l\'année de tous les dangers

suite...

Notre relation s’installa confortablement dans un train-train d’une banalité routinière sans nom. On aurait pu passer pour un de ces vieux couples pantouflards, qui se retrouvent ensemble par la force des choses, à défaut de mieux. De mon côté, avoir un petit ami comportait de nombreux avantages. Cela me donnait une sérieuse excuse pour rester chez moi de temps en temps le week-end, sans offenser ma mère. Le samedi soir, j’avais un chauffeur attitré qui m’emmenait en boîte de nuit. De plus, son âge lui conférait, outre le rôle de chauffeur, celui de chaperon aux yeux de mon père. Ce dernier n’appréciait guère Patrick, mais il semblait s’être fait une raison quant à mon choix. Patrick effectuait son service militaire, il ne rentrait que deux fois par mois.

Hum : " On aurait pu passer pour ses vieux couples "

quant à mon choix

pour un de ces vieux couples... qui se retrouvait...

Chez-moi

Ce dernier n'appréciait

à suivre....

Merci d'être aussi attentifs. Je vous nommerai premier de classe en fin d'année

Suite...

Je gardais des séquelles d’une maladie d’enfance et mon père m’amena voir un spécialiste. Nous étions en face de lui, assis sur des fauteuils confortables.
- Qu’est-ce qu’elle veut faire cette petite ? demanda-t-il à mon père.
J’ai toujours aimé les médecins qui ne s’adressaient pas directement à leurs patients, celui-là cumulait l’affront et l’humiliation.
Mon père, lui, ne se démonta pas et avait l’air de trouver tout à fait normal qu’il s’adresse à lui pour parler de ma vie.
- Elle veut faire médecine.
Même en me répétant la phrase, je ne compris pas ce qui put provoquer une telle hilarité chez cet ignoble individu. Il finit par reprendre son sérieux et répondit :
- Elle ne pourra jamais.
Cette phrase, tel un couperet de guillotine, trancha net tous désirs d’études, de carrière, tous mes projets d’avenir. Isolée dans mon monde qui se délitait pour toujours, je n’entendis que de brèves réponses qu’il formulait à l’interrogation à mon père.
- Trop fatiguant, trop debout, trop lourd…
Trop et moi je n’étais pas assez visiblement.
- Vous pensez pouvoir l’opérer quand ?
Nouvel éclat de rire, comme une pierre en pleine figure.
- Qu’est-ce que vous voulez que j’en sache, je ne suis pas Madame Soleil.
Là, mon père a compris qu’il était allez trop loin. Je vis ses poings se contracter et sa mâchoire se serrer pour lutter contre la furieuse envie qu’il avait de le frapper.
La violence ne faisait pas partie de son système de pensée et il préféra m’embarquer loin de ce charlatan.
Le mal, irréparable et destructeur, était fait.
Nous rejoignîmes la maison en silence. Mon père était désolé pour moi mais il ne savait pas quoi me dire pour me consoler.
Du haut de ma tour, je contemplais mon monde dévasté et je pris le partie de ne plus en sortir.

J'ai l'impression qu'il manque quelque chose entre ton poste de 17h57 et celui de 18h54.
Le samedi ton personnage va en boite de nuit et on le retrouve malade chez son médecin.
Quelque chose m'a peut être échappé.

"dans mon monde qui se déliter " ?

Elle a quoi comme problème cette gamine ? on parle sans rien savoir d'opération ?

Ce n'est pas important ce qu'elle a mais plutôt comment elle le ressent.
Il manque un passage mais je voulais vous faire faire un bond dans l'histoire volontairement. De façon a éviter la censure

Ah ah, ça prouve que je suis....

Ah ! que j'aurais aimé avoir une suite..

Tes désirs sont des ordres cher ami.

En début d’année scolaire, il devint évident que je n’avais aucune intention de collaborer avec mes parents ni de retourner dans mon lycée. J’étais en rébellion contre mes parents mais plus largement contre le système qui n’était pas adapté à moi. Sans m’en tenir informée, comme toujours, mes parents s’étaient concertés sur les alternatives et en avaient parlé autour d’eux. La fille d’une amie de maman, de cinq ans mon aînée, avait elle aussi des problèmes de scolarité. Elle voulait passer son bac mais refusait d’aller à l’école. Ses parents lui avaient trouvée une place dans un lycée expérimental. Ouvert pour les plus de seize ans, il servait de tremplin à des jeunes « inadaptés » pour la scolarité dite « normale » mais qui voulait quand même obtenir un diplôme.
L’année où mes parents m’envoyèrent vivre à St Nazaire, c’était l’année la plus froide depuis au moins vingt ans disaient les anciens. Le bord de mer était gelé, événement incroyable pour un climat tempéré comme celui de la Bretagne.

Expérimentale => expérimental

"L’année où mes parents m’envoyèrent vivre à St Nazaire, c’était l’année la plus froide depuis au moins vingt ans disaient les anciens." Cette phrase me semble un peu grinçante...
Je dirais plutôt quelque chose du genre: " L'année où mes parents m'envoyèrent vivre à Saint-Nazaire fut, selon les anciens, la plus froide depuis vingt ans."

A part ça, je trouve que le rythme est un peu lent. Tu places les personnages, le contexte, etc... mais je commence à me demander où tu veux me mener exactement. J'attends la suite pour savoir

Bien sur que l'on attend la suite, merci Evahé....

L'eau de mer commence à geler à -2° ce n'est pas si incroyable que ça pour la bretagne.

En début d’année scolaire, il devint évident que je n’avais aucune intention de collaborer avec mes parents ni de retourner dans mon lycée. J’étais en rébellion contre mes parents (virgule) mais plus largement (virgule) contre le système qui n’était pas adapté à moi (qui ne métait pas adapté). Sans m’en tenir informée, comme toujours, mes parents s’étaient concertés sur les alternatives et en avaient parlé autour d’eux. La fille d’une amie de maman, de cinq ans mon aînée, avait (virgule) elle aussi (virgule) des problèmes de scolarité. Elle voulait passer son bac (virgule) mais refusait d’aller à l’école. Ses parents lui avaient trouvée (sans e) une place dans un lycée expérimental. Ouvert pour les plus de seize ans, il servait de tremplin à des jeunes « inadaptés » pour la scolarité dite « normale » mais qui voulait (désirait) quand même obtenir un diplôme.
L’année où mes parents m’envoyèrent vivre à St Nazaire, c’était (ce fut) l’année la plus froide depuis au moins vingt ans (virgule) disaient (dirent) les anciens. Le bord de mer était gelé (gela), événement incroyable pour un climat tempéré comme celui de la Bretagne.