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 Chroniques de l'Entremonde (prologue)

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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Déc 2008 - 14:23

suite et fin du premier chapitre^^ Pour la suite, faudra attendre un peu, N'ai besoin de faire une pause >< ( y a autre chose qui devrait arriver entre temps><)

Lorsque je l’annonçais à mes parents, ils le prirent pour une petite passade, une envie d’enfant qui finirait par disparaître avec le temps. Ils décidèrent donc de ne pas y prêter attention. Plusieurs années passèrent ainsi, je m’entraînais comme je pouvais durant mes temps libres. A quatorze ans, je rejoignis un petit groupe qui s’entraînais dans une arrière salle miteuse. Nous faisions cela le soir, et j’inventais une histoire pour mes parents, ainsi persuadés que je participais à un club d’échec. Grand bien leur en fasse. Cela dura encore plusieurs années avant que je ne leur avoue la vérité. En fait, je ne le fis qu’à l’âge de vingt-trois ans. Rendez-vous compte du temps qu’il m’a donc fallu pour parler à mes parents.

Leur réaction… ne fus pas celle attendue, mais, somme toute, n’était pas vraiment une surprise. Ils me chassèrent de la demeure familiale, disant qu’ils ne souhaitaient plus me revoir tant que je n’aurais pas repris mes esprits. Je me rendis alors compte qu’ils ne m’avaient jamais compris, et que, quoi que je fasse, ils ne me comprendraient jamais. Je fis donc ce qu’ils me demandaient, même si ce ne fut pas une décision des plus simples. Ce fut même l’une des plus dures de ma vie. Décider ainsi de quitter ses parents ce n’est pas forcément agréable. Mais le faire parce qu’on est chassé, c’est absolument horrible… Bien, qu’en y réfléchissant, cela me simplifia la vie sur de nombreux points. Mais sur le moment, je ne vis que la séparation d’avec tout ce que je connaissais alors. Je fis donc la seule chose logique dans une telle situation : j’allais me saouler dans un bar miteux de Brooklyn.

C’est là que Telsan entre en scène. Lorsqu’il entra lui aussi dans le bar, j’étais déjà bien éméché… voire même complètement saoul. Faut dire que cela faisait déjà plusieurs heures que je m’enfilais assez régulièrement des Tequila et autres alcools du même genre. Aussi, lorsqu’il vint s’asseoir à côté de moi, je n’y prêtais pas la moindre attention. A ce moment, j’était bien plus occuper à fixer le fond de mon verre qu’à essayer de comprendre ce qui se passait autour de moi.. Je ne consentit à lui adresser un regard embuer par l’alcool que lorsqu’il me parla, d’une voix calme et posée, comme s’il parlait du temps qu’il faisait :

« Des problèmes à noyer ? Je ne suis pas sur que ce soit de cette façon qu’ils vont s’arranger… »

Simple, bref mais efficace. Je me tournai donc vers lui, et observait un instant son visage de beau gosse, au nez fin et yeux verts devant lesquels, de temps en temps, passait un fine mèche de cheveux noirs. Il était aussi un peu plus grand que moi, et, vu la taille de ses épaules et de ses avant-bras, plus fort aussi. Mais, le problème principal lorsqu’on est sous l’emprise de l’alcool, c’est qu’on est plus capable d’apporter à de tels détails l’importance qu’ils méritent vraiment., en plus d’être d’une impolitesse monstrueuse, et d’avoir une tête hideuse. Bref, ma réponse fut celle que l’on pouvait attendre :

« Et en quoi ça te r’garde ? T’es pas mon père que je sache. Remarque, lui non plus, ça ne le regarde plus maintenant ! »

Sur quoi j’éclatais d’un gros rire d’ivrogne ; sourd et gras ( le rire, pas moi …). Mon interlocuteur ne se laissa guère démonter par cette remarque assez peu compréhensible- et malodorante, vu mon haleine- et se contenta de m‘observer quelques instants. Que diable pouvait-il se dire ? Je ne le sais toujours pas, et je n’ai jamais pensé à lui demander. Et maintenant, ce n’est plus vraiment possible…Enfin, bref, après cette observation il reprit la parole, cette fois pour me demander pourquoi j’étais là. Après plusieurs réponses plus ou moins du même acabit que la première, ainsi que plusieurs autres verres, je commençais tout doucement à lui raconter l’histoire de ma vie jusque là. Je ne me souviens pas vraiment de la fin de la soirée, perdue à jamais dans les brumes de l’alcool. Par, contre, je me souviens assez bien de mon réveil, et de la gueule de bois qui alla avec.

Je me réveillais avec l’impression qu’une centaines de marteaux tapaient à l’intérieur de mon crâne, et, pour ne rien arranger, je me cognai la tête au plafond en me réveillant. Bonjour, et bonne journée… Je me le vais et fit quelques pas avant de me rendre compte qu’il y avait un problème de taille : où étais-je ? J’avais toujours vécu chez mes parents, et je les imaginais mal descendre dans un bar miteux à ma recherche. Qui plus est, la chambre dans laquelle j’étais ne ressemblais pas du tout à la mienne. Elle était… spartiate. C’est le seul mot qu’on peut utiliser dans un tel cas : on aurait dit que la personne habitant là n’était pas arrivé depuis bien longtemps, et qu’elle n’avait de toute façon pas l’intention de rester. C’était pas forcément rassurant. Dans ma tête de jeune New-Yorkais gavé aux thrillers, il n’y avait que les psychopathes qui vivaient de cette façon. Aussi n’étais-je pas très à l’aise. La monstrueuse gueule de bois que je me payais n’arrangeais pas beaucoup la situation.

Courageusement, je mis ma main sur la poignée de la porte, et ouvrit cette dernière. Je tombais sur un couloir tout aussi anonyme que la chambre dans laquelle je venais de me réveiller. La seule chose qui prouvait qu’il y avait quelque chose de vivant, à part moi , dans cette maison, c’était un faible bruit qui me venait d’un peu plus loin dans le couloir. On aurait dit quelque chose en train de frire. Je déglutit - bruit absolument immonde- et me dirigeai en direction de ce bruit de friture. Je n’étais bien sur pas très rassuré- pour être franc, j’étais à deux doigts de pisser dans mon froc- mais je voulais savoir à quoi j’avais affaire, et le plus tôt possible. Je pourrai toujours hurler à loisir à ce moment là. J’avançais donc le long du couloir, qui, en plus de celle d’où je venais de sortir, comportait deux pièces. J’essayai d’ouvrir leurs portes, mais elles étaient fermées à clé. Aussi n’avais-je guère le choix : j’avançais vers la dernière porte, celle d’où provenait ce bruit incessant. J’hésitai un instant avant de d’ouvrir la porte, mais je me décidai finalement. Je tombais sur un spectacle pour le moins… inattendu.

Face à moi se trouvait un homme me tournant le dos. Jusque là, rien d’étrange me direz vous. Le problème, c’est qu’il portait un tablier blanc et qu’il faisait manifestement cuire quelque chose… à savoir des œufs et du bacon, vu l’odeur. Ce n’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais. En regardant autour de moi, je m’aperçu que j’étais dans une cuisine ultra-moderne, et de taille assez impressionnante. J’appris, un peu plus tard, que j’étais en fait dans une de ces maison à un seul étage, construite dans une petite banlieue pour gens aisés. Mais revenons à notre cuisinier. Je m’apprêtais à lui parler lorsqu’il se retourna, et m’offrit l’un des plus grands sourires que j’ai jamais vu. C’était assez étrange comme situation. Sa tête me disait vaguement quelque chose, mais cela n’allait pas plus loin.

-Salut Pass ! Je sais pas exactement combien d’œuf tu prends au matin, alors je t’en ai fait quatre. En plus, vu la cuite que tu t’es pris hier, tu dois avoir l’estomac dans les talons.
-Heu…Merci – je dus me retenir pour ne pas hurler à ce moment !- Mais, vous êtes qui au juste ?
-Ho… J’aurais quand même cru que tu te souviendrais de cette partie là de la soirée…Tu as encore plus bu que je ne le croyais ! Je m’appelle Michael Rabbit, mais fait comme tout le monde et appelle moi Telsan. Je t’es ramassé du bar où tu essayais de te finir à la tequila hier, et on a un peu papoté en chemin.
-Ha… hé bien heu… merci alors, mais là, il va falloir que je rentre chez moi.
-N’essayes pas de m’avoir, tu m’as dit hier que tes parents ‘avaient envoyés au diable. Mais t’as pas faux, faut qu’on se dépêche, les premières visites vont bientôt commencer, et il faut pas qu’on soit là à ce moment là.
-Les visites ?
-Bah, oui. Les visites pour la baraque. Les gens qui veulent l’acheter quoi.
-Tu vends ta baraque ?
-Niop, c’est pas ma maison
-Mais, si c’est pas ta maison, comment ça se fait que… Ho !

Et oui, en face de moi, j’avais un vil squatteur, allant habiter dans des maisons sans propriétaire. Bon, je me voyais mal m’en plaindre, vu que ça m’avait évité le caniveau, mais bon, c’est pas agréable pour autant. Durant que j’avalais, en vitesse, mon petit déjeuner, il me raconta ma soirée d’hier, et il me fallut un petit moment pour me rendre compte que j’avais, instinctivement fait confiance à ce type que je connaissais seulement depuis une douzaine d’heures, et dont la plupart d’entre-elles se perdaient dans les brumes de l’alcool. C’était, assez perturbant.

La suite se passa presque naturellement, un peu comme si nous étions sensés faire ce que nous avons fait. Nous sortîmes de cette maison la plus vite possible, et nous nous rendîmes dans un petit parc non loin. Là, Telsan me raconta que lui aussi était un acrobate, comme moi, à cette différence près que lui n’avait vraiment pas d’argent. Au fil de la discussion, le projet de travailler ensemble commença à prendre forme. Au bout de quelques semaines, nous achetâmes, avec ce qu’il me restait d’argent, le mobile dans lequel nous allions parcourir le pays, à la recherche de salles acceptant que nous nous présentions. Cela dura donc cinq années, au bout desquelles un solides amitié nous reliait maintenant, Telsan et moi.


Revenons maintenant au présent, vous voulez bien ? Je n’aime pas particulièrement raconter ma triste vie d’avant. J’étais donc couché sur mon lit, à moitié endormi et attendant les résultat du concours que nous venions de passer. Cependant, Telsan n’avait pas l’intention de me laisser me reposer, du moins pas tout de suite.

« Tu as failli ne pas me rattraper aujourd’hui. Qu’est-ce qu’il t’as prit ? A quelques secondes près, je m’explosais au sol ! »

Aïe… J’avais espéré, un peu lâchement, qu’il ne mettrait pas le sujet sur le tapis , ou, mieux encore, qu’il n’avait rien remarqué. Comme quoi, on peut toujours rêver… Que vouliez que je réponde, Que sa tête s’était soudainement fait remplacer par celle d’une bonne femme que je n’avais vu qu’en rêve ? J’aurais finis à l’asile avant de comprendre pourquoi. Je préférai ne raconter qu’une partie de la réalité…

-Je crois que j’ai besoin d’un peu de vacances, Telsan.
-Sans blague ! T’as bien failli me tuer tantôt.
-Désolé, j’ai… j’ai eu un instant d’inattention.
-D’inattention ? Bordel, dans notre métier, c’est mortel ce genre de truc !Ca t’étais jamais arrivé avant… T’as p’têtre pas tort en fin de compte. Un peu de vacance ne nous feraient pas de mal… mais je crois que je vais garder le volant, si tu veux bien.

Sur le moment, je fus bien plus rassuré que je ne l’aurais cru possible. Telsan ne m’en voulait pas, et, mieux encore, il acceptait l’excuse que je lui donnait. Je l’aurais bien embrassé –virilement, bien sur-. Ce fut ainsi que tout commença, et que fut enclenchée la mécanique nous emmenant à la situation actuelle : un simple rêve et une hallucination passagère.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeVen 12 Déc 2008 - 18:43

Je ne consentit à lui adresser un regard embuer par l’alcool => un regard embué
au nez fin et yeux verts devant lesquels, de temps en temps, passait un fine mèche de cheveux noirs. => répétition de "fin/fine"
c’est qu’on est plus capable d’apporter à de tels détails l’importance qu’ils méritent vraiment., => j'aurais plutôt dit "accorder de l'importance"
Je t’es ramassé du bar => je t'ai
Mais t’as pas faux, faut qu’on se dépêche, => "t'as pas faux" me gêne un peu. "t'as pas tort" serais plus français à mon avis
Durant que j’avalais, en vitesse, => alors/pendant que j'avalais
Qu’est-ce qu’il t’as prit ? => qu'est-ce qui t'a prit

Bon,en dehors de ça,je trouve ça toujours aussi bien. on commence à se rapprocher des évènements rattachant à ton prologue et ça va devenir bien intéressant je sens Very Happy
Ton style est toujours fluide et agréable, adapté à ce que tu décris et je n'ai pas vu de réel problème de contexte.
Alors j'attendrais avec plaisir lorsque tu reprendras en te souhaitant une bonne continuation d'ici là Wink
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeMar 23 Déc 2008 - 12:25

Changement du temps descriptif pour la même action.

Citation :
il tourne maintenant comme une mécanique bien huilée. Au sommet de la courbe de mon trapèze, je lâche la barre en bois, et me retrouve dans les airs. Je tourne sur moi-même avant de me rattraper sur un troisième balancier, placé au milieu de la scène. De son côté Telsan prenait de l’élan, prêt pour la figure suivante. Je commençais moi aussi à me balancer, et, lorsque

Tu apostrophes le lecteur. Tu parles familièrement.

Citation :
Peut-être, pour que vous compreniez un peu mieux la situation, faudrait-il que je vous raconte comment nous nous étions rencontrés et comment nous avions décider de vivre une vie pareille ? Oui, ça pourrait être utile. Bah et bien… ce n’est pas particulièrement glorieux, ni même joyeux en fait…

Je pense que tu devrais mieux maîtriser tes fulgurances afin de mieux définir tes objectifs d’écritures, car on n’écrit pas comme on parle, ou c'est un choix et on ne change pas de direction suivant les virages de tes envies.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 16:45

Vous les attendiez ( ou pas XD), les voilà \o/


Chapitre 2 : Portes



L’immense avantage du métier que nous professions, Telsan et moi, c’est la liberté et le manque de lien. Pas de patron, pas d’horaire, pas d’objectifs de rentabilités…. Mais pas de salaire assuré. On ne peut pas tout avoir non plus. Entre argent et liberté, nous avions fait notre choix, et le billet vert avait été oublié. Non sans regrets temporaires cependant…

Tout ça pour dire que nous pouvions prendre des vacances, et ce dès que nous le voulions. Nous avions le véhicule, et par là même l’habitation, et nous avions l’espace : toute l’Amérique et ses étendues ! Aussi, il ne nous fallut pas énormément de temps pour nous arranger, avant de filer dans le Maine. Le Maine… Allez savoir pourquoi, mais, selon mon compagnon, les vacances ne pouvaient pas se passer ailleurs que dans cet Etat. Et toujours dans la même petite forêt. Remarquez que je ne m’en plains pas non plus, le coin est superbe, et même si le temps là-bas n’est pas toujours génial, pour les longues ballades, il y a pas mieux. Le Maine a au moins cela de bien.

Notre seule possession fixe était là-bas, pas grand-chose, juste un petit bout de terrain où garer notre véhicule durant nos ballades, nos explorations et nos séances de camping. Et puis il régnait à cet endroit auquel, en tant qu’ex-New-Yorkais, je n’avais pas vraiment l’habitude, ce qui est loin d’être un inconvénient. Essayer de dormir une nuit loin du bruit des voitures, des passants et des panneaux publicitaires. Vous allez voir combien c’est reposant.

Le voyage se passa sans problèmes autres qu’un pneu crevé. Une fois arrivé à notre lieu de calme, il ne nous fallu pas bien longtemps pour finir de nous installer. Nous y revenions assez souvent, et notre installation était maintenant un mécanisme bien rodé, entrecoupé de blague à l’humour douteux, et de cannettes de bière. Ainsi que de nos projets immédiats, vu que, comme à l’accoutumée, nous étions venus sans plan précis de ce que nous allions faire. Le choix se porta finalement sur une courte ballade. Nous n’aurions pas le temps d’aller bien loin, le soir étant en train de tomber, et nous n’avions pas assez de vivres transportables que pour tenter du camping ce jour là. Nous fermâmes donc le mobil-home et nous en allâmes. Ce devait être la dernière fois que nous le vîmes. Je me demande toujours ce qu’il a bien pu devenir, et surtout comment on a expliqué notre disparition. Sans doute a-t-on cru que nous avions été dévorée par un fauve quelconque.

On ne peut être plus loin de la vérité.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 16:49

Et puis il régnait à cet endroit auquel," j'ai l'impression qu'il manque silence quelque part.
il ne nous fallu " fallut.

Ton style est volontairement familier. Pour l'écrit peut-être un peu trop. A voir.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 17:17

et nous n’avions pas assez de vivres transportables que pour tenter du camping ce jour là. => soit "nous n'avions assez de vires[..]que pour tenter[...] soit "nous n'avions pas assez de vivres pour tenter". mais les deux ensembles sont incompatibles

Et je rejoints evahe pour dire qu'il manque un mot ...

Ah,le Maine ... tu es fan de Stephen King ? lol!

Sinon moi j'aime beaucoup ton style un peu familier. Je trouve que ça abolit cette distance narrateur/lecteur et ça rend le récit plus vivant,plus sympa ...
presque comme si ton pote se posait à coté de toi pour te raconter une histoire.

Ah et puis aussi j'aime bien ta façon de nous raconter de façon rétrospective, en annonçant bien à l'avance qu'il va se passer quelque chose de bien étrange ^^

et la suite,c'est quand tu veux Very Happy
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Fév 2009 - 17:33

Le que est un Belgicisme ^^"

Sinon oui, je suis un grand fan de Stephen King, alors hommage à ma façon \o/ . Et le style familier est totalement volontaire. Pass a un message à dire ( et pas un petit O_O) et il veut être au plus près des gens quand il le dira, histoire de pas leur faire pêter une case \o/
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar 2009 - 15:18

[suite]


Depuis que j’ai découvert cette activité, j’ai toujours aimé me promener dans les bois et forêts. Depuis, j’ai pu en voir des dizaines, bien différentes de celle-là, mais le même plaisir me vient à chaque fois, quelle que soit la situation. Cette fois là ne fut en rien différentes aux autres. Je me laissait aller à mes impressions, et, d’une certaine façon, je m’imprégnais de ce qui m’entoure, oubliant tout ce qui n’était pas moi, où la forêt.

Jusqu’à l’Arbre. Il n’avait pas grand-chose de particulier, à première vue. Il s’agissait d’un vulgaire sapin, comme on en trouve des milliers d’autres à travers tout l’Etat, ni plus petit, ni plus grand. Peut-être juste un peu plus large, et encore, je n’en suis pas sûr. Mais ce n’était pas cela qui avait attiré mon attention.

C’était la Main, profondément gravée à même l’écorce. N’attendant qu’une seule chose, que quelqu’un pose la sienne dessus.

Telsan, la forêt, l’Arbre lui-même disparut de mes pensées. Ne restait que la Main, et mon irrépressible envie de poser la mienne dessus. Sans même m’en rendre compte, je m’en étais approché, et tenais ma main tendue devant moi. Quelque chose, dans ma tête, me hurlait que ce n’était pas une bonne idée, mais rien n’y faisait. D’une certaine façon, mon corps ne réagissait plus, se laissant contrôler par cette empreinte. En même temps, d’étranges images apparaissaient devant mes yeux.

Un loup hurlant à la lune, pleine et ronde, une course poursuite dans une forêt, du sang dégoulinant sur des lèvres pâles, des masses de poils en mouvement, des dragons volant dans les cieux…


Puis je posais ma main sur l’empreinte. Tout disparut. Je repris le contrôle de mon corps, mais je savais, au fond de moi qu’il était trop tard. Quelle que soit la raison pour laquelle j’avais posé ma main sur ce tronc , le mécanisme était lancé.

Comme pour prouver mes dires, la marque sur l’Arbre se mit soudain à luire d’une faible lumière bleutée. Peu à peu, tous les rayons lumineux se concentrèrent vers le centre de la paume, jusqu’à ne plus devenir qu’une seule barre lumineuse, bien plus puissante que les autres. Et elle venait de l’intérieur de tronc. La lumière se déplaça lentement, traçant un cercle lumineux sur le tronc. Lorsque elle eut terminé, la partie découpée disparut, ne laissant qu’un vide baignant dans cet étrange lumière.

Moi j’étais couché au sol, une main devant moi, trop effrayé que pour pouvoir faire quoi que ce soit. Je vis Telsan se passer à côté de moi, et se mettre debout devant le trou face à moi, un magnifique sourire aux lèvres. Je le regardai, paralysé par ma peur de ce phénomène. Il me tendit la main, ses yeux brillant de joie.

- Allez Passeur… il est temps de découvrir ce que tu es vraiment.

Je saisi la main, et fit une chose que je maudit plusieurs fois plus tard, mais sans jamais le regretter. Je me relevai, et le suivis à l’intérieur de l’arbre.
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar 2009 - 17:43

Cette fois là ne fut en rien différentes aux autres => des autres

e m’imprégnais de ce qui m’entoure, oubliant tout ce qui n’était pas moi, où la forêt => le présent sur "m'entoure" est étrange,étant donné que tu racontes tout au passé. je parierais sur une faute de temps alors^^

Je vis Telsan se passer à côté de moi, => passer à côté de moi

la dernière réplique m'intrigue encore plus que le reste ^^ qui est Telsan au final ? et tant d'autres questions, bien sur ... Comme toujours, je trouve ton style agréable.
mais ton post est trop court ; je veux savoir ce qui se passe moi Razz
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitimeVen 6 Mar 2009 - 19:32

Cette fois là ne fut en rien différentes aux autres." en rien différente des autres. A nous deux Morrigan je crois qu'on a vu toutes les fautes de la phrase lol!
Le voyage se passa sans problèmes autres qu’un pneu crevé"
Le voyage se passa sans autre problème qu’un pneu crevé
Tes deux premières phrases commencent de la même façon.
Quelques autres petites fautes que je te laisse le soin de chercher.
A part ces petites détails techniques c'est pas mal mais un peu court. Ce serait vraiment bien que tu postes plus souvent pour qu'on se rappelle bien de l'histoire. geek
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MessageSujet: Re: Chroniques de l'Entremonde (prologue)   Chroniques de l'Entremonde (prologue) - Page 2 Icon_minitime

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