Une quête inachevée

Et bien voilà le premier texte (et j'éspère bien pas le dernier) que je vous soumet. Ce texte est une sorte d'ouverture censée intriguer le lecteur.

Mon personnage est assez... spécial. Je vous mets au défi de deviner sa particularité le plus rapidement possible.

Une quête inachevée

Une obscurité totale m’entoure, mais je n’ai pas peur. Ce sont des ténèbres qui invitent au repos, à la tranquillité. Je ne saurais décrire précisément la sensation que j’éprouve. C’est comme si j’étais complètement entouré de liquide d’une texture semblable à la mousse. C’est si confortable que l’idée même de contracter un muscle me semble incongrue. Qu’est-ce que je fais? Je pars à la dérive, vers nulle part… et j’aime bien cela.

Soudain, pendant une seconde, tout n’est que lumière. Je sens un courant électrique fulgurant me traverser comme un feu liquide. Puis la noirceur revient, mais sans la sensation extraordinaire qui l’accompagnait. Je tâte mes alentours pour tenter de me retrouver. Rien. Pas même mon propre corps. Ai-je seulement des bras? Je ne me souviens pas les avoir perdus. En fait, je ne me souviens de rien. Amnésique, manchot et aveugle. Génial.
La lumière entre enfin dans mes yeux. Je vois une silhouette extrêmement floue apparemment habillée de noir au-dessus de moi qui me demande de me lever. Heureusement, je peux infirmer le fait que je sois manchot. Par contre, je n’ai pas l’air d’avoir le sens du toucher. Encore plus étrange. Le bon point est que j’ai l’air d’être entier.

À l’instant où je lui obéis, on dirait que tous les os de mon corps émettent des craquements sinistres de protestation. Lorsque je m’étire, ils me donnent franchement froid dans le dos. Mes premiers pas sont chaotiques, incontrôlés, comme ceux d’un ivrogne. Hmm… cela expliquerait bien des choses. Je me sens étourdi, pourtant aucun mal de tête ne me dérange. Je me retourne pour lui poser la question lorsqu’une vague de douleur intense me frappe à nouveau.

Tout ce que j’arrive à voir avant de tomber est une puissante lumière mauve. Mon corps est agité par des spasmes de douleur, qui se rétracte lentement vers ma poitrine. Lorsque je tente de me relever, mes mains ne m’obéissent pas et mes bras se soulèvent inutilement. Avec horreur, je comprends que lorsque je perds la sensation de l’un de mes membres, il ne m’appartient plus. Cela ne se passera pas ainsi! Mon corps est ma propriété est celui qui va m’en priver n’est pas encore né. Je dois lutter avec toute la volonté dont je suis capable! Lentement, je commence à reprendre le dessus.

Le matin, je ne suis vraiment pas de bonne humeur. D’un bond, je me remets sur mes pieds et saute à la gorge de celui qui a osé me traiter de la sorte à peine après m’avoir réveillé. Mais d’un seul mouvement de la main, il me projette sur le mur. Lors de ces quelques secondes, je me sens comme une poupée désarticulée. Bon, j’ai compris, il est à prendre avec des pincettes. Il a l’air un peu fatigué, mais je n’ai pas particulièrement envie de tester ses limites.

Est-ce que ce texte vous intrique?
Est-ce que les paragraphes sont assez développés?
Est-ce que l'action se déroule trop vite?
Aimez-vous la légère touche d'humour?
Et tout ce qui vous passe par le tête!
Merci d'avance

Pour répondre à tes questions :

-L'histoire m'intrigue. A voir la suite mais j'ai envie de la connaitre.

-Au niveau des paragraphes, rien ne m'a dérangé donc je dirais que c'est bien comme ça.

-L'action a l'air très bien aussi, à voir avec la manière dont tu présenteras la suite.

-Parfait pour l'humour.

-Quelques détails/avis personnel pour le reste, sujet à caution :

Citation :

mais je l’ai mérité, ce sommeil!

La virgule me semble inutile voir génante.

Citation :

Je tâte mes alentours

Avis vraiment personnel : j'aurais mis "les alentours" plutôt car pour moi tâter implique forcément une proximité et du coup le "mes" me sonne comme répétitif.

Citation :

mais je réussis à contrer peu importe ce qu’il a essayé de me faire.

Quelque chose au niveau des temps employés me semble ne pas aller ici avec ce qui précède. *Par contre j'ai du mal à voir comment tourner ça bien du coup je m'abstiens de donner une "correction"*

Citation :

Mais le matin, je ne suis vraiment pas de bonne humeur.

Au matin/Le lendemain matin me semblerait mieux...je ne sais pas trop pourquoi.


J'attends de nouveaux indices pour deviner sa particularité maintenant. ^^

Citation :

Est-ce que ce texte vous intrique?

Je vais dire qu'il m'interpelle plus qu'il m'intrigue; car il soulève beaucoup d'interrogations.

Citation :

Est-ce que les paragraphes sont assez développés?

Je trouve que le décors n'est pas planté, lieu et temps. de qui parle-t-on? accident ? etc. je crois qu'il faut plus développer par la description d'une situation claire.

Citation :

Est-ce que l'action se déroule trop vite?

l'évolution des événements est assez bonne pour moi

Citation :

Aimez-vous la légère touche d'humour?

Je la trouve sarcastique dans la mesure où le personnage se trouve dans un état mystérieusement fébrile, mais peut-être vouliez-vous nous faire comprendre autre chose.

Citation :

Et tout ce qui vous passe par le tête!

Cette première partie manque d'étoffe et n'informe pas assez sur l'histoire à venir en lançant des pistes ou en posant l'intrigue.

La suite démentira peut-être ce que je viens d'écrire, car c'est un peu court pour en dire plus.

Bon et bien allons-y!


Il me demande de le suivre, mais je prends mon temps, rien que pour l'agacer. L'endroit où je suis présentement a l'air d'être fait en pierre et il y a des peintures un peu partout. Enfer et damnation je n'arrive toujours pas à voir clairement! On dirait que mon cristallin (qui règle la distance de la vision) a pris sa démission. Mais de la simple posture de l’homme, je peux conclure qu'il est en train de me foudroyer du regard alors je me précipite à sa suite. La sortie se trouve après un escalier, lui aussi en pierre, qui débouche directement sur la forêt. Les arbres sont vraiment grands, elle doit être plutôt vieille. Une chose est sûre, je ne la connais pas. Quelques bruits d'animaux et le bruissement des feuilles brisent le silence autrement parfait. Le sentier est traître, je trébuche sur à peu près peu tout ce qui traîne ou dépasse du chemin abandonné. Je perds de vue plusieurs fois de vue mon guide et la troisième fois qu’il me sème, il revient me voir en marmonnant d’un ton agacé. Il fait quelques signes devant moi et lentement, ma vue s’ajuste pour de bon.

L’homme que je suis depuis le début a l’air d’un vieillard, mais il se tient remarquablement droit pour quelqu'un de son âge. Je dirais même que c’est inhabituel. Il s'enveloppe d'une grande robe noire à capuchon qui semble se fondre dans l'obscurité et un bâton tortueux en ébène. Je ne savais pas qu'il pouvait y avoir des vieux gothiques!

Après quelques autres minutes de marche, on arrive apparemment à destination. Une maison se dresse en plein milieu de la forêt, séparée d'un mètre à peine des arbres. Il y avait probablement une clairière autrefois, et aussi un sentier de pierre dont je vois les vestiges. La maison a du, il y a un temps, ressembler à un manoir, mais elle est aujourd'hui dans un état de délabrement avancé. Lorsque j'entre, les premières choses que je vois sont des meubles cassés, des morceaux de verre provenant des vitres d'autrefois et des toiles d'araignées. Ensuite, je remarque les armoiries à moitié effacées d'une famille probablement déchue qui ornent le mur en face de l'entrée. Les murs sont faits de madriers de bois solide, probablement du chêne. De la pierre a sûrement été utilisée dans les fondations pour que la maison ait survécue aussi longtemps. L’individu en noir se dirige tout de suite vers l’étage sans plus s’occuper de moi.

Et puis pourquoi ne pas m'échapper? Il n'y a rien qui me retient ici après tout! J'ouvre la porte. Trop facile. J'avance. Enfin, je veux avancer. Mes pieds ne veulent pas le moins du monde bouger. Il doit être assez versé en sorcellerie pour faire un sortilège du genre. Il va falloir employer la méthode forte. Je me mets dos au mur. Je prends une grande respiration, puis m’élance et d’un bond, je franchis la porte. Je suis enfin dehors! Mais il y a un petit problème. À l’instant où une partie de mon corps traverse l’entrée, j’en perds le contrôle. Emporté par ma lancée, je me ramasse face contre terre. Un long moment passe avant que j’entende des pas traînants et une respiration rauque derrière moi. C’est tellement frustrant de rester cloué par terre incapable de bouger le moindre cil! Je me sens finalement tiré à l’intérieur. Lorsque je peux enfin me lever pour regarder celui qui m’a repêché, une surprise m’attend.

Il serait difficile de concevoir que l’homme devant moi ai déjà été en bonne forme. Il a un teint cireux épouvantable, son corps est maigre comme un clou et les quelques rares cheveux encore attachés n’améliorent pas son allure. Son regard glauque de poisson mort me fixe intensément alors qu’il se tient immobile. Ce n’est vraiment pas l’individu à rencontrer dans une ruelle par nuit noire. En fait, mieux vaut ne pas le rencontrer du tout.

Bon et bien tant pis, j'explore! Enfin, ce qu'il y a à explorer. Cette maison est totalement vide de tout objet de valeur. Un lustre tombé a brisé la table à manger, arrachant un bout du plafond en même temps. Les tapisseries à moitiés pourries et les tableaux délavés témoignent de la richesse d'autrefois. Des évènements terribles se sont passés ici pour faire aussi peur aux voleurs. La plupart des lits de chambres sont défoncés. J'ai compté exactement neuf compagnons d'infortune, tous somnolant quelque part. Las, je décide de retourner à mon poste d'observation, un trou de fenêtre à côté du mur.
Le jour se lève. Cela ne m'étonnerait point que le sorcier soit nocturne. Mais pas plus en tout cas que les autres, qui courent se réfugier au sous-sol.

-Allez du vent! je m'exclame à leur intention.

Mais en même temps j'entends quelque chose tomber sur le sol. Je me penche pour la ramasser. Une pièce d'argent, non! De platine. Je dois avoir beaucoup de valeur. Discrètement, je la mets dans mes poches.

La nuit tombe enfin. Le sorcier sort de son antre et descend au rez-de-chaussée. Il cogne une fois son bâton par terre. J'entends des pas précipités venant du sous-sol avant que la porte soit proprement défoncée. Mes neuf compagnons jaillissent de l'ouverture. Ils ont changé du tout depuis la dernière nuit. Ils ont l'air complètement surexcités, comme des chiens qui attendent une friandise. Mais leur chef cogne une nouvelle fois par terre et ils se calment instantanément. Je ne suis vraiment pas comme eux, alors je prends la décision de les appeler les Autres. C'est parfait.

Il nous fait sortir. Pendant deux heures, on marche, on marche et on marche. J’en ai marre et je ne sais même pas ce que l’on cherche. Il pourrait au moins me dire ce qu'il veut, bon sang! Finalement, on aperçoit un peu de lumière dans les bois. C’est probablement un feu de camp. Enfin un peu de compagnie! Mais les Autres ne voient pas la situation comme moi. Ils avancent vers le feu de camp comme des loups. Horrifié, j'interpelle le sorcier:

-Non?
-Si.
-Non!
-Si!

Et là il lève son bâton. Message compris.

-Avec quoi?
-Ton épée.

Mon épée? Ah ben oui, elle était dans mon dos pendant ce temps! Il y a des inconvénients à ne plus avoir le sens du toucher. C'est une arme à deux mains assez étrange, avec des veines bleutées tout le long de la lame. Mais de ce que je sais, c’est une très bonne arme. Bien équilibrée et affutée, elle me semble un peu mince, mais je suis certain qu’elle fera très bien le boulot.

Je fonce vers la lumière. C'est un fait toute une caravane, disposée en cercle, qui est réveillée en branle-bas le combat. Les deux sentinelles tombent rapidement, mais une quinzaines d'hommes et de femmes armées sortent rapidement des wagons pour former un cercle protecteur. La bataille fait rage quand j'arrive mais il est clair que les voyageurs, malgré tous leurs efforts, ne réussiront pas à nous vaincre. Les Autres sont d'une sauvagerie indescriptible, sautant et déchiquetant leur adversaire avant qu'ils aient le temps de faire quoi que ce soit. J'en ai même vu un étrangler un homme alors qu'il avait une épée dans le ventre. Je viens par derrière et deux hommes armés d'épées qui viennent juste de sortir d'un wagon me foncent droit dessus.

-Écoutez, je n'ai vraiment pas envie de...

Mais sans hésiter, le premier attaque d’un coup vertical. Je tasse violemment sa lame de côté et d’une frappe horizontale foudroyante lui entaille profondément le torse. Il tombe par terre et c'est clair qu'il ne se relèvera pas. Je suis étonné de savoir que mon corps se souvient aussi bien du maniement de l’épée. Du coin de l'œil, je vois l'autre voyageur qui recule, frappé d'horreur. Mais qu'est-ce qu'il regarde? Peut-être la lame plantée bien profondément dans mes côtes.

-C'est pas gentil...

Cette phrase d'un ridicule absurde le ramène à la réalité. Il commence aussitôt à courir et je voie un des Autres se précipiter à sa poursuite. Je n’en ai personnellement aucune envie.

-Espèce d'imbécile! rugit le sorcier, qui s’était rapproché en voyant la tuerie terminée.
-Quoi?
-Qu'est-ce qui t'a pris de le laisser partir?
-La surprise? C'est quand même la première fois que je tue des gens au hasard et sans raison.
-D'abord, ôte cette épée, tu vas aggraver les dégâts si tu bouges. répondit-il avec hargne.

Je m'exécute, puis le sorcier touche la plaie avec son bâton. Celle-ci se referme pour ne laisser aucune trace.

-Efficace votre truc!
-La prochaine fois, tu souffriras dix fois la blessure si tu laisse quelqu'un te découper comme cette nuit.
-Compris, chef
-Ne m'appelle pas chef!
-Oui, chef!
-J'ai sué sang et eau pour pouvoir t'avoir, alors ne te plains pas sinon je suis bien capable de détruire à l'instant-même. Maintenant, fouille les corps et les wagons. Fais un tas avec tout ce qui a de la valeur.

Je me mets à la tâche, heureux d'échapper à la conversation. Ces voyageurs ont l'air de revenir d'une vente exceptionnelle, je trouve beaucoup d'argent et seulement quelques marchandises sans valeur. Fouiller les corps est moins agréable, alors je me dépêche, tant pis si je manque quelque chose. Puis, le sorcier fait signe aux autres. Je ne regarde qu'un instant. Le festin sanglant me lève le cœur et je vomirais bien si mon estomac n'était pas vide.

Puis, après avoir distribué les charges, le sorcier part et les Autres le suivent peu après, barbouillés de sang. Alors que je leur emboîte le pas, je me dis qu'il verra de quoi je suis capable un de ces jours. J'en fais la promesse.

J'aime bien l'histoire qui se dessinent, les persos sarcastiques me sont toujours sympathiques ^^

Petit problème que j'ai avec le style, des fois tu utilise des successions de "mais" un peu lourdes, généralement au début de phrase :

Par exemple dernier paragraphe du premier passage :

Citation :

Mais cela ne se passera pas comme çà! [...]
mais je réussis à contrer peu importe ce qu’il a essayé de me faire. ...
Mais le matin, je ne suis vraiment pas de bonne humeur ...
Mais d’un seul mouvement de la main ...
mais je n’ai pas particulièrement envie de tester ses limites. ...

5 mais en un seul paragraphe ça fait un peu beaucoup.

ça recommence dans le deuxième passage, tu améliorerais pas mal le style en changeant ça.

Alors intrigué, oui.
développement, correct.
Action, bien rythmé.
Touche d'humour... m'a fait rire


Une remarque au passage :

Citation :

Il avance vers le feu de camp comme des loups.

ils avancent



Qu'est ce qu'il a de spécial... C'est un zombie ? Le monstre de frankenstein ? Un esprit incarné dans un corps d'emprunt ? La bête du gévaudan rasée et épilée ? Super man amnésique ?

ZOMBIE! Et oui il est mort, c'est la triste vérité. Heureusement, il ne s'est pas laissé extraire l'esprit, donc il a encore le contrôle.

Merci du conseil, je vais aller exterminer quelque mais

La suite

Plusieurs jours ont passé depuis notre dernière attaque. Le sorcier me réveilla en sursaut lorsqu'il dévala les escaliers. Je n'ai pas le besoin physique de dormir, mais rester éveillé pendant plus de vingt heures est mentalement épuisant. Il a vraiment l'air excité cette nuit et ne tient pas en place, dessinant des sortes de runes un peu partout. Je m'approche un peu d'une rune. Elles sont faites avec du sang! Ce type est morbide. Mais je sens que beaucoup de choses vont changer sous peu. Lorsqu'il commence à me parler, je me sens complètement hypnotisé. Sa voix empreinte de pouvoir me commande de faire la sentinelle dès le jour levé. C'est certain, je ne passerai pas une journée reposante demain.

J'étais à mon poste d’observation, quand soudain je vois une bande de cavaliers approcher de la maison. Ils paraissaient armés jusqu’aux dents et même si j’avais presque envie de les laisser entrer, ils ne m’apprécient probablement pas de toute manière. Alors j’escalades quatre à quatre les marches de l’escalier pour aller avertir le sorcier.

-Je me demandais s’ils auraient le culot de venir un jour! me répondit-il, un sourire au lèvre Ne restes pas planter là, vas te battre, bon sang! Les Autres doivent déjà être réveillés.

Puis, je vois un homme en armure défoncer la porte et poser le premier pied sur une des runes du sorcier. Des tentacules rouges sortent aussitôt de la rune pour l'assaillir. Ils semblent être faits de sang solidifié. À l'instant où un tentacule touche son armure, une aura blanche semble combattre la sinistre magie. L'homme, agité de violents soubresauts, s'effondre par terre. Je ne sais pas s'il est encore vivant, mais il est certain que sans son sort protecteur, il serait dans L'Au-Delà.

Mais les chevaliers continuent d'entrer par la porte, uniquement pour rencontrer les Autres. La bataille s'engage à environ deux contre un, mais les guerriers ont un net avantage en ce qui concerne l'équipement.
Pendant ce temps, je suis descendu de l'escalier. Le dernier qui entre se dirige vers moi et je vois à son rapide coup d'oeil au-dessus de lui que c'est le sorcier qu'il vise. Je me prépare au combat, mais avant qu’il ne frappe, un rayon noir le frappe de plein fouet et il est projeté au sol. Je devrais me rappeler de ne pas énerver le chef.

Sans attendre, un autre tente sa chance. C'est une jeune femme en robe blanche et or orné du croix. Elle fonce sur moi avec son seul bâton blanc terminé d'une croix. Mais bon sang! Je la reconnais, cette fille… enfin, je me rappelle vaguement de quelque chose. Une promesse, je pense. Oui, c’est çà. Mais, ignorant tout de mon interrogation intérieure, elle passe à l'attaque. Perdu dans mes pensées, je pare le coup de justesse. Mais je ne peux quand même pas la blesser, je suis censée la protéger!

Son bâton ne tarde pas à me frapper et je tombe dans les marches. Je me relève aussitôt. J’ai l’habitude de ne rien sentir, mais pas celle de me faire foncer dessus et encore moins celle de me faire traverser. Je me retourne et vois mon corps, mort, étendu sur les marches. Mais il était mort avant de mourir. Donc, j’étais un mort-vivant? Charmant.

Suis-je libre maintenant? Non. Il me reste une promesse. Et s’il y a une chose que je me souviens de mon ancienne vie, c’est que je tiens toujours ma parole. Une chance pour elle, qui en arrache présentement. Elle est douée avec son bâton je dirais, mais le nécromancien est plus fort qu’elle. Le nécromancien réussit à prendre le dessus sur jeune femme alors que je réintègre finalement mon corps.

Lorsque je me lève, elle tombe, le poignet tenu fermement par le nécromancien. Je ne veux même pas savoir comment il a fait. Il est surpris de me voir me relever mais encore plus surpris de voir mon épée dans son cœur. Alors, un phénomène étrange survient. Une aura noire se diffuse lentement à partir du corps de mon ancien maître. Ma lame commence à briller d'une lumière bleue et, dans un bruit de tonnerre, la lumière se transforme en éclair aveuglant qui dissipe l'obscurité. Sans perdre de temps, je retire mon arme et fonce vers la porte en profitant du chaos pour me faufiler. Il aurait quand même été difficile de m’expliquer.

Le visage de cette jeune femme continue à danser dans mes yeux. Une exorciste sans doute. Ses longs cheveux roux entourent son visage déterminé et ses yeux bleus semblent exprimer à la fois une volonté de fer et une compassion sans bornes. C’est bien elle. Mais dans mon état, je doutes qu’elle veuille de ma compagnie. Je dois puer!

Je viens de lire l'ensemble des textes.

Tout d'abord, bravo pour l'originalité, sortir des sentiers battues du héros standard n'est pas chose aisée.

Par contre, niveau style, il manque deux trois choses pour moi.

Des descriptions tant au niveau des décors, lieux que des protagonistes. Que tu ne décrives pas le mort vivant vu qu'il est à la première personne, soit mais je pense qu'en en ajoutant davantage, on plongerai plus volontiers dans l'esprit du narrateur. Étant amnésique, son cerveau doit être une véritable éponge absorbant tout autour de lui, s'accrochant à chaque découverte comme une branche capable de sortir son esprit de cette torpeur.

Ensuite, fais bien attention aux répétitions qui pullulent par endroit.

Le dernier paragraphe par exemple est remplie de "garde", "épée" et "nécromancien".
Bon des fautes d'orthographes mais, ça, ça se corrige assez rapidement alors que le style demande plus de travail.

Voilà dans l'ensemble mes remarques sur ton texte.

Au plaisir

Ernestoo

Merci bien, je réviserais les textes dès que j'en aurais le temps. Ceci dit, je crois que c'est plus un brouillon qu'autre chose, mais avec votre aide, je suis sûr d'arriver à faire quelque chose de bien.

Edit: Revisé et étoffé, j'éspère que c'est bien. Je ne me sens pas encore à l'aise avec les descriptions physiques (celles du mort-vivant va venir au prochain chapitre), je vais les réviser lorsque j'écrirais le prochain chapitre.

Bon voilà relu, j'ai de nouvelles remarques pour bien faire mon relou ^^

D'abord au début, il y a un truc qui me fait tiquer, le héro recouvre la vue, et c'est un évenement, mais ensuite le sorcier lui parle et ça ne lui fait rien du tout d'être capable d'entendre... Bon c'est peut être moi, mais je pense que le retour de l'ouie devrait être remarqué aussi. (je ne sais pas si je suis bien clair ^^ )

Citation :

mais je l’ai mérité, ce sommeil!

Là il y a un problème, soit tu vire le "ce sommeil!" la phrase veut dire : "j'ai mérité de dormir longtemps", soit tu vires la virgule et ça veut dire simplement "j'ai mérité de dormir." Je ne suis pas sur de laquelle des deux versions tu pensais ?

Citation :

Mais pas plus en tout cas que les autres, qui court se réfugier au sous-sol.

qui courent

Citation :

Ils ont changé du tout depuis la dernière nuit.

je pense que tu voulais dire, "du tout au tout" ou "en tout"

Citation :

dans un bruit de tonerre

tonnerre

J'aime bien l'histoire, la conclusion du dernier passage m'a fait bien sourire J'ai envie de savoir la suite en tout cas.

"mais je peux infirmer le fait que je suis manchot."
que je sois, serait plus jolie

"me foudroie des yeux"
l'expression correct serait plutot : me foudroie du regard

"Je n'ai pas le besoin physique de dormir, mais rester éveillé pendant plus de vingt heures est mentalement épuisant."
Petit dualiste va...

"Les Autres doivent déjà être réveillés."
La majuscule me semble déplacé : en l'occurence les autres n'est que le mot courrant et pas le nom propre puisque c'est le héro qui donne le nom de "Autre" aux autres et pas le sorcier. J'ai été clair ?

Enfin, sinon pour l'histoire.. ouai, de ce que j'en sais ça peut être intéressant.

Par contre, je suis pas sur d'avoir compris : le mort vivant ressuscite à la fin (j'entends par la il devient Vivant) ou bien alors il meurt puis devient de nouveau mort vivant ? Et c'est la fille qui l'a ressuscité?

Merci pour les commentaires et maintenant que je me suis décidé à écrire, tu vas le savoir bientôt.

L'après-midi était bien avancé lorsque Hélène descendit des marches.
Un homme d'âge mûr était déjà à la table, en train de lire on ne sait quel manuscrit. Elle se mit à table et attendit qu'il prenne la parole. Il s'appelait Malno et était un véritable érudit, avec des connaissances assez bonnes de la médecine. Il regrettait de n'avoir aucun pouvoir, mais compensait avec une soif de savoir insatiable et une logique implacable ce léger défaut. Son amour de la recherche égalait son irritabilité d'être fréquemment interrompu.

-Alors, comment vas-tu? lui demanda Malno.
-Un peu faible, mais je m'en sors.
-Parfait, car il y a des choses à mettre au clair.
-Comment s'est passé l'attaque? demanda-t-elle d'une traite.
-Le nécromancien est mort, mais le paladin foudroyé par son pouvoir n'a pas survécu.
-C'est vraiment triste. répondit Hélène.
-Il y a pire. Le nécromancien s'est tracé des runes d'esprit frappeur.
-Ah non! s'exclama Hélène.

Un esprit frappeur normal ne faisait que déranger les gens en leur jouant des tours désagréables. Par contre, si c'était l'esprit d'un nécromancien, les ''accidents'' qu'il causait tournaient mal, très mal. De plus, il est difficile de le traquer ou de l'exorciser. Une chasse au fantôme de la sorte pouvait durer des mois ou même des années.

-Il faut inspecter le cadavre. C'est le seul moyen d'en être sûr. Viens, on lui a appliqué un sceau de conservation.

Malno débarra une porte, puis l'invita à entrer. Il dut allumer des bougies, la chambre étant sans fenêtres pour éviter les curieux. Le corps du nécromancien était étendu sur une table, comme pour une cérémonie macabre. Heureusement qu'elle n'avait pas besoin d'ôter les vêtements du machabbé!

Elle ferma les yeux et commença à méditer. Après un moment, elle sentait peu à peu les énergies environnantes. La sienne, pleine de vie mais encore taché d'énergie négative et celle de Malno, modérée. Un peu d'énergie positive résiduelle flottait dans les airs, preuve des précédents sorts. Mais aucune énergie négative propre à la nécromancie. Étonnée, elle toucha le cadavre. Pas plus de traces de magie. Brusquement, elle ouvrit les yeux, rompant ses liens avec son sixième sens.

-Malno, qui l'a tué?
-C'est à dire... on ne sait pas. On pensait que tu le savais.
-La dernière chose dont je me souvienne, c'est qu'il m'a fait le coup du vampire. Après çà noir total. Auriez-vous vu un zombie avec une épée par hasard?
-Non, pourquoi?
-J'en ai affronté un pourtant, je l'ai même exorcisé.

Elle l'avait pris complètement au dépourvu. Mais peu de temps passa avant qu'il n'aie une illumination.

-Il n'y a qu'une seule réponse possible. Il s'est remis dans son corps, a tué le nécromancien et est parti en douce.
-Alors on a un revenant maintenant? Génial. Qui sait où il peut être maintenant et sur qui il va prendre sa vengeance.
-Alors il n'y a pas de temps à perdre. Il va falloir que tu te lances dans une collecte d'information.

"Ah non! s'exclama Hélène. Tu n'ais pas en train de me dire qu'on a un fantôme de nécro. sur le dos? Déjà que c'est difficile de se débarrasser d'un normal, on n'est pas sorti de l'auberge, dit-elle en soupirant."

Ca ne fait pas très naturel : elle sait en quoi les runes d'esprit frappeur gênent, Malno le sait aussi... donc elle n'a absolument aucune raison de le dire à haute voix et franchement imagine toi à sa place, tu n'aurais pas dit ça... si?
Âpres évidemment il faut informer le lecteur, mais la ça fait vraiment procédé bateau pour expliquer au lecteur.
Essaie plutot un :
"-Ah non! s'exclama Hélène." Elle se laissa tomber sur une chaise en soupirant de lassitude : Les runes signifiaient qu'ils avaient un fantôme de nécromancien sur le dos. Déjà que c'était difficile de se débarrasser d'un normal...


Voila

L'air chaud portait des effluves d'alcool assez désagréables, mais s'il y avait un endroit où partir ses recherches, c'est bien à la taverne. Hélène portait des vêtements de tous les jours, car un habit d'exorciste, malgré l'influence que cela pouvait apporter, menait parfois à des situations gênantes puisqu'ils faisaient office de gardes lorsque les forces de l'ombre ne se montraient pas. Malgré toutes les boissons qu'elle paya, personne ne révéla avoir vu un homme au teint livide habillé de noir, armé d'une épée à deux mains et sentant la décomposition. Elle aurait peut-être plus de chances la prochaine fois, si le revenant ne s'était pas tout simplement évanoui dans les airs. Déjà, si elle savait son lieu de mort elle aurait pu restreindre les recherches, mais bon. Il se faisait tard et les quelques clients qui restaient dormaient profondément. Avant qu'elle parte, quelqu'un l'interpella:

-Je crois savoir qui vous chercher, mais je n'en parlerais pas ici. Venez donc dans ma chambre.
-Si vous détenez sa location ou même son identité, je vous assure que me la communiquer ne peut rien vous apportez de mal. Dites la moi maintenant et je partirai.
-Il ne serait pas mort, votre homme?
-C'est une possibilité.
-Vous venez avec moi.

En temps normal, elle aurait répondu non, mais le couteau appuyé en douce sur ses côtes avait un puissant effet persuasif. Il était probable que la plupart des clients étaient trop soûls pour s'en apercevoir. L'homme lui prit fermement le bras droit et commença à se diriger vers les chambres.
Lorsqu'une ombre lui prit soudainement sa main armée pour la marteler frénétiquement sur une table proche, il n'eut que le temps de crier. L'occupant de la table n'en crut pas ses yeux lorsqu'il se réveilla brusquement de son sommeil éthylique. Sans perdre de temps, elle se dégagea de son emprise et recula. Son sauveur était couvert des pieds à la tête de vêtements sombres.
Elle ne put examiner l'individu plus longtemps car elle fut prise par derrière par un des complices du brigand. Elle n'eut que le temps d'empoigner le bras armé d'une dague dangereusement proche de son cou.

-Eh toi! dit-il à l'homme en noir. Tu ne bouges plus.

L'interpellé avait déjà assommé le premier malfrat, mais il se figea en voyant la position délicate de celle qu'il essayait de sauver. Deux autres brigands le plaquèrent le ventre sur la table. Mais elle n'était pas tout à fait sans défense. Dégainer son couteau alors que l'autre lui tenait le bras lui prit toute son habileté, mais elle y parvint. D’un mouvement brusque dans la jambe de son adversaire qui ne s’y attendait pas du tout.
L'empêcher de l'égorger aurait été normalement impossible vu sa position, mais elle chargea son bras d'erlan, l'énergie positive. Beaucoup plus fort, il cassa les os de celui du brigand. Celui-ci perdit toute volonté de combattre et s’éloigna à cloche-pied. Les deux autres brigands coururent soudainement vers la sortie. Le tavernier, voyant que les choses allaient plutôt bien, captura le bandit blessé.

-Je m'en occupe, mais vous deux, vous partez et ne revenez plus c'est clair?
-Bien sûr monsieur, répondit le mystérieux individu.

Il se dirigeait déjà vers la sortie, sans même lui adresser la parole. Puis, elle remarqua quelque chose de vraiment étrange dans son dos.

-Vous êtes blessé monsieur!
-Une égratignure, ne vous inquiétez pas!

Hélène lui courut après et retira brusquement le poignard ensanglanté du dos de l'inconnu. Celui-ci se retourna vivement et Hélène ne put voir son visage, caché par un masque.

-Oh, euh... aaah... exprima-t-il confusément
-Toi le revenant, tu me suis. annonca autoritairement Hélène.

Le mort-vivant n'hésita pas à suivre l'exorciste.

Voilà rattrapé mon retard. L'histoire est toujours originale est dynamique c'est bien

L'orthographe est vraiment à revoir, c'est moins bien

Pour répondre à ta question, je trouve que la partie d'Hélène à la troisième personne passe bien comme ça. On est tout à fait dans sa tête, je sympathise bien avec elle, et si on ne va pas la suivre éternellement je trouve que ça compliquerait inutilement de passer à la 1ère personne.


Petites remarques détaillées :

Citation :

Il est probable que la plupart des clients sont trop soûls pour s'en aperçevoir.

Là tu passe au présent dans la narration, je pense qu'il faudrait rester au passé. "Il était probable... soient trop souls.."

Citation :

L'occupant de la table n'en crut pas ses yeux lorsqu'il se réveilla brusquement.

Là je comprends pas exactement cette phrase... Un occupant de table anonyme se réveille et n'en croit pas ses yeux ?


Bon en tout cas, texte intéressant, j'espère t'avoir été utile.

Merci bien, j'arrange tout de suite.

Se balader avec une exorciste, voilà une situation très inquiétante pour un revenant. Mais en y repensant, cela pourrait être pire. Elle aurait pu se revirer contre moi. Je ferais mieux de prendre mes jambes à mon cou, on ne sait jamais.

-Tu pues le parfum, constate la jeune femme.
-Tu préfères la chair en décomposition? Je lui rétorque.
-Savais-tu que si je ne te fais pas une rune de préservation, ta chair se détachera petit à petit jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’un squelette aveugle, sourd et muet?
-Charmant.

Après réflexion, je doute que m’enfuir est une sage idée. Le reste du trajet se fit en silence jusqu’à ce qu’on entre dans son établissement. C’est une grande bâtisse qui habitait visiblement tout ce qu’il y avait de religieux dans la ville. Mieux vaut faire profil bas. Je vois, assis à une table, un homme dans la cinquantaine sinon plus en train de manger tranquillement une pomme. Il demande de sa voix grave et légèrement usée se fait entendre :

-Alors, Hélène, as-tu appris quelque chose?
-Mieux, je l’ai.
-Mais tu es malade! Qu’est-ce qui te prends de ramener un mort-vivant ici?
-Il m’a aidé à me débarrasser de quelques individus peu agréables. C’étaient sûrement des complices du nécromancien qui n’ont pas beaucoup apprécié qu’on mette fin à leur source de revenu. Au fait, tu peux le surveiller pendant que je vais chercher un seau d’eau?
-T’as utilisé de l’erlan, n’est-ce pas? Tu sais bien que c’est une mauvaise idée sans un bracelet de cuivre.

Hélène était déjà partie lorsqu’il finit de parler. Ensuite, il me regarde droit dans les yeux. Le silence commence à s’éterniser lorsque je prends la parole

-Je peux te poser une question?
-Si je peux le faire aussi.
-Quel est ton nom?
-Malno. Le tien?
- Je ne sais pas. Pourquoi un bracelet de cuivre?
-Pour éviter les brûlures. Ton épée est magique?
-Aucune idée.
-Çà commence à bien faire! s’exclame-t-il brusquement. Bon, une dernière question : pourquoi es-tu ici?
-Pour elle.
-Très intéressant.
-Ne lui dis-lui pas! je lui interdis.
-Et pourquoi?

C’est à ce moment qu’elle revient avec un linge mouillé sur le bras. Elle me fait signe de la suivre, ce que je fais. J’entre dans une petite salle. Je remarque qu’elle est préparée pour un étrange rituel : un pentacle est dessiné sur le sol, cinq chandelles sont chacune déposée à une pointe du pentacle et un bol repose au milieu du diagramme.

-Mais qu’est-ce que c’est que toute cette pagaille? je demande, intrigué.
-Pour dessiner la rune, j’ai besoin d’argentèle. Pour ce faire, je vais lier l’eau à l’argent avec de l’erlan. L’argent est particulièrement difficile à charger, ce qui fait en sorte qu’il peut contenir beaucoup d’énergie, qu’il relâche lentement, ce qui le fait un matériau idéal pour une rune passive. Les bougies dégagent une énergie qui aide le rituel et le pentacle la concentre.
-Euh, merci pour le cours.
-C’est infiniment plus complexe que cela, mais tu es le bienvenu. Maintenant, je vais devoir me concentrer pendant quelques instants.

Elle prend une petite bourse et jette son contenu, apparemment de la poudre d’argent, dans le bol. Puis, elle s’assit en croiseur et ferme les yeux.
Quelques instants… un euphémisme, oui! Pourtant je dois me montrer patient si je ne veux pas finir en tas d’os. Finalement, elle ouvre les yeux et me demande d’enlever mon chandail. Ensuite, elle trempe son doigt dans l’argentèle. Et commence à tracer des signes incompréhensibles sur mon torse.

-Voilà, j’ai fini dit-elle au bout d’un moment. Préviens si jamais le moindre minuscule bout de la rune est coupée, car elle prendra fin à l’instant même.

Puis, elle verse le reste d’argentèle dans un contenant en verre. Ce liquide ressemble véritablement à de l’argent en fusion, c’est incroyablement beau!

-Et bien maintenant, pour complètement le tout, je vais devoir coudre la plaie.
-Elle va guérir?
-Autant que l’eau nourrit le feu. Même le plus grand mage ne saurait le faire. C’est du domaine de la nécromancie et tu n’en rencontreras pas, point final. Par contre, la blessure ne s’étendra pas, ce qui, cumulé avec d’autres plaies, pourrait être très dérangeant.

C’est très bizarre de se faire coudre comme un manteau qui a un trou. Mais au moins, pas besoin d’analgésique! Un petit avantage d’être mort.

-Maintenant, il faut savoir ce qu’on peut bien faire avec toi. Te souviens-tu de quelque chose?
-Pas du tout.
-Génial…

Chapitre un poil rapide je trouve, il y a pas mal d'ellipses et de petits raccourcis qui rendent le récit moins clair.

Par exemple :

Citation :

Se balader avec une exorciste, voilà une situation très inquiétante pour un revenant. Mais en y repensant, cela pourrait être pire. Elle aurait pu se revirer contre moi. Je ferais mieux de prendre mes jambes à mon cou, on ne sait jamais.

Là par exemple déjà on repasse dans la tête du zombie, sans que rien ne l'introduise, ça fait que je passe une minute à me demander où on est et ce qui se passe.

Voilà, l'histoire est intéressante, prends ton temps pour la rendre plus claire.

Comme Gringo.
Je trouve que souvent ton recit est un peu confus, par exemple lors de la bagarre de taverne à certain moment c'est pas tres claire.
Essaie de prendre plus ton temps pour decire les choses, n'oublie pas que ce qui est évident pour toi ne l'ai pas pour le lecteur.