l\'année de tous les dangers

On se dévergonde, il me semble.

J'ai édité tous les textes précédents. Pour ceux que ça tente...

Suite.

Les parents de mon amie avaient vu les choses en grand. La salle pourtant immense était bondée de monde. Je ne lâchais pas d’une semelle mon cavalier. Après plusieurs danses, il m’invita à prendre un verre. Nous nous installâmes sur une marche l’un à côté de l’autre, nos verres à la main. Même si je l’avais voulu, j’aurais été incapable de faire le moindre mouvement. Je ne voulais pas rompre le charme de cet instant magique. Je trouvais déjà formidable d’être assise tout près de lui et de savoir qu’il était à mes côtés pour moi. Il s’approcha, se pencha vers moi et me mordilla l’oreille. De toute les zone de mon anatomie, j’ignorais combien celle-ci fut érogène. Je devais ressembler à une statue de sel. J’étais à l’intérieur de moi-même, enregistrant et mémorisant toutes ces nouvelles sensations. La douce chaleur que répandait son souffle à la base de ma nuque, ses dents qui titillaient mon lobe et provoquaient des ondes de plaisir électrisant, ses cheveux qui caressaient le côté de mon visage et ce tiraillement, qui ressemblait presque à un fourmillement, à l’emplacement de mon pubis. Il passa ensuite son bras autour de mon épaule pour venir se lover contre moi. Je tournai mon visage vers le sien et il m’embrassa. Tout d’abord du bout des lèvres puis, peu à peu, je finis par me détendre et lui rendis ses baisers. Nous étions au milieu de la foule, mais à cet instant, seul au monde. La volupté de nos enlacements était étourdissante. Heureusement pour moi, mon partenaire avait davantage d’expérience et il gardait la tête froide. Il finit par se libérer doucement en souriant. Je trouvais la nature injuste de doter un homme d’autant de qualité. Comment lutter contre son sourire désarmant ? Nous retournâmes sur la piste pour un slow. J’en vins à les maudire. J’avais les jambes en guimauve et la musique était parfaitement syntonisée avec le moment. Il me prit dans ses bras, je mis ma tête contre sa poitrine. Soudain, je perdis contrôle de mon équilibre, étourdie que j’étais par ce maelström d’émotions. Il m’empêcha de m’effondrer sur le sol en me soutenant fermement.
- Ca va ?
- Oui, merci.
J’étais aux anges et je devais avoir un air béat. Il sourit. J’ignorais s’il était amusé de me voir aussi émotive ou s’il me trouvait charmante, mais je n’avais aucune intention de me poser la question.
Bien trop vite à mon goût, la fête arriva à son terme de façon brutale. Mon amie, que je n’avais pas vue de la soirée, était au bord d’un coma éthylique et ses parents l’emmenaient à l’hôpital. Cette annonce fut comme une douche froide et chacun rentra rapidement chez soi. Pascal et moi, nous nous lâchâmes avec la promesse de nous revoir bientôt.
Lorsque je rentrai chez moi, j’avais le cœur gonflé de ma journée et la tête pleine d’expériences à métaboliser. Je me dirigeai vers la salle de bain, pour me brosser les dents, et m’observai dans le miroir. J’essayai de voir ce qui avait bien pu attirer Pascal. Mes pommettes légèrement saillantes étaient encore rougies par l’excitation. Mes yeux verts pailletés d’or bordés de longs cils noirs brillaient d’une lueur qui m’était inconnue. Je me souris et mes fossettes apparurent au creux de mes joues.
Quelle journée. Quelle improbable rencontre. Si on m’avait dit le matin que j’aurai la chance de rencontrer quelqu’un comme lui, j’aurai sans doute ri de la blague.
Quand je m’allongeai dans mon lit, une toute petite part de moi-même, celle sans doute qui refusait encore de croire que tout ceci n’était pas un rêve, me mit en garde. Tiendra-t-il sa promesse de me revoir ?

La scène du premier "baiser" me plaît,peut-être que tu l'as décrite si bien qu'elle me fait penser aux premiers émois que j'eus étant jeune fille,justement en sortant d'une boum;
C'est bien raconté avec les petits détails séduisants;tout est à la fois amusant et très évocateur;j'y vois toujours une très bonne auto-analyse ,
j'ai bien aimé la description de son émoi tel qu'elle manque de s'évanouir...

Pour l'effet théâtral de la séparation,c'est très bon.
mais,"nous laissâmes "ou nous" séparâmes " mieux que "nous lâchâmes?
Au plaisir de lire bientôt la suite,ma chère Evahé

Oui au fait : A quoi pense-t-elle dans son lit ton héroïne ?

Suite

Pour certaines jeunes femmes, la féminité est quelque chose de naturel. Elles ont cela dans le sang. Petites, elles jouent à la poupée, aiment le maquillage et les belles robes. La transition de chrysalide à papillon est une étape comme une autre.
Pour moi, la chose était loin d’être aussi claire et précise. Je voulais certes séduire et plaire mais, je n’étais pas prête à beaucoup de concessions pour ce faire. J’avais coupé mes fameuses anglaises et mon corps, encore enfantin, ressemblait plus à celui d’un garçon pré-pubère qu’à une jeune femme. J’étais extrêmement mal à l’aise en jupe ou en robe et je portais en permanence fuseaux ou jeans moulants. Mon père avait beau insister que les pantalons patte d’éléphants faisaient leur grand retour, je ne me sentais absolument pas concernée par la mode. L’idée de me « travestir », de porter ou de mettre un accessoire qui ne me correspondait pas, me semblait incongrue. Pour moi, la séduction ne passait pas part un changement d’apparence. C’était un art beaucoup plus subtil : des regards entendus, des postures invitantes, la suavité d’une voix, l’assurance… Un ensemble de choses qui s’apprend au contact de ses congénères. J’avais un formidable sens de l’observation et j’engrangeais toutes ces précieuses informations, afin de les utiliser au mieux quand le besoin s’en ferait sentir.

Par un changement...

ensemble de choses qui s'apprend...

des répétitions de "chose"

Bravo ! toujours bien écrit.

Je voulais certes séduire et plaire mais, je n’étais pas prête à beaucoup de concessions pour ce faire.

c'est simple et très poétique à la fois,j'aime beaucoup quand tu trouves de petites phrases comme cela; ici, on retrouve l'effet paradoxal de cette période de la vie , d'ailleurs depuis que tu nous en as fait sa jolie description,on imagine bien l'adolescente qu'elle a été,émotive ,passionnée,pas trop sûre d'elle quand même et pourtant formidablement désireuse de plaire^^

Merci. Vos encouragements sont comme des perles rares dont je fais un collier qui, tel un talisman, orne ma poitrine.

"C'était un art beaucoup plus subtil"
C'est vrai que c'est un art la séduction.

Je viens de m'apercevoir que j'avais oublié de poster le chap. 3.

Suite

La première journée de classe quand on arrive en troisième n’est pas facile. Tout d’abord, vous êtes l’intruse, la nouvelle, l’étrangère ; ensuite le groupe se connaissant bien, il est difficile de nouer des liens sans perturber ce fragile équilibre. De mon petit pensionnat à l’abri d’un parc tenu par des religieuses, je passais à un établissement public de béton qui comptait deux mille âmes. Lors que je descendis du bus, je fus consternée de voir la taille des locaux. Je me dirigeai lentement vers ma salle de classe anxieuse et tendue.
Au lieu de m’intégrer dans ma classe, je me liai d’amitié avec des premières et des terminales.
Barbara était de celles là et elle prenait tous les matins le bus avec moi. Elle présentait des attributs que j’enviais et un très joli visage poupin. Pour moi, elle incarnait la femme idéale d’un autre âge. Elle avait cette beauté paisible des femmes plantureuses de Manet. Enfin, à vrai dire, elle n’était pas plantureuse au sens propre mais d’une certaine façon, face à moi, elle l’était.
Ses parents tenaient un magasin de sport dans la rue principale du village, ils habitaient juste au-dessus. Nous devînmes très vite inséparables.
La première semaine de cours se termina rapidement.
Le vendredi soir, mon père m’emmena chez ma mère. C’était la première fois que le « chez elle » n’était pas « chez moi ». Cette distinction qui pouvait sembler anodine, s’avéra fondamentale. Mes parents, pendant mon camp en Corse, avaient aménagé une chambre à mon attention. Un lit avec une table de chevet, une grande commode en bois et un bureau qui avait appartenu à ma mère enfant. Je reconnaissais le mobilier, j’y retrouvais même une partie de mes affaires, mais je ne m’y sentais pas à ma place. Pourtant, j’étais bien en peine de dire où se trouvait ce chez moi que je revendiquais. Ma chambre d’hôtel de seconde catégorie en revêtait pourtant certains aspects.
La chambre, quand on a quatorze ans, c’est l’endroit où l’on se réfugie, où on rêve, où l’on panse ses blessures. La plupart du temps, elle est à votre image et contient tous vos trésors. Celle-ci était presque aussi impersonnelle que ma chambre d’hôtel.
L’incongruité, qui consistait à jouer une mascarade le week-end, pour m’épargner je ne savais quelle douleur, ne me sauta pas tout de suite aux yeux. Mes parents n’avaient jamais parlé de divorce avec moi. Mon père m’avait dit avoir obtenu ce travail et devoir déménager mais, à proprement parler, ils n’avaient jamais parlé de séparation. Même si l’évidence n’avait besoin d’aucun mot. Peut-être que c’était leur façon de rendre la chose moins inéluctable. Une sorte de douce transition. Le vendredi soir, mon père dormit avec ma mère. Peut-être que s’ils m’avaient posé la question, ils se seraient rendus compte que pour moi leur séparation était ce qu’ils pouvaient m’arriver de mieux.
Le week-end suivant, mon père avait trop de travail pour m’accompagner et il m’emmena à la gare. Celui d’après, il devait assisté à un vernissage, le suivant encore, il était d’astreinte et devait rester au Centre.
Il devint vite clair que les excuses allaient se tarir très rapidement et que je serais quand même condamnée à prendre le train tous les vendredis. Je devins une pendulaire. Sorte de condamnation suprême pour une faute que je n’avais pas commise. Cette injustice devint un problème qui allait croissant, pour finir par nous exploser à la figure tôt ou tard.

Dur, d'être chez sa mère et de ne pas sentir chez soi....

juste une question : l'établissement public fait l'amalgame entre collège et lycée ?
si c'est le cas,peut etre serait il bon de le préciser dans l'expression "établissement public", en l'indiquant ensuite.

Le vendredi soir, mon père m’emmena chez ma mère => j'ai du mal comprendre ce que tu disais dans les posts du début à propos du déménagement,parce que je ne comprends pas cette nouvelle situation ... je croyais que ton héroïne avait déménagé loin du village ? auquel cas,elle peut retourner chez sa mère (donc son ancien chez elle) mais pourquoi aménager une chambre ? n'en avait-elle pas une avant ?
si tu pouvais m'éclairer sur ce point,je t'en serais reconnaissante ^^

sinon,ben,j'attends la suite

Ha c'est vrai. En fait je crois que je ne le dis pas mais devrait le rajouter. Ma mère avait elle aussi déménagé pour un appartement en ville.
Je vais l'insérer c'est important pour l'intrigue.
Merci de suivre

ah oui,c'est plus clair comme ça ^^
merci bien

De mon petit pensionnat à l’abri d’un parc, tenu par des religieuses, je passais à un établissement public de béton qui comptait deux mille âmes.

Enfin, à vrai dire, elle n’était pas plantureuse au sens propre, mais d’une certaine façon, face à moi, elle l’était.

A part ces 2 virgules ,je trouve que ton récit est bien ponctué,c'est super.
Mes parents, pendant mon camp en Corse, avaient aménagé une chambre à mon attention. [intention]
C'est toujours aussi bien,c'est tout à fait prenant et j'aime bien tes expressions qui émaillent un texte bien écrit...

Tu as raison Hélène, de vraies friandises.

J'aime toujours beaucoup. J'attends la suite

Suite...

Il devint vite clair que les excuses allaient se tarir très rapidement et que je serais quand même condamnée à prendre le train tous les vendredis. Je devins une pendulaire. Sorte de condamnation suprême pour une faute que je n’avais pas commise. Cette injustice devint un problème qui allait croissant pour nous exploser à la figure tôt ou tard.
Ma mère perçut très vite que je me sentais contrainte et forcée de la retrouver pour deux jours. J’étais une sorte de fille indigne, qui n’éprouvait aucun plaisir à la rejoindre, pour lui raconter mes aventures de la semaine. Ma colère se dirigea tout naturellement vers ma mère, convaincue que c’était elle qui m’obligeait à venir. Jamais il ne me vint à l’esprit que mon père avait une bonne raison de ne pas me garder. Ce mal entendu, entre nous, ne fit qu’accroître mon ressentiment et mon dégoût de cette chambre, pour laquelle je refusais de m’investir.
Arriva enfin le week-end où mon père accepta que je reste avec lui. Ma sœur venait nous rendre visite le samedi.
Lorsque je me présentai pour le dîner, mon père était à table avec une femme que je ne connaissais pas. Elle était visiblement plus jeune que lui. Très sophistiquée, elle portait un maquillage soigné qui mettait en valeur son regard. Elle portait des vêtements griffés avec élégance.
- Bonjour.
Je la dévisageais littéralement.
- Carole, je te présente Marie-lou, une copine de fac.
- Bonsoir. Ton père m’a beaucoup parlé de toi, dit-elle en me tendant la main.
Pourquoi les adultes se sentent obligés de faire ce genre de remarques, je ne l’ai jamais compris ? Je m’assis en face d’elle.
- Ah ? Et il a dit quoi au juste ?
- Que du bien. Que tu fais du cheval entre autre.
Très habile comme tentative de communication.
- Et toi, que fais-tu?
Elle essaya par tous les moyens de me mettre à l’aise et y parvint parfaitement. Elle maniait l’humour et la finesse, semblait érudite mais pas m’as-tu vu, bref, elle m’avait conquise.
A la fin de la soirée, en apprenant qu’elle restait dormir, je lui proposai ma chambre.
Elle jeta un coup d’œil à mon père et me remercia de la proposition.
- Je vais dormir dans la chambre de ton père, ne t’inquiète pas. C’est gentil en tout cas de me la proposer.
Je possédais encore cette candeur qui me permettait de ne pas voir le mal partout. Elle affirmait être une copine de fac qui venait voir un vieil ami. Quelle raison avais-je de douter de sa parole ?
Ma sœur, le lendemain, dormit dans ma chambre.
- Qu’est-ce que tu penses de Marie-lou, me demanda-t-elle.
- Elle a l’air sympa en tout cas. Hier, je lui ai proposé de dormir avec moi mais, pour ne pas me déranger, elle a dormi avec papa.
Ma sœur éclata de rire.
- Ben quoi ? demandai-je, vexée.
- Parce que tu crois qu’elle a dormi ? T’es niaise ou quoi ?
Elle avait toujours le chic pour m’affubler de tous les noms d’oiseaux mais, pour le coup, elle avait raison. Elle était même loin du compte. Je me suis sentie humiliée et dupée. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi d’être longue à la détente, mais ils n’avaient absolument pas été honnêtes avec moi et. cela, c’était impardonnable.
Plus grande la tromperie, plus douloureuse la vérité.
- Fais pas cette tête, c’est pas si grave, après tout.

" Ma soeur éclaté de rire." normal ??

J'aime toujours

Cela me fait vraiment plaisir de trouver une suite à ton histoire ce matin, et ,je t’ai mis les corrections au niveau de la forme, en espérant être dans le juste, bien-sûr, mais, à vrai dire, je crois que tu fais une petite erreur de temps ,parfois, à noter que tu vas du passé simple à l’imparfait trop souvent ?(ou bien, oublierais -tu le s de la première personne du singulier, à l’imparfait ? Ou bien devrais-tu mettre tous tes temps au passé simple ?

Tu ne le fais pas systématiquement ,mais ,je crois quand même devoir te le dire pour que tu y fasses attention.


Ma mère perçue[perçut] très vite …


Ma colère se dirigea tout naturellement vers ma mère, convaincue que c’était elle qui m’obligeait à venir.
Dans la phrase ci-dessus, le sujet, la colère ,et toi, sont imbriqués ,mais ,cela ne peut pas être écrit ainsi, c’est un peu confus ,et ,je te propose une toute petite chose qui donnerait cela :
Ma colère se dirigea tout naturellement vers ma mère, convaincue que j’étais qu’elle seule m’obligeait à venir.

A la fin de la soirée, en apprenant qu’elle restait dormir, je lui proposai ma chambre.
Il y a ,je crois, un problème de temps dans la phrase ci-dessus ?

A la fin de la soirée, en apprenant qu’elle resterait dormir, je lui proposai ma chambre.

Ta subordonnée a une action postérieure à la principale qui est au passé simple, tu devrais alors utiliser le conditionnel ?…


Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi d’être[d’avoir été] longue à la détente, mais ils n’avaient absolument pas été honnêtes avec moi et cela, c’était impardonnable.

Merci pour cette lecture émouvante et drôle à la fois grâce au comique de situation toujours bien placé.

Merci les copains. Rien ne vous échappe hein? En fait c'est pour maintenir votre esprit en éveil

La première phrase, manque une virgule quelque part.
Une pendulaire : quel genre de sens donnez-vous à ce mot, pendulaire ?
Nous exploser à la figure de qui ?
Ma mère perçut (ut)
La retrouver pendant deux jours.
Jamais, il ne me vint…
Ce mal entendu, entre nous, ne fit…
De cette chambre pour laquelle, je…
Arriva enfin le week-end, où, mon…
Plus jeune que lui.
Son regard, et portait…
Dit-on : griffés avec élégance ?
Littéralement : c’est lourd.
En me tendant la main.
Pourquoi : implique une interrogation avec le point du même nom
Et, qu’a-t-il dit, au juste ?
On monte à cheval.
Et toi, que fais-tu ?
Mettre à l’aise, elle y parvenait…
Erudite, mais…
De me la proposer (la chambre)
Ma sœur, le lendemain…
Qu’est-ce : implique le point d’interrogation.
Elle a l’air : pas d’accent
Avec moi, mais
Ma sœur éclate…
Demandai-je, vexée. Majuscule et virgule.
Es-tu niaise, ou quoi ?
D’oiseaux, mais, pour le coup, elle avait raison ; elle était
Eté honnêtes, et cela, c’était…
Ne fais pas cette tête (ne pas)
Ce n’est pas si grave, après tout. (ne pas)

Une pendulaire : quel genre de sens donnez-vous à ce mot, pendulaire ?"
Le même que le dico " personne qui effectue une migration pendulaire.

Dit-on : griffés avec élégance ?"
les vêtements sont griffés mais elle les porte avec élégance

Merci pour les corrections.

vous êtes un élément de la migration pendulaire, pas un pendulaire, un navetteur. (enfin je crois)

Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi d’être[d’avoir été] longue à la détente"
Au moment où elle le dit elle l'est toujours ; c'est pour cela que j'ai choisi ce temps là. Pour mettre l'accent sur le fait qu'elle l'était encore.

Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi d’être[de m'être montrée] longue à la détente, mais ils n’avaient absolument pas été honnêtes avec moi et. cela, c’était impardonnable.

Si tu laisses simplement le verbe être au milieu d'une phrase entièrement au passé,j'insiste un peu ...,mais cela ne me semble pas correct(et ,en somme ,le passé que tu utilises a été lui-même un présent,il est donc plus évident d'utiliser un verbe au passé quand tous ce qui se passe est au passé...),c'est pour cette raison que je me permet d'insister en te proposant"de m'être montrée"cela correspondrait-il mieux à ton souhait,ma chère Evahé?

Mais,si je comprend bien ce que tu me dis plus haut,tu voudrais faire passer cela au présent ?En t'adressant plus directement au lecteur...mais,à ce moment là,ne manque-t-il pas un passage?