tuer ! Retour au néant
En vertu de l’alliance,
Âme, pétales de sang
Voici notre vengeance.

Des trompettes mélodieuses,
L’appel est doux
Ô terreurs affreuses,
Reviendrez-vous ?
Les araignées sont mortes,
Tuées, écrasées, piétinées.
L’orque était la plus forte
L’histoire s’achève sur ce é.


- Tout ça pour des petites bêbêtes… j’aurai pu m’en charger aussi… crénom de nom de…




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