Lumières Obscures

Ah merci, j'avoue que tes propositions sont meilleures que les miennes !
Oh bah doucement pour la suite hein, faut remettre la machine en route après les sports d'hiver

Les membres ankylosés, Shoun souleva ses lourdes paupières avec difficulté lorsqu’elle sentit la tiédeur des premiers rayons matinaux caresser sa peau. La nuit avait été fort désagréable, les muscles tendus de la jeune fille témoignaient de la dureté du sol sur lequel ils s’étaient finalement assoupis. Elle était la première à s’être réveillée : Yuna et Perdénon avaient lutté contre le sommeil pendant de longues heures, mais ce dernier avait finalement pris l’avantage, et les avait emmené de force dans un autre monde, au fin fond de leur subconscient. La Mage Blanche avait été surprise alors qu’elle s’entretenait avec la Lune et s’était effondrée avant même d’avoir eu le temps de réaliser à quel point elle était épuisée. Ainsi, elle gisait à quelques mètres du vieux tronc desséché, dans une position inconfortable.
La boule de feu qui illuminait ce triste ciel apportait une touche de gaieté dans ce tableau sinistre et froid qu’était la Lande Morte. Shoun se redressa lentement, le plus discrètement possible, pour s’adosser contre Rayon et observer ses amis baigner dans l’océan de leurs songes.
Ce fut lorsque le Soleil eut dépassé de moitié l’horizon que deux yeux bleus pétillants s’ouvrirent sur un ciel terne. Perdénon venait à son tour de s’arracher au sommeil. Le réveil fut assez brutal lorsqu’il constata que Shoun était perchée au sommet de l’arbre difforme. Son étonnement fut tel qu’il la vouvoya à nouveau, reprenant ses vieilles habitudes passées.
« Que faites-vous là haut, Miss ? Vous êtes sûre que vous vous sentez bien ?
Shoun Shimino sursauta et failli lâcher le tronc. Confuse, elle tenta de retrouver une position moins ridicule pour répondre au Conseiller.
- Rien, je m’ennuyais. J’essayais d’apercevoir la montagne.
Perdénon resta suspicieux, mais n’ajouta rien. La jeune alchimiste se laissa souplement glisser jusqu’en bas de l’arbre.
- Yuna dort toujours ?
- Je le crois bien.
- Perdénon ? ajouta-t-elle après un court silence. Nous arriverons avant ce soir ? Nous trouverons un endroit où dormir, autre qu’ici ?
Le Conseiller entortilla lentement sa barbichette.
- Je ne puis le dire maintenant. Je n’ai aucune idée de l’endroit où nous sommes. Nous devons aller tout droit, certes, mais y serons-nous ce soir ou demain, je ne puis vous répondre.
- Vous avez une carte, non ?
- Judicieusement observé, mais toi qui semble avoir un sens développé de la perspicacité, pourrais-tu m’indiquer un élément du paysage qui nous permettrait de nous repérer sur la carte, et qui nous dévoilerait où nous nous trouvons en ce moment ?
- Ca va, reconnut-elle, s’avouant vaincue. Vous avez raison. On a qu’à continuer tout droit.
Perdénon sourit discrètement et commença déjà à remballer le peu d’affaires qu’ils avaient sortis.
- Vous ne pourriez pas y allez plus doucement ? Vous venez à peine de vous lever, et vous voilà parti. Je ne sais pas comment vous faites.
- Tu ne croyais quand même pas que je t’aurais laissé la joie de me voir me réveiller, en baillant et en me frottant les yeux pour tenter de décoller mes paupières, répondit-il tout en rangeant sa couverture dans son sac.
Yuna quitta le monde des rêves pour retomber la réalité en percevant le son de leurs voix.
- Nous partons déjà ? demanda-t-elle d’une voix ensommeillée, les yeux clos. »
Elle n’eut pas besoin de réponse vocale pour comprendre.

bien bien !! toujours aussi bien !
juste des petits détails (comme d'hab'):
"lorsqu’elle sentit la tiédeur des premiers rayons matinaux caresser sa peau" je dirais plutôt "lui caresser le peau" mais j'avoue que la c'est vraiment du chipotage ^^ (faut bien trouver qqchose à dire ^^)
"au fin fond de leur subconscient": cette expression est peut être un peu lourde
"La boule de feu ": on à l'impression que le Soleil est tout petit !
"l’arbre difforme": c'est étrange de dire ça pour un arbre vu que, de mon point de vue, la beauté des arbres tient à leurs irrégularités: un arbre noueux est sûrement plus "expressif", même si l'adj ne convient pas tout à fait qu'un arbre qu'on a fait pousser tout droit^^
"On a qu’à "=> "on n'a qu'à"
"réponse vocale ": "vocale" n'est pas nécessaire je trouve
sinon ton passage me vaguement fait penser à un moment dans"la pierre des larmes" de Goodkind ... tu connais ?

voilà je crois que c'est tout ^^
suite ...?????

Erialc, qui aime les arbres

Euh non, je ne connais pas cette référence ^^
Bien, je te remercie, je corrigerai cette après-midi, ou ce soir.
Merci merci merci !

9 pages et presque aucun flood!!!! C'est vrai ça ou sont les grandes tirades de correction pour sauter plein de pages sans lire ?
Je ne sais pas si j'arriverais à tout lire mais je vais essayer de commencer bientôt (et je me retiendrais pour ne faire des critiques que sur le fond car apparemment beaucoup sont passés avant moi) ^^

Tu me rappelles que je me suis promis (oui, je ne sais pas si je l'ai encore annoncé "officiellement") de lire au moins un texte de chacun des membres (actifs) du forum.

Mais c'est gentil de me lire !

Et siiii, faut critiquer !

(P.S. : Et non, presque aucun flood ! )

Oupslà
*se cache*
Non faut pas lire mes textes XD

Trop tard !
J'ai lu Promesse (enfin le prologue pour l'instant).
C'est GE-NI-AL !

*ne sait plus ou se mettre*

Moi je lis ce soir je vais essayer

Ca y est, J’ai lu tous les écrits de l’auteure la plus prolifique du moment !

Alors pour commencer, tu as l’aire d’être à l’aise en écriture vue ta fréquence de postage et en plus tu écrits plutôt bien

En revanche, je trouve que la trame de ton histoire est un peu floue. En ce qui me concerne j’ai l’impression qu’il me manque un certain nombre d’informations fondamentales pour vraiment être happé par ton récit.

Voici quelques questions que je me suis posé et pour lesquelles je n’ai pas de réponses. (Hmm si c’est parce que j’ai raté l’information dans ton texte excuse moi d’avance)

Quelles sont les raisons d’être du Zénitium et du Tenebrium ? Quelles sont les fonctions des mages blancs et celles des mages noirs ? Pourquoi les mages blanc s’opposent t’ils aux mages noires ?
Pourquoi les mages blanc font ils poser des affiches dans tout le pays ? Est-ce une simple provocation ou y a-t-il une raison plus profonde ?
Quel est l’intérêt pour les mages noirs de tuer une famille dans Kaïsha ? Le font ils juste parce qu’ils sont méchants ou ont il un dessein supérieur ?
Pourquoi Yuna décide t elle de quitter précipitamment la ville ? Je sais que c’est pour aller voir un prophète mais quelle aide peut il lui apporter ? Pourquoi devrais je craindre que Yuna n’arrive pas à rencontrer ce prophète ?

Voila en faite, je n’arrive pas à déterminer quelle terrible menace plane sur ton monde. En plus en ce qui concerne les actions des mages noires je ne les trouve pas si terrible que ça. Ok ils ont tué une famille et rendu Yuna un peu hystérique mais comme ces actes sont à la porté de n’importe quelle crapule même dans les villes les plus sures du mondes, je trouve que ça ne mérite pas un départ précipité. Par comparaison, dans le seigneur des anneaux Sauron veut asservir l’ensembles de peuples libres des terres du milieu….dans ce cas la je comprend mieux pourquoi les héros sont poussés à l’action…la menace est concrète et généralisée

Voila c’était ma critiques principale…

J’avais aussi quelques critiques secondaires…

Quelles sont les faiblesses de tes personnages principaux ? Ca c’est important, si un personnage est tout puissant on a pas peur qu’il lui arrive malheur…et il n’y a plus de suspens…Un personnage faible nous fait douter, s’il est attachant en plus, alors tu crée le suspens.
Tes personnages sont attachants mais malheureusement on ne voit pas encore quelles sont leurs faiblesses.

Sinon, je trouve que la mage blanche n’a pas de charisme. On dirait qu’elle est un peu timide, distante, réservée. Ca me gène dans la mesure ou c’est aussi la personne la plus puissante du Zenitium. Je crois que cette impression me vient du fait que tu la mets très peu en scène en comparaison de Shoun et Perdenon.

Quand Adan prend le bateau, j’ai été un peu perturbé de m’apercevoir tardivement qu’il était sur la mer et pas sur une rivière…A propos d’Adan, je trouve son histoire personnelle plutôt bien organisé. Je perçois beaucoup mieux ce qui le pousse à agir, et les choix qui s’offrent à lui

Pour finir, la scène ou la mage noire attaque le Zenitium m’a laissé perplexe. J’ai eu l’impression d’assister à une bagarre entre enfants capricieux. Dans cette scène, la mage noire qui apparemment n’apprécie pas la campagne publicitaire des mages blancs entre dans le Zenitium et tue deux personnes sans être inquiété le moins du monde. Ici deux choses me dérange, la mage noire d’une part répond à une provocation puéril et d’autre part ne tue que deux personnes alors que les mages blancs semblent être complètement incapable de se défendre…
sinon j’ai trouvé cette scènes bien écrite mais savoir que tout ça arrive pour une question d’affiche est déroutant.

Bon voila, maintenant que je me relis je m’aperçoit qu’il y beaucoup de critiques…j’espère que ça ne va pas te démoraliser…mais dit toi bien que si j’ai lu les neufs pages c’est que globalement j’ai bien aimé.

Oh non, ça ne me démoralise pas le moins du monde, au contraire

Alors, disons qu'il y a des réponses que tu devrais obtenir au fil du récit. Justement, ça fait en quelques sortes partie de l'intrigue, donc normal que l'on attende de savoir ^^

Pour ce qui concerne les points faibles de mes personnages principaux... Ils ne sont pas tout puissants
Si l'on commence par Shoun, c'est justement, comme le dit méchamment Wika, celle qui "fait un peu tache dans le décor". Pas de pouvoir magique, une nature mystérieuse, elle ne semble pas trop être à sa place dans le Zenitium.
Yuna, comme tu l'as fait remarqué, est assez bizarre pour "la toute puissante du Zenitium" ^^. Elle ne semble pas être à la hauteur de la quête qu'elle a à accomplir. Elle est timide, c'est vrai, et a aussi tendance à se décourager facilement (d'où la scène de son pétage de plomb au Chapitre 3).
Perdénon, lui, a beau être sage et intelligent (un peu comme Dumbledore), sa curiosité et sa nervosité le trahissent.
J'ai bien conscience qu'un personnage hyper balèze n'est, en aucun cas, intéressant !

Je reconnais que j'aurais tout de même dû plus développer les raisons d'être du Zenitium et du Tenebrarum, même si l'on s'en doute un peu. Pas assez explicite tu penses ? Je suis un peu d'accord ^^

Sinon, Yuna va voir le prophète (d'ailleurs, c'est vrai qu'il faut encore que je lui change son nom à celui-là) parce qu'elle n'arrive pas à trouver de solution toute seule. Elle pense qu'il pourrait l'aider (et elle n'a pas tort ^^).

J'avoue que je la mets aussi un peu en retrait par rapport aux 2 autres protagonistes (ça par contre c'est pas fait exprès :| ).
Je vais essayer de rattraper ça.

Euh, pour Adan, j'avoue qu'il me plaît bien aussi
Mais je n'ai pas compris pourquoi tu as pensé au début qu'il s'agissait d'une rivière... Je dis pourtant qu'il se trouve au Port, non ? O_o

Sinon, pour la Mage Noire, disons qu'elle... hum... aime montrer qu'elle a la situation bien en main ^^ Même si cela semble être un détail sans importance.

Merci d'avoir tout lu en une seule fois, et d'avoir établit une bonne critique !

Youpi, j'ai enfin fini ton chapitre 1
Je me demande vraiment si j'ai perdu la main et que j'essaye de me refaire ou si je suis juste devenu plus sadique

Alors, alors
*se racle la gorge et déplie un parchemin de vingt pieds de longs*
Par où commencer ????

"Et puis, cet homme" => enlève la virgule, elle ne sert à rien sinon à déstabiliser le rythme d'après moi. Essaye de bien marquer une pause à chaque virgule et tu verra que ça donne un effet bizarre. De plus, tu pourrais presque enlever le "Et puis" car avec la suite "contrairement aux autres habitants", il peut sortir sans problème.

"Seul le vent les parcourerait." => FAUX, il y a aussi Adan. Mauvaise concordance ^^

"que le Soleil avait effectué au long de sa journée" => "tout au long" serait mieux et aussi "de LA journée". Enfin pour le deuxième, tu fais comme tu le sens

"pour le voir soudainement disparaître" => désolé mais le soleil, il est pas dans le ciel et POUF, une seconde après il n'y est plus. "Soudainement" fait trop radical, un peu magique même. Préfère "lentement" "doucement"

"L’homme leva les yeux au ciel, parcourut du regard la courbe que le Soleil avait effectué au long de sa journée, pour le voir soudainement disparaître" => enfin la phrase dans son ensemble manque de cohérence. On est d'accord que quand on met des virgules, c'est presque comme une parenthèse. Alors lis la phrase en sautant ce qu'il y a entre les virgules et essaye de trouver une logique. Il n'y en a aucune. ça donne : "L'homme leva les yeux aux ciel pour le voir disparaitre"
Le ciel ne disparait pas d'après moi, mais tu pourrais peut-être tenter de valider cette hypothèse

"« Encore un jour de plus qui s’achève… soupira Adan." => juste pour la forme, tu ouvres un « mais ne le referme pas alors que le "dialogue", lui est fini à la fin de la ligne. Préfère un tiret comme pour la suite

"Il secoua la tête pour y chasser les pensées pessimistes qui commençaient à s’y installer" => répétition de "y". Bon d'accord ce n'est pas dramatique, mais le premier pourrait être remplacé par mieux (c'est surtout pour ça que je te le dis) : "pour en chasser... s'installer" Si tu veux garder "s'y installer", enlève totalement le premier car c'est bizarre

"La Lune apparut plus nettement, sa belle couleur argentée semblait refléter dans le néant qu’était ce ciel d’automne" => "semblait SE refléter" Erreur de frappe je suppose ^^

"Le malaise s’installait de plus en plus chez Adan, qui regardait d’un œil mal assuré les ruelles sombres qui s’offraient à lui" => gardes le "qui" et enlève la virgule. Si tu veux une virgule, après "sombres", elle sera parfaite : "sombres, s'offrant à lui"

"Mais il le fallait s’il voulait faire vivre sa famille, et cela, il le savait aussi" => tu répète le verbe savoir en deux phrases. Pour celle là, tu pourrais mettre : "il en était également conscient" ou un truc du genre

"s’engoufrer" => "s'engoufFrer"

"Il faisait régulièrement des heures supplémentaires le soir, dans le but d’obtenir un peu plus d’argent" => je reviens au début, car à ce moment tu ajoutes la notion de peur presque primaire s'emparant d'Adan. Or la phrase ou il fait des heures supplémentaires, au abord totalement correcte, devient absolument déplaisante. S'il a si peur, pourquoi fait-il autant d'heures supplémentaires, presque tous les soirs. Bon pour faire manger sa famille, mais bon... je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire, ou alors ajoute un côté dramatique à sa situation, comme quoi s'il ne travaille pas la nuit aussi, sa femme et son fils vont périr affamé...

"Il n’y avait personne, toutes les rues étaient totalement désertes." => point à la place de la virgule. Ce ne serait pas de trop il me semble et ajouterais une sorte de pseudo suspens

"Plus loin derrière elle se tenait une ombre" => virgules : "plus loin, derrière elle, se tenait"

"La Grande, la Terrible, la Puissante, la Redoutée Mage Noire." => et là je m'essoufle. 4 adjectifs, je trouve trop surtout à la chaine. Mais pour mettre en avant son côté extrêmement terrible, tu pourrais mettre (je proposes, tu me dis ce que tu en penses) : "La Grande, la Terrible, la Puissante... la Redoutée Mage Noire"
Il me semble que ça introduit un blanc presque palpable, laissant le lecteur avec ses idées et tu en rajoute une couche après pour l'enfoncer

"qu’elle avait de longs cheveux noirs, et yeux rouges sang" => "et DES yeux" petit oubli ^^

"Alors que les mages blancs inspiraient confiance et bienveillance auprès des habitants, les mages noirs étaient redoutés de par leurs actes violents et cruels" => le "Alors" me perturbe. Surtout que tu coupes totalement la continuité du récit. Tu parles tout d'abord de leurs oppositions (bien), puis du quartier général des mages blancs (pourquoi pas) et paf, tu nous remets dans les oppositions avec un petit mot de liaison sorti de je ne sais pas où, surtout qu'il ne lie pas la phrase précédente, mais deux avant. Peut-être inverse les phrases et ça serait mieux, ou vire simplement le "Alors que"

"Quant aux mages blancs, Adan avait entendu dire que leur quartier général" => pareil, tu enchaines les mots de liaisons "quant aux", "alors" dans la phrase suivante. Tu pourrais t'en passer en disant (surtout qu'il n'apporte rien à l'histoire) : "Adan avait entendu dire que le quartier général des mages blancs..."



Voilà pour mes critiques.
Sinon j'aime bien l'histoire même si au début, comme tout le monde, je me demandais pourquoi personne n'étais dehors (j'ai failli te le faire remarquer) mais tu l'expliques bien donc ça va. Niveau faute, j'ai pas trop relevé, donc ça va.
Et fluidité parfait aussi

En espérant que ça t'aide

Waou, tu critiques façon Hakkrat
(c'est un compliment)

Je peux pas trop rester sur le pc pour l'instant, je retravaillerai donc tout cela plus tard.
Merci !

Ah oui Hakkrat c'est le maitre du forum sur ce point XD
Mais c'est vrai que quand j'arrive on sait direct pourquoi on me surnomme le chipoteur

Et de rien, ça m'a fait plaisir de corriger. Je ferais le reste... plus tard ^^

Ok pour les réponses qui arrivent, je les attends avec impatiente.

Pour ce qui concerne les points faibles de mes personnages principaux... Ils ne sont pas tout puissants
Si l'on commence par Shoun, c'est justement, comme le dit méchamment Wika, celle qui "fait un peu tache dans le décor". Pas de pouvoir magique, une nature mystérieuse, elle ne semble pas trop être à sa place dans le Zenitium.
Yuna, comme tu l'as fait remarqué, est assez bizarre pour "la toute puissante du Zenitium" ^^. Elle ne semble pas être à la hauteur de la quête qu'elle a à accomplir. Elle est timide, c'est vrai, et a aussi tendance à se décourager facilement (d'où la scène de son pétage de plomb au Chapitre 3).
Perdénon, lui, a beau être sage et intelligent (un peu comme Dumbledore), sa curiosité et sa nervosité le trahissent.
J'ai bien conscience qu'un personnage hyper balèze n'est, en aucun cas, intéressant !

Oui mais, *mode chipotage en route* : :pirat:
Shoun est tout de même assez importante pour qu’on lui attribue un grand labo d’alchimie au milieu de gens qui la méprise. Elle semble être assez doué pour faire des potions digne d’intérêt.
Et Perdenon, semble voir en elle un potentiel inexprimé pour la magie…
En ce qui concerne les deux autres, Yuna éclate un Zug sans difficulté apparente tandis que Perdenon, fait usage de la magie alors que ce n’est pas nécessaire « téléportation ». Tout cela me laisse supposé que l’utilisation de la magie ne leur coûte rien. En faite là, j’ai du mal à appréhender la limite de leur pouvoir…(Cela s’applique aussi à la mage noire d’ailleurs)
Que ne peuvent ils pas faire par magie ? Le savoir me permettrait de déterminer le niveau de dangerosité des situations qu’ils affrontent. Et d’avoir peur pour eux.
A oui, je me rappelle aussi avoir été surpris par la force physique de Perdenon dans la scène de la course à cheval lorsque Shoun se fait emberlificoter par une liane d’arbre. En effet, la Liane de l’arbre résiste à un impact avec une adolescente lancé sur un cheval au galop, mais cède sans difficulté à une traction de Perdenon venue délivrer Shoun. Là pour le coup, j’ai trouvé Perdenon carrément balèze.

Bon en bref, même s’il est vrai que tes personnages ont aussi leurs faiblesses (Et tu l’as bien montré), ils sont quand même pleins de ressources et pour le moment tu ne les à pas mis dans des situations qui leur posaient réellement des problèmes.

Je reconnais que j'aurais tout de même dû plus développer les raisons d'être du Zenitium et du Tenebrarum, même si l'on s'en doute un peu. Pas assez explicite tu penses ? Je suis un peu d'accord ^^

Disons qu’on ne peut faire que des suppositions sur ce que sont le Zenitium et le Tenebrarum. Si je me base sur leurs noms je dirais que le Zenitium forme des mages qui défendent les forces du bien et inversement pour le Tenebrarum. Ce qui est, tu en conviendras, totalement manichéen. Or, comme tu nous as dit que l’intrigue était plus complexe qu’elle n’en avait l’air, et bien je m’attend à quelques chose d’autre…mais quoi ça je n’en ai aucune idées. :|


Sinon, Yuna va voir le prophète (d'ailleurs, c'est vrai qu'il faut encore que je lui change son nom à celui-là) parce qu'elle n'arrive pas à trouver de solution toute seule. Elle pense qu'il pourrait l'aider (et elle n'a pas tort ^^).

Ok ça je l’avais compris, mais ça m’éclairerait que Yuna nous expose le problème qu’elle voudrais résoudre, qu’elle partage avec nous ce qu’elle comprend de la situation, qu’elle nous fasse part de ses craintes, et surtout qu’elle nous montre pourquoi elle est impuissante à résoudre la situation de crise qui se pose à elle. On comprendrait alors pourquoi elle doit impérativement rencontrer le prophète.

J'avoue que je la mets aussi un peu en retrait par rapport aux 2 autres protagonistes (ça par contre c'est pas fait exprès ).
Je vais essayer de rattraper ça.

Euh, pour Adan, j'avoue qu'il me plaît bien aussi
Ouais, il est plutôt pas mal

Mais je n'ai pas compris pourquoi tu as pensé au début qu'il s'agissait d'une rivière... Je dis pourtant qu'il se trouve au Port, non ? O_o

Beu oui , mais les ports fluviaux ça existe. En terme de tonne de marchandise échangée, le port de Paris est aussi important que celui de Rouen.


Sinon, pour la Mage Noire, disons qu'elle... hum... aime montrer qu'elle a la situation bien en main ^^ Même si cela semble être un détail sans importance.

Sinon deux nouvelles critiques qui me sont revenue en mémoire.
Un messager apporte la nouvelle de l’attaque du Zenitium à Yuna…Je me suis demandé comment la nouvelle avait fait pour rattraper nos trois amis…qui étaient quand même censés se dépêcher de retrouver le prophète et qui avaient quand même une avance non négligeable sur le messager ayant quitter Kaïsha après l’attaque du Zenitium.
Lors de l’attaque du Zenitium, je crois aussi me souvenir que le général traite les mages blancs de vermines. Ca m’a surpris, je pensais que le général était au service des mages blancs….


Merci d'avoir tout lu en une seule fois, et d'avoir établit une bonne critique !

A non merci à toi d’écrire, c’est beaucoup plus dur que de critiquer. ::rolling::

Bon... Que dire... Me revoilà ^^

Je suis en train de tout réécrire, ça ne me convient plus.
Oui, j'ai un certain talent pour tout fouttre en l'air en quelques instants ce que j'ai mis tant de temps à réaliser ; un peu comme un château de carte que l'on détruit d'une pichenette.

Bref, j'ai changé pas mal de choses, alors ne comparez pas trop au premier jet
J'ai aussi ajouté un prologue, mais je sens bien qu'il ne va pas faire long feu : Primo, je n'aime pas trop les prologues ; secundo, je trouve le mien assez pitoyable et surtout peu original.

J'espère que je m'exprimerai assez clairement dans les premiers chapitres pour que le lecteur comprenne la situation sans lire le prologue, je pourrai ainsi l'enlever.

Voilà maintenant je ne parle plus ! ^^ :silent:












En ces temps obscurs, qui remontent désormais à plusieurs millénaires, Spira était défigurée. Son visage, autrefois si parfait, si bien tracé, avait été piétiné et déshumanisé par bien des guerres et par la monstruosité des hommes qui l’ont peuplé. Ces hommes, qui disposent de tout pour réussir, pour créer un monde où chacun pourrait vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres ; ils se détruisent eux-mêmes. Au lieu d’utiliser astucieusement tous les atouts que Spira a mis à leur disposition, ils ont choisi de s’entretuer, répandant terreur et souffrance dans leur sillage. Ils bénéficiaient d’une terre, ils en ont fait un champ de bataille.
Les rois ont défilé, sans doute aussi sages les uns que les autres ; mais aucun d’entre eux n’est parvenu à stopper ce massacre, cette haine de l’espèce humaine envers elle-même qui ne faisait que s’autodétruire. Les batailles se multipliaient et le nombre de victimes et d’innocents s’agrandissait de jour en jour, considérablement.
Puis ce fut le tour de Gazy, issu tout droit de la lignée royale, de monter sur le trône. Il parvint à restituer la paix dans le royaume et à rendre à Spira toute sa beauté d’antan. La vie reprenait comme avant et ressemblait à un paradis après tout ce que les habitants avaient enduré. Les armes avaient été rangées puis oubliées au fond des caves, les anciennes querelles semblaient d’être volatilisées. Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce que l’Homme ne découvre une nouvelle forme dont il ignorait l’existence jusqu’à présent : la magie. Mais la race humaine semblait accoutumée à rendre ignoble tout ce qu’il y avait de beau, et c’est ce qu’elle fit une nouvelle fois. Ce pouvoir, tout d’abord vénéré, fut rapidement utilisé à des fins ignobles. Ainsi naquirent divers groupes de magiciens parmi ceux qui étaient capable de la pratiquer, car n’importe qui ne pouvait pas héberger le don de la Magie en lui. Ces regroupements humains correspondaient la plupart du temps aux différentes branches du pouvoir qu’ils venaient de découvrir, dont deux élites ressortirent rapidement : les mages blancs et les mages noirs.
Et le passé se répéta, telle une histoire que l’on relirait mais qui aurait été modifiée au fil des siècles. La magie était bien évidemment au centre des nouvelles batailles, et les différents opposants s’affrontaient pour se donner raison ; mais aussi pour prendre le pouvoir et pour étendre leur branche magique au pays tout entier, telle une religion que l’on imposerait à un pays conquis. La Magie Blanche et la Magie Noire s’opposèrent pendant bien des années, sans pour autant que l’une ne parvienne à prendre le dessus sur l’autre. Une profonde instabilité politique entraînait de nombreux conflits, naissant parfois dans un même village ; les bandits et les voleurs ont su en tirer profit et les famines se multiplièrent. La mort n’épargnait aucune partie du royaume. L’histoire s’était répétée et la situation était bien partie pour perdurer tant que l’une des deux élites ne saurait dompter l’autre et faire régner l’ordre sur Spira.
Bien des dizaines d’années plus tard, les rangs des mages blancs se renflouèrent et parvinrent finalement à maîtriser la vague d’obscurité qui causait tant de ravages dans les pays. Sous le règne du roi Kétzalpoaque, les magiciens de la Lumière, car c’est ainsi qu’ils étaient surnommés par les peuples qui ne maîtrisaient guère la magie, prirent le dessus et réduirent au silence cette Armée des Ténèbres. De nombreux naïfs avaient alors pensé que plus jamais, on n’entendrait parler de Magie Noire sur Spira.
Le gouvernement retrouva sa stabilité d’antan et les magiciens de Lumière furent grandement vénérés par le Peuple, nom qui fut attribué aux habitants incapables de pratiquer la Magie. Jamais le royaume ne fut aussi prospère et riche qu’en cette période calme et contrôlée. Les marchands parcouraient chemins et rivières sans se soucier de ce qui pourrait les attendre dans la prochaine ville, les familles laissaient à nouveau leurs enfants sortir seuls, la confiance régnait de nouveau. C’était la Belle Epoque, qui n’est désormais présente qu’uniquement dans les livres d’Histoire de Spira. Les mages noirs avaient continué leur expansion dans l’ombre, avaient grossi leurs rangs sans que personne ne se doute de leur existence, pensant qu’ils avaient tous péri, disparus pour toujours. Ils ont fait preuve de beaucoup de patience avant de finalement ressurgir et s’en prendre de nouveau aux mages blancs, désirant accéder au pouvoir à leur tour pour diffuser leurs idéaux. Mais le gouvernement de l’époque ne tenait pas à sombrer de nouveau dans une période noire et cruelle, aussi commencèrent-ils à mettre en place un système de résistance. Ils créèrent notamment le Zenitium dans la somptueuse cité de Kaïsha, probablement le lieu de résidence et de passage de mages blancs le plus important de tout le pays. On y forma les futurs membres du Zenith, armée destinée à exterminer définitivement la menace obscure qui pesait sur le continent.
Mais l’Armée des Ténèbres semblait plus forte que jamais et résista aux nombreuses attaques du Zenith sans peine. La situation s’inversa peu à peu, mais cette fois, le danger planait réellement. Les habitants devinrent des victimes des mages noirs sans que la population ne comprenne jamais pourquoi ils s’en prenaient soudainement au Peuple. Auparavant, les magiciens réglaient leur comptes entre eux uniquement ; mais là, quelque chose avait changé, une grande terreur se répandit et s’empara du Royaume.
C’est alors que la population misa le peu d’espoir qui lui restait devant l’avancée menaçante de la Magie Noire sur une jeune fille qui semblait disposer d’un véritable don pour la Magie Blanche. Un cœur pur, une volonté de fer ; certains reconnurent même en elle l’Elue d’une dite légende vieille de plusieurs millénaires, qui aurait pour mission de réduire à jamais au silence l’opposant. Mais comme si les mages noirs ne voulaient pas se laisser impressionner par une seule magicienne, ou simplement par une pure coïncidence ; une autre magicienne fit son apparition et bouleversa, elle aussi, l’Histoire. Etait-elle née avant, en même temps, ou après la Mage Blanche ; personne n’en savait rien. A vrai dire, personne ne savait grand-chose d’elle ; elle semblait juste s’opposer en tout point à celle qui aurait pu ramener la paix sur Spira. Mais celle que l’on considérait comme la sauveuse était bien jeune, dix-huit ans à peine, et se voyait confier une lourde tâche qui lui vaudrait la répression de tout un peuple si elle ne savait la mener à bien : éliminer cette mystérieuse Mage Noire, et faire disparaître par la même occasion l’Armée des Ténèbres. C’est ainsi que le Peuple vivait en cette époque, plaçant une confiance presque aveugle dans la Magie Blanche et redoutant celle qui lui était opposée en voyant tous ces innocents périr sans que l’on ne sache jamais pourquoi.





J'espère que ce n'est pas trop long pour vous décourager, je vous connais trop bien

je prends un peu en cours de route et je n'ai pas lu la première partie (oups ). Je ne ferais donc pas de comparaison. Pour ce qui est de ce prologue, ma première impression est que c'est un très bon texte. Tu écris bien, même si j'ai noté quelques lourdeurs par ex :

- "qui remontent désormais à plusieurs millénaires" peut-être pourrais-tu mettre "maintenant" à la place de désormais.

-"des hommes qui l’ont peuplé" : "des hommes qui l'avaient peuplée"

-"C’était la Belle Epoque, qui n’est désormais présente qu’uniquement dans les livres d’Histoire de Spira" : je proposerai : "C'était la belle époque, qui n'est plus présente, désormais, que dans les livres d'histoire..."

- "Mais la race humaine semblait accoutumée à rendre ignoble tout ce qu’il y avait de beau, et c’est ce qu’elle fit une nouvelle fois. Ce pouvoir, tout d’abord vénéré, fut rapidement utilisé à des fins ignobles." : Répétition

Bon, je crois que j'ai fait le tour de ce qui m'a le plus frappé. Comme tu vois cela n'a rien de dramatique. Juste du chipotage (j'ai cru comprendre que c'était la grande mode par ici )

Pour le fond, il est vrai que la bataille bien/mal est souvent reprise, mais tout dépend comment tourne ton intrigue. On m'a fait la réflexion de ne pas faire dans l'originalité, alors je suppose que c'est ce qui guette une partie d'entre nous, tout au moins dans les premières parties. Cela dit, en y regardant de plus près, pratiquement tous les livres de fantasy raconte l'histoire des gentils contre les méchants (oui je sais c'est un peu caricatural). Bref, tout ça pour dire que chaque récit ne peut pas être au départ forcément inédit. La base peut-être la même, la différence venant des ingrédients qu'on y rajoute.

Alors bon courage et vivement la suite!!

Oui, je n'ai pas tappé dans l'originalité pour le commencement, je dois bien l'avouer...

Ah, tu aimes bien toi ? Moi, je trouve que mon prologue fait trop... trop... descriptif, trop banal. Pour ça que je souhaiterais le supprimer ^^

Merci d'avoir lu et d'avoir proposé ta correction, je m'en servirai sûrement pour le retravailler

Pour ma part, je ne dirais pas que ton prologue fasse banal. Pour le côté descriptif, c'est plus vrai, mais ce n'est pas le genre de choses qui me dérange. Sans être fan des descriptions à la Balzac, j'aime bien avoir pas mal d'informations quand je me lance dans la lecture d'un récit. Ton prologue permet d'avoir ces informations.

Et au fait, de rien, il me semble que ce forum sert à ça...

Oui, à l'origine, c'est pour ça qu'il a été créé, on a tendance à l'oublier assez facilement

La gaffe! Bon ben je dis plus rien :silent:

Je n'ai pas encore retravaillé le prologue mais ça ne saurait tarder

Voici donc le début de mon premier chapitre, qui est assez symbolique. Je le développerai peut-être dans la rubrique Synopsis, quoi que je ne sais pas trop comment m'y prendre et, je dois bien l'avouer, je déteste être celle qui inaugure ^^

Chapitre 1

La nuit engloutissait lentement l’immense cité de Kaïsha, envoyant ses nuages noirs conquérir le ciel qu’elle estimait trop vide. De grands éclairs ne tardèrent pas à jaillir et à s’abattre, offrant un spectacle à la fois majestueux et terrifiant. L’un d’eux tomba juste à côté du refuge d’un corbeau qui perdit l’équilibre dans un cri plaintif. A la suite de cette petite perturbation, il déploya ses larges ailes et s’abandonna à la nuit qui s’offrait à lui. L’oiseau noir survola les parcs de la ville avant d’aller errer dans les vastes avenues de pierre, allant parfois se perdre dans le dédale des ruelles mal éclairées qui bordaient ces dernières. Cet enchevêtrement de rues sans dessus dessous associé à d’autres, spacieuses et soigneusement entretenues, constituait l’une des caractéristiques principales de Kaïsha.
Le volatile poursuivit paisiblement sa balade nocturne, variant de temps en temps son altitude pour survoler les édifices les plus élevés. Mais alors qu’il se rapprochait dangereusement du Zenitium situé au centre de la ville, qui trônait fièrement tel un trophée parmi les autres bâtiments qu’il dépassait aisément, il vira soudainement et descendit en piqué dans une ruelle sombre et peu accueillante. Là-bas, en contrebas, des hommes marchaient rapidement, tête basse, tentant d’échapper au plus vite à la pluie torrentielle. Ils traînaient derrière eux de vastes pièces de bois semblables à des cercueils dépourvus de couvercle, dans lesquels gisait une famille que la mort était venue chercher trop tôt.
Le corbeau se posa quelques dizaines de mètres devant le cortège, sur un piquet de bois bancal, s’immobilisa et les regarda approcher d’un œil mauvais. La femme étendue sur l’une des planches de bois creusées serrait encore un tout petit enfant contre elle : le bambin ne semblait pas avoir plus de deux printemps.
D’un coup de pied, celui qui menait la marche écarta le volatile qui traînait sur leur passage.
« Va t’en, oiseau de malheur ! Ne reste pas sur notre chemin ! »

C'est lu !

Je trouve ton prologue un peu, excuse moi, banal et assez peu utile. Tu as sans doute voulu te démarquer de ton premier jet en expliquant directement la situation, le monde, afin d'éviter les dialogues artificiels dans la suite de ton récit. C'est une manière assez peu originale d'entrer en scène, mais qui peut largement te faciliter les choses ensuite, cependant ton monde ne brille pas non plus par son originalité, l'opposition bien/mal étant assez classique. j te conseille donc de le supprimer, franchement, et d'essayer d'envoyer les informations plus tard.

En revanche, j'aime le premier chapitre, contrairment à ce que tu sembles croire, il est plutôt inventif, l'idée de faire découvrir la ville par ton corbeau nous offre un joli voyage, une belle mise en scène.

Ton "bambin de deux printemps" peut parfaitemlent devenir un "bambin de deux ans" ou un "bambin de deux hivers"
. Ca ne mange pas de pain et t'éviteras d'instaurer un contraste avec l'ambiance sombre.

Ensuite, je ne critiquerai pas le style, ne te ferai pas l'insulte du "c'est fluide". Juste, tu devrais faire attention à tes temps, tu as l'air de plutôt mal gérer les passages imparfait/passé simple ainsi que le présent de narration, donc relis-toi (dans le prologue, problème présent de narration, dans le chapitre 1, "L’oiseau noir survola les parcs de la ville avant d’aller errer dans les vastes avenues de pierre, allait parfois se perdre dans le dédale des ruelles mal éclairées qui bordaient ces dernières")

C'y tout. Bonne chance pour la suite.

Je sais bien que le prologue est banal, j'avais prévenu ^^
Je n'aime pas les prologues ; mais ça, je crois l'avoir dit aussi. J'aimerais bien le supprimer mais je pense ne pas posséder le talent nécessaire pour pouvoir apporter les éléments suffisants à l'intrigue (ça fera comme dans le premier jet).
Et non, il "ne brille pas en originalité" comme tu dis : mais de nos jours, qui le fait ?

Le corbeau est bien évidemment symbolique. Je suis contente que ça te plaise car je voulais changer de la description banale et traditionnelle. Ici, on découvre la ville par les yeux de l'animal, c'est plus vivant et plus original.

Pour l'enfant, personnellement, le printemps ne me dérange pas dans le sens ou "une âme pure et innocente" n'a rien à voir avec la guerre ou avec l'ambiance sombre. Et puis je préfère deux printemps, ça fait plus joli : deux hivers sonne trop triste voire pessimiste.

Mmmh, sinon, je ne vois pas bien à quoi tu fais référence en parlant des fautes de conjugaison. Je ne cherche pas à me lancer des fleurs en disant cela mais je n'ai pas de "problème pour gérer l'imparfait et le passé simple" car on ne me l'a jamais reproché.
Je vais tout de même faire un petit saut en arrière pour voir de quoi tu parles.

Dans la phrase que tu as cité, j'ai justement hésité entre les deux, cependant je ne suis pas sûre que l'emploi de l'imparfait soit incorrecte, cela dépend de la façon dont on le lit.
Enfin, je reprends tout ça et j'essaye de changer ce qui ne va pas.

Merci d'avoir lu !



EDIT : J'ai édité le premier chapitre, en remplaçant l'imparfait qui te gênait par un gérondif (Iron ne regarde pas ça ^^) et en modifiant quelques petites choses.

Je ne dis pas que tu as des problèmes de conjugaison, je dis que tu emploie le présent de narration là où il n'est pas censé être. Le français est correct, mais tu passes assez souvent du passé au présent :
En ces temps obscurs, qui remontent désormais à plusieurs millénaires, Spira était défigurée. Son visage, autrefois si parfait, si bien tracé, avait été piétiné et déshumanisé par bien des guerres et par la monstruosité des hommes qui l’ont peuplé. Ces hommes, qui disposent de tout pour réussir, pour créer un monde où chacun pourrait vivre en harmonie avec soi-même et avec les autres ; ils se détruisent eux-mêmes. Au lieu d’utiliser astucieusement tous les atouts que Spira a mis à leur disposition, ils ont choisi de s’entretuer, répandant terreur et souffrance dans leur sillage. Ils bénéficiaient d’une terre, ils en ont fait un champ de bataille.
Les rois ont défilé, sans doute aussi sages les uns que les autres ; mais aucun d’entre eux n’est parvenu à stopper ce massacre, cette haine de l’espèce humaine envers elle-même qui ne faisait que s’autodétruire. Les batailles se multipliaient et le nombre de victimes et d’innocents s’agrandissait de jour en jour, considérablement.

Le souligné est le présent, le gras le passé. Comme tu pux le constater, les deux se mèlent d'une assez étrange manière. Ton narrateur parle du fait que les hommes s'autodétruisent constamment, ce qui justifie le présent, mais ton début et la fin de ton texte sont au passé, et parlent de l'époque du récit, non de l'époque pendant laquelle le narrateur parle. Le lien est assez dur à faire pour le lecteur, et ce n'est pas une affaire de goût. Par exemple dans ta deuxième phrase tu mèls le plsu-que parfait avec le passé composé alors qu'il n'ya aucune raison.

Voilà, en espérant avoir été clair...

Le passé composé est considéré comme du présent ?