Eveil

pompompom... ba ça avance, meme si on se doutait deja qu'aelisyna irait chercher le dragon de pierre, maintenant on en est sur.
Pas grand chose à dire sinon.

Rève prémonitoires, prophétie mystérieuse... le mystère prend forme

Le style est fluide et plaisant, l'histoire démarre bien.

Certaines choses sont prévisibles mais j'aime les histoires de dragon !

Et ben voilà, on l'aura attendu la suite d'éveil. J'aurais du sortir le fouet plus tôt ^^

Le rythme est bon, le ton est plaisant. J'ai quelques remarques bien sur, mais c'est ma nature ^^ :

Citation :

-La prophétie ? De quoi parles-tu, Elloria ? »
Séveric était perplexe.
« Enfin, Séveric, tu sais de quoi je parle.

" de quoi tu parles..." "de quoi je parle." ça fait une répétition un peu trop rapprochée de la même formulation. Tu pourrais simplement dire "Tu le sais"

Citation :

je vais vous présenter d’autres membres de notre voyage,

Un voyage n'a pas vraiment de "membres" ( sans mauvais jeux de mot) à la limite une compagnie... Tu pourrais dire simplement "qui nous accompagneront dans notre aventure." ou équivalent.

Citation :

les même yeux bleus et la même expression sur le visage…

Là je trouve les points de suspensions inutiles.

Citation :

Elle se réveilla juste au moment où elle pensait l’atteindre enfin.

Petite suggestion, pour plus de suspense j'inverserai le sens de la phrase. genre : Juste au moment où elle crut l'atteindre, elle se réveilla.

Je corrige ça dès que j'aurais récupéré mes fichiers, vu que mon mari m'a emprunté mon disque dur et qu'il doit me transférer mes trucs sur un autre support...

Ouais, voilà, grâce à certains, je m'y remet. Voilà la suite, histoire de se remettre en jambes; le reste devrait suivre incessamment ^^


Ils traversèrent la ville discrètement ; seuls les sabots des chevaux résonnaient sur les pavés. Les quartiers s’éveillèrent peu à peu autour d’eux : les volets s’ouvraient, révélant la lueur des lampes dans les maisons, des femmes sortaient pour aller chercher l’eau… C’était le milieu de la matinée lorsqu’ils quittèrent définitivement les dernières habitations. Le ciel était bleu et le ciel brillait, illuminant les champs enneigés. Ils avancèrent ainsi à bon pas, suivant la route bien dessinée.
Personne ne parlait. Les jumeaux étaient par nature taciturnes; Aelysina était plongée dans ses pensées, préoccupée par cette histoire de prophétie et par ses rêves au sujet du dragon. Séveric n’osait pas interrompre ses réflexions et surveillait la route.
Les chevaux trottaient allègrement, leur haleine s’élevant en nuages blancs dans l’air glacé. De temps en temps, une branche d’arbre craquait et laissait tomber un paquet de neige avec un bruit sourd. Il faisait froid, mais heureusement il n’y avait pas de vent.
Ils avancèrent ainsi de longue heures, jusqu’à ce qu’un bruit étrange rompe le silence.

Foatlan se tourna vers Séveric et éclata de rire. Séveric rougit malgré lui. C’était son estomac qui gargouillait.
“Ouais, d’accord, maugréa t-il. J’ai faim. Il est midi passé.”
Aelysina sourit à son tour.
- Il n’a pas tord. Moi aussi, je commence à avoir faim.
Yaojan regarda autour d’eux, et désigna un petit bosquet d’arbres quelques centaines de mètres plus loin.
-Je suggère qu’on s’arrête là bas, à l’abri des arbres.”
Nul n’avait besoin qu’on leur rappelle le conseil de discrétion qu’ils avaient reçu. Un feu de camp pouvait être repéré de loin. Tous poussèrent leur cheval au galop afin d’atteindre l’abri plus vite.

Le bosquet était petit et la clairière au milieu était juste assez grande pour les accueillir, mais il était à bonne distance de la route, juste assez éloigné et un peu enfoncé dans un repli de terrain. Ils attachèrent leurs chevaux qui commencèrent aussitôt à chercher les rares brins d‘herbe, suçant la neige pour combler leur soif, et s’installèrent.
Les jumeaux dégagèrent un espace de terre au milieu pour le feu, tandis qu’Aelysina sortait la nourriture des sacs. Séveric s’escrimait à allumer un flamme avec son briquet à silex, mais en vain: le bois était trop humide. Agacé, il fini par se résigner à une boule de feu magique; une famme minuscule s’éleva, qui s’éteignit rapidement sous le regard narquois d’Aelysina.
Elle vint s’accroupir près du feu.
“Vous autres humains avez vraiment un façon étrange d’utiliser la magie, remarqua t-elle. Rallume-le.
Séveric s’éxécuta, dépité; il avait espéré l’impressionner un peu par sa maîtrise de la magie. Une nouvelle petite boule de feu tomba sur les branches et vacilla. Il regarda Aelysina se concentrer, une main tendue au dessus de la petite flamme, qui se stabilisa avant de grandir doucement et de s’étendre à tout le tas. Un bon feu vif crépita bientôt.
- Vous voulez trop forcer les choses. Il est plus efficace d’utiliser la nature, de l’aider à faire ce qu’elle sait faire. Cela utilise bien moins d’énergie, expliqua la jeune femme en se relevant. Il y a longtemps que les elfes l’ont comprit.”
Ils mangèrent en silence, assis à même le sol sur un morceau de couverture. Le repas était froid: du pain, de la viande séchée et des pommes; mais Aelysina sortit quelques herbes d’une petite bourse de cuir et leur prépara une tisane bouillante, réconfortante et vivifiante. Séveric se demandait ce que pouvaient bien être ces herbes mais n’osa pas poser la question. Les titres d’ Aelysina, princesse héritière et chef d’armée, l’impressionnaient trop.
Une fois le repas terminé, ils remballèrent rapidement et repartirent, le froid n’invitant pas à la détente, d’autant qu’une petite brise commençait à se lever.
Le voyage continua comme le matin, monotone défilement de paysages blancs et brillants, suivant la route déserte. De temps en temps ils dépassaient de petits hameaux qu’on ne devinait que par les fumées de cheminées dépassant à l’horizon.
“C’est une bonne chose qu’on soit en hiver, fit remarquer Yaojan. Il n’y a personne dehors à cette époque, les gens sont calfeutrés chez eux autour de la cheminée.
-Oui, et ce n’est pas une bonne époque pour voyager, compléta Foatlan. Nous ne croiserons probablement personne sur la route.
- Combien de temps nous faut-il pour aller jusqu’à Carogal ? Demanda Aelysina.
- A ce rythme, nous y arriverons après-demain, assez tôt j’espère pour avoir le temps de refaire quelques provisions et traverser le fleuve.
Séveric semblait anxieux.
- J’espère seulement que nous n’aurons pas de mauvaises surprises là bas. Les communications ne fonctionnent pas bien depuis que les voyageurs ne circulent plus et il a quelque temps que nous n’avons pas de nouvelles des Erudits de Carogal.
-Comment se fait-il qu’il y ai si peu de voyageurs? Demanda Aelysina, perplexe. Il est vrai que je n’a pas croisé grand-monde sur mon chemin en venant à Hargath. Une ou deux caravanes tout au plus...
-C’est à cause de l’épidémie, expliqua Séveric. Les voyageurs isolés se font attaque e massacrer par des monstres, les gens ne se déplace plus qu’en groupes ou en caravanes avec des soldats ou des mercenaires pour se protéger- et ça ne suffit pas toujours. En plus, c’est l’hiver... La dernière caravane est arrivée à Hargath il y a trois semaines, et la prochaine n’arrivera probablement pas avant une semaine ou deux. Autrefois, nous en recevions au moins une par semaine à cette époque de l’année. “
Séveric soupira. Il avait conscience qu’il parlait un peu trop, un peu nerveusement, mais c’était plus fort que lui et cela soulageait un peu l’angoisse qui le tenaillait.
“Dis-donc, Sév, l’interpella Foatlan. C’est quoi exactement cette épidémie? Je me doute bien que ce n’est pas une simple épidémie de grippe d’hiver, sinon les guérisseurs n’auraient pas cet air inquiet au moindre malade. Vous autres magiciens avez toujours l’air d’en savoir plus que les autres. Alors quoi?
Séveric se tortilla pour se réinstaller sur sa selle le temps de réfléchir à une réponse. En tant qu’Archiviste, il avait eu accès à des connaissances ignorées des autres Érudits même. Finalement, il se décida pour l’honnêteté; après tout, tous les quatre étaient désormais également impliqués, et il était fort probable que les jumeaux soient confrontés aux Démons avant peu.
-Tu as raison, il ne s’agit pas d’une simple épidémie.
Il sentit aussitôt toute l’attention du groupe se focaliser sur lui.
-Le mal dont ces gens sont atteins n’est pas une simple maladie, continua t-il, légèrement mal à l’aise. Il s’agit de quelque chose de bien plus grave: une possession démoniaque.
Il entendit quelqu’un avaler de travers derrière lui et se retourna. Yaojan le regardait avec des yeux exorbités.
-Une possession démoniaque? Comment ça?
-Quelque chose éjecte l’âme de ces gens pour prendre sa place dans leur corps. Seulement, ces Démons ne sont pas faits pour vivre ans le corps d’un humain, et ils deviennent fous. Ce sont des monstres sanguinaires, mais tenter de contrôler d’un organisme qui n’est pas fait pour eux les rend furieux en plus.
- Un démon qui prend possession d’un corps humain, c’est bien ça? Le coupa Foatlan. Tu veux dire.... Un démon, comme ceux dont on parle dans les histoires des anciennes guerres? Ceux que les Magiciens avaient renvoyés dans leur monde d’origine? Je croyais qu’on en était débarrassés?
Séveric soupira.
- Ce sont les même Démons, Fo. Les anciens Démons qui reviennent. On ne s’en était pas débarrassés, on les avait juste renvoyés chez eux en verrouillant leur porte par magie. Seulement aujourd’hui la magie s’est affaiblie, et ils ont réussi à rouvrir le chemin...

Ils suivirent la route en silence tout le reste de l’après midi. Les jumeaux étaient encore plus taciturnes que d’ordinaire, et Séveric avait l’impression qu’ils lui en voulaient un peu, d’une certaine façon, à cause des informations qu’il leur avait révélé, et cela l’attristait. Ce n’était pas lui qui avait décidé ce qui pouvait être dit au grand public, et ce qu’il valait mieux taire... Aelysina, quand à elle, semblait plongée dans une profonde réflexion.
Le soleil descendit sur l’horizon, colorant le paysage d’éclats roses et oranges, et disparu derrière une colline, puis le ciel s’assombrit progressivement.
Lorsque son cheval trébucha pour la troisième fois sur une pierre gelée, l’expulsant presque de sa selle, Séveric suggéra qu’il était temps de s’arrêter pour la nuit. Il n’y avait pas de bosquet d’arbres en vue, mais ils trouvèrent un repli de terrain leur permit de s’abriter suffisamment. Aelysina resta un moment debout, concentrée, évaluant les mouvements de l’air et des nuages.
“Appuyons nous bien contre les roches, suggéra t-elle. Le vent va se lever cette nuit.”
Même les jumeaux furent ravis de mettre pied à terre. Ils n’avaient pas l’habitude de voyager, et bien qu’ils fussent en excellente condition physique comme tout Maître Guerrier, une journée entière à cheval était une rude épreuve. Ils s’étirèrent, puis décidèrent de dérouiller leurs muscles raides en se défoulant avec quelques passes d’épée.
Séveric était en train de préparer le feu, tentant d’appliquer la technique d’Aelysina, lorsque le tintement des armes le fit sursauter.
“De la discrétion, on a dit! On doit entendre vos coups d’épée à des kilomètres, ce n’est vraiment pas malin!
- D’accord, si c’est un problème de bruit, ça peut s’arranger....”
Et ils reprirent leurs échanges, mais leurs gestes étaient si précis et maîtrisés que cette fois, pas un bruit ne retentit: les lames s’arrêtaient à quelques millimètres l’une de l’autre sans jamais se frôler, donnant l’impression d’une anse. Séveric resta bouche bée, et même Aelysina ne put s’empêcher d’admirer leur chorégraphie parfaite.

Hum... Je suis désolé, mais en fait je n'ai absolument rien a dire... Enfin... l'histoire avance, on identifie quelques nouveaux problèmes... Désolé, de ne pas pouvoir en dire plus.

Juste quelques réflexions...

Le coups de l'estomac qui rompt le silence c'est dure à avaler. Il faut que ca fasse plus de bruit qu'une troupe de personnes qui se déplace à cheval.

Tes persos sont contents parce qu'ils fait froid et que personnes ne voyage par ce temps là. Donc si personne ne voyage la route n'est pas déneigée. Si la route n'est pas deneigé cela à deux conséquences: 1) pas facile de suivre une route sous la neige 2) Marcher dans la neige ça fait des traces, alors peu importe qu'il n'y ai personnes pour les voire, pour un quelqun qui les chercherais il suffit de suivre les traces.

Citation :

-C’est à cause de l’épidémie, expliqua Séveric. Les voyageurs isolés se font attaque e massacrer par des monstres, les gens ne se déplace plus qu’en groupes ou en caravanes avec des soldats ou des mercenaires pour se protéger- et ça ne suffit pas toujours

.

la je vois pas le rapport entre l'épidémie et les attaques de montres

Citation :

Ce sont des monstres sanguinaires, mais tenter de contrôler d’un organisme qui n’est pas fait pour eux les rend furieux en plus.

Bon alors s'il n'aimes pas ça pourquoi le font ils

Donc de manière je dirais pour l'action et le déroulement de l'histoire ok, pour la retranscription de l'atmosphère je pense que tu peux l'améliorer

Merci Alfred, voilà justement le genre de remarques qu'il me faut: comment améliorer le fond de mon texte.
Donc si vous avez d'autres réflexions, si vous trouvez que certains détails manquent pour comprendre l'histoire... n'hésitez pas!