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 un passage du chapitre : les origines, introduction

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MessageSujet: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 17:12

Bonjour, voilà, je suis dans l'écriture du premier tome d'une histoire de science-fiction/héroic-fantasy qui tiendrait sur 7 volumes. Le style d'écriture me conviens ; seulement, au vue des différents jugements que se feraient les éditeurs pour accepter un livre étant nombreuses ; j'ai plusieurs appréhensions sur la qualité de l'écriture : trop de descriptions, phrases trop longues, paragraphes très longs, pas beaucoup de dialogues ; qui seraient, apparement, mal jugées par la profession. Je poste un passage en espérant que quelqu'un le lise et donne son avis :

Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastelle qui couraient plus que marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire, avec des reflets intermittents verts et rouges, voilée d'une brume spectrale, produisant des éclairs diaprés, et qui remplit tout le ciel. Elle se cabrait au dessus du monde, fière, et semblait galoper dans les airs en ébattant ses quatre pattes maigres. Puis elle apparut plus forte lorsque ses sabots tapotèrent du rien. Comme ils frappaient, le ciel gémit, et dans sa propre tourmente surgit depuis sous les sabots de devant un vent capricieux et une tornade furieuse, et depuis sous les sabots de derrière une rafale venteuse insolente et un ouragan en feu ; et, à mesure de leur croissance, ils emportèrent le dit ciel dans un tourbillon déchaîné, puis tout disparut. L'ombre descendit un peu plus et le ciel revint avec ses couleurs initiales.
Alors la vue changea, et sous cette ombre menaçante surgit un cheval blanc puissant en même temps que des météores en feu : comme des fusées filant drues que le ciel en fût partellement éclairci, et de la fumée : comme celle d'une immense fournaise que le ciel en fût partiellement obscurci. Robuste autant qu'il eût des muscles exagérés et impossibles à porter morphologiquement par son espèce, et dont lui seul en avait le secret bien gardé, il possédait un long et énorme cou qui n'avait pas de tête. Alors, à la place était assis dessus un Ange aux cheveux bruns et aux yeux verts maquillés de noirs, nu, très poilu, la musculature parfaite, excessive même ; et les jambes étaient pliées de telle manière que leur croisement donnât au mâle une position reposante ; et en guise de rattachement à la Terre par les Cieux, son mollet droit plongeait en ligne droite vers le sol, le haut des orteils du pied face à l'horizon. Sous les bras se trouvait une paire d'ailes banches, paraissant douce au toucher, et aux poils sombres nombreux : deux mille six pour ceux de gauche et deux mille neuf pour ceux de droite ; le total fut connu car la déesse les avait comptés en vingt deux secondes pour ceux de gauche et vingt cinq secondes pour ceux de droite.
L'Ange-cheval, qui était plus grand que la plus haute des montagnes, stoppa son vol pour descendre sur la Terre, et, d'ici, il s'inclina face contre terre, pliant ses pattes-avant avec grand mal car la position accroupie lui était difficile. Sous le coup de la prosternation qui lui fut soumis, il embrassa le sol. Alors en guise de témoignage pour sa gratitude portée à l'égard de la déesse-mère,..........






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Rima68
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Rima68


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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 18:07

Coucou camou, bon je sais que je ne suis pas admin mais il faudrait que tu te présentes dans la section présentation des membres (ce sont les règles du forum et ça n'engage à rien ^^)

A part ça je trouve ça pas mal mais je n'ai pas tout compris (je pense que c'est parce que je n'ai pas tout lu...), c'est vrai que tu t'attardes un peu sur la description de ton cheval-ange mais si c'est un personnage important ce n'est pas grave je pense.
Les phrases ne sont pas trop longue (quoi qu'en ce moment, comme je fais mon TPE avec un admirateur de Proust, je dois lire une partie du dossier avec des pages de 6 lignes) donc je pense que ça va, elle sont compréhensibles.
Après c'est ton style chacun en a un différent Wink (Après si tu postais des passages plus longs je pourrais mieux te conseiller...)
Bref, n'oublies pas d'aller te présenter car notre admin va te remonter les bretelles sinon ^^

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Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 21:55

Bonsoir Rima. Je ne pensais pas avoir au moins une réponse aussi vite. En fait c'est un court passage de l'introduction. Là, je poste un passage du chapitre 6 sur le début de la guerre qui est plus abouti. Mais je vais aussi posté le passage de l'Ange-cheval et son fléau. Car mon problème est que mon écriture ne ressemble à rien à des livres que j'ai pu lire : phrases très longues, gros paragraphes, beaucoup de descriptions, peu de dialogues, et je m'interroge puisque beaucoup de gens déclarent que tout ça est préjudiciable aux yeux des éditeurs. Je ne sais pas ce que vaux mon texte en fait; les personnes ayant lu les premiers chapitres m'encouragent à poursuivre ; seulement je pense qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans mon écriture. Voilà le début du chapitre 6 :


Il était à présent vingt trois heure lorsque, au loin, à la gauche de la vue des sudistes, se fissent entendre comme des bruits de métaux s'entrechoquant, des cris désordonnés de félins, et des battements graves comme bruyants, ainsi que des chants de trompettes étrangement suraigus semblant pourfendre les airs et provenant de quelque chose de vivant et de trompeur ; l'ensemble entrecoupait parfois par des silences. Puis un agitement se forma en une cadence désordonnée, et là où certaines formes noires s'ébattaient pour se réchauffer, d'autres entonnaient une marche silencieuse. Voilà que maintenant déployées, ces formes de toutes tailles, quelques unes hautes de plusieurs mètres, avançassent en se serrant, et provoquaient des lumières de feu tanguant dans l'obscurité. Il y avait aussi des éclairs blanchâtres ou bleutés éblouissant mais s'estompant aussi vite qu'ils apparussent, et, même si, dans la crainte qu'ils arrivassent pour frapper, les sudistes en furent atteint aux yeux, leur vision les obligea de s'en protéger.

Dorénavant éparpillé en rang serré, ce groupe s'isola volontairement de la masse qui composaient l'armée noire. C'était un régiment, ou plutôt un bataillon spécifique, composé en totalité d'Anges noirs immenses : deux mètres cinquante à trois mètres en moyenne, puisque ces puissants guerriers fussent, tous, de la race des géants. Certains, de leur hauteur, brandissaient nombres d'étendards en signe de défiance ; des bannières plus ou moins grandes qui voletaient dans les airs en s'agitant comme des voiles de serpents de mer nageant dans une ambiance abyssale. Au centre des blancs oriflammes, un ours femelle, marron, dressée sur ses pattes-arrière, de profile, la tête tournée de face, et les crocs dénudés, montrait toute agressivité et toute pertinence à l'égard de l'étranger qui posait ses yeux dessus. Elle était coiffée d'une couronne dorée, cette ourse, un semblant reflet de sa puissance disaient les Anges noirs, et elle trônait, assise, sur un fauteuil d'or. Bien plus haut encore, il y avait une autre couronne, celle-ci édentée et plus volumineuse, garnie de pierres diaprées, et elle portait un message : Sifên olavînfên dilsihan partalfân-jiân, farta-raân ius déchîn sopra-iaopân. Traduction au sens littéraire : ta belle demeure possède le courage et la vertu, tes hommes au cœur vaillant détruiront le terrible insolent. Les armures de ces ombres mobiles portaient des malformations importantes leur offrant forte résistance, le blindage épais, les détails nombreux. Encastré autour de la tête, un vaste casque ursin détaillé de plusieurs insignes ornementés, les yeux parfois furieux, parfois calme, ou bien l'expression gravée de manière à rendre la figure triste, surprise de quelque chose de heurtant, ou même pleurant, ne permettait pas de voir les si beaux visages des démons mâles. Depuis en dessous le casque et derrière, une cape en peau humaine tombait sur l'habit de métal dans la plupart des cas, mais certains guerriers les avaient arrangées à leur manière en les enroulant autour du cou, les privant d'espace pour cacher un membres, ou alors arrachées pour s'en vêtir une partie du corps précise. A la place d'un casque en forme d'ours, d'autres s'étaient coiffés d'un heaume pareil à la tête d'une licorne, d'un loup ou bien, plus surprenant, d'un Ange noir coiffé d'une grande et belle couronne ; et tous ces couvres-têtes avaient de superbes gravures nervurées et ornés des plus originales pièces métalliques. Beaucoup, contre l'un de leurs bras, portaient des longs boucliers lugubres en forme d'ourse tricéphale, et leur donnaient une envergure plus large que la réalité. Gueules ouvertes, les crocs maintenaient solidement un brillant caillou rouge. A leur autre bras, et fermement serrée dans la main, les célébrissimes faux biomécaniques de l'armée noire rejetaient dans l'atmosphère des petites lueurs pâles baveuses et de la fumée spectrale, contrastant avec les sombres couleurs bleue et noire dont elles avaient l'attribution.

Au milieu de ces incroyables démons, des dizaines de grandes et grosses créatures marrons marchaient sans se soucier de savoir si leur élégance était trompeuse. Car elles avaient de longues pattes se déplaçant lentement en des pas saccadés : ces membres étaient semblables à des arbres résineux, se courbant, remplis de touffes de poils épais, hirsutes, et ils étaient capables d’aplatir un géant sans difficulté. Leur long museau ridé, serpenté, en forme de ver de terre, produisait des chants de trompettes aigus résonnant de loin comme des échos dans un vaste cylindre, et valorisait des longues canines blanches prêtes à charger, recourbées vers le haut comme l’étaient les crocs de la mâchoire inférieure des Anges noirs. Tout autour se trouvaient des sortes de bracelets d’or munis de pics tranchants et reliés entre eux par un complexe de truelles épineuses, ces dernières tournoyant et sifflant comme des hélices en créant des bruits métalliques horribles à l'écoute. Le bout des défenses était recouvert de longs draps, couleur bleu nuit, se lovant autour, tels des ornements de décorations. Les petits yeux noirs de ces géantes créatures étaient dissimulés sous des mèches de poils et n’avaient aucune expression particulière, mais certains brillaient d'avec les reflets des impétueuses lumières blanchâtres de la deuxième lune qui s’approchait de plus en plus de la planète. Ces bêtes portaient sur leurs dos poilus d’immenses tours édifiées, surmontant de gros canons, à la manière d'un arsenal conséquent, dont l’ensemble paraissait comme d’énormes forteresses noires aux multiples armes. Elles venaient se rabattre en cercles concentriques autour des flancs des créatures, les recouvrant d'une protection incroyable. Derrière leurs têtes casquées aux nombreux bijoux de couleurs vives, le corps d’un géant muni d’une faux technologique était assis à califourchon, prêt à commander les créatures sombres et à envoyer des sécrétions énergétiques. Quelques uns des mastodontes possédaient des canines beaucoup plus petites, droites, et sept d'entre eux avaient quatre longues défenses autour de la trompe ; ce qui laissait deviner aux sudistes le nom de toutes ces imposantes bêtes : c’étaient elles ! C’étaient les célèbres Catoblépas géantes du Grand Nord, dont les légendes rapportées voulaient d'elles qu'elles eussent été les bêtes les plus résistantes au froid glacial.

Voilà qu'avançassent également en défiance et sans crainte les masses démoniaques du flanc droit. Elles étaient un grand groupe d'un millier de démon peut-être, voire plus, et celui-ci s'accapara un vaste espace de vingt deux stades, au moins, en se déployant. Les ombres des morts : surnom qui leur avait été donné au temps de l'ancienne guerre, fourmillaient sur la descente en formes noires caressées par des virgules fuligineuses, grandes et menaçantes, éclatant des cris féroces, avec des têtes sombres de cerfs aux bois dorés en guises de casques, des armures décorées d'insignes rappelant des runes, et des capes tantôt blanches, tantôt bleues, ou bien, couramment rouges, recouvrant leur frayeur comme leur splendeur. Ils étaient hauts mais peu larges, au vue des quelques jais de lumière de feu semblant les dévêtir de l'obscurité, mais ils partaient sur un chemin ou une route en portant la gloire des damnés du Grand Nord : leur drapeau vert où deux cerfs se tournant le dos, cabrés sur deux pattes, un couple de loups couchés, vaincus par la faiblesse, sous leurs sabots arrière, montraient leur force comme l'on donne un signe de dangerosité à son futur agresseur avant de lancer une attaque ; bien que les deux loups eussent, d'avance, combattu les fiers cervidés arrogants. A l'autre main, la faux biomécanique luisait. Certains maintenaient solidement par le manche un sceptre glorieux sous forme d'un bélier sans corps mais au cou élargi ; et à sa cime, entre les cornes, une lanterne enflammée censée éclairer.

Entre les frêles personnages, et hautes de plusieurs mètres, il y avait des sortes de catapultes qui aplatissaient la neige avec leurs roues étrangement carrées. C'étaient de grands engins pour le jet de projectiles plus puissants encore que n'importe quel autre instrument militaire aussi destructeur eût-il été à cette époque ; et, dès que les grands axes eussent été fixés sous des craquements grinçants de cordes métalliques et de treuils, les tours se mirent en mouvement plus rapide. Alors, surgissant d'entre les flammes roulantes, le buste des catapultes se dévoila comme un serpent dressé, car les portes de la lumière s'ouvrirent aux yeux faibles des sudistes, puisqu'ils vissent mieux, à leur désappointement du fait de l'approche incessante, qu'une hideuse tête d'élan, les bois titanesques et prestant sur les côtés comme pour englober quelque chose d'invisible, crachait par les narines de la fumée noire et observait le néant avec des yeux rouges cernés par des paupières gravées volontairement pour rappeler l'expression de la froideur. Au dessus de la gueule, le manche, sur lequel oscillaient des chaînes, faisait office de coiffe ornementée ; et, en lieu et place d'un brillant caillou sur un empereur à tête couronnée, un chaudron contenant de la poix brûlante, une sorte de naphte ou bien de la poudre radioactive.

Voilà que se dessinassent ensuite de nouvelles ombres, comme des créatures imposantes, le bedon élargi, et patibulaires, non effrayées d'avancer, et pour qui le dressage était inscrit au programme. Car semblant se défaire et errer sans conscience, tapant la neige avec violence, non par fougue, d'énormes robots animaliers se séparèrent. Ils avaient été longuement étudiés par les alchimistes et les forgerons aux temps bien lointains, et leurs apparences avaient été fondues à l'image d'un rhinocéros laineux inoffensif noir, brun ou blond dans un alliage résistant, la laine remplacée par des cheveux humains et d'Anges aussi, ce qui expliquait la couleur du pelage. Certains, les plus rares, étaient roux et donc précieux. Tout le corps jusqu'aux pattes était recouvert de plusieurs pièces d'armures solides se mouvant de haut en bas à chaque déplacement lourd, garnies de fantaisies de joaillerie entourées par des encadrements colorés, et gonflées comme des bosses musclées. Eût-on pris en merveilleuses sculptures ces bêtes unicornes ou bicornes, personne n'eût défié le talent artistique de leurs créateurs ; car la beauté des décorations les faisaient luire de milles feux. Ces monstres fabuleux tiraient les catapultes par des chaînes dorées ; et ils soufflaient violemment par les narines les Béhémoth(s).

Les deux flancs opposés descendaient, promptement. Toujours en retrait, sur place, la portion centrale de l'armée noire s'inclina statiquement. Aurait-elle souhaité ne prendre part au combat à cet instant ? Nul sudiste ne pouvait le prétendre. Sauf que le son d'un sifflement fort bruyant jetât le trouble car il venait de là-bas, et il montait au delà des nuages, et il arrivait sur eux. Alors leurs oreilles obéirent à l'instinct de la peur. Non qu'un semblant de pessimisme les gagnât, ils virent les formes se mouver sur un nuage de poussières de glace qui grandissait et qui s'élargissait au point que ces mêmes formes s'y noyassent. Il y eut des bruits tintant, tel le boucan d'un angélus, mais en beaucoup plus métallique, et paraissant comme des milliers de choses qui se cognaient par des secousses ; parfois soutenus par des écrasements de pas insolents et des cris de femmes. Alors ils se doutèrent, les sudistes, que le chant des Valkyries pointât sur eux.

Tandis que les régiments précédant quittassent la haute pente rocheuse et furent proche de la future confrontation, les galops incessants et les échos métalliques plongèrent dangereusement. Contristés, ils aperçurent des silhouettes nettes, celles de grands chevaux aux crins emmêlés, à la robe noire, marron, blanche ou mouchetée, dont un grand nombre était vêtu d'armures : des casques de licornes magnifiquement représentés, avec des crinières artificielles hérissées ou voilées ; des ailes d'oiseaux de différentes couleurs froides ; des armures robustes ventilées ; il y avait aussi des montures entièrement robotisées, rares. Parfois, certaines créatures conduisaient des chars. Et parfois, ce n'était pas des équidés toutes ces créatures.

L'arrivée menaçante voulait que la précision visuelle s'intensifiât. Ainsi ils aperçurent des guerrières, courtement habillées de peaux d'Hommes ou d'Anges cachant leurs poitrines et serrant les parties intimes, qui chevauchaient, avec un corps étrangement musclé, les éloignant de la féminité. Mais elles étaient belles, ces Valkyries, avec un regard empli de froideur et de hargne. Certaines d'entre elles, comme portées par leur patrie, brandissaient haute la bannière du régiment où reposait, au centre d'un drapeau à fond bleu, un masque vampirique aux yeux rouges menaçants, les quatre canines dégagées par des lèvres épaisses. Ces combattantes, assises sur des chevaux rapides et légers, cape au vent, une faux serrée dans la main et un simple casque posé au-dessus de la tête, représentaient la force féminine en présence, venue combattre les assaillants de la cité sur des créatures semblant galoper dans les airs au-dessus de l'imposante colline.

Un étonnant phénomène surgit. Car on y voyait la séparation progressive de deux fronts parallèles à l'horizon, dont le premier ne comportait aucun démon femelle et venait rapidement. Eût-elle été le produit de l'imagination ou bien eût-elle été racontée de façon fantasque par les descendants des Anges aux écrits retrouvés ? Non ! Puisque cela eût été véridique. Car les sudistes eurent le souffle agité, et il leur sembla, tandis qu'ils se tinssent là immobilisés, que les airs soulevés par l'ennemi les rejoignissent prestement. L'odeur, pour peu qu'elle hoquetât d'un avertissement de vomissure, décontenança tout un chacun de sa nauséabonde vapeur incolore. Et comme ils se tenaient toujours ainsi, ils observèrent les agitations bruyantes cachées par la glace soulevée, de sorte qu'ils pussent distinctement voir des masses qui riaient comme des jeunes filles vulgaires et qui ronflaient comme des ours endormis et qui, aussi, bégayaient un « oh » en montant la tonalité avec progression ; et ces mêmes masses tiraient en avant les montures des Valkyries à l 'aide de chaînes entortillées fixées à leurs horribles corps. Elles ressemblaient à des bêtes féroces grossissant à mesure des mètres dépassés, au corps volumineux sombre percé par des poches gonflées et des dentelures désordonnées, l'ensemble reconnu comme une armure blindée recouverte de neige et de luisances. Et, solidement emboîté avec la face, un casque élargi sur les côtés en corolles crochetées était celui figurant un canidé cornu, bien que nul ne pût en avoir la certitude. Une crinière rousse sur le dos séparait une paire d'ailes mécaniques dressées en arc-en-ciel. « Ce sont les Goules des déserts enneigés, cria un Ange à celui qui demanda. » Les hyènes avaient leurs yeux remplis d'idiotie schizophrénique.

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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 22:02

voilà le passage au complet de l'Ange-cheval et son fléau :
Les sept fléaux des sept Anges aux cheveux bruns et aux yeux verts maquillés de noir.


Puis elle parla à son cœur. Ses paroles s'affirmèrent vers l'extérieur en un murmure spectrale et une langue ancienne inaudible ; suivit alors un son sourd et monotone qui imposa le silence : car le cœur avait répondu.

Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastelle qui couraient plus que marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire, avec des reflets intermittents verts et rouges, voilée d'une brume spectrale, produisant des éclairs diaprés, et qui remplit tout le ciel. Elle se cabrait au dessus du monde, fière, et semblait galoper dans les airs en ébattant ses quatre pattes maigres. Puis elle apparut plus forte lorsque ses sabots tapotèrent du rien. Comme ils frappaient, le ciel gémit, et dans sa propre tourmente surgit depuis sous les sabots de devant un vent capricieux et une tornade furieuse, et depuis sous les sabots de derrière une rafale venteuse insolente et un ouragan en feu ; et, à mesure de leur croissance, ils emportèrent le dit ciel dans un tourbillon déchaîné, puis tout disparut. L'ombre descendit un peu plus et le ciel revint avec ses couleurs initiales.

Alors la vue changea, et sous cette ombre menaçante surgit un cheval blanc puissant en même temps que des météores en feu : comme des fusées filant drues que le ciel en fut partiellement éclairci, et de la fumée : comme celle d'une immense fournaise que le ciel en fut partiellement obscurci. Robuste autant qu'il avait des muscles exagérés et impossibles à porter morphologiquement par son espèce, et dont lui seul en avait le secret bien gardé, il possédait un long et énorme cou qui n'avait pas de tête. Alors à la place était assis dessus un Ange aux cheveux bruns et aux yeux verts maquillés de noir, nu, très poilu, la musculature parfaite, excessive même ; et les jambes étaient pliées de telle manière que leur croisement donnait au mâle une position reposante ; et en guise de rattachement à la Terre par les Cieux, son mollet droit plongeait en ligne droite vers le sol, le haut des orteils du pied face à l'horizon. Sous les bras se trouvait une paire d'ailes blanches, paraissant douce au toucher, et aux poils sombres nombreux : deux milles six pour ceux de gauche et deux milles neuf pour ceux de droite ; le total fut connu car la déesse les avait comptés en vingt deux secondes pour ceux de gauche et vingt cinq secondes pour ceux de droite. Et sur les côtés latéraux externes des jambes, il y avait des voiles de peau blanchâtres pileux qui nageaient comme il dansait assis.

L'Ange-cheval, qui était plus grand que la plus haute des montagnes, stoppa son vol pour descendre sur la Terre, et d'ici, il s'inclina face contre terre, pliant ses pattes-avant avec grand mal car la position accroupie lui était difficile. Sous le coup de la prosternation qui lui fût soumis, il embrassa le sol. Alors en guise de témoignage pour sa gratitude portée à l'égard de la déesse-mère, un présent lui fut offert : une couronne d'empereur en or sertie de diamants. Et avec, en se couronnant de lui-même, un pouvoir immense lui fut transmit pour l'établir partout sur la Terre, et il acquit en plus un palais d'empereur avec un trône d'empereur, la richesse d'un royaume d'empereur, un cortège de vingt deux mâles pour satisfaire l'égo d'un empereur, et des prodiges étonnant à accomplir par un empereur. Sur la couronne était inscrit Arbôn, son nom de baptême. Il entendit ensuite une voix de femme, au loin, qui lui dit « part » ; alors il écouta cette voix, trottina sur quelques mètres et prit son envol pour regagner le ciel.

Étonnamment, dans ce ciel, une vision plongea le monde vers un immense royaume blanc fondé sous un puissant trône de montagnes. Il y avait des tours et de grandes cours, des escaliers et des jardins merveilleux, des murs cyclopéens et des bâtiments nombreux, des temples glorieux et de belles statues, autant qu'il y avait des collines et des falaises, des forêts et des prairies, des Anges bruns et des animaux de toutes sortes. Et les habitants de ce royaume, que nul richesse et nulle destruction avaient perverties, accueillirent la venue de l'Ange-cheval qui devint l'objet du désir de tous. Mais, comme il arrivait sans orgueil et plutôt tristement, les acclamations ternirent, les joies furent plongées dans le néant et les sourires s'estompèrent comme poussière au vent ; car l'empereur les effrayait au lieu de les divertir, et il montait devant lui à la quête d'un pouvoir immense et d'un cortège immense, d'un trône immense dans un palais immense. Alors eux le surent à cet instant : il venait dans l'objectif d'accomplir le message : son suicide et la mort de son propre royaume.

Il se fit silence pendant la moitié d'une heure. Arrivé à destination, l'Ange-cheval s'assit sur son trône de montagnes en se cabrant sur les membres postérieurs, et déploya ses ailes au son d'un hennissement prodigieux que tous les habitants de la Terre l'entendirent. Ce furent ensuite des cris stridents de tonnerres, des voix d'oiseaux affolés, des voix sifflantes venant de la Terre, des grondements incessants de tambours, une grande confusion de grésillements et d'ondes spectrales, et des rayonnements divers ; et tout le ciel trembla. Il éclata soudain en pleurant des torrents de pluie noire flagellés par des éclairs, se creva à plusieurs endroits en formant des gouffres magistraux, se morcela sous le coup de vapeurs surchauffées qui le frappaient de leurs mains venteuses, s'éventra dans le sens de la longueur d'où un sang se déversa en trombe ; et au cœur de la tempête jaillissaient les plaintes, les gémissements et les hurlements de ce ciel.

Puis les pattes antérieures de l'Ange-cheval tombèrent drues sur le royaume, fracassant les fondations, et tout fut morcelé. Il se redressa, mais, cette fois-là, c'était pour exécuter un bon prodigieux en vue de retomber une nouvelle fois. Et au moment où, sentant son suicide venir, il en frappa le sol, de grandes dalles de pierre se détachèrent pour se séparer en créant des ruines, de gros blocs de constructions éclatèrent et engloutirent les fortifications, et des montagnes se brisèrent en s'écroulant ; en même temps que tout chutait sous une fumée épaisse que le chaos fut un temps caché, emmenant aussi avec eux leur nouveau maître dans une descente vertigineuse. L'Ange-cheval avait donc dégringolé dans le vide, emportant avec lui une forte grêle de bâtiments morcelés qui fut jetée en même temps que des sphères enflammées et des nuages tournoyants ; et il fut le centre de vents violents, tourbillonnants, qui firent pleuvoir les pluies diluviennes et les tempêtes, et les tornades et les éclairs. Ainsi, un tiers du tiers des habitants du ciel fut déchiré comme du papier ; et aussi, un tiers du tiers du ciel disparut car, dans sa colère incroyable, il avait brisé ce ciel.

En s'écrasant au sol, le contact du corps de l'Ange-cheval sur la Terre produisit une explosion nucléaire qui s'évasa en énergie maximale semblant désintégrer la matière, et elle monta en un formidable nuage lumineux accompagné d'un champignon atomique. La fumée résultant de l'implosion, puis de l'explosion, devint toxique à un point tel que le ciel rejeta des pluies acides qui désagrégèrent les sols, y faisant apparaître des ravins profonds et des cratères insondables, car elles avaient dévoré la Terre. Ainsi, un tiers du tiers des habitants de la terre fut balayé comme poussière ; et ainsi, un tiers du tiers de la terre manqua, car, dans sa furie suicidaire, il avait cassé cette terre.

Il y eut ensuite des émissions de lumière parcourant de grandes distances, suivit de prêt par des radiations invisibles, des ondes spectrales et un flux de particules. Alors un tiers du tiers des habitants des terres immergées se prit d'un fort mal être en voyant leurs corps muter au contact d'un fort taux de radioactivité......
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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 10:15

Voilà pour les fautes de l’introduction :

— d'un rose pastelle : pastel
— qui couraient plus que marchaient : plus qu’ils marchaient
— dans les airs en ébattant ses quatre pattes maigres : ébattre se conjugue toujours sous sa forme pronominale « s’ébattre » (dans les airs en battant de ses quatre pattes maigres)
— ils emportèrent le dit ciel : ledit ciel
— des fusées filant drues : dru
— le ciel en fût partellement éclairci : partiellement
— une paire d'ailes banches : blanches
— fut connu car la déesse : toujours une virgule avant car
— vingt deux secondes…vingt cinq secondes : vingt-deux, vingt-cinq (les nombres de moins de cent prennent des tirets sauf ceux qui contiennent « et un »)
— pliant ses pattes-avant : pattes avant
— avec grand mal car la position accroupie : toujours une virgule avant car
— Sous le coup de la prosternation qui lui fut soumis : soumise

Il y a aussi beaucoup de répétions et certaines phrases sont très mal construites. Tu veux donner trop de renseignement en une seule phrase trop longue et cela embrouille la lecture. Parfois il vaut mieux faire plusieurs phrases pour donner plus de détails.

exemple:
Citation :
Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastelle qui couraient plus que marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire, avec des reflets intermittents verts et rouges, voilée d'une brume spectrale, produisant des éclairs diaprés, et qui remplit tout le ciel.
Cette phrase est trop longue et ce passage « voilée d'une brume spectrale » (on sait qu’il se rapporte à « l’obscurité », car tu as mis « voilée » au féminin, mais là où tu l’as placée il se rapporterait plus « aux reflets ») est trop loin du mot obscurité, il faudrait le mettre après luire.

— Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastel qui couraient plus qu’ils marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire et, voilée d'une brume spectrale avec des reflets intermittents verts et rouges produisant des éclairs diaprés, elle remplit tout le ciel.

ou

— Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastel qui couraient plus qu’ils marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité. Elle sembla luire et, voilée d'une brume spectrale avec des reflets intermittents verts et rouges produisant des éclairs diaprés, elle remplit tout le ciel.
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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 14:19

merci pour la correction des fautes. Je ne pensais pas qu'il y en avait autant en seulement quelques lignes. Ca ne me rassure pas sur mes autres écrits.

Merci pour les conceils. En fait, je pense comprendre que mon problème se situe sur la construction de mes phrases. Pourtant, j'ai toujours ce sentiment qu'une énumération de plusieurs groupes de mots dans une même phrase permet de bien décrire un personnage, un lieu, ou une action. Je n'arrive pas à me dire qu'il faut casser une phrase en deux ; d'autant que la phrase "depuis un ciel...et qui remplit tout le ciel." permet à la fois de rejoindre la description et l'action, afin de passer à l'action suivante pour tenter d'accrocher le lecteur. Pour en revenir à cette phrase, c'est l'obscurité qui est voilée d'une brume spectrale, mais cette dernière(brume spectrale) ne produit pas des reflets intermittents verts et rouges ni des éclairs diaprés : c'est toujours l'obscurité. Je vois donc aussi que j'ai un gros problème pour donner un sens compréhensible à mes phrases. Dur, dur d'écrire un livre.

Serait-il bien d'écrire ceci : Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastel qui couraient plus qu'ils marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire et voilée d'une brume spectrale, avec des reflets intermitents verts et rouges et produisant des éclairs diaprés ; et qui remplit tout ce ciel.

Surtout que je ne sais pas si j'ai un bon niveau pour continuer l'écriture de mon premier tome ; ou bien si c'est plutôt médiocre, passable, moyen... Devrais-je arrêter les dégats ? Plus je relis mes textes et plus j'ai le sentiment que tout est à réécrire.

En tout cas merci beaucoup.
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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 15:16

Effectivement, c'est pour cela qu'il vaut mieux faire plusieurs phrases, même pour décrire une action rapide. Pas que les phrases longues soient toujours inutiles, mais quand on rajoute trop de détails dans la même phrase cela embrouille ce que l'on veut décrire. J'ai aussi eu beaucoup de problèmes au début, mais à force de lire et relire, on finit par trouver ce qui ne va pas.

Citation :
Serait-il bien d'écrire ceci : Depuis un ciel bleu et jaune, parsemé de nuages moutonneux d'un rose pastel qui couraient plus qu'ils marchaient, s'éleva une vaste et croissante obscurité, semblant luire et voilée d'une brume spectrale, avec des reflets intermitents verts et rouges et produisant des éclairs diaprés ; et qui remplit tout ce ciel.
C'est mieux, mais l'emploi de "qui" n'est pas utile, il vaut mieux mettre "elle" à la place. Et la répétition de ciel dans la même phrase n'apporte rien de plus, tu peux remplacer par "voûte céleste ou firmament"

Pour écrire peut importe le niveau de français que l'on a, c'est surtout l'envie d'écrire qui prime. Pour les fautes, si tu peux, il y a toujours les correcteurs d'orthographe. Pour ma part, j'utilise Antidore RX v8. Bien paramétré, il corrige beaucoup de choses.






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MessageSujet: Re: un passage du chapitre : les origines, introduction   un passage du chapitre : les origines, introduction Icon_minitime

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