Lumières Obscures

J'ai décidé de changer un élément du chapitre 4, du tout j'ai dû changé pas mal de choses.
Et je l'ai aussi un peu continué.





Chapitre 4 : Départ pour les Terres du Nord



Les premiers rayons de Soleil venaient tout juste de passer au travers de la fenêtre de sa chambre lorsque Shoun se réveilla. La nuit n’avait pas été très reposante pour la jeune fille qui avait eu à subir un sommeil léger, trop léger, et à se réveiller toutes les demi-heures, pour se rendormir avec difficulté et plonger dans un rêve dans lequel elle voyait Yuna sauter à pieds joints sur son bureau et Perdénon ramper autour du meuble en l’applaudissant. Les évènements tardifs de la veille avaient dus avoir un effet néfaste et traumatisant sur l’adolescente. Hormis le comportement troublant de la Mage Blanche, elle craignait une révolte du peuple contre le Zenitium, les imaginant débarquer, lance et torche de feu à la main, dans la cour du bâtiment, et forcer l’imposante porte en makalaï blanc, puis envahir le hall d’entrée, avant de s’engouffrer dans les longs couloirs en détruisant tout sur leur passage, telle une meute de bêtes enragées ; et, après avoir trouvé leurs proies, les accuser de la mort de leurs amis, de leurs enfants, de leur famille. Puis, de rage, sans même attendre de réponse, ils brûleraient les meubles qui s’enflammeraient en un rien de temps, le bâtiment ne prendrait pas longtemps avant de s’écrouler, réduit pour toujours à l’état de cendres.
Une fois de plus, Shoun se rendit compte que son imagination débordante lui jouait des tours, puisque si aucun mage noir n’avait jamais réussi à pénétrer au Zenitium, comment le peuple, ne connaissant rien à l’art du combat et encore moins à celui de la magie, pourrait-il forcer les portes du bâtiment ? C’était totalement absurde.
Elle remonta ses oreillers blancs et se redressa dans son lit en position assise, redécouvrant des yeux, comme elle le faisait chaque matin, la pièce dans laquelle elle dormait et aimait se retrouver seule. Elle avait beau vivre ici depuis qu’elle avait dix ans, la beauté de la chambre lui semblait toujours aussi impressionnante, et elle ne cessait de s’émerveiller en la contemplant. L’immense lit à baldaquin blanc se dressait, centré et contre le mur du fond, et était de loin ce qu’il y avait de plus imposant dans toute la pièce. Les fins rideaux de satin blanc légèrement transparents pendaient gracieusement autour ; et à l’intérieur, au niveau de la tête étaient alignés cinq coussins, blancs eux aussi. Ce lit avait tout de celui d’une princesse, et Shoun ne se rendait toujours pas compte de la chance dont elle bénéficiait de pouvoir dormir dans une pièce pareille, elle qui avait autrefois vécu dans un petit orphelinat, dans un lointain village dont elle ne se rappelait même plus le nom. Son passé n’avait rien de noble, et elle n’aimait pas beaucoup en parler ; même si elle ne reniait aucunement ses origines, elle avait tourné la page, s’attelant désormais à sa nouvelle vie, bien meilleure que ses dix premières années sur Spira, qui resteront sans doute les pires de toute son existence.
Ses parents étaient décédés alors qu’elle n’était qu’une petite fille. Elle n’était alors âgée que de quatre ans. Le peu de choses qu’elle savait sur eux, hormis ses propres souvenirs, c’était grâce à un de leurs amis, qui avait veillé sur l’orpheline après la mort de ceux-ci.

Ses parents tenaient autrefois une boutique de remèdes et d’antidotes. Alors que son père s’occupait d’écouter et de conseiller les acheteurs dans leur choix, sa mère s’attelait à la préparation des potions dans l’arrière-boutique. Parfois, elle s’absentait pendant quelques temps pour partir à la recherche de nouveaux ingrédients, ou tout simplement pour réapprovisionner son stock.
La jeune fille se remémorait facilement la petite maison dans laquelle elle avait vécut les quatre premières année de sa vie, même si se replonger dans ses souvenirs était parfois douloureux. L’étage au dessus de la boutique avait été aménagé, et c’était ici que la famille Shimino résidait. Ce n’était pas très luxueux, mais cette habitation était chaleureuse, et Shoun regrettait les moments passés dans la maison de son enfance, moments dont elle aurait d’autant plus apprécier le bonheur dont ils étaient emplis, si elle avait su ce qui allait arriver après. Les pièces était peu nombreuses, petites. Le mobilier était quasi inexistant, et les rares meubles qui habillaient la pièce était en bois, d’une simplicité parfaite. La lumière avait du mal à se faufiler par la fenêtre trop petite et mal positionnée par rapport au Soleil. Il y avait tout juste la place pour mettre une table, quatre chaises, ainsi que quelques étagères débordant de livres d’herbologie, de fabrication d’antidotes et de remèdes, d’Histoire de Spira, et bien d’autres encore. Les livres étaient d’ailleurs les seuls objets foisonnants de l’habitation. Pour le reste des meubles, la famille, en raison de faibles revenus financiers, favorisait l’utile à l’esthétique. D’où la simplicité et la banalité de la maison.
Malgré ce cadre de vie peu original, il y avait là tout pour qu’une famille vive sereinement. D’ailleurs, c’était le cas. Ils ne demandaient rien de plus. Ils avaient de quoi se nourrir tous les jours, pouvaient se permettre de petits plaisirs de temps en temps. Mais, dans ce monde injuste et déloyal, la malchance s’abat toujours sur les plus innocents, les plus démunis. En effet, les parents de Shoun n’étaient pas magiciens. Les Shimino faisaient partie de ces personnes qui étaient dans l’incapacité de pratiquer la magie, et qui n’étaient pas non plus aptes à recevoir un enseignement pour pouvoir l’apprendre, la maîtriser et l’utiliser. La magie ne vivait pas en eux, ne coulait pas dans leurs veines, et ils ne disposaient pas d’un corps et d’un esprit adéquat pour pouvoir l’héberger. Ils étaient considérés par certains magiciens comme « la honte de Spira », les « indignes », ou encore les « faibles ». En effet, certains mages se sentaient bien supérieurs aux autres, ou comparaient le Peuple à une bande de moins que rien, juste parce qu’il ne savait pas pratiquer la magie. Ainsi, les magiciens avaient beau être la fierté et la force de Spira, ils n’en étaient pas moins (du moins pour les plus orgueilleux) méprisés des populations.
Il était donc plus que compréhensible qu’une jeune fille venant tout droit du Peuple et vivant entourée de magiciens à longueur de temps ne se sente pas vraiment à sa place. Mais au fil du temps, Shoun s’était habituée aux remarques désagréables et aux adjectifs péjoratifs dont on la qualifiait, même si elle avait tout d’abord était choquée par l’égard des magiciens envers le Peuple. Elle s’était rapidement forgée une carapace qui semblait inviolable, et toutes les critiques et les insultes semblaient rebondir dessus sans l’atteindre. Ce manque de réaction avait fini par la faire ignorer par la plupart des mages du Zenitium, qui ne comprenaient pas pourquoi la Mage Blanche s’obstinait à garder une incapable à ses côtés.
Yuna, elle, savait. La toute première raison, c’était que Shoun avait été la seule personne avec laquelle elle s’était liée d’amitié durant sa jeunesse, après leur rencontre dans un lointain village, près d’un orphelinat, alors qu’elle n’était âgée que de neuf ans. Depuis ce jour, Yuna avait essayé de rendre le plus souvent visite à sa nouvelle amie, bien que le Zenitium et l’orphelinat soit fort éloignés l’un de l’autre ; si bien que deux ans plus tard, elle décida de la faire installer au Zenitium avec elle, ayant pitié de la misérable vie que l’orpheline avait à subir quotidiennement ; et du poids qu’elle avait à porter, qui était celui de la perte de ses parents.
C’est ainsi que Shoun débarqua dans un nouveau monde totalement différent de celui de l’orphelinat dans lequel elle s’était habitué à vivre. Elle eut besoin d’un certain temps d’adaptation, mais s’accommoda très vite à sa nouvelle vie. Mais, inévitablement, le fantôme de son passé ressurgissait régulièrement devant elle, la rattrapait, la pourchassait ; et lui faisait douloureusement remémorer les pires souvenirs de son enfance.

La scène s’était déroulé lors d’un début de soirée d’été. Le manque d’aération de la pièce rendait l’atmosphère oppressante, presque suffocante. La jeune Shoun, âgée de quatre ans, était assise par terre dans la pièce, s’amusant avec une toupie en bois pour tuer le temps, et essayant de lutter contre la chaleur écrasante qui transformait la pièce principale en un véritable fourneau. Ses parents travaillaient à la boutique, comme tous les jours. Le village était sûr, ils n’avaient pas peur de laisser leur fille toute seule à l’étage. Néanmoins, sa mère allait de temps en temps veiller sur elle, juste pour s’assurer que son enfant n’avait besoin de rien. Et puis, étant si jeune, il était normal de vérifier que la petite Shoun ne fasse pas de bêtise !
Mais ce jour-là, alors que Shoun était tranquillement installée au sol, avec son jouet en bois, elle entendit remuer à l’étage inférieur. Elle n’eut pas besoin de se rapprocher pour savoir de quoi ils s’agissait. Ses parents débarquèrent en trombe dans le salon, complètement affolés. Le visage de sa mère était méconnaissable, l’angoisse était peint dessus. Ce visage resterait gravé à jamais dans la mémoire de Shoun. La jeune femme s’était empressée de cacher sa petite fille dans l’armoire de la chambre, en ne lui adressant que pour seules paroles « Ne bouge sous aucun prétexte. Ne sors pas d’ici. Attends que l’on vienne te chercher. »
Puis, ce fut le noir complet.

Puis, ce fut le noir complet. A partir de cette soirée, Shoun était devenue une orpheline.

Les rayons du Soleil progressaient lentement, plongeant la pièce dans une tiède ambiance aux reflets orangés. La grande armoire en makalaï blanc, ainsi que la bibliothèque faite du même bois, absorbaient les rayons de lumière, et les rediffusaient dans la pièce. Secouant la tête pour y chasser sa nostalgie, Shoun rejeta sa couverture et se leva d’un pas énergique pour se rendre dans sa salle de bain.
« Hé, Shimino !
Sortant à peine de la douche, elle n’avait fait que quelques pas dans le couloir lorsqu’elle entendit cette voix l’appeler. Une voix grave et orgueilleuse qu’elle reconnut aussitôt. La jeune fille fit volte-face, et tomba nez à nez avec la personne qu’elle aimait le moins rencontrer au Zenitium. Wika Sensu. Un grand jeune homme de deux ans de plus qu’elle, avec de longs cheveux blonds, qu’il aimait par-dessus tout faire voler autour de sa tête et rejeter en arrière. Par chance, il n’était pas accompagné de sa cour d’admiratrices qui gloussait de rire en permanence à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. Shoun aurait préféré commencé sa journée sans rencontrer ce mage prétentieux de première classe, mais elle n’avait malheureusement pas le choix. Wika la considérait d’un œil supérieur et moqueur, le coin des lèvres animé d’un sourire discret qu’il tentait en vain de dissimuler. Commencer sa journée en tombant sur Shoun Shimino, l’incapable, la bonne à rien, le mettait de bonne humeur. Comme il prenait du plaisir à rabaisser et humilier les personnes qui ne savaient pas pratiquer la magie !
Shoun fit demi-tour, mais Wika s’attendait à cette fuite, et la rattrapa par le bras.
- Hey ! s’écria la jeune fille. Lâche-moi !
- Oh, certainement pas, répondit le jeune homme, rejetant avec ce qui était pour lui de la grâce une mèche de cheveux rebelle qui lui tombait devant les yeux. Je ne vais pas te laisser me fausser compagnie aussi facilement, espèce de bonne à rien. Pourquoi est-ce que tu restes ici, au Zenitium ? Tu as l’air d’une tache dans le décor, Shimino. Tu ferais mieux de débarrasser le plancher, avant que je ne m’en charge moi-même !
- Je n’ai pas l’intention de partir, se défendit Shoun. Je vis ici.
- Vois-tu, Shimino, c’est justement ça qui me gêne ! Je ne comprends pas comment Yuna peut t’accepter ici. Incapable ! Puis-je savoir, au juste, à quoi tu nous sers ? Si tu n’étais plus là, on libérerait une chambre pour un mage blanc. Au moins, il serait utile, lui !
- Si la Mage Blanche me garde, c’est qu’elle a une bonne raison. Maintenant, dégage, et laisse-moi passer.
- Oh, mais ce n’est pas très poli. Tu dois respecter tes supérieurs, Shimino.
- Tu te considères comme supérieur, Sensu ? Peuh ! Toi, supérieur ? Le monde serait tombé bien bas !
Cette réflexion ne sembla pas plaire à Wika, qui aurait volontiers lancé à l’imprudente un éclair de lumière ; mais il s’abstint en voyant l’immense silhouette de Perdénon apparaître dans le dos de la jeune fille.
- Tu as de la chance pour cette fois, siffla-t-il, rejetant une fois de plus sa longue chevelure blonde. Mais j’espère pour toi qu’on ne se reverra pas. Car je te promets que si ça arrive, je ne vais pas te louper !
Après avoir lancé un dernier regard noir, il pivota et s’éloigna d’un pas vif, alors que la jeune fille réalisait seulement en voyant Perdénon arriver la raison du départ précipité de Wika.

Hé, il me dit quelque chose ce Wika Sensu... Très ressemblante la mèche ^^

Bah... j'aime bien ! Beaucoup même ! Très ! Je continue ? ^^

Ne te fatigue pas à répondre, tu sais bien qu'il faut que tu écrives mon coeur ! ::

Après avoir lancé un dernier regard noir, il pivota et s’éloigna d’un pas vif, alors que la jeune fille réalisait seulement en voyant Perdénon arriver la raison du départ précipité de Wika.
- Et bien Miss, vous êtes bien matinale aujourd’hui.
Shoun fut assez surprise de l’accueil du grand homme. Ca n’aurait pas été comme ça qu’elle lui aurait dit bonjour, mais Perdénon avait toujours eu ses manières à lui de dire les choses aux gens, et n’avait pas l’habitude de faire comme tout le monde.
- Je… C'est-à-dire que je n’ai pas très bien dormi, et je me suis réveillée tôt, alors j’ai préféré me lever, pour pouvoir faire quelque chose d’utile, plutôt que de rester bêtement au lit, à attendre un sommeil qui ne viendra jamais.
- A cause des évènements d’hier soir ?
- Oui Monsieur, avoua-t-elle sur un ton un peu solennelle.
- Arrêtez de m’appeler Monsieur !
- Mais… Je ne vois pas comment je pourrais vous appeler autrement !
- J’ai un prénom, autant qu’il serve !
Cette réflexion était intelligente, mais Shoun avait d’autres choses à penser, et ne tenait pas à entamer un débat avec Perdénon, pour connaître la façon dont elle devait l’appeler. Elle essaye de ne pas rire en le voyant enrouler sa barbichette comme à son habitude, et s’empressa de couper la conversation pour pouvoir lui fausser compagnie. Non pas qu’elle ne voulait pas lui parler, mais elle avait des choses plus importantes à faire.
- D’accord Mons… Perdénon ! Excusez-moi, mais j’ai à faire.
La jeune fille ne prit pas le temps d’attendre que le Conseiller réponde, et se faufila rapidement derrière lui. Perdénon la suivit du coin de l’œil jusqu’à temps qu’elle disparaisse de son champ de vision à l’angle du couloir, puis, après avoir haussé les épaules, continua son chemin comme s’il ne s’était pas arrêté.
A l’instar de certains mages, Shoun n’avait aucunement l’intention de flâner ou de se pavaner dans les couloirs du Zenitium. Elle comptait se rendre à un endroit où personne ne viendrait pour la déranger, l’insulter, ou se moquer d’elle. Un endroit qu’elle affectionnait tout particulièrement, le seul où elle se sentait dans son milieu à elle. Son laboratoire personnel.
La seule chose dont Shoun était fière, c’était ce talent qu’elle avait hérité de sa mère, qui n’était autre que celui de l’art complexe de l’alchimie. Très peu de personnes arrivaient à associer plusieurs ingrédients, à les porter à bonne température, à choisir avec soin la vapeur à ajouter et à savoir l’incorporer convenablement dans le mélange. Elle, elle en était capable, et elle en était fière ! Pour une fois, elle savait faire quelque chose dont les autres ignoraient tout, absolument tout. C’était pour cette raison qu’elle passait un temps fou dans son laboratoire, y restant parfois enfermée durant des heures entières, à concocter de nouvelles potions. Plus tard, si l’avenir le lui permettait, elle aurait aimé ouvrir sa propre boutique, et vendre ses créations. Mais pour le moment, elle se contentait de les stocker bien sagement dans sa réserve. Il lui arrivait cependant de les vendre à quelques mages ou guerriers du Zenitium, car il arrivait parfois que ces derniers s’intéressent à ce que la jeune alchimiste faisait, mais cette situation était rare. Les magiciens ne se préoccupaient que très peu d’un domaine méconnu, et qui leur semblait pour la plupart parfaitement inutile, puisqu’ils maîtrisaient la magie, arme fatale et défense suprême contre tout et n’importe quoi.

dis, c'est quand la suite ??

Je ne l'ai pas encore écrite pour l'instant, mais je n'ai pas l'intention de la poster.
Plus personne ne me lit, plus personne ne commente mon texte, plus personne ne le critique.

Shoun... certains sont en vacances loin ... d'autres sont encore en cours.. certains n'ont même pas de vacances. De plus, le nombre de texte posté est assez important. En conclusion ton texte sera corrigé j'en suis persuadé. Tu as déjà eu pas mal de commentaires ! Certaines personnes n'en ont pas.

Chaque chose en son temps ! Il y a un temps pour l'écriture et un autre pour l'écriture.

"Il y a un temps pour l'écriture et un autre pour l'écriture"
mwhahaha Akira tu me fera toujours rire !!
sinon shoum, je suis d'accord avec Akira ... on fait ce qu'on peut nous,
hein !

Non, mais je ne parle pas que du forum.
Les gens se désintéressent de mon texte.
Mais ce n'est pas grave.

bah si tu ne postes pas la suite, je vois pas comment on pourrait s'y interresser plus que maintenant

Shoun a écrit:

Non, mais je ne parle pas que du forum.
Les gens se désintéressent de mon texte.
Mais ce n'est pas grave.

Pendant des années personne ne savait que j'écrivais. Aujourd'hui, la plupart me demande à quoi ça sert...

oui, et puis il ne faut mieux pas se décourager pour si peu ...
je connais très bien quelqu'un qui a écrit des livres qui n'ont jamais trouvés d'éditeurs et il continue, sachant très bien qu'il n'en trouvera sans doute jamais
ce qui compte c'est écrire pour son plaisir personnel...les autres, ça vient après ^^

C'est ce que j'ai l'intention de faire.
Ne plus le montrer à personne, travailler seule dans l'ombre
Et quand il sera fini, peut-être que je le ferai lire à quelqu'un, si toutefois j'arrive à en trouver un que ça intéresse...

rahhh mais c'est pas possible !! personne ici n'a dit que ton texte ne l'interressait pas hein !!!
à ton avis, pourquoi on veut la suite ?

Sais pas...
Mais j'ai pris ma décision.
Si tu y tiens vraiment, tu l'auras quand il sera fini.

ok... c'est déjà ça ^^
mais ce serait gentil d'en faire profiter les autres aussi non ?

Ca dépend qui tu entends par les autres.

Et bien ! Si la décision est prise...

La décision a été prise en fonction des autres.
Je continuerai à écrire, mais pour moi.
Personne ne me réclame de toute façon !

Il y a toujours quelque chose qui cloche au niveau de la description du rêve cauchemardesque.

"Shoun aurait préféré commencER sa journée " C'est celle dont je me souviens.

Ensuite plus généralement : pourquoi les plus beaux sont-ils toujours les plus méchants ??? C'est triste non ? La beauté rend donc vicieux ?
...
Euhhh sinon après ce léger éclat... ton Perdénon me fait penser à un autre personnage... j'arrive pas à mettre le doigts dessus. Enfin braf, je me rappelle que j'aimais beacoup ce personnage même si son nom m'échappe !

Je ne comprends pas pourquoi tu dis que les plus beaux sont les plus méchants...

Parce que le "méchant vilain vaurien" contre Shoun est censé être beau (chacun ses critères de canon de beauté d'accord), non ?

Sentant que le vide qui avait quelques minutes plus tôt occupé son fort intérieur
>>> c'est "foR intérieur" (deuxième bout du troisième chapitre)
Ils s’en sont prit à une famille aujourd’hui
>>> "priS" (troisième bout du troisième chapitre)
Yuna s’arrêta, ravala son sanglot et dû faire un effort immense
>>> "et duT faire"
Ils les ont tué
>>> "tuéS"
ces salauds de mages noirs !
>>> le mot "salauds" est un peu vulgaire, même si c'est peut-être celui qui, à tes yeux, décrit le mieux la rage de ton personnage et qui qualifie le mieux selon ce personnage les gens dont il est question. Préfère un mot plus soutenu.
ça ne les a pas empêché
>>> "empêchéS"
bien que la situation semblait totalement désespérée
>>> "bien que la situation semblÂT" (subjonctif passé)
Shoun lui lança un regard interrogateur, quoi que Yuna ne semblait pas en état de le remarquer.
>>> le "quoi que" est à mon avis incorrect. Un simple "mais" conviendrait.
s’empressa-t-elle de rajouter
>>> "s'empressa-t-elle d'ajouter" (car si tu dis "rajouter", c'est qu'il y a déjà eu un ajout auparavant)
je ne vois pas ce que la localisation de la ville dans laquelle ils tuent des innocents changent
>>> "changE" (le sujet de ce verbe étant "la localisation")
le peuple apprendra que nous ne contrôlons rien…
Ses bras étaient parcourus de tremblements incontrôlables
>>> répétition de "contrôler"
un goût dans la bouche d’une amertume insupportable
>>> je dirais : "un (insupportable) goût amer dans la bouche"
comme des lames de couteaux que l’on aurait lancé
>>> "lancéS" (si tu parles des couteaux) ou "lancéES" (si tu parles des lames) ; je penche plutôt pour la seconde option ("-ées")
Elle voulait que je la vois.
>>> "voiE" (subjonctif) (quatrième et dernier bout du troisième chapitre)
Tu omets beaucoup de "e" aux verbes ("je l'ai vuE" par exemple, en parlant de la mage noire)
ne te décourages pas
>>> "découragE" (même si c'est la deuxième personne du singulier, il n'y a pas de "s", car le mode est impératif... je crois !)

Voilà pour ce qui est des "détails qui ont quand même de l'importance". ^^

L'ensemble est plutôt bon, l'histoire prenante. Tu écris bien, même si tes phrases peuvent gagner en maturité (je n'arrête pas de faire ce commentaire décidément !) que ce soit dans la forme ou dans le fond.

J'ai du mal à croire que la mage blanche, qui est une femme pleine de responsabilités, soit aussi facilement proie aux crises d'hystérie et au lunatisme, mais peut-être est-ce voulu, afin d'accentuer le rôle de Shoun en tant qu'amie indispensable à l'équilibre mental de Yuna...

Je t'encourage donc à poursuivre !

Et j'espère t'avoir un peu aidée ! (même si je suis en retard...)

Je te remercie. Ca m'a en effet beaucoup aidé. Décidément, j'ai du mal avec l'auxiliaire avoir quand le COD est avant le verbe

Par contre, il y a 2-3 trucs que je n'ai pas changé.

J'hésite à changer le mot "salauds". Bien qu'il soit vulgaire, il est aussi violent, et c'est le plus fort que j'ai trouvé. Sortant de la bouche de Yuna, ça montre bien ce qu'elle ressent vis à vis des mages noirs. Mais ça pourrait facilement choquer. J'y réfléchirai.

"un goût dans la bouche d’une amertume insupportable"
Le goût et l'amertume sont insupportables, l'adjectif peut donc être attribué aux deux.

Sinon, la Mage Blanche a beau être une femme (quoi qu'elle n'en est pas encore une) pleine de responsabilités, cela ne l'empêche pas de devenir hystérique quand la situation lui échappe. Elle est loin d'être la "sauveuse idéale", si tu vois ce que je veux dire. Elle ne fuit pas ses responsabilités, mais ne se sent pas de taille à leur faire face.
Et oui, Shoun joue un rôle assez important dans son équilibre mental comme tu dis

Pour le juron tu peux en créer un et préciser que c'est déplacé dans le langage chatié d'une quelconque personne...

Ce n'est pas bête. Je vais y réfléchir.

Ah, au fait, j'avais oublié de te répondre au sujet de Wika Sensu.
Sache qu'il n'est pas nécessairement beau
Après, c'est à toi de l'imaginer beau si tu le souhaites, mais là n'est pas le plus important.
Dans ma tête, il n'était pas d'une beauté éclatante, mais si tu veux qu'il le soit, il n'y a pas de mal