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 A.L.E Alternative Life Experience

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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 15:10

Bonjour à tous,

Voici donc le début de mon récit.
Pour rappel, c'est l'histoire de trois jeunes qui vont participer au test d'une nouvelle interface permettant de ressentir les choses dans un monde virtuel représentant la planète terre en 2100. Ils vont donc entrer dans un jeu vidéo, devoir y survivre et sauver un personnage dont l'esprit est coincé dans le jeu.
Mon objectif n'est pas de traiter des jeux vidéo, qui est ici juste un support, mais d'emmener le lecteur faire une ballade sur notre terre dans un futur pas si lointain .....

Merci d'avance à tous ceux qui prendront le temps de me lire.
J'ai remarqué que certains d'entre vous sont très vaillant et apportent de nombreuses corrections orthographiques. Même si mon texte est bourré de fautes, ne perdez pas votre temps ....ce qui est important pour moi c'est que vous puissiez répondre à ces questions :
Avez-vous pris du plaisir à lire ?
Avez-vous envie de connaitre la suite de l'histoire ?
Est-ce que la lecture est fluide et agréable ?
Y a t-il des incohérences et incompréhensions ?
Dois-je persévérer ou faire du jardinage Very Happy

PROLOGUE

Je n’avais pas vu le piège. Le bord de la falaise se déroba sous mes pieds, je perdis l’équilibre et plongeai dans le néant.

C’était la fin, ma fin, mon Game Over.
Je fermai les yeux, j’avais trop la haine.

Brusquement, je fus stoppée dans ma chute. Je me sentis repartir en arrière, aspirée vers le haut, soulevée comme une plume, virevoltant dans les airs avant de venir m’échouer sur le sol.
Je ne comprenais plus rien.
Quand enfin j’ouvris les yeux, il était là, devant moi.

— Tu devrais regarder ou tu mets les pieds jeune fille, dit-il amusé.

Mon sang ne fit qu’un tour ; « jeune fille ? », il m’avait appelé « jeune fille », c’était qui ce type ?

— Ce n’est pas le moment de faire le grand plongeon !
— De quoi je me mêle, répondis-je à la fois surprise et furieuse, comme si j’étais une débutante, je n’ai pas besoin de toi.
Il laissa éclater un rire moqueur
— Faut croire que si……..
Il me jaugea de la tête au pied puis planta ses yeux dans les miens
— Et…… cela aurait été dommage.
Il fit demi-tour et lâcha un « a plus » tout en s’éloignant.
— Attends ! grognais-je
Il s’arrêta net, mais ne prit pas la peine de se retourner.
— Que veux-tu d’autre ?
— Rien… Enfin si. Merci.
Il reprit sa marche et disparu en un claquement de doigts.


Dernière édition par Sophinette le Mer 20 Oct 2010 - 12:26, édité 5 fois
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 15:14

Chapitre 1 :

Au commencement, trois mots :

ENTREZ VOTRE PSEUDO

Ces trois mots là, normalement totalement anodins, bouleversèrent en un clic mon quotidien.
L’horloge en bas de mon écran indiquait 23 h 56… dans quatre minutes, j’allais commencer la plus extraordinaire, mais aussi douloureuse expérience de ma vie.

C’est Eo qui m’avait inscrite à ce programme de test sans vraiment me demander mon avis.
Chroniqueur pour Play the Game, un e-mag (magasine présent sur le web uniquement), il devait entre autres, essayer les jeux vidéo ainsi que le nouveau matériel informatique avant leur lancement sur le marché. Il passait donc la majeure partie de son temps connecté au réseau et affectionnait plus particulièrement World Game, la plus grande plateforme multijeu au monde. J’avais participé activement à la grande guerre de WOP dans la guilde qu’il dirigeait. Nous avions alors passé de nombreuses heures ensemble, par avatar interposé, à affronter des méchants virtuels.
Concrètement, il vivait à Berlin et moi à Bruxelles. Sinon je ne savais pas grand-chose de lui. Ni son âge, ni même son apparence physique. Dans la virtualité, Eo incarnait un jeune homme d’un peu moins de trente ans malgré une chevelure blanc argenté. Il portait en permanence des lunettes de soleil sur le haut du crâne, un tee-shirt blanc et un pantalon style camouflage militaire. Sa passion : dézinguer l’ennemi.
Il m’avait parlé vaguement d’un projet en développement sans donner plus de détails, si ce n'est que ce test serait rémunéré, ce qui avait attisé mon intérêt, mais Eo n’avait pas été plus bavard.
J’avais depuis continué mon petit bonhomme de chemin sur la toile, jusqu’au jour où il m’annonça qu’il avait monté une équipe pour une aventure d’un autre genre. Sans explication, il se contenta de me fournir une adresse et une heure de rendez-vous dans World Game, insistant sur le fait qu’il comptait sur ma présence.
Moi aussi j’aimais bien jouer, le soir en particulier après le dîner. Il faut dire que les programmes télévisés étaient devenus de plus en plus médiocres malgré les centaines de chaînes disponibles. La toile, elle, offrait véritablement une seconde vie plus riche, quel que soit le domaine, sans avoir à se déplacer et en toute sécurité.

Comme beaucoup de jeunes, j’avais d’ailleurs opté cette année pour une université cinquante/cinquante. Je suivais la moitié de mes cours dans un bâtiment de la rue de la Loi, l’autre dans ma chambre, en cours particulier, dans une classe virtuelle. De fait, ma mère avait consenti à investir dans un matelas et un oreiller à mémoire de forme. Ainsi, cela me permettait de ne pas faire souffrir mon corps exposé quotidiennement à de longues heures en position allongée. En échange, j’avais accepté de me rendre deux fois par semaine dans une salle de fitness bien concrète elle.

De son côté, mon beau père Luc, informaticien de son état, m’avait offert le WA21, la dernière génération de casque. En plus d’être léger, ergonomique, avec vision HD et son tridimensionnel, il intégrait les toutes dernières améliorations de commande par la pensée.
Cette avancée technologique avait métamorphosé le monde du virtuel permettant une immersion quasi totale.

23 h 58, je poussai sur le bouton on de mon casque et sur le bouton off de mon écran mural, je m’installai sur mon lit, remontai mon drap pour ne pas avoir froid et enfilai mon casque.
Une nouvelle instruction s’afficha devant mes yeux.


Veuillez patienter pendant l’installation de l’interface WA21

Bonjour Waverider, veuillez indiquer votre destination.

Depuis mes 12 ans, sur la toile je n’étais pas Lola, mais Waverider.

Je tenais ce pseudo de nos dernières vacances avec mon père. Nous étions partis en France sur la côte landaise, au début du mois de juillet. Avec un ciel grisâtre, les touristes se faisaient rares sur la plage, mais l’océan agité avait toutefois attiré une bonne dizaine de surfeurs. En stand-by, chevauchant leur planche, ils attendaient chacun leur tour LA vague, celle qui allait les faire frémir et leur permettrait de défier la mer pendant quelques secondes.
Mon père aimait regarder l’océan. Moi j’aimais mon père. Il pouvait passer des heures à contempler l’horizon et laisser son esprit vagabonder. De temps à autre, il me racontait l’histoire d’un soi-disant peuple qui vivait au-delà de cette frontière visuelle. Nous partions ainsi tous les deux dans une aventure imaginaire.

Ce matin-là, point de légende. Son esprit avait accompagné les surfeurs.
— Tu vois Lola, dans la vie il faut agir comme eux, avoir du bon matos, observer l’océan, étudier le flux et le reflux, ramer dur, et lorsque c’est LE moment, se mettre en position et surfer sur la vague.

Surfer sur la vague… voilà une excellente image de celle que je voulais être, ainsi donc naquit quelques semaines plus tard mon moi virtuel : Waverider.

Question représentation physique, je n’avais pas débordé de créativité, une photo numérique de moi et un logiciel de conception en 3D faisaient largement l’affaire depuis des années. Au fur et à mesure que je grandissais, Waverider faisait de même.
De corpulence moyenne, peau blanche, yeux verts, cheveux châtain foncé attachés en queue de cheval, Waverider portait un pantalon noir style kimono et un tee-shirt rose pâle avec un col en V.

J’entrai la destination transmise par Eo : ALE2100S2T, minuit venait de s’afficher.
C’est parti ...
Je me matérialisai dans une ruelle inconnue, face à moi une enseigne sur laquelle on pouvait lire : Restaurant Le Bagatelle.
La façade ne correspondait pas vraiment au look classique d’un resto.
Deux grandes vitrines aux formes arrondies encadraient une porte en chêne situé dans un renfoncement. Dans chacune d'elles, on pouvait observer clairement d'interminables bibliothèques qui s’élevaient du sol au plafond et couvraient l'intégralité des murs intérieurs. Des centaines, voir des milliers de livres étaient entreposés là.

Emprunte l’escalier derrière le rideau rouge, avait dit Eo.

J'effectuai deux pas en avant et remarquai qu’il n’y avait pas de poignée à la porte, cependant à mon contact elle s’ouvrit sans effort et sans bruit.
L’intérieur du restaurant était chaleureux et baignait dans une lumière douce diffusée par des dizaines de petites billes flottantes dont la taille variait selon l’intensité lumineuse.
Passé la bibliothèque de gauche s’étirait un bar sur lequel trônaient les suggestions du jour aux titres enivrants. Ce que le tavernier proposait dans son établissement fictif n’était pas de boire un coup, mais de s’abreuver de cocktails romanesques téléchargeables via un compte utilisateur. Une douzaine de tables de deux personnes occupaient l’espace en plus de quelques canapés en cuir de style anglais. Je supposai que les personnages présents n’étaient autres que des IA (intelligence artificielle) et non des avatars. Au fond, sur la droite, un lourd rideau en velours rouge dissimulait l’escalier dont m’avait parlé Eo. Je traversai la salle et passai derrière. Sans surprises, un escalier en colimaçon s’enfonçant dans le sol représentait ma seule et unique option pour progresser.
Je descendis la quinzaine de marches et m’enfilai dans un étroit couloir mal éclairé, au bout, un faisceau laser, tel un rideau lumineux barré virtuellement le passage. D’instinct, je m’arrêtai.
Soudain, une voix féminine se fit entendre.


Dernière édition par Sophinette le Lun 7 Juin 2010 - 20:26, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 15:18

Chapitre 1 (suite 1)

Authentification en cours, veuillez patienter

C’est alors que je vis une ombre bouger, je me retournai et me trouvai face à un immense black. Il avait le crâne rasé, des pommettes saillantes, un piercing en bois à l’extrémité de son sourcil gauche et des yeux verts époustouflants qui me fixaient. La peau de son torse à peine camouflée par un long manteau noir reluisait comme s’il avait été huilé. Il me sourit, et fit apparaître une dentition parfaite digne d’une pub pour dentifrice. Il était magnifique. Sa respiration simulée était lente et profonde, il n’avait toujours pas dit un mot.

Authentifications terminées, veuillez avancer

Le faisceau laser s’éteignit et apparut devant nous une petite pièce dont la texture métallique me rappelait une gaine de ventilation géante.
À mes pieds deux plateaux de vingt centimètres de large m’invitaient à prendre place, à hauteur de ma taille un tube en forme de demi-cercle tel un guidon complétait l’ensemble.
Je me retournai, l'inconnu me fit un signe de la tête en guise d’acquiescement.
Je posai un pied sur chaque carré et agrippai le tube. Alors, l’ensemble se mit à bouger. Mon transporteur avança d’un mètre droit devant avant d’effectuer un quart de tour sur la gauche et de s’engager à vitesse constante et soutenue dans une multitude de galeries métalliques.
Telle une taupe je pénétrai ainsi sans bruit dans ce labyrinthe sombre dont les rares néons me faisaient penser à une scène glauque d’un film d’horreur.
Posté derrière moi sur son transporteur, l’inconnu se laissait lui aussi glisser.
Notre voyage fut de courte durée et nous stoppâmes tous deux au même endroit. Sur notre gauche, une porte coulissa.

— Je vous attendais, fit Eo. Entrez.
— Salut, où sommes-nous ? Demandai-je
— Je ne sais pas vraiment. Je n’ai pas vu les autres équipes. Je suis arrivé comme vous, il y a deux minutes, ajouta-t-il haussant les épaules. Vous vous connaissez tous les deux ?
— Non, répondis-je
— Wave, je te présente L’Émissaire.
— L’Émissaire, voici Waverider. Nous avons combattu ensemble dans Wop. Elle se débrouille très bien.

Il posa de nouveau son regard sur moi.
Je me perdis quelques instants dans mes pensées. Je n’avais jamais joué contre L’Émissaire, mais j’en avais entendu parler à plusieurs reprises.
— Salut, lançais-je
— Hey, dit-il d’une voix grave.
Il n’était pas très bavard… Moi non plus, j’étais troublée. L’Émissaire était un sacré joueur, mais en plus de ça son avatar en imposait grave. Homme discret et mystérieux, Il était un joueur plutôt solitaire, je ne lui connaissais d’ailleurs aucune participation à une guilde de grande renommée. Cependant, son intervention inattendue dans quelques grandes batailles avait laissé des traces dans les mémoires et construit sa réputation.

— Tu viens de parler d’équipe, vas-tu enfin nous dire ce qu’on fait là ?

— Ouais. Je vais vous dévoiler ce que je sais. Nous sommes une vingtaine d’équipes, mais les identités sont restées secrètes. Le test repose sur une nouvelle interface « qui va révolutionner l’immersion » fit-il, mimant dans les airs des guillemets, et cerise sur le gâteau, l’équipe qui gagne, empoche une coquette récompense de 300 000 €. C’est tout, j’en sais pas plus.
— Et si on ne va pas jusqu’au bout ?
— Tu auras eu la chance d’avoir été une testeuse de l’extrême ! C’est déjà pas si mal…, ajouta-t-il d’un ton convaincu.
Il est vrai que l’idée de découvrir quelque chose de nouveau titillait toujours ma curiosité, Eo en avait pleinement conscience.
— Ici l’expérience semble différente, je crois tout simplement qu’ils recherchent des cobayes.
— Des cobayes ?
— Ouais, la perspective d’être un rat du virtuel ne t’excite pas ?
— Je me méfie de toi...
— Pas de raison de t’inquiéter, regarde-moi, je fais ça toute la journée.
— T’as vu le résultat ? répondis-je en rigolant.
L'Émissaire me décocha un sourire.
— N'empêche, c’est tout de même moi qui t’ai sauvé la peau dans WOP ! Je suis donc pas encore bon pour l’hosto ! Bon s’y on s’installait ?

La loge, un espace rectangulaire de même pas dix mètres carrés, était très dépouillée voir minimaliste, seuls trois fauteuils blancs au large dossier faisaient face à un mur noir. Eo pris place au centre, je m’installai à sa droite, L’Émissaire à sa gauche.
Entre les fauteuils et le mur, une estrade ronde semblait attendre une apparition.
L’attente ne fut pas bien longue, à peine assis, un hologramme s’afficha devant nous.

— Bonjour, fit l’hologramme, bienvenue. Je suis Edgar, le maître du jeu.

Contre toute attente, le maître du jeu ne correspondait en rien à ce que j’avais pu imaginer. Je m’attendais à un vieil homme avec une longue barbe et un bâton à la main, ou encore à un être de lumière, une créature gigantesque, des yeux rouges sous une capuche, un cyborg… Bref à tout sauf à ça ! Ici, le maître du jeu était la représentation d’un homme trentenaire, vêtu d’un jeans et d’un pull brun.
— Déjà vu ? chuchotai-je
— Heu non, je n’avais pas pensé à ça dit Eo
— Moi non plus. Pas très sexy le maître du jeu !
— Je vous remercie d’avoir accepté de participer à cette expérimentation qui va révolutionner l’univers de l’immersion en réalité virtuelle.
Eo me fit un clin d’œil.
— Je suis persuadé que vous êtes tous impatients de commencer, mais permettez-moi tout d’abord de vous donner des explications techniques.
Nous allons vous connecter à notre nouvelle interface appelée sensation.
Grâce à des stimuli visuels et auditifs, auxquels va réagir votre cerveau, vous allez ressentir, en plus de la vue et de l’ouïe, le toucher, le goût et l’odorat. En d’autres termes, dans notre monde, croquez dans une pomme et vous en aurez le goût en bouche sans réellement la manger.
Nous avons déjà effectué des tests au sein de notre équipe, mais nous souhaiterions confronter nos résultats et affiner certains éléments. Nous entrons donc dans la seconde phase des essais avec une population « test » plus large et totalement vierge de cette nouvelle technologie, d’où votre présence ici.
En plus de sensation, nous vous proposons aussi la découverte et l’exploration d’un nouvel environnement virtuel.
Son nom de code : A.L.E ; Alternative Life Experience

En voici quelques images.

L’hologramme disparut et dans le plus grand des silences, des images vidéo défilèrent sur les quatre murs qui nous entouraient. Comme la bande-annonce d’un nouveau film catastrophe, A.L.E était en définitive la planète Terre ayant subie de grandes perturbations en tout genre.
Déluges, montées des eaux, effondrements, villes à moitié englouties, îles rayées de la carte, déforestation, invasion d’insectes, conflits armés… Bref, tout y était.

Il est vrai que depuis des années on nous parlait du réchauffement climatique, de développement durable et de niveau de pollution. Mais les habitudes n’avaient pas changé de manières drastiques, malgré les cours d’éducation environnementale qui étaient devenus obligatoires dès l’âge de 6 ans en 2015. Mes parents disaient qu’avec la grande crise financière et économique du début du siècle, la prise de conscience n’avait pas eu lieu. La priorité des États avait été donnée au retour à la croissance, au développement des technologies en tout genre repoussant toujours pour après le sort de la planète et de ses occupants. Nous vivions donc presque au jour le jour sans réellement se préoccuper d’un avenir qui semblait trop lointain.

Les images disparurent et Edgar reprit position au centre de l’estrade.

— Nous vous proposons donc un petit voyage dans le temps. Vous êtes les explorateurs du futur et nous vous invitons à une ballade sensorielle dans ce monde de demain. Pour pimenter l’expérience, nos programmeurs ont concocté pour vous quelques quêtes et combats, vous verrez que certaines de ces contrées ne sont plus vraiment hospitalières……

Un sourire se dessina sur le visage d’Eo. Les combats c’était son dada. Sa guilde, dans WOP, avait obtenu une honorable cinquième place.

— Pour des raisons de sécurité, vous commencerez avec un niveau très faible de réactivité face aux coups que vous allez probablement recevoir, mais l’intensité ira en augmentant au fur et à mesure de votre avancement dans A.L.E.
Pour rappel, l’équipe gagnante obtiendra une prime de 300 000 €, en remerciement de ses bons et loyaux services…, ajouta le maître du jeu avec une pointe d’ironie.
Un combat perdu et le jeu s’arrête là.
Un reset de votre part et le jeu s’arrête là.

Il nous fixa un instant et ajouta

— Que la partie commence. Que le meilleur gagne.

L’hologramme disparu. Eo était tout excité, alors que moi, je restais songeuse. Au fond, cette innovation allait réduire encore plus la différence entre le monde réel et le monde virtuel. Je me demandais si ces deux entités allaient cohabiter ou finalement ne faire plus qu’un, un jour prochain, intégrant le concret des corps avec la virtualité des esprits.

— Hé hé, fini par dire Eo, ça va nous décrasser les neurones les amis. J’ai hâte de voir ce qu’ils ont inventé.

Alors qu’il venait de prononcer ces mots, une petite fille d’une dizaine d’années apparue dans notre loge. Ses longs cheveux noirs tressés remontés en pointe derrière sa tête. Elle avait un petit nez sur lequel apparaissaient de miniatures tâches de rousseurs. Ses yeux étaient d’un vert éclatant, alors que son regard exprimait malice et intelligence.
— Bonjour, dit la petite fille. Je suis Léa.


Dernière édition par Sophinette le Jeu 8 Juil 2010 - 17:36, édité 4 fois
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 4 Mai 2010 - 15:21

Chapitre 1 (fin)

Surpris, nous restâmes de longues secondes sans rien dire.

— Bonjour, répondis-je en reprenant mes esprits
— Tu as dû te perdre Léa, reprit Eo, ici c’est une zone de jeu pour les grands.
— Non, fit la petite tout en remuant la tête, je suis votre clé.
— Quoi ? s’étrangla EO
— Je suis Léa, votre clé dans le monde d’A.L.E.
— Super, voilà que nous sommes les nounous d’une IA de dix ans, lâcha-t-il.

Décidément, cette simulation était pleine de surprises.

— À partir de maintenant, j’apparais et je disparais en même temps que vous. J’ai plusieurs fonctions et deux formes. J’apparais sous ma forme humaine ou bien sous la forme d’un médaillon.
Dans les deux cas, je gère vos interfaces. La puissance du touché va aller en augmentant, plus elle est puissante, plus elle apporte d’XP. Plus vous avez d’XP, plus puissant sont vos pouvoirs.

— Nos pouvoirs ? interrogea L’Émissaire

— Vous allez acquérir des pouvoirs dans trois domaines différents. Un pouvoir par aventurier. L’acquisition et l’utilisation des pouvoirs ne peuvent se faire que lorsque vous me porterez sous forme de médaillon.

— Ah les enfoirés, lâcha Eo. Bonjour la frustration.

— Bonjour Eo, reprit la petite. Je ne suis pas « enfoiré » et je ne détecte pas d’aventurier dénommé Frustration dans cette pièce.
L’Émissaire et moi sourîmes à cette remarque de la petite fille.
— C’est une façon de parler Léa. Continue s’il te plait.
— Parfait, merci.
La petite fille reprit son discours, préenregistré.
— En dehors des bornes de sauvegarde, vous pouvez faire un reset dans ce cas, l’expérience sera terminée pour cet aventurier. Vous pouvez intégrer les missions à un, deux ou trois. Le premier qui arrive m’emporte avec lui. Le second sera automatiquement transporté là ou nous nous trouvons lorsqu’il aura inséré sa carte dans le lecteur. Par contre une fois dedans, vous ne pourrez ressortir qu’à un lieu de sauvegarde, sinon il ne vous restera plus que l’option RESET. S’engager, c’est jouer !

— Voici vos cartes d’accès.
Elle tenait en main trois cartes blanches comportant sur une face les lettres A.L.E.. Je pris la première carte, la retourna et vit mon pseudo se graver sur la face arrière.

— Le lecteur est dans le mur derrière vous. Je suis prête, ajouta-t-elle.
Eo se tourna vers l’Émissaire.
— C’est quand tu veux.
— OK de mon côté, ajoutai-je.
— Bon et bien, c’est parti.


Dernière édition par Sophinette le Lun 7 Juin 2010 - 20:31, édité 1 fois
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeJeu 6 Mai 2010 - 8:35

Ha de la science-fiction ! Smile Une aventure dans un monde virtuel, cela me rappelle un peu "Tron".
Bon début avec la mise en place des personnages et du jeu.

Quelques corrections
Spoiler:

(Heu c'est fait exprès si le nom de la clé c'est l'anagramme ALE ?)
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeJeu 6 Mai 2010 - 11:52

Que c'est sympa!!! J'attends la suite avec impatience, ça semble être une très bonne idée. Ne serais-tu pas par hasard une fan de jeux vidéos? J'aimerais bien en savoir un peu plus sur les personnages mais je suis sûre que ça viendra plutard. Continue. Kiss.
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeJeu 6 Mai 2010 - 13:05

Ca me plait bien !
Seul reproche : un peu trop technique en jeux-vidéo (mais normal, j'en fais jamais...)
J'ai déjà lu des récits plus ou moins similaire, et le tiens s'annonce bien !
Bonne continuation (et c'est pas la peine de te mettre au jardinage Wink )
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 12:29

Bonjour,

@Schadow54 : Un tout grand merci pour le temps consacré aux corrections et suggestions. J'ai effectué les changements dans mon dossier word. J'espère pouvoir te renvoyer l'ascenseur un jour.

@ Coconut : Merci pour ton enthousiasme, cela fait un bien fou !

@Jaelle : Merci pour tes encouragements. Je pensais avoir rendu le coté technique très simple, ta remarque me montre que non ....comme quoi, c'est bon de confronter son récit aux idées des autres !
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 12:47

Ce n'est pas super technique non plus Wink C'est juste un désintéret de ma part pour ces passages Wink

Si ça t'interraisse, je te conseil L'Ordinatueur, 5 degrès de trop et je ne sais plus quels autres... de Christian Grenier, qui traitent d'informatique un peu SF. Ca se rejoint un peu avec toi. (et c'est en jeunesse)
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A.L.E    Alternative Life Experience Empty
MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 14:38

De la bonne SF avec des persos jeunes et agréable à entendre Smile Que demander de plus ?

Pour l'instant j'aime bien, le concept me plait plutôt. Tu peux te mettre au jardinage si tu as envie, ( moi j'adore m'occuper de fleurs Wink ) mais n'abandonne pas l'écriture pour autant Very Happy

Pas encore remarqué d'incohérences ^^

Ca va parfois un petit peu vite, il y a quelques passages dans lesquels tu pourrais prendre plus ton temps. voilà mes quelques petites remarques :

Citation :
je fus stoppée dans ma chute.
Je trouve que la voix passive dans une scène d'actions, casse complètement la tension. "Brusquement ma chute s'interrompit" c'est pas très joli, mais c'est plus intense je trouve ^^


Citation :
ni son statut familial,
Alors là pinaillage : je trouve que ce n'est pas vraiment un mot d'adolescent. Quand j'étais un peu plus jeune je pouvais me demander si qq avait des frères, des soeurs, même s'il était marié, mais je ne me serais pas posé de questions sur son "Statut familial"

Citation :
dans une sorte d’aventure imaginaire.
Pourquoi "une sorte de" ? ça rallonge la phrase inutilement je trouve.


Citation :
la suggestion du jour aux titres enivrants
" Les suggestions" je pense

Citation :
Salut, je vous attendais, fit Eo. Entrez.
Je pense que la réplique serait plus efficace si tu virais le "Salut". ça rendrait le dialogue plus rapide, et plus tendus. ( même chose pour la réplique suivante)


Citation :
mais j’en avais entendu parlé à plusieurs reprises.
Là il serait intéressant de nous dire ce qu'elle a entendu dire, rien que pour nous mettre plus dans sa tête. Plutôt que d'attendre la fin du paragraphe.



sinon c'est pas mal du tout Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeVen 7 Mai 2010 - 16:43

De nouveau, merci à vous pour vos précieux conseils.

Voici pour les plus courageux une partie du second chapitre.

Chapitre 2
Découvertes
Léa sourit, allongea ses bras le long de son corps, releva légèrement le menton et dans un faisceau lumineux bleuté elle se transforma en médaillon doré qui resta suspendu dans les airs.

— Les femmes d’abord, m’annonça Eo.

Je m’approchai du médaillon dont la chaînette flottait. En son centre était sertie une sorte de pièce plate en matière molle bleue translucide. J’attrapai le médaillon, l’approchai de mon cou, me tournai afin qu’Eo puisse le nouer, mais à mon contact, les chaînettes s’animèrent et vinrent d’elles-mêmes se lacer derrière ma nuque. C’était magique.

— Super Léa, tu es une fille pratique.

La matière bleue scintilla.

Nous insérâmes nos cartes dans les fentes prévues à cet effet près de la porte. Mon cœur s’accéléra, je pris une grande respiration. Chaque nouvelle aventure avait son lot de surprises et même si j’étais toujours curieuse, une petite appréhension m’accompagnait en permanence.

Une microseconde après, nous étions tous les trois perchés sur la cime de ce qui devait être un volcan éteint. Le décor était lunaire composé essentiellement de roches, cailloux et poussière. Par contre, la vision des alentours était carrément époustouflante. Devant nous, sous nos pieds, s’étalait une nuée de plusieurs milliers de moutons nuageux qui voletaient dans les airs et avançaient au pas. Une seule envie me traverse l’esprit : prendre mon élan et me jeter dans ce matelas molletonné.
Au loin, majestueux, le soleil pointa le bout de son nez et colora le troupeau d’une légère teinte dorée.

— Il pèle ici, lâcha EO.

— C’est géant, ajouta l’Émissaire, bluffé par cette sensation nouvelle et le spectacle qui nous entourait.
Il écarta les bras, effectua un long 360° sur lui-même comme pour imprimer en mémoire cette vision surréaliste.

Soudain, un faisceau sorti du médaillon pour inscrire un message en suspend dans les airs :

C’est tout en bas

Dessous une flèche orangée clignotante.

— En plus, ils ont de l’humour, fit Eo en rigolant.

Il posa sa main sur mon épaule.

— C’est hyper léger mais j’ai vraiment l’impression de te sentir.
— Oui moi aussi, ajoutai-je. C’est comme un effleurement.
Il retira sa main de mon épaule et se toucha le visage.
Je fis deux pas en arrière et lui décochai alors un coup de pied dans les côtes qui le fit reculer d’un bon mètre.

— héééé, cria t-il se frottant le torse. Qu'est-ce qui te prend ?
— Moi aussi je fais des tests… Alors ? T’as mal ?
— Non pas vraiment, j’ai eu le souffle coupé. T’inquiéte, suis un grand garçon, je m’en remettrai ! Par contre, une chose est certaine, cela va donner une autre dimension au jeu. Si à chaque fois qu’on est touché on se prend une chtouille, nos tactiques de combats vont devoir changer. Adieu les corps à corps, dit-il songeur

— J’ai de plus en plus de mal à respirer. On manque d’oxygène ici, lâcha L'Émissaire d’un air sombre.

Au moment où il prononça ces mots, trois grosses capsules se dessinèrent devant nous. Elles ressemblaient à de grosses gélules de vitamines d’environ deux mètres cinquante de haut, droite, en apesanteur à environ vingt centimètres au dessus du sol. Seules quelques parties semblaient en métal, sinon le reste était en verre ou du moins dans une matière transparente. Une porte coulissa, nous invitant à entrer.
Nous prîmes place dans notre cocon de verre sans vraiment savoir ce qui nous attendait. Les portes se refermèrent sans bruit. Trois cerceaux vinrent m’entourer. Un premier au niveau des jambes sous les genoux, le second en haut des cuisses et le dernier au niveau de la taille. Sur les côtés le long de mon corps émergeaient deux poignées. Enfin, deux crochets vinrent entourer mes épaules comme pour me caler.
Puis, débuta un compte à rebours affiché en lettres digitales juste à hauteur de mes yeux.
10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1

Les chiffres se changèrent en lettres, pour laisser place au mot go.
En une fraction de seconde, les gélules nous emportèrent dans le plus incroyable des grands huit transparent. Comme aspirés dans une immense paille, partis la tête la première, nous étions ballottés dans tous les sens. Tantôt au-dessus des nuages tantôt au dessous, tant et si bien, que je ne savais plus où était la terre ferme. La vitesse était prodigieuse, j’avais du mal à respirer et ma tête ne cessait de naviguer d’un côté à l’autre. Il n’y avait pas de ralentissement, pas de montées qui donnent le temps d’appréhender la descente. Ici, le rythme était constant, quel que soit le mouvement ou la pirouette exécutée. Je m’agrippai fermement aux poignées et finis par fermer les yeux pour focaliser au maximum ma concentration sur ma respiration. J’inspirai par le nez et expirai par la bouche, mon rythme cardiaque se stabilisa. Je rouvris alors les yeux et pus constater que nous filions comme des comètes vers une direction inconnue. De temps à autre, je croisais la capsule d’EO et de l’Émissaire, comme si nos parcours s’entrelaçaient amoureusement avant de se séparer à nouveau. Puis, nous fûmes disposés côte à côte, en formation parallèle pour entamer une descente vertigineuse. La tête en bas, je regardais le sol s’approcher, j’entendais le souffle qui nous propulsait, le sol qui se rapprochait, le souffle, le sol, les battements de mon cœur qui cognait dans mes tempes. Je fonçais droit sur la terre et commençais en moi-même une petite prière, bien que je n’étais pas croyante. Dieu, si vous existez, faites en sorte que je ne m’écrase pas, s’il vous plait…
Je n’ai jamais su si c’était l’œuvre de ma prière ou le parcours tout simplement des capsules super soniques, mais à ce que j’estimais être un mètre du sol, notre course s’inversa et nous repartîmes vers les cieux, pour être finalement, recraché quelques mètres plus loin, comme un boulet tiré par un canon.
Il n’y avait plus de pression, plus de souffle, seulement nos gélules élancées qui terminaient leur course effrénée. Puis les capsules se fendirent en deux, libérant ainsi leur passager.

L’espace d’un quart de seconde, je pris mon envol, j’étais enfin libre. Je sentis alors le vent caresser mon visage, l’air chaud emplir mes poumons et l’attraction terrestre faire le reste. Sous mes pieds, le vide comblait l’espace entre moi et le seul point d’eau visible à l’horizon. La sensation de chute me remontait l’estomac, l’air fouettait de plus en plus mon visage, des frissons parcoururent mon corps. C’était carrément géant, à ce moment-là nous étions toujours inconscients des dangers réels de notre expérimentation. Mieux encore c’était véritablement le pied, une sacrée montée d’adrénaline.

— Ça va mouiller, cria L’Émissaire qui ne se trouvait qu’à deux mètres de moi.

Il effectua quelques figures acrobatiques, flips, rotations, toupies et se prépara tel un ange pour son plongeon final. Il écarta les bras, son manteau flottait comme la cape d’un super héros, il bascula vers l’avant, tendit ses bras au dessus de sa tête et pénétra dans l’eau comme le plus majestueux des martins-pêcheurs.

Pétrifiée, je ne pus l’imiter, mais par la force des forces, j’entrai deux seconds plus tard dans l’eau. Instantanément, je fus envahie par une sensation de « mouillé », d’instinct je retins ma respiration et cherchai immédiatement à rejoindre la surface. La tête hors de l’eau, je n’avais aucune difficulté à flotter, je fis quelques mouvements de brasses et touchai rapidement le fond avec mes pieds. Je sortis la dernière, telle l’unique rescapée d’un naufrage.
La sensation d’humidité disparut au moment même où je sortais de l’eau, mes vêtements étaient comme secs, c’était là la magie du virtuel.




Je coupe ici, pour ne pas vous prendre trop de temps et garder le suspens !!!!


Dernière édition par Sophinette le Jeu 8 Juil 2010 - 17:43, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeSam 8 Mai 2010 - 8:26

Belle balade dans les airs !

Citation :
En son centre une sorte de pièce plate en matière molle bleue translucide.
Une phrase sans verbe ?? Je mettrais "est sertie" après centre pour donner un sens à cette phrase ou tu l'insères avec la phrase précédente en mettant une virgule avant "en".

Spoiler:
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeSam 8 Mai 2010 - 10:27

Héhé pas mal le grand huit. J'aurais juste aimé plus de descriptions. Quand ils sont en hauts tu dis que c'est un paysage lunaire ect... très bien. Mais quand ils sont en bas??? Est-ce que c'est la même chose??? Parce que moi instinctivement quand ils ressorte de l'eau j'ai tendance à m'imaginer une plage... (sûrement les plages de cannes qui manquent lol!) alors que ce n'est peut-être pas ça du tout.
Mais le reste est bien. Kiss.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 10:39

Merci tout le monde pour vos corrections, commentaires et conseils. Je fais les changements directement dans mon document original, donc ne les cherchez pas ici.

Voici la suite et fin du chapitre 2

Arrivée sur la berge, je m’assis entre deux touffes d’herbe et posai haletante, la tête contre mes genoux.
À force de crispations répétées dues au stress, tout en moi avait la tremblote. J’avais l’impression que le monde tournoyait légèrement et que mon flux sanguin s’était arrêté de circuler.

— Waw, finit par lâcher Eo. Je n’en reviens pas. Ça déchire grave, hein ? J’en suis encore tout secoué.
— C’est une belle entrée en matière, répondit l’Émissaire.

Puis les deux garçons jetèrent un coup d’œil dans ma direction.

— Notre petite surfeuse a perdu sa langue ? Me lança Eo.
— Non, je tente de me remettre de mes émotions ! Ça m'a foutu une sacrée trouille ! Je ne suis déjà pas une fan de ce genre d’attraction en live, mais je crois qu’en simulation c’est pire.
— Moi j’ai adoré le speed de la descente finale suivie par l’éjection des capsules, fit Eo joignant le geste à la parole. J’avais le dentier dans les baskets !
— Pour moi, l’instant magique c’est le moment ou nous étions enfin libres. Libre de prendre notre envol, libre de toucher le ciel du bout des doigts. Ça, c’était majestueux, déclara l’Émissaire.
— Wep c’était kiffant. Suis heureux que cela vous plaise les amis. Avez-vous une idée de l’endroit où nous nous trouvons ?
— Je pencherai pour le continent africain, déclara L’Émissaire.
— Oui, je suis d’accord avec toi, ajoutai-je. La montagne sur laquelle nous avons débuté ressemble fort au Kilimandjaro. Il a définitivement perdu ses neiges éternelles l’an passé, je l’ai vu aux infos. Par contre, je n’ai aucune idée de la distance que nous avons parcourue en vol.
— D’ici, on ne voit plus le volcan, donc nous avons fait un sacré bout de chemin.
— Ben, moi qui n’ai jamais vu l’Afrique, j’suis pas déçu d’être venu, et le côté touriste virtuel me plaît bien. Il nous manque plus que les lions et les gazelles, fit Eo tout sourire, se frottant les mains. Car du côté décor, j’sais pas si vous avez remarqué les graphismes. Ils doivent avoir une sacrée équipe. Je n’ai jamais vu d’aussi belles textures. Les lumières sur l’eau, et les reflets … on approche de la perfection. J’irai presque jusqu’à dire que c’est plus beau que dans la réalité.
Au fond il n’avait pas tout à fait tord. Nous étions face à un immense lac tranquille, sur lequel se reflétaient les rayons du soleil. La berge où nous étions était harmonieusement dessinée. Au sol des galets de forme identique mais de couleurs variées. Quelques herbes hautes aux courbes délicates se balançaient doucement alors que des buissons verdoyants apportaient un peu de relief. Dans le ciel, des traînées blanches avançaient lentement, le soleil, lui, était éblouissant. L’absence de poussière, de feuilles mortes, de branches cassées donnés cette impression de perfection.

— OK, reprit Eo, la flèche « GPS » clignote de ce coté là alors si vous prêt, on y va.

L’Émissaire s’approcha de moi, attrapa ma main et tira d’un coup sec afin de me relever. Il me plaisait bien ce compagnon d’aventure. Il n’avait pas le côté « excité » d’Eo, son assurance et son calme me rassuraient, et il avait un petit côté courtois que j’aimais bien.

Nous prîmes la piste qui s’infiltrait dans une végétation teintée par les herbes sauvages gorgées de chlorophylle. Quelques grands arbres, acacias et baobabs ajoutaient un peu de relief et une touche de couleur dans cette fresque africaine. Eo avait raison, il ne manquait que les animaux sauvages.
Nous marchions en file indienne depuis deux ou trois minutes, notre « chef » en tête du cortège, lorsque la vitesse de défilement du décor accéléra. Le maître du jeu avait dû appuyer sur la fonction avance rapide d’une télécommande, un pas correspondait à un kilomètre ou dix kilomètres, nous n’en savions rien. Nous passâmes en l’espace de quelques instants d’une région à la nature luxuriante à un espace complètement dépourvu de vie.
L’avance rapide disparue et nous nous arrêtâmes en ce lieu poussiéreux et littéralement pelé. Il n’y avait plus d’herbe, plus d’arbres, seuls résidaient quelques tas de ce qui fut autrefois des huttes si notre théorie africaine était correcte.

Eo, en gamer averti commença immédiatement une fouille méthodique des lieux. Il y avait une bonne raison à notre présence ici.
Nous partîmes tous trois dans des directions différentes afin de balayer la zone rapidement et récupérer un maximum d’objets ou d’indices.
Nous ne fûmes pas dessus par notre quête. Eo découvrit deux épées dissimulées au fond d’un ancien puits. L’Émissaire lui s’équipa d’un sabre ramassé sous les décombres, quand à moi, mon arsenal se résuma à une lance extensible et un poignard. Excepté la lance, ces armes étaient plutôt moyenâgeuses pour des gamers avertis. Débuter avec le dernier cri en matière de shotgun, laser et autre n’était pas de mise avec les habitudes. Nous devions commencer au bas de l’échelle et acquérir de l’expérience afin d’obtenir des armes plus sophistiquées. Malgré cette évidence, Eo semblait déçu.
— Argh… il faut toujours commencer avec ces vieilleries. Quelqu’un a-t-il trouvé un couteau suisse ? On ne sait jamais.
— Arrête de grogner, c’est déjà pas si mal. Jusqu’ici, nous étions des nourrissons. Te voilà redevenu un guerrier, déclara l’Émissaire.
— Ouais, je sais, mais tout de même, ils pourraient être un peu plus créatifs à ce sujet.
— Sois patient, lui dis-je. Nous venons à peine de commencer.
— Ouiiiii t’as raison ! Mais quand même, on n’est pas censé retourner à l’âge de pierre. Bref, je propose que chacun mette son arme de guerre, dit-il avec insistance, dans son inventaire respectif.
Une fois cette tâche accomplie, EO s’approcha de l’unique piquet encore planté dans la terre. Gravé en son centre le sigle &. Eo toujours débordant d’humour, le grattai avec son ongle.

Le médaillon disparu alors de mon cou, et la petite fille se matérialisa à nos côtés.
— Nous voici à la première borne de sauvegarde. Je vous encourage vivement à en profiter pour retourner chez vous et vous reposer, dit-elle sérieusement.
— Depuis combien de temps sommes-nous ici ? demanda l’Émissaire.
— Depuis 32 minutes et 54 secondes exactement, répondit Léa.
— C’est tout ? fit Eo.
— Affirmatif, c’est la totalité. Souhaitez vous des informations supplémentaires ?
— Oui.
— Les épreuves que vous avez subies sont éprouvantes donc elles rallongent votre impression temporelle. La suite l’est tout autant, et c’est la nuit dans le monde réel. C’est pour cette raison que je vous encourage à sauvegarder maintenant et revenir plus tard.

— Tout le monde est OK pour un départ ? demanda Eo
— Oui
— Oui
— Ok Léa, à toi de jouer.

Elle acquiesça du regard et déclara à haute voix : sauvegarde


Dernière édition par Sophinette le Jeu 8 Juil 2010 - 17:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 11:06

C'est un peu mieux pour les descriptions merci. Donc en fait quand je pensais aux plages j'y étais pas du tout lol. moi j'aime bien ton histoire. Continue comme ça. Juste une petite faute que j'ai remarqué (je ne suis pas très regardante d'habitude)

Arrivé sur la berger je m'assis entre deux touffes d'herbe et posaIS la tête sur mes genoux....

Cela-dit je ne suis même pas sûre de moi, la grammaire est mon point faible. Mais je pense que c'est plus un truc dans le genre.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 13:37

Une bonne fin de chapitre ! Vivement la suite !

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMar 11 Mai 2010 - 23:31

Alors la suite continue bien. C'est rapide et prenant. Le texte manque un peu de finition parfois, (orthographe oubli de mots....) ce qui gène un peu la lecture. (C'est pas grand chose mais ça joue bp sur l'impression du lecteur Razz ) Enfin bon j'aime toujours l'histoire qui se mets rapidement en place sans perte de temps.

Partie 1

Citation :
Léa se mit à sourire et dans un faisceau lumineux bleuté elle se transforma en médaillon doré qui resta suspendu dans les airs.
"Se mettre à" c'est une formulation qui a tendance à arriver facilement sous une plume ( je me surprends moi même souvent à l'utiliser Razz ) et qui alourdit une phrase.

Là ce serait bp plus efficace, je trouve, de dire. "Léa sourit et dans un faisceau bleuté se transforma en médaillon doré."

Schadow a déjà fait remarquer la phrase sans verbe Razz


Même remarque que Coconut sur un petit manque de description ^^

Partie 2

Citation :
A force de contractions musculaires répétées, tout en moi avait la tremblote
Je ne me représente pas du tout...

Citation :
- C’est une belle entrée en matière, répondit l’Émissaire.
C'est pas vraiment une "réponse"... ce serait plutôt un commentaire je pense.

génial Pas mal la description de l'afrique. simple mais évocatrice.

Citation :
- Ouais je sais, mais tout de même, ils pourraient être un peu plus créatif à ce sujet.
hé hé hé même dans l'avenir les designers de jeux vidéo ne se renouvellent pas ^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 11:55

Bonjour, Bonjour,

De nouveau un tout grand merci pour votre aide.
Je suis surprise de votre envie de plus de descriptions, moi qui pensait que cela allait vous ennuyer.....bon je vais devoir revoir ma copie depuis le début.

@Elgringo : je sais pour les fautes et donc l'impact sur le lecteur, malheureusement je ne les vois pas. Non pas par oubli de porter des lunettes :-) mais tout simplement parce que l'apprentissage de la langue s'est faite entre la France et l'étranger.....très vite j'ai décroché...

Voici une partie du chapitre 3

Chapitre 3
Souvenirs

Carnet de voyage n°3

Nairobi, 6 h 45
Je poursuis mon chemin vers le sud. Je suis arrivé hier dans la capitale kenyane. C’est la ville de tous les contrastes. À la fois moderne et ambitieuse, sa surpopulation la rend assourdissante. D’anciens bâtiments coloniaux côtoient des buildings modernes dans un capharnaüm indescriptible tant la circulation automobile y est impressionnante. J’ai trouvé un bus en partance pour le Kilimandjaro dans 1 heure.

18 h 15
J’ai fait un bon voyage entre Nairobi et Moshi, qui se trouve en Tanzanie. Les deux villes sont reliées par une autoroute et nous étions des dizaines de minibus à parcourir le même chemin à la queue le leu. On m’avait bien prévenu qu’à cette période de l’année il y aurait beaucoup de monde, jusqu’à deux mille personnes qui s’élancent chaque jour à l’assaut du volcan. Je n’ai pas trop le choix, c’est maintenant ou peut-être jamais.
Je l’ai vu, depuis la route, cette excroissance massive et puissante. Il domine, il s’impose et en impose de fait. Respect !

J’ai trouvé un guide, Joseph. Il a déjà effectué l’ascension 323 fois. J’ai opté pour la voie dite Machame, qui propose une ascension plus sauvage et aussi plus sportive. J’ai fait mon sac, environ 15 kilos. Joseph et moi partons seuls, sans porteur. Il a obtenu notre permis, direction Machame gate où nous allons passer la nuit.
Nous démarrerons la randonnée demain matin.

Au pied de ce mastodonte de roche et de lave, je pense à toi. J’aime partager avec toi mes aventures et mes découvertes. J’aime croire qu’à la lecture de mes carnets tu profites un peu de mes voyages. J’espère de tout mon cœur que tu me comprends et qu’un jour tu auras toi aussi l’occasion de voir tout ce que j’ai vu.



D’origine anglaise, mon père avait suivi ses parents au moyen orient les treize premières années de sa vie. Son père travaillait pour une compagnie pétrolière qui impliquait un changement de pays tous les trois ans. De nombreux enfants auraient détesté devoir quitter leur maison à peine installée, pour mon père ces déménagements représentaient l’opportunité de nouvelles découvertes. Une nouvelle école dotée de nouveaux camarades, une nouvelle maison dotée d’une nouvelle chambre, un nouvel environnement doté de nouveaux jeux… Puis, sa vie bascula lorsqu’il du faire son entrée à Paris, dans un internat privé, dont le rythme de vie n’avait rien de comparable avec ces pays chauds et lointains. Il résida dans la capitale française jusqu’à la fin de ses études en photographie, mais il avait été contaminé par cette envie de connaître le monde. Son vœu le plus cher ? Partir à l’aventure, découvrir d’autres contrées, rencontrer des peuples différents, connaître leurs histoires, leurs légendes. Il ne cessait d’en parler. Avec le temps, c’était devenu une obsession chez lui et un sujet de dispute entre mes parents.
Lui souhaitait que nous partagions cette aventure tous les trois. Ma mère elle, ne voulait rien entendre. Me déraciner, me trimbaler de pays en pays, de ville en ville, de tribu en tribu, n’était pas une option envisageable.
Néanmoins, malgré les graves conséquences pour notre noyau familial, un jour, l’appel du large fut le plus fort.
Je m’en souviens comme si c’était hier. Ce vendredi-là, je rentrai de l’école, il n’y avait pas un bruit dans l’appartement. À mon habitude, j’avais lancé un « c’est moiiiiiii » en passant la porte. Il n’y avait eu aucune réponse. J’avais déposé mon cartable et ma veste sur la chaise de l’entrée et je découvris dans la cuisine ma mère, les yeux rouges devant une tasse de café encore fumant.
— Maman ? avais-je lancé le cœur serré. Qu'est-ce qui ne va pas ?
Elle soupira.
— Il va falloir être courageuse, ma petite chérie. Tu es grande maintenant, tu peux comprendre. Va rejoindre ton père, il t’attend dans le bureau.
Je fis demi-tour, sortis de la cuisine, j’empruntai le long couloir vert olive et allai rejoindre mon père.
Il était assis dans son fauteuil en cuir marron usé par les décennies, derrière un grand bureau en chêne, hérité de mes grands-parents paternels. Le fauteuil était tourné vers la fenêtre, il se balançait nerveusement tout en regardant dehors. Il n’était pas bien grand, dans les 1m75, avait les cheveux blond foncé qu’il ne coupait que deux fois par an, une barbe de 2 ou 3 jours et quelques rides sur son front. Il portait un tee-shirt blanc et un jeans sur des baskets montantes qu’il n’avait pas lacé. De par son look, mon père était resté un éternel adolescent. Je crois que c’est ce côté jeune et aventurier qui avait plu à ma mère. Du moins au début. Aujourd’hui, c’était une autre histoire.
— Papa ?
— Oui Lola, entre, vient près de moi.
Alors que je m’approchai de lui, je sentis les larmes monter. Je voulais être courageuse, je serrais les dents et criais « non non non » dans ma tête. Je dois être forte.
Il déposa mes mains dans les siennes et commença.
— Tu sais mon petit cœur, j’ai toujours voulu partir à l’aventure voir le monde. Et bien voilà, c’est décidé… , il s’arrêta, prit une grande respiration, je pars demain, lâcha-t-il d’un trait.
L’annonce de cette nouvelle avait l’effet d’une bombe à retardement. Mes jambes tremblaient, les larmes coulaient, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Il me prit doucement dans ses bras.
— Je sais, cela va être dur… Je suis désolé… Tu peux pleurer mon ange.
J’étais abasourdie. Mon corps était tellement raide que je n’arrivais plus à bouger. J’avais du mal à respirer, des milliers d’images se bousculaient dans ma tête. Soudain, j’avais froid.
Il y eut alors un long silence, il m’écarta légèrement de lui et plongea ses yeux verts dans les miens. Je n’avais toujours pas prononcé un mot.
— Tu as pu te rendre compte que, maman et moi, nous nous disputons souvent depuis un certain temps. Nous ne sommes plus heureux ensemble.
Voilà, tout était dit. Mon monde s’écroulait, les deux personnes que j’aimais le plus au monde ne s’aimaient plus.
Presque tous mes copains d’école vivaient en alternance entre leurs deux parents. Une semaine chez maman, une semaine chez papa. J’étais tellement fière de pouvoir dire que chez moi c’était différent. Finalement non, ma famille à moi aussi venait d’éclater. Boum ! Explosion au centre de la ville : 3 morts. Enfin trois rescapés, trois pauvres malheureux qui allaient devoir se battre pour survivre et qui garderaient à jamais des séquelles.
Mais là, une chose clochait. Comment allais-je vivre une semaine chez papa si celui-ci partait à l’aventure ?
Horrifié je regardais mon père, il comprit de suite.
— Tu vas rester avec maman, de mon côté je t’écrirai. Je t’enverrai mes carnets de voyage, ainsi tu pourras me suivre.
C’était pire encore. J’allais passer toutes les semaines chez maman, plus de papa.
— Je veux venir avec toi, déclarai-je subitement. Mon père écarquilla les yeux, sourit, et d’une voix douce il répondit :
— Non Lola, ce n’est pas possible. Ta mère a entièrement raison ce n’est pas un voyage pour une jeune fille de douze ans. Je te propose une chose. Va à l’école, travaille bien, sois gentille avec maman et quand tu seras plus grande tu viendras me rejoindre si tu le souhaites.
— Combien de temps vas-tu être absent ?
— Longtemps Lola, très longtemps. Tu sais de nos jours, les hommes et les femmes vivent plusieurs vies en une. C’est une seconde vie qui commence pour moi et aussi pour ta mère.
Et moi alors ? Moi, sa fille ! Quelle vie allais-je avoir sans lui ? Je n’en voulais pas de sa nouvelle vie dans laquelle j’étais estropiée, handicapée, amputée. Tout mon être se mit à trembler, mon corps régurgita ma souffrance.
Il me prit de nouveau dans ses bras, il enfonça son nez dans mes cheveux et me laissa pleurer contre lui.
Je n’ai plus la notion du temps, mais je finis par m’endormir dans ses bras, épuisée par les sanglots.

À mon réveil, j’étais dans mon lit, nous étions samedi matin, pas d’école, je pouvais donc rester encore sous la couette. Une grande confusion régnait dans ma tête. Une légère lumière entrait dans ma chambre. En regardant mon réveil, je découvris alors une enveloppe avec mon prénom marqué en bleu dessus.
Je me relevai aussitôt pour me caler dans mes oreillers et entrepris d’ouvrir délicatement l’enveloppe. Mon père m’avait laissé une lettre.

Ma petite Lola, mon petit cœur,

Je suis désolé du mal que je te fais.
Sache que je t’aime très fort et j’emporte avec moi tous tes sourires et toutes tes larmes.
Ne sois pas fâché contre maman, elle n’y est pour rien.
Je dois accomplir mon rêve sinon je vivrais dans le regret toute ma vie.
Un jour, tu comprendras.

Je t’écris très vite.
Je t’aime

Papa



Carnet de voyage n°3


Dernière édition par Sophinette le Lun 7 Juin 2010 - 20:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 12:09

Interressant pour comprendre les personnages. Un de temps en temps ça ne fait pas de mal. J'aime lorsque je peux m'attacher aux héros.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 14:57

Pas mal ! Cela nous donne une petite idée de la personnalité de Lola !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeMer 12 Mai 2010 - 15:35

Hum... Ale... ça me fait penser à la bière ça Very Happy ( le jeux de mot est il volontaire ? Wink )

Citation :
Je suis surprise de votre envie de plus de descriptions,
c'est quelque chose qu'il faut bien doser. Une description qui fait avancer l'histoire n'est pas ennuyeuse. Pour l'instant les descriptions sont un peu courtes, on a du mal à voir ce qui se passe, donc ça serait bien de rajouter des détails Smile

Pour les fautes t'en fait pas je comprends, j'en fais plein plein plein moi même. C'est Juste que malheureusement le monde est cruel envers les gens qui ont du mal avec l'orthographe Smile Où ça à l'étranger ?

Bon alors le chapitre 3 :

Citation :
cette excroissance massive et puissante
Je ne sais pas si ça me fait vraiment penser à une montagne... Razz Encore une fois un peu plus de description serait le bienvenu ^^

Citation :
l’appel du large fut plus grand.
Je dirais plutôt "fut le plus fort"

Citation :
trois pauvres malheureux qui vont devoir se battre pour survivre et qui garderont à jamais des séquelles.
Concordance des temps, "qui allaient" ... " qui garderaient"

Ils ont jamais entendu parler d'organiser les voyages autour des vacances scolaires ces parents ? Shocked Shocked

Citation :
je vivrais dans le regret toute ma vie.
vivrais... toute ma vie. ça fait un peu répétition.



Bilan :

Effectivement c'est un bon passage pour s'attacher au personnage. Bien fichu, humain, sans être lent Smile Une bonne idée. ( Visite du kilimandjaro virtuelle, qui fait écho à la visite réelle.... hum hum... verrais je un rapport ? )

Juste j'ai un petit peu de mal à comprendre pourquoi ce voyage nécessite de complètement se déraciner... il faudrait peut être un peu plus le décrire pour qu'on comprenne mieux que ce n'est pas qq chose qui pourrait être réglé en 2 ou 3 mois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 12:30

Bonjour,

Merci encore pour vos commentaires, corrections et conseils.

Spoiler:

Voici la fin du chapitre 3

Te comprendre papa ? À cette époque, non, je n’y arrivais pas. Comment mon père avait-il pu préférer des étrangers à sa famille ? Comment avait-il pu nous quitter pour des contrées lointaines et à mes yeux, pas toujours hospitalières ? Avec le temps, j’avais fini par tout simplement vivre avec ce lourd sentiment d’abandon.
Par chance, papa avait été très correct, financièrement parlant. J’appris plus tard qu’il avait laissé une large partie de son héritage pour subvenir à nos besoins. Ce n’était pas les grandes richesses, mais nous avions pu rester dans notre appartement et nous n’avions manqué de rien.
La première année, ma mère et moi nous sommes soutenus mutuellement, enfin plus elle que moi. Elle a essayé de m’expliquer avec ses mots. Puis un jour, elle a déclaré qu’il fallait regarder de l’avant et que les « tribus » locales valaient elles aussi le détour.
Alors, elle trouva de nouveaux amis et rencontra, deux ans après le départ de mon père, Luc. Ils avaient le même âge, il était divorcé, mais sans enfant, il me porta donc tout naturellement un amour paternel nouveau.
Ils se sont fréquentés pendant un temps, et il était venu s’installer à la maison au bout de quelques mois. Très vite, ils décidèrent d’agrandir la famille. Ainsi, nous passâmes de deux à cinq en moins de deux ans. Cinq, car ma mère avait donné naissance à Hugo et Thomas, les jumeaux de la famille. La présence de tout ce petit monde n’avait pas comblé le vide, mais avait apporté un brin de joie, de bonne humeur et un nouvel esprit de famille.

De Machame gate à Camp Machame

Joseph et moi démarrâmes très tôt ce matin pour ne pas partir en même temps que la majorité des grimpeurs. Nous commençâmes par traverser la forêt qui, au fur et à mesure que nous avancions, semblait se rétrécir. La lueur du jour naissant avait du mal à pénétrer cette masse verte qui nous cernait et nous digérait.
Puis, avec l’altitude, la forêt desserre son étreinte et nous ouvre les portes d’un nouveau paysage beaucoup moins dense, moins oppressant. La vue est relativement dégagée, les grands arbres ont quasiment disparu laissant place à de hautes herbes folles. Joseph est un peu comme moi, pas très bavard. Il est fatigué de voir ce que le monde a fait de sa montagne. Il m’a raconté combien elle était belle avec son petit manteau neigeux. Il est fils de guide du Kilimandjaro et se réjouît de n’avoir eu que des filles. Les filles, elles, ne deviennent pas guides du volcan éteint.

Camp Machame à Camp Shira
J’ai eu un peu de mal à dormir, ce doit être le mal des montagnes. De nouveau, nous nous sommes réveillés aux aurores. L’espace qui nous entourait était entièrement coloré. Du bleu, du jaune, du vert, du rouge, ce n’était pas les couleurs chatoyantes des fleurs, mais celles des tentes qui sont venues se planter là pour la nuit.
Le chemin était très pentu, tantôt parsemé de roche tantôt de poussière. J’ai croisé quelques animaux « sauvages », des reptiles essentiellement. La végétation, si abondante hier, s’est faite très rare aujourd’hui. Je te joins quelques photos. Il fait de plus en plus froid. Je ne sais pas si je pourrais écrire dans les prochains jours.

Camp Shira à Camp Barroco
Je ne sens plus mes épaules je ne sens plus mes jambes. Un peu plus de 6 h de marche sur un chemin rocailleux quasi lunaire jusqu’à la tour de lave. Puis la descente qui est presque pire que la montée en terme d’effort. Mis à part un léger mal de tête, je vais bien. Le spectacle du coucher du soleil est grandiose tout dans les tons de rouge. Je n’ai pas les mots…

Camp Barroco à Camp Barrafu
C’est dur, c’est excitant, c’est incroyable

Camp Barrufu à High Camp

J’y suis. De nouveau, les mots me manquent. Je me sens insignifiant. Je n’ai pas vaincu le Kilimandjaro. Il m’a humblement laissé l’approcher, le toucher, le sentir. Je pense à toi très fort.


Je le voyais maintenant ce volcan sur des photos froissées. C’était bien lui, lui que j’avais foulé des pieds la nuit dernière. J’avais donc été sur les traces de mon père…
Je m’endormis paisiblement. Moi aussi papa je l’ai approché, touché et senti. Moi aussi je pense à toi.

La nuit fut courte, car Hugo et Thomas n’étaient pas des adeptes de la grasse matinée. Ils rigolaient comme des fouines dans le couloir.
Je m’étirai et pris soin de ranger le carnet n° 3 dans le tiroir de ma table de chevet qui conservait les quatorze autres petits livrets réceptionnés depuis le départ de mon père. J’avais encore un peu de temps avant mon prochain rendez-vous avec Eo et l’Émissaire. Lorsque je passai la porte de ma chambre, les jumeaux avaient déserté les lieux laissant derrière eux une zone de combat où gisaient de nombreux cadavres en plastique. J’entrepris de me frayer un chemin jusqu’à la salle de bain, mes pieds achevèrent Mister John qui se disloqua sous le choc. Sur le seuil de la porte, je croisai ma mère qui venait de faire prendre le bain aux deux petits monstres.
— Bonjour, tu as une petite mine ce matin.
— Je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit.
— Tu n’oublies pas que ce soir, c’est soirée couscous. Luc s’occupe des garçons jusqu’à 16 heures après, je compte sur toi.


Évidemment, j’avais complètement oublié la fameuse soirée couscous ! Cela bousculait un peu mon planning, mais il me semblait que deux heures dans A.L.E seraient largement suffisantes pour aujourd’hui. Après tout, je n’allais pas non plus y passer tout mon temps libre, même si au fond la curiosité était grandissante.
— Où sont-ils ?
— Dans leur parc. Je te laisse avant qu’ils n’arrachent les barreaux.

Je pris une douche fraîche histoire de bien me réveiller. J’en profitai pour me faire un petit gommage de peau et un masque 2 en 1. Ma mère avait raison, on ne pouvait manquer les cernes qui se dessinaient sous mes yeux. Arrivée dans la cuisine, je fus accueillie en fanfare par les garçons qui avait acquis depuis peu un nouveau mot : bzou traduit en langage courant par bisou.
Je m’exécutai immédiatement.

Luc passa la porte avec les courses et surtout une grosse miche de pain au levain acheté dans la boulangerie du coin qui se targuait d’être ici depuis 1879. Je mis mon thé au citron à chauffer dans le micro-ondes, aidai mon beau-père à ranger le tout et me fis griller une grosse tranche du pain ancestrale.
— Raconte, tu as fait la fête toute la nuit ? demanda Luc
— Non pas du tout. Avec deux copains, nous avons testé un nouveau jeu hier soir sur le web.

Je passai sous silence le fait que ce nouveau jeu n’était pas encore homologué, ne souhaitant pas partir dans de grandes explications et surtout alarmer mes parents.
— Ah, je vois c’est donc ça. Comment ça se passe avec ton casque ?
— Super ! Tu avais raison, les commandes sont bien plus faciles à maîtriser qu’avec l’ancien modèle. Une fois le casque sur la tête, on démarre comme… une sorte de... nouvelle vie… dans un autre monde. D’ailleurs, je fais une session avec des amis à 14 h. Mais pas d’inquiétude maman, je serai de retour pour 16 h.
— J’espère que tu ne passes pas tout ton temps sur le réseau, ajouta-t-elle.
— Non non. Comme mes exams sont terminés, j’en profite un peu pour m’amuser, c’est tout.

Thomas trébucha et se mit à pleurer. J’en profitai pour le prendre dans mes bras et le câliner ce qui mit fin à la conversation.
J’entrepris ensuite de débarrasser le couloir des jouets qui encombraient le passage, et aidai mon beau père à quelques tâches ménagères pendant que ma mère s’occupait des petits.

Je me fis un sandwich jambon/beurre/roquette vers 13 h 30 que j’engloutis d’un trait dans la cuisine et bu quelques gorgées d’une boisson énergisante au goût de groseille.
Puis j’annonçai à tout le monde que j’allais à mon rendez-vous. Ma mère me lança son regard noir, je ne fis aucun commentaire.
Arrivée dans ma chambre, je fermai la porte à clé pour ne pas être dérangée et m’installai confortablement pour cette nouvelle mission.

À 13 h 55, j’entrais pour la seconde fois dans la loge d’A.L.E


Dernière édition par Sophinette le Lun 7 Juin 2010 - 20:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeDim 16 Mai 2010 - 14:48

Citation :
A.L.E et Léa sont une pure coïncidence....
Moi je pensais surtout à Ale, un des noms pour dire Bière en anglais Razz (Désolé Wink )

Citation :
J'étais aux Emirats Arabes Unis en alternance avec la France.
Dans quel coin des émirats ?


Citation :
Le Kilimandjaro m'a fait pensé à une grosse vérue ....ce qui n'est pas très "élégant" comme mot d'ou "excroissance" ....
Simplement avec ce mot ça ne me donne pas vraiment l'image d'une montagne... Avec une illustration à côté ce serait peut être suffisant... ( tu prévois des dessins ? )

Citation :
Pour les vacances scolaires .....ce n'est pas la même chose que de partir pour longtemps à l'aventure ...mais je vais revoir ce passage car ta remarque est très pertinente.
Bien sur que ce n'est pas pareil du tout, mais en général pour des enfants/ado, voyage ça veut dire avant tout vacances scolaires. C'est important de bien faire comprendre que le père veut faire le tour du monde à dos de chameaux, et pas juste voir le killimandjaro ^^ ( j'éxagère mais c'est pour être plus clair Razz)

Bon passons aux choses sérieuses maintenant, le chapitre 3 :



Citation :
Comment mon père avait-il préféré des étrangers à sa famille ?
Il me semble que tu as oublié un "Pu"

Citation :
de la grâce matinée
grasse ^^

Citation :
les jumeaux avaient déserté les lieux laissant derrière eux une zone de combat où gisaient de nombreux cadavres en plastique
Là je comprends pas exactement, ce sont les restes du petit dèj ? Ou des Gi joe qui trainent ?



Citation :
Bonjour, ouais, je sais j’ai pas beaucoup dormi cette nuit.
Suggestion, la réplique serait plus efficace sans le "Bonjour ouais je sais,"

Citation :
aida mon beau-père à ranger le tout
aidai

Suspense Smile Voilà à part mes petites remarques le texte est sympa et donne envie de lire la suite Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 9:00

Petit passage familial plaisant !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 10:17

J'avais beaucoup de retard à rattraper !

Je trouve qu'au début du chapitre 2, tu aurais pu insister sur la vision de personnages sur leur monde virtuel. Est ce une quasi réalité ? Une autre réalité ? Ou y a t il des imperfections ? Un manque de détail sur le lointain...
Et les sensations, tu aurais pu les développer aussi.

Chapitre 3 : rien à dire ! Interraissant Wink

Bonne continuation dans ton récit !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitimeLun 17 Mai 2010 - 11:11

j'aime bien décidément les carnets de son père. Intéressant. En revanche je trouve la fin du dernier passage trop rapide, trop cadencé.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience Icon_minitime

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