Lumières Obscures

Voilà, je vous fait donc partager le début de mon histoire. J'espère qu'il vous plaira.
J'accepte toute critique, franchement vous pouvez y aller, je sais bien que mon texte n'est pas excellent, mais je ne demande qu'une seule chose : qu'elle soit justifiée.
Bonne lecture




Texte en cours de réécriture, cf page 9



Chapitre 1 : Une sombre époque


Le Soleil déclinait lentement vers l’horizon. C’était un début de soirée comme les autres. Personne ne sortirait ce soir, les rues resteraient désertes. Seul le vent les parcourerait. Lui seul ne les craignait pas. Et puis, cet homme, Adan, le poseur d’affiche, contrairement aux autres habitants, serait là, obligé de rester dehors pour travailler. Il faisait régulièrement des heures supplémentaires le soir, dans le but d’obtenir un peu plus d’argent, qui lui permettrait d’assurer deux repas par jour à lui, sa femme et son fils unique. L’homme leva les yeux au ciel, parcourut du regard la courbe que le Soleil avait effectué au long de sa journée, pour le voir soudainement disparaître.
« Encore un jour de plus qui s’achève… soupira Adan.
Il secoua la tête pour y chasser les pensées pessimistes qui commençaient à s’y installer.
- Non, je ne peux pas me plaindre, se reprit-il en se parlant à lui-même. Je suis toujours vivant. Mes journées sont monotones, certes, mais je suis toujours en vie. Et ma famille également.
Il frissona en sentant le froid l’engourdir. L’obscurité avalait lentement la ville. La Lune apparut plus nettement, sa belle couleur argentée semblait refléter dans le néant qu’était ce ciel d’automne. Le malaise s’installait de plus en plus chez Adan, qui regardait d’un œil mal assuré les ruelles sombres qui s’offraient à lui. Il n’aimait pas travailler la nuit. Il savait qu’il risquait sa vie. Mais il le fallait s’il voulait faire vivre sa famille, et cela, il le savait aussi. Il laissa donc l’air frais s’engoufrer dans ses poumons, ferma les yeux quelques instants, tentant de se rassurer.
- Ils ne m’auront pas, se persuadait-il. Je ne leur ai rien fait. Ils ne peuvent pas me tuer.
Il ouvrit prudemment les yeux. Il n’y avait personne, toutes les rues étaient totalement désertes. Les jambes tremblantes, Adan monta au sommet de son échelle et commença à poser l’affiche sur la grande pancarte de bois. Ce n’était pas un métier passionnant, mais il aimait travailler au dehors. Avec patience et précaution, il applatissait l’affiche avec la paume de ses mains, de sorte à ce qu’elle soit parfaitement lisse. Il ne devait y avoir aucun pli, sinon il serait mal payé. Après deux bonnes heures passées à plusieurs mètres du sol, en vérifiant régulièrement s’il n’y avait personne aux alentours, Adan redescendit de son échelle, et alla de l’autre côté de la grande place, pour voir si l’affiche faisait bonne impression. Il ne fut pas mécontent.
L’affiche mesurait plusieurs mètres de haut, et semblait gigantesque même vu de loin. Au premier plan, une jolie jeune fille de dix-sept ans posait, les bras croisés. Elle avait de longs cheveux blonds parfaitement lisses, et il y avait comme une lueur bienveillante qui brillait dans ses beaux yeux oranges. Elle portait une longue robe blanche qui descendait jusqu’au bas de ses chevilles, et semblait illuminer tout ce qui se trouvait autour d’elle.
Plus loin derrière elle se tenait une ombre dont on pouvait à peine distinguer les contours. C’était une femme entourée d’une buée noire, et rien qu’à la regarder, Adan était horrifié. La terreur qu’elle répandait était telle que les habitants de Spira n’osaient plus sortir de chez eux quand il faisait trop sombre. Cela parce que, paraît-il, elle ne sortait que la nuit. La Mage Noire. La Grande, la Terrible, la Puissante, la Redoutée Mage Noire.Sans doute la tueuse la plus habile que l’Histoire ait jamais connu. Personne ne savait rien d’elle. Une rumeur disait qu’elle avait de longs cheveux noirs, et yeux rouges sang à vous faire froid dans le dos. Et cette jeune fille blonde, qui semblait destinée à faire disparaître ce qui terrorisait les populations. La Mage Blanche. Sans doute l’opposé de sa pire ennemie.
Adan ne savait pas grand-chose des mages blancs et des mages noirs, simplement qu’ils avaient toujours été en conflit pour une raison inconnue. Ils s’opposaient sur pratiquement tous les domaines ; mais pour Adan, le fait que la population craignait les mages noirs, c’était surtout parce qu’ils restaient dans l’ombre. Les gens ont peur de l’inconnu. Quant aux mages blancs, Adan avait entendu dire que leur quartier général, le Zenitium, se trouvait à Kaïsha, une très grande cité située à plusieurs centaines de kilomètres du petit village dans lequel il résidait. Alors que les mages blancs inspiraient confiance et bienveillance auprès des habitants, les mages noirs étaient redoutés de par leurs actes violents et cruels. Telle était la situation dans laquelle baignait le monde de Spira en ce temps.
Adan soupira : parfois, il aurait voulu pouvoir redevenir un enfant, pour croire que le monde est simple et la vie agréable. Pour rêver et toujours trouver la force d’espérer.

J'ai veaucoups aimé!
Malheuresment je suis trop crevé pour décortiquer le texte.Mias je peux t'assurer que c'est fludie simple, bien décrit et vraiment bien

Bravo

Merci beaucoup ^^
Le 2ème chapitre est déjà écrit, mais pour l'instant j'attends un peu avant de le publier, histoire de m'habituer un peu au forum.

c'est pas mal du tout !!!
je trouve juste que le fait que tu alternes futur, imparfait et passé simple un peu "brutalement" au début du texte est étrange surtout là : " Et puis, il y aura cet homme, Adan, le poseur d’affiche, qui sera obligé de rester dehors pour travailler. Il faisait régulièrement des heures supplémentaires le soir, dans le but d’obtenir un peu plus d’argent, qui lui permettrait d’assurer deux repas par jour à lui, sa femme et son fils unique" mais après ce n'est qu'un avis personnel ...

à la fin tu as aussi fait une répétition "se trouvait à Kaïsha, une très grande cité qui se trouvait à plusieurs centaines de kilomètres du petit village dans lequel il résidait. Alors que les mages blancs inspiraient confiance et bienveillance auprès des habitants, les mages noirs étaient redoutés de par leurs actes violents et cruels. Telle était la situation dans laquelle se trouvait le monde de Spira en ce temps." mais bon ça se corrige facilement !!!

sinon, comme a dit anarion, le texte est fluide et personnellement je ne fais pas aussi bien ! bon courage ! j'attends la suite !!

si tu me trouves trop sévère dis le moi surtt que je n'ai rien à dire étant donné que je suis loin d'avoir ton niveau ...

Je suis d'accord avec Erialc sur l'emploi futur/imparfait qui est vraiment étrange voire même un peu maladroit pour moi au départ. ça donne un effet de décalage assez bancale.
je comprends que tu veux montrer l'omniscience de ton narrateur et le fait que la scène se repête toujours de la même façon chaque soir, mais peut-être faudrait-il essayer de raconter la chose sous un autre angle.
quelque chose comme "personne n'allait sortir et les rues seraient désertes". enfin,ce n'est que mon point de vue,c'est toi l'auteur

sinon,je rejoints les autres pour dire que c'est agréable et fluide,ça donne envie de connaître la suite même si c'est peut-être un peu conventionel pour un début : les méchants Noirs qui s'opposent aux gentils Blancs, tu vois ce que je veux dire ?
ceci dit,ce n'est pas une critique en soit : je pense que tu as du traiter le sujet avec originalité vu les talents dont tu fais preuve, donc avant de me prononcer j'attendrais la suite.

bravo quoi ^^

C'est assez traditionnel en effet, je ne le nie pas

Je n'avais pas vu la répétion "se trouvait", merci de me l'avoir fait remarqué, je vais retravailler cela.

Et sinon, on m'a déjà fait remarqué sur un autre forum l'incohérence futur/passé simple et imparfait, mais c'est justement parce que ça fait incohérent que je le laisse

Je vais d'ailleurs tout de suite vous mettre le deuxième chapitre.

Par contre, j'anticipe un peu, parce que je me doute que vous allez me dire (on me l'a déjà dit plusieurs fois alors voilà ^^) que l'héroïne a l'air toute gentille, toute bien faite, parfaite... Mais rassurez-vous, elle ne l'est pas !

Voilà, je vous laisse donc découvrir la suite...

Et non Erialc, tu n'es pas sévère, tu donnes ton opinion, et c'est de cela dont j'ai besoin, d'opinions de lecteurs pour corriger et progresser.

Chapitre 2 : Kaïsha

A des centaines de kilomètres de là, dans l’une des plus somptueuses cités qui existent sur Spira, le Soleil avait également disparu derrière l’horizon. Il n’y avait presque personne dans les rues ; seuls quelques courageux osaient se risquer au dehors. Les habitants de Kaïsha craignaient tout autant les mages noirs que ceux du village d’Adan. Mais à Kaïsha, il y avait une sécurité introuvable ailleurs. Le Zenitium se situait aux portes de la ville, et les magiciens effectuaient des rondes nocturnes pour tenter de rassurer les citadins. Mais, de ce fait, Kaïsha attirait les mages noirs. Cela paraissait totalement absurde, mais c’était une réalité. Il n’était pas rare de croiser, au coin d’une ruelle sombre, un mage vêtu d’une longue cape noire flottante dans son dos, d’un masque pour certains. Mais quelles que soient les circonstances, personne ne voyait jamais leur visage. Cependant, rares étaient les rescapés d’une telle rencontre, car l’on ne sortait pas toujours vivant d’une telle situation.
Exceptés les bruits de pas rapides des rôdeurs de nuit, des coursiers et des messagers, la ville était noyée dans le silence. Pas un souffle de vent, pas un murmure. Même les feuilles des arbres semblaient figées. Les grandes avenues couvertes de dalles en pierre s’étalaient à perte de vue. La cité était impressionnante, surtout vue du ciel. Le dédale des ruelles mal éclairées cohabitait harmonieusement avec les majestueuses et interminables avenues. Et puis, là-bas, juste avant la Grande Forêt, trônait la fierté de Kaïsha, la fierté de Spira elle-même : le Zenitium. C’était sans aucun doute ici que l’on trouvait les plus grands, les plus puissants pratiquants de magie blanche au monde. Beaucoup y résidaient et y étudiaient. Certains, des voyageurs ou explorateurs, y faisaient juste une halte, dans l’espoir de rencontrer des magiciens semblables à ce qu’ils étaient, ou bien pour donner des nouvelles des endroits les plus reculés du pays.
Le bâtiment atteignait des proportions bien au delà de l’imaginable. Il abritait plusieurs écoles où l’on pouvait y apprendre la magie, entre autre, mais où l’on étudiait bien d’autres domaines, comme l’alchimie, l’astronomie, les arts divinatoires avec notamment l’oniromancie, le maniement des armes blanches, l’Histoire de Spira, et bien d’autres encore. Des milliers de chambres où résidaient les magiciens, les élèves, les professeurs, les guerriers, etc… mais aussi des parcs, des bassins japonais, des salles de conférence, et même un tribunal ; tout cela était dissimulé derrière ces murs épais et ces imposantes colonnes blanches. Le Zenith (car c’était ainsi que l’on appelait l'ensemble des mages blancs) participait également au gouvernement du pays. Leurs activités étaient diverses et variées, mais le peuple ne protestait jamais. Ce n’était pas par crainte qu’il agissait ainsi, mais par respect et par approbation des décisions et des actes du Zenitium. Et puis, c’était la seule lueur d’espoir que les habitants de Spira voyaient dans ce ciel noir. Seuls les mages blancs pouvaient les sauver de cette terrible menace qui pesait sur eux.
Selon les prophètes, les mages noirs possédaient aussi un bâtiment regroupant les pires pratiquants de magie noire qui puissent exister, une sorte de base secrète, beaucoup plus étendu que celui des défenseurs de Spira ; mais selon les rumeurs du peuple, l’espace était bien rempli par d’innombrables salles de torture et d’élaboration de nouveaux sortilèges de magie noire, de plus en plus dangereux. Bien évidemment, sa localisation restait pour le moment inconnu, mais les mages blancs comptaient bien découvrir où les tueurs se cachaient.
Quant à la Mage Blanche, consciente de la responsabilité qu’elle endossait de mettre fin à la vie de la femme qui semblait la meneuse de cette Armée des Ténèbres, semblait plutôt optimiste lorsqu’elle s’adressait au peuple au sujet de la disparition dans un futur proche de toute forme de magie noire sur Spira ; mais les personnes qui étaient proches d’elle savaient qu’en réalité, elle avançait à tâtons dans un tunnel dont elle n'en voyait pas l'extrémité, et au fond d’elle-même, même si elle ne le laissait pas transparaître, elle avait peur. Peur, oui, de ne pas être à la hauteur de la tâche qui lui était confiée. Peur de perdre le combat qu’elle menait contre la Mage Noire. Peur de souffrir, peur de mourir, peur d’Elle.

Le silence de mort qui régnait dans l’interminable avenue qui menait au Zenitium fut soudain troublé par un bruit de pas rapides. Des pas qui claquaient sur les dalles en pierre. Un pas léger, mais pressé. La silhouette d’une jeune fille se dessina et sortit de l’obscurité, la lumière qui émanait de l’immense bâtiment blanc l’éclairant. Elle était enveloppée d’une grande cape de voyage blanche. Elle s’arrêta à quelques mètres du portail et retira son capuchon. Elle avait des cheveux d’un brun très foncé, presque noir, avec de belles boucles qui lui tombaient sur les épaules, et des yeux violets, qui la différenciaient de n’importe qui d’autre. Un joli visage lisse, des lèvres fines auxquelles étaient la plupart du temps accroché un sourire, de belles joues fraîches, une peau très claire. Un corps très mince, un peu trop maigre peut-être, de petites mains bien formées finies par de beaux ongles roses.
Elle faisait partie des personnes qui savaient réellement que la terreur commençait à s’emparer du Zenith. Elle n’en faisait pas partie, mais elle connaissait très bien la Mage Blanche, car elle était sa meilleure amie.
Elle était jeune, seize ans à peine. Elle était agréable à regarder et remarquablement intelligente pour son âge. Elle était discrète et modeste, et digne de confiance.
Elle s’appelait Shoun Shimino.

Terriblement accrocheuse comme histoire ! L'intrigue est vraiment bien annoncée.

Allez maintenant décortiquons (j'aime décortiquer ne t'en offusque surtout pas).

J'ai survolé les commentaires précédents et ils ont tous fait par de l'incohérence de "passé simple/futur". Je suis désolée, j'ai beau avoir lu ton explication mais c'est vraiment un problème de concordance de temps qui "choque". Tu me diras comme tu l'as déjà fait au-dessus que c'est le but. Cependant, un lecteur aguerri et on peut pousser jusqu'à la maison d'édition, peut être rebuté par une erreur de français de ce type. Je pense que en français, tu dois déjà l'entendre souvent : l'introduction et la conclusion doivent être très travaillées et parfaites car c'est la première et dernière impression du lecteur.

J'ai une petite question : Est-ce que tu reparleras de ton poseur d'affiche plus tard ? si c'est non, je dirais que ton premier chapitre n'est pas vraiment un premier chapitre. Tu poses les bases de ton histoire, son contexte et l'affiche n'est qu'un pretexte. Ton premier chapitre s'apparente (pour moi) plus à un prologue. En soi, changr le titre de chapitre 1 à prologue n'est pas dérangeant mais il y a quelques modifications à faire ensuite pour ton chapitre 2 : tu commences réellement ton récit à ce moment. Tout ce que tu as écrit auparavant est un "plus". Essentiel, certes ! Mais un plus. On doit pouvoir commencer à lire ton texte par le premier chapitre. Les références que tu y fais n'ont plus de raisons d'être. Le "là", le "re-coucher de Soleil"... tout ça perd son sens. (j'espère que tu me suis)
Enfin bref, tu dois penser que je suis parti dans un délire et tu n'as pas tort... Mais les avantages de cette restructuration seraient :
un prologue qui pose les conditions initiales, les lois du monde et qui reste neutre. Ainsi le fait que "les méchants noirs" s'opposent aux "gentilles blancs" n'influencerait moins sur la suite de l'hsitoire. (j'ai comme l'impression que ma phrase pourrait être plus claire...) Un prologue est toujours très "général", il donne une première idée qui est soit confirmer au fil du texte, soit complètement réfuté. Ici, un lecteur se dirait "certes, il y a opposition des blancs contre les noirs mais..." et là commence ton histoire.
De plus, le poseur d'affiche n'apporte pas tellement d'interet en lui-même (ne te trompe pas dans le sens de cette phrase, j'adore cette idée d'affiche, mais avoir en tout premier ses impressions de peur ...) on est pas encore dans le vif du sujet ! Et là on pourrait te repproché un départ un peu long. en plus tu commences ton 2e chapitre par la description de la cité, ce qui retarde encore le début de l'action. L'apparition de Shoun (tu me diras si je me trompe), voilà l'événement le plus important de l'histoire. En commençant par ça, ton début par une explication de l'histoire de ton monde sera bien excusé...

Donc voilà je suis partie en délire sur un détail sans importance... Du coup il est déjà 21h le temps que je mette par ecrit toutes mes idées farfelues.

Oh petite remarque ! Tu fais beaucoup appel aux sensations (frisson, ...) Penses aussi à l'odorat et le goût. Cela peut aider à développer et encore amplifier certaines de tes idées. Je pense à ça car tu exprimes la peur surtout par le "son" et aussi quand je relis ta description de Shoun c'est un peu "Elle était..."

Bon voilà...

Hummm que dire d'autre ? (j'avais un autre truc mais je ne sais plus quoi... boudiou ! Depuis le temps je devrais savoir que je n'ai pas toute ma tête !)

Bah on dira que ce sera tout pour ce soir !
ahhh si ! Il faut continuer à tout prix !

La suite est toujours aussi accrocheuse,j'avoue que je n'ai pas grand chose de plus à dire. Encore une fois, l'écriture est fluide et il n'y pas de grosses fautes de français.

Simplement "Des milliers de chambres où résidaient les magiciens, les élèves, les professeurs, les guerriers, etc… mais aussi des parcs, des bassins japonais" => enlève le "etc...",en général dans les énumération on met les points de suspension mais seuls,sinon ça fait un peu trop "liste".

ensuite,les "bassins japonais" : c'est pour donner une idée précise à ton lecteur de ce à quoi ça ressemble,mais étant donné que tu parles d'un monde qui n'existe pas à proprement parler, la civilisation japonaise ne peut pas être présente là-bas ,et donc ces bassins ne peuvent pas être décrits par une référence étrangère à ce que tu décris (j'espère que c'est clair..je me perds un peu là ^^)

bref,sinon continues bien parce que,comme le dit si bien Akira,l'arrivée de Shoun est le véritable élément déclencheur et ça donne envie de connaître la suite.

ça donne envie de lire la suite

elle est déjà écrite ?

Non, la suite n'est pas encore écrite, mais ça ne va plus tarder ! J'ai déjà l'idée, faut juste la mettre sur papier, et en trouver le temps...

Alors, merci à Morrigan, et tu as raison, je vais enlever le "etc", ça fait trop liste comme tu dis... Toute façon j'ai jamais été très douée dans les descriptions
Et on m'a déjà fait la remarque des bassins japonais... (oui oui, j'ai compris ce que tu voulais dire ^^) mais je n'arrive pas à trouver d'équivalents ! Je crois que je vais rester vague pour le moment, je détaillerai cette partie du bâtiment plus tard.

Et pour Akira (t'as dû passer un temps fou à décortiquer le texte, il faut que tu me dises où tu trouves la patience de faire cela, mais je t'admire ! )
Bref, le poseur d'affiche reviendra, en fait, il sert à avoir une autre vision de la situation, la vision qu'a le peuple en réalité. Enfin, comment expliquer... (j'espère que vous comprendrez, parce que je ne trouve pas les mots là ^^). En gros, il n'appartient ni au Zenitium, ni au Tenebrarum, donc il a, comment dire... (roh, voilà ce qui arrive à force de trop cotoyer Ellias, on ne sait plus finir ses phrases !). Il a une vision neutre, voilà ! (ouf ^^)
Et le re-coucher du soleil montre simplement que Kaïsha et le village d'Adan se trouvent dans la même situation.

Voilà, j'espère avoir répondu à vos questions

Pas besoin de m'admirer, j'ai déjà la tête tellement gonflée que je survole tout le monde !

Voici la suite... Finalement, j'ai changé, je vais rester à la troisième personne tout au long du récit, ce à cause de la complexité de l'histoire, même si elle paraît assez simpliste.

Je tiens à préciser que ce n'est que le début de ce chapitre, il est en cours d'écriture, mais personnellement je n'aime pas trop lire sur le pc, alors même si je n'ai pas fini de l'écrire, je le mets tout de suite, c'est trop décourageant d'avoir de longs textes à lire et de se tuer les yeux en lisant sur l'écran !









« Ces capes ne sont vraiment pas pratiques… » rouspéta Shoun, alors que la capuche lui tombait devant les yeux, réduisant grandement son champ de vision.
Elle la repoussa d’un mouvement agacé de la main, libérant ainsi ses boucles brunes qui étouffaient sous l’étoffe blanche, et rendant sa visibilité meilleure. La jeune fille venait de traverser une grande partie de la ville en courant à moitié, et son souffle s’en faisait ressentir. Jetant un coup d’œil derrière elle pour vérifier que personne ne l’avait suivi, elle s’accorda une petite pause bien méritée. Son regard se promena le long de la façade du Zenitium. Il était d’autant plus impressionnant la nuit, quelque peu effrayant même, puisqu’il ne dégageait pas cette aura mystérieuse comme il le faisait durant le jour ; cette aura qui vous procurait un sentiment de sécurité et de sûreté. Mais quand le jour tombait, le bâtiment était aussi sombre que le reste de la ville et aussi froid que du marbre.
Une bourrasque de vent la fit tressaillir et lui rappela qu’elle était toujours dehors. Le Zenitium, vu de l’extérieur, avait beau ne pas être particulièrement accueillant de nuit, il était tout de même plus prudent d’y entrer et de ne guère traîner dehors. Elle avança donc jusqu’au majestueux portail en fer forgé blanc avant de se rappeler qu’à une heure si tardive, il devait sans doute être fermé et scellé par des enchantements puissants, pour éviter toute intrusion, jusqu’au lendemain matin. C’était bien sa veine ! L’adolescente était condamnée à rester toute la nuit dehors.
Bien évidemment, un mage blanc n’aurait pas eu ce problème. Il n’aurait eu qu’à créer un soleil artificiel pour indiquer sa présence, et quelqu’un serait venu lui ouvrir. Mais Shoun n’était pas une mage blanche. Elle n’avait jamais su pratiquer la magie blanche, et elle était parfaitement incapable d’exécuter le sortilège le plus simple. Persévérante, elle avait essayé durant des heures entières, sans pour autant obtenir un résultat.
Et voilà qu’elle se retrouvait enfermée dehors. La malchance ne l’avait pas épargnée ! Elle était allée marcher dans la Forêt cette après-midi, mais elle était allée trop loin, elle s’était égarée, le Soleil s’était couché beaucoup trop tôt, elle n’avait pas eu le temps de revenir…
Après plusieurs minutes d’attente désespérée devant cette porte qui n’avait décidément pas l’air de vouloir s’ouvrir, elle se résolut finalement à tourner les talons et à tenter de trouver un aubergiste qui l’accueillerait. Elle n’avait fait que quelques pas lorsqu’elle entendit le grillage grincer dans son dos. Elle se stoppa net, l’oreille aux aguets.
« Non, ce n’est pas possible… Elle se paye ma tête ? Elle ne peut quand même pas… »
Elle jeta un coup d’œil par-dessus son épaule sans pour autant se retourner. L’impossible était arrivé, la grille était bel et bien entrouverte.
Sans vraiment réfléchir, elle amorça un geste pour se précipiter dans sa direction, mais, après réflexion, elle se retint. C’était trop simple. Cela faisait plusieurs minutes qu’elle attendait bêtement devant, sans pour autant qu’elle daigne effectuer un quelconque mouvement. Et à présent, alors qu’elle avait compris que la situation était totalement désespérée et qu’elle se soit enfin décidée à repartir, voilà que la grille s’ouvrait. D’autant plus qu’elle n’avait pas pu bouger toute seule ! Quelqu’un l’avait sans doute déverrouillée, et cette personne devait sans doute encore être là, dissimulée derrière le mur, lui tendant un piège, attendant qu’elle franchisse le portail et…
« Non, non, je m’emballe, se résonna-t-elle. Qui voudrait me tendre un piège ? Au Zenitium ? Ca n’a aucun sens Shoun, réfléchis un peu… Après tout, la grille était soumise à des enchantements. Peut-être m’avait-elle reconnu ? »
Le froid et l’appréhension de passer la nuit dehors finirent par la sortir de ses réflexions, et elle pivota à nouveau, déterminée à franchir ce portail. Le pas lent, les muscles tendus, elle avançait prudemment, comme si elle s’attendait à ce qu’un monstre surgisse de derrière le mur et lui bondisse dessus. Elle poussa la lourde grille de ses deux mains et passa sa tête par l’entrebâillement. Personne. Le court chemin menant au hall d’entrée du Zenitium était désert. Perplexe, mais trop fatiguée pour raisonner, elle parcourut rapidement et sans se retourner les derniers mètres qui la séparaient de l’immense porte en makalaï blanc.
Elle parvint enfin au hall d’entrée, et oh combien elle était heureuse d’enfin y arriver ! Mais cette joie d’avoir retrouver ce lieu chaud et accueillant dans lequel elle vivait et passait la plus grande partie de ses journées s’estompa rapidement lorsque son regard croisa celui de Perdénon Voss. Celui-ci la regardait d’un œil mauvais, et la jeune fille n’aurait pas été surprise qu’il lui ordonne de retourner dehors.
« Il est un peu tard pour rentrer, lui fit-il remarquer sèchement.
- Je… Je sais mais… C'est-à-dire que je… Je me suis perdue dans la Forêt. Je suis désolée, j’ai tout fait pour essayer de rentrer tôt mais…
- Et puis-je savoir ce qui vous a pris de vouloir aller traîner là-bas, avec tous ces mages noirs qui rôdent ?
Shoun, consciente de son erreur, préféra ne pas répondre. Perdénon traversa la salle en quelques enjambées et s’arrêta devant elle, l’air sévère, la toisant de toute sa hauteur.





Oui je sais, je coupe en plein milieu d'une action

Tout d'abord ton changement de "narrateur est troublant" mais ce peut être un plus (je termine de lire et je reviens).
*arrivée au bout*
Tu conserve donc le "je" dorénavant ?
Les changement de personne de narration sont délicats. Autant un changement de narrateur est courant (je citerais volontiers "Everworld"). Passer du "il" au "je" surtout que tu m'as dit par exemple conserver ton poseur d'affiche c'est un pari risqué. Lorsque l'on a un début de chapitre avec le "je" puis après, retour au "il" ça passe car il y a un réel changement de style. on pourrait séparer les histoires. L'inverse est un peu troublant. Enfin je dis ça peut-être parce que je n'ai lu que ça et donc sur la quantité cela tranche assez. Mais il faut savoir que pour se permettre cette "mise en scène" tu dois avoir une "présentation" qui la justifie.
En règle d'or d'apprenti écrivain il y a la fameuse question :"est-ce que ce que je mets est justifié ?"
Bien sûr il y a aussi : "est-ce que je développe mon propre style ou bien est-ce que je fais un plagiat éhonté ?"
Cela dit un style simple est toujours plus efficace qu'un style maladroit.


Ensuite il y a comme un "bug" avec ton histoire de capuche qui tombe (pas de soucis à ce niveau) et de mèches qui transpirent Relis toi sur ce passage !

Oui oui, je conserve le "je".

Je sais, c'est un pari risqué de changer soudainement de narrateur, mais bon, je ne veux pas que tout le texte soit raconté à la première personne, mais malheureusement je ne peux pas vraiment encore t'expliquer pourquoi

Euh sinon je comprends pas ton histoire de bug...
Dans le chapitre 2, elle arrivait avec la capuche sur elle, et fallait qu'elle l'enlève, j'ai trouvé la raison...

Et puis, comment dire... Je vais reparler d'Adan, certes, mais pas avant un bout de temps, ce n'est qu'un personnage secondaire, il sert à avoir un point de vue neutre de la situation (mais il me semble déjà l'avoir dit).

Bon, pour conclure, effectivement, l'histoire d'Adan et de Shoun sont totalement différentes, bien qu'ils vivent dans le même monde...

J'espère que j'ai répondu à tes questions

Je cederais au mot "hcipotage" mais bon : libérant ainsi mes boucles brunes qui étouffaient sous l’étoffe blanche.
des boucles brunes ---> les cheveux
qui étouffaient ---> des cheveux qui respirent et manque d'air !
D'accord c'est de la matière vivante mais de là à considérer que ce sont des êtres vivants distincts... cela fait sourir !

alors pour le "je" j'attendrai donc mais je pense tout de même qu'une "remise en page/forme" pourra attenuer la "bizarrerie" initiale.

Enfin pour le moment je suis toute seule !

Ah, enfin la suite !
Bah d'abord, c'est vrai que le changement de narration, du "il" au "je" peut déconcerter au départ. mais on s'y fait. par contre, j'ai reperé des problèmes de concordance de temps. Il faudra que tu fasses un choix entre le présent et le passé. ou alors que tu relises une fois ('fin, c'est juste mon avis, j'ai reperé ça une fois ou deux... et encore, c'est peut être une erreur de ma part...)

Sinon, je trouve que la narration à la 1ere personne rend bien mieux. L'histoire prend un second départ en quelque sorte. Vivement la suite !!

Non ce n'est pas toi pour les erreurs de concordance de temps...

Qui a dit que les cheveux n'étaient pas vivants ?
Oui, mon image est bizarre, mais bon...

Non mais finalement, je crois que je vais quand même repasser à la troisième personne. Parce que l'intrigue, même si elle paraît relativement simpliste, est en réalité assez complexe, et le lecteur risque de se perdre si je passe de la première à la troisième personne... Enfin bref !

De toute façon, ce texte doit impérativement être retravaillé, je m'y remets d'ailleurs tout de suite !

Alors, je m'y mets aussi ! ^^

Comme tout le monde, je désapprouve le changement de temps présent / passé. Je considère cela comme une erreur, et comme l'a dit akira, un éditeur en ferait de même. Peut-être que ça te fait bizarre de remplacer les futurs par des conditionnels, mais le texte n'en serait que plus correct et moins choquant.

Le premier chapitre était meilleur que le second sur un point : on voyait la scène à travers les yeux du poseur d'affiche, alors que dans le deuxième, c'était totalement neutre... et donc moins intéressant. J'ai trouvé cela trop narratif, trop extérieur, j'étais à mon goût trop spectateur. A mon avis, tu pourrais te passer d'expliquer ouvertement comment fonctionne le Zénitium; tu le ferais plutôt dans la suite, en le suggérant au lecteur à travers les péripéties de tes personnages...

...comme tu le fais dans le chapitre 3 ! Chapitre 3 qui d'ailleurs, pourrait très bien être le chapitre 1. Je ne sais pas quelle importance prendra le poseur d'affiche, mais je trouve qu'il serait franchement bien de commencer ton histoire par le chapitre 3. Un personnage (qui sera sans doute le personnage principal), un lieu bizarre (le Zenitium), une porte qui s'ouvre toute seule, voilà des ingrédients suffisants pour captiver le lecteur. Dans le deuxième chapitre, c'est trop aseptisé.

Enfin, et de ce fait, peut-être ferais-tu mieux, comme te l'a dit akira, de remplacer "chapitre 1" par "prologue".

Sinon, au niveau de l'histoire, je ne suis pas très friand des débuts manichéens (opposition bien / mal); aussi n'étais-je pas vraiment dans le bain durant les deux premiers chapitres. Mais le troisième m'a déjà beaucoup plus plu, que ce soit dans la forme ou dans le fond.

Je t'encourage donc à poursuivre ! En espérant t'avoir un peu aidé.

Comme je l'ai déjà dit à Akira, je ne veux pas faire de prologue, Adan reviendra plus tard dans le récit.

Sinon, c'est vrai qu'il y a plus "d'action" (si on peut appeler cela de l'action) dans le chapitre 3.

Et sinon, oui, ça fait un truc basique, opposition bien/mal...
Mais comme je l'ai sans doute déjà dit, il ne faut pas se fier aux apparences !

Puis attendez d'en lire plus, vous verrez bien que l'intrigue est assez complexe, malgré un début qui paraît plutôt traditionnel !

Entendu...

*Yeux de chat potté*

Tu ne veux vraiment pas mettre ton début au passé ?

bien bien ...
pas mal du tout ce troisième chapitre !! personnellement, je le préfère largement au deuxième pour lequel je ferais les même remarques que hakkrat ...
juste un petit "chipotage" comme dit Akira, ta phrase "le bâtiment était aussi sombre que le reste de la ville et aussi froid que du marbre " me parait étrange dans le sens où le marbre est froid au toucher et que ton héroïne n'a pas l'air d'être collée au mur du bâtiment ^^ tu ne devrais peut être pas utiliser d'adjectif "froid" qui se réfère plutôt au sensations et le remplacer par un mot qui rapelle plus l'atmosphère du bâtiment en tant que tel (si c'est bien ça que tu sous-entendais) ... mais bon en me relisant, je ne suis pas sûre que ce soit un bon conseil ... finallement ce n'est peut etre pas si choquant

à part ça, j'attends la suite avec impatience !!!!
bon courage

Mais je l'avais changé mon début pourtant...
J'ai retravaillé le texte.
J'ai dû oublier de rééditer !

Et sinon, Erialc, oui, le marbre est froid au toucher, mais tu sais, parfois dans les descriptions de personnages, certains auteurs disent "il était aussi froid que du marbre". Un personnage froid en apparence, sauf que dans mon histoire, c'est le bâtiment...

(dis, au fait, à quand tes histoires ? Hein ? )

oui oui j'avais bien compris que tu parlais de lpparence mais je trouve que justement pour un bâtiment ça fait bizarre parce que .....rahhhh j'arrive pas à expliquer pourquoi * se tape la tête sur les murs *
bref j'ai bien vu que tu voulais parler de l'atmosphère glaciale qui règne dans le bâtiment mais je sais pas ...ça me gêne (géééhh c'est peut etre moi qui est un problème) justement parce c'est un batiment et pas un personnage ... voilà c'est peut être ça le problème !!! froid comme du marbre veutdire qui semble ne pas avoir de sentiments et un bâtiment n'a pas de sentiment ! c'est la que ça mechoque !! mais comme je l'ai déjà dit, c'est bien du chipotage ....

oups désolé pour les faute de frappes !! et comme je l'ai déjà dit, mes histoires sont pas pour tout de suite ( *** de bac blanc)