Eveil

Bon, finalement, je vais garder ce titre là, puisque plusieurs choses vont s'éveiller dans cette histoire...
En écrivant petits bouts par petits bouts, je vais peut être arriver à garder le fil, en corrigeant au fur et à mesure!

La terre rouge, sans un seul arbre ni même un brin d’herbe, s’étendait autour d’elle, plate et vide et sans aucune trace de vie aussi loin qu’elle puisse voir. Le ciel semblait sombre, d’un marron encore plus terne que les roches à ses pieds, comme masqué par un voile de fumée sale ; aucune source de lumière n’était visible, ni soleil ni étoiles ni quoi que ce soit qui y ressemble ; aucun bruit audible, pas même un souffle de vent, pas un seul signe de vie ne relevait l’endroit. Elle sentait qu’elle aurait pu marcher des heures, voire des jours entiers sans que le paysage ne se modifie, une terre vide et morte comme elle n’en n’avait jamais vu.
Soudain un instinct lui fit lever les yeux ; un mouvement dans le ciel attira son attention. Un animal étrange, comme un grand oiseau, planait dans le ciel en volutes gracieuses. Elle n’en avait jamais vu, car il avait disparu depuis des milliers d’années. Pourtant elle le reconnu immédiatement.
Un dragon.
Un grand dragon rouge, aux écailles miroitantes, à l’envergure majestueuse. Elle le regarda sans pouvoir s’empêcher de l’admirer, tant il semblait incongru dans le paysage. Il tournait au-dessus d’elle lentement. Soudain, elle le vit baisser la tête vers elle. Il la regarda dans les yeux pendant quelques instants ; une étrange sensation s’empara d’elle. Elle n’entendait toujours aucun bruit, pourtant il lui semblait que le dragon l’appelait. « Viens… »
Aelysina se retourna dans son sommeil, les bras levés comme pour attraper quelque chose. Un caillou lui blessa le dos et elle se réveilla brutalement. Elle ouvrit les yeux et pendant quelques secondes elle ne sut pas où elle était, puis elle reconnu les arbres autour d’elle et comprit qu’elle avait encore rêvé.
Elle s’étira et se leva rapidement, frottant machinalement l’endroit que le caillou avait meurtri. C’était l’aube à peine ; un faible filet de lumière commençait à percer les frondaisons de la forêt, et les oiseaux ne chantaient pas encore. L’air était glacial et l’herbe blanche de gelée, mais son feu magique brûlait toujours et dispensait une chaleur égale. Elle se sentait épuisée, mais d’après ses calculs, en forçant un peu l’allure elle arriverait à Hargath dans la nuit. La fatigue la fit réfléchir un instant mais sa décision fut vite prise ; le temps était compté.
Elle rassembla rapidement ses affaires, se remit en selle et repris sa route.

Elle avança toute la journée, poussant son cheval lorsqu’il essayait de s’arrêter pour se reposer. Elle ne fit même pas de pause à midi, se contentant de grignoter un morceau de pain et une pomme sans descendre de sa selle. La forêt fit place aux champs entrecoupés de congères de neige, puis des villages apparurent, et laissèrent à leur tour place à la ville, tandis que le soleil redescendait et disparaissait.
La nuit tomba doucement pendant que la ville défilait. La pauvre monture épuisée ne pouvait plus porter sa cavalière, et Aelysina titubait de fatigue et de froid à son côté, se retenant à ses flancs quand elle manquait tomber. Les étoiles brillaient hautes dans le ciel depuis longtemps, lorsque qu’elle vit enfin le bâtiment qu’elle cherchait.

capres, c'est peut etre pas partout pareil mais chez moi dés le premier filet de lumière, les oiseau se mette a gueuler.

Sinon, ba pas grand chose a dire, c'est court

Quoi, on m'a dit des faire des posts plus court, je fais ce que je peux! Allez, j'en rajoute un bout, si ça peut t'aider. T'es qu'un gros râleur, mais que ne ferais-je pas pour vous faire plaisir à tous...

Elle rassembla rapidement ses affaires, se remit en selle et repris sa route.

Elle avança toute la journée, poussant son cheval lorsqu’il essayait de s’arrêter pour se reposer. Elle ne fit même pas de pause à midi, se contentant de grignoter un morceau de pain et une pomme sans descendre de sa selle. La forêt fit place aux champs, puis des villages apparurent, et laissèrent à leur tour place à la ville, tandis que le soleil redescendait et disparaissait.
La nuit tomba doucement pendant que la ville défilait. La pauvre monture épuisée ne pouvait plus porter sa cavalière, et Aelysina titubait de fatigue à son côté, se retenant à ses flancs quand elle manquait tomber. Les étoiles brillaient hautes dans le ciel depuis longtemps, lorsque qu’elle vit enfin le bâtiment qu’elle cherchait.

Ah ! voilà un joli texte que j'ai bien aimé.

Les choses qui fachent :

- aussi loin qu'elle pouvait voir ==> puisse voir
- elle n'en n'avait ==> elle n'en avait
- au dessus ==> au-dessus
- Dans la phrase " Elle ouvrit les yeux....." 2 fois "comprit

Bon c'est beau, tu peux m'en écrire un autre ?

Merci Mike, voilà j'ai corrigé.
La suite pour bientôt, promis.

Fais attention à mes corrections je ne suis pas un expert, vaut mieux vérifier avant. J'écris en fait, ce que j'aurai écris mais ce n'est pas toujours juste.( d'accord c'est pas clair)

T'inquiète, je vérifie. N'hésite surtout pas à me faire remarquer mes erreurs de répétition, je sais que c'est mon principal problème. Mais bon, ça fait quelques années que j'ai pas écrit, fait que je m'échauffe, ça va revenir!

Il la regarda dans les yeux pendant quelques instant => instants

Boh,sinon en effet,je n'ai rien de particulier à dire. Y'a trop de questions en suspens mais tu vas le dévoiler plus tard donc ...

Style agréable, début intéressant : voilà tout ce que je peux ajouter
La suite est donc attendue avec grand intérêt

Sympathique, mais un peu court. On attend la suite !

J'ai lu et j'ai bien aimé, particulièrement le rêve :o

Tout ça pour dire que j'attends la suite en espérant que tu ne tarderas pas trop à la poster =)

Voilà un peu de la suite. Arrrrgh. Quelle galère inommable, ce passage me pose vraiment problème.

La nuit tomba doucement pendant que la ville défilait. La pauvre monture épuisée ne pouvait plus porter sa cavalière, et Aelysina titubait de fatigue à son côté, se retenant à ses flancs quand elle manquait tomber. Les étoiles brillaient hautes dans le ciel depuis longtemps, lorsque qu’elle vit enfin le bâtiment qu’elle cherchait : une grande bâtisse aux murs blanchis à la chaux, au bout d’une petite allée surplombée de platanes. Quelques lanternes suspendues aux branches basses guidaient le chemin. Un dessin gravé sur un petit écriteau suspendu près de l’entrée indiquait clairement qu’il s’agissait d’un lieu d’accueil.
Elle frappa à la grande porte de bois lisse. Quelques minutes plus tard, la porte s’ouvrit en glissant sans un bruit et un visage se dessina derrière.
« Que voulez-vous ? demanda une voix de jeune garçon, neutre et polie.
-Je suis une voyageuse épuisée et je cherche un lit pour la nuit, répondit-elle rituellement. Et j’apporte aussi un message urgent pour le Conseil des sages.
La porte s’ouvrit plus grand.
« Bien sûr, nous avons des chambres libres. Entrez, je vais vous amenez aux écuries. »
Elle le suivit à l’intérieur, dans une longue cour entourée d’une coursive. Les sabots de sa monture résonnèrent sur les pavés. Tandis qu’il la guidait, il lui demanda : « Je m’appelle Serin. Voulez-vous manger ?
-Non, merci, j’ai mangé en chemin.
- Voici les écuries. Tobias va s’occuper de votre cheval. Tobias, réveilles- toi, voilà une voyageuse. Je vais vous montrer votre chambre et pendant que vous vous installez, j’irais prévenir la Messagerie. »
Tout en parlant, il aida le garçon d’écurie à allumer des torches, et guida Aelysina vers une stalle libre. Elle caressa l’encolure de son destrier, et appuya un instant son front contre celui de l’animal, lui murmurant des vœux de réconfort, avant de tendre les rênes à Tobias. Puis elle suivit son guide à nouveau à travers la cour. Ils pénétrèrent dans une autre aile du bâtiment, dans un couloir où s’alignaient deux rangées de portes. Serin en ouvrit une à l’aide d’une clé qu’il lui tendit.
« Voici votre chambre, c’est la numéro 12. Je vais prévenir le Maitre de garde de votre arrivée.
Il s’en alla, la laissant seule.
La chambre n’était pas très grande, mais était propre et nette. Il y avait un lit, une table avec des bougies et des allumettes, une petite commode. La petite fenêtre donnait sur la cour. Un feu dans une petite cheminée créait une chaleur agréable après la froideur de la nuit. Elle posa son havresac sur le lit, mais resta debout, certaine de s’endormir immédiatement si elle se posait.

Rien ne m'a specialement choqué

Trop fatigué pour lire ce soir. Mais promis je vais m'y mettre.

Sympa cette petite suite. Rien à dire de spécial

J'avance petit à petit. Pas évident, penser à la suite me donne des sueurs froides, je ne sais pas coment je vais m'en sortir.

Séveric était de garde à la Messagerie ce soir. Cela ne le dérangeait pas trop ; il n’y avait que très peu de voyageurs depuis quelques années, et les messages urgents relevaient le plus souvent des Guérisseurs. Il était devenu trop dangereux de se déplacer de nuit, aussi les alertes d’attaques par des démons ne réveillaient plus les veilleurs. Non, s’il ne dormait que très peu quand il était de garde, c’était surtout parce qu’il en profitait pour travailler tard à la bibliothèque. Il adorait quand elle était déserte et qu’il avait les livres pour lui seul, ce qui n’arrivait jamais dans la journée.
Il était donc penché sur un livre lorsqu’il entendit des bruits dans la cour. Il se leva et jeta rapidement un œil par la fenêtre, mais il ne vit que des silhouettes, un cheval et une ombre enveloppée d’une longue cape sombre avec un grand capuchon. Homme ou femme, il n’aurait même pas su le dire.
« Bah, se dit-il. Un voyageur qui cherche asile.
Rien de bien passionnant en somme. Le jeune Apprenti qui était de service allait s’en occuper. Séveric se rassit et replongea dans son livre, une étude passionnante sur la société elfique, son sujet de prédilection. Il y avait bien trop longtemps qu’on n’avait pas vu d’elfes dans la région, songea t-il en soupirant. Il entendit de nouveau des pas traverser la cour peu après, mais ne s’en préoccupa plus.
Il sursauta lorsqu’un coup retentit à la porte de la bibliothèque, quelques minutes plus tard.

J'espère que tu t'en sortiras car pour l'instant, ton histoire est vraiment sympathique et ton style rend le texte agréable à lire.

Disons que je voudrait intégrer un certains nombre de choses dans le passage suivant, mais pour le moment je ne vois pas trop comment je vais arriver à les articuler entre elles.

Bon je vais lire tout ça!

Faut que je reprenenne les bonne vielles habitues ^_^

J'ai lu le 1er passage + la 1er correction du 2eme paragraphe.

Tout d'abord je t'encourage à continuer à poster par petite partie, personnelement c'est un facteur de motivation chez moi.
Ensuite j'aurais aimé que tu dévellope plus ce rêve, vraiment court, il aurait fallu que tu parle au moment du Dragon qu'elel amrche plsu logntemps ou autres? A moins que cela soit prévu plus loin vu qu'elel fait souvent ce rêve d'àprès ce que j'ai lu.

Dans tout les cas commencer une histoire par un r^ve est toujours très intrigant donc bon début

Ensuite, elle marche à son réveil. Pourquoi ne pas plus décrire à ce moment là? l'attitude des personnage?descriptions? le temps? la route? enfin plus quoi.

Un bon début que j'ai bien apprécié, les fautes t'on été sitté mais je suis pas un AS dans ce domaine de tout façon.

Continue

Post2: Je viens de lire la suite. C'est agréable, desfois ça accroche un peu mais dans l'ensemble c'est assez fluide et donc plaisant. Continue un peu

La terre rouge, sans un seul arbre ni même un brin d’herbe, s’étendait autour d’elle, plate et vide et sans aucune trace de vie aussi loin qu’elle puisse voir."
Lis cette phrase à voix haute et dis-moi si elle te semble pas alambiquée.

Pas grand chose à en dire pour le moment. Début assez classique.
Ca se lit facilement ce qui un bon point. Maintenant j'avais quelques remarques à faire sur le fond, mais ma petite biquette en a déjà fait part.

1° essaie de nous présenter un peu plus ton personnage.

2° décris un peu plus ton monde. Pas besoin des tonnes d'informations, juste deux trois éléments. Profite de son réveil pour faire une comparaison entre le monde de son rêve et celui réel.

A part ça, bonne continuation.

Bah tu ne t'en sors pas trop mal, il manque un peu de précisions sur les personnages et les lieux.
Répétition de "passionnant" dans le dernier paragraphe et la dernière phrase me semble bancale.
"Il sursauta lorsqu’un coup retentit à la porte de la bibliothèque, quelques minutes plus tard."
Peut-être :
Quelques minutes plus tard, il sursauta.......

Voilà, petit pas par petit pas, je vais peut être y arriver. J'ai juste modifié le dernier paragraphe du morceau précédent, dans lequel j'ai repéré une petite incohérence.

Il était donc penché sur un livre lorsqu’il entendit des bruits dans la cour. Intrigué, il se leva et jeta rapidement un œil par la fenêtre, mais il ne vit que des silhouettes, un cheval et une ombre enveloppée d’une longue cape sombre avec un grand capuchon. Homme ou femme, il n’aurait même pas su le dire.
« Un voyageur ? Se demanda t-il, un peu surpris. En pleine nuit ?
Ma foi, s’il était arrivé jusqu’ici sans encombre, c’est qu’il n’avait probablement rien à en dire. Il avait dû se laisser surprendre par la nuit. Le jeune Apprenti qui était de service allait s’en occuper. Séveric se rassit et replongea dans son livre, une étude passionnante sur la société elfique, son sujet de prédilection. Il y avait bien trop longtemps qu’on n’avait pas vu d’elfes dans la région, songea t-il en soupirant. Il entendit de nouveau des pas traverser la cour peu après, mais ne s’en préoccupa plus.
Quelques minutes plus tard, il sursauta lorsqu’un coup retentit à la porte de la bibliothèque. Le jeune Serin entra.
« Une voyageuse, Maître, qui a un message urgent pour les Erudits.
-Amène la, et apporte du thé. »

La bibliothèque dans laquelle Serin l’introduisit était vaste et agréable. Les bougies qui l’éclairaient faisaient jouer des éclats de lumière dorée sur les parchemins, les cuirs des couvertures et les boiseries claires. Aelysina attendit que Serin soit sorti pour enlever son capuchon et se tourner vers le jeune homme qui l’accueillait.
Séveric, d’abord intrigué, resta un instant bouche bée. Il ne put s’empêcher de dévisager la jeune femme. Sous la cape à la couleur changeante, il découvrit un visage fin et ciselé encadré par une longue chevelure dont la couleur rubis était le reflet parfait de celle des yeux en amande. Un tatouage de courbes et de volutes entourait son œil gauche. Le corps élancé et gracieux, ainsi que la pointe des oreilles, finirent de le renseigner sur l’origine de la voyageuse.
Il vit les coins de la bouche se relever lentement en un sourire, ce qui le ramena à la réalité.
« Pardonnez-moi, bégaya t-il en se tournant pour désigner un fauteuil. Je suis tellement impoli, mais cela fait des années que nous n’avons pas vu d’elfes à Hargath ».
« Je m’appelle Séveric, et je suis Maitre Magicien, se présenta-il une fois qu’ils furent assis. Que puis-je faire pour vous ?
-Mon nom est Aelysina, et je viens du royaume de Tirisharddarl.

Une jolie description de l'elfe.
Je suis intrigué par ton texte, j'attends la suite...

Amène la ==> Amène-la

Tu insères la description au bon moment, je remarque ça parce que des fois j'ai du mal à concilier narration et description. C'était bien mené bonne continuation.

Elle a les yeux rouges ? Haha

Mis à part ce trait d'humour ( foireux comme je les aime ), j'ai très apprécié, et je continuerais à suivre malgré le fait que j'ai commencé par le deuxième passage au lieu du premier lol