Eveil

Bon, faudrait que je travaille la suite... Pas le courage... Je sens que la scène du Conseil va me donner un mal de chien.

Voilà j'ai mis le texte entier et corrigé en ligne, c'est par ici:

klikissi

Y a plus qu'à cliquer! (merci Iron, Dieu de l'informatique!)

rainette....je suis étonnée... j'adore ton histoire
Tu as du cran de te lancer dans l'écriture comme ça! J'adorerai oser!

En tout cas fantastique... mon passage préféré est celui de la description de l'elfe! Je l'ai facilement imaginé!

LA SUITE VITE



Biz

Superbe début, j'attends la suite.

Bon, je vous livre la suite. Je ne suis pas très contente de ce passage; j'ai beaucoup de mal à visualiser cette scène et à la rendre comme je voudrais, alors j'avance un peu à tâtons. C'est pourquoi je la poste ici et non en lien comme le reste; je vais attendre vos avis et vos corrections pour retravailler ce passage et continuer ensuite.


La salle du Conseil était à l’image du reste du bâtiment : chaleureuse et accueillante avec ses murs blanchis à la chaux et ses boiseries couleur miel clair. En face de la porte, à l’autre extrémité, une grande cheminée abritant un feu vif permettait de maintenir une douce chaleur. Au dessus du manteau de la cheminée était accroché un grand disque de bronze représentant l’emblème des Erudits : un dragon tenant un œuf, entouré d’une plume, d’une épée, et d’une plante.
]Il n’y avait pas d’autre meubles qu’une grande table ovale entourée de chaises. Les huit membres du Conseils étaient déjà installés ; l’un d’eux désigna à Séveric et Aelysina les deux dernières places libres.
Lorsqu’ils furent assis, un homme se leva. Grand, l’air fier et solide, il portait sur son médaillon d’or l’emblême des guerriers : un dragon tenant une épée. A la main, il tenait un long bâton presque aussi grand que lui, en bois sculpté représentant un dragon enroulé autour d’une colonne. Il frappa le sol une fois de son baton, ce qui lui permit d’obtenir le silence et l’attention de tous ; puis il prit la parole.
« Le Conseil des Sages, réunit ce jour, va commencer. Moi, Saharon, Maître guerrier, j’ai été désigné modérateur pour cette séance ; avant de commencer à débattre, je vais demander à chacun des membres présents de se présenter pour notre invitée. »
Il donna de nouveau un coup de son baton, et se tourna vers sa voisine de droite, qui se leva.
« Mon nom est Mélusie, et je suis Maître Guerriere. »
Elle se rassit, et ce fut au tour de son voisin de se lever. Ils firent ainsi le tour de la table.
« Mon nom est Karelor, et je suis Maître Barde.
-Mon nom est Meriane, et je suis Maître Barde. »
Ils portaient tout deux en insigne d’or, un dragon tenant une plume.
« Mon nom est Terteros, et je suis Maître Erudit.
-Mon nom est Léa, et je suis Maître Erudite. »
Ils portaient en insigne, comme Séveric, un dragon tenant un œuf.
« Mon nom est Satharius, et je suis Maître Guérisseur.
-Mon nom est Salveria, et je suis Maître Guérisseuse. »
Leur insigne représentait un dragon tenant des fleurs et des feuilles.

Une fois que tous se furent présentés et rassis, Saharon se tourna vers Aelysina. Elle se leva sans qu’il ai besoin de parler. Elle avait retiré sa cape entre-temps, et Séveric fut frappé par l’air majestueux et digne qu’elle dégageait, auparavant masqué par la capuche. Elle portait une robe blanche brodée d’or ; ses cheveux rubis flottaient sur ses épaules en longues volutes, retenus autour de son visage par de fines tresses, et surmontés par un fragile diadème de cristal. Elle ne portait comme bijoux qu’un pendentif en goutte de cristal et des boucles d’oreille assorties.
« Mon nom est Aelysina, et je viens du Royaume elfe de Tirisharddarl.
-Bien, répondit Saharon. Maître Séveric, ici présent, a demandé une réunion du Conseil, car il semble que vous nous apportez une nouvelle d’importance.

Pas mal
Mais un peu court pour juger.

Vivement la suite.

Oui un peu juste pour se faire une idée mais j'aime bien !

Meuble: sans s
emblème: accent grave
bâton: accent circonflexe
Guerrière: accent grave
sans qu’il ai besoin: ait

J'aime bien aussi par contre : Severic assiste lui aussi mais on ne sait pas dans quel branche il se trouve, de plus il faut pencher la balance vue qu'il y a à chaque fois un homme et une femme présent pour chaque branche ^^

Yop, une jolie petite introduction à la fameuse scène du conseil.

Mes petites remarques en vrac

Citation :

Il frappa le sol une fois de son baton, ce qui lui permit d’obtenir le silence et l’attention de tous ; puis il prit la parole.

La phrase serait peut être plus efficace sans la dernière proposition et avec simplement un deux points. on se doute bien que c'est lui qui va parler.

Même encore plus efficace, au lieu de "ce qui permit..." moi je mettrais "tout le monde se tut."
Mais ça c'est mon appréciation personnelle. je ne veux pas polluer ta vision


Petite suggestion : A chaque présentation une légère réflexion de séveric sur au moins ce que pense des elfes ce membre du conseil. Quels seraient les obstacles à surmonter pour qu'il comprenne que la situation est très grave.
Est ce qu'il y a un vieux bigot partisan du non interventionisme ?
Comme ça on partagera un peu la tension que le garçon doit ressentir.

Voilà c'est ce qui me vient là maintenant. En tout cas bon début, je ne me souviens pas si je l'ai déjà dit ^^

Juste une précision pour Hellwing: le Conseil est composé de 8 membres; 2 représentants de chaque branche (Erudits, bardes, guérisseurs et guerriers) une homme et une femme qui sont choisis par leurs collègues. On les appelle alors les Sages et ils sont caractérisés par un médaillon d'or. A chaque fois qu'ils se réunissent, ils désignent l'un d'entre eux pour présider la séance, jamais le même.
Séveric, lui, n'est présent qu'en tant qu'invité puisque c'est lui qui a reçu Aelysina pendant sa garde et qu'il a demandé la réunion. Il n'appartient pas au conseil, c'est pour cela que son médaillon est en argent. Il fait partie de la catégorie des Erudits.
Elgringo, tu apporte une réponse à l'une des questions que je me posais sur ce passage; faut-il que je décrive plus chaque personnages, ou leur présentation telle quelle n'est-elle déjà pas un peu lourde dans la scène?

Leur présentation est lourde si elle n'apporte rien à part leur noms et leur ordre. ^^


Fais en sorte que nous voyions plus que des noms, mais des individus avec des motivations diverses, qu'il va falloir contourner ou exploiter.

"Moi, Saharon, Maître guerrier, j’ai été désigné modérateur pour cette séance" tu peut enlevé le "j'" ça rend mieu je trouve, mais apres c'est plus une histoire de gout qu'autre chose...

Sinon : je ne suis pas sur que tu ai interet àà balancer comme ça tout les noms et les fonctions des membres du conseil, ça en fait beaucoup d'un coup et le resultat ai que je ne me souviens plus d'aucun d'entre eux à la fin de l'extrait.
Je te conseillerais donc de fair rentrer les persos petit à petit en les décrivans plus qu'on puisse mieux les différencier des autres.
Ceci dit, ce que je dit compte seulement si le conseil est un element important dans ton livres, sinon fait comme tu as fait : balance vite fait les noms, pas besoin d'allourdir le texte avec des detailles inutiles (inutile puisque que le conseil n'est pas important)

Coucou Rainette
Je viens de rattraper mon retard aussi immémorial que la disparition de tes dragons ^^

Bon, l'impression générale est vraiment bonne. Ton histoire est plutôt sympa même si je trouve encore un peu tôt pour juger complètement du fond.
Malgré tout, pour une fois, que ce soit les elfes qui jouent le rôle des attaquants fait plaisir à voir ^^

Sinon, j'ai bien aimé la description d' Aelysiana (j'espère que je me suis pas plantée sur l'orthographe :|) qui me rappelle bien sur Erishun (laquelle a inspiré l'autre ?^^).
Par contre ... Oulalal ! Compliqué le nom du royaume elfe !

Je n'ai pas trouvé grand chose de gênant ..
J'essayerai de suivre régulièrement à l'avenir

Bonne continuation

Merci
Voici la suite...


-Bien, répondit Saharon. Maître Séveric, ici présent, a demandé une réunion du Conseil, car il semble que vous nous apportez une nouvelle d’importance
- En effet. J’ai fui mon pays il y a dix jours et j’ai voyagé au plus vite afin de vous demander votre aide… »
Elle ferma les yeux quelques secondes, le temps de rassembler ses pensées. Puis reprit, d’une voix claire et ferme.
« Depuis quelques décennies, il se passe des choses étranges dans le royaume, tout comme dans le votre. Les sages se doutaient que le déclin prévisible de la magie y était pour quelque chose, mais il n’y avait rien à faire. Et puis il y a environ trente ans, le Roi… a commencé à perdre la raison. "
A ces mots, il y eu quelques murmures dans l’assemblée ; elle fit un geste de la main, et ils cessèrent.
« Personne ne s’en est aperçu. Ce fut très progressif. Avec le recul, nous l’avons réalisé ; des petites choses inhabituelle, son regard qui avait changé… Il est devenu paranoïaque, agressif, imprévisible. Petit à petit, nous nous sommes repliés sur nous-mêmes, et nous avons fini par rompre tout contact avec les autres peuples… Cela, vous l’avez vu. Mais les choses ont continué d’empirer. Il s’est transformé en tyran. Peu à peu, il s’est convaincu que les humains étaient ses ennemis. Certains sages se sont ralliés à lui ; les autres ont commencé à mourir de façon inattendue… Le dernier à ne pas le suivre est tombé malade et nous avons compris qu’il n’avait pu être qu’empoisonné. C’est lui qui m’a convaincue de fuir lorsque le Roi a finalement prit la décision de déclarer la guerre au peuple humain. Et lorsqu’il est mort dans mes bras, j’ai pris mon arc et je suis partie. "
Séveric s’aperçut que ses yeux brillaient et que ses mains tremblaient. Le Conseil était tellement pétrifié par cette annonce qu’elle put reprendre son souffle et continuer son histoire avant que l’un d’eux n’intervienne.

« Ecoutez-moi. Je suis ici pour vous demander votre aide. Le Roi n’est plus lui-même. Quelque chose d’innommable a pris sa place, et cette chose veut nous détruire et vous détruire. Le peuple elfe ne veut pas d’une guerre, nous savons l’importance du Pacte qui avait été conclu entre nous il y a si longtemps ; mais ceux qui ne suivent pas leur Roi le payent de leur vie. Les sages elfes ne peuvent plus nous aider, il sont corrompus ou morts. Il ne reste que vous. »

Elle se tut, et le silence dura quelques secondes. Son regard grave fit le tour des membres du Conseil, puis elle s’assit et se couvrit le visage des mains. Séveric remarqua sa détresse et posa la main sur son épaule pour la réconforter. Autour d’eux, les Sages parlaient avec animation et commentaient le récit qu’ils venaient d’entendre, abasourdis, inquiets ou en colère. Au bout d’un moment, Saharon frappa le sol pour obtenir le calme et donna la parole à Terteros et Léa, les deux Erudits, qui s’étaient levés.
« Cette nouvelle, bien que très grave, n’est pas totalement inattendue, déclara Terteros. Nos recherches et nos observations attentives, depuis des siècles, montrent que le niveau de magie diminue progressivement et a atteint un seuil critique. Elle devient trop faible pour nous protéger. Les attaques de monstres, l’étrange épidémie… tout ceci n’est que manifestations de la fragilité de la barrière, et elles sont de plus en plus fréquentes. Mais l’histoire que nous venons d’entendre prouvent que les choses sont encore plus graves que nous le pensions. Si tout ceci est vrai, cela signifie qu’un Démon majeur a pu franchir la frontière entre les mondes et prendre possession du Roi Aerishun. »

Je mettrais encore quelques paragraphe comme ça avant de remettre le texte complet en lien je pense.

- Quelque chose d’innommable a pris sa place, et cette chose veut nous détruire et vous détruire.

Les répétitions ne me gênent pas trop mais je trouve le premier "et" superflu

- Elle se tut, et le silence dura quelques secondes.

Là aussi je trouve le "et" superflu surtout après une virgule

Oh oui oui oui l'intrigue prend forme!!!! Vite la suite!^^

pas grand chose à dire, mais oui on en apprend plus c'est cool

Citation :

-Bien, répondit Saharon. Maître Séveric, ici présent, a demandé une réunion du Conseil, car il semble que vous nous apportez une nouvelle d’importance
- En effet. J’ai fui mon pays il y a dix jours et j’ai voyagé au plus vite afin de vous apporter cette nouvelle et vous demander votre aide… »

La répétition de nouvelle me parait maladroite.

Citation :

- En effet. J’ai fui mon pays il y a dix jours et j’ai voyagé au plus vite afin de vous apporter cette nouvelle et vous demander votre aide… »
Elle ferma les yeux quelques secondes, le temps de rassembler ses pensées. Puis reprit, d’une voix claire et ferme.

Tu dis elle, mais tu ne précise pas qui parle avant ^^

Oké je ne vois rien d'autre qui saute aux yeux, bon travail. (même si un peu court )

Citation :

La répétition de nouvelle me parait maladroite.

En effet, tu as raison. Sur mon fichier word, ces 2 phrases se trouvent sur 2 pages différents, et cela ne m'avait pas frappée. C'est corrigé!

Citation :

Tu dis elle, mais tu ne précise pas qui parle avant ^^

On se doute bien que c'est Aelysina quand même! ^^

Bon, voici la suite!


"Cela signifie qu’un Démon Majeur a pu franchir la frontière entre les mondes et prendre possession du Roi Aerishun. »
A ces mots, Melusie, la Guerrière, bondit en tapant du poing sur la table.
« Un Démon Majeur ! Etes-vous devenus fous ? C’est impossible ! »
Saharon la prit par les épaules et la força doucement à se rassoir.
-S’il s’agit réellement d’un Démon Majeur, la chose est des plus graves, dit-il. J’espère que vous avez bien réfléchi à ce que vous venez de dire, Terteros.
-Il n’y a pas d’autre explication, Saharon. Je refuse de croire qu’Aerishun soit simplement devenu fou ; et seul un Démon Majeur a pu avoir la puissance de prendre possession de lui, et de rester capable de raisonnement, sans le tuer.
Aelysina se leva et intervint.
-Un Démon Majeur, oui, c’est ce que commençaient à penser les Sages. Nous en avions parlé. Seul la magie peut les vaincre, n’est-ce pas ? Voilà pourquoi je suis venu chercher votre aide. Notre magie n’est plus assez puissante, et ce Démon est trop rusé pour se laisser abattre facilement. Je dois sauver mon royaume.
De nouveau, Melusie bondit.
« C’est complètement insensé ! cria t-elle, les larmes aux yeux. Comment peut-on raconter une histoire pareille ? La magie ne peut pas être si faible que ça… Et vous la croyez tous sans sourciller ? Mais nous n’avons aucune preuve de ce qu’elle avance ! Elle débarque de nulle part, en pleine nuit…
-Calme-toi, répondit Saharon, tentant de l’apaiser.
Il la força de nouveau à se rassoir, doucement, voyant bien que sa colère était dûe à la peur et qu’elle était complètement bouleversée.
-Mais ce n’est pas faux, intervint Meriane, la Barde. Nous n’avons aucune autre information que ce que nous venons d’entendre. Même nous, les bardes, nous ne savons plus rien des elfes depuis des années. Cette histoire est trop grave pour la prendre au sérieux sans preuves.
-Aelysina ne peut nous cacher son appartenance au peuple elfe, Meriane, tempéra Saharon. Et elle n’aurait vraiment aucun intérêt à nous raconter des mensonges sur un sujet pareil.
Il se tourna vers l’interessée.
-Cependant, il y a quelque chose qui me chiffonne un peu, et nous allons le mettre au clair pour que tout le monde soit rassuré sur ce point. Vous nous avez dit votre nom, d’où vous venez, mais nous ne savons pas qui vous êtes. Pourquoi cette insistance à vouloir sauver Tirisharddarl ? Quel est votre intérêt ?
Tous regardèrent la jeune femme avec insistance, et son visage se ferma. Levant doucement la main, elle effleura sa tempe gauche du bout des doigts.
-Je n’expose pas mon identité aux quatre vents, car le roi fou me recherche certainement, dit-elle d’une voix glaciale. Mais devant vous, je n’ai rien caché, et ce que je suis est lisible à tous ceux qui le souhaite. Il est impossible pour un elfe de masquer son statut. Vous le savez.
Saharon se tourna vers Séveric, qui rougit et se tassa sur sa chaise.
-J’en suis malheureux, Séveric, mais tu es le seul ici qui sache encore lire les runes de tatouage.
Séveric se leva, bafouilla, jeta un regard en coin à Aelysina dont le visage toujours figé regardait droit devant elle, et rougit de nouveau.
-Je… Heu… C’est… Aelysina est … chef des archers de l’armée royale et… hum… fille ainée du roi, Princesse héritière du Royaume de Tirisharddarl.
Un silence stupéfait suivi cette déclaration. Séveric regarda discrètement Aelysina, et vit que son visage était plus détendu, ce qui le soulagea.
-Et bien, reprit Saharon d’une voix douce, je crois que ceci lève tous les doutes.
-Le roi, mon père, n’est plus. Je sais que le Démon qui a prit sa place a détruit son âme. En tant qu’héritière, mon devoir est de protéger mon peuple. Je dois détruire ce monstre.
-Une dernière preuve, Aelysina, intervint Lea. Décrivez-nous ses yeux.
-Ses yeux… sont devenus deux billes noires comme l’encre ; et lorsqu’il vous prend dans son regard, on se retrouve noyé dans un brouillard noir.
-Merci. C’est bien cela. Un Démon Majeur, Saharon, il n’y a plus de doutes. Nous devons intervenir.

Je sais, c'es toujours un peu court... Mais j'avance pas à pas dans cette scène un peu compliquée (je n'ai pas l'habitude de gérer autant de personnages en même temps!). ça ira plus vite après normalement!

A heureusement que tu est la, en ce moment j'ai pas grand chose à critiquer vu que le seul texte qui avance dans la rubrique fantasy c'est il pleuvait et que j'ai raté trop de page pour le rattraper...
Enfin je suis pas la pour raconter ma vie...

Alors y a un petit détaille qui me chiffonne, comme tu le dit si bien : Pourquoi est ce que le simple fait d'être un elfe ne suffirait il pas à motiver quelqu'un de sauver le royaume des elfes ?
C'est vrai quoi pas besoin d'etre la fille du roi pour etre patriote...
Du coup je trouve que la révélation fait un peu tache, parcequ'elle n'avait, à mon sens, pas lieu d'etre ou du moins pas pour cette raison...

voila, sinon vu la taille de la scene je trouve pas grand chose d'autre à dire

Ah ben voilà, de la tension et du conflit ^^

J'aime beaucoup cette partie là.

Problème de forme

Citation :

Séveric fut frappé par l’air majestueux et digne qu’elle dégageait, auparavant masqué par la capuche.

Citation :

En effet. J’ai fui mon pays il y a dix jours et j’ai voyagé au plus vite afin de vous demander votre aide… »

de vous demander de l'aide

Citation :

Il la força de nouveau à se rassoir, doucement, voyant bien que sa colère était dûe [due]à la peur et qu’elle [ en] était complètement bouleversée.

là aussi, petit problème de sujet...

Cela m'a fait bien plaisir d'être revenue lire la suite de ton histoire.
Alors, à bientôt, sans doute rainette ::rolling::

Alors voilà encore un petit paragraphe... Une fois corrigé, je remettrais le texte entier en ligne après ça. Je vais bientôt aborder une nouvelle partie qui me plait plus...

La nuit était tombée lorsque le Conseil prit fin. Les Membres s’étaient dispersés vers leurs tâches respectives ; Séveric avait raccompagné Aelysina à sa chambre, en silence, tous deux épuisés par cette longue journée.
Tout en se changeant, elle repensait à la réunion. Leur expliquer la situation et la leur faire accepter à tous n’avait pas été très compliqué ; ce qui avait prit beaucoup de temps ensuite, ce fut de décider ce qu’il fallait faire, et qui, et comment…
En fermant les yeux, elle revoyait le vieux magicien, Terteros, expliquer aux autres la façon de vaincre un Démon majeur. Certains d’entre eux avaient semblé tomber des nues. Par contre, Aelysina fut étonnée par la réaction de Séveric, qui se révéla l’un des mieux informés.
« J’appartiens à la lignée des Archivistes, lui avait-il glissé en aparté. Ce sont ceux qui s’occupent de surveiller l’évolution de la Magie et de guetter les évènements dans le monde. Il y a des choses que nous ne révélons plus car elles n’ont pas d’utilité pour le commun de la population, mais nous n’avons rien oublié. »
Il avait finalement été convenu qu’un Démon assez puissant pour se jouer du Roi elfe de cette façon ne pouvait pas être vaincu par un simple sort habituel ; le niveau actuel de la Magie ne le permettait pas. Il leur fallait l’aide d’une source de magie plus importante.
« Mais où trouver de la Magie ? S’était exclamé Saharon, d’un ton désespéré. Il n’y a plus de source de magie dans ce monde. C’était les dragons qui la généraient, et ils ont disparu !
-Nous avons gardé quelques artefacts, expliqua Terteros, morceaux d’écaille, dents… Mais eux aussi se sont affaiblis et sont presque épuisés. Ce qu’il nous faut, c’est du sang de dragon.
-Du sang de dragon ! On ne peut avoir de sang sans dragon, vieux fou !
-Vous vous trompez. Rappelez-vous. Le dernier des grands Dragons a été changé en pierre par nos ancêtres afin de le protéger… Les Archivistes ont gardé ce secret en attente d’un jour comme aujourd’hui. En plusieurs centaines d’années de recherches, nous n’avons pas encore trouvé le moyen de réveiller le dragon ; mais il existe un rituel qui permet de récupérer quelques gouttes de sang… De quoi vaincre ce Démon et gagner un peu de temps encore avant la Grande Guerre. »

On frappa à sa porte et elle rouvrit les yeux.
« C’est Séveric, entendit-elle. Êtes-vous prête ?
Elle lui ouvrit.
-Allons manger un peu en vitesse. Terteros nous attend à la bibliothèque pour étudier les cartes. »

Après un rapide passage au réfectoire, ils se retrouvèrent dans la bibliothèque. Terteros et deux autres Archivistes avaient commencé à sortir les cartes et à étaler des parchemins partout.
« Là, disais terteros ; la caverne dans laquelle est enfermé le Dragon se situe dans cette zone, dans la partie ouest des Monts Olandros. Le trajet n’est pas simple, surtout à cette époque, en plein hiver. Il faut traverser les deux bras du fleuve. La glace peut être un atout dans cette épreuve… »
Tandis qu’ils discutaient, Aelysina, assise sur un fauteuil près du feu, finit par s’endormir malgré elle. Relevant la tête entre deux cartes, Séveric la vit et sourit. Il la couvrit doucement d’une couverture et retourna au travail.

Hum des dragon de pierre... Ca me rapelle le cycle de hobb... (j'ai un troue... enfin le cycle le plus connus de Hobb, doit y avoir le mot assassin dedans), mais je l'ai peut etre deja dit...

Bref, sinon pas grand chose, j'ai peut etre l'impression que tu va un peu vite, mais rien de grave.

" Le trajet n’est pas simple, surtout à cette époque, en plein hiver. Il faut traverser les deux bras du fleuve. La glace peut être un atout dans cette épreuve… " donc pour resumer : c'est pas simple comme voyage parceque c'est l'hiver Mais heureusement que c'est l'hiver comme ça il y aura la glace et on va pouvoir passer...
Je pense avoir compris ce que tu voulais dire (l'hivers c'est chiant pour le reste du trajet, mais ça sera quand meme utile une fois) n'empeche que je trouve ta formulation choquante

voila, c'est tout .

J'allais justement en " parler" pensant qu'il y avait une contradiction dans ta formulation ; Tek l'a bien compris, tu fais quasiment " une rupture de construction syntaxique", si tu as bien cherché à faire une figure de style ? Ou bien, te manquerait-il juste le "Mais heureusement que c'est l'hiver " que Tek te propose juste avant ?
Ton récit prend de l'ampleur, on dirait qu'on va partir à l'aventure...

( c'est çà cause de Tek que je commence à "parler" comme un livre^^ j'ai le nez dans les " figures de style" depuis un bout de temps, je potasse, mais, pas moyen de trouver la solution à sa question dans " l'étymologeux "... ).
A bientôt

Voilà encore un bout.. Oui, promis, je vais bientôt corriger tout ça et mettre le texte complet en ligne...

Les yeux dorés scintillants du dragon la fixaient. Elle resta un instant hypnotisée par ce regard. Elle avait l’impression d’avoir la tête remplie de questions, mais elle était incapable de les poser, préférant se reposer dans la tranquillité que dégageait les yeux dorés.
Elle finit par examiner longuement le paysage autour d’elle. Il n’y avait toujours rien ; et rien n’était reconnaissable, elle ne savait pas où elle était. Le fil scintillant reliait toujours sa cheville, serpentant dans le lointain.
Lorsqu’elle ramena son regard, le dragon avait disparu, et un homme se tenait à sa place. Instinctivement, elle reconnu la forme humaine du dragon ; il n’y avait que dans les rêves que les images pouvaient se mélanger de cette façon. Il était grand, plus grand qu’elle, et fort ; ses cheveux avaient la même couleur de feu que ses écailles ; et ses yeux dorés étaient identiques. Il se tenait debout près d’elle, les bras croisés. Elle s’aperçut qu’il était lui aussi relié à l’horizon par une ligne pailletée.
« Qu’est-ce que c’est ? » Tenta-elle d’articuler, sans qu’aucun mot ne sorte.
« Viens, répondit-il simplement. Je t‘attends. »
Puis il se détourna et s’éloigna.
Elle voulu s’élancer à sa poursuite, mais ses pieds semblaient collés au sol.

Le lendemain matin, Séveric et Aelysina se retrouvèrent au réfectoire, pour le petit déjeuner.
« Je suis désolée de m’être endormie comme ça, hier soir. Ce n’était vraiment pas bien. J’aurais voulu vous aider dans vos recherches.
« Ce n’est rien, répondit Séveric, amusé. Nous comprenons très bien que vous soyez épuisée, après ce voyage forcé et cette réunion. J’ai préféré vous laisser dormir. Vous allez avoir besoin de toutes vos forces.
« Merci, murmura t-elle, gênée malgré tout.
-Vous aviez un sommeil agité, en tout cas. J’espère que ce n’était pas un cauchemar ? Vous vous êtes réveillée en criant. J’ai eu peur que vous ne tombiez du fauteuil, c’est pour ça que j’ai préféré vous raccompagner à votre chambre.
- Un cauchemar… Je ne sais pas… Je ne pense pas, non. C’était plutôt très étrange. »
Séveric lui sourit.
« Finissez votre déjeuner, et je vous amènerais à notre interprétatrice des rêves, Elloria. Elle pourra peut être vous aider.»

Elloria était une vieille femme, petite et replète, avec un visage tout ridé, mais ses yeux noirs étaient encore très vifs. Elle les accueillit avec un grand sourire chaleureux.
« Séveric ! Quel plaisir de te voir ! Tu m’amènes enfin notre invitée ? »
Séveric rougit. Elloria l’avait vu naître et elle le traitait encore parfois comme un enfant - mais c’était le cas pour presque tous les membres de cette Maison ; elle était leur doyenne.
« Je suppose que Satharius t’a déjà parlé de tout…
« Tout se sait ici, mon enfant, tu devrais le savoir ! Il n’y a pas beaucoup de secrets pour moi…
« Alors, voici Aelysina. Elle voudrait te parler de quelque chose. »
Elloria se tourna vers Aelysina et lui prit les mains avec un grand sourire.
« Bienvenue ici, ma chère ! Je suis sûre que personne n’a encore pensé à vous le dire… Mais la Maison des Erudits est un foyer pour chaque visiteur qui en passe le seuil !
-Merci, Elloria.
-De quoi voulez-vous me parler ?
-Séveric m’a dit que vous interprétez les rêves…
-Oui, effectivement, c’est un sujet qui m’intéresse… Seriez-vous troublée par un rêve ces derniers temps ? Venez, installons-nous ici, dit-elle ne désignant des fauteuils près du feu. Nous allons parler de tout ça tranquillement. Séveric, mon garçon, tu veux bien aller nous préparer du thé ? »