Chroniques de l'Entremonde (prologue)

Bon, je me lance aussi^^. Ainsi qu'indiqué très subtilement par le titre du sujet, ceci est le prologue d'un roman que je suis en train d'écrire. En espérant que ça plaise.

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J’ouvre les yeux et je ne vois rien.Rien de ce que je devrais voir. L’endroit où je suis s’étend infiniment à l'horizon et est entièrement baigné dans une étrange lumière bleue. Je regarde sous moi et je me rends compte que je flotte dans le vide, qu’il n’y a aucun sol sous mes pieds, aussi loin que je puisse voir.

Je reste ainsi un temps, flottant dans cet endroit étrange et apaisant. Je suis incapable de dire s'il s'est passé une heure ou une seconde. Le temps semble ici n'avoir aucune prise.Soudain, une violente lumière blanche illumine ce lieu de néant avant de disparaitre aussitôt. D'où provient-elle? Mystère. La seule chose dont je sois sûr, c'est qu'elle n'est pas venue seule. En effet, devant moi, formant un cercle, et pechés sur quelque chose d'inidentifiable d'où je suis, sont apparues trois personnes. Je m’approche d’elles, je ne sais pas trop comment, et je les appelle. M’ignorant complètement, elles continuent de fixer ce mystérieux objet. Je m’approche encore et je m’aperçois que ces mystérieux inconnues sont des vieillards, aux longues barbes blanches, flottant eux aussi dans ce monde sans substance. Quant à l’objet qu’ils observent si intensément, il s’agit en réalité d’un nuage de fumée tournoyant sur lui-même. Et au centre de ce nuage, par je ne sais quel miracle, j’aperçois des images, me montrant une femme magnifique, mais dégageant, même au travers de cette simple image, une incroyable aura de malfaisance et de méchanceté.

Je m’approche encore de ces vieillards qui ne semblent pouvoir ni m’entendre ni me voir. Et je ne peux pas les toucher, e m'en rends compte en passant à travers l'un d'entre-eux. Pourquoi? Qui sont-ils? Je n'en sait rien. J'en suis réduit à les observer, en silence.

Celui qui parait le plus âgé semble être aussi le plus noble: front droit et décidé, les yeux fixant avec une incroyable intensité cette femme, sa façon de se tenir, si raide et droite... Il porte un bandeau d’or sur son front. Il dégage de lui une faible lumière. Le second porte au visage et sur les mains des cicatrices.Quelle que fut la vie qu'il connu, mouvementée me semble un terme adapté pour la décrire. Quant au dernier, il est visiblement beaucoup plus fort que les deux autres, mais aussi beaucoup moins calme, et moins sûr de lui.

Celui qui porte le bandeau d’or lève alors la main et dit : « J’ouvre cette séance ! ». Je ne sais pas qui ils sont, mais il semble qu’ils sont réunis ici afin de mener une sorte de conseil, de réunion quelconque. Je m'inquiète soudain. A propos de quoi vont-ils parler?

Celui qui porte le bandeau reprend alors la parole, répondant à ma question :

-Tselani... Encore. Ce monde nous a causé plus de problème que n'importe quel autre! Enfin... Cette fois-ci, c'est pire que tout. Nous en sommes arrivé au point d'équilibre. Si rien ne change, elle finira par tuer son monde.
-Elle est si puissante que ça?demande l'homme aux cicatrices. Je veux dire, après tout, elle est mortelle. Lui régler son compte ne devrait pas tant poser problème. Les tselaniens sont-ils si faibles?
-le problème n'est pas la faiblesse des tselaniens. dit alors le troisième. Le véritable ennui, c'est que tout ce qui reste ne sont que des humains vulgaires, et que ceux-ci n'ont pas la moindre chance. Pour ne rien arranger, nous n'avons plus de passeurs non-humains non plus. Sauver Tselani, sans intervenir directement ne sera pas simple. Pourtant, nous ne pouvons pas nous permettre de perdre ce monde! Je refuse catégoriquement de voir disparaître tout ce que j'ai connu.

La voix de ce dernier avait monté sur ses dernières phrases, et laissait poindre une once de colère. Visiblement, je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué. L'homme au bandeau d'or réagit. Vu le ton employé, jepeux deviner qu'il ne s'agit pas de la première fois qu'il doit le remettre à sa place.

-Joal! Ce monde n'est plus le tient. Si tu ne parviens pas à t'y faire, va-t-en.
-Je sais. N'as-tu donc aucun sentiments l?
-Non. Ce que nous décidons ici doit être fait de la manière la plus objective possible,et pour cela, il nous faut négliger toute forme de sentiment, quelle qu'elle soit.
-Comment peux-tu dire qu'une décision n'est bien prise que si ...
-Gabriel! Joals!On pourrait revenir au sujet qui nous intéresse, intervint le dernier de ces hommes étranges. Je commence à en avoir assez de vous entendre rabâcher ce discours idiot à chaque réunion...

Il y a un silence. Joal et Gabriel s'observent. Le premier a du mal à contenir sa colère, alors que le second affichet l'air neutre qui ne l'a pas quitté depuis le début de cette discussion.Finalement, le colérique baisse la tête. Vaincu.

-Excuse moi.
-Revenons à Tselani. Il faut faire en sorte qu'elle ne puisse plus agir. Il faut lui envoyer un passeur.
-Lequel? Comme je l'ai déjà dit, un simple humain n'a pas la moindre chance, et nous n'avons plus de passeurs appartenant à d'autres races.
-Tu te trompes. Nous n'avons plus de passeurs actifs qui ne soient pas humains. Il en reste un, exilé et banni.
-De qui parles... s'interroge Joals. Puis un éclait de compréhention passe dans ses yeux. Suivi, très brièvement d'une expression de peur. tu ne pense tout de même pas à lui...
-C'est le seul à avoir la moindre chance.Réveillons le passeur, et envoyons les sur Tselani. La question sera réglée.
-Es-tu fou? Réveiller le passeur... et ramener ce... ce... ce meurtrier! Il a tué plusieurs de nos hommes! On ne peut pas lui faire le moins du monde confiance!
-Peut-être... mais nous n'avons pas le choix. Lui seul peut nous débarrasser de cette maudite femelle.
-Je t'interdit d'en parler ainsi! Il va la tuer!
-Oui,et alors? C'est d'un monstre dont nous parlons.
-Je ne te laisserai pas...
-SILENCE!

C'était le dernier homme qui avait à nouveau interrompu les deux autres. Cette fois la colère brillait également dans ses yeux. Il regarda les deux autres, avant de reprendre la parole.

-Joal tu oublies ce que tu es. Je le connais, et je lui fait parfaitement confiance. Je suis d'accord avec Gabriel pour l'envoyer. Ce qui fait deux voix contre une. Le choix est donc fait.
-Ce choix ne nous attirera que des ennuis...
-Allons-y.

Le troisième de ces vieillards, celui qui n’avait pour ainsi dire pas participé à cette discussion mis à part pour séparer ses companons, tend ses mains vers les deux autres. Ceux-ci les saisissent, et se mettent à prononcer des paroles incompréhensibles. L’image dans la fumée change alors pour montrer un jeune homme endormi ; je me reconnais !Mes cheveux bruns,mon nez, fin et pointu, mon ignoble coussin en forme de canard gagné à une loterie... Aucun doute possible. C’est moi-même que j’observe en train de dormir. Une lumière multicolore jaillit du cercle formé par les mains des vieillards et vient frapper mon visage, celui de la fumée.

C’est à cet instant que je me réveillai, chamboulé par ce rêve incompréhensible et d’une réalité incroyable. C’est par lui que toute cette histoire a commencé, cette histoire qui va bouleverser ma vie.

Et la votre….

Bon, voilà mes commentaires (tatatatsaaam ! c'est toujours stressant, hein ?XD)

J'aime bien ce que tu as fait.
Première raison : le style (et oui). Phrases courtes, simples, le ton est entraînant, je n'ai pas peiné à lire, ça glissait comme il fallait. De plus, je suis friand des textes à la première personne.
Deuxième raison : l'intrigue. Dès les premières lignes, je me pose des questions : quelle est cette lumière bleue ? Pourquoi le personnage flotte-t-il ?

Tu as donc déployé dès les premiers instants les bons parfums pour appâter le Hakkrat : le style qui lui plaît, la première personne, et les premières lignes accrocheuses. Tel un stupide moustique, il s'est précipité vers la lumière que projetait ton texte, pour s'y brûler joyeusement.

Après, je te propose quelques broutilles pour éventuellement améliorer ton texte.
Tout d'abord, je pense que tu peux soigner un peu plus l'introduction des trois vieillards.

"Soudain, une violente lumière blanche illumine ce lieu de néant avant de disparaitre aussitôt. Là où il n’y avait auparavant que du vide, j’aperçois trois personnes qui observent intensément un objet situé entre elles et que je ne parviens pas à distinguer de là où je suis." ---> je trouve que cela va un peu trop vite. Je sais que tu veux rester vague ; toutefois, même s'il ne distingue pas très bien les personnages, le narrateur peut donner certaines précisions : ces personnages sont-ils en cercle, en ligne ? (par exemple) D'autant plus que tu dis qu'ils observent un objet, ce qui est assez précis. Tu pourrais donc, par exemple, dire qu'ils sont penchés dessus, ou bien que l'objet flotte au-dessus d'eux. En fait, ce que j'aimerais assez, c'est savoir plus précisément où ces personnages sont situés les uns par rapport aux autres, car dans l'espace bizarre où nous nous trouvons, il ne semble pas y avoir beaucoup de repères, donc ça en ferait.

Ensuite, la description des trois personnages m'a faite tiquer, car comment le narrateur arrive-t-il à déduire tout ce qu'il déduit ? Par exemple, il parle de cicatrices qui sont des vestiges de batailles héroïques. Et pourquoi ne seraient-ce pas des blessures de torture, ou des scarifications, ou autre ? D'autant que le narrateur dit ensuite qu'il ne connaît pas ces personnes.

Vient après le dialogue, qui est trop... "parachuté" (je ne trouve pas le bon mot). Ce n'est pas un dialogue qui m'a paru naturel, j'ai trop senti que tu voulais nous glisser des informations. Pour résumer, ça fait un peu ça :
- Savez-vous pourquoi nous sommes là ?
- Oui, et je vais le répéter pour que le lecteur comprenne : nous sommes là pour discuter de Tselani.
- Bien sûr. Mais je rappelle de manière pas très naturelle que nous ne pouvons rien faire (lecteur, m'as-tu bien compris ?)
- Tout à fait, Joan.
- Oui, Gabriel. (Appelons-nous brutalement par nos prénoms pour que le lecteur sache qui nous sommes)
- Il faut trouver le passeur.
- Très bien.

Le dialogue est selon moi aussi trop rapide.

Pour améliorer, tu pourrais essayer d'être plus subtil. Par exemple commencer par :
- Nous sommes réunis ici ce soir pour débattre du problème Tselani.
(Tu évites de faire répéter non naturellement l'objet de la discussion par un autre des trois personnages).
Ensuite, pour que les prénoms, il faut les mettre à des moments où ils ont lieu d'être prononcé. Quand tu parles à quelqu'un, tu l'appelles rarement par son prénom. Sauf quand il adopte certaines attitudes : s'il a l'esprit ailleurs (Joan, tu m'écoutes ?), s'il dit une chose choquant (Gabriel, voyons ! On ne peut pas faire cela !), etc.
Enfin, tu dois rallonger un peu. Essaie de créer une polémique plus étoffée : arguments, objections, réflexions... Ca rendra le dialogue plus crédible, mature, et moins "parachuté", je pense.

"L’image dans la fumée change alors pour montrer un jeune homme endormi ; je me reconnais !" ---> ça va un peu vite ici aussi. Tu pourrais peut-être décrire le personnage plus précisément, et ajouter une phrase genre "des traits qui m'étaient familiers... puisque c'étaient les miens" afin de créer un petit effet de surprise pour le lecteur.

Le "Et la vôtre" final m'a un peu fait grimacer, je l'enlèverais. C'est prétentieux d'affirmer que l'on va changer la vie du lecteur, tout du moins c'est trop fort selon moi.

Sur le fond, pour cette seconde moitié, je dois dire que ce n'est pas très original : les histoires qui commencent par des rêves prémonitoires sont légion, vues et revues. Les sages qui font un conseil pour sceller un destin aussi. Mais bon, c'est passé quand même, car j'ai bien aimé ton style, alors même si c'était du déjà vu, j'ai apprécié le revoir car tu l'as bien écrit.

Voilà ! Mes conseils n'engagent que moi, tu es libre de prendre les éléments que je te propose ou pas.

Tu as du potentiel en tous les cas, et surtout un style qui me plaît.

Evahé retrousse ses manches et prend sa respiration.

Ohiro tout d'abord merci pour ce prologue. Mon livre aussi commence par un rêve. hum je ne peux pas dire que c'est très original mais ça aide à introduire une histoire.
Alors pour ce qui concerne ton texte. Difficile de se prononcer sur le fond. Sur la forme...

Si tu dis dans un premier temps on attend un deuxième temps. Comme ton texte commence précisement là, inutile de dire dans un premier temps.
Phrase deux. moi et est en... c'est lourd. je propose
Une étrange lumière bleue baigne l'espace infini qui m'entoure.
Ca te permet d'éviter le devant moi suivit du sous moi.

Puisque tu utilises la première personne le lecteur moyen comprend d'office que tu parles du lieu où tu te trouves.

Je regarde sous moi" Idem. Sous moi, le vide, aucun sol sous mes pieds, je flotte.
Precision aucun sol sous mes pieds et interessant uniquement si ton personnage est debout. S'il flotte genre les bras écartés alors tu dois le tourner autrement.

Je reste ainsi un temps" C'est mieux de dire la durée de ce temps.

M’ignorant complètement, elles continuent de fixer ce mystérieux objet. Je m’approche encore et je m’aperçois qu’il s’agit de trois vieillards, aux longues barbes blanches, flottant eux aussi dans ce monde sans substance." Ces 2 phrases à la suite font penser que l'objet sont le vieillards.

Bien qu’étant tous les trois apparemment très âgés, il existe des différences entre eux. " maladroit. Je ne comprend pas pourquoi tu sépares cette phrase du reste de ton texte.

Celui qui parait le plus âgé est aussi le plus noble. Comment tu fais pour le savoir?

Entre temps hakkrat a posté donc voilà, tu as assez de piste.

Bon je réponds (ouais parce que j'aime bien répondre d'abord, ensuite parce qu'il y a des points que je veux justifier, et aussi pour dire quelque chose, et finalement parce que j'ai envie *zbaf*)

D'abord merci pour les critiques, ça fait toujours plaisir ( et content que ça vous ai plu(s? je sais jamais comment ça s'écrit ><)^^

Alors Pour Hakkrat:

En gros, je suis d'accord pour tout sauf pour les deux dernières remarques:

Le " et la votre" est essentiel, c'est ce qui motive le héros à écrire son histoire X). Je saurais pas expliquer plus sans tout dire ><

Et c'est pas un rêve prémonitoire >< Et les sages scellent pas un destin, y donnent juste un pouvoir, libre à lui de l'utiliser ou pas >< ( et paf! *zbaf, deuxième*)

Et pour evahe ( pourquoi y a pas de majuscule? ça me perturbe *est vite perturbé*) heu idem, en gros, je suis plus ou moins d'accord Quand à la dernière phrase, c'est pas la noblesse compte duc et tout le tintouin, c'est l'adjectif, et à mon sens , c'est quelque chose qui peut se voir. Et pis c'est des gens qu'il rencontrera plus tard, alors il extrapole en fonction de ses connaissances réelles>< *mode excuses bidon on*

Encore merci^^

c'est pas la noblesse compte duc et tout le tintouin, c'est l'adjectif, et à mon sens" En fait ce que je voulais te dire c'est : Dis nous ce qui fais penser à ton personnagie qu'il est noble, habit, attitude, expression...? Pour qu'on adhére à ton explication.

Bien qu'il soit toujours difficile de passer après Hakkrat, voici donc mon petit avis ^^

J'ai également apprécié ton texte, même si au contraire de mon collègue la 1ère personne me rebute un peu à force (j'aime les changements de point de vue fréquents). m'enfin, sur ce prologue ça ne me gêne pas, c'est même plutôt sympa justement. Le temps présent, les phrases courtes,tout donne un sentiment d'immédiateté et de partage avec ton personnage et ça rend la curiosité plus grande alors pour ça je te félicite.

Ensuite, Hakkrat a (encore^^) remarqué le point qui m'a fait tiqué : lors de la descriptions des vieillards, comment ton personnage peut-il déduire que celui aux cicatrices est un héros, puisque non seulement il ne le connaît pas mais pour les deux autres les seules raisons que tu donnes sont entièrement basées sur du subjectif visuel ?
alors,à mon humble avis,ça se comprend du fait que tu lances sur la piste que ton personnage est le fameux qu'il est dangereux de réveiller et qu'il les a donc connu auparavant ... mais là,tu pourrais,pour garder cette formulation si elle est vraie pour la suite, simplement mettre plus de doute ; du genre "il devait être", "il était possible qu'il eût été", bref tu as compris ...

Hmm,bon,je pense avoir dit ce que j'avais à dire ... Ce n'est pas forcément un début génial sur le plan de l'originalité mais pour moi,je n'en ai pas lu tant que ça,alors mine de rien,je trouve assez rafraîchissant et très sympa,et je t'encourage à nous poster la suite quand tu le voudras

Bon, il n'y a plus grand chose a dire a part que je suis daccord vace les autres et un detail qui m'a "choqué"

"Je ne sais pas qui ils sont, mais il semble qu’ils sont réunis ici afin de mener une sorte de conseil."
Deja qu'esqu'y lui fait dire sa comme sa, moi quand je vois trois personne dans la rue je me dit pas : A un noble, un puissant mage et un maitre roublard vennue faire une réunnion afin de decider de l'avenir du monde.

Et surtout, il y a quelquechose dans la tournure qui me choque (mais je ne sais pas quoi)

A un noble, un puissant mage et un maitre roublard vennue faire une réunnion afin de decider de l'avenir du monde."
Ah? Tiens? Mais après tout c'était quand la dernière fois que tu as flotté?

Oui,il faut se placer en contexte : 1) le lieu est très étrange, tu flottes, une lumière bleutée,un nuage avec des images ...
2) on est dans un monde de fantasy ^^

Je sais, et je n'ai pas dit que j'etait rationelle, mais pour moi soit comme vous le dite le fait qu'il fasse une réunnion est evident et il ne le precise pas comme sa au lecteur soit sa ne l'est pas mais a ce momment comment il le sait?

Ps : Excuser moi si je m'enfonce mais je n'aime pas avouer que j'ai tord.

La description des vieillards avec la barbe blanche, me fait penser à une image de « dieu le père assis sur son nuage » mais sans la majesté inhérente à ce genre de personnage, ni dans la description (légère) ni dans les propos (sommaires). De mon point de vue.
Sinon le début est accrocheur dans le fond. L’écriture glisse. Pour améliorer ton texte, les pistes d\'Hakkrat, et les réflexions d’Evahe et de Morrigan et des autres, sont vraiment intéressantes

à Tekmerek:dans un prologue,je pense que la vertu est justement de poser des tas d'éléments qui nécessiteront une explicitation plus tard. c'est le moment où on peut se permettre de soulever les questions/problématiques/thèmes de l'histoire, sans forcément apporter des réponses.
ici,je pense que c'est tout simplement implicite mais compréhensible pour tout le monde.
la preuve,toi aussi tu l'as compris. donc,pour moi,il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

(et en disant ça,tu reconnais implicitement que tu as tord,non ? )

Selon O.Scott Card (encore lui), le prologue doit être "enlevable", c'est-à-dire qu'on devrait pouvoir s'en passer complètement.

Il n'est là que pour placer une ambiance ; généralement, c'est une cut scene, une sorte d'introduction, qui ne doit pas jouer un rôle important dans la suite.

D'autres utilités du prologue : faire un début alléchant, poser un style, mettre du suspens, titiller la curiosité, donner envie de lire la suite.

Le ps sa fais pas partit du texte et je suis obliger de le poster pour ne pas paraitre trop...

enfin bref, mais donc si comme tu le dit c'est implicite pourquoi le souligner ainsi, enfaite ce qui me gene c'est que pour moi sa ne sonne pas comme par exemple un mec qui donne son avis (a ce momment sa ne me gennerais pas) mais vraimment comme un mec qui nous explique tous (pourquoi l'expliquer puisque c'est implicite et que lui meme n'en ai pas sur)

parce que ça sert la suite. si tu n'expliques pas qu'ils ont l'air de tenir un conseil, tu seras obligé de le dire quand même après,lorsque Ohiro rapporte leur discours. c'est implicite de dire qu'ils tiennent un conseil, mais c'est une étape obligée : 1) parce que ça fait partie de la description
2) parce que tout est vu du point de vue du personnage qui découvre cela en meme temps que nous ...

je ne sais pas si j'arrive à être convaincante,là

JE sais pas si tu es convaincant mais je pense pas l'etre plus que toi donc au final c'est pas gennant.

Mais enfaite pour expliquer differament ce qui me genne : c'est que le narrateur nous dit blabla, mais il semble qu'il soit réunni.
Pour moi c'est pas vraiment de la description dans le sens qu'il le prononce comme si il donnait son avis sauf que enfaite il nous donne pas vraiment son avis mais il nous fait une description qui me choque .

C'est encore moin clair je crois donc on va dire que c'est pas grave et attendre la suite

Et... Oula, beaucoup de commentaires... Et moi je me ramène en ne sachant pas quoi dire, pour ne pas l'air de répéter ce qui a été dit avant...

Comment dire ?

...

J'adore !

Comme dirait (et l'a dis) Hakkrat, il y a tout ce qu'il fait pour m'accorcher dès les premières lignes. Style fluide, phrases courtes entraînantes, une athmosphère étrange, une intrigue que l'on devine peu à peu (mais pas trop non plus)

Que dire de plus que "à quand la suite" ?

Merci beaucoup à tous^^

Tekmerak, je ne te répondrai pas, pas parce que je ne veux pas, mais parce que j'ai pas comprit Oo. C'est sans doute moi qui "Boulet"...

Sinon, la suite, elle est écrite, mais elle me plait pas >< d'un autre côté, depuis le temps que je bloque dessus XD.

Breeeeeeeeef... j'essaye de retravailler ça et je l'envoie ( et pis je referais cette partie en essayant de suivre vos conseils ^^

Alors ,je vais tout de même faire la dernière critique? Le plus simplement possible puisque tout a été dit et bien dit .
Bonne lecture ,bien"légère" à part les dialogues que j'ai trouvés un peu naïfs ,et, la fin où je rejoins Hakkrat car tu pourrais dire :
"et pourquoi pas la vôtre ?" ou bien,"et peut-être la vôtre ?",ce serait mieux perçu,tout simplement,me semble-t-il.
Tu ne fais quasiment pas de fautes,c'est très agréable à lire,j'ai repéré seulement:
*Et moins sûr de lui
*Bien-sûr
*c'est ça ou la destruction
*que je me réveillais
*Et la vôtre
C'est très bien,nous attendons tous la suite!

Alors moi aussi j’ai bien aimé ce prologue , et je me demandais si l’Entremonde était cet environnement dans lequel flottent tes personnages. J’imagine que la réponse viendra assez vite mais si ça ne gâche pas le suspens de to histoire je serais content d’avoir la réponse.

Pfiouuuuuuuuu première tentative d'éditage XD

Sinon, Alfred, pour te répondre: oui, ils sont bien dans l'Entremonde. Enfin, dans une partie de l'Entremonde.... mouhahaha...

Tatata^^

Voilà le premier chapitre^^. Enfin, la première partie en tout cas XD. Alors petit avertissement avant lecture: le texte ne me botte guère, je suis pas capable d'écrire du réaliste correctement T_T



Chapitre 1 : Acrobates


« Et maintenant, les fabuleux Pass et Telsan ! »

Roulement de tambour, lumière qui se coupent ; Durant un instant, la salle est plongée dans l’obscurité. Cela ne dure pas. Rapidement, deux spots viennent éclairer deux personnes, perchées sur un espèce de balcon accroché à une perche à une dizaine de mètre de hauteur . Tout deux tiennent dans la main un trapèze et font signes au public. Celui de gauche, c’est moi. Je m’appèle Pascal Norton, et Pass est mon nom de scène. J’ai vingt-huit ans, et je suis trapéziste. Acrobate quoi !

Face à moi, dans le même maillot moulant bleu et rouge, mon coéquipier de scène, Michael Rabbit, alias Telsan. Mais, bon, il préfère qu’on l’appèle pas son nom de scène ce que je peux comprendre aisément. Il salue la foule, un sourire énorme scotché au visage, sous ses grand s yeux verts à moitié caché sous sa foisonnante chevelure noire. Bref, le beau gosse de base… Je l’adore.

Nous sommes actuellement à une compétition régionale des arts du cirques dans une petite ville du Maine dont le nom m’échappe. De toute façon, ce n’est pas vraiment important, alors je ne vais pas vraiment tergiverser là-dessus. Permettez que je reprenne le cours des évènements.

Après notre salut, nous remettons un peu de talc sur nos main et nous nous élançons, chacun de notre côté, droit vers l’autre. Cela fait maintenant cinq ans que nous faisons ce numéro, il tourne maintenant comme une mécanique bien huilée. Au sommet de la courbe de mon trapèze, je lâche la barre en bois, et me retrouve dans les airs. Je tourne sur moi-même avant de me rattraper sur un troisième balancier, placé au milieu de la scène. De son côté Telsan prenait de l’élan, prêt pour la figure suivante. Je commençais moi aussi à me balancer, et, lorsque nous fumes coordonnés, nous lâchâmes nos deux trapèzes au même moment, nos croisant dans les airs et chacun attrapa le balancier de l’autre au même moment.

Applaudissement dans la salle. Nous continuâmes ainsi, voltigeant dans les airs d’un côté à l’autre, semblable à deux oiseaux colorés. Peu à peu, nos figures devenaient de plus en plus audacieuses, notre rythme plus élevé, nos gestes plus dangereux. De notre côté, Telsan et moi étions parfaitement concentré sur ce que nous faisions, et rien ne pouvait nous faire sortir de notre petite bulle. Nous faisions ce pour quoi nous étions le plus doué, et nous le faisions à la perfection.

Peu a peu, le public se « réchauffa » et applaudit de plus en plus bruyamment. Nous avions capté son attention, nous étions devenu, pour un instant, la seule chose importante dans leur vie. Tous se demandaient ce qui allait suivre, tous s’attendaient à quelque chose de plus fantastique à chaque nouvelle figure. Nous avions conquis nos spectateurs, et nous augmentions à chaque voltige notre emprise sur lui. Comment décrire l’incroyable exaltation qui nous viens alors ? Comment vous dire le sentiment que nous ressentions ? Citer une série d’adjectifs ne montreraient pas encore tout le bonheur que l’on ressent . Je crois que la seule façon de le ressentir est de le vivre. J’ai vu depuis bien des choses merveilleuses ou étranges, mais rien ne peut se comparer à ce sentiment unique. Nous étions, durant un bref instant, le centre de l’univers de plusieurs personnes.

qu’on l’appèle pas son nom de scène => qu'on l'appelle par
un sourire énorme scotché au visage => le scotché m'a embêté à la 1ère lecture. disons que pour un univers de fantasy je t'aurais dit non tout de suite, mais comme là en somme tu reviens dans le monde réel ... je ne sais pas. remarque de pure forme en fait ^^
sous ses grand s yeux verts à moitié caché sous sa foisonnante chevelure noire => répétition de "sous". tu peux mettre "cachés par sa foisonnante chevelure"

un autre point embêtant : tu passes tout d'un coup du présent à l'imparfait. les deux marchent très bien (le présent était même encore mieux parce qu'on vivait l'évènement vraiment de l'intérieur et j'ai beaucoup aimé cette façon de voir les choses) mais il faut choisir entre l'un et l'autre et éviter de les mélanger.

Sinon, je ne suis pas d'accord avec toi : je trouve que tu as très bien rendu la scène ! même plus que très bien ! à mon avis,il n'y a même pas besoin de la retoucher,c'est te dire ! ^^

euh,sinon, l'histoire en elle-même, bon,difficile de dire quoi que ce soit. une transition avec ton prologue mais vu l'angle sous lequel tu l'as présenté ça me semblait inévitable ; mais ça s'annonce bien. le style est là, le fait que ton personnage soit un acrobate est original et plaisant.
bref, plus grand chose à dire à part que j'aime beaucoup et que quand tu auras la suite, n'hésite pas à la poster

Il suffit de demander XD bon voilà voilà^^

C’est là qu’il se passa quelque chose. Nous entamions la dernière figure de notre programme, qui n’était pas très spectaculaire ne elle même mais qui refermais notre spectacle de façon assez sympathique. Je me pendis, tête en bas, n’étant plus retenu que par la force de mes genoux. Telsan, de son côté allait s’élancer, se lâcher alors que je le rattraperai. Dans le même mouvement, je le relancerai de suite vers le trapèze suivant. Les lumières se couperaient alors, et fin du numéro. Du moins, c’est ainsi que tout devait se passer. Telsan se lança comme prévu, mais, au moment de le rattraper, je vis une chose impossible : durant un très court moment, à son visage, se superposa celui de la femme que j’avais aperçu dans mon rêve, celle que les vieillards observaient dans leur nuage de fumée. Je commençais alors à reculer les bras, ne voulant pas saisir cette personne. Puis ce visage disparut, et Telsan redevint Telsan . Je retendis mes bras et saisis ses mains de justesse. Il s’en était fallu de peu pour qu’il n’aille s’écraser dix mètres plus bas.

La fin du numéro se passa comme prévu. Nous redescendîmes saluer le public, ainsi que le veux la coutume, et Telsan ne dit rien. Il n’avait donc pas remarqué mon geste furtif ? je l’espérais. Je voyais assez comment expliquer ce qui pourrait passer pour une tentative de meurtre. En effet, une chute de cette hauteur aurait très bien put le tuer. A ce moment, j’ignorait totalement ce qui m’arrivait, et je crois que, si cette situation avait duré plus longtemps, j’aurais sans doute fini fou. Si vous faisiez des rêves pareil et que ces rêves envahissaient votre quotidien, comment est-ce que vous réagiriez vous ? Enfin, revenons à notre récit.

Après nos salutations, Telsan et moi retournâmes dans notre mobil-home. Et oui, pas de roulotte, ni d’appartement, mais un bon vieil mobil-home dernier cri… quand on l’avait acheté, c'est-à-dire cinq ans auparavant. A peine à l’intérieur, je me jetai littéralement sur mon lit. Ce genre de spectacles étaient particulièrement éprouvant et, avec la meilleure volonté du monde, et malgré les longs entraînements, on était complètement crevés en en sortant. Enfin, quand je dis on, je parle des être humains normalement constitués. Telsan lui, même s’il n’était vraiment en pleine forme physique, ne semblait pas plus fatigué que si il avait couru un 100 mètres. On l’aurait cru bon pour un second tour. Pas moi.

Peut-être, pour que vous compreniez un peu mieux la situation, faudrait-il que je vous raconte comment nous nous étions rencontrés et comment nous avions décider de vivre une vie pareille ? Oui, ça pourrait être utile. Bah et bien… ce n’est pas particulièrement glorieux, ni même joyeux en fait…

Je suis né à New-York et, jusqu’à il y a cinq années, je ne l’avais pour ainsi dire jamais quittée. Mes parents… et bien, mes parents étaient obsédés par leur travail, me laissant la grosse majorité de la journée seul avec une quelconque baby-sitter . Avocats tous les deux, il espéraient bien me voir suivre leur digne lignée… ce qui aurait été le cas, s’ils n’avaient pas commit une erreur, une erreur de taille. Ils laissèrent l’une de mes charmantes gardiennes m’emmener au cirque. A l’époque, je ne devais pas avoir plus de sept ou huit ans, et c’était la première fois que j’allais voir un tel spectacle. Imaginez donc l’état dans lequel je me trouvais. Excité, enthousiaste et en même temps un peu effrayé… j’ignorais totalement ce que j’allais bien pouvoir voir là bas. Lorsque le spectacle commença enfin, je n’étais plus tenable. Excité comme une puce, je sautais sur mon siège, je piochais-généreusement- dans notre saut de pop corn et je cherchais du regard la moindre piste sur ce qui allait se passer. Je m’attendais à quelque chose de fantastique. Je ne fus pas déçu.

Dès que cela commença, je fus sous l’emprise des artistes qui défilèrent devant moi. Jongleurs, dompteurs, clown et magiciens m’émerveillèrent. De mon enfance, je crois que ce jour fut le plus heureux. Mais rien, non rien ne m’avait préparé au fantastique spectacle des acrobates. A ce moment, il me semblait voir des personnes capables de voler, littéralement, de barre en barre, de corde en corde, de trapèze en trapèze. Je crois que j’aurais pu rester ainsi des heures à les regarder voltiger. Je n’en revenais pas, je n’aurais alors jamais cru possible que des hommes puissent être si agiles. Sortant de là, c’était ce qui avait marqué le plus mon esprit de jeune enfant. J’avais dès lors décidé de ne plus suivre la voie toute tracée que m’offraient mes parents. Acrobate, voilà ce que je voulais devenir.

très spectaculaire ne elle même => faute de frappe. "en elle-même"
Je voyais assez comment expliquer ce qui pourrait passer pour une tentative de meurtre => j'ai du mal à voir ce que tu veux dire. je pencherais pour un oubli de mots où tu aurais voulu mettre "je voyais assez mal comment" ... sinon ça me semble étrange.
comment est-ce que vous réagiriez vous => virgule après réagiriez
ce n'est pas "mobile-home" ? ça vient du terme anglais mais "mobile" prend un "e" en anglais aussi ..
Ce genre de spectacles étaient particulièrement éprouvant => ce genre de spectacles (j'ai un doute sur la présence du "s") était (c'est le genre qui est éprouvant)
Ce genre de spectacles étaient particulièrement éprouvant et, avec la meilleure volonté du monde, et malgré les longs entraînements, on était complètement crevés en en sortant. => alors là,ce qui me gêne un peu ,c'est que tu passes d'un registre normal à un plus familier avec la présence de "crever". c'est un point de vue interne, directement du personnage,certes,mais si tu veux mettre du familier dans cette phrase il faut le faire dès le début et ne pas changer au milieu.
je ne l’avais pour ainsi dire jamais quittée => quitté, à mon avis
dans notre saut de pop corn => notre seau de pop-corn

Je maintiens toujours mon avis : c'est très bien écrit, plaisant à lire, fluide, l'histoire est sympa, donc continue comme ça !
encore une fois ta description du cirque est bien faite, réaliste, sans trop de fioritures mais avec suffisamment de vision sur les sentiment du personnage pour le rendre attachant ... et ton énumération des acrobates "de barre en barre, de corde en corde, de trapèze en trapèze " est vraiment bien trouvée et bien insérée.
vala vala, a tout dit ^^ vivement la suite pour en savoir plus quoi ^^

C'est toujours aussi agréable à lire,et cette fois-ci,après relecture,j'ai envie de mettre une petite critique après Morrigan qui est déjà passée plusieurs fois et l'a très bien fait;voilà pourquoi,je n'ai pas tant de choses à dire,d'ailleurs .Tout à fait d'accord avec elle,tu ne devrais pas changer de style en cours de route....
ça déroute un peu,justement! Et puis,j'aime bien quand ton écriture est plus soutenue,c'est une jolie écriture,ne la gâche pas(conseil qui n'engage que moi...)mais, ,si tu veux te "lâcher" tu pourrais le faire très aisément dans les dialogues ,et là,je suis sûre que ça assurerait un max!
Il y a une phrase qui me fait un peu drôle ,alors ,je me suis permis de la reprendre,à toi de voir ce que tu en penses bien-sûr:

*" Je suis né à New-york et,jusqu'à mes cinq ans,n'avait quitté cette ville
pour ainsi dire jamais."
je n'ai quasiment pas vu de fautes ou bien très peu,c'est super.
bon,j'ai noté celle-là,quand même:
*"la dernière figure ........qui renfermait..."


Tu nous laisses sur notre faim,comment se sont rencontrés tes deux amis?