Les Cinq Pierres [retravaillé]

Corrections du 3

— L'Ordre avait renaquit de ses : le verbe renaître ne se conjugue pas aux temps composés tu dois modifier ta phrase (La renaissance de l’Ordre avait été accomplie sur ses cendres, alors que le village…)
— de sa toge bleue nuit : bleu
— redoutait que ses craintes ne soit en train de : soient ; le « ne » est superflu
— il y a encore quelques temps : quelque
— durant leurs voyage à travers : voyages
— arriver à ses côté sans que : côtés
— aussi senti, n'est-ce-pas : n’est-ce pas
— Beaucoup ne partage pas votre : partagent
— Une légende ne née pas de rien : ne naît pas
— démontrez où dois se révéler : doit
— vous l'avez dis vous-même : dit

— des arbres avaient poussés au travers : poussé
— la poussière s'était accumulée et avait formée une : formé
— dans le troisième paragraphe tu as une suite de trois phrases qui commencent par « Dans » ça fait un très redondant, il faut modifier la forme d’au moins deux des phrases. 1ère « Durant ce silence, on… » 3ème « Brisant la quiétude de l’instant, le long cri d'un loup des collines appelant sa meute ricocha en échos sur la montagne »

— autour de deux feux de camps : camp
— s'alignaient des armes, des protections légères et des divers documents : à la lecture le derniers « des » fait bizarre, soit tu le supprimes, soit tu écris « et des documents divers »
— des garçons et des filles au visage juvénile, le tout sous la supervision d'un homme massive au visage marqué de cicatrices : répétition de visage (figure, faciès)
— d'un homme massive au visage : massif
— résonnait le martellement du forgeron : martèlement
— des recrues venues dés l'âge de treize : dès
— les parents ne pouvaient plus élevés : élever

— Alors qu'Orgos s'avançait dans la lumière, un des gardiens assis autour du feu s'avança vers lui : répétition de s’avancer (…un des gardiens assis autour du feu se leva et s’approcha de lui)
— Ses cheveux bruns étaient coupés courts : là « court » est utilisé comme adverbe, il reste donc invariable (en remplaçant cheveux par chevelure, on écrit « sa chevelure était coupée court », donc court est adverbe)
— A sa ceinture pendaient : À
— te voir, déclara t'il : déclara-t-il
— Comment avance tes recherches : avancent
— A cet instant, un hurlement : À
— Aussitôt, tous les Gardiens s'étaient tus et avaient instinctivement porté la main à leurs armes. Le silence qui s'était soudain abattu était, en un sens, plus terrifiant que la menace que le hurlement présageait : se turent et portèrent : qui s’abattit fut (action courte et rapide plutôt au passé simple)
— Que se passe t'il : passe-t-il
— même pas à quoi on a affaire : à quoi l’on

Un bout de la suite. Bonne lecture :


Le silence oppressant qui avait envahi les ruines enveloppait les Gardiens comme un manteau. Personne ne parlait, tous communiquaient par des gestes rapides et précis.
Orgos avançait à côté de Jhasen le long d'une ruelle. Un Elfe les précédait en scrutant la nuit à la recherche du moindre danger. Une flèche encochée sur son arc court, il était prêt à abattre tout intrus. Jhasen tenait fermement son épée et Orgos s'était armé des lames en demi-lune qui pendaient à sa ceinture. Pour lui, c'était une nouveauté, il avait entendu parler de rodeurs qui s'aventuraient parfois aux alentours de la Forteresse, mais il n'en avait pas vraiment fait cas… Du moins, jusqu'à cette nuit.
A une intersection, ils croisèrent la route du commandant. La grande épée du vieux soldat brillait légèrement à la lueur de la lune. Orgos lu aussitôt dans ses yeux un soupçon d'angoisse. L'instinct du guerrier lui signalait un danger que ses subordonnées ne pouvaient détecter.
De la tête, il fit signe à Jhasen et à l'Elfe de continuer à avancer. Avec son groupe, il s'engagea sur leur droite et ne tarda pas à disparaitre, happé par les ténèbres. La progression était compliquée sans torche, des blocs de pierre semblaient prendre un malin plaisir à se mettre en travers du chemin du trio. Les ombres dansaient et une bête monstrueuse semblait se tapir dans chaque recoin. Orgos avait l'impression que son souffle se répercutait sans fin contre les structures des anciens bâtiments.
Un peu plus loin, le groupe croisa trois autres gardiens. En voyant approcher Jhasen, ils leur firent signe de ne pas faire de bruit et montrèrent un des murs du doigt en guise d'explication. En travers des pierres au mortier poussiéreux, une large trainée rougeâtre que l'obscurité faisait paraitre bleue. Du sang. Orgos interrogea l'autre groupe du regard. Pour toute réponse, ils lui désignèrent une forme vaguement grotesque. Un corps mutilé et lacéré de coups, le bras droit arraché et le visage figé dans une expression d'horreur. A y regarder de plus près, l'Imarien remarqua un large trou béant sur le côté du cou, comme si une bête sauvage lui avait arraché un morceau de chair.

Fin du chapitre 3 :


−Par tous les enfers ! jura Jhasen. C'est un monstre !
−Arklïn en parlait, intervint Orgos.
−On n'a pas le temps pour ce genre de conneries ! Il faut prévenir les autres groupes !
Comme pour répondre à la remarque du Gardien, plusieurs hurlements déchirèrent l'air et s'éteignirent presque aussitôt.
−Merde ! Cette chose fait un vrai carnage !
Au coin de la rue, une silhouette surgit. Aussitôt, des arcs se dressèrent et les lames se mirent en position. Ce n'était que le commandant. Mais, ce n'était plus le guerrier aguerri et alerte qui se présenta. Sa brigandine portait des traces profondes de griffes, sa tunique était en lambeau et plusieurs parties de son corps saignaient par de profondes entailles.
−Ils sont derrière moi ! haleta-t-il. Ils sont sortis de nulle part ! Ils arrivent !
−Ils ? releva Orgos. Il n'y a plus d'une créature ?
−Là-bas ! alerta un Elfe pointant les ténèbres.
−En cercle ! ordonna le Jhasen. Dos à dos ! Commandant, vous allez au milieu !
Les Gardiens bougèrent rapidement et formèrent un cercle au milieu du passage. Les armes de jet étaient prêtes à intercepter un quelconque agresseur. Les épées étaient en position pour trancher un ennemi trop ambitieux. Orgos, quant à lui, serrait ses demi-lunes, un filet froid descendait le long de son dos et depuis ses aisselles. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas côtoyé la mort d'aussi près.
Soudain, une ombre tomba d'un toit à demi-écroulé avec un hurlement rauque. Elle atterrit au milieu du cercle, brisant le commandant en deux et projetant un Gardien contre un mur. Du mur opposé, une seconde ombre tomba et faucha un autre homme. Orgos cru brièvement distinguer une face ravagée et des crocs saillants. Jhasen et ses compagnons se ruaient déjà sur les deux assaillants, mais ne pouvaient rien face à la fureur dont il semblait être animé. L'un des Gardiens bondit sur une des créatures et, s'empalant sur son arme, lui trancha proprement la tête.
L'autre projeta, d'un magistral revers, plusieurs Gardiens au sol. Il s'apprêtait à les achever quand une langue de feu rugit dans l'air frais et frappa la créature en plein torse. Celle-ci fut rejeté en arrière, alla percuter un mur et passa au travers dans un nuage de poussière et de gravats. Le poing encore fumant, Orgos s'avança, prêt à lâcher une nouvelle fois son pouvoir. Mais seule une masse informe carbonisée, et encore fumante, gisait sur le sol carrelé.
−Quelqu'un peut me dire ce que c'était ? demanda un Gardien en soutenant son bras sanguinolent.
−Une créature recraché de l'EntreMonde, répliqua Jhasen. Tu voulais que le Conseil t'écoute ? ajouta-t-il à l'attention d'Orgos. Et bien crois-moi, avec ça, tu vas avoir toute leur attention.
Le Gardien lança alors la tête de la créature décapitée en direction de l'Imarien. Ce dernier la réceptionna dans un bruit flasque de chair molle et de sang. Et sous ses yeux, la lune illumina son cauchemar le plus absolu…

Personne n'a un petit commentaire ?

Mais si j'ai tout lu et corrigé

— A une intersection, ils croisèrent : À
— Orgos lu aussitôt dans : lut
— A y regarder de plus près : À

— Sa brigandine portait des traces profondes de griffes, sa tunique était en lambeau et plusieurs parties de son corps saignaient par de profondes entailles : répétition de profondes (de longues traces de griffes)
— d'un toit à demi-écroulé avec : demi écroulé
— un Gardien contre un mur. Du mur opposé, une seconde ombre : répétition trop rapprochée de mur (… contre un mur. De celui à l’opposé, une seconde ombre…)
— Orgos cru brièvement distinguer : crut
— dont il semblait être animé : dont ils semblaient être animés (là il s’agit des créatures)
— Celle-ci fut rejeté en arrière : rejetée
— Une créature recraché de l'EntreMonde : rechachée
— Et bien crois-moi, avec ça : virgule après bien


Le début est assez différent des précédentes versions. Je ne sais pas si tu vas faire d'Orgos un personnage aussi important que Thorgan, mais les deux ensemble formeraient une bonne équipe.
Et j'espère que la fin que tu nous as mis dans la version précédente n'est pas vraiment la fin, parce que je suis restée un peu sur ma... faim !

Merci Shadow pour tes commentaires.

schadow54 a écrit:

Et j'espère que la fin que tu nous as mis dans la version précédente n'est pas vraiment la fin, parce que je suis restée un peu sur ma... faim !

Meuh non, c'est que le début de l'aventure

Début chapitre 4. Bonne lecture.

-4-


Thorgan contemplait la beauté parfaite alanguie sur le lit à ses côtés. Oui, pensa l'assassin, Caryhn était vraiment la femme que toute homme rêvait de posséder pour une nuit. Il s'était longuement abandonné à ses caresses, aux ondulations langoureuses de son corps de satin. Sa peau chaude et soyeuse, la courbe de ses seins, même ses cheveux de lin, l'avaient emmené plus loin qu'il n'aurait osé le rêver sur les sentiers du plaisir. La nuit la plus torride de son existence. La voix langoureuse et les yeux d'eau de la fille étaient des puits sans fond où ses partenaires s'abandonnaient, soirs après soirs, durant les moments où elle était à eux.
La pièce, meublée d'un lit de bonne facture mais qui avait connu des jours meilleurs, d'une armoire légèrement bancale, d'une coiffeuse en bois de cerisier et de plusieurs autres meubles bas, était tendue de rideaux de velours crémeux qui égayaient les murs recouvert d'un enduit délavé. Ce n'était pas le grand luxe, mais c'était parfaitement correct pour un homme comme Thorgan qui cherchait un cadre agréable sans se ruiner dans les maisons closes de luxe du centre de la cité. Sur un des murs, l'amulette d'Arwoës, maitresse de l'amour, de la passion et protectrice des prostituées, semblait protéger l'étreinte charnelle.
Le souffle court et luisant de sueur, Thorgan venait de se retirer avec regret de son éphémère partenaire. Elle reposait à présent sur le dos, les perles de sueur glissant le long de sa peau nacrée lui donnaient un air irrésistible. L'assassin résistait à l'envie de sentir la soie de ce corps sous ses doigts, la chaleur des lèvres de la catin contre les siennes. Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration, les tétons encore durs après les caresses du jeune homme. Finalement, Caryhn tourna la tête vers lui.
−Que t'arrive-t-il, mon chou ? demanda-t-elle de sa voix douce.
−J'ai l'air pensif ?
La catin roula sur le ventre et alla loger sa tête contre la poitrine de l'assassin.
−Soucieux, plutôt. Et puis, tu n'étais pas comme à ton habitude. Tu semblais ailleurs.
−Ma petite rose me connait vraiment par cœur, la taquina-t-il. Je ne peux vraiment rien te cacher.
−Parfait, répliqua Caryhn faussement vexée, si tu ne daignes rien me dire. Je te laisserai à tes tourments.
−Très bien, ma chérie. J'avoue : je suis amoureux d'une autre femme et je l'ai épousé pour partager sa vie.
−Tu te crois drôle peut-être, Thorgan ? fit la fille à présent en colère.
Caryhn repoussa violemment son partenaire et alla s'assoir au bord du lit. Ses cheveux bruns formant comme un voile sur ses épaules.
−Ça t'amuse de me faire souffrir ? cracha-t-elle. D'être aussi cruel avec moi ?
−C'est que…
−Tu sais quoi ? Tu n'as pas plus de sensibilité que ces maudits murs !
Penaud, Thorgan s'approcha d'elle, à genou sur le matelas, passa ses bras au-dessus de ses épaules nues agitées de soubresauts, et posa sa joue contre celle de la catin.
−Excuses-moi si je t'ai blessé, mon cœur. Je ne voulais pas te faire de mal.
−Aurais-tu oublier ça dans ta bêtise ? fit Caryhn en agrippant le collier à son cou.

Comme promis, fin du chapitre 4 :


Ce collier était un simple anneau de fer dont le tour était orné de motifs évidés de la Fleur de Zhaolk, le symbole des putains, des adultères et des fornicatrices au Garthay. Une marque infamante, et aussi cruelle que la morsure du fer rouge, qui exposait la femme, condamnée ou contrainte de porter ce collier, aux railleries de la foule. Ainsi, les filles de joie restaient dans les bordels, au moins épargnées de l'humiliation publique du pilori infligée aux femmes fornicatrices ou aux épouses infidèles. Encore une marque d'hypocrisie, aux yeux de Thorgan, pour une société qui n'avait pas le courage de se regarder en face et d'assumer les travers de certains de ses membres.
Bien sûr que sa plaisanterie était cruelle : avec ce collier autour du cou, Caryhn ne pouvait espérer vivre une vie de femme. Elle devait attendre que cette marque de sa condition lui soit retirée et seul le bureau des prostituées de la ville pouvait libérer une des filles. Pour se faire, quelqu'un devait racheter la dette placée sur la catin. Dette contracté à la suite d'un vol, d'une amende non payable, de la vente par des parents pauvres d'une de leurs filles à une maison de plaisir. Bien entendu, la loi du roi autorisait les filles de joie à racheter elles-mêmes cette somme. Dans les textes seulement. Car dans la réalité, aucune prostituée ne parvenait jamais à rassembler assez d'argent sans qu'un de leurs clients paye. Thorgan aurait été ravi de libérer Caryhn de ses chaines, mais il ne disposait d'assez de ressources pour cela. Il avait assez d'argent pour passer toutes les nuits du monde avec elle, mais pas assez pour qu'elle affiche un réel sourire de bonheur, et non pas ce rictus de rigueur figé et résigné. La vie était décidément pleine de petites ironies.

−Je suis désolé, répéta Thorgan.
−Tes excuses ne changeront rien ! Tu es aussi maladroit avec ta langue que tu es précis avec ta dague.
−Je sais bien, soupira l'assassin.
−Tu n'as toujours pas répondu à ma question, il me semble, dit-elle après un silence.
−Je suis soucieux, mon cœur, parce que j'ai peur d'avoir fait une connerie et d'en payer les conséquences.
−Toi ? Le mystérieux Waywalker, tu as peur ? Les conteurs de tout le royaume risque d'avoir une attaque s'ils l'apprenaient.
−Ce n'est pas vraiment amusant.
−Pourtant, je te croyais fait comme le granit.
−Et moi, bien sûr, je n'ai pas le droit de le prendre mal, je suppose ? répliqua Thorgan en prenant le ciel à témoin.
−Très bien, mon chou, que t'arrive-t-il de si grave ?
−Un vol, il y a quelques jours, qui a mal tourné.
−Et tu as peur des représailles ?
−On a laissé l'un des nôtres derrière nous… lâcha Thorgan. Il était blessé, intransportable, et a choisi de se sacrifier pour qu'on puisse s'échapper. Sur le coup, ça semblait une bonne idée, mais maintenant…
−Qui avez-vous cambriolé ?
−Crois-moi, ma belle, tu ne tiens pas à le savoir.
Le jeune homme se leva du lit et alla jusqu'à la fenêtre. L'air doux de cette nuit d'été s'engouffra dans la pièce, tranchant avec la chaleur qui s'y était installée.
L'assassin espérait juste que ses poursuivants n'iraient pas le débusquer dans cette chambre. Mais il en doutait fortement.
−Tu vas rester là à ruminer ?
−Je ne rumine pas ! Je réfléchis.
−Appelles cela comme tu veux, répliqua la fille. Je peux sentir d'ici ton esprit bouillonné tant tu te morfonds.
−J'ai tenté de me sortir ce problème de la tête, mais rien n'y a fais. Rien n'arrive à me faire oublier.
−Même pas mon inestimable compagnie ?
Thorgan se retourna et posa les yeux sur le corps parfait de Caryhn. Peut-être ce qui devait se rapprocher le plus d'une des déesses de l'Idavoll, le séjour des Dieux. La catin était assise au bord du lit, un léger voile jeté sur les épaules, dans une attitude faussement boudeuse. Un léger sourire retroussait le bord de ses lèvres et ses yeux scrutaient en coin la réaction de Thorgan.
−Et que me suggérerait ma petite rose ?
−Je ne sais pas, fit la fille en braquant sur lui un regard provocateur. Que dirais-tu d'oublier pour quelques instants tes soucis, mon chou ?
−Rien que toi et moi, ensemble pour la nuit ? Je crois que ça m'irait. Et si je faisais monter de la boisson pour arroser notre tête-à-tête ?
−MMM… fit Caryhn avec un air adorable de petite fille. Que voici une excellente idée, mon seigneur.
Thorgan rejoignit alors vers sa partenaire et la renversa sur le matelas. La catin alla s'étaler sur les couvertures avec un rire de gorge et laissa le jeune homme la chevaucher. Un instant, les deux se regardèrent, les mains entrelacées.
Puis, ce fut l'étreinte. Une étreinte longue, passionnée, lente. Les deux êtres se mêlaient dans le plus vieux rituel du monde. Ils dérivèrent dans un long fleuve de sons et de couleurs où eux-seuls existaient.
Et sur le mur, l'amulette d'Arwoës bénissait l'union charnelle des deux amants.

Salut !

était tendue de rideaux de velours crémeux ... ce n'était pas le grand luxe = j'ai un doute, mais je pense que le velours est tout de même un tissu assez cher non ? (dans un monde de fantasy classique se référant au moyen age)

rien de plus à dire sur le premier passage, j'aime vraiment beaucoup !


Ce collier était un simple anneau de fer dont le tour était orné de motifs évidés de la Fleur... = répétition de "était" j'aurais écrit " au tour orné de motifs..."

sans qu'un de leurs clients paye. = ne paye, non ?

Les conteurs de tout le royaume risque d'avoir une attaque = risquent

−MMM… = Mmm...

Thorgan rejoignit alors vers sa partenaire = rejoignit alors sa partenaire

passionnée, lente = mmm les deux sont-ils possibles en meme temps ? :p


Sinon j'adore vraiment tes textes ! faciles à lire, captivant, je ne veux que connaitre la suite, et j'ai honte de n'avoir pas lu les précédents ! promis, dès que j'ai le temps, je m'y mets !

Merci pour les commentaires.
Je n'avance par trop vite pour que vous lisiez ?

Bonsoir. 1ère partie du chapitre 5 :


-5-


Orgos était concentré sur la préparation de son sort dans la vaste salle d'expérimentation de la Forteresse d'Imar. Le silence environnant l'enveloppait comme une couverture. Il remontait les flux du mana, mêlant les différentes énergies en un cocktail de sons, d'odeurs psychiques et de couleurs oniriques. Tout était une question de dosage et d'intuition lorsque l'on mettait en application une théorie en vue de créer un nouveau sort. La moindre erreur de concentration pouvait, au moins, se retourner contre le lanceur, au pire, lui être fatal.
L'Imarien était certes jeune, mais il était considéré comme l'un des plus doués au sein de l'Ordre. Et depuis la traque des deux Abominations dans les ruines du village l'autre nuit, le Conseil lui avait accordé une attention toute nouvelle. L'Imarien touchait enfin au but et la reconnaissance, dont il jouissait à présent, contrastait avec le dédain des dernières semaines. Lui que rien ne prédestinait à devenir membre de l'Ordre.
A l'âge de six ans, il avait perdu ses deux parents, tués dans l'écroulement d'un pan de la carrière où ils travaillaient. Livré à lui-même, Orgos avait été recueilli par une famille de cheminants qui eurent la mauvaise idée de vouloir divertir les foules dans les Kherms, fédération de royaumes au sud du continent ercanien.
Un jour, dans un village au centre de la grande plaine aride, ils s'étaient produit et avait conclu leur prestation par des tours, très simple et très anciens, mais peut-être un peu trop impressionnants.
Le prêtre local, une espèce de fanatique aux yeux fouineurs et à la figure écarlate, avait rugi, hystérique et la bave aux lèvres, que les cheminants ne pouvaient que s'être liés à un quelconque démon. Quelques heures plus tard, le père était brûlé vif, tandis que la mère et une de leurs deux filles étaient enfouis vivantes.
Orgos réussit à échapper à la mort, avec la seconde fille des cheminants, grâce au sacrifice de la mère. Ainsi, à l'âge de huit ans, le garçon s'était retrouvé à errer, avec sa sœur de quatre ans son ainée, dans un royaume qu'ils connaissaient très mal et dont ils ne parlaient pas la langue. Fort heureusement, l'adolescente avait acquis de solides connaissances géographiques et une débrouillardise, au contact de ses parents, nettement supérieure à Orgos. Elle avait entièrement pris en charge leur voyage vers le nord, mendiant pour un peu de nourriture, parfois offrant leurs services à un fermier généreux contre une nuit à l'abri et un repas chaud. Le jeune homme se souvenait que l'un d'entre eux avait accepté de leur offrir le gite en échange de services en nature de la part de sa sœur. N'ayant pas trouvé de refuge et n'ayant pas mangé décemment en presque deux semaines, celle-ci avait accepté. Mais, Orgos voyait dans ses yeux la détresse et le dégout qu'elle tentait de cacher derrière son expression de façade.
Sur le coup, Orgos n'avait pas compris la situation. Il se souvenait juste que sa sœur l'avait envoyé de coucher plus tôt qu'à l'accoutumée et était resté très longtemps avec le fermier. Lorsqu'elle l'avait rejoint, elle ne s'était pas glissée, comme d'habitude, sous leur couverture contre lui. Elle s'était adossée contre l'un des murs et était restée là durant de longues minutes, les bras entourant ses jambes, la tête baissée. Elle croyait que son frère dormait, mais Orgos avait clairement vu, à la lueur de la lune, ses yeux rougis, ses larmes abondantes, ses cheveux en bataille, ses mains tremblantes. Puis, elle avait jeté un regard protecteur à son petit frère et s'était allongée dans un coin, recroquevillée, encore secouée par ses pleurs.
Le lendemain, son visage n'affichait plus aucune trace de sa détresse de la nuit passée. Elle tentait de sourire, mais Orgos voyait la crispation sur son visage. Ils avaient quitté la ferme d'un pas rapide.
Au bout de quelques lieux, le garçon avait fini par demandé à sa sœur pourquoi elle était resté si tard avec le fermier la veille. L'adolescente s'était raidie avant de répondre qu'elle lui avait rendu quelques services supplémentaires. Orgos savait pertinemment que sa sœur lui mentait, mais il n'insista pas.
Ce fut des années après qu'il comprit ce qui s'était réellement passé cette nuit-là. Ce que sa sœur avait fait pour leur garantir le gite et le couvert. Il ressentit alors une grande fureur et une profonde compassion. Une fureur contre le fermier qui avait honteusement profité de leur détresse pour assouvir ses plus viles pulsions, et de la compassion pour sa sœur qui s'était sacrifiée pour eux deux.

bon bon bon! je ne dit pas grand chose, mais je continue à suivre! ton histoire m'intrigue et j'apprécie tes personnages... Continue comme ça!

La suite. Bonne lecture !



Après avoir quitté les Kherms, et traversé une partie des Terres Sauvages, les deux jeunes gens avaient finis par atteindre la chaine montagneuse des Ercyas. Alors qu'ils avaient réussi à la franchir, et qu'ils remontaient la morne Plaine de Swarlok, Orgos s'était écroulé, mort de faim et de fatigue. Sa sœur avait réussi à trouver un abri où ils purent provisoirement trouver refuge. Assailli d'une fièvre qui empirait, le garçon s'était excusé d'être continuellement un fardeau pour sa sœur. Celle-ci n'avait rien répondu et s'était détourné afin de dissimuler les larmes qui perlaient à ses yeux.
Le hasard voulu qu'un Imarien, du nom de Syvar, soit de retour d'un entretien avec le commandant des guetteurs risgalks et s'en retournait au Temple de Parhg. Obligé de s'abriter d'une averse, il trouva les deux jeunes gens dans un état quasi-catatonique. Les prenant en pitié, il veilla sur eux durant trois jours, leur permettant de recouvrer des forces afin qu'ils puissent regagner une ville et essayer de recommencer une nouvelle vie. Et puis, il se passa une chose extraordinaire : Syvar ressentit par hasard l'essence manaïque d'Orgos. Il ramena donc les deux jeunes gens à Parhg où le garçon fut intégré aux novices. Sa sœur impressionna par son agilité, autant physique que mental, et fut invitée à devenir une Gardienne au service de l'Ordre.
De son côté, l'apprentissage d'Orgos pour devenir un Imarien fut long, parfois douloureux. Durant dix années éprouvantes, il expérimenta les retours de flammes, les miroirs de givre ou les explosions de glace. Mais il découvrit aussi un monde aux possibilités impressionnantes. Et au final, cet entrainement se révéler payant : Orgos devient un Imarien pour ses dix-huit ans et un Maitre Imarien à vingt-trois.

Relâchant son pouvoir, Orgos observa la large fissure qu'il avait faite dans la cible en mettant en application sa théorie des combinatoires : projeter deux énergies différentes dans un même sort. Il avait délaissé un moment ses recherches pour mettre en pratique cette idée qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps. Et puis, il avait besoin de se défouler, d'expulser sa frustration autrement que sur les pauvres étudiants qui lui servaient d'aides.
Son idée était, en théorie, d'une grande simplicité. Pour un mage un tant soit peu expérimenté, projeter un sort dans un des cinq éléments du Mana, comme jongler entre eux, était aisé. Contrer un sort était déjà nettement plus dur. En revanche, combiner deux énergies revenait à demander à l'esprit de se séparer en deux afin de se concentrer sur deux formes et deux concepts différents de l'Énergie Spirituelle. Maitriser un élément demandant déjà des années d'apprentissage, beaucoup prétendait que ce que tentait Orgos était au-dessus des capacités humaines, et même elfiques. Et force était de remarquer à Orgos que le construct qu'il avait imaginé était encore trop instable pour songer à être présenté aux Sages.
Encore une tentative loupée et une cible détruite pour rien. Six mois de tests et de tâtonnements pour une progression plus que discutable, même aux yeux de l'Imarien. Et à présent que le Conseil avait complètement changé d'attitude, et le presser d'achever ses recherches sur le texte d'Arklïn, ses petites expérimentations n'étaient plus vraiment de mise. Avec un soupir de résignation, il quitta la pièce et s'engagea dans le couloir vivement éclairé. Au passage, il interpela un des aides et le pria de retirer les restes de la cible de la salle d'expérimentation.

Bonsoir à tous ! Fin du chapitre 5.
Bonne lecture !

Les couloirs de la Forteresse suintaient de froid et d'austérité. Et on prétendait que c'était un honneur de pouvoir venir à Imar, songea Orgos avec ironie. Lui-même avait attendu durant des années le moment où il pourrait à son tour se tenir sous les voutes du berceau de l'Ordre Imarien. Force avait été de déchanter quand ce jour était enfin venu.
Dans une salle, Orgos retrouva les Initiés et les étudiants qui l'aidaient dans ses recherches. Les tables étaient couvertes d'exemplaires du précieux texte et de piles impressionnantes de vieux manuscrits.
À son entrée, tous les regards se braquèrent sur le Maitre Imarien. Il vit dans les yeux de ses assistants une intense fatigue pour laquelle il ne pouvait, malheureusement, rien faire.
−Du nouveau ? demanda Orgos.
−Pas vraiment, Maitre, répondit un jeune homme en s'avançant. Nous avons cru pouvoir identifier quelques éléments du côté des seigneurs de la famille Varyjj. Mais, nous avons dû renoncer.
−Concentrez-vous sur les indications spatiales. Je vous ai déjà dis de pousser vos recherches dans cette direction.
−Mais, si on n'identifiait un des protagonistes des textes, on ferait de grands progrès.
−Ça fait cinq mois qu'on tient ce raisonnement, répliqua Orgos. Et on n'a guère progressé. Qui vous a dis de chercher un nom ?
−Maitre Bash…
−J'aurai dû m'en douter, presta l'Imarien. Il y en aura toujours un au Conseil pour m'emmerder !
−Maitre ?
−Ne faites pas attention. Les indices de lieux, de villes ou de pays. Une zone géographique même sera utile.
−À ce propos, Maitre, intervint un rouquin. J'ai repéré plusieurs fois une référence aux Seigneurs des Mers autour du passage que vous nous aviez demandé de décoder.
−Et alors ? demanda son condisciple. Le texte parle du peuple d'Estherion. Rien de bien compliqué.
−C'est ce que j'ai supposé aussi. Or il est fait référence au Couchant et non au Levant. Et puis, c'est quoi ces Portes de l'Eternité présentes à longueur de texte ?
Cependant, alors qu'il analysait les arguments du rouquin, un déclic s'effectua soudain dans la tête d'Orgos. Un détail qu'il avait ruminé durant de nombreux jours. Il venait enfin de mettre le doigt dessus. Il devait voir Nhyako immédiatement !

morange a écrit:

était tendue de rideaux de velours crémeux ... ce n'était pas le grand luxe = j'ai un doute, mais je pense que le velours est tout de même un tissu assez cher non ? (dans un monde de fantasy classique se référant au moyen age)

J'ai fait quelques recherches sur le net et il semblerait que l'usage du velours pour l'ameublement soit moderne.
Sur la période médiévale, c'était un textile d'habillement. Mais couteux tu as parfaitement raison.
Alors pourquoi pas du satin ou de la gaze ?

morange a écrit:

passionnée, lente = mmm les deux sont-ils possibles en meme temps ? :p

A la place de passionnée, j'ai plutôt mi intense.
C'est plus crédible en effet.

Allez, je vous met le début du chapitre 6. Bonne lecture !

-6-


Des milliers de lieux plus au sud, le palais de Wayglish se dressait au sommet de la colline Fimbulvetr tel un vautour au sommet d'un rocher.
En-dessous, la vaste plaine s'étendait vers le nord jusqu'à la Mer des Brumes et le Détroit de Modroth, un peu plus à l'ouest. Ce simple bras de mer séparait l'Ercan de l'Empire Dalerias. Un bras de mer faisant planer le mystère sur une terre que de rares étrangers avaient eu l'opportunité de fouler. Peu de renseignement concernant cet empire étaient consignés dans les grandes bibliothèques universitaires de l'Ercan et peu d'études portaient sur le sujet.
Au final, seuls restaient la peur héritée de la Croisade Ecarlate trois siècles auparavant, ainsi que les noms de l'Empereur-Démon et de la Horde Noire qui alimentaient les légendes.

Depuis l'une des terrasses du palais, le mage contemplait la trainée blanche qu'avait observée Orgos quelques jours auparavant. Chaque nuit, il passait de longs moments à la contempler rêveusement. Elle voilait dans le ciel la lune rouge. De toute sa vie, le mage ne se rappelait pas avoir vu une lune d'une autre couleur. On lui avait suffisamment martelé que cette couleur était un signe de la protection du Seigneur Bholkar sur son domaine. Seulement imaginer le contraire était considéré comme une grave hérésie dans un pays où l'empereur était vénéré comme le protecteur invulnérable de son peuple. Il était, pour beaucoup, l'égal du soleil et des Dieux. Un phare guidant des centaines de millions d'âmes dans la nuit, les protégeant des ténèbres venues de l'Ercan.

La préoccupation du mage pour le moment se portait sur le gros volume ouvert derrière lui. Il savait que la traque avait déjà commencé. Mais il n'arrivait à saisir certains passages du texte écrits plus de un millénaire et demi auparavant. Une série de formules archaïques plus ou moins décousues censés décrire des événements passés et futurs. Le problème était qu'aucune référence chronologique ou géographique précise ne venait aider le lecteur, si bien qu'il fallait s'en remettre à l'instinct ou à de subtiles déductions pour en déchiffrer le sens. Le mage avait déjà déterminé que certains événements avaient été prédis dans le futur. S'intéresser aux individus mentionnés demandait une bonne dose de concentration puisque ceux-ci n'étaient mentionnés que par leurs noms prophétiques : l'Aimé de Thor en était un exemple éloquent.
−Tu m'as l'air bien soucieux, fit une voix dans son dos.
Le mage se retourna, une ombre dans l’obscurité de la pièce lui indiqua immédiatement l’identité de l’arrivant. Aucun doute n'était permis sur l'identité de cette silhouette à l'aura impressionnante.
−Je le suis, Maître. Il semblerait que la puissance des Cinq se soit réveillée… Comme Arklïn l’avait annoncé.
La lumière de la lune tomba sur le visage angélique, presque mélancolique du Maitre. Des yeux gris et une bouche fine où se dessinait un sourire figé. Il portait une tunique de lin blanc toute simple qui lui tombait au-dessous du genou. Une ceinture sans ornementations la maintenait en place. Le Maitre ne portait aucun bijou, bracelet ou bague, pas d'arme ou de signe extérieur de son pouvoir. Au premier coup d'œil, il ressemblait à un de ces hommes qui travaillait dans les manufactures de l'Empire. Descendant de Khyrgos l'Empereur-Démon, Petit-fils de Wyrbarn l'Unificateur et fils de Jyrgen le Pacificateur, Bholkar était le maitre absolu de l'Empire. Son pouvoir tentaculaire s'étendait dans le moindre village, sur le moindre bouseux et sur ses possessions. Il avait droit de vie ou de mort, d'existence ou d'extinction, de justice et de morale sur toute chose sur laquelle son regard se portait. Les Dalerians étaient à son service et le moindre de ses désirs trouvé une satisfaction prompte… Ou une longue agonie.

Salut

juste quelques remarques qui seront à prendre comme bon te sembleras ( je me suis centrée uniquement sur ton début de chapitre 6 )

Citation :

Ce simple bras de mer séparait l'Ercan de l'Empire Dalerias. Un bras de mer faisant planer le mystère sur une terre que de rares étrangers avaient eu l'opportunité de fouler.

Ta redondance de "bras de mer" me gêne. Tu pourrais à mon sens la faire si les deux propositions étaient construite similairement ou si l'énumération comprenait une proposition de plus reprenant l'expression.

Citation :

lune d'une autre couleur. On lui avait suffisamment martelé que cette couleur était un signe de la protection du Seigneur Bholkar sur son domaine.

pareil ici avec "couleur", j'aurais plutôt mis " ... que c'était le signe de..."

Citation :

Seulement imaginer le contraire était

j'aurais plutôt mise "Ne serait-ce qu'imaginer le contraire..." (je trouve que le "seulement" est trop plat et qu'il y a dans "ne serait-ce" une sorte de théatralité qui sierait parfaitement à ton texte)

Citation :

certains passages du texte écrits plus de un millénaire et demi auparavant.

"... plus d'un millénaire et demi..."

Citation :

Une série de formules archaïques plus ou moins décousues censés décrire

censéEs ( si ce sont les formules ou bien censée si c'est simplement la série )

Citation :

avaient été prédis dans le futur.

prédire c'est forcément dans le futur

Citation :

−Tu m'as l'air bien soucieux, fit une voix dans son dos.

bon, là je sais bien que c'est du pinaillage de chez pinaillage, mais cela me rend hors de moi de lire des "fait untel" ou "fit untel" en désignant des paroles : on ne "fait" pas les paroles, on les dit, après avec certains degrés ou sentiment,s mais on ne les fait pas. Il est à mon avis peut être (je dis peut être) probable de pouvoir à la limite (à la limite) le caser dans une proposition de type " - blablabla (ou n'importe quoi d'autre) , fit l'autre " qui dénote un certain familiarisme de l'auteur ou du narrateur ; mais je trouve la formule "fit " (en terme de discours) déplacé dans un texte un peu écrit et structuré comme le tiens
ne le prends pas mal, c'est simplement mon opinion :p

Citation :

une ombre dans l’obscurité de la pièce lui indiqua immédiatement l’identité de l’arrivant.

mmmm... comment une ombre, qui est par définition sombre, peut-elle être visible dans l'obscurité ? personnelement, quand j'éteint la lumière chez moi, je ne voit pas trop / plus mon ombre
peut être pourrais tu dire qu'il voit l'ombre dans le faisseau de lumière fournit par une bougie ou la lune

Citation :

Des yeux gris et une bouche fine où se dessinait un sourire figé.

si le reste de la description ne se fait pas par énumération de ce type de propositions non verbales, tu devrait peut être mieux à mon sens rajouter un verbe principale

Citation :

Une ceinture sans ornementations

j'ai une crispation avec "ornementation" ; peut être ornements est-il tout simplement préférable ?

Citation :

il ressemblait à un de ces hommes qui travaillait dans les manufactures de l'Empire.

pas certaine pour le coup, mais il me semble que tu doivent ici accorder "travailler" avec "ces hommes" : un de ces hommes qui travaillaient

Citation :

vie ou de mort, d'existence ou d'extinction,

mini pinaillage ici, mais je trouve que cela fait redondance ( à mon sens vie/existence; mort/extinction )

Citation :

sur toute chose sur laquelle son regard se portait

je trouve la formule un peu lourde, j'aurais mis quelque chose comme " où que son regard se porte"

Citation :

Les Dalerians étaient à son service et le moindre de ses désirs trouvé une satisfaction prompte… Ou une longue agonie.

mmm... deux petits minis riquiqui points :
a) le moindre de ses désirs trouvé... : trouvait plutôt non ?
b) reprise simplifiée de la phrase : - proposition 1 : ils étaient à son service - proposition 2 : chacun de ses désirs trouvaient satisfaction - proposition 3 : "ou une lente agonie" = celle ci me semble rattachée grammaticalement à la 2ème ; or, je pense que tu l'idée d'agonie s'applique aux Dalerians qui n'auraient pas satisfaient les désirs ; mais dans ta formulation, cela renvoit aux désirs.
tu devrais changer la formulation (à mon sens)


Je précise bien à chaque fois "à mon sens" "à mon avis" parce que je ne prétend pas avoir parole absolue, et il est fort probable que souvent je dise des betises donc je veux relativiser toute choses ici
et toute mes remarques n'enlèvent rien à la qualité de ton texte que je trouve par ailleurs bien écrit ; et le suspens est gardé, on a envie (du moins moi) de lire la suite !!

Merci pour les commentaires.
Tout les avis sont les bienvenus, Morange, à partir du moment qu'ils sont constructifs.
Allez, la suite. Bonne lecture !

−Si l’interprétation que tu en as faite se révèle exacte, dit le Maitre. Tu devrais le savoir mieux que quiconque.
−En doutez-vous, Maître ? Je veux dire, balbutia le mage rapidement, les érudits ont étudié le texte pendant plus de huit siècles et jamais il n'a été pris en défaut. Pas une fois en huit cents ans.
−Seules les étoiles dans le ciel sont vraiment immuables. Crois-tu en la Destinée, mon ami ?
−J'aurais tendance à répondre oui, Maitre.
−Et crois-tu aux Dix ?
−Mon Seigneur ?
−Crois-tu aux Gardiens d'Yhlvar ? précisa Bholkar.
Le mage resta quelques instants interdit, ne savant quoi répondre. Il ne comprenait pas vraiment la raison à la question de son maitre. La réponse négative à celle-ci était tellement évidente qu'il présumait un piège ou un rarissime trait d'humour. Ses croyances lui avaient fait renoncer depuis bien longtemps à la lumière d'Yhlvar. Et de toute manière, les noms des Dix étaient bannis depuis l'origine de l'Empire de ses terres. Non, vraiment, il devait y avoir autre chose.
−Vous savez bien que j'ai renoncé à ces superstitions, répondit prudemment le mage. Penser une telle chose irait à l'encontre de ma nouvelle famille.
−Si tel est le cas, comment peux-tu attacher tellement d'importance à la prophétie écrite par Arklïn ?
Voilà donc où le Maitre voulait l'emmener. Mettre les autres face à leurs propres contradictions, une activité dont se délectait l'empereur dalerian.
−Les Imariens ont récupéré la prophétie et l'ont attribué à leurs dieux pour mieux abuser les Ercaniens. Je m'efforce de vous aider de mon mieux dans la mission sacrée qui vous a été attribuée.
−Bien répondu, approuva Bholkar. Mais il te reste encore à faire concorder tes actes avec tes convictions. Que comptes-tu faire à présent ?
− Trouver l’Aimé de Thor ! Et je pense l’avoir localisé, Seigneur !… Au Garthay…
Un sourire de satisfaction sauvage illumina brièvement le visage du Maitre avant que son regard ne retrouve sa mélancolie coutumière. Sans un mot, il tourna les talons et quitta la pièce.

L'empereur absolu de Dalerias remonta les couloirs du Palais sans se préoccuper des serviteurs qui s'inclinaient sur son passage. De misérables insectes, des vers de terre tout juste bons à le servir. Ils n'étaient pas digne de troubler sa réflexion et malheur à quiconque, volontairement ou non, s'y risquerait.
Les couloirs du palais étaient vivement éclairés avec des lampes, l'empereur ne supportait pas la pénombre, et les murs décorés de nombreuses tentures, trophées, sculptures ou fresques. Au sol, plusieurs tapis rehaussaient les dalles brutes et laissaient place à certains endroits au parquet ciré ou à de magnifiques carrelages représentant des scènes de chasse ou des paysages bucoliques. Un soin tout particulier avait également été porté aux différentes chambres principales qui étaient aménagé au troisième étage du palais, celui des appartements impériaux et des hôtes de marque. Celles-ci étaient aménagées de moquettes moelleuses au sol, de marbre et de lambris aux murs. Des meubles finement décorés les meublaient et de magnifiques œuvres d'art égaillaient les murs.
Un étage en-dessous, les appartements des conseillers et des érudits de la cour étaient confortables, mais moins travaillés. Quand à la masse des domestiques, valets, cuisiniers et autres personnel, elle s'entassait un niveau sous la surface du sol dans les souterrains du palais puants le vin, la sueur et la fumée.
En un certain sens, la hauteur du logement dans le Palais de Wayglish reflétait la position sociale de son occupant. Bholkar songea, non sans une certaine ironie, que le mage occupait le quatrième et dernier étage du bâtiment où il avait installé ses salles d'études. Une manière subtile de rappeler au maitre suprême de l'Empire qu'il était important à la réalisation de ses projets.

Juste une critique rapide sur ce dernier passage.

La structure du texte n'est pas fluide.
Il y a une première partie qui est un dialogue sans ornement et une seconde partie qui est une description relativement monotone. La transition entre les deux est plus que rude.

Pourquoi tu ne décris pas les mouvement et les expressions des perso pendant le dialogue, ca rajouterais un peu de relief.

En ce qui concerne la seconde partie...au lieu de présenter explicitement ce que pense l'empereur tu pourrais le suggérer.

Par exemple le passage suivant:

Citation :

L'empereur absolu de Dalerias remonta les couloirs du Palais sans se préoccuper des serviteurs qui s'inclinaient sur son passage. De misérables insectes, des vers de terre tout juste bons à le servir. Ils n'étaient pas digne de troubler sa réflexion et malheur à quiconque, volontairement ou non, s'y risquerait.
Les couloirs du palais étaient vivement éclairés avec des lampes, l'empereur ne supportait pas la pénombre, et les murs décorés de nombreuses tentures, trophées, sculptures ou fresques.

au lieu d'ecrire que l'empreure considere que les serviteurs comme de la vermine... tu pourrais décrire son comportement de manière a le suggerer.

Un exemple idiot:

L'empereur absolu de Dalerias remonta les couloirs du Palais abondamment éclairé, fendant de sa démarche royale la cohorte de serviteur chargé d’entretenir la grande fresque du soleil. A mis chemin, là ou un halo de lumière aurait du mettre en évidence le visage d'Arilin l'edenteur de dragon, il s’arrêtât soudain, contrarié. "Qui est chargé de l'éclairage ici" s’enquit il sans s'adresser a quelqu’un en particulier. Sur ça droite, un petit homme chauve s’inclinât jusqu'au sol avec humilité. "Johan Poltran pour vous servir mon seigneur" annonça ce dernier, la voie légèrement tremblotante. "c'est moi les maitres des lampes ici" ajouta t'il d'un ton plus ferme. Sans un mot l'empereur claqua des doigts, deux fois. Deux claquement sonore qui résonnèrent dans le corridor devenue soudainement aussi silencieux qu'un tombeau. L’empereur quitta les lieux juste avant que les suppliques de celui qu'il venait de condamner ne se fasse entendre. Les imbéciles, pensa l’empereur, ne comprendront ils jamais l'importance d'un bon éclairage. L’empereur se demanda si sa garde aurait assez de sens pour exécuter le fauteur de trouble dans la cours plutôt que sur le carrelage de jade du corridor.....il faudrait qu'il verifie. Un autre exemple les ferait sans doute reflechir..

Suis un peu en retard !
Correction du 4

— la femme que toute homme rêvait : tout
— s'abandonnaient, soirs après soirs, durant : soir après soir
— de bonne facture mais qui avait connu : virgule avant mais
— égayaient les murs recouvert d'un enduit : recouverts
— Excuses-moi si je t'ai blessé : Excuse
— Aurais-tu oublier ça dans : oublié

— Dette contracté à la suite : contractée
— mais il ne disposait d'assez de ressources : ne disposait pas
— Les conteurs de tout le royaume risque d'avoir : risquent
— Appelles cela comme tu veux : Appelle
— mais rien n'y a fais : fait
— Thorgan rejoignit alors vers sa partenaire : « vers » en trop
— où eux-seuls existaient : eux seuls

Après une courte pause, la fin du chapitre 6.
Bonne lecture !


Arrivé devant la porte de ses appartements, l'empereur marqua un temps d'arrêt. Il devait encore s'entretenir avec son conseil de guerre au sujet de problème d'approvisionnement vers les ports du nord. Ces problèmes lui passaient largement au-dessus de la tête, il n'y avait qu'à motiver un peu plus les paysans. Le conseil pourrait attendre, il avait besoin d'un peu de plaisir.
Avec un sourire pervers, il déverrouilla la porte et pénétra dans la pièce. Ses nombreux trophées de chasse et de guerre s'étalaient sur les murs au milieu de ses armes et de plusieurs artefacts intrigants. Et sur le lit, une beauté à la peau crémeuse seulement vêtue d'une tunique de gaze jaune qui dissimulait à peine les courbes de son corps. C'était sans aucun doute une fille de paysan ou d'artisan, une rien du tout qui était tombé dans les filets des soldats.
Parfait, pensa Bholkar, le travail a été correctement fait pour une fois. Il ne supportait pas les filles de joie, laissant ces trainées aux gens du commun. Il ne voulait que des vierges, des êtres purs de corps et d'esprit. Il s'approcha lentement et tourna autour de la fille, la déshabillant du regard. Agenouillée sur le matelas, la tête baissée et les mains sur les genoux, elle hésitait entre l'humilité et la crainte. La crainte d'un homme dont la moindre pensée était un ordre, la crainte d'un homme qui tenait sa vie entre ses mains et qui a la moindre défaillance avait le droit de lui faire connaitre des tourments dignes de l'EntreMonde.
−Quel est ton nom, mon enfant ? demanda l'empereur.
−Rachel, Seigneur.
−As-tu peur, Rachel.
−Non, Seigneur.
−Tu as froid, donc.
−Non plus, Seigneur.
−Alors, pourquoi trembles-tu ?
−La joie d'être en votre présence, mon seigneur.
−C'est un mensonge, ma chérie, susurra l'empereur. Je peux lire en toi et je sais que tu mens. Pourquoi trembles-tu ?
−Parce que je suis terrifié, Seigneur, avoua Rachel.
−Ça, c'est la vérité…
Un lourd silence tomba dans la pièce. La fille n'osait relever les yeux ou bouger, attendant son inévitable punition. Bholkar non plus ne bougeait pas, il semblait intensément concentré, comme cherchant la meilleure façon de punir la fille.
−Tu sais ce que je hais le plus ? demanda-t-il enfin. C'est qu'on me mente. Je déteste les menteurs. Pourquoi ne pas m'avoir dis la vérité ?
−Je suis désolé, Seigneur.
L'empereur s'écarta vers un des murs et décrocha un long fouet dont la section était aussi épaisse que le pouce. A intervalle réguliers, un anneau de fer large comme un doigt était hérissé de petites pointes en acier. Il revient vers Rachel et posa l'instrument sur ses épaules. La pauvre fille ne pu retenir un frisson en sentant le poids de la longue tige sur ses épaules et la morsure des pointes dans sa chair.
−Punir une telle beauté maintenant ne serait pas juste.
−Merci, Seigneur.
−Mais, je ne peux oublier ton mensonge !
Tirant le fouet par sa poignée, Bholkar fit glisser la longue tige contre les épaules de Rachel lui arrachant un cri de douleur et laissant de fines zébrures dans la région des omoplates. Il enroula l'instrument et l'accrocha au pied du lit.
−Tu vas t'offrir à moi cette nuit, mon enfant. Si tu me satisfais, tu pourras repartir. Sinon, je serais dans l'obligation de te punir pour ton outrage. Et pour que tu ne l'oubli pas, la vue de mon petit ami te rafraîchira la mémoire.
La fille acquiesça lentement, résignée à son sort. A la légère poussée sur son épaule, elle se mit à quatre pattes sur le matelas et attendit que s'accomplisse son sort.
Juste à côté, Bholkar commença à se préparer et ses yeux totalement inexpressifs rendaient la scène encore plus horrible…

La suite du récit sera dispo via des liens de téléchargement megaupload dans le sujet dédié dans la section "Table Ronde"

Correction du 5 :

— lui être fatal : fatale (s’accorde avec erreur)
— A l'âge de six ans : À
— ils s'étaient produit et avait conclu : produits et avaient
— par des tours, très simple et très anciens : simples
— la mère et une de leurs deux filles étaient enfouis vivantes : enfouies
— nettement supérieure à Orgos : supérieures
— sa sœur l'avait envoyé de coucher : se coucher
— et était resté très longtemps : restée
— le garçon avait fini par demandé à sa sœur : demander
— pourquoi elle était resté si tard : restée

— les deux jeunes gens avaient finis par atteindre : fini
— Celle-ci n'avait rien répondu et s'était détourné afin : détournée
— Le hasard voulu qu'un Imarien : voulut
— dans un état quasi-catatonique : quasi catatonique
— son agilité, autant physique que mental : mentale
— les retours de flammes : flamme
— Et au final, cet entrainement se révéler payant : révéla
— depuis quelques temps : quelque
— beaucoup prétendait que : prétendaient
— que le construct qu'il avait : construct ???
— que le Conseil avait complètement changé d'attitude, et le presser d'achever : pressait

— Et on prétendait que : Et l’on
— Je vous ai déjà dis de pousser : dit
— Mais, si on n'identifiait un : si l’on identifiait
— Et on n'a guère progressé : Et l’on
— Qui vous a dis de : dit
— ces Portes de l'Eternité : Éternité

Correction du 6

— Des milliers de lieux plus au sud, le palais de Wayglish se dressait au sommet de la colline Fimbulvetr tel un vautour au sommet d'un rocher : répétition de sommet (à la crête de la colline)
— En-dessous, la vaste plaine : En dessous
— Peu de renseignement concernant : renseignements
— Mais il n'arrivait à saisir : n’arrivait pas à
— plus de un millénaire et demi : d’un
— Une série de formules archaïques plus ou moins décousues censés décrire : censées
— S'intéresser aux individus mentionnés demandait une bonne dose de concentration puisque ceux-ci n'étaient mentionnés que par leurs noms prophétiques : répétition de mentionnés (indiqués, cités)
— le moindre de ses désirs trouvé une satisfaction : trouvait

— ne savant quoi répondre : sachant
— Ils n'étaient pas digne de troubler : dignes
— aux différentes chambres principales qui étaient aménagé au troisième : aménagées
— de magnifiques œuvres d'art égaillaient les murs : égayaient
— Un étage en-dessous, les appartements : en dessous
— cuisiniers et autres personnel : personnels
— dans les souterrains du palais puants le vin, la sueur : puant
— installé ses salles d'études : étude

— m'avoir dis la vérité : dit
— A intervalle réguliers : À ; régulier
— La pauvre fille ne pu retenir : put
— tu ne l'oubli pas : l’oublies
— A la légère poussée sur son : À

Chapitre 7

Corrections
— les restes mal-rasée d'une barbe : mal rasés
— Au vue de ses mains : À la vue
— A voir l'état de cette pièce : À
— Tu devais t'en doutes : douter
— de la toute puissance corporation : puissante
— de douleur et de surprise mêlés : mêlées
— Du monde était déjà présents : présent
— il se saisi du plateau : saisit
— La voierie devant le bordel : voirie
— Thorgan couru rapidement : courut
— afin de gauger la situation : jauger
— il aperçu le type : aperçut
— Caryhn lui lançait un au-revoir : lançant ; au revoir
— vraiment la tache au fugitif : tâche
— de vastes espaces ou de rues tortueuses, mais dégagées : dégagés
— A sa grande satisfaction : À
— de cale à travers la voierie : voirie
— trois tueurs à gage : gages
— Quelque soit l'endroit auquel : Quel que
— tombait entres les mains : entre
— La plupart préférait avoir recours : préféraient

Répétitions dans la même phrase
— son crâne rasé et les restes mal rasés d'une barbe : répétition de rasé (crâne tondu ou chauve)
— il supportait relativement bien l'alcool, mais là il devait bien admettre : répétition de bien (supprimer le second)
— Refoulant le nœud dans sa gorge, Thorgan étendit une des tenues de la prostituée sur son corps si désirable, déposa un baiser sur ses lèvres, en murmurant quelques mots de remerciement, laissa quelques pièces à son attention sur la coiffeuse et enjamba le corps inerte du tueur avant de sortir : répétition de corps (la phrase est trop longue « … lèvres. En murmurant quelques mots de remerciement, il laissa… »)

Chapitre 8

Corrections

— Une dague de lancer avait surgit : surgi
— l'homme et le félin, se jaugèrent : pas de virgule entre en verbe et son sujet
— il reconnu le contact tranchant : reconnut
— La jeune femme cligna des yeux et aperçu deux formes penchée ; aperçut ; penchées
— Calmes-toi, ma chérie : Calme-toi
— Thorgan voulu trancher la gorge : voulut
— Caryhn le pris de vitesse : prit
— si tu me libère de mes chaines : libères
— Rassures-toi, cracha un peu : Rassure-toi
— Ne te mêles pas de ça ! mêle (impératif)
— Ai-je dis que j'allais : dit
— que Caryhn reconnu aussitôt : reconnut
— avant de laisser les deux jeunes gens s'éloignaient dans la nuit : s’éloigner
— cette homme avait volé : cet
— de zéros en-dessous du portrait : en dessous
— qui étaient tous inspecté et fouillaient par : inspectés et fouillés
— Des effets personnelles : personnels
— expliqua t'il. Mes affaires : expliqua-t-il
— Le sergent gaugea le voiturier : jaugea
— les tranches de viandes : viande

Répétitions dans la même phrase

— tout cela visait à en mettre plein les yeux au visiteur pour le mettre à l'aise : ne visait qu’à en jeter plein les yeux
— Laissons-nous un peu de temps, on aura le temps de revoir la situation dans quelque temps : 3 x temps ; Laissons-nous un peu de temps, nous reverrons la situation lorsque ce sera plus calme.


Chapitre 9

Corrections

— Les habitantes de ses terres : ces
— qui circulaient, il était fréquenté de croiser de petites : fréquent
— le respect et l'obéissance aux plus âgés était inculqués : étaient
— elles se sont démerdés pour passer : démerdées
— que Gardiennes des Sources novice : Gardienne des Sources novices
— Concentres-toi et ouvre ton : Concentre
— l'essence de la Licorne était elle aussi troublé par : troublée
— que tu as fais la course : fait
— tu n'as rien fais de mal : fait
— Je les ai nourri en retard : nourris
— l'Imarien que la jeune Fée avait entraperçue plus tôt : entraperçu
— prévenir d'événements inquiétant : inquiétants
— Des événements inquiétant : inquiétants
— les révélations d'Orgos devait être très : devaient
— le chapitre des Porte des Mondes : Portes
— Elfes, les Humains et les Fées ont scellés après : scellé

Répétitions dans la même phrase

— Les habitantes de ses terres, jeunes femmes resplendissantes, saluaient le jeune homme : le second « jeune » est superflu
— s'organisaient sans organisation apparente : mal formulé (s'organisaient sans ordre apparent) ou (s'organisaient de façon aléatoire)
— Orgos s'avança au milieu d'un regroupement de plusieurs petites filles du village, ravies de rencontrer enfin un étranger à leur village : la fin de la phrase « à leur village » est superflue
— Devant le Cœur, une femme, tenant un long bâton de frêne sculpté, se tenait devant les quelques marches menant à la cour intérieure du Cœur : trois répétitions ; Cœur, devant et tenir (Devant les quelques marches menant à la cour intérieure du Cœur se tenait une femme serrant un long bâton de frêne entre ses doigts.)
— …chargées des sources et des bassins disposés autour du refuge, la source de la magie des Fées… : l’origine de la magie
— La Fée flotta dans une extase que personne d'autre qu'une Fée et sa licorne : remplacer le premier « Fée » par Fardral
— une petite statue en bois déposée dans une petite niche : remplacer « petite statue » par « statuette »