L'ère du feu (anciennement quête de gloire)

Petit préambule à l'improvisation de la journée qui m'a un peu intriguée.
J'aurai souhaité votre avis sur les descriptions. Sont-elles suffisantes? Ou faudrait-il en rajouter? Je suis souvent trop avare de ce coté là.
Et sinon...votre avis général bien entendu. :p

En espérant ne pas avoir fait trop de fautes, je relirais tout ça à tête reposée. Ce qui est généralement synonyme d'effacement pour moi *dur dur l'auto-satisfaction*

La suite après une page de publicité.
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Edit : mise à jour du post plus loin

Je viens de lire et franchement j'aime bien

J'aime bien, c'est un bon début, et le protagoniste central a une voix agréable. J'ai envie de voir la suite

Micro remarques en passant :

Citation :

Puisse ma mémoire venir en aide à ceux qui la découvrirons

découvriront

Citation :

Quelle endroit magnifique c'était alors,

quel

Citation :

Toute discipline était à l'honneur

Cette phrase me parait un peu bizarre. ça ne devrait pas être toutes les disciplines ?

Pas mal ! bon début !

— depuis tant de génération que la terre : générations
— bien à l'abris dans son bureau : abri
— Ainsi mon père administrait la vie du village, veillant aux récoltes et à la bonne tenue de chacun, bien à l'abris dans son bureau, sans avoir à salir ses si somptueux vêtements d'un tissu affriolant venu du seul marchant ambulant qui traversait le pays jusqu'à chez nous tandis que ma chère mère tenait en ordre la demeure familiale, houspillant les ménagères et les formant au travail d'élite qu'est le ménage. : phrase un peu longue
— dans les champs leurs était incompréhensible : leur
— de chaque cotés nous accueillaient : côté
— de la pièce aux cotés de la petite table : côtés (deux fois côté dans la même phrase)
— était le mot exacte pour cet appuis : exact, appui
— Chaque soirs durant trois heures, le précepteurs du moment : soir, précepteur
— En en questionnant mes parents : répétition de en
— cela ne pouvait sied à notre status : seoir, statu
— ils m'offraient d'eux-même : d’eux-mêmes

J'ai corrigé / très légèrement modifié la première partie et voici une rapide suite qui clora cette introduction.

Si vous avez des remarques, n'hésitez pas.

Je me suis relu et j'espère avoir éliminé une majorité des fautes cette fois!
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Edit : Mise à jour plus loin, merci pour vos remarques

J'aime toujours la personnalité du personnage qui se dessine. J'aimreais bien en voir plus. Mais j'ai une remarque.

Citation :

Mais je dus, comme souvent à mes débuts, faire face à quelques imprévus.

Là... j'adhère pas avec la formulation. Des imprévus peu importe l'expérience on doit y faire face.

Je trouverais plus adapté de dire : Subir des déconvenues... ou quelque chose comme ça.


Bon j'espère la suite ^^

Ha, des déconvenues. C'est bien mieux choisi comme terme en effet.

Comme on dirait pour un instant culturel :
"les détails font la perfection, et la perfection n'est pas un détail."

Je te remercie donc pour ta remarque.


La suite viendra, ne t'en fait pas. ^^

Je n'ai pas trop d'idée sur le personnage peut-être que la suite va m'éclairer !

— C'est honteux que je dus frapper : C'est honteux que je doive frapper ou Ce fut honteux que je dus frapper
— rerentrer : verbe inexistant, « rentrer » suffit cela veut déjà dire entrer de nouveau
— et ne voyait rien : voyais

Petit bouleversement dans cette histoire.

J'ai repris ce que j'avais précédemment écrit en corrigeant les erreurs et modifiant certains passages (j'en profite pour vous remercier à nouveaux pour vos corrections). Vous les retrouverez dans le préambule qui va suivre.

Donc la "nouvelle version" commence là.
(J'ai supprimé les passages précédents pour plus de simplicité)

En espérant que ça vous plaise encore.
Pour les impatients, vous pouvez toujours passer à la suite en le sautant. ^^

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Préambule

La sagesse vient de la connaissance et la puissance en découle, ce sont les premiers principes qu'on m'a inculqué et j'y croyais déjà dur comme fer à l'époque. J'étais encore l'un des fils d'Halbourne, petit village d'à peine une centaine d'âmes, berceau de ma famille depuis tant de générations que la terre elle-même devait être notre ancêtre. Niché en plein cœur de la campagne Vernienne, communément appelée « la Verte » à si juste titre étant donné l'étendue sans fin de bois et de prairies, à des milles de toute cité digne de ce nom et d'un minimum de civilisation. Nous vivions une vie paisible, sans remous...ni risque de gloire. Gérant les terres alentours, nous étions devenus Les Halbournes, symbole de notre pouvoir en ces lieux...et de l'incapacité du monde à retenir un simple nom. Ainsi mon père administrait la vie du village, veillant aux récoltes et à la bonne tenue de chacun, bien à l'abri dans son bureau. Aucun danger d'aucune sorte n'apparaissait jamais dans notre bourgade, mais quel désastre cela aurait été si ses somptueux vêtements d'un tissu affriolant furent pris d'une pointe de terre ou d'un quelconque autre élément extérieur à son contrôle. Livrés par l'unique marchant ambulant qui se risquait à traverser le pays jusqu'à chez nous, une fois tous les ans, il n'était évidemment pas question pour lui de mettre en péril sa subsistance vestimentaire et la fortune considérable qu'elle représentait. Durant ce temps ma très chère mère tenait en ordre la demeure familiale, houspillant les ménagères et les formant au travail d'élite qu'est le ménage.

J'aspirais dès mon plus jeune âge à de hauts-faits, loin de cette organisation vide de sens, bataillant les champs armé de mon râteau et de mon long chapeau, repoussant les mulots, fauchant les mauvaises herbes comme s'ils étaient un corps d'armée venu infiltrer notre puissant royaume. Mes parents prirent mes excursions pour une manière d'évacuer le trop plein d'énergie de la jeunesse et ne s'y opposèrent pas tant que j'étais présent aux cours de mes précepteurs même si la vue de leur fils gambadant dans les champs leur était incompréhensible. Ils préféraient de loin me voir assis dans notre bibliothèque, dévorant à la lueur des bougies les milliers de livres accumulés au fil du temps, ce dont je ne me privais pas le temps d'élaborer de nouvelles stratégies pour combattre mes futurs envahisseurs imaginaires. Quel endroit magnifique c'était alors... Grande comme deux pièces, cinq rangées d'étagères postées de chaque côté nous accueillaient à notre entrée tandis que le légendaire fauteuil nous appelait du fond de la pièce accompagné de l'éternelle petite table parsemée de cire que les bougies laissaient à chaque passage. Légendaire était le mot exact pour cet appui qui semblait plus âgé que la pièce elle-même, dont le cuir, raccommodé à d'innombrables reprises avait perdu, au fil des ans, toute odeur et même couleur de ce qu'il fut jadis. Imprégné de la senteur du bois des grands chênes qui formaient la structure de notre maison après avoir été poliment débités en planches, du parfum des livres millénaires et du fumet de la poussière ambiante, car c'était étonnamment la seule pièce où mère refusait de poser le pied, nous flottions dans l'univers même de connaissance.
Chaque soir durant trois heures, le précepteur du moment venait m'enseigner la manière d'absorber le savoir de leur vie. Toutes les disciplines étaient à l'honneur, que ce soit le langage des prêtres, la musique, la bienséance, l'histoire des peuples ou encore les arts. Mais aucun ne voulut me faire découvrir le maniement des armes, la science du combat ou un tour de magie, révulsé par l'idée même que de telles pensées germent dans mon esprit. En questionnant mes parents, j'appris que cela ne pouvait seoir à notre statut après avoir été dûment renvoyé dans ma chambre sans manger. Mais cela ne me découragea pas le moins du monde. Par le biais de la lecture, ils m'offraient d'eux-mêmes les armes à ma libération.

Avec l'âge vient la sagesse et la raison, c'est un autre principe qu'on me rappelait souvent. Et je le découvris par moi même, mais pas dans le sens où on l'aurait cru.
Les années passaient et ma soif d'aventure ne faisait que grandir. Ainsi à l'âge de mes 12 ans, je me vis escaladant le mur, fuyant ma chambre pour une escapade nocturne, agrippé à une paire de draps noués ensemble. Mais je dus, comme souvent à mes débuts, faire face à quelques déconvenues. Mon semblant de corde si amoureusement noué n'eut pas mon enthousiasme et me laissa finir la moitié du chemin en se relâchant. Dans mon infortune, j'eus la chance que ma fenêtre ne soit située qu'à une douzaine de pieds du sol et que la verdure de ce dernier ait légèrement amorti le choc de mon postérieur. Ce fut honteux que je me retrouvasse obligé de frapper à la porte pour pouvoir rentrer, draps à la main, de l'herbe sur le pantalon et les fesses endolories. Bien évidemment, la leçon de mes parents fût encore plus rude que ma chute mais elle me permit de voir ce principe d'une autre manière. Les jours suivants, je me mis en quête d'une échelle et fouillait la bibliothèque à la recherche d'un manuel traitant des nœuds. Certainement pas ce qu'avaient envisagé mes parents, mais cette expérience résuma toute ma jeunesse.
Toujours solitaire, je tenais les autres enfants et même une majorité des adultes pour un frein à mon apprentissage et ne voyais rien qu'ils ne puissent m'apporter. Mes chers livres m'apportaient toute la compagnie et le savoir nécessaire. Du moins c'est ce que je croyais, jusqu'à ce jour où toute mon existence fût bouleversée.

[fin du préambule]

Le plus intéressant arrive *en espérant que vous soyez du même avis*

Le début réel du récit.

N'hésitez pas sur les remarques.
Je me demande particulièrement si c'est assez fluide. Enfin ca reste le début, donc la suite apportera probablement plus.

J'espère ne pas avoir fait trop de faute pour une fois mais surtout que ca vous plaise.
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Chapitre 1

Je courais à travers les bois, haletant, et pourtant ce n'était pas ma course folle qui m'essoufflait mais l'excitation du moment. J'avais attendu cet instant depuis tellement de temps que tout me paraissait maintenant irréel. Mon pied se prit pourtant bien dans une racine toute à fait ordinaire et je m'étalais sur le sol. Époussetant les quelques feuilles et brindilles accrochées à ma tunique, je me redressai et m'adossai à l'arbre le plus proche pour reprendre mon souffle.
L'air était doux, une soirée d'été comme on les aime tant, le soleil couchant dardant ses rayons au travers du feuillage clairsemé jouait avec les multiples facettes de chaque brin de verdure qu'il croisait au milieu des grands chênes. Était-ce la fatigue ou ce spectacle relaxant qui prit le dessus? Je ne le sais pas, mais toujours est-il que sans m'en rendre compte, je m'endormis contre mon arbre, l'esprit plein de rêves.

A l'instant où j'ouvris les yeux, je sus que quelque chose clochait. La nuit était tombée depuis bien longtemps, une brise fraiche secouait les branches et mon sac que j'avais posé machinalement à mes cotés n'était plus là. Plus inquiétant encore était la forme sombre située à quelques pas de moi qui s'agitait. J'étais terrorisé et la fatigue disparut immédiatement. Pour la première fois de ma courte vie, j'étais confronté à un véritable danger, pas une simple fantaisie de mon esprit. J'étais paralysé. J'essayais d'analyser la situation, cherchant n'importe quel objet qui aurait pu me servir d'arme, évaluant ma position et les multiples tactiques possibles. Cet animal allait-il me dévorer? Je me forçai à ne pas envisager cette hypothèse en me concentrant sur les détails rationnels de l'instant. La bête ne faisait même pas trois pieds de haut ce qui me donnait déjà un avantage, mais elle semblait s'agiter nerveusement me laissant craindre le pire. Impossible de distinguer à quelle espèce elle appartenait dans l'obscurité; je passais en revue tout ce que j'avais étudié. Un grand félin peut-être, mais ils n'étaient pas censés exister dans cette région. Il n'y avait guère que les loups qui s'en rapprochaient un tant soit peu et elle n'en avait pas du tout l'allure. Bien trop petite pour être un ours, cette chose émit un léger bruit qui me glaça le sang.

On aurait dit un ricanement et aucun animal de ma connaissance ne produisait un tel son. La seule explication qui me vint à l'esprit ne fit qu'accroître mon angoisse même si je n'osai y croire. Je savais que le monde n'était pas comme on avait voulu me l'enseigner mais cela pouvait-il tout de même être l'un des démons des contes?
Le plus surprenant fut ma réaction. La peur fit place peu à peu à ma curiosité. Aussi lentement que possible, je commençai à me redresser mais je retombai vite au sol, abasourdi. La créature venait de parler.
-Et bien mon cher, qu'avons-nous là?
S'en suivit un nouveau ricanement plus clair que les précédents qui acheva de me clouer au sol.
-La petite fourmi a bien travaillé, c'est l'heure de fêter ça !

Brusquement, la "bête" se redressa et avança vers moi en se balançant comme si elle effectuait une sorte de danse rituelle. Il était maintenant clair pour moi qu'il ne s'agissait depuis le début que d'un homme accroupi fouillant mon sac disparu et une pointe de déception m'envahit. Mais je n'en fus pas tout à fait soulagé. Cette personne avait un air très étrange, inquiétant même, sans compter son allure ridicule qui ne s'arrangeait pas au fur et à mesure que je le découvrais. Une silhouette frêle recouverte d'un long manteau qui tombait littéralement en lambeaux. Il stoppa mes réflexions d'un coup de livre sur ma tête après avoir achevé la distance qui nous séparait d'un petit bond.
-Aïe, m'écriais-je de surprise bien plus que de douleur.
-Pardonnez moi votre altesse, il semblerait que nous nous soyons laissés emporter par notre enthousiasme.
Il se mit à me faire un semblant de révérence et me fixa, un sourire affamé aux lèvres. Son visage était livide et pourtant étrangement jeune comparé à ce que j'avais pu imaginer. Il ne devait pas avoir plus de 30ans. Ses cheveux aussi noirs que ses yeux contrastaient sur la blancheur de sa peau et malgré la faible luminosité je discernais clairement une cicatrice qui lui traversait le visage d'un coin du front jusqu'au bas de la joue opposée. Un frisson me parcourut à nouveau et je restai muet alors qu'il se prit d'un nouveau ricanement.
-Allons bon, tu le penses vraiment? s'étonna-t-il sans que je comprenne pourquoi.
Il se redressa alors de toute sa hauteur, prenant une allure totalement théâtrale, à la limite du comique.
-Mon Seigneur, pardonnez mon vil comportement, les années d'errance ont affecté mes bonnes manières. J'en avais oublié que tout vassal devait avant toute chose se présenter.
Sous mes yeux éberlués, il poursuivit en se reprenant d'une révérence.
-Comte Servistis Eradipus Maliena, mais je vous en prie, appelez moi Malak, monseigneur.

Sous l'effet de la surprise, j'eus du mal à répondre et me mis à bafouiller.
-Heu... en-enchanté, je suis Ethan Halbourne, mon-monsieur.
Je l'observai un instant, toujours courbé devant moi et finis par sortir de ma transe. Il n'avait aucunement l'air d'un noble et que je sache, aucun seigneur aussi important ne vivait dans la région. Cet homme était vraiment très étrange. De multiples questions me brulaient les lèvres mais il était inconvenant d'harceler mon hôte. Qu'il est dur d'échapper aux années de conditionnement social. Je ne puis pourtant retenir celle qui suivit.
-Pardonnez moi, mais... pourquoi m'appelez vous donc "seigneur"?
-Et bien? n'est-ce pas évident? me répondit-il en m'interrogeant du regard. Si vous n'étiez pas mon seigneur, je ne serai pas ici.
Devant une logique qui lui semblait si imparable, je ne pus qu'acquiescer en me disant que je comprendrais sûrement plus tard.
-Et qu'êtes-vous donc venu faire ici? Enchainai-je, en jetant un regard en biais vers mon sac qui gisait entrouvert.
-Ma foi, je suis votre escorte !

Bon alors le texte est intriguant et je demande à voir la suite.

Il y a pas mal de petites choses que j'ai remarqué, les voilà en vrac :

Citation :

Je courrais

courais

Citation :

je me redressait et m'adossait

redressai adossai

Citation :

Pour le première fois de ma courte vie, j'étais confronté à un véritable danger, pas une simple fantaisie de mon esprit mais la peur véritable et cela me paralysait.

Je trouve la phrase un peu longue... mon impression première serait de mettre un point après " mon esprit" et de mettre après quelque chose comme " J'étais paralysé"

Citation :

cherchant n'importe quel détail qui pourrait me servir d'arme

Un détail qui sert d'arme, ça me parait un peu bizarre comme formulation.

Un objet serait plus approprié à mon sens.

Citation :

Je me força à ne pas envisager cette hypothèse en me concentrant

forçai


Pas mal le "comte" j'aime bien sa façon de parler ^^

Le mystère commence !

Préambule
— cela ne pouvait seoir à notre statu après avoir été : statut

chapitre 1
— je me redressait et m'adossait à l'arbre : redressai, adossai
— qui pris le dessus : prit
— et la fatigue disparu immédiatement : disparut
— Pour le première fois de ma courte : la
— Je me força à ne pas envisager : forçai
— même si je n'osais y croire : osai
— je commença à me redresser mais je retomba vite : commençai, retombai
— Un frisson me parcouru à nouveau et je restait muet : parcourut, restai
— Je l'observais un instant : observai
— et fini par sortir de ma transe : finis
— Je ne puis pourtant retenir : pus
— Pardonnez moi mais, pourquoi m'appelez vous : Pardonnez-moi, mais pourquoi m'appelez-vous (la virgule se met presque toujours devant le mais)
— je comprendrais surement plus tard : sûrement
— Enchainais-je : Enchainai-je

Merci beaucoup pour vos corrections. ^^

Schadow54 a écrit:

Préambule
— cela ne pouvait seoir à notre statu après avoir été : statut

Alors là !
*remonte les posts*

Schadow54 a écrit:

— cela ne pouvait sied à notre status : seoir, statu

Bon ok, je m'avoue vaincu, c'est ma faute là statut avec un "t" fait plus joli je trouve aussi.

Citation :

— Pardonnez moi mais, pourquoi m'appelez vous : Pardonnez-moi, mais pourquoi m'appelez-vous (la virgule se met presque toujours devant le mais)

Je suis d'accord, mais (la virgule bien avant ) pour le coup j'avais vraiment envie de mettre une "pause" après le "mais". Comme s'il cherchait la bonne formulation.
Du coup...est-ce que la "," après gêne? faut-il plutôt ponctuer ca comme :

1-Pardonnez moi, mais... pourquoi m'appelez vous
2-Pardonnez moi mais... pourquoi m'appelez vous
3-Pardonnez moi, mais, pourquoi m'appelez vous
4-Pardonnez moi mais, pourquoi m'appelez vous

*Je cherche la petite bête pour une virgule je sais...mais ca me travaille*


*s'en va corriger ses fautes en se tappant sur les doigts*
Je t'avais bien dit que ca ne s'écrivait pas comme ça !

OUPS ! Désolée, j'ai fait une faute à la première correction , je devais avoir le neurone fatigué ce jour-là ! statut prend bien un t !

Pour la virgule, je crois que la bonne formulation est la solution n° 1.
La virgule sert à marquer une pause pour séparer des parties d'une phrase afin de donner à cette phrase une certaine logique.
Les points de suspension en milieu de phrase marquent plutôt une interruption servant à donner un impression d'hésitation, de réticence. Dans un dialogue ils peuvent éventuellement servir une pause ou un silence !

J'ai bien aimé ton texte Malkav. C'ets très intriguant et j'ai tout de suite acroché sur Malak.
J'ai bien envie de connaitre la suite maintenant.

Je me fais désirer pour la suite...mais j'avance trop lentement, navré. ><

Comme toujours, n'hésitez pas sur les remarques. Je crois avoir 2-3 choses à corriger dedans encore mais bon...je ne m'arrête jamais de corriger...

Sans plus attendre, la suite :

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Je sursautai une nouvelle fois tandis que de multiples questions m'assaillaient. Pourquoi? Comment? Et qui? Était-ce Lui qui l'avait envoyé? Je laissai cependant libre recours à ma méfiance et en oubliait tout protocole, à mon propre étonnement.
-Mon escorte? Mais comment pouvez-vous savoir où je me rends? Et qu'est-ce qui vous dit déjà que j'ai besoin d'une escorte ?! Fini-je par m'emporter.
Cet éclat ne me ressemblait pas. On m'avait enseigné à contenir mes émotions en toutes circonstances. Les exprimer n'était qu'une honte, un manquement au protocole. Mais étrangement, pour la première fois, je trouvais cet éclat libérateur. La tension qui m'habitait s'envola alors qu'une impression de domination m'envahissait. Le "comte" me regarda un instant surpris, renforçant brièvement mon illusion de contrôle. Quand d'un coup, il se releva brusquement. Tournant la tête en direction de ce qui me semblait être son pied droit, il se mit à hurler.
-Je t'avais bien dit que tu parlais trop ! Il fallait respecter le protocole !
Un instant de silence passa et il continua à s'agiter.
-Comment?! N'inverse pas les rôles !
Son visage changeait sans cesse d'expression et je ne comprenais plus rien à la situation. Et ce fut à mon tour d'être surpris, si ce n'était pas déjà le cas. D'un mouvement rapide et fluide, il porta sa main gauche à droite de sa taille et tira une épée de sous son manteau. Je cru ma dernière heure arrivée. Il tenait l'épée bien droite devant moi, les deux mains fermement sur la garde. Je fermai les yeux, attendant l'instant où il me pourfendrait. Les secondes qui défilaient me semblaient une éternité et pourtant, rien n'arriva. Soudain je l'entendis à nouveau.
-Alors ca, c'est trop fort ! dit-il dans un ricanement.
Je me risquai à ouvrir un œil. Il n'avait pas bougé, regardant fixement sa lame, même s'il semblait avoir retrouvé son calme. Pour moi, aucun doute. Cet homme était fou.

Il me regarda en souriant, comme un enfant fier de sa dernière trouvaille.
-Monseigneur, pardonnez mon égarement. Je n'aurai osé vous imposer quoi que ce soit. Loin de moi l'idée de vous commander. Je ne suis qu'un simple voyageur qui vous offre ma compagnie pour cette longue route.
Je doutais fortement de vouloir de sa compagnie déjà au début, et j'en étais encore plus convaincu maintenant.
-Parce que nous suivons la même route?
Piqué à vif, je vis de nouveau ses traits se tendre. Craignant une nouvelle effusion j'enchainai immédiatement.
-Non que votre compagnie me déplaise. J'en serais ravi. Ajoutai-je, en me mordant la lèvre.
Cela sembla calmer ses ardeurs. Il reprit son attitude décontractée, plantant son épée dans le sol comme s'il avait s'agit de beurre.
-Et bien j'en serais ravi aussi, une heureuse coïncidence. Mais ce monde est parfois étrange.
A qui le dis-tu, pensais-je immédiatement. Il avait totalement éludé ma question. Je me demandais s'il était idiot en plus d'être fou ou au contraire, assez brillant pour m'avoir manipulé sans que je le vois venir. Un regard vers lui et j'optai sans hésitation pour la première option.
Me tendant un bras, il m'aida à me relever et entreprit de m'épousseter sans se départir de son rire. Eh bien...cela promettait. Plus vite je me serai débarrassé de lui et mieux cela vaudrait.
J'allais retrouver mon sac et rassemblait mes biens qui gisaient éparpillés tout autour. Je n'osais faire de remarque à mon acolyte de peur de l'énerver à nouveau et tentais plutôt d'imaginer un plan pour échapper à sa surveillance.
-Allons, allons, en route Seigneur. La Lune ne dansera pas éternellement avec les étoiles.
Je grommelais une réponse à peine intelligible, endossai mon sac et le rejoignis en soupirant.

Nous marchâmes tout le restant de la nuit, sans nous adresser la parole. J'avançais mécaniquement en réfléchissant à la marche à suivre. J'avais quitté Halbourne avec un plan précis que je devais maintenant remanier à cause de la présence de cet individu. Même si mon projet n'était nullement chamboulé, je me refusais à ce que ce dément y prenne place. Il fallait que je trouve le moyen de l'évincer de l'équation rapidement et surtout, sans risque. Mais malgré toutes mes tentatives, il était tout bonnement impossible de se concentrer en sa présence. J'espérais une marche en silence en ne disant mot, mais apparemment, il n'avait besoin de personne pour un dialogue, aussi contradictoire que cela me semblait être. A chaque fois qu'une idée me venait, il poussait une exclamation ou alors se mettait à ricaner, me faisant perdre la tête. L'aube approchait et mon calme légendaire gisait inanimé au fond de mon inconscient, écrasé par l'agacement que m'inspirait cet homme.
Nous étions sortis des bois depuis un moment, coupant maintenant à travers les prairies sans fin, lorsque le premier rayon de soleil se mit à transpercer le ciel. Cela arracha une nouvelle exclamation à mon acolyte, une de trop. J'explosais.
- Mais c'est infernal, ne pouvez-vous pas avancer en silence ne serait-ce qu'un instant?!
- A vrai dire, non mon Seigneur, répondit-il avec un large sourire.
J'étais dépité. Que pouvais-je donc répondre à cela. Il ne vivait vraisemblablement pas dans le même monde que nous. Vaincu, j'essayais tout de même d'engager la conversation en me disant que quelques informations finiraient sûrement par transparaître.
- Dites-moi, si je suis votre seigneur, où sont donc mes terres?
Il releva les bras en écartant les mains.
- Tout autour de nous. Comme s'il ne comprenait pas la question.
Je cherchais un sens caché à sa réponse.
- Que voulez-vous dire? Mon royaume est-il une simple prairie? Inexistant? Ou carrément une partie des terres d'Occitia - la province ouest de notre royaume- ?
- Je ne me permettrais pas Sire, d'abaisser Rune en de si bas termes.
- Rune? m'étonnai-je.
- Notre monde, résuma-t-il, perplexe.
Il me donnait l'impression d'enseigner à un enfant de cinq ans les principes fondamentaux de notre monde, mais je n'étais pas dupe. J'avais étudié durant des années, et Rune ne figurait sur aucune carte. Pourtant... ce nom me semblait étrangement familier. Troublé, j'essayais néanmoins de poursuivre cette conversation en me demandant ce qu'elle pourrait m'apporter d'autre.
- Et où dois-je trôner? Feignant presque d'en connaître la réponse.
- A Narbaresh évidemment, n'est-ce pas là que nous allons? Toujours perplexe.
Ce mot résonna dans ma tête. Narbaresh. La lointaine et inaccessible citadelle, capitale de notre nation, symbole de notre puissance, de notre culture... et de mes rêves. Ainsi le Comte avait bien en vue la même destination que moi. Je ne savais pas si je devais être rassuré ou au contraire angoissé. Lui fausser compagnie risquait d'être plus compliqué que prévu. Je me détendis légèrement en me disant qu'au moins, j'étais sur la bonne route.
- Dites-moi mon cher Comte, qu'est-ce qui vous a amené ici à me servir d'escorte?
Il s'arrêta soudain, pris d'un air sérieux et me fixa. Le silence s'abattit brusquement autour de nous. L'atmosphère était devenue pesante brusquement et la tension qui en résulta me donna la chair de poule. Avais-je été trop loin avec mes questions? Je détournai le regard comme si cela dissiperait mon malaise et fis quelques pas pour m'éloigner. Son rire transperça l'air, me figeant littéralement sur place.
- Vraiment....vraiment, c'est trop drôle. Dit-il entre deux éclats de rire.
Le charme rompu, je me retournais, furieux. J'avais horreur qu'on se moque de moi. Mes yeux s'embrasèrent. Je l'aurai volontiers réduit en cendre sur l'instant. Plié dans son hilarité, il releva la tête vers moi, l'air surpris.
- Pardon Seigneur, vous disiez quelque chose?
Ce fut la douche froide. Il était tellement incompréhensible que ça en devenait insupportable. En plus de cela, il ne m'écoutait même pas ! Je me retrouvais tel un idiot, ne sachant que répondre.
- Avançons, grommelai-je.
- Oui Seigneur !
Je soupirais.
- Fatigué, Sire? Me lança-t-il avec moquerie.
- Non ! Je me demandais seulement quand allions-nous arriver. Certains moments paraissent plus long que nécessaire parfois, essayai-je de lui reprocher.
Mais ma pique ne l'effleura même pas. Et à ma grande honte, il n'avait pas tout à fait tord. Cela devait faire six heures que nous marchions et je fatiguais. Mais je n'avouerai pas ma faiblesse et certainement pas devant cet homme. Je continuerai d'avancer, même s'il fallait que je finisse en rampant !
- Avançons, nous perdons du temps.

J'ai trop aimé ce passage! J'aime bien ce Malak, un peu fou et décalé, et pourtant il donne l'impression de savoir exactement ce qu'il fait.
C'est exactement le genre de personnage sur lesquels j'accroche!
Bravo!!
Maintenant il faut te metre au travail!
La suite!!!!

Coucou,

pour l'instant, je n'ai lu que le préambule mais je vais déjà donner mon avis dessus. Si j'ai le temps, je lis la suite dans la foulée.

Une petite erreur de temps à mon avis:

Citation :

mais quel désastre cela aurait été si ses somptueux vêtements d'un tissu affriolant furent pris d'une pointe de terre

A mon avis, en raison de la présence de "si", tu ne peux pas mettre "furent". Ca choque mon oreille mais ça reste à vérifier, je me trompe peut-être.

Deux autres détails: le village semble petit et isolé où j'imagine le visiteur rare. D'où viennent donc tous ces livres? Et la présence d'un précepteur?

Sinon, j'aime bien le style ^^. Je m'attelle à la suite immédiatement.

désolée pour le double post, j'ai lu la suite plus vite que prévu.

Chapitre 1

Citation :

toute à fait

: tout

Citation :

je m'étalais

: m'étalai (passé simple)

Citation :

la forme sombre située à quelques pas de moi qui s'agitait

. Je trouve que le "qui s'agitait" relégué en bout de phrase fait drôle. J'aurais mis par exemple: "la forme sombre qui s'agitait à quelques pas de moi"

Citation :

J'essayais d'analyser la situation

: j'aurais plutôt mis du passé simple


Un truc dont je me rappelle pour le préambule: il fait une chute de 12 pieds, ce qui, si je ne me trompe fait entre 3 et 4 mètres (selon le pied de référence). Le résultat devrait être un peu plus douloureux que les fesses un peu talées, non?

Citation :

S'en suivit

: est-ce que ça ne s'écrirait pas plutôt en un seul mot?

Citation :

votre altesse

: je crois qu'il faut des majuscules

Amusant et curieux ^^. J'attends d'en savoir plus. Allez, je me mets à la suite mais je ne sais pas si j'aurai le temps de poster mes commentaires aujourd'hui.

Citation :

escorte ?! Fini-je par m'emporter

: finis.
Attention, dans le dialogue, on ne mets pas de majuscule au verbe qui suit (euh, pas claire du tout mon explication; un exemple: -Non! criai-je (pas de majuscule à criai malgré le point d'exclamation qui précède)

Citation :

Je cru ma dernière heure

:crus

Citation :

Je n'aurai osé

: aurais

Citation :

Piqué à vif, je vis de nouveau ses traits se tendre

: écrit comme ça, ça fait penser que c'est le narrateur qui est piqué à vif, ce qui ne me semble pas correspondre au contexte.

Citation :

sans que je le vois

: voie (subjonctif)

Citation :

J'allais retrouver mon sac et rassemblait mes biens

: rassembler

Citation :

Je grommelais une réponse

: grommelai

Citation :

J'explosais

j'explosai

Citation :

- Notre monde, résuma-t-il, perplexe

. Là ça me fait bizarre. il me semble que c'est la narrateur qui devrait être perplexe. Ou si c'est Malak, c'est parce qu'il ne comprend pas la surprise du narrateur. je trouve qu'il faudrait le préciser dans ce cas.

Citation :

pris d'un air sérieux

: ne serait-ce pas plutôt "prit un air sérieux"?

Ouf, je me suis dépêchée. Finalement, juste le temps de poster, du coup c'est un peu abrupt, je sais.
Mais pour résumer j'aime bien le style (de jolies phrases poétiques dans tes descriptions que j'aurais aimées un peu plus longues) et j'apprécie beaucoup tes personnages, surtout Malak, bien entendu, qui soulève pas mal de question. intéressant cet espèce de dédoublement de personnalité (j'ai bel et bien eu l'impression qu'il y avait deux personnes dans un seul corps).

J'attends la suite avec curiosité ^^

Merci pour vos remarques, ça m'encourage à poursuivre. ^^

@Barla : Merci beaucoup pour toutes ces remarques et détails, j'en tiendrai compte. Certains détails m'ont aussi choqué maintenant que tu me les fais remarquer.
Certains passages méritent surement d'être plus détaillés. J'hésitais de peur parfois d'en dire trop et de m'éterniser dans des descriptions.

Je corrigerai cela et vais essayer d'avancer...*avant que Fraise me morde *

Quelques oublis

— Fini-je par m'emporter : Finis-je
— Alors ca : ça
— pas tout à fait tord : tort

Sinon j'aime assez, une balade étrange !