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 Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]

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Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Empty
MessageSujet: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 1:59

Bonsoir, bonsoir.

J'ai décidé de poster le prologue de l'histoire que je suis entrain d'écrire : "Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées". J'avoue que je stresse un peu à l'idée de montrer mes textes à autant d'inconnus (je ne l'avais montré jusqu'à présent à trois personnes seulement, donc j'ai une boule dans l'estomac lol). Avec le recul, j'ai remarqué les erreurs que je considère avoir commises, mais j'attends d'avoir plusieurs avis qui convergent sur certains points avant de me décider à modifier. Je m'inspire du Seigneur des Anneaux, au niveau de la structure du livre, j'ai même donné le nom d'un personnage du Silmarillon à l'une de mes forêts sans m'en rendre compte au début xD mais j'ai décidé de garder. J'ai également commencé à créer une langue pour le Peuple de la Lune. Bon, je me lance tout d'abord avec le résumé histoire de vous mettre dans le contexte, ensuite viendra le prologue :


Résumé :

Dans le monde d'Annálabÿr, les Seigneurs Dragons sont au nombre de douze. Trois pour chaque élément naturel qu'ils régissent : L'Eau, la Terre, le Feu et l'Air. Les Seigneurs Dragons ont été créés par les quatre divinités originelles et permettent ainsi de maintenir le monde en équilibre. Immortels, ils sont toutefois chacun liés à une Pierre Sacrée, forgée par les Dieux, afin de pouvoir être contrôlés si jamais ils en venaient à oublier leur devoir : protéger et veiller à la prospérité des peuples qu'abrite Annálabÿr. Différentes races foulent ces terres mystérieuses et empreintes de magie : les Orks, les Hommes, les Nains, les Geriyans, et les Enôrii. Mais le monde est loin de se douter que l'entrée en guerre est imminente... Car depuis que la Matriarche des Sorcières des Tombes a mis la main sur la Pierre de la Topaze, Ouros, l'un des Seigneurs Dragons de l'Air, lié à cette Pierre, est tombé sous son emprise et est réduit à l'état de simple pantin entre ses mains. Déjà, la Matriarche, qui se fait nommer « l'Immortelle » lève son armée, les Âmes de l'Ombre qu'elle commande d'une main de fer.
Depuis quelques temps déjà, l'Ombre se répand sur les terres d'Annálabÿr et menace la survie des peuples, mais une lueur d'espoir perdure tant que les Seigneurs Dragons demeurent...







PROLOGUE
*~*~*


I – Du commencement du monde

Au commencement du monde, bien avant que les grands royaumes ne surgissent des terres fertiles, trois divinités naquirent de Chaos, leur père, sous la forme de trois astres. En premier il y eut Krÿstólis, dieu du Soleil et de l'élément du Feu. Plus tard il représenterait l'Art et la Guerre destructrice lorsque les créatures pensantes se seraient suffisamment développées. Ensuite vinrent les jumelles Quêliniel et Sÿlmenás, que l'on pouvait voir sous la forme des deux lunes qui dominent le monde lorsque la nuit couvre le ciel de son noir manteau. La première, Quêliniel, représentait l'élément Eau et était la déesse de la Nature et de la Fécondité. Enfin, Sÿlmenás régissait l'élément Air. L'Amour, la Magie et la Mort étaient ses domaines d'influence.

Les trois dieux arpentaient les nombreuses dimensions existantes dans l'univers, et découvrirent des formes de vies sous divers aspects et des mondes variés et étranges. Certains de ces mondes étaient peuplés uniquement d'insectes. Ils s'en lassèrent vite et les quittèrent. Un autre monde, lui, était habité par des êtres immatériels, des êtres que l'on nommait « démons », assoiffés de pouvoir et ne ressentant rien d'autre hormis ce désir farouche d'assouvir leur domination par leur seule volonté et de détruire ce qui les entourait. Ils virent des êtres nommés « anges », qui ne désiraient que construire un monde de bien, un monde de paix, un monde à leur image. Ceux-ci les intéressèrent davantage et Sÿlmenás décida de s'approprier cette espèce étrange. Puis, ils découvrirent sur ce même monde des êtres appelés « esprits », qui vivaient sur un autre de ces plans non physiques, les plans astraux. Ils étaient pourvus de volonté et de bonnes pensées, comme de mauvaises, ils étaient plus complexes que les deux premières espèces d'entités. Ils intéressèrent grandement le Dieu Soleil qui décida, à l'instar de sa jeune sœur, d'emmener quelques spécimens avec lui afin de voir ce qu'il pouvait accomplir grâce à eux. Quêliniel, quant à elle, ne fut que vaguement intéressée, et ne prit aucune de ces espèces avec elle. Le frère et les sœurs immortels continuèrent leur périple dans les confins de l'univers à la recherche d'autres formes de vie plus alléchantes encore.

Les années, les siècles s'écoulèrent et les trois dieux ne trouvèrent rien de plus qui attira leur attention. Mais leurs aventures avaient en revanche rapproché Krÿstólis et Quêliniel qui s'éprirent l'un de l'autre. Rapidement, le dieu du soleil lui demanda sa main et cette dernière accepta. Elle finit par donner naissance à une autre divinité, Annálabÿr, la déesse monde. Celle-ci grandit au fil du temps, et elle se présenta sous la forme d'une terre ronde et fertile. Elle régissait l'élément Terre et régnerait plus tard sur les domaines de la Chasse, de la Guerre stratégique et de la Justice.

Des formes de vie primitives se développèrent sur la déesse monde, et Quêliniel se décida de créer des êtres à son image. Elle prit un morceau de sa chair et le maria aux cristaux qui étaient incrustés dans les troncs d'arbre d'une forêt vaste, situé au nord ouest du monde d'Annálabÿr. Elle modela le tout et créa deux êtres, mâle et femelle, qui lui ressemblaient en tous points. Comme elle, ils étaient de grande taille et avaient de longues oreilles effilées qui se terminaient sur l'arrière du crâne, bien que quelque peu écartées de ce dernier. Ils étaient fins et élancés et aussi pâles que la déesse de la lune. Leurs traits étaient beaux et délicats et ils avaient faim. La déesse tenta de leur donner à manger de la verdure, qu'ils refusèrent. Elle leur proposa ensuite des animaux morts, qu'ils goûtèrent, mais délaissèrent leur viande au profit de leur liquide vital, le sang. Quêliniel réfléchit, puis se décida pour que leurs canines, à l'instar des félins, soient longues et aiguisées à souhait, afin qu'ils aient plus de facilité pour s'abreuver de leur fluide corporel. Satisfaite de son œuvre, elle nomma la femelle Alanis et le mâle Enerion, qu'elle surnomma tous deux « ombres de la lune » en raison de la noirceur de leur chevelure qui contrastait avec la blancheur irréelle de leur peau. Elle leur apprit à parler, à penser et ils se développèrent relativement vite. Ils décidèrent d'ajouter ce surnom à la fin de leur prénom, et le contractèrent en Ombrelune. Ils présentèrent une affinité particulière avec certains animaux, jusqu'à pouvoir communiquer avec eux. La déesse, émue par cette relation, décida que ses enfants seraient désormais liés à ceux qu'ils appelleraient ensuite les « animaux totems ». Leur lien serait si profond que ses enfants produiraient les mêmes sonorités que l'animal auquel ils seraient liés et développeraient des capacités cognitives et physiques similaires. Enfin, lorsqu'ils mourraient, l'animal totem partirait également avec eux et inversement. Aucun des deux ne pourrait vivre sans l'autre.

Ils continuaient de croître, tant par la taille que par la culture, et commencèrent à adopter un mode de vie en symbiose avec les arbres de la forêt. Émue par ce qu'elle considérait comme son chef-d'oeuvre, elle versa des larmes de joie sur la forêt, et un lac se creusa au centre de celle-ci, contenant l'eau magique qui avait perlé de ses yeux. Les troncs, devenus argentés, s'épaissirent et s'agrandirent démesurément avec le temps, et ceux qui désormais avaient créé leur propre langage, décidèrent de se nommer eux-mêmes « les enfants de la lune », ou « Enôrii », contraction d'  « enôar », la lune, et de « oriishê », le peuple, les enfants. Ils se baignaient dans l'eau de leur lac sacré, qu'ils appelaient « Quêlnós » ou « larmes de Quêliniel », et à mesure qu'ils le faisaient, se voyaient bénis d'une longue vie qui atteignit quelques siècles, puis plusieurs millénaires. Ils apprirent la magie des éléments et érigèrent une cité au sein même de la forêt, avec leurs habitations à l'intérieur des arbres. Ils bâtirent un temple dédié à leur Déesse mère et lui vouèrent un culte.

Sÿlmenás complimenta sa sœur sur son œuvre, et décida d'utiliser les anges de l'autre monde pour forger une autre race. Elle déposa les premiers spécimens en haut d'une montagne, dissimulée dans les nuages à l'est de la terre, et observa leur développement. Elle prit les nuages pour leur façonner des ailes, qui leur permettraient de voler à l'instar des oiseaux et leur donna des oreilles effilées à la manière des Enôrii. Elle leur apprit les bases de la communication et les laissa se débrouiller durant quelques temps. Très vite, ils construisirent un village caché par les nuages qui s'agrandit jusqu'à devenir une véritable cité d'une grande majesté. La déesse de la Magie, de l'Amour et de la Mort les renomma « Geriyans », de « gero », le peuple, et « yansei », des airs, dans la langue des Dieux. Ils ne fréquentaient guère les vies qui prospéraient sur le sol, et ne descendaient des cieux que pour chasser afin de se nourrir.

Krÿstólis, le dieu du soleil, décida également d'apporter sa contribution à l'expansion des peuples dans le monde. C'est pourquoi il déposa les esprits qu'il avait ramené sur la terre, afin de voir ce dont ils étaient capables. Mais ils se sentaient perdus et ne comprenaient pas ce qu'il leur arrivait. Lorsqu'ils tentaient de prendre quelque chose en main, ils la traversaient. Le dieu soleil observa les autres races qui avaient été créées par ses sœurs, et constata que contrairement aux esprits, les êtres étaient composés de chair, d'os, de muscles et de sang. Il hocha la tête et, avec l'aide de sa fille en mélangeant la terre et le feu, leur donna une consistance physique. Dès lors, les esprits furent plus à même de construire et d'agir avec leur corps et se reproduisirent par la suite. Le dieu soleil appela cette race les « Humains ». Il les aimait et leur apprit à produire le feu, et leur enseigna l'art et la guerre, bien qu'ils n'eurent pas à livrer bataille de suite. Ils apprenaient très vite et s'adaptaient à presque toutes les situations, en plus d'avoir une vie aussi longue que celle des Enôrii et des Geriyans. Mais ils étaient extrêmement fertiles et cette race prospéra, et se dispersa dans les différentes parties est du monde. Ils établirent des hiérarchies et des règles à respecter, et un mode de communication qui devint universel, puisqu'ils étaient la race la plus répandue sur le monde. Le dieu soleil était fier de son œuvre et s'en vanta auprès de ses sœurs, arguant qu'il s'agissait de l'espèce la plus évoluée de toutes. Mais la déesse Sÿlmenás n'apprécia guère cette démonstration de supériorité, alors elle décida de punir cette fanfaronnade trop affirmée. Comme les autres espèces jouissaient d'une longue vie, elle résolut le problème en diminuant celle des Hommes et lorsque le dieu du soleil protesta contre cet affront, elle opta pour prendre également leur âme lorsqu'ils mourraient et ne leur permettraient pas de se réincarner, mais les renverrait au contraire dans le monde d'origine des esprits, un monde vide et immatériel où ils attendraient que la déesse de la mort revienne tous les cinq cent ans afin de vider ce monde du surplus d'âmes humaines. Et le dieu du soleil, bien que furieux de l'acte de sa sœur, ne pouvait rien y faire puisque la mort n'était pas son domaine. Il prit l'initiative de créer une nouvelle race, qui lui appartiendrait pleinement corps et âme : les Orks.


Les Orks furent sculptés à partir de roches et de boue, et durcis par le feu. C'était des créatures fortes dotées d'une puissante et apparente musculature, même chez la gente féminine de cette race, encore plus grands que les humains, mais toutefois moins que les Enôrii ou les Geriyans. Ils étaient surtout trapus et l'on pouvait constater que la couleur de peau qui revenait souvent était le vert clair ou sombre, et aussi le noir d'ébène. Leur chevelure était rude et solide et les canines inférieures étaient recourbées vers les lèvres. Autrefois, les Orks étaient un peuple au caractère impulsif et bagarreur, et ils ne rechignaient jamais pour déclencher des conflits et ce, pour quelque raison que ce soit. Avides de sensations fortes, ils créèrent une tradition qui consistait, chaque année, à faire combattre chaque Ork volontaire, mâle ou femelle, afin d'éprouver leur force contre un autre adversaire. La guerre était et reste encore aujourd'hui toujours leur passion, et ils furent les premiers à livrer bataille contre les deleniens lorsque ceux-ci accostèrent sur leurs terres, et réduisirent les survivants en esclavage.
Leur société était basée sur une hiérarchie matriarcale et ils éprouvaient énormément de respect pour la gente féminine, quelques fois plus forte que les mâles. Mais la race humaine ne fut pas uniquement considérée comme n'étant utile que pour les servir. En effet, des nécromanciennes qui sévissaient au sein de ces régions pouvaient réanimer et contrôler les cadavres, qu'elles utilisaient pour aider les Orks à accomplir diverses tâches, ou tout simplement pour qu'ils puissent se défouler sur eux. Ces nécromanciennes se nommaient elles-mêmes « Sorcières des Tombes » et avaient le droit de faire ce qu'il leur plaisait sur le territoire des Orks. Le dieu du soleil était ravi de cette alliance, d'autant que ces femmes narguaient la déesse de la mort en se servant du corps des morts pour leurs propres fins, et Krÿstólis considéra qu'il était vengé de ce que lui faisait subir sa sœur en s'appropriant l'âme des humains lors de leur décès. Sÿlmenas se rembrunit, ressentant de plus en plus d'animosité à l'égard de son frère, et cette colère fit jaillir un nouvel aspect de sa personnalité, un aspect sombre, bercé dans la magie noire et la sorcellerie, que les Sorcières des Tombes vénéraient. Celles-ci la surnommèrent d'ailleurs la Lune Noire, et elles lui juraient allégeance lors du rituel initiatique traditionnel d'entrée dans la Guilde des Sorcières des Tombes, ce qui agaçait la bonne personnalité de la Déesse, obligée de vivre avec son double maléfique à l'intérieur du même corps.

Annálabÿr, sentant qu'il y avait des tensions dans l'air, décida de créer une race neutre et loyale, les Nains. Avec son épée divine, Gunvör, elle frappa la roche par trois fois, et dix statues de petits êtres de pierre surgirent des entrailles de la terre. Elle assena un coup ultime aux statues qui se brisèrent, laissant place à des êtres de chair et d'os. Ils étaient trapus et courts sur jambes, et leur pilosité était très développée, hormis pour les femmes. Ils inspirèrent pour la première fois l'air pur et s'agenouillèrent devant leur déesse mère. Celle-ci appela cette race les « Nains ». Ils étaient de joyeux lurons, travailleurs et se mirent aussitôt à creuser avec les outils que leur fournit la déesse, afin de s'abriter pour la nuit. Leur voix était rocailleuse mais leur tête ronde était aimable et ils furent dotés d'une grande intelligence. Ils ne cessaient de travailler que pour boire et fumer de l'herbe à pipe, chanter et faire la fête. Ils jouissaient d'une espérance de vie de trois à quatre cent ans et se reproduisaient presque aussi vite que les Hommes avec lesquels ils s'entendirent immédiatement, tout comme avec les Enôrii, le Peuple de la Lune. Ils n'avaient que peu d'affinités avec les Geriyans, qui ne descendaient que rarement, et encore moins avec les Orks, contre lesquels ils luttaient fréquemment. Satisfaite, la déesse monde observa ses protégés prospérer sur ses terres et se lier aux autres races. Leur travail achevé, les dieux se firent plus discrets et laissèrent le monde évoluer de façon naturelle.


Mais au fil des ans, certaines espèces ne cessaient d'entrer en conflit, comme les Nains et les Orks, et des guerres plus sanglantes finirent par éclater sur le monde, manquant de le faire courir à sa perte. Les dieux se rendirent compte qu'ils avaient sans doute commis une erreur en donnant la vie à des êtres pensants, et ils se dirent qu'il était de leur devoir de changer le cours des choses, afin d'éviter que d'autres catastrophes ne se produisent. Car ils ne seraient pas toujours là pour régler les problèmes entre les mortels, et ils devaient avoir des subalternes, capables de diriger le monde et de le maintenir en équilibre. En effet, celui-ci était désorganisé, et les différents éléments de la nature se faisaient de plus en plus instables, et des événements désastreux survenaient fréquemment. C'est alors que les dieux optèrent pour créer une nouvelle race, une race moins proliférante mais plus puissante et plus sage, qui permettrait aux mortels de calmer leurs ardeurs et de rétablir l'ordre naturel des choses.


II – De la création de l'Ordre des Douze et des Pierres Sacrées


Afin de résoudre les ravages qui menaçaient de frapper le monde, les quatre divinités choisirent de créer une race nouvelle. Mais ils ne surent se mettre d'accord. Ce fut finalement Quêliniel qui trancha en créant la race des reptiles volants, la plupart dénués d'intelligence, se comportant comme des animaux ordinaires de grande taille, dotés d'une paire d'ailes et d'une peau écailleuse, pourvue d'épines le long de la colonne vertébrale, les wyvernes. Sÿlmenás souhaita qu'ils soient doués d'un esprit vif et sage, Quêliniel les voulut grands et gracieux, Krÿstólis insista pour qu'ils soient puissants et imposants, et Annálabÿr exigea qu'ils soient peu nombreux : ainsi fut créée la race des dragons, très différents des premiers reptiles ailés. Tous se mirent d'accord et s'attelèrent à la tâche, mais une autre question se posa : combien de dragons fallait-il créer ? Encore une fois, Annálabÿr proposa qu'ils en fassent trois chacun, et suggéra qu'ils puissent contrôler l'élément auquel appartenait leur dieu créateur. Quêliniel demanda toutefois s'il était certain qu'ils leur obéiraient au doigt et à l'oeil, bien qu'étant autonomes, une fois que la vie leur serait insufflée. Le dieu du soleil réfléchit, puis leur suggéra de forger des artefacts auxquels ils seraient liés et qui permettraient aux mortels de les contrôler si jamais les dragons choisis venaient à en oublier leur tâche. Les trois déesses trouvèrent l'idée bonne et ils se décidèrent à forger les Pierres Sacrées, au nombre de douze, une pour chaque dragon qui se démarquerait des dragons ordinaires de par leur taille plus imposante et grâce aux pouvoirs dont ils seraient dotés. Les douze Pierres Sacrées furent terminées, et la déesse de la magie les lia à l'âme de chaque Seigneur Dragon, puisque désormais, c'était sous ce qualificatif qu'ils se présenteraient aux mortels et seraient connus et reconnus partout dans le monde. Étant au nombre de douze, les différents peuples du monde décidèrent de donner leurs noms aux douze mois de l'année. Les quatre saisons symbolisaient les quatre éléments de la nature, et chaque Seigneur Dragon fut créé selon l'ordre naturel du monde. L'Ordre des Douze naquit avec les Seigneurs Dragons des Pierres.

Ce fut à la déesse monde d'avoir l'honneur de créer son premier Seigneur Dragon. Il se nommait Seth et était lié à la Pierre du Saphir. Il était le plus austère mais aussi le plus sage de tous les membres de l'Ordre des Douze. La colère était un sentiment qui lui était presque inconnu, car il était toujours d'un grand calme et d'une patience exemplaires. Il était également très endurant et méticuleux dans tout ce qu'il entreprenait et il se trouvait être un excellent conseiller, mesurant toujours le pour et le contre avant de prendre une décision. Il ne laissait jamais paraître ses sentiments, ce qui lui donnait une apparence froide et dure. Il pouvait générer des catastrophes de type éboulement et séismes et était doté d'une force exemplaire. Il était reconnaissable par sa grande taille et par sa peau écailleuse d'un noir d'ébène. Son nom était également celui du premier mois de l'année. La déesse de la Terre décida de lui octroyer un pouvoir spécial, proposant à ses parents et à sa tante de faire de même : Seth avait la capacité de ramener les morts à la vie grâce à son Souffle Sacré. C'était un don sérieux et il ne devait en faire usage que lorsqu'il le jugeait nécessaire et utile.

Puis vint le tour de la déesse de l'Air, qui créa Tian, un Seigneur Dragon femelle, liée à la Pierre Turquoise. Cette créature, malgré une apparente froideur était en réalité dotée d'une grande générosité mais était cependant aisément irritable et pouvait entrer dans des colères aussi foudroyantes que fugaces. C'était un être de contradiction car elle ne tenait jamais en place et sa soif d'aventure la poussait à vivre constamment de nouvelles expériences. Ses écailles étaient d'une jolie couleur mauve et elle possédait plus de piques que ses confrères et consoeurs de l'Ordre des Douze. Elle avait également un pouvoir spécial qui consistait à se rendre invisible, elle ou quelqu'un d'autre. Le deuxième mois de l'année portait son nom.

Galant, le dieu du soleil laissa son épouse donner vie à son Seigneur Dragon : Anthir du Diamant Blanc. Sa couleur bleue reflétait son calme olympien et mettait en exergue sa douceur, comme l'eau à laquelle il était affilié. Doué d'une grande sensibilité, il était très attentif aux autres créatures et semblaient vouloir toujours venir en aide à ceux qui éprouvaient le besoin. Très tolérant et compréhensif, il acceptait plus volontiers de faire des compromis que ses frères et soeurs. En revanche, il n'aimait pas l'agressivité et n'affectionnait guère les querelles intempestives des mortels. Grand bavard qui ayant une nette tendance à monopoliser la parole, il n'extériorisait guère ses sentiments personnels et était d'un naturel très rêveur. Il possédait également un caractère assez orgueilleux mais aussi pessimiste, ce qui le faisait sombrer facilement dans la mélancolie. Il lui fut donné le don de guérir un être vivant par son chant doux et mélodieux, et était le troisième Seigneur Dragon de l'Ordre.

Enfin, le dieu du soleil modela le premier Seigneur Dragon du Feu : Shuruu du Rubis. Ses écailles sanguines et ses yeux farouches montraient bien à quel point cette créature était impulsive et colérique. Très énergique, il se refusait systématiquement au calme, ayant toujours la nécessité d'être actif dans quelque domaine que ce soit. Malgré sa générosité et la passion qu'il mettait dans ce qu'il entreprenait, il pouvait se laisser aller à la violence et à l'arrogance. Il était malgré tout très courageux, pouvant même aller jusqu'à l'imprudence, agissant d'abord et réfléchissant seulement après. Très créatif, il débordait d'imagination et était plein d'enthousiasme. Il s'agissait du Seigneur Dragon le plus nerveux de l'Ordre, mais aussi celui qui savait le mieux conduire une bataille...Le dieu de la guerre lui fit don du pouvoir « Fureur de Vaincre » : ainsi, un seul hurlement de Shuruu permettait de redonner le moral aux troupes et un esprit plus combattif à ces dernières. Il était le plus jeune des quatre Seigneurs Dragons originels.

Vinrent ensuite Arkhas, le Seigneur Dragon de l'Émeraude, affilié à la Terre, Ouros, le Seigneur de la Topaze, affilié à l'Air, Néthys, Seigneur Dragon de la Pierre de Lune et Voröhor, Seigneur Dragon de l'Ambre. Arkhas, doux et modeste, était le Dragon le plus stable psychologiquement parmi les Douze. Difficile à convaincre, il se montrait très borné et casanier. Il n'aimait guère le changement et avait une sainte horreur d'être brusqué dans ses habitudes. Très robuste, il encaissait les coups sans broncher et pouvait entrer dans de terribles colères lorsqu'on le contrariait trop à son goût. Il était très proche de la nature et aimait se promener dans les forêts pour ressentir la paix qui s'en dégageait. Il avait tendance à réfléchir longuement avant d'agir, et était d'une force et d'une résistance remarquables. Il avait un pouvoir surprenant, celui de paralyser chaque être vivant dont il croisait le regard. Mais contrairement aux Basilics, une autre race reptilienne semblables à des serpents géants, il peut maîtriser ce don et donc regarder quelqu'un sans obligatoirement le pétrifier. Ouros, en revanche, n'avait pas la langue dans sa poche. Très diplomate, il s'intéressait de très près au sort des mortels et était très communicatif. Son intelligence vive était très appréciée de ses frères et sœurs, et particulièrement de Tian de la Turquoise, dont il s'est épris. Mais c'était également le plus dangereux des Douze, car le Seigneur de la Topaze avait la faculté de copier les pouvoirs des autres membres de l'Ordre et de les reproduire à la perfection.

Néthys de la Pierre de Lune était une créature extrêmement sensible, aimant la beauté et la douceur. On la voyait souvent à proximité d'un endroit où elle pouvait écouter la musique des mortels et la poésie. Compatissante, elle aimait l'harmonie et était très tolérante envers les autres êtres vivants, quels qu'ils soient. S'imposant difficilement dans un monde dur et réel, cette Dragonne aux écailles aussi blanches que son coeur se complaisait dans le rêve et la méditation. Très pertinente dans ses propos, rien ne lui échappait et elle analysait tout avant de prendre la parole. Si elle était très sensible à l'art et la beauté, en revanche elle abhorrait les combats, pouvant même paraître lâche par moments. À son contact, on sent une douce énergie se diffuser en nous. Elle avait le pouvoir de rendre réel ce qui était issu de l'imaginaire des mortels, il suffisait pour cela qu'elle pénètre leur esprit et sonde leur moindre désir, leur moindre peur, pour les rendre matériels si elle le désirait. Elle fut créée par la déesse de l'Eau, Quêliniel.

Le dieu du Feu créa Voröhor le Magnifique, Seigneur Dragon de l'Ambre. Réputé pour sa ténacité et sa volonté sans faille, cela faisait de lui une créature dominatrice, aimant se pavaner devant les foules pour être adulé. Très fier, il ne supportait pas la moquerie, et la stupidité comme l'inaction étaient des choses qui l'agaçaient au plus haut point. Il partageait l'amour de la bataille de Shuruu, bien qu'il possédât davantage de charisme que lui. Lorsqu'il prenait la parole, il avait le don de captiver son auditoire avec sa voix grave et calme qui se voulait envoûtante. Il était très difficile de résister à son charme et il pouvait emmener qui il voulait où il voulait par ses propos tentateurs. Très loyal, il ne revenait jamais sur une promesse qu'il avait faite, quel qu'en était le prix. Il fut gratifié du pouvoir de double-vue, et avait la faculté de voir le passé, le présent en d'autres lieux, et aussi l'avenir. Son nom fut donné au huitième mois de l'année, date où l'on coupait les blés dans les champs.

Enfin, les dieux terminèrent par quatre autres Seigneurs Dragons. Aneksi, Seigneur Dragon femelle de l'Agathe, affiliée à la Terre. Guère chaleureuse, elle n'hésitait pas à trancher dans le vif lorsque cela s'avèrait nécessaire, sans se soucier des états d'âme d'autrui. Elle privilégiait une approche cassante mais efficace plutôt que de prendre en compte les éventuels sentiments de ses proches ou des mortels. Malgré son caractère peu engageant, elle était appréciée pour son sens du sacrifice. Elle avait pour don d'être totalement immunisée contre la magie des mortels et des autres Seigneurs Dragons. Elle était la seule dont le pouvoir ne pouvait être reproduit par Ouros.

Vint ensuite Aeris, Seigneur Dragon de l'Opale, affilié à l'Air. Très vif intellectuellement, il possèdait énormément de charme et cultivait le goût du luxe et du confort. Doué pour analyser les psychologies diverses, il donnait l'impression de sonder le coeur des mortels. Ne supportant pas d'être enfermé, il s'en allait toujours voler à droite et à gauche, rejetant la monotonie du quotidien. Bien qu'il préfèrait éviter les combats, il se donnait néanmoins corps et âme dans ce tout ce qu'il entreprenait. Il pouvait agir sur la mémoire, en rendant amnésique ou au contraire redonner les souvenirs, et pouvait également en insinuer de sa propre invention à son bon vouloir. C'était à partir du mois d'Aeris que les températures baissaient et que le vent se faisait plus froid.

Callisto était le Seigneur Dragon de l'Améthyste, affiliée à l'eau. Elle possédait une très forte personnalité savait faire preuve de fermeté, voire de méchanceté parfois, lorsqu'elle considérait avoir été poussée à bout de sa patience. Elle était très possessive et combattive, passionnée et dévouée également. Très sensible, elle cachait ce trait de caractère sous une épaisse carapace, mais ce n'était là qu'un leurre. Malgré son caractère ombrageux, elle était une créature qui savait faire preuve de loyauté et de franchise, et qui avait un grand sens du sacrifice.. Elle était capable d'arrêter le temps et de figer toute créature vivante dans un champ d'action de plusieurs centaines de mètres. Elle était le onzième Seigneur Dragon de l'Ordre et la dernière à maîtriser l'élément Eau.

Ce le dieu du Feu qui donna la vie au dernier Seigneur Dragon, et il s'agissait également du dernier mois de l'année. Felÿnco, Seigneur Dragon du Grenat était le dernier membre de l'Ordre des Douze. Elle avait un tempérament fougueux et rebelle, malgré un certain conformisme. Elle se complaisait à entamer plusieurs choses en même temps qu'elle ne finissait pas à chaque fois, étant continuellement en quête de nouveauté. Elle aimait beaucoup voyager et malgré son caractère audacieux, elle gardait tout de même la tête sur les épaules. Très généreuse, elle restait l'une des rares de la race des Dragons à pardonner le mal qu'on lui avait fait ou dit. Sauvage et indomptée, elle était difficile à aborder de par son amour de la liberté et du changement et elle ne tenait jamais en place. Elle était la seule à pouvoir se téléporter, et elle était également dotée d'une grande célérité, plus rapide encore que les Seigneurs Dragons de l'Air, qui étaient pourtant les meilleurs en vol. Le mois de Felÿnco était le plus glacial de l'année, mais était également très ensoleillé sur divers endroits du monde, notamment dans l'hémisphère sud.


III – De la naissance des grandes nations humaines


Une fois qu'ils en eurent terminé avec leurs créations, les dieux confièrent leur monde aux Seigneur Dragons, puis se firent de plus en plus rares, jusqu'à ne plus apparaître aux yeux des mortels que dans leurs songes ou par des signes visibles dans la nature. Les Seigneurs Dragons des Pierres sont désormais les Gardiens du monde d'Annálabÿr et veillent à la prospérité de celui-ci. Ils ont par ailleurs dû intervenir à plusieurs reprises afin d'apaiser les races ou les clans qui se combattaient afin de restaurer la paix sur les territoires. Les dieux leur bâtirent un domaine, Cœur de Feu, qui se situait dans les Landes Éternelles, au sud est du monde. Il s'agissait d'un volcan immense qui ne s'éveillerait jamais, entre une chaîne de montagne, et en haut duquel les divinités disposèrent une pièce suffisamment grande pour accueillir les Douze en même temps. Sur le sol, il y avait une place attitrée à chaque Seigneur Dragon, avec une pierre précieuse du même ordre que leurs Pierres Sacrées, indiquant l'endroit où ils devaient se tenir lors de leurs conseils. Au fil des âges, les mortels se regroupèrent et formèrent des nations délimitées par des frontières, nations gouvernées par des rois et des reines, tantôt bons, tantôt cruels et avides de pouvoir, qui créèrent des alliances ou au contraire se firent des ennemis éternels. Ils adoptèrent comme langue commune à toute race celle des Humains, plus nombreux et dominants dans le monde. Quatre grands royaumes humains naquirent, quatre grandes nations prospères et puissantes. L'an zéro annonça la fondation du premier royaume humain : le royaume du nord, Argoth, fut bâti par le roi Luderik le Glorieux, qui privilégia une armée basée sur la cavalerie lourde. L'emblème de la nation représente par ailleurs un cheval noir se cabrant majestueusement, sa crinière dans le vent, entouré d'étoiles d'or sur un tissu rouge. Il fit bâtir la capitale de Thenarÿs et la ville de Fenwÿn, laquelle se trouvait à proximité de la Forêt des Murmures, réputée pour sa dangerosité. Le roi Luderik mourut en combattant le royaume du milieu, Beneryl, et son fils lui succéda. Des milliers d'années plus tard, en l'an quatre mille trois-cent douze, c'est le roi Eremir le Bel qui dirige les terres d'Argoth, avec une attention particulière pour le bien-être de son peuple. Mais s'il est aimant avec les natifs d'Argoth, il est en revanche très hostile au Beneryl, et à l'entrée de tout étranger non humain, à l'exception des Nains qu'il apprécie beaucoup.

Le Delenör fut le second royaume humain à émerger des terres fertiles du continent sud est du monde, en l'an quinze, dirigé par le premier monarque, Elsédor, dont l'esprit artistique fut reflété dans l'architecture des villes, constituées de splendides tours et de demeures de pierres blanches, sculptées avec soin et dont les toits étaient faits d'or ou d'argent. Les murs immaculés donnaient au Delenör une grandeur pareille à nul autre royaume, hormis peut-être celui de Lareagan, situé de l'autre côté de l'Océan des Âmes Éternelles, mais ce qui faisait le prestige du royaume venait surtout du commerce maritime et de l'élevage des pégases, gracieux équidés couleur de neige aux ailes larges et puissantes. En l'an vingt-cinq de cette ère, le seigneur Elsédor envoya quelques dizaines de ses sujets par la mer, afin de découvrir les terres de l'ouest. Nombreux furent ceux qui s'établirent dans le Caaldiran, mais ils furent soumis progressivement à la volonté des Orks et des Sorcières des Tombes. Ils ne purent jamais revoir leur patrie, car ceux qui tentaient de s'échapper étaient mis à mort et leur cadavre réanimé et contrôlé par la sororité de nécromanciennes. Le monarque actuel du Delenör est le seigneur Barohir, fils de Lonared de Delenör, décédé quelques mois plus tôt. Encore jeune et naïf, il lui reste beaucoup à apprendre afin d'assumer pleinement les fonctions de roi.

Le royaume humain des terres de l'ouest, Lareagan, est situé à proximité du royaume de la Forêt d'Argent, ou Fëanör, telle que la nomment les Enôrii, enfants de Quêliniel. Autrefois, il s'agissait du royaume de Caaldiran, dans lequel les Orks s'étaient installés et dans lequel ils avaient réduits les humains en esclavage, à l'exception des Sorcières des Tombes qui avaient bâti une forteresse en ces terres. Mais les Orks, avides de richesses, décidèrent de piller les ressources de Fëanör, provoquant le courroux des Enôrii qui répliquèrent aussitôt. Une longue bataille s'en suivit, qui opposa les natifs de la Forêt d'Argent et les Nains qui leurs étaient alliés aux Orks, aidés des Sorcières des Tombes et de leurs Morts-Vivants. Cette bataille débuta en l'an cent-douze et ne s'acheva que six ans plus tard, grâce à l'intervention du Seigneur des Airs Ouros, qui bannit les Orks et les Sorcières des Tombes de Caaldiran, et ceux-ci furent contraints de prendre la mer et de chercher asile ailleurs. Ils furent violemment rejetés du royaume d'Argoth, mais accueillis dans le royaume du milieu, Beneryl. Les Hommes, les Enôrii et les Nains clamèrent leur joie d'en être sortis victorieux, et les Hommes décidèrent de faire de Caaldiran leur nouveau royaume. Ils nommèrent leur premier roi, Cynérus, qui était celui qui avait dirigé les Hommes lors de l'affront, et celui-ci rebaptisa le royaume en Lareagan. Les Nains vécurent longtemps parmi eux, avant de s'en aller vers le sud, là où se trouvait le domaine des Seigneurs Dragons. Mais les relations entre les Enôrii et le peuple de Lareagan s'étiolèrent avec le temps, car les natifs de Fëanör prirent goût au sang humain, qu'ils trouvaient meilleur que celui des animaux. De nombreux cadavres de lareagiens furent découverts, totalement vidés de leur sang. Les tensions augmentèrent entre les deux royaumes, et Arsénio, descendant direct du premier souverain, déclara la guerre aux Enôrii en l'an quatre mille cent-douze. Les Nains intervinrent dans la bataille, et une trêve fut signée entre Fëanör et Lareagan. Le rempart de Brumefer fut construit, délimitant la frontière entre les deux territoires, et les allées et venues furent minutieusement contrôlées.

Les Orks et les Sorcières des Tombes s'adaptèrent au mode de vie du peuple de Beneryl, et les Sorcières des Tombes s'installèrent à proximité de la Bouche de l'Enfer, un volcan fréquemment en éruption, protégeant leur forteresse par des sortilèges complexes afin de se tenir à l'abri des roches en fusion. La reine des Orks parlementa avec le roi de Beneryl, qui après plusieurs décennies, proposa le partage du royaume. Il gouvernerait l'ouest du territoire, avec la ville de Thaleb pour capitale, tandis que la reine Ork régnerait sur Dashar, qui devint la capitale de l'est. Les métissages entre Orks et humains se firent plus nombreux, jusqu'à ce que les Orks se sentent pleinement chez eux, à Beneryl. Le royaume était surtout rocailleux et de nombreuses terres étaient stériles, et une impression de noirceur semblait planer perpétuellement au-dessus du royaume. De même, l'architecture des villes était à l'image du territoire, austère et oppressant. En revanche, l'arrivée des Orks a redonné au royaume une ambiance plus festive, étant donné qu'ils sont très portés sur l'alcool et la fête. La Grande Beigne, fête annuelle qu'ils célèbrent depuis toujours et basée sur les combats à mains nues et relativement violents, est d'ailleurs très populaire au Beneryl, et à présent l'on peut même constater que des humains y participent. Cela permet d'entretenir les relations amicales entre les deux espèces qui n'ont jamais été aussi bonnes qu'actuellement. Le roi humain régnant de nos jours se nomme Osbern le Sage et la reine Ork, Grimshärk la Sombre. Tous deux se voient fréquemment, et des rumeurs courent sur un éventuel mariage entre les deux souverains, afin de réunir le royaume en un seul, ce dont Hommes et Orks se félicitent et les tavernes ne furent jamais aussi remplies qu'en ces jours.


Rassurés sur l'évolution des différents mortels qui foulaient ces terres, les Seigneurs Dragons décidèrent de revenir passer plus de temps dans leur domaine des Landes Éternelles, ne le quittant qu'à quelques reprises pour se tenir au courant sur les évènements qui survenaient au sein du monde d'Annálabÿr. Seuls quelques conflits qui ne méritaient pas leur attention se produisaient de temps à autre, qu'il considérait normaux de la part d'êtres inférieurs tels que les mortels. Les dieux firent une ultime apparition sur le monde, afin de se tenir au fait de la vie de leurs protégés et pour disséminer dans les quatre coins du monde leurs armes respectives. Ces armes, forgées par la Déesse Monde Annálabÿr, avaient la faculté de détruire les Pierres Sacrées et aspirer l'âme des Seigneurs Dragons opposés à l'élément de la divinité qui maniait la lame dans cette dernière. La déesse de la Terre avait forgé quatre armes : Gunvör, son épée qui, dans le langage des Nains signifiait « l'avisée au combat », la même lame sertie d'émeraudes qui avait donné la vie aux Nains. Elle pouvait détruire les Pierres des Seigneurs Dragons de l'Eau. Elle forgea une autre épée, celle de son père, incrustée de rubis : Jeriwen, la « Sanglante ». Elle pouvait briser les Pierres des Seigneurs Dragons de l'Air. La Déesse Monde offrit ensuite à sa mère une longue lame incurvée et à la garde ornée de pierres de lune : Elrédia, qui pulvérisait les Pierres des Seigneurs du Feu. Et enfin, elle donna à Sÿlmenás un sceptre élégant qui annihilait les Pierres des Seigneurs de la Terre. Après les avoir dissimulé dans des endroits spécifiques, ils quittèrent le monde en espérant ne plus avoir à intervenir, afin d'en chercher de nouveaux dans les confins de l'univers. C'est en l'année quatre mille trois-cent douze du monde d'Annálabÿr que commence l'histoire des Chroniques d'Annálabÿr et les récits relatant les évènements troublants qui survinrent à cette époque, marquée par l'Ombre.





Voilà pour le prologue. Critiquez-moi ! Very Happy J'attends vos avis Wink


Affectueusement, Coyote.





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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 12:35

Voici également le premier chapitre :




Spoiler:


Dernière édition par Coyote le Jeu 16 Aoû 2012 - 17:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 12:43

Suivi du deuxième...

Spoiler:


Dernière édition par Coyote le Jeu 16 Aoû 2012 - 17:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 13:07

Et le troisième.


Spoiler:



Voilà pour le moment. À vos claviers ! Smile


Dernière édition par Coyote le Jeu 16 Aoû 2012 - 17:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 13:27

l'introduction est magnifique, les larmes qui deviennent un lac, énorme. La façon de penser de chaque clans, ils paraissent réels. Je n'ai lu que l'intro, j'attaque les trois autres chapitres avec impatience.

_________________
Dans un monde rempli de misère et d'incertitude.
C'est un grand confort de savoir qu'il y a,
A la fin, Une Lumière Dans La Nuit
               -Joshua Graham... (spoiler):
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 14:51

Je vais lire ça dans les prochains jours et je te donnerai mes commentaires, promis.

Par contre un petit conseil amical, n'en poste pas autant d'un coup, tu risques de décourager les meilleures volontés (j'ai fait la même erreur au début, et certains ont renoncé à le lire faute de temps, on m'en a fait la remarque).
Attends quelques jours avant de nous poster les chapitres suivants, d'avoir déjà quelques avis.

Je comprends ton envie d'avoir des avis, mais comme il faut que nous prenions le temps de le lire pour te faire des commentaires constructifs (et qu'il ne faut pas oublier que nous travaillons aussi tous sur nos textes en parallèle), ça ne peut pas se faire en quelques minutes.

Bon courage pour continuer la suite.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 20:08

Hello Coyote !

Ton idée est vraiment pas mal, j'adhère à ton projet. je te souhaite bien du courage pour la création de ta langue pour ton peuple de la lune. Ton résumé est vraiment bien écrit et donne envie de lire ton histoire. Les hsitoires de dragons ne sont pas nouvelles mais la tienne, avec cette histoire de pierres pouvant les contrôler et tout ça, me parait bien originale. Ton style, un peu visible dans ce résumé, m'accroche déjà. je n'ai pas trouvé de fautes dedans par ailleurs...

Citation :
Au commencement du monde, bien avant que les grands royaumes ne surgissent des terres fertiles, trois divinités naquirent de Chaos, leur père, sous la forme de trois astres. En premier il y eut Krÿstólis, dieu du Soleil et de l'élément du Feu. Plus tard il représenterait l'Art et la Guerre destructrice lorsque les créatures pensantes se seraient suffisamment développées. Ensuite vinrent les jumelles Quêliniel et Sÿlmenás, que l'on pouvait voir sous la forme des deux lunes qui dominent le monde lorsque la nuit couvre le ciel de son noir manteau. La première, Quêliniel, représentait l'élément Eau et était la déesse de la Nature et de la Fécondité. Enfin, Sÿlmenás régissait l'élément Air. L'Amour, la Magie et la Mort étaient ses domaines d'influence.

Rien que ce premier paragraphe me fait saliver quant à ton style. Tu écris vraiment bien je trouve. par contre, je relève un élement qui me perturbe : trois dieux. Dans ton résumé tu parles de quatre divinités originelles. Serait-ce une incohérence ? Dès le début ça serait dommage...

Citation :
Un autre monde, lui, était habité par des êtres immatériels, des êtres que l'on nommait « démons », assoiffés de pouvoir et ne ressentant rien d'autre hormis ce désir farouche d'assouvir leur domination par leur seule volonté et de détruire ce qui les entourait.

Oula, phrase trop longue !

Sinon, le principe des divinités qui voyagent pour se chercher des éspèces à régir, je trouve cela très intéressant. Ton univers à l'air précis avec cette histoire.

Citation :
Elle finit par donner naissance à une autre divinité, Annálabÿr, la déesse monde.

Ah non, ce n'était pas une incohérence finalement cette histoire de quatres divinités originelles`^^

Je m'arrête là pour le moment car tes posts sont vraiment longs et tu en as posté trois. Je te conseille comme les autres de revoir cela et de poster des bouts moins longs et à plus grandes intervalles pour donner plus envie de lire. Commenter ce n'est pas simple et on se décourage vite quand on à l'impression d'en avoir pour trois heures. Je repasserai cela est sûr ! Bonne continuation ! Tu te débrouilles très bien en tout cas !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 15 Aoû 2012 - 21:17


Oui désolée pour les gros immeubles postés en une fois xD Mais j'avoue que j'étais tellement anxieuse à l'idée de montrer mes textes que je me suis dit que ça passerait plus vite si je larguais le prologue et les trois chapitres ^^ J'en tiendrais compte la prochaine fois, je vous rassure Very Happy Merci pour ce conseil.

Je suis tellement stressée que j'ai un coup de chaud et une boule dans le ventre à chaque fois que je me rends compte qu'il y a un nouveau message dans ce sujet lol Il est rare que je mette à nu de cette façon, enfin.

Irsis : Ah oui, en effet, elle est longue cette phrase. "Un autre monde, lui, était habité par des êtres immatériels que l'on nommait « démons ». Ils étaient assoiffés de pouvoir et ne ressentaient rien d'autre hormis ce désir farouche d'assouvir leur domination par leur seule volonté, et de détruire tout ce qui les entourait." Mieux ? ^^

En tout cas merci pour ces premières critiques, j'attends les autres Smile

Affectueusement, Coyote.



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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 17:13

Salut Coyote (voilà un pseudo bien masculin pour une demoiselle !).

Ah, le stress de la première fois qu'on soumet un texte au forum... Je me souviens du mien et de l'attente des commentaires... C'est vrai que c'était stressant !

Alors, comme l'a dit Abigaelle (que je vais appeler Bibi un de ces quatre), il ne faut pas poster trop d'un coup, car pour ceux qui, à l'inverse de moi, ont le courage de laisser des commentaires, cela peut les faire fuir...

Cela doit faire des semaines que je n'ai pas donné mon avis sur un texte, et cet après-midi, boum, l'envie m'a pris, et re-boum, c'est tombé sur toi, héhéhé. devil

Bon, il s'agit plus ou moins de ta première histoire, non ? Je vais essayer de pas être trop dur. Twisted Evil

Tout d'abord, regarde la liste de clichés suivante :
• Le héros est un paysan habitant loin du monde et est orphelin
• Le héros fait partie d’une prophétie, est le fils caché d’un grand roi
• Le héros possède un artefact puissant légué par un proche
• Le héros est formé par un vieux sage reclus dans la montagne
• Le héros est gentil et ses actions sont toutes nobles
• Le héros est un homme et sauve une fille issue d’un milieu favorisé, dont il tombe amoureux
• La fille en question est l’archétype féministe
• Le méchant est méchant, porte un nom comme « Le Maître des Ténèbres »
• Le méchant est caché dans une zone hostile et envoie des hordes de monstres qui sont à sa solde
• Le méchant est un proche parent du héros (le père, le frère)
• Il existe dans le monde un peuple sage, reculé et en voie d’extinction, que le héros va retrouver
• Le monde est divisé en contrées qui s’appellent Azaraël, Endorion, Wrildayen, X’il’podhork
• Il y a des elfes, des nains, des orcs, des géants dans le monde
En survolant ton prologue et ton chapitre 1, je pense avoir remarqué la présence de certains de ces clichés (pas tous, rassure-toi). Combien penses-tu en avoir dans ton histoire, au final ?
Un cliché n'est pas mauvais en soi : écrire de la fantasy ne veut pas dire être extrêmement original en tous les points. Il y a des ingrédients qu'on retrouve dans de nombreux bouquins et pourquoi pas le tien. Toutefois, si leur nombre est trop élevé, et s'ils ne sont pas amenés avec un angle intéressant, tu vas rater une occasion de te démarquer... Ce serait dommage !


Concernant le prologue, de manière générale, il faut t'interroger sur les points suivants :
- mon prologue est-il un documentaire présentant la genèse du monde ?
- ou un documentaire présentant l'état actuel du monde ?
- ou un documentaire présentant les races du monde ?
- ou un mix des documentaires précédemment cités ?
- mon prologue est-il dispensable, c'est-à-dire que si on ne le lit pas, on comprend quand même le reste de l'histoire ?
- mon prologue pourrait-il s'appeler chapitre 1 ?
Si tu réponds oui à l'une de ces questions (ou pire, à plusieurs), alors tu devrais peut-être songer à retirer le prologue. Cela ne veut pas dire que tu l'as écrit pour rien ou qu'il n'a pas d'importance ; mais les premières pages d'un roman se doivent de happer le lecteur dans l'histoire. Or, un prologue relativement distant dans sa narration ou de par sa nature (un documentaire) ne remplit pas ce rôle.


Tout ceci reste mon avis. Certains livres écrits par de grands auteurs contiennent énormément de clichés et un prologue comme le tien, donc c'est à toi de voir.

Bon courage pour les commentaires plus détaillés de mes camarades, qui ne manqueront pas de suivre !

Wink
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 17:57

Mince, un commentaire de Hakkrat, je suis jalouse tiens ^^

Bon je ne suis pas douée en commentaires, mais ton histoire semble bien partie et ta qualité d'écriture est bonne, donc continue, tu arrivera à en tirer quelque chose.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 18:11

rainette a écrit:
Mince, un commentaire de Hakkrat, je suis jalouse tiens ^^

Zut, je savais que j'aurais dû me retenir... geek
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 18:17

Disons que c'est l'histoire sur laquelle je me donne le plus, et celle que j'ai vraiment envie de réussir envers et contre tout. Je n'ai jamais été aussi tenace pour une histoire ^^

Bon, après, forcément, il y a des clichés. Je dirais même que c'est quasiment, voire même inévitable tout court à moins de totalement réinventer le genre. Si on retrouve ces clichés dans mon histoire, c'est justement parce que ce sont ces clichés de fantasy qui me plaisent. Par contre, mon héros est une héroïne, de mon point de vue, et c'est Cassandre, la princesse Enôrii. Malgré les groupes de personnages qu'il va y avoir, c'est à mon sens elle la plus importante, la véritable héroïne. Après pour ce qui est de la Matriarche, elle a une grande place dans mon histoire, ce n'est pas une "méchante" comme les autres. On la voit souvent, elle se déplace beaucoup, n'est pas foncièrement mauvaise non plus malgré ses actes. Pour les contrées, idem, j'ai trouvé des noms qui me plaisaient, alors pourquoi ne pas les mettre? Smile

Sinon pour le prologue, malgré son aspect documentaire il est important et je ne le retirerai pas ni ne le renommerai "chapitre 1" Smile . Car l'histoire ne se passe pas dans un seul lieu mais dans plusieurs, il y a plusieurs personnages de différentes cultures qui vont entrer en compte, etc. Je considère que c'est un élément important pour la compréhension de la suite. Bon, par contre j'admets que je pense en retirer une partie car avec le recul, je me rends compte qu'en fait cela n'est pas nécessaire pour l'histoire. (le descriptif psychologique des Seigneurs Dragons ).


Voilà voilà Smile Merci en tout cas pour ta critique, j'attends les autres Very Happy *montre des sacs de Haribo* Dépêchez-vous, j'ai des bonbons Razz

Affectueusement, Coyote.

PS : pour le pseudo, il existe des coyotes femelles^^. Puis j'aime les pseudos à consonance masculine autant qu'embêter les gens Razz









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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 18:34

Hakkrat a écrit:
Alors, comme l'a dit Abigaelle (que je vais appeler Bibi un de ces quatre), il ne faut pas poster trop d'un coup, car pour ceux qui, à l'inverse de moi, ont le courage de laisser des commentaires, cela peut les faire fuir...
En général, ici c'est plutôt Abi qu'on me donne comme surnom (sans compter Hardkey qui lui me traite régulièrement de vieille ^^), Bibi, on ne me l'avait pas encore faite... une raison particulière ? Suspect

Coyote a écrit:
PS : pour le pseudo, il existe des coyotes femelles^^. Puis j'aime les pseudos à consonance masculine autant qu'embêter les gens Razz
Exact, Mercy Thompson, l'héroïne de Patricia Briggs, se transforme en coyote (c'est d'ailleurs la première chose à laquelle j'ai pensé en lisant ton pseudo).

Je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais promis je le fais ce week-end, vu que je me fais arracher une dent demain après-midi, je pense que samedi et dimanche, je serai à la maison tranquille pour m'en remettre, donc ce sera lecture !

Je comprends ton stress pour les commentaires, quand on tient à un texte, c'est toujours un peu dur de le soumettre au regard des autres, mais c'est aussi ce qui aide à avancer et à améliorer le texte.

Je reviendrai dès que j''en aurai lu une partie.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeJeu 16 Aoû 2012 - 20:20

C'est vrai que tu commences fort en postant tout ça. Perso, va me falloir un peu de temps pour tout lire, tout simplement parce que j'ai rarement acces au PC en ce moment.

Mais je te promet un bon gros commentaire des familles. Wink

Et abi, vieille est un compliment pour moi. Sincèrement, les vieux sont foutrement plus intéressant que les jeunes. Et encore, t'as de la marge pour que je puisse dire que tu es vieille sans me moquer gentiment. Wink
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeSam 18 Aoû 2012 - 15:33

Ca y est, j'ai commencé de lire ton texte, j'ai fini le prologue pour l'instant, je lirai le reste un peu plus tard.

Citation :
j'attends les autres Very Happy*montre des sacs de Haribo* Dépêchez-vous, j'ai des bonbons Razz
Pas pour moi, merci, je vais attendre un peu avant de manger des sucreries en ce moment... Mais pour le commentaire, pas de souci

D'abord tu as un très bon style d'écriture, c'est fluide, quasiment sans fautes, on sent que tu as vraiment travaillé son écriture.

Personnellement, j'ai trouvé le prologue long, mais c'est une question de goût personnel : j'aime les livres qui me plongent directement dans l'action, donc l'aspect un peu "documentaire" pour expliquer la naissance de ton monde et de ses peuples ne m'a pas vraiment prise dans la lecture, j'attends de lire les chapitres suivants.
Je t'avoue que pour l'instant, je n'ai pas tout retenu et qu'il m'a fallu plusieurs fois revenir en arrière pour me rappeler qui est qui, j'ai eu trop d'informations à assimiler en une seule fois.
D'autant que comme dans tout roman fantasy, tous les personnages ont des prénoms très originaux, mais pratiquement inconnus, qu'il faut assimiler (je crois que ça devrait être un autre cliché à rajouter dans la liste, mais je reconnais que dans mon roman fantasy, j'ai moi aussi donné des prénoms pas franchement courants à mes personnages ^^)

Je pense que tu peux le raccourcir, notamment sur les 12 seigneurs dragons, tu pourras développer leur personnalité au fur et à mesure du récit, pour l'amener plus naturellement.
Sauf erreur de ma part, il y a un seigneur dragon pour lequel tu n'as pas précisé la pierre qui lui est associée, Anthir.

Un autre détail qui m'a sauté aux yeux en parcourant les premières lignes du chapitre 1, c'est le fait que parfois les verbes sont au présent, et d'autres fois au passé, ça a tendance à me perturber un peu car pour moi, tout le récit doit être dans un seul mode (passé ou présent), il me semble que j'avais aussi vu ça quelques fois dans le prologue.

Voilà pour mes premières remarques, j'attends de lire les premiers chapitres pour voir comment démarre l'histoire et où elle va nous entraîner, je reviendrai te donner mes commentaires ensuite.

En tout cas, tu as dû beaucoup travailler ce texte et ça se sent, bravo, continue comme ça. Super
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeDim 19 Aoû 2012 - 19:04

Ouf ! Ton prologue est assez long et lourd ! Si c'était un livre, je crois que je le sauterai ! Pourquoi tout expliquer dans le prologue et ne pas incérer ces éléments petit à petit dans ton texte ? Le lecteur aura l'impression de découvrir ton monde au lieu d'avoir tout lu au début et d'être peut-être obligé d'y retourner au milieu parce qu'on ne se rappelle plus quel dieu soutient quel peuple...

I :

Citation :
Annálabÿr, sentant qu'il y avait des tensions dans l'air
Ce passage fait très familier par rapport au texte, peut-être enlève le "dans l'air".

Citation :
En effet, celui-ci était désorganisé, et les différents éléments de la nature se faisaient de plus en plus instables, et des événements désastreux survenaient fréquemment.
Les deux "et" sont lourds. Pourquoi y a-t-il une virgule avant ?

II :

Citation :
Mais ils ne surent se mettre d'accord. Ce fut finalement Quêliniel qui trancha
Pourquoi dirent qu'ils ne s'entendent pas pour dire finalement que quelqu'un tranche ? On s'en fiche un peu... Si tu laisses ton prologue, je pense qu'il faudra l'alléger.

Citation :
à se rendre invisible, elle ou quelqu'un d'autre
à rendre invisible, elle ou quelqu'un d'autre ?

Pardon mais je n'ai lu que les 4 premiers dragons ensuite... Ça m'a ennuyé ! En plus, je ne vois pas l'intérêt parce que je ne peux pas tout retenir ! Pour moi, ces infos doivent faire partie de tes notes, pas être données au lecteur...

III :

Tu as parlé du royaume de Delenör avant de parler de sa création, dans la partie I. Je ne vois pas l'intérêt d'expliquer la personnalité des différents rois avant de les rencontrer... Non seulement on a du mal à retenir toutes ses informations mais en plus, ça gâche la surprise ! Pareil, j'ai été incapable de lire la fin de la partie III... Je suis fatiguée, je crois...

As-tu une carte ? Car c'est très difficile d'imaginer ton monde (trop de noms).

Pardon pour les critiques un peu dures mais j'ai vraiment eu du mal et je n'ai pas vu l'intérêt... En revanche, j'ai hâte de lire la suite qui, du coup, à l'air très intéressante !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeDim 19 Aoû 2012 - 19:44

J'ai poursuivi ma lecture et fini les chapitres 1 et 2.

Je commence à comprendre un peu mieux ton monde, à découvrir les personnages, j'aime bien le mélange d'elfes et de vampires avec leur animal totem, pour l'instant, ce sont eux qui m'intriguent le plus.

Pour l'instant, l'histoire n'a pas vraiment encore démarré, c'est plutôt la mise en place, donc j'attends de voir l'évolution.

J'ai quelques remarques sur des choses qui m'ont un peu gênées ; j'espère que tu ne trouveras pas mes critiques trop dures, c'est plutôt un avis franc pour souligner des points qui, me semblent-ils, pourraient être améliorés, car ton texte a du potentiel :

- comme je l'avais déjà évoqué dans mon précédent post, j'ai du mal avec les changements brusques de temps : un paragraphe au passé de la narration, puis des explications sur les peuples qui passent au présent (voire même avec du futur en plus au chapitre 2), puis ça repasse au passé.
Au final, je trouve que ça ralentit l'histoire et que ça coupe sa fluidité.

- pour les passages où il y a de l'action, où on commence à rentrer dedans, soudain il y a une digression qui casse le rythme :

- dans le chapitre 1, j'ai été surprise de voir un si long paragraphe sur ce qu'a fait la sorcière quand elle est allée voler l'eau du lac, je me suis franchement demandé ce que cette partie faisait là, d'autant que rien ne prévient vraiment qu'il va y avoir ce flash back, le changement est assez brutal, et une fois que l'histoire est finie, là tu mets des signes indiquant le changement de paragraphe et tu reviens à la scène précédente. Je suppose que cette partie est importante pour montrer le caractère de la sorcière, mais je l'aurais plutôt placé à un autre endroit, par exemple une fois qu'elle a envoyé le corbeau, elle se rassied, voit son visage encore jeune dans son miroir et se met à penser au passé... et là ça ne couperait plus l'action.

- dans le chapitre 2, au moment où l'araignée attaque Arya, en plein coeur de l'action, pour expliquer la réaction de Cassandre, il y a un long paragraphe sur la place de la mort et les coutumes s'y rapportant chez son peuple : alors que j'étais prise dans l'action, je me suis encore retrouvée coupée dans mon élan, et je me suis demandé ce que cette digression venait faire là. C'est vraiment dommage car la scène était bien, on rentrait bien dans le combat, et tout d'un coup, ça s'arrête, il faut aller plus bas pour continuer sur l'action, personnellement, j'ai trouva ça plutôt frustrant.

- pour ton prologue, j'avais aussi fait la remarque qu'il était long, et tu disais :
Citation :
Sinon pour le prologue, malgré son aspect documentaire il est important et je ne le retirerai pas ni ne le renommerai "chapitre 1" Smile . Car l'histoire ne se passe pas dans un seul lieu mais dans plusieurs, il y a plusieurs personnages de différentes cultures qui vont entrer en compte, etc. Je considère que c'est un élément important pour la compréhension de la suite.
Je comprends ton point de vue, par contre dans les deux premiers chapitres, tu répètes une partie des informations qui tu y as mises, sur le peuple Enôrii, puis sur le lac des larmes, et là j'ai vraiment eu l'impression d'une redite en me disant "mais c'est ce qui était déjà dit dans le prologue"
Donc là, j'ai l'impression d'un doublon, et pour moi :
- soit effectivement, tout est dit dans le prologue et ce n'est pas la peine de revenir dessus (bon, maintenant, si les gens sautent le prologue, là oui ils n'ont pas l'information, mais j'aurais tendance à dire que c'est leur choix, tant pis pour eux), parce que les gens qui l'ont lu ont eu l'information ,et au pire, ils reviennent en arrière s'ils ont un doute ;
- soit tu ne fais pas de prologue ou tu le fais beaucoup plus petit, avec moins d'informations, et tu distilles le reste au fur et à mesure de l'histoire comme tu as commencé à le faire ici (personnellement, j'ai tendance à préférer cette façon de faire, mais ce n'est qu'un avis personnel)

Voilà, j'espère avoir pu t'aider un peu, si tu as des questions, n'hésite pas, et bon courage pour continuer à le travailler.
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeDim 19 Aoû 2012 - 21:59


Rassure-toi, je préfère les critiques dures et constructives car elles permettent d'avancer.

Ah oui, pour ce qui est des virgules avant, c'est un réflexe, je ne sais pas pourquoi. J'ai tendance à mettre des virgules avant le "et" alors que c'est inutile. C'est vrai que les changements brusques de temps peuvent paraître bizarres, il faudrait que je relise avec un regard neuf pour mieux me rendre compte. Bon, en tout cas je m'attendais à devoir faire des modifications en grand nombre, car il est vrai que pour l'instant c'est un travail grossier, non affiné. Merci pour les commentaires en tout cas, et si vous repérez autre chose, je suis toute ouïe !

Affectueusement, Coyote.


Ps : Ah ! oui : penses-tu que décrire les lieux du point de vue du perso principal serait plus approprié ?
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeLun 20 Aoû 2012 - 17:16

Quand j'ai commencé mon premier roman de fantasy (David Eddings, j'avais 10 ans certes), j'ai failli abandonner à cause du prologue long et lourd... Je crois même que j'ai abandonné et que je ne l'ai repris que par affection pour la personne qui me l'avait offert, j'ai failli passer à côté d'un de mes auteurs préférés !

Mais, j'ai une idée (ça m'arrive, de temps en temps). Pourquoi ne pas découper certaines parties de ton prologue (notamment la description des douze dragons) et les insérer entre les chapitres par exemple ? Un dragon avant chaque chapitre, en commençant pas ceux que l'on va rencontrer en premier bien sûr, afin de ne pas manquer d'information. Ensuite il faut absolument une carte pour appuyer ton récit (mais je suis sûre que tu l'as déjà). Après demande toi qu'est-ce qui est indispensable et surtout qu'est-ce que tu ne peux pas intégrer au récit : a-t-on besoin de savoir quel Dieu commande quel peuple ? a-t-on besoin de savoir comment le monde est créé et que les dieux ont trouvé des espèces sur d'autres planètes ?

Par exemple, on a clairement besoin de savoir où tel peuple habite et qui est en conflit avec qui mais cela ne peut-il pas s'intégrer dans le récit ? Regarde Georges Martin. Il manipule des personnages aux quatre coins de son univers avec juste une carte et des on-dit. Après tu es tout à fait libre de garder ton prologue tel quel ^^ ce sont juste des pistes si tu changes d'avis :p (et parce que je suis têtue)

Chapitre 1 :

Citation :
Il y avait des montagnes dentelées, et un pic, noyé dans les nuages
Re-virgule avant le "et" et surtout une virgule entre un nom et son adjectif ? Ou alors il faut une virgule après "nuage". Les virgules servent soit à faire des pauses dans la lecture, soit elles encadrent un groupe de mots mais pour encadrer il faut être deux !

Citation :
petites filles âgée de dix à vingt ans au plus tard
"âgées" et j'aurai dit "au plus" juste

Citation :
elles ne devaient jamais revoir leur famille durant leur initiation et ne quitter l'enceinte de la Guilde qu'en compagnie de leur mentor. Par ailleurs, les Sorcières elles-mêmes n'en sortent que rarement,
Il y a un changement de temps entre les deux phrases. De plus, tu ne dis pas si elles enlèvent les petites filles ou si les parents sont d'accord ni quels sont les critères de sélection.

Citation :
difficiles à se débarrasser
"à s'en débarrasser" ? je ne sais pas si ça sonne mieux ou pas...

Citation :
Fais ce qu'il te plait, tant que cela ne blesse personne, à moins que cette personne ne l'ait mérité
Je trouve cette phrase un peu bizarre, elle fait moins officielle que les autres et surtout le "à moins que cette personne ne l'ait mérité" n'est pas très miséricordieux et laisse place au jugement de la sorcière. Je me serai attendue à des règles plus strictes. A ce moment-là de l'histoire, on ne sait pas si ce sont des bonnes ou mauvaises personnes et ces règles sont perturbantes ! "fais ce que tu veux" "tu peux faire du mal aux gens s'ils t'en ont fait" "fais la guerre avec miséricorde", ça me parait contradictoire.

Citation :
Notre histoire débute avec une Sorcière des Brumes connue sous le nom de Fenwyn Voronil.
J'adore cette phrase, j'ai l'impression que c'est un conteur qui parle !

Citation :
Tamaris lui en voudrait beaucoup plus que si elle l'avait dérangée
"que si elle la dérangeait", puisqu'on sait qu'elle va le faire.

Citation :
— J'espère que vous avez quelque chose d'important à me dire pour m'avoir dérangée, Fenwyn... » dit-elle d'une voix grinçante.
Tu fermes des guillemets non ouverts.

Citation :
Tamaris avait fait toute la traversée depuis les Landes Éternelles, qui se trouvent tout au sud,
Même si c'est toujours vrai, tu ne peux pas mettre un présent ici et dans la suite ! Il faut que tu choisisses le temps de ton récit mais si c'est du passé, ça reste du passé.

Citation :
aussi célestes que le vent
céleste signifie "qui vient du ciel", ça n'a pas beaucoup de sens ici et on ne comprend pas ce que cela veut dire...

Ola ola, je suis perdue ! On est dans une pièce de la tour, deux personnes parlent de quelque chose, on ne sait pas quoi, et là on se retrouve plongés dans un souvenir, avec du présent alors que c'est un passé dans la passé, on est dans la tête d'un autre personnage que celui suivi jusqu'à maintenant et dans une forêt ??? Il faut mieux introduire le souvenir, il m'a fallu deux paragraphes pour réaliser qu'on n'était plus au même endroit. Et tu répètes complètement ce qui est écrit dans ton prologue.

Citation :
des bourdonnements incessants mais non assourdissants
Pourquoi préciser non assourdissants ?

Citation :
et un bruit léger d'un poids qui tombe vint s'ajouter, et une autre créature s'avança dans sa direction
Deux "et"

Citation :
un fort accent sur les voyelles et en roulant les « r »
Plutôt que de dire qu'il roule les "r", écris-le : "tu vas venirrrr avec nous"

Citation :
ils sont amenés devant les souverains Arthax et Ghalÿa Ombrelune, qui décident de leur sort
Pourquoi répéter cette information déjà donnée ?

Bon, c'est pas mal ! Je rejoins Abigaelle dans ses remarques. Moi je te conseillerai, si tu tiens absolument à mettre ce souvenir ici, même si je n'en vois pas l'intérêt pour le moment, de le mettre au début simplement... Et ensuite "dix ans plus tard, notre histoire commence avec..." ou à la fin comme Abigaelle te l'a suggéré. Pourquoi nous cacher la discussion des deux sorcières ? Est-ce vraiment important de commencer par la vision plutôt que simplement par la lettre ? Il faut que tu supprimes tous les présents ou alors que ton récit (principal, pas le souvenir) soit entièrement au présent.

Pardon si je suis désagréable, j'aime bien mais j'ai vraiment été perdue à un moment !
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MessageSujet: Re: Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue]   Les Chroniques d'Annálabÿr - Pierres Sacrées [Prologue] Icon_minitimeMer 22 Aoû 2012 - 16:04

Coyote a écrit:

Spoiler:

Je trouve dommage que tu n'es pas exploité totalement l'aspect "Totem et connexions mentales" car ça doit être devenu un réflexe pour eux de parler ainsi et ça ne se sent pas du tout dans ton texte. Il faudrait rajouter des détails comme par exemple, elle souhaite bonne nuit à son Totem avant de s'endormir. Tes phrases sont longues et complexes, ce qui semble être ton style et n'a pas eu l'air déranger les autres mais je te conseille de te relire pour enlever les "et" et les virgules en trop. En particulier dans les scènes d'action, essaye de raccourcir tes phrases. Tu répètes beaucoup d'informations et pas seulement celles du prologue. Il y a un paragraphe entier qui explique que la princesse est gardée et que ça l'énerve, est-ce bien nécessaire ? Il y a des moments où c'est une sorte de conteur qui raconte l'action et d'autres où on est dans la tête de l'héroïne, pour le moment ce n'est pas très gênant mais ça pourrait le devenir.

Sinon je trouve ton scénario de fond vraiment très intéressant et bien construit, pardon si j'ai l'air de te lapider, c'est juste que je trouve que ton texte pourrait s'améliorer et devenir vraiment très bon. Visiblement les autres n'ont pas eu tant de problème que moi mais sache que je n'ai noté que les choses qui me gênaient vraiment et pas tous les petits détails. On voit que tu as beaucoup travaillé ton univers, j'aime beaucoup mais ne cherche pas à tout expliquer tout de suite, les informations arriveront petit à petit. Bon courage pour la correction et la suite, n'hésite pas à argumenter si tu n'es pas d'accord avec mes remarques Wink
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