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 Anarchie : les Racines du Mal

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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeDim 7 Oct 2007 - 16:53

Mais voui tu va y arriver!
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeDim 7 Oct 2007 - 17:07

Au moins un qui y croit !!! Que le temps te donne raison !! Enfin nous donne raison car j'y crois aussi !!! XD
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeSam 12 Jan 2008 - 16:18

Allez, ça faisait longtemps !! Si y en a qui se souviennent un peu de l'histoire et qui veulent un p'tit bout de la suite, voici voilou !!

Sinon, toujours pareil, faudra attendre l'édition !! ^^



Des ricanements mauvais résonnaient tout autour de Jessie. Des cris retentirent au milieu des flammes. La scène, d’abord floue, se précisa. Des ombres noires couraient avec une agilité féline, encerclant la maison en proie au feu. Des pleurs s’élevèrent et des grondements menaçants vinrent s’ajouter à cette cacophonie dramatique. Une silhouette avança et se découpa : ténébreuse, imposante. Jessie aperçut un homme crucifié qui se tordait de douleur, poussant des hurlements insupportables où se mêlaient colère et souffrance. Une agonie sans fin qui le poussait dans les sombres abîmes de la haine. Le sang inondait la place comme une coulée de lave et Jessie eut véritablement l’impression d’assister à la scène. Elle était le témoin silencieux et impuissant d’une nuit d’horreur où l’abomination régnait, interminable. Puis une terrible bataille s’engagea. Les cris redoublèrent, la colère se déversa dans le cœur des antagonistes, des grognements menaçants firent écho aux armes, et dans ce chaos indescriptible, personne ne prit garde à la silhouette courbée qui prenait la fuite en emportant un précieux fardeau. Alors que des combats sans queue ni tête se prolongeaient, Jessie eut soudain l’impression que la lame glaciale d’un poignard s’enfonçait dans son ventre. Elle poussa un cri en se redressant, paniquée, sentant encore la douleur aiguë. Mais c’était seulement le cauchemar qui continuait. Sa chemise de nuit lui collait à la peau, tant elle transpirait. Le drap, défait, était entortillé autour de sa jambe. Jessie tenta de remettre de l’ordre dans son esprit, méprisant ces cauchemars indomptables. Sa respiration haletante s’accordait avec les battements effrénés de son cœur. Passant une main tremblante sur son front en sueur, elle rejeta ses cheveux en arrière, puis resta un instant immobile, dressée sur son séant. Elle jeta un coup d’œil au réveil : 3h46. Elle n’avait pas dormi aussi longtemps qu’elle l’aurait voulu. Agacée, elle finit par se lever et se dirigea vers la salle de bain. Lorsqu’elle eut allumé la lumière, elle regarda son pâle reflet dans le miroir en prenant appui sur le lavabo avec un soupir anéanti. Existait-il, dans le monde entier, une autre personne qui, comme elle, supportait le poids d’une vie brisée, marquée du sceau de la tragédie ? Car en réalité, sa vie se résumait à un pathétique semblant d’existence. Elle allait de malheur en malheur, comme condamnée à un funeste destin, le cœur rongé par une haine dont elle ne saisissait même pas la signification. La surface de la glace lui renvoyait son propre regard brûlant d’une colère qu’elle vouait aux hommes qu’elle accusait d’être responsables de la destruction de son enfance et de sa famille. Jessie baissa la tête et traversa une nouvelle fois la chambre, éteignant la lumière au passage. Elle gagna la fenêtre, ouvrit les rideaux et observa le ciel. Un croissant de lune aigu et comme tracé par un simple coup de pinceau y était épinglé, clair et lointain, semblable à une idée de dernière minute ajoutée en surimpression aux ténèbres de l’empyrée. Soudain, ses yeux percèrent l’obscurité. Sous le faible éclat lunaire, plusieurs silhouettes se découpèrent dans le jardin, courbées comme pour mieux passer inaperçues. Jessie eut le temps de compter pas moins de dix hommes, progressant vite et silencieusement vers les diverses entrées de la lourde bâtisse, comme autant de points stratégiques. Se plaquant contre le mur, le souffle court, Jessie sentit une peur primitive la saisir aux tripes. Puis des bruits suspects lui parvinrent. Son ouïe, particulièrement développée et exercée, lui permit de comprendre que le commando pénétrait chez elle. En vrais professionnels, ils avaient pris soin de déconnecter les circuits du système d’alarme. Du coup, ils avaient aussi sans doute mis hors service les caméras de surveillance. Et le téléphone ? Jessie se rua vers son bureau et décrocha le combiné, le cœur battant. Aucune tonalité. Ils avaient donc pensé à tout. Heureusement, il lui restait son mobile. A cette pensée, un spasme d’horreur la parcourut et elle se mordit la lèvre jusqu’au sang : quelle idiote elle faisait ! Son portable était resté en bas, sur la table d’entrée, avec toutes ses affaires ! Jessie avait beau être tueuse à gages, elle n’était pas certaine de pouvoir faire face à cette bande de mercenaires. Mais elle devait tenter le tout pour le tout ! Serrant impulsivement son Sig Sauer, elle fronça les sourcils, décidée à garder tout son sang froid. Elle revêtit une robe de chambre et avança sur la pointe des pieds jusqu’à la porte, qu’elle déverrouilla en silence. Avec précaution, elle l’entrebâilla et jeta un œil dans le couloir, plongé dans l’obscurité. Rien ni personne. Tout à coup, le faisceau blafard d’une lampe de poche balaya le vestibule. Des bruits étouffés lui parvinrent, puis des chuchotements graves. Jessie sentit son cœur accélérer et elle s’obligea à respirer tranquillement. Elle était la Veuve Noire ! Pas n’importe quelle fille sans défense, aussi apeurée qu’une biche aux abois ! Elle devait éliminer ces hommes, puis elle se débarrasserait de leurs cadavres. Mais prise au piège dans sa propre maison, incapable de dénombrer ses ennemis, Jessie sentit ses chances faiblir. Hésitante, elle ne savait plus quoi faire. Elle se mit à réfléchir aussi vite que possible mais les quelques précieuses secondes qui s’échappèrent la laissèrent dans une dangereuse position. Les mercenaires prenaient d’assaut l’escalier par les deux côtés, se refermant sur elle comme un étau meurtrier.

m***e ! Les salauds, s’exclama Jessie en son for intérieur.


Elle faillit se mettre à tirer pour tenter d’en abattre le plus possible mais elle retrouva la raison à temps et se retira en silence dans sa chambre. Elle referma la porte sans le moindre bruit, fit jouer la clé dans la serrure, et s’appuya contre le mur attenant. Il ne lui restait plus qu’à attendre. L’effet de surprise pouvait jouer en sa faveur mais ce n’était certainement pas une garantie de survie. Elle arma le chien, retira la sûreté, et replia le bras, plaçant le Sig Sauer à hauteur de son visage. La gorge serrée, la respiration saccadée, elle avala difficilement sa salive tant elle avait la bouche sèche, et s’efforça de rester calme. Sous ses yeux, la poignée de la porte s’abaissa mais l’homme ne pouvait pas entrer. Il s’y essaya plusieurs fois avant de renoncer. Mais il n’allait certainement pas abandonner l’idée d’entrer dans sa chambre. Que faisaient les autres pendant ce temps ? Allaient-ils tous rappliquer ici ? Jessie se raidit, tétanisée, cherchant à déterminer si elle avait pris les bonnes décisions. Sans doute pas, mais elle n’avait plus le choix. Elle savait qu’elle n’échapperait pas à la tuerie qui se préparait. Les secondes s’écoulèrent avec une lenteur démesurée. L’angoisse de Jessie atteignit son paroxysme lorsqu’enfin, le coup de semonce fut donné.
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Victor
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Fév 2008 - 10:47

Hein ??? Mais tu peux pas arrêter là ! C'est ignoble ! Je commence juste à apprécier l'histoire et paf ! Fini !
Je proteste !!! Je ne donnerai pas mon avis avant d'avoir la suite !
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Fév 2008 - 10:56

lol! Oki, oki... ^^ Je te poste la suite histoire d'avoir ton avis !!!! Very Happy



Elle sursauta sans pouvoir se contrôler lorsque la porte fut défoncée, probablement par un coup de pied. Quatre hommes se propulsèrent dans la chambre mais avant qu’ils n’aient eu le temps de se retourner pour l’apercevoir, cachée dans l’ombre contre le mur, elle braqua son arme sur eux et pressa frénétiquement la détente. Elle eut le temps d’en abattre deux et d’en blesser un avant que les autres ne fassent irruption et ouvrent à leur tour le feu. Aussitôt, Jessie bondit avec une rapidité ahurissante et se jeta derrière son lit, évitant les balles. Grimaçant sous le vacarme des détonations infernales, elle s’écrasa au sol. Les projectiles sifflèrent au-dessus de sa tête et elle préféra rester à couvert en surveillant ses arrières, le temps que le jeu se calme. La vitre derrière elle vola en éclats et les débris s’éparpillèrent dans ses cheveux et sur le sol. Enfin, le feu cessa et elle entendit ses ennemis recharger leurs armes. Avec un sourire cynique, elle s’élança latéralement et ouvrit à nouveau le feu. Habituée à cette violence, elle avait su retrouver rapidement tous ses moyens et ce fut avec une précision digne de sa profession qu’elle abattit trois hommes tandis que les autres se mettaient à couvert en hurlant des insultes et autres obscénités. Son assaut n’avait pas duré plus de quelques secondes, mais ce temps précieux lui avait permis de loger une balle dans les trois têtes qui lui faisaient face. Les corps s’effondrèrent et Jessie regagna vivement son abri de fortune, derrière le lit, la respiration accélérée. A son tour, elle vérifia ses munitions. Avec toute cette agitation et le stress engendré par la situation, elle avait craint de s’être trompée, mais elle avait compté correctement : plus qu’une balle. Sa main s’aventura à tâtons sur sa table de nuit, dans la pénombre de la chambre. En silence, elle fit coulisser le tiroir et réussit à attraper les deux chargeurs qu’elle avait cachés. Son cœur continuait à battre la chamade mais elle était convaincue d’avoir toutes ses chances. Au moment où cette pensée optimiste l’assiégeait, l’un des mercenaires surgit sur le côté et pointa le canon de son arme sur elle. Dans un réflexe fulgurant, elle tira sa dernière balle vers lui mais la surprise l’avait déstabilisée et elle rata sa cible, le blessant à la poitrine. Néanmoins, son agresseur la manqua aussi et la balle qu’il lui décocha se logea dans son épaule, épargnant sa vie. La douleur fut lancinante et Jessie étouffa le cri qui menaçait de franchir ses lèvres. D’un coup de pied, elle repoussa violemment le type. Le souffle coupé, celui-ci bascula en arrière et parvint à tirer une rafale en l’air qui dessina au plafond une courbe formée d’impacts. La salve atteignit le lustre, lequel se détacha pour aller s’écraser dans un fracas de diamants sur la tête de l’homme. Assommé, il s’écroula au sol. Jessie prit garde de rester bien à couvert, se demandant ce que faisaient les autres mercenaires. La douleur à son épaule, familière depuis l’autre « incident » similaire qu’elle avait essuyé en Italie, lui arracha une grimace. Elle maudit l’instant d’égarement responsable de sa blessure et se concentra sur sa triste situation. D’une main mal assurée, elle était en train de recharger son arme lorsque deux autres types arrivèrent dans son champ de vision, Uzis braqués vers elle. Elle acheva d’armer le Sig Sauer, prête à mourir en défendant sa vie mais un troisième homme se jeta sur elle par-dessus le lit. La jeune fille poussa un cri de rage et ils roulèrent à terre. Elle se débattit furieusement, bien que seule contre tous, elle n’eût pas la moindre chance. Un des mercenaires finit par s’en mêler et lui arracha son arme, non sans difficulté. Redoublant d’efforts, Jessie joua des pieds et des mains, essayant de se remémorer les quelques cours de karaté qu’elle avait suivis sur demande – ou plutôt exigence – de Nathan. Cependant, même si ses techniques ne manquaient pas de force et lui permettaient de garder le dessus dans une certaine mesure, elle ne prit pas garde au danger qui pouvait venir d’ailleurs. Ainsi, son manque d’attention lui coûta une cuisante défaite.

L’attaque arriva par derrière et elle s’effondra, à demi-sonnée. Un nouveau coup dans les côtes lui arracha un cri et elle espéra n’avoir rien de cassé. Lorsqu’elle sentit l’un des hommes la ceinturer par derrière, elle lui envoya un coup de coude avec autant de force qu’elle le put, puis se retourna pour affronter le prochain qui oserait l’approcher d’un peu trop près. C’est alors que le contact glacial d’une arme contre sa nuque l’immobilisa. Essoufflée, elle comprit que les choses n’iraient pas plus loin.

— Tu te défends bien, chuchota une voix grave et chaude à son oreille. Mais tu n’espérais tout de même pas en sortir vivante contre nous tous ?

— Ne me mettez pas au défi ! rétorqua froidement Jessie.

L’homme la contourna, sans dévier la trajectoire de son arme, braquée sur le front de la jeune fille. Sa cagoule laissait voir ses yeux, d’un bleu foncé, dont l’éclat féroce semblait dévisager leur victime. Jessie fronça les sourcils en rencontrant ce regard, sombre et pénétrant. Il n’était pas sans lui rappeler quelqu’un.

— Avance, ordonna sèchement l’inconnu en lui faisant signe avec son arme de sortir de la chambre.

— Pourquoi ne pas me descendre ici et maintenant ? questionna Jessie en obtempérant sous la menace.

— C’est ce que tu veux ?

— Vous êtes bien là pour ça, non ?

— Oui, mais je pensais que tu apprécierais d’avoir une petite conversation auparavant. N’aimerais-tu pas obtenir quelques réponses à tes questions ? Des explications peut-être ?

— Pourquoi pas. Mais est-ce vraiment votre seule motivation ?

— Non, reconnut le mercenaire. Je me suis dit que tu nous devais bien une petite compensation pour tous les dégâts dont tu es responsable, ajouta-t-il sournoisement.

— Responsable ? se moqua Jessie. Ce n’est pas moi qui suis entrée par effraction dans l’intention de descendre quelqu’un !

— Justement, si. Maintenant, bouge !

Un silence glacial retomba tandis que les survivants du commando descendaient dans le grand salon, escortant leur prisonnière avec une attention particulière. Quand ils arrivèrent près du divan et des fauteuils bordant l’immense cheminée, l’homme qui tenait Jessie en respect l’attrapa violemment par les cheveux et la poussa en avant avec une violence qui l’étonna lui-même. La jeune fille s’écrasa sur le sofa et se redressa lentement, laissant son agresseur venir à elle. Il s’accroupit en face d’elle et promena son arme sous le menton de Jessie.

— Tu n’as toujours pas compris qui j’étais ?

— Pourquoi ? Je suis censée vous connaître ? grommela-t-elle en plongeant à nouveau son regard dans le sien.

— Indirectement, oui.

D’un geste vif, il retira sa cagoule, révélant une peau mate, une mâchoire assombrie par une barbe de quelques jours et des cheveux noirs mi-longs. Les traits sévères, un nez légèrement busqué, le front haut, le portrait craché de son père… Les sourcils de Jessie se haussèrent sous l’étonnement et le fils Vittorez eut un sourire narquois, révélant des dents blanches mais mal alignées.

— La Veuve Noire prise au piège dans sa propre toile… Quelle agréable ironie, murmura l’homme en se grattant pensivement la joue. Car pour reprendre ce dont tu nous accusais, n’est-ce pas la Veuve Noire qui est entrée par effraction dans la propriété de Luigi Vittorez, un ponte de la mafia italienne ? Et ce dans l’unique intention de le descendre. Un contrat exécuté dans des conditions désolantes. Tu étais très au-dessous de tes possibilités ce soir-là.

— Ce qui ne m’a pas empêchée d’exécuter le contrat, lança Jessie avec agressivité.

— Exact. Je suppose que tu m’as identifié ?

— Oui. Vous êtes Romano Vittorez, le rejeton de ce vieux rat de Luigi Vittorez.

Elle eut un éclat de rire moqueur.

— Je n’aurais jamais cru avoir un jour affaire à un avorton comme vous !

— L’avorton te ferait remarquer que c’est lui qui pointe une arme sur toi, aboya Romano, vexé.

— Mais il vous a fallu au moins une douzaine d’hommes pour oser vous frotter à moi. Quel courage !

— Je voulais m’assurer la victoire, ce qui est chose faite.

— Je ne suis pas encore morte, fit remarquer la jeune fille.

— Non, mais ça ne saurait tarder. Toutefois, je tiens à te remercier auparavant, car ton contrat m’a grandement soulagé. Mon père souffrait d’un cancer des poumons et sa décrépitude me rendait malade. De plus, il refusait de me laisser agir librement dans ses affaires. A présent, nommé comme son seul héritier, son royaume est mien ! se réjouit le mafieux.

— Si je vous ai rendu service, pourquoi avoir fait la route jusqu’aux Etats-Unis pour me descendre ? s’enquit Jessie d’un ton impatient.

— Parce que c’était quand même mon père. De plus, personne, dans ma famille, ne tolèrerait qu’un tueur à gages débarque des Etats-Unis pour venir tuer l’un des pontes très respectés de la mafia italienne. C’est plus qu’une provocation. C’est une offense ! Et ce genre d’offense se doit d’être châtié aussi durement que possible ! Je te prie de croire que je déplore l’avènement de mon règne dans le sang, mais tu ne me laisses pas le choix. Si je ne règle pas nos comptes, je ne serai pas respecté, et si je ne suis pas respecté, impossible de mener à bien nos trafics.

— Quel dommage, en effet, ironisa la jeune fille.

Un ange passa et l’atmosphère se tendit encore.

— C’est curieux que tu ne te sois pas encore posée la seule véritable question qui mérite d’être posée.

Comme Jessie dardait un regard interrogateur sur Romano, l’italien s’approcha un peu plus près et esquissa un rictus cruel. Posant la pointe de son canon sous le menton de sa prisonnière, il releva davantage son beau visage vers le sien. Ils étaient si près l’un de l’autre que Jessie sentit son souffle tiède sur sa joue, puis sur ses lèvres entrouvertes.

— Tu ne t’étonnes pas de nous voir débarquer chez toi seulement quelques jours après ton petit numéro chez les Vittorez ? susurra-t-il. Après tout, une tueuse aussi célèbre et efficace que toi ne devrait pas être si facile à localiser. En fait, que je sache, jamais personne ne t’avais retrouvée avant moi. Comment tu expliques ça ?

Jessie fronça les sourcils. Romano posait là d’excellentes questions. Leur pertinence la plongea dans un silence perplexe tandis qu’elle s’efforçait de trouver des réponses.

— Intriguant, n’est-ce pas ? continua-t-il en approchant encore sa bouche de la sienne. Mais peut-être puis-je t’apporter une partie de la réponse.

— Dites toujours, suggéra la jeune fille sans le quitter des yeux.

— Ton employeur nous a téléphoné le lendemain, à la première heure. Il nous a pratiquement conté ta petite incursion chez nous avant de nous balancer tout ce qu’il savait à ton sujet. Largement aiguillonné, il ne m’a pas fallu plus de quelques jours pour rassembler les meilleurs mercenaires du pays et m’envoler pour les Etats-Unis avec pour seule idée celle de te trouver et de te tuer.

Jessie était abasourdie par tant de traîtrise. Jamais un tel incident ne s’était produit depuis près d’une décennie qu’elle avait commencé à tuer des gens pour de l’argent. Un manque de prudence qui risquait de lui coûter cher. Très cher. Romano se redressa après quelques secondes de silence puis reprit :

— Il semble que tu gênes quelqu’un plus qu’autre chose, déclara-t-il. Tu as fait confiance à la mauvaise personne et pour cette erreur, tu es sur le point de te faire buter !

— Merci de porter à mon attention ce détail qui m’échappait ! rétorqua froidement Jessie. Alors vous attendez quoi ? Que je vous supplie de m’épargner ?

Romano jeta un œil hésitant vers les derniers mercenaires qui montaient la garde dans la pièce. Tous braquaient un regard intéressé sur l’italien et sa prisonnière, comme impatients d’assister à la suite de la conversation. D’un geste vif et précis, Romano arma son Beretta 92 et le pointa sur Jessie qui se raidit. L’atmosphère s’alourdit encore et les deux tueurs s’affrontèrent du regard. Jessie sentait son cœur battre violemment, consciente qu’elle vivait peut-être ses derniers instants. Mais pourquoi Romano semblait-il hésiter ? Qu’attendait-il pour presser la détente ? Elle maudit sa question car le coup partit au moment même où un mercenaire faisait une entrée précipitée. Dans une tentative désespérée, Jessie se jeta en arrière sur le divan en détournant la tête. Par un coup de chance inespéré, la balle ne fit que lui érafler la joue. Romano émit un grognement furieux et se tourna vers l’homme qui avait fait irruption au milieu de son exécution.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Fév 2008 - 11:05

C'est super! J'accrochais pas trop audébut, je crois que je n'aime pas la fantastique qui se passe aux temps modernes. Mais maintenant ton récit dérive plus vers le policier et j'aime bien ça. Par contre j'attends vraiment de voir le rapport entre toutes ces histoires de tueurs à gages et les lous-garous. Est-ce qu'ils sont là pour remplir où pour autre chose ?

Petiter erreur: elle compté ses cartouches
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMar 26 Fév 2008 - 13:38

lol
Oui, j'ai déjà édité pour le "compté". ^^ Merci quand même !

Effectivement, si dès le début tu es bien plongé dans le domaine fantastique, il faut savoir que ça s'oriente ensuite bien plus vers le policier. Contrairement aux films genre Underworld, les humains vont avoir une très grande importance et un grand rôle dans l'histoire. (y a une enquête qui est menée et un groupuscule d'humains, de commandos spécialisés, qui combat les vampires sans connaître l'existence des loups-garous... C'est là que c'est marrant... Razz )

Sinon, normal que tu n'aies pas encore vu ou compris le lien avec vampires et les loup-garous, mais ça va venir. La clé, c'est Jessie bien sûr. Tout tourne autour d'elle.
Enfin en tout cas, je suis contente que ça te plaise, mais n'oublie pas que ça reste quand même un "thriller FANTASTIQUE" !!! Wink
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 10:59



Hop ! Un p'tit bout pour ceux qui ont lu jusqu'à présent et qui s'y intéressent....



— Qu’est-ce qui se passe encore ? s’énerva-t-il.

— Intrus en approche !

Aussitôt, l’italien réarma son Beretta et sans dévier son axe de tir vers Jessie, se détourna un instant de sa prisonnière. Les sourcils froncés, il donna aussitôt l’ordre à ses hommes de se disperser pour surprendre ces invités surprise. Les mercenaires obéirent sans discuter. Ils savaient que Romano les paierait plus cher pour cet imprévu. Abandonnant leur chef, ils galopèrent en silence vers les différents points d’entrée de la maison et attendirent, le souffle court, que se manifestent les intrus. Le fils Vittorez s’intéressa de nouveau à Jessie et se rapprocha d’elle, l’air furieux. Du revers de la main, il la frappa sans ménagement.

— Tu as prévenu les flics ! tempêta-t-il, rouge de colère.

— Je n’ai prévenu personne ! se défendit Jessie en essuyant le sang qui coulait de son nez.

— Sale menteuse ! Tu n’es qu’une petite garce ! cria Romano en se ruant sur elle.

Dans un déluge d’insultes, il plaqua si violemment le canon de son revolver sur sa tempe que la jeune fille poussa un cri de douleur. Sa vie défila devant ses yeux en quelques dixièmes de secondes et elle crut que son existence allait s’achever ici et maintenant. Mais dans un ultime effort de volonté, elle décida qu’il était hors de question qu’elle attente passivement qu’il presse la détente. Elle se dégagea brutalement de la menace et dans un sursaut de violence, réussit à lui arracher son arme. Le Beretta glissa à plusieurs mètres du canapé. Romano voulut s’élancer par terre pour le récupérer mais Jessie bondit sur lui et le plaqua au sol. L’écrasant de tout son poids, elle le saisit par les cheveux et entreprit de frapper méthodiquement le sol de sa tête jusqu’à ce qu’il perde conscience ou que mort s’en suive. Mais elle-même luttait contre l’évanouissement. La plaie à son épaule irradiait d’une douleur difficilement supportable. La balle n’était pas ressortie et elle avait déjà perdu beaucoup de sang. L’infection la guettait et si elle se déclenchait, elle aurait tôt fait de se répandre dans son organisme. Blessé, Romano était à demi-sonné mais il regagna en vigueur lorsque les attaques de Jessie devinrent plus faibles et plus espacés. Il réussit enfin à se tourner sur le dos, déséquilibrant la jeune fille, puis lui décocha un coup magistral qui la projeta loin de lui. Elle se cogna par terre et eut du mal à trouver la force de se relever. Elle était à genoux lorsque finalement, elle sentit le contact du Beretta contre son crâne et le bruit caractéristique du chien qu’on arme. Elle sentit l’haleine de son agresseur, si proche d’elle, et l’entendit brailler comme un forcené, mais elle peinait à saisir les mots. Epuisée, affaiblie, elle s’écroula sous le coup de crosse qu’il lui assena avec colère. Quand allait-il enfin se décider à l’achever ? Combien de temps comptait-il encore jouer avec elle ? Avec ses nerfs ? Avec sa vie ? Du plus profond de son âme, Jessie le maudit et jura qu’il connaîtrait un sort si détestable qu’il regretterait d’avoir osé s’attaquer à elle ! Alors qu’elle croyait tout espoir perdu, persuadée qu’il allait enfin l’abattre comme un vulgaire animal, un hurlement retentit, bientôt suivi par des coups de feu et des rafales tirées au hasard. La stupeur immobilisa le fis Vittorez qui sentit des sueurs froides le parcourir. Penché au-dessus de Jessie qui reprenait péniblement ses esprits, il balaya du regard le salon obscur mais ne vit rien ni personne. Il appela ses hommes, sans succès. Préférant jouer la carte de la prudence, il abandonna sa prisonnière, remettant à plus tard son exécution. Dans l’état où elle était, elle n’irait pas loin si elle tentait de s’échapper ou de se mesurer à lui. La jeune fille se redressa lentement, le visage tuméfié, les vêtements tâchés de sang, et regarda son ennemi s’éloigner au pas de course dans la pénombre du salon. Sa précipitation trahissait son inquiétude et Jessie perçut la peur viscérale qui l’habitait. Elle attendit sans bouger, la respiration accélérée, attentive aux moindres bruits. Tout comme Romano, elle ignorait qui avait pénétré chez elle et surtout, ce qui était arrivé aux autres mercenaires. Mais son instinct lui soufflait que ces individus, quelle que soit la raison de leur venue ce soir, étaient plus forts et plus dangereux que les hommes venus la tuer. Quant à savoir s’ils étaient ou non des amis, Jessie était dans l’incapacité de le dire. Elle entendit Romano lancer des invectives et il revint auprès de Jessie en compagnie de deux hommes.

— Qui sont ces types ? vociféra Romano avec un regard noir.

— Je ne sais pas, répondit l’un des deux mercenaires. Ils nous ont sautés dessus par surprise et ont bien failli tous nous avoir ! De vrais professionnels !

— m***e ! Combien sont-ils ?

— Aucune idée. J’en ai aperçu au moins trois, mais il y a en sûrement plus.

Romano se tourna vers Jessie et la foudroya du regard.

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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 11:31

Bon ok j'ai compris. Je vais lire tout ça au plus vite. Je viens de lire le synopsis et ça m'a l'air bien sympa.

Décidement quand je vais pouvoir lire les livres qui se trouvent sur ma table de nuit?
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 11:39

lol! Je serais ravie que tu me lises !! ^^

Ce livre est un gros mélange d'action, thriller et fantastique, version adulte... Alors j'espère que ça te plaira !! ::rolling::
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 16:28

CA y est j'ai fini. Faut dire que depuis hier soir, tu prends pas mal de place dans ma vie. En effet, j'ai mis le nez dans Wyl’Ambre et c'est difficile d'en resortir. Enfin, je parlerais la dessus plus tard.

Donc c'est le fan de fantastique qui va ici laisser parler son coeur.

1er: il est difficile de donner un avis sur un roman àprés en avoir lu
seulement que 03 ou 04 chapitres, qui sont par ailleur plutôt courts. Donc ce qui va suivre peut être complètement faussé par tes futurs écrits.

Donc, ton écriture est parfaite. Rien à dire la dessus. Le décor est magnifiquement planté, les personnages bien campé ( le nom du petit ami de Jessie est original. Va voir mon adresse mail dans mon profil tu comprendras). J'ai lu les critiques des autres qui parlent de suspens, je dirais plutôt que les bases de l'histoire se posent tranquillement. Pour le suspens j'entends de voir l'intrigue que tu proposeras.

Bref, y a pas à dire on sent tout de suite que ton histoire est bien travaillée. Mais encore une fois, tu n'as quasiment rien livrée à ce jour.

Maintenant, attention à ne pas faire trop de mystère. Car trop de mystère tue l'histoire. Je ne sais pas si tu as déjà lu GRANGE. Mais à force de mettre trop d'intrigues dans ses romans, le dénouement finit par en devenir grotestque.

Ce qui me dérange sinon, c'est que ton histoire fait trop dans le visuel. J'ai pas l'impression de lire, mais de voir un film. Cela est peut être dû aux nombreux dialogues et au fait aussi que j'ai du voir tous les films du genre et que j'arrive plus à avoir un regard objetcif.

Quoiqu'il en soit, j'ai retrouvé tous les clichets cinématogrpahiques. Le riche industriel pas bien dans sa peau, la brave fille tueuse à gage, le coup du méchant qui ne tue pas tout de suite sa victime et qui préfére lui faire des révélations...Bref, rien de bien originale dans tout ça.

En ce qui concerne l'univers de ton roman, pourquoi aller mettre aux Etats-Unis? Je chipote, je sais, mais sortons de ces clichets, et apportons notre french touch.

Enfin, et là je ne fais que de la prévisions, mais ce que tu proposes a quand même un goût de déjà vu? Vampire, Loup-Garou, Virus qui contanime les gens, des chasseurs de vampires, des scénes de baston, complots vampiriques...

Quoiqu'il en soit, cela reste plaisant à lire et j'attends donc la suite pour me faire une meilleure idée.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 16:43

Je te remercie d'avoir lu et surtout, d'avoir laissé tous ces commentaires. En effet, tu as bien compris, je ne crois pas avoir déjà mis beaucoup de suspense sur ce début, mais simplement les bases de l'histoire. L'intrigue est à peine dévoilée et les liens entre les différents "chapitres" et personnages ne seront découverts que par la suite. (ben wey, faut reconnaître que vous n'avez vraiment que le début, là !! ^^)

Pour ce qui est des mystères, il y en a un peu, quelques révélations etc... Mais je crois pas en avoir mis des masses non plus. scratch J'ai plutôt axé sur l'action.

Concernant le côté "visuel", heu... Je dois avouer que ça m'a à la fois étonnée et amusée que tu me dises ça car en vérité, c'est normal. Lorsque j'écris, bien souvent, je visualise tout ce que je décris. Ca vient peut-être du fait que je suis fan de cinéma et que bien sûr, je rêverais de voir Anarchie (et même Wyl'Ambre), en film ! Du coup, ça doit se ressentir dans l'écrit...^^

Pour ce qui est des "clichés", il y a en a sans doute, mais difficile de faire tout une oeuvre sans ! Par ailleurs, est-ce que ça gâche pour autant l'histoire ? Pas sûr... Enfin j'espère pas... Rolling Eyes

En fait, l'histoire se déroule principalement aux Etats-Unis car je ne pouvais pas dérouler mon scénario en France ! Je sais que du coup, manque d'originalité mais je ne pouvais pas envisager les choses autrement ! Et puis par la suite, on découvrira que d'autres pays interviendront et à la fin de l'histoire, c'est en France que les choses se terminent. ^^

Enfin, concernant le goût de "déjà vué", m'en parle pas.... Crying or Very sad Ce bouquin, je bosse dessus depuis 6 ans. A l'époque où j'ai eu cette idée, Underworld, premier film qui mélangeait vampires et loups-garous, n'était pas encore sorti et j'étais toute fière de mon idée ! Quand il est arrivé au cinéma, j'ai plaqué mon projet tellement j'étais dégoûté ! J'ai déprimé, j'ai détesté ce film qui me volait mon récit, et j'ai laissé tomber. Puis finalement, après avoir "étudié le film", je me suis rendue compte que ça n'avait vraiment pratiquement rien à voir et que je préférait largement mon histoire !! ^^

Donc je l'ai reprise et j'ai continué. Il n'y a pas de "chasseurs de vampires" mais simplement un groupuscule de soldats survivants qui luttent contre eux à leur façon, tout comme les lycanthropes se préparent à guerroyer aussi. Je dirai qu'il y a un côté plus "militaire" que fantastique, plus policier/thriller que simple roman d'horreur et de baston... (mais 'tention, y a quand même des passages plus ou moins violents, faut pas croire ! ::rolling:: )

Et puis dans mon livre, les humains ont un rôle et une place beaucoup plus importante que dans les autres films ou livres du genre...
Bon, c'est mon avis mais j'espère que tu liras la suite pour te faire ton idée et me dire ce que tu en penses.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 16:52

Evidemment que je lirais la suite. Sinon tu as vu mon nom sur mon adresse email?
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2008 - 16:54

Heu..... En fait, je ne vois nulle part ton adresse e-mail... Rolling Eyes

(Ok, j'attends que tu digères avant de poster la suite alors.... ^^)
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMer 9 Avr 2008 - 18:49

J'avais jamais vu ce sujet ^^.
Faudrait que je trouve du temps pour le lire (comme Fanfreluche faudrais que je finisse et que j'entame Whylambre...)
Mais c'est que c'est pas évident de lire sur l'ordi^^
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeJeu 10 Avr 2008 - 20:40

Oui, c'est sûr.... ^^
Mais tu peux déjà copier coller sur word pour le grossir et le lire tranquillement, et au pire, l'imprimer !!! Wink
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMar 15 Avr 2008 - 16:53

Je t'ai envoyé un mail avec en pièce jointe le paragraphe avec les corrections et commentaires.

Donc que dire ...
Sur le fond, je ne peux rien te dire. Je n'ai lu que le tout début à la page 1 et le dernier paragraphe à la page 7. J'ai pu remarquer de nombreuses références ainsi qu'un monde un peu caricatural, mais finalement, ceux qui l'ont fait avant toi avaient déjà emprunté ce monde à d'autres personnes donc je n'ai pas d'apriori là-dessus, j'espère simplement que l'histoire et le scénario innovera.

Sur la forme ... là, évidemment, j'y ai regardé avec plus d'attention et relevé les maladresses qui me semblaient évidentes :

- LE gros problème, à mon sens, reste la structure de tes phrases. Elles sont bâties sur le même principe avec les mêmes conjonctions (coordination et subordination) et des gérondifs très présents. C'est notamment très voyant lors du combat. C'est extrêmement difficile de décrire un combat pour que le lecteur glisse dessus (je suis devant les mêmes difficultés, cf : Rocresta ^^), mais ça mérite d'être travaillé. Le dynamisme, aussi curieux que cela puisse paraître, demeure le même que dans un film. La répétition est source d'ennui et si nous nous ennuyons pendant un combat ... ce serait vraiment dommage

- Les répétitions sont légions ("et", "elle").
- Des expressions ou des mots sont parfois inappropriés. C'est juste une question de vocabulaire. Il ne faut pas oublié que tu as emprunté un point de vue objectif.
- Aère ton texte !!! les gros blocs de phrases, ça rebute un peu. Placer quelques paragraphes me paraît approprié en quelques endroits.

Pour les bons points (oui quand même ^^) :
- tes dialogues sont bien ficelés et tu joues extrêmement bien avec les synonymes de "dire", chose pas forcément facile.
- le combat est plutôt bien décrit malgré les défauts exprimés ci-dessus. En tout cas, je l'ai plutôt bien visualisé.

Voilà ce que j'ai pu tirer de 10 minutes de lecture. j'espère que tout ça t'aidera à l'avenir. J'attends de tes nouvelles pour avoir l'ensemble.

Amicalement
Samuel
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMer 16 Avr 2008 - 0:17

Whaou. Eh bien merci d'avoir lu et d'avoir aussi bien commenté... Je tâcherai d'étudier mon texte en fonction de ce que tu as relevé mais j'avoue que je ne sais pas trop encore comment améliorer ce que tu as remarqué ! ^^

Pour la référence "visualisation comme dans un film", m'étonne pas car je suis fan de cinéma, je rêverais de voir le livre en film, et consciemment ou non, quand je décris mes scènes d'action, je les visualise comme dans un film ! Rolling Eyes

Bon, je t'enverrai prochainement (peut-être demain), la suite de ce qui a été posté ici, afin que tu puisses découvrir plus avant l'histoire dans son ensemble.

Encore merci ! ^^
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitimeMer 16 Avr 2008 - 8:26

Une personne m'a conseillé de lire des écrits plus classique pour m'enrichir au niveau des structures de phrase et je t'y encourage grandement.

C'est la pauvreté de ton vocabulaire et de tes structures qui rendent l'ennui présent très rapidement. Après, tu n'es pas obligée de tout changer, mais d'en alterner 5 ou 6 suivant ce qui se prête le mieux à la situation.

pour les conjonctions de coordination ou les répétitions, il suffit d'avoir un dictionnaire (papier ou internet) et ainsi tu les éviteras au maximum.
Pour ton sujet "elle", et bien là il faut puiser dans son caractère, dans ce qu'elle est de manière physique ou psychologique. C'est un peu plus difficile qu'un simple dictionnaire, mais sans vraiment t'en rendre compte, en changeant ce sujet tu pourrais bien trouver des structures de phrases originales.

Allez, à bientôt, j'attends la suite
Sam
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 7 Icon_minitime

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