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 Anarchie : les Racines du Mal

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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 20:01

Bah, envoie, je remettrais à plus tard mon écriture
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 20:06

Je suis un peu bloquée ces temps-ci avec mon paragraphe,alors si tu veux poster la suite ça me va. ça me débloquera même peut-être Wink
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 20:18

Bon, sur demande insistante, voici la fin du premier chapitre. Après quoi, nous changeons de lieu, de personnage, et même de temps... J'espère que vous ne perdrez pas trop le fil et que ça continuera à vous plaire...


— Parfait. Mais de toute façon, selon tout ce que vous venez de me dire, je ne vois pas bien pas en quoi je pourrais vous être utile, affirma Alex en serrant ses clés.
Il y eut un moment de silence.
— Savez-vous que vous n’êtes pas le seul dans votre cas ? questionna finalement Shayla.
Comme Alex ne répondait rien, elle entreprit de s’expliquer.
— D’autres gens ont survécu à des attaques de Xybers. Des abrutis de Corrompus qui se surestiment, comme ce soir. En principe, ce sont ces individus, d’une nature désastreuse aux yeux des autorités vampiriques, que je suis chargée d’éliminer, avec l’aide de ceux qu’on appelle les Chasseurs. Mais les victimes que ces Corrompus laissent fuir deviennent les nouvelles cibles des Tueurs de la Nuit, une redoutable caste de Xybers uniquement entraînée pour tuer. En quelques jours, parfois quelques semaines, les moindres survivants d’une attaque de vampires sont éliminés.
— Et… moi ? s’inquiéta Alex en devenant blême.
— Ils vous trouveront, répondit Shayla en opinant de la tête. La société des Xybers est très, très bien organisée. C’est pour ça qu’il est d’autant plus dur de les combattre. Tôt ou tard, ils vous tueront. Surtout que vous êtes un personnage important qui ne passe pas facilement inaperçu.
— Je prends le risque, grogna Alex en se tournant pour ouvrir sa voiture.
— Vous avez tort. Vous regretterez cette décision, croyez-moi.
Alex soupira et se tourna vers la jeune fille.
— Et vous ? Vous êtes sûre de ne pas regretter la vôtre ? Après tout, en admettant que je gobe complètement votre histoire, même si elle est à dormir debout, vous seriez donc une Xyber et par vos actes, vous trahissez tous les vôtres.
— C’est exact, acquiesça Shayla. Ecoutez, je vous demande seulement de prendre le temps de la réflexion. En rejoignant la Black Dusk, vous disparaissez du devant de la scène. Des hommes pourraient assurer votre sécurité et le siège même de la secte serait un excellent abri. Vous seriez bien sûr maître de votre fortune et c’est vous qui dirigeriez les opérations financières concernant les secteurs militaires et scientifiques. Vous pourriez même être responsable du recrutement du personnel. Vous seriez l’un des piliers de la société et vous auriez une grande liberté d’autonomie. J’ai encore beaucoup de choses à vous révéler, à vous apprendre, à vous enseigner. Et s’il y a une chose que je puis vous garantir, c’est de supprimer votre vie actuelle au profit d’une bien meilleure et bien plus palpitante.
— Dans laquelle je risquerais ma peau jour après jour ? supposa Alex avec un froncement de sourcil.
— Pas obligatoirement. De plus, vous aurez le droit à un entraînement de survie pour apprendre à dominer votre peur, à utiliser les armes mais aussi à faire de votre corps une arme. On vous apprendra à vous défendre contre les Xybers, à les repérer et à les piéger.
— En somme, vous me proposez un stage militaire intensif dans le seul but de prolonger mon existence ?
L’air narquois du millionnaire arracha un soupir excédé à la jeune fille, qui croisa les bras avec irritation.
— Alex, je suis consciente que la perspective de cette vie n’est pas attrayante à vos yeux pour le moment, mais c’est normal. C’est un projet qui va demander beaucoup de travail, d’argent, de temps, et donc de patience. Soyez tolérant et…
— Pourquoi faites-vous tout ça ? coupa Alex avec un sérieux désarmant.
— Je suis une Xyber de sang-pur. Mais je n’accepte pas la rivalité entre les races de ce monde qui pousse les plus puissants à évincer les plus faibles. La symbiose qui nous a toujours permis de vivre en paix doit demeurer. Personne ne doit venir perturber l’équilibre. Il y a des rumeurs persistantes chez les vampires qui m’ont poussée à réagir.
— Mais pourquoi trahir les vôtres ?
— Ils ne me laissent pas le choix, répondit Shayla d’un ton glacial. Je sais que je prends la bonne décision. Quoi que vous décidiez, gardez à l’esprit que cette guerre vous condamne dangereusement. Votre venue serait une chance supplémentaire de rééquilibrer le rapport de force entre nos deux peuples. C’est loin d’être une garantie de victoire pour les humains, mais c’est l’assurance de ne pas disparaître sans combattre.
— Bien. Si vous avez dit tout ce que vous aviez à dire, j’aimerais rentrer chez moi. Vous comprendrez qu’une telle soirée m’ait épuisé. J’ai besoin de dormir.
— Bien sûr, répondit Shayla en reculant d’un pas, laissant le jeune homme s’engouffrer dans sa voiture. Mais prenez garde, monsieur Godwin. Vous ne serez plus jamais en sécurité. Songez qu’un accident est si vite arrivé… Les vampires ne sont pas des animaux. Ils sont aussi malins que les humains, mais bien plus dangereux. Et plus futés quelques fois. Soyez prudent.
Alex mit le moteur en marche, attacha sa ceinture de sécurité d’une main tremblante et jeta un dernier coup d’œil à la jeune fille.
— Je vous remercie de m’avoir sauvé la vie ce soir, mais sincèrement, je ne crois pas que je rejoindrai la Black Dusk. Je… J’ai besoin de réfléchir et de faire le point.
— C’est vous qui voyez, Alex. Je ne vous oblige à rien.
Lentement, la voiture manœuvra dans la neige, puis quitta le petit parking privé. Emmitouflée dans son manteau blanc, Shayla Shyres, Exécutrice de l’Elite du Sang, regarda le fils Godwin s’éloigner. Allait-il commettre la même erreur que son père ? Shayla fronça les sourcils et son regard devint terriblement froid et tranchant comme l’acier.
— Je vais m’occuper de toi, Alex Godwin, susurra-t-elle.
Le vent tourbillonna autour d’elle, faisant virevolter ses longs cheveux bouclés. Les bourrasques soulevèrent les pans de son manteau et elle s’éloigna dans la nuit, décidée à ne pas lâcher prise. Personne n’échappait aux Xybers et le jeune Godwin ne ferait pas exception à la règle. En cette nuit d’hiver, qu’il en ait conscience ou non, sa vie venait d’être sérieusement bouleversée et sa destinée prenait un tout nouveau tournant. Il ne pouvait se soustraire aux terribles conséquences de la fatalité qui l’avait frappé ce soir.
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Morrigan
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 20:29

Pour l'instant oui,j'adore toujours autant.
surtout la petite allusion "allait-il commettre la même erreur que son père"?qui fait un gros tilt juste à ce moment : "mince! Godwin père et fils étaient recherchés! mais pourquoi spécialement eux?" (rassure moi,tu ne l'avais pas déjà dit avant?j'ai comme un doute tout d'un coup Suspect )

mais bravo,j'aime!
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 20:32

Non, je te rassure !! Tu ne l'avais pas dit auparavant... Et oui, car le prétendu accident dans lequel son père a trouvé la mort, était-ce réellement un accident ?
Je suis contente que ça vous plaise toujours (enfin au moins pour toi Morrigan) mais je rappelle qu'il n'y a que 18 pages de réécrites sur 180. Donc, à un moment, vous allez rester sur votre fin... Du moins si je continue quand même à poster la suite...
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeJeu 13 Sep 2007 - 21:21

J'adore vraiment.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep 2007 - 13:04

Que de suspens, que de suspens. (Même si je sais comment ça va finir ^^)
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeVen 14 Sep 2007 - 16:21

Ah ? Voudrais-tu m'envoyer un PM (au cas où tu aurais effectivement deviné juste afin de pas gâcher la surprise) pour me dire comment tu penses que cela va finir ? Very Happy

Sinon, cool si ça plaît à tout le monde. cheers
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Sep 2007 - 19:39

J'adoooooore !!!! cheers cheers

Voila, j'ai clairement résumé mon opinion de cette histoire geek

Je pense aussi comment ça va s'articuler... euh...
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeSam 15 Sep 2007 - 19:52

Pour ceux qui pensent deviner comment ça va finir, je vous en prie : envoyez moi un PM que je vous dise si vous avez raison ou non. Lorsque j'aurai le temps, j'achèverai cette histoire le plus brillamment possible et dès qu'elle sortira, je vous avertirai. Very Happy
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 9:43

J'ai fini la lecture du premier post, et me voici encore avec des bémols ! Rolling Eyes

On n’utilise pratiquement jamais les chiffres dans un livre. Pourtant, je verrais mieux un « 23h00 . » pour commencer. Comme si on regardait une montre…

Tu ne peux pas donner un autre âge à ton héros ? Parce qu’après vingt-trois heures, nous avons vingt-trois ans, ce qui fait répétition. Ou alors, termine la réunion à 22h30 ou quelque chose comme ça.

il connaissait son redoutable succès auprès du sexe féminin >>> il connaissait UN redoutable succès

Comment être sûr que celle qui le fréquentait ne le faisait pas uniquement pour son argent ? >>> après cette phrase, reviens à la ligne pour un nouveau paragraphe. Nous sommes dans les pensées du personnage. Puis nous revenons dans son bureau, avec la porte qui se referme sur le PDG de Healthy Entreprise (au passage, tu as écrit « Enterprise », je ne sais pas si c’était voulu).

Dehors, la nuit était tombée depuis longtemps et la neige tombait en silence sur la ville. >>> répétition de « tomber »

Où était donc le veilleur de nuit ? Bah, sans doute faisait-il une ronde dans le bâtiment. >>> ne mets pas de « Bah ». Tu en as déjà mis quelques-uns dans d’autres textes à toi, j’ai vu, et j’ai oublié de te le signaler, mais la plupart du temps, c’est maladroit. Supprime-le simplement. Si tu trouves que ça enlève quelque chose, c’est à mon avis parce que dans la vraie vie, tu dois souvent l’employer. ^^ « Il devait sans doute faire une ronde dans le bâtiment » convient très bien.

il ne s’était laissé démonter, décidé à démontrer >>> musicalement, cette phrase est répétitive à cause de « démonter » suivi de « démontrer ». Choisis plutôt « prouver ».

Pendant un an, il avait donc été la cible des médias, leur ennemi, mais ses compétences avaient fini par avoir le dessus. >>> pourquoi « leur » ? Nous nous intéressons ici au personnage principal, donc il vaut mieux mettre « son ». Peut-être parles-tu de l’entreprise et de ses employés, auquel cas c’est bien « leur » qu’il faut employer, mais dans le contexte, la structure de la phrase, le sujet, les antécédent conduisent à l’emploi de « son ».

car le jeune Alex en avait dans le pantalon. >>> beurk, c’est grossier ! Ou alors c’est une expression que j’interprète très mal avec mon esprit pervers. Change-la par une autre. « Il en avait dans le ventre » par exemple.

Le projet était en vogue depuis déjà plusieurs semaines mais ils n’avaient pas encore fait d’annonce officielle.
Et j’en remercie le ciel… >>> Qui est ce « je » soudain ? Alex ? Ou un narrateur pour le moment inconnu ? Ca ne va pas dans tous les cas. Si c’est Alex qui parle, on ne comprend pas pourquoi il emploie soudainement le « je » alors que toute la première partie du récit est à la troisième personne. Si c’est un narrateur, idem, on n’en a jamais entendu parler avant, et on ne le voit plus après, donc ne le mets pas.

ses quatre volonté >>>> volontéS

Ah si, on retrouve le « je » ! « J’étais aveuglé par sa beauté et par son sourire… Elle est plus perfide et plus manipulatrice qu’aucune autre femme. Comment ai-je pu l’aimer à ce point ? » Mais c’est toujours maladroit. Surtout que tu ne mets pas de « songea-t-il » ou quelque chose du genre. Mets tout à la troisième personne, ça ira beaucoup mieux.

C’était de l’argent foutu en l’air et ça, Alex ne pouvait pas le supporter. >>> « foutu en l’air » est moche (et ne veut rien dire, en fait !). Mets plutôt « jeté par les fenêtres ». Classique mais qui passe mieux.
Non mais quoi, elle n’allait tout de même pas toujours tout décider à sa place ! >>> « Non mais quoi » est encore moche. « Et puis quoi encore ? » à la rigueur.

Alex baissa la tête pour affronter la tourmente qui semblait prendre corps. >>> enlève le « semblait ». « la tourment qui prenait corps » rend le passage plus vivant.

des silhouettes surgirent au cœur de la nuit. Il lâcha un chapelet d’invectives avant de tourner les talons pour s’enfuir.
— En chasse ! aboya l’un des trois hommes.
— Deuxième round de la soirée ! se réjouit un autre avant d’éclater d’un rire moqueur.
>>> du pronom indéfini « des » pour les silhouettes, on passe à un nombre précis, « trois ». De même, on passe de « silhouettes » à « hommes ». Ca ne va pas. Décide-toi pour tout définir d’un coup.




A part tout cela, j'avoue ne pas avoir vraiment accroché. Pourquoi ? Le forme n'est pas mauvaise, mais je pense que c'est le fond qui pêche. Il n'y a pas grand-chose (pour l'instant) pour susciter mon intérêt. J'ai en face des yeux la description d'une situation initiale, mais je ne vois même pas comment elle va sa briser (je n'en ai pas la moindre idée). Le héros ne semble pas en danger, il occupe un poste important mais n'a pas l'air d'avoir d'ennemis (autres que les medias) qui pourraient le faire trébucher. Le problème avec les femmes ne m'a pas ému plus que ça (cliché ? ou à cause de ma propre sexualité qui fait que je ne m'identifie pas à Alex ? je ne sais pas). Il y avait bien toutes ces lumières qui s'éteignent, à un moment, qui m'ont un peu intrigué, mais le passage a tout de suite été noyé avec la femme et la conversation téléphonique...

Et l'apparition des trois hommes à la fin m'a paru trop brusque, ce qui m'a donné l'impression qu'elle a été "parachutée" deus ex machina pour créer un élément perturbateur.

Ce qui aurait pu me plaire (ce n'est pas tout de dire ce qui ne me plaît pas ! ^^), c'est peut-être une entrée moins longuette, ou en tout cas, plus "dangereuse" : le héros pourrait avoir beaucoup de problèmes, un peu plus graves, ou avoir plus de pression. Ensuite, tu pourrais faire des cut-scene, avec un dialogue entre les trois personnages de la fin (par exemple :
Dehors, trois hommes attendaient dans l'ombre d'un abri bus.
- Vingt-trois heures, dit l'un d'eux. Il ne va plus tarder, maintenant.)
Tu vois le genre. Ainsi, on serait déjà plus intrigué : qui sont ces hommes ? Et comme on sait qu'ils vont rencontrer le personnage principal, tu crées une attente chez le lecteur, et c'est déjà beaucoup mieux.

Voilà voilà ! J'espère ne pas avoir été trop dur (je dis souvent cette phrase après une critique plutôt négative, j'ai remarqué ^^)
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 11:49

Hakkrat a écrit:

il connaissait son redoutable succès auprès du sexe féminin >>> il connaissait UN redoutable succès
Je pense qu'elle voulait dire qu'il était lui-même conscient de son succès auprès du sexe féminin: pour garder cette idée il vaudrait mieux dire "il savait qu'il recontrait un redoutable succès auprès du sexe féminin" ou quelque chose comme ça.

Hakkrat a écrit:
l[...]le PDG de Healthy Entreprise (au passage, tu as écrit « Enterprise », je ne sais pas si c’était voulu).

Je pense que ce "Enterprise" anglais allait avec le "Healthy".
Hakkrat a écrit:

Pendant un an, il avait donc été la cible des médias, leur ennemi, mais ses compétences avaient fini par avoir le dessus. >>> pourquoi « leur » ? Nous nous intéressons ici au personnage principal, donc il vaut mieux mettre « son ». Peut-être parles-tu de l’entreprise et de ses employés, auquel cas c’est bien « leur » qu’il faut employer, mais dans le contexte, la structure de la phrase, le sujet, les antécédent conduisent à l’emploi de « son ».

Il s'agit des médias, il faudrait donc écrire ses ennemis.

Voilà, simple petit complètement de cette critique d'Hakkrat ::rolling::

J'attends toujours autant la suite pour ma part!
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 12:01

Ca dépend si on considère les médias comme un ensemble... Mais c'est vrai que c'est encore plus correct de mettre "ses". ^^
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 13:01

Je n'ai pas le courage de reprendre toutes tes corrections, mais par contre, je suis d'accord avec ce qu'a mis Darth Globi.
Hakkrat, il y a certaines choses que tu as dites avec lesquelles je suis d'accord, mais d'autres non. Certains éléments cités font partie du style de l'oeuvre, et le "narrateur" qui utilise "je", c'est bien Alex qui pense en discours direct. Une pensée intérieure. Je lis beaucoup de livres fantastique en collection pocket terreur et c'est souvent que le héros parle lui-même. C'est alors mis en italique (c'est peut-être ça qui t'a gêné : je crois pas l'avoir mis en italique... mais dans l'oeuvre originale, ça y est...)
Sinon, peut-être devrais-tu continuer à lire jusqu'au bout voir ce que tu en penses. Mais si tu n'accroches pas ou si tu n'aimes pas, ce n'est pas grave !! Tout le monde n'est pas obligé d'apprécier. Goûts et couleurs pour chacun ! Tes remarques sont effectivement quelques fois un peu rudes, mais c'est souvent comme ça qu'on progresse. Donc tu es pardonné ! ^^
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 13:02

2

Six ans plus tard…

Catanzaro, Italie,
22h15, propriété des Vittorez

On avait rarement vu une telle tempête. Le vent pliait les arbres et la pluie détrempait le sol, les gouttes rebondissant sur le macadam dans un crépitement violent. Mais il n’y avait pas d’orage et l’absence de la foudre rendait la nuit encore plus noire. En effet, le ciel était aussi sombre que de l’encre. Aucune étoile, ni même la lune, ne brillait. On entendait le hurlement des rafales qui se mêlaient à la pluie cinglante tout autour de l’immense propriété privée.
Luigi Vittorez s’arracha à sa contemplation avec un soupir, son précieux whisky en mains. Caïd de la drogue et marchand d’armes, chef d’une puissante famille de la mafia, il avait tenu les rênes de son redoutable trafic pendant des dizaines d’années. Il avait traité avec les pires individus de l’espèce humaine, les plus dangereux dealers, les terroristes, et avait échappé de bien nombreuses fois à la mort. A soixante-seize ans, il ne se sentait plus la force de prolonger son existence dans ce marché pourtant fructueux. De toute façon, sa vie arrivait à son terme. Il souffrait d’un cancer. Il n’avait pas encore atteint un stade critique mais il était déjà trop tard pour le soigner. La maladie le rongeait, impitoyable, et si les meilleurs médecins qu’ils consultaient régulièrement assuraient pouvoir le faire survivre encore au moins un an ou deux, Luigi n’en avait pas émit le souhait. La volonté lui faisait défaut. Il était fatigué. Si fatigué qu’il n’aspirait plus qu’à se reposer en paix. Ainsi, il laissait le temps achever son œuvre, abandonnant son corps usé aux dommages causés par le cancer. Dans quelques temps, il ferait une annonce officielle à la famille : Romano Vittorez, son fils, allait reprendre les rênes du pouvoir. Il prendrait la tête du trafic et ce serait à lui que reviendraient les dangereuses tâches découlant des deals. Bien sûr, le gamin aurait tout à apprendre. Il n’était, pour le moment, qu’une tête brûlée qui se prenait pour superman. Il passait son temps dans les pires endroits de la région, se rendant dans les quartiers malfamés pour y faire de petits trafics ridicules et sans importance. Quand il n’était pas en train de fumer des joins en compagnie de prostituées, il se bagarrait dans les boîtes de nuit après avoir trop bu.
Mais Luigi connaissait les sombres secrets de son fils. Il avait déjà fait pas mal de conneries dans sa vie mais la pire était sans doute d’avoir froidement assassiné une fille, simplement parce qu’elle avait refusé ses avances. Son acte aurait pu le mener droit en prison et c’était de justesse qu’il avait pu échapper aux autorités. Cependant, Romano était peut-être un crétin mais il n’avait peur de rien et respectait les traditions familiales, tout comme il respectait la hiérarchie de son clan. Il avait déjà assuré être prêt à prendre la suite de son père. Il connaissait bien les armes à feu et le trafic. Jamais il ne s’était laissé impressionner par qui que ce soit et il ne se laissait jamais démonter. Froid, presque cruel, casse-cou, Romano était, à sa façon, aussi dangereux que les détestables individus qu’il avait la manie de côtoyer. En mûrissant, il serait un maître du trafic. Connu, respecté, et même craint dans le milieu.
Transporté par ses pensées optimistes, Luigi laissa un sourire se glisser sur ses lèvres épaisses, avant d’essuyer une violente quinte de toux. Les glaçons dans son verre tintèrent mélodieusement tandis que le liquide tanguait dangereusement, menaçant de déborder.
— Monsieur Vittorez ?
Luigi se tourna vers l’homme qui l’interpellait d’un ton soucieux. Il avait enfin réussi à mettre fin à sa toux mais c’était chaque fois un peu plus difficile. Ses poumons étaient en piteux état et cela n’allait pas s’améliorer. A chaque crise, la panique le submergeait tant il frôlait l’asphyxie en cherchant désespérément sa respiration.
— Vous allez bien ? continua l’homme vêtu d’un costume noir impeccablement taillé.
— Oui, oui, assura Luigi avec mauvaise humeur. Le dispositif de sécurité pour la nuit est-il en place ?
— Oui.
— Vos hommes sont-ils en faction ?
— Oui monsieur.
— Alors rejoignez votre poste. Je déteste les visites surprises et vous savez que les Bartolini ont mis un contrat sur ma tête. Sans oublier les Di Palude qui ont juré ma perte. Même si je n’en ai plus pour longtemps, je refuse de me laisser abattre comme un vulgaire chien par ces misérables ! Vous saisissez ce que je vous dis ?
— Bien sûr monsieur, répondit l’homme aux traits durs comme l’acier.
Il était muni d’un Uzi et portait aussi un neuf millimètres sous sa veste, soigneusement rangé dans un holster d’épaule en cuir. Il était également équipé d’un système de communication à distance de façon à toujours rester en contact avec les hommes placés sous ses ordres. Des dizaines de caméras filmaient en permanence la maison et les jardins, de tous les angles possibles, rendant presque impossible toute intrusion discrète. Chaque entrée était surveillée et des détecteurs de mouvements avaient été disposés aux endroits clés de la propriété. Luigi avait envisagé de renforcer encore la sécurité en finançant un nouvel équipement complet – issu des dernières technologies – et en multipliant ses équipes. Il songeait à engager des gardes du corps excellant dans leur domaine, ainsi que des sentinelles et leurs chiens, souvent des dobermans ou des rotweilers. Mais considérant qu’il allait bientôt mourir, il comprit rapidement que c’était une idée absurde et que ses projets n’avaient pas lieu d’être. Si les Bartolini et les di Palude avaient plus qu’un neurone dans leur petite cervelle ramollie, ils auraient jugé parfaitement inutile de le faire exécuter, sachant quelle maladie le condamnait déjà à une mort certaine.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 14:44

Ouah, lme cri de joie que j'ai poussé en voyant que tu avais mis le chapitre 2 !

J'aime bien l'ambiance, un peu à la Capone, et surtout, j'ai envie de savoir la suite ! Va-t-il y avoir une attaque ? D'humains ? ou de vampires ? Fichu suspens !
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 14:46

Pas mal, mais le rapport avec ce qui précède n'est pas évident! Smile Envoie-nous la suite!!
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 14:52

Normal, y en a pas !!! lol. C'est l'entrée en scène de l'héroïne, mais il va bientôt y avoir un rapport avec la suite du texte.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 14:54

Posant son verre sur la petite table ronde qui jouxtait l’énorme fauteuil de cuir, Luigi s’empara de la télécommande de la télé et, se laissant choir sur son fauteuil, alluma la télé. Dehors, la pluie continuait de tambouriner contre les vitres et le vent, loin d’aller décroissant, redoublait d’effort en cherchant à déraciner les arbres du domaine. La tempête continuait de faire rage, rendant sinistre cette nuit d’octobre. Alors que le vieil homme s’assoupissait devant les nullités diffusées par la télévision, un bruit de carreau brisé le fit sursauter. Clignant des yeux, la respiration courte, il attendit dans le silence, incapable de bouger. Peut-être avait-il rêvé. Ou peut-être était-ce simplement la tempête. Oui, ça devait être ça. Le vent avait jeté un projectile quelconque contre la vitre. Avec un grognement de paresse, Luigi se leva et quitta le salon. Traînant des pieds, emmitouflé dans sa robe de chambre de luxe, il s’arrêta sur le seuil de la cuisine, certain que le bruit venait de là. Alors qu’il tendait la main pour atteindre l’interrupteur de la pièce, il s’immobilisa. Du coin de l’œil, il apercevait une mince silhouette, debout dans le grand salon derrière lui. C’était la pièce principale, adjacente au petit salon d’où il venait. Elle possédait deux immenses baies vitrées qui donnaient sur un petit patio, lequel surplombait une partie du jardin.
Le cœur battant à tout rompre, Luigi se retourna lentement, hésitant à hurler. S’il criait, il donnerait certes l’alarme pour ses abrutis d’hommes, mais il prendrait très probablement une balle dans la tête et le tueur aurait le temps de s’enfuir. Peut-être pouvait-il tenter de négocier en espérant que les hommes qui employaient dans le but d’éviter ce genre d’incident se rendraient rapidement compte de la situation et viendraient le sauver. En sueur, Luigi Vittorez fixa sans rien dire l’homme cagoulé qui se campait fermement devant lui. Visiblement détendu, il tenait une arme munie d’un silencieux. Vêtu d’un treillis au camouflage urbain et d’une veste en cuir noir, chaussé de rangers, il avait, en bon professionnel, pris la précaution de mettre des gants. Avec une lenteur terrible, il leva son pistolet et visa le front du mafieux.
— Attendez ! s’exclama Vittorez en levant les bras. J’ignore qui vous a payé mais je vous en offre le double !
L’homme ne broncha pas et son doigt glissa sur la détente.
— Ecoutez-moi, nom de dieu ! hurla Vittorez en proie à la panique. Ce sont les Bartolini qui vous ont payé ? Ou les Di Palude ?
— Ni l’un, ni l’autre, répondit l’intrus d’une voix dure en pressant la détente.
Luigi Vittorez n’eut guère le temps de réaliser ce qui lui arrivait. Avec une précision effrayante, la balle s’était logée juste dans son front, entre les deux yeux. Le vieillard bascula en arrière et s’écroula, inondant le sol de son sang. Il ne respirait plus, fixant sans le voir le plafond et son lustre de cristal. Le sang-froid du tueur était admirable. C’était un as, un vrai professionnel.
— Patron, j’ai…
Le type qui avait brusquement fait irruption dans le salon ne termina pas sa phrase. Trop surpris pour réagir avec promptitude, il mettait la main à son holster lorsque la balle lui explosa une partie de la tête. A son tour, il s’affaissa au sol, les yeux révulsés. Le tueur étudia un bref instant les deux corps sans vie puis haussa les épaules, se préparant à repartir comme il était venu. L’alarme n’avait pas été difficile à mettre hors service. Mais les caméras l’avaient repéré alors qu’il approchait du patio par les jardins. Il avait dû alors abattre plusieurs hommes de main de Luigi, puis briser l’une des fenêtres du grand salon pour pouvoir entrer. La sécurité n’avait pas été aussi élevée qu’il l’avait imaginé. Du coup, le contrat s’était révélé plus facile que prévu. Tranquillement, sans se soucier des éventuels autres employés de Luigi Vittorez, le tueur fit demi-tour. Alors qu’il se dirigeait vers les baies vitrées, le téléphone sonna. S’immobilisant, il hésita. Son instinct avait toujours été très développé et ne l’avait jamais trahi. Or, sans savoir pourquoi, son instinct lui ordonnait presque de répondre. Lentement, le cœur battant, l’homme recula et approcha du téléphone, dont il saisit le combiné d’un geste incertain. Il ne parla pas, écoutant le silence suspect au bout de la ligne.
— Tu as exécuté ton contrat ? demanda tout à coup une voix chaude et grave, aux intonations ironiques.
— Qui est à l’appareil ?
— Quelqu’un. Mais quelqu’un qui va te faire une fleur.
— Ah oui ? se moqua le tueur.
— Oui. Tires-toi tout de suite si tu ne veux pas finir en taule.
— Pour information, j’étais sur le point de le faire lorsque vous avez téléphoné, répliqua sèchement l’homme.
— Tu ne piges rien à rien. Quelqu’un t’a balancé aux flics.
— Qui ?
— Ton employeur.
Il y eut un silence glacial.
— Les poulets vont débouler ici d’un moment à l’autre, alors tu ferais mieux de dégager en vitesse. Ça serait trop con de couler une si belle carrière parce que tu n’as pas fait confiance au bon employeur, non ?
— C’est moi que ça regarde. Je n’avais aucun besoin de ce coup de fil !
— Alors pourquoi t’as répondu ?
— L’instinct. Il ne m’a jamais trahi alors je le suis.
— Evidemment. Ton instinct est puissant. Tu…
Le tueur raccrocha avec une violence qui l’étonna lui-même. Pas question de s’attarder après ce mystérieux coup de fil.
— Hé !
La détonation résonna dans l’air et une violente douleur irradia l’épaule du tueur.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 19:41

OUaaaah, je comprends plus rien ^^

Je comprends enfin ce que vous ressentez en essyant de comprendre mes écrits sans queue ni tête !

Enifn, ça ne m'empêche pas d'accrocher
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 19:45

Ah mais c'est voulu que vous compreniez rien !!!! ^^
Tout va s'expliquer par la suite !!!! Je continue alors ?
Je tiens à repréciser que ce récit, c'est : action, sang, violence, émotion (un peu...), enquête, sang, violence... Alors attention, âmes sensibles s'abstenir. Le côté parfois vulgaire, c'est le réalisme face à des dialogues qu'on imagine avoir lieu dans la réalité. Donc vous voilà avertis...
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 19:48

Mhmm, j'ai encore plus envie de lire la suite ! devil
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 19:58

*éclate de rire*
Bon ben comme ça, c'est clair. J'envoie la suite mais je rappelle que c'est en cours de réécriture...
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 20:07

Sans perdre son sang-froid, il bondit en faisant volte-face, tenant son arme à deux mains. Avec la même précision dont il avait fait preuve précédemment, il tira en retombant sur le dos. Deux balles. L’une atteignit sa cible dans l’œil, l’autre à la gorge. L’homme de Luigi s’effondra avec un cri qui se termina en gargouillis inintelligible à cause du sang dans lequel il se noyait. Malgré sa blessure, le tueur se releva avec souplesse et rapidité, filant dans le patio. Il sauta par-dessus, se rattrapant à la végétation pour redescendre et atteindre le sol sans casse. Ayant gagné les jardins, il se mit à courir à perdre haleine, sans se retourner. Il entendait les derniers hommes de Vittorez s’agiter et fulminer en se lançant à sa poursuite. Leur colère était à son comble et ils semblaient bien déterminés à rattraper l’assassin pour lui faire définitivement passer l’envie de s’introduire dans les maisons pour y assassiner le propriétaire. Le tueur fonça entre les arbres en lâchant un chapelet de jurons à l’encontre de celui qui avait téléphoné. C’était à cause de lui qu’il se retrouvait dans cette situation. Sans lui, il aurait pu filer sans se faire voir des autres et rentrer sans être inquiété. D’un autre côté, il remerciait cet inconnu de l’avoir informé de la traîtrise de son dernier employeur.
— Là-bas ! hurla un type surgi entre deux arbres.
Les armes crachèrent leur feu, illuminant la nuit. Le bruit retentit dans le silence mais aucune balle n’atteignit le tueur qui arrivait enfin aux frontières du domaine. Le sang maculait ses vêtements et l’affaiblissait mais il n’était pas question de flancher. Pas maintenant ! D’un bond, il sauta par-dessus un fourré et atteignit la corde installée le long du haut mur qui ceignait la propriété. C’était l’un des rares endroits du mur qui n’était pas filmé en raison du mauvais angle. De plus, la luxuriante végétation dissimulait à merveille l’intrus. S’efforçant d’ignorer la douleur lancinante qui lui brûlait l’épaule, le tueur se hissa de l’autre côté, ramena la corde à lui, et se laissa tomber sur la route qui longeait le domaine privé en contrebas. Affaibli, il chuta et mit quelques secondes à se relever, l’esprit embrumé. Pestant à vive voix, il regagna enfin son véhicule, un coupé sport bleu nuit, dans lequel il s’engouffra sans perdre de temps. Il mit le contact, engagea la première vitesse, et fit rugir le moteur. La voiture bondit en avant et disparut dans la nuit, le rouge des feux arrières perçant l’obscurité encore opacifiée par le rideau de pluie. Les essuie-glaces balayaient sans relâche le pare-brise tandis que le chauffeur tenait fermement le volant en luttant contre les rafales de vent.
Une fois qu’il se fut suffisamment éloigné de la propriété, le tueur retira sa cagoule, libérant une cascade de cheveux dorés et ondulés. Les traits délicats, le visage fin, de superbes yeux d’un bleu électrique bordés d’une frange de longs cils noirs, la jeune femme se mordit la joue en essayant d’ignorer l’atroce douleur à son épaule. Elle avait un nez aquilin qui semblait humer l’air en permanence, comme un animal aux abois, et de fins sourcils, si arqués qu’ils accentuaient terriblement l’air déjà sévère de son ravissant minois. Une peau douce, légèrement hâlée malgré la mauvaise saison, une mâchoire bien dessinée et les joues roses, elle était sans conteste d’une beauté saisissante, et elle n’était pas sans l’ignorer. Sa somptueuse bouche aux lèvres délicieusement ourlées, teintées d’un rouge pâle, révélait deux rangées de dents d’une blancheur nacrée. Seul point inquiétant dans ce gracieux physique, la froideur de son regard saphir. Si dur, si glacial, qu’il semblait détenir le pouvoir de figer celui qui le croisait.
Et il était vrai que Jessica Kerrigan n’était pas le genre de gentille fille avec qui un homme aurait envie de passer sa vie. Et pourtant, David Berry ne semblait pas de cette opinion. Du haut de ses trente-sept ans, il poursuivait Jessie d’une cours assidue depuis plusieurs années. Obstiné, drôle, gentil, attentionné, c’était sans doute l’homme idéal au regard de beaucoup de femmes. Grand avocat qui savait mener à bien ses affaires, il n'avait pas un physique désagréable. Il n’avait certes pas un physique de mannequin, ni un corps d’athlète, mais son charme magnétique opérait toujours avec une grande efficacité. Jessie sourit en pensant à lui. Elle s’attendait chaque jour à une demande en mariage, en bonne et due forme. Mais le pétillant David Berry patientait, sentant que la jeune fille n’était pas encore à lui. S’il savait… Comment réagirait-il s’il découvrait que la belle Jessie, du haut de ses vingt-deux ans, n’était pas la délicate femme, gentille et attentionnée, à laquelle il croyait avoir affaire, mais une tueuse professionnelle ? Quelqu’un capable d’abattre froidement des êtres humains, sans éprouver le moindre remord ou regret. Oui, Jessie était tout sauf une gentille fille. La mort ne lui faisait pas peur. Elle la côtoyait chaque jour et ne craignait rien. Emplie d’une colère douloureuse et secrète depuis deux décennies entières, elle vivait dans un passé qu’elle s’efforçait de cacher pour mieux regarder l’avenir, mais en vain. Les moments de paix et les moments de joie étaient trop rares et trop éphémères dans sa vie. Son passé était une spirale de violence et de tueries, où vérités et mensonges s’embrassaient autour des machinations ourdies par…
Jessie secoua la tête pour chasser ces désagréables réflexions. Elle avait fermé la porte sur son passé. Elle ne voulait plus jamais y penser mais c’était plus fort qu’elle. On peut fuir son passé éternellement, il finit toujours par vous rattraper. Les secrets de sa propre histoire étaient profondément enfouis dans l’oubli et elle ne souhaitait d’ailleurs pas les déterrer. Qu’ils aillent au diable ! Elle s’en sortirait d’une façon ou d’une autre !
Poussant un profond soupir, Jessie se concentra sur la route. Elle avait finalement rejoint le trafic, plus important qu’elle ne l’aurait supposé en raison de la tempête. Mais malgré le temps désastreux et l’heure tardive, les gens n’étaient pas chez eux. Ou tout du moins, pas encore. Jessie suivit la direction de l’aéroport, luttant pour ne pas piquer du nez sur le volant. Elle avait perdu beaucoup de sang et si la douleur semblait s’évanouir peu à peu, elle n’était pas certaine que ce soit bon signe.
Alors qu’elle s’efforçait de rester éveillée, les souvenirs de la soirée se succédèrent dans son esprit et elle étouffa un juron. C’était la première fois qu’un contrat, même s’il avait été bien exécuté, se déroulait aussi mal. Elle avait abattu une dizaine d’hommes au lieu d’un seul et avait trouvé le moyen de prendre une balle ! Mais ça, c’était la faute de l’homme qui lui avait téléphoné ! Pourquoi l’avait-il fait d’ailleurs ? Avait-il menti ou non ? Comment était-il au courant de cette affaire ? Toutefois, Jessie persistait à croire que son instinct ne l’avait jamais trompée. Si elle avait répondu au téléphone, c’était pour une bonne raison. L’inconnu avait sûrement dit la vérité. Ainsi, son employeur l’avait trahie… Mais dans quel but ? En quoi cela servait-il ses intérêts de tuer ou d'arrêter le meilleur tueur à gages du milieu ? Cette histoire sentait l’embrouille.
Il y eut un brusque ralentissement dans la file de voitures et Jessie dut écraser la pédale de frein pour ne pas percuter le véhicule qui la précédait. Soupirant, elle renversa sa tête en arrière, la bouche entrouverte, et respira profondément. Un coup de Klaxon l’avertit que les voitures redémarraient et elle s’engagea vers l’autoroute. L’aéroport était encore loin mais elle devait auparavant faire un détour pour voir l’un de ses fournisseurs. Il fallait qu’elle fasse disparaître les armes et le matériel liés au contrat Vittorez, et qu’elle se soigne au plus vite. De plus, Francesco était l’un de ses amis de longue date. Elle avait même espéré que leur amitié se changerait en amour mais à l’évidence, tuer et aimer ne faisaient pas bon ménage ensemble. Elle avait d’ailleurs essayé de faire comprendre à David qu’ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre mais incapable de lui fournir une raison valable, l’avocat lui avait presque ri au nez, refusant de croire qu’elle ne leur laisserait aucune chance. Et si elle prenait sa retraite ? Après tout, grâce aux derniers contrats, elle avait amassé suffisamment d’argent pour se permettre une retraite anticipée des plus paisibles. Et même si elle manquait finalement d’argent, rien ne l’empêchait de se trouver un boulot cent pour cent légal, dans le civil ou l’armée, ou bien encore de reprendre du service dans le milieu des tueurs à gages. Paix et liberté. Voilà un projet qui sentait bon. Une agréable perspective mais qui la mènerait où ? Car Jessie était née pour tuer. Sans arme, sans profession, à quoi était-elle bonne ? A jouer les épouses modèles et les mères parfaites ? Fonder une famille… Une idée comme une autre, même si celle-là était particulièrement ridicule.
Jessie s’autorisa un rire ironique et accéléra pour dépasser une voiture qui traînait sur la voie. Sentant son esprit s’embrumer, elle écarquilla les yeux pour ne pas perdre le contact avec la réalité. Ce n’était pas le moment de flancher. Elle était presque arrivée. Il lui fallait encore tenir. Francesco l’aiderait à repartir aux Etats-Unis et elle déciderait alors si elle raccrochait ou non.
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 20:31

Aaargh !

* meurt dans d'atroces souffrances *

Si court... n'as-tu pas honte ? devil

Dis donc, elles ont tendance à être plus mortelle les femmes avec toi...
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MessageSujet: Re: Anarchie : les Racines du Mal   Anarchie : les Racines du Mal - Page 2 Icon_minitimeDim 16 Sep 2007 - 20:38

Oh oui !! Et t'as encore rien vu là ! Femmes fatales, tu connaissais pas à ce point là !! lol!
Eh oui, car bientôt, voici venir l'Amadios, la reine de la guilde des Immortels... Très méchante, très belle, très puissante... Dur dur sera le combat, car même l'héroïne n'arrivera pas à la vaincre. Non. Une seule personne en est capable. Revenue d'entre les morts... Gnâark !! devil2

Bonne nuit !!! geek
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