Voilà c'est un texte écrit dans le cadre d'un atelier d'écriture. On ma fait remarquer que j’utilisais trop le passé simple et que cela rendait le texte un peu lourd. Je suis bien conscient que le choix du temps à une influence sur le style, mais de la à dire que cela le rend lourd, je trouve cela un peu dur. D'autant que si j'ai fait autant recours au passé simple c'est parce que le texte devait faire moins de neuf cent mots et pour évité les répétitions de mots inévitable entraîné par l'emploi de l'auxiliaire avoir et être.
Donc, voilà qu'es pensée vous
Et Si on se retrouvait dans dix ans
Je vais vous raconter l’histoire de Fabian. Enfant, Fabian avait tout pour lui quand il était enfant. Il était populaire, sportif avait de bonnes notes en cours et avait d’excellents amis. Bref, il faisait partie de ceux, pour qui on ne s’inquiétait pas et que l’on promettait à un avenir des plus brillants. Un jour, Fabian déménagea et bien sur ses amis furent très tristes de le voir partir et lui jurèrent d’être toujours amis en se promettant de se revoir dans dix ans.
Puis plus d’une décennie s’était écoulée sans que le brillant avenir qu’on lui avait promis n’advienne. Bien au contraire, depuis sa sortie des études, il enchaînait les petits boulots et les périodes de chômage. Le bilan de cette situation précaire après quelques années était catastrophique. Au cours des trois dernières années, il avait accumulé pas moins de cinq mille euros de dette. Bien qu’ayant certaines facilités, il s’était trop reposé sur ses acquis et avait souvent négligé de travailler pour réussir. Résultat, après un CESS obtenu à l’arraché, il avait lamentablement échoué dans ses études supérieures. Le résultat en était son statut actuel de chômeur sans qualification, endetté et la moitié du temps sans emploi.
Fort heureusement, les amis qu’il avait connus en primaire avaient tous très bien réussi. Il y avait un haut fonctionnaire, un expert comptable, une actrice de renom et une styliste de mode. Pour eux cinq mille euros ne représentait pas grand-chose. Il ne doutait pas qu’ils le dépanneraient. Après tout n’était-il pas leur héros à l’époque.
Le jour des grandes retrouvailles arriva. Ce jour-là, Fabian fit des efforts vestimentaires inhabituels. Il enfila son plus beau costume, au préalable, il avait mis une gaine qui lui coupait le souffle pour cacher une surcharge due principalement -mais pas seulement- aux six bières qu’il buvait chaque jour depuis ses seize ans avant de se coucher.
Il les vit arriver les uns après les autres. Il y avait Patrick, son meilleur ami quant il était en primaire, il était toujours ensemble. N’étant jamais au même niveau que lui tant au niveau des études que tu sport et force était de reconnaitre qui lui était bien utile en tant que faire valoir. Il y avait aussi Stéphanie. C’était la plus jolie fille de la classe. Elle était un peu amoureuse de lui, mais à cette époque, il ne s’intéressait pas aux filles. Aujourd’hui, évidemment ce serait une tout autre histoire. Il y avait aussi Jean un gamin timide qu’il défendait quand les autres se moquaient de lui, du coup il lui obéissait. Et enfin Vanessa qui était une fille discrète, a laquelle personne ne faisait attention. Elle était souvent à l’écart. Fabian allait de temps en temps lui parler. Il pensait qu’elle était un peu amoureuse de lui.
Nous avons parlé pendant un moment de chose de chose et d’autre lorsqu’il décida que le moment était venu de leur parler de la raison pour laquelle, ils les avaient fait venir. Il leur dit qu’il avait mis tout son argent dans la société qu’il était en train de fonder. - C’était un mensonge évidemment, mais par fierté, il refusait de s’abaisser à mendier l’argent dont il avait besoin. Il vanta, donc le succès probable que ne manquerait pas de connaitre sa société dans les années à venir. Puis il reconnut avoir tout investit dans sa société et qu’il se trouvait à court de liquidité. C’est ainsi qu’il en vain à leur demander s’il pouvait lui avancer cinq mille euros le temps que son entreprise imaginaire commence à rapporter en leur proposant des actions pour un montant d’égale valeur dans sa société.
Quand il eu terminé, ils éclatèrent de rire. Patrick lui expliqua alors, la raison de leur hilarité.
« J’ai tout de suite compris que tu nous mentais. Tu as tendance à fermer le poing quand tu mens. Je l’ai dit aux autres avant que tu arrive.
« Tu te fous de ma gueule, tu disais toujours que j’étais super intelligent !
« C’était juste pour te manipuler un peu, vu que tu fonçais tête baissée…
« Stéphanie, tu m’as demandé de sortir avec toi !
« Bah, j’étais enfant ! Toutes les filles tombent amoureuses des garçons qui ont la côte.
« Jean, je t’ai aidé quand tu vas des ennuis !
« Ha bon ? Tout ce dont, je me souviens c’est que tu ne me disais jamais merci quand je te ramenais tes boissons.
« Vanessa ?
« J’aime bien rester seule, mais tu venais toujours me coller… je me demandais si tu m’aimais ! Franchement, tu m’énervais…
« C’est une blague ? J’étais votre héros ! Carrément, élus délégué de classe ! Je n’avais que de bonnes notes et j’étais aussi doué en sport.
À cette déclaration, ils lui répondirent que personne ne voulait être délégué en primaire, qu’on lui avait juste refilé le sale boulot. C’est vrai que certains sont très doués étant enfant, mais le plus souvent ce n’est plus le cas à l’âge adulte.
« Alors notre promesse de rester amis ?
« On n’a vingt-quatre ans ! On se souvient à peine de cette époque. Toi, aussi, Fabien, vois la réalité en face.
Sur ces mots, ils quittèrent la pièce laissant celui qui avait été leurs amis effondrés, car il s’appelait Fabian, pas Fabien. Il n’avait même pas eu assez d’importance dans leurs vies pour qu’ils daignent retenir son nom.