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 A.L.E Alternative Life Experience

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 20:18

Bonjour,
Toujours aussi délicieux à lire , autant que ce menu gastronomique. Mon passé de cuisinier à ressurgi tout-à-coup! Bravo!
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 22:48

Mince alors... je viens de vérifier et effectivement sur internet on dit la même chose... J'avais un pote brésilien qui m'avait soutenu le contraire c'était pour ça que j'étais si déterminé... bon ben je vais aller l'engueuler un coup ^^

Citation :
Lucas portait un pantalon noir, une chemise bleu pâle et un pull sur les épaules.
J'aurais mis la description de Lucas juste avant le "Merci toi aussi".

Citation :
— C’est bien ça, je t’emmène au restaurant « À la maison ».
elle m'a fait sourire celle là Smile

Citation :
Tu veux dire, celui où l’on mange dans chaque pièce de la maison ?
j'ai un peu de mal à visualiser ^^
Je pense que tu pourrais l'exprimer différemment.


Citation :
Je le scrutais du regard
scrutai

Très joli le cassage d'ambiance final avec retour à la réalité pour Lucas... J'aime bien ce menu appétissant aussi Smile et cette belle vue. Les émotions des deux sont très bien retranscrites, c'est une belle réussite ce chapitre Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 10:17

Bonjour à tous,


Merci pour vos corrections, remarques et commentaires. Merci aussi pour vos encouragements et votre soutien.

Voici la suite et fin du chapitre 12 :

Nous reprîmes la voiture repus et nous dirigeâmes en direction de son appartement. Il se gara juste en face de sa porte d’entrée. Je l’attendais en chantonnant sur le dernier tube de Lady Gaga, qui depuis plus de quinze ans, s’offrait le luxe de faire de nombreux tubes, remplaçant une certaine Madonna. J’étais dans mon trip musical lorsqu’un homme vêtu d’un jogging gris et d’une veste en cuir pourri arriva par-derrière, dépassa la voiture et s’arrêta à côté de la camionnette garée deux places devant moi. Ni une, ni deux, celui-ci abaissa légèrement son pantalon et urina sur la camionnette. Je n’en croyais pas mes yeux. Je le regardais fixement, la colère montait en moi. De son côté, le crado ne semblait pas m’avoir vue. Je baissai la musique et descendis de la voiture.
— Vous avez besoin d’un coup de main ? criai-je sur un ton ironique.
— Va te faire foutre salope.
— Non, mais, vous vous êtes vu gros dégueulasse ! C’est l’éducation que vous ont donnée vos parents ? Pisser sur les bagnoles ?
Il remonta son pantalon et s’avança dans ma direction.
— Je t’emmerde ! C’est pas une petite pute dans ton genre qui va me dire ce que je dois faire.
Je reculai d’un pas, j’ôtai mes chaussures et instinctivement me mis en position de combat. Je n’avais pas mes armes de guerre, mais possédais tout de même une paire de talons hauts comme arme de poing.
L’homme éclata de rire
— Qu’est ce que tu comptes faire avec tes pompes ?
S’il avançait encore d’un pas, j’allais frapper.
Un déclic me fit tourner la tête, je vis alors Lucas effectuer deux grandes enjambées et se glisser entre le pisseur et moi. Il lâcha son sac.
— Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il d’un ton ferme.
— C’est ta poule ça ?
Lucas hocha la tête.
— Ben tu devrais un peu mieux t’en occuper, elle ne semble pas avoir tout compris.
Planquée dans son dos, je fulminais.
— C’est un gros porc, Lucas. Ce type vient de pisser sur la camionnette juste là et puis il m’a traitée de pute.
Sans tourner la tête, il m’ordonna :
— Tais-toi et monte dans la voiture
Je bondis sur le côté.
— Quoi ? Non, mais attends ! Tu ne vas pas le laisser faire !
— Lola, insista-t-il, pour une fois dans ta vie, ferme là et monte dans cette voiture.
Je rageais. Lucas m’adressa un regard noir. De mauvaise grâce je me retournai et grimpai dans sa foutue voiture.
— Écoutez monsieur, je pense qu’on va en rester là. J’emmène ma copine et vous passez votre chemin.
— De toute façon, elle est trop moche et trop conne ta copine.
Le type fit demi-tour et s’en alla.
Lucas referma la porte de mon côté avant que je ne pus émettre un son.
Il récupéra son sac, le glissa dans le coffre et vint s’installer à côté de moi.
Il était d’humeur sombre. Il se tourna vers moi et lâcha d’un trait :
— Qu'est-ce qui t’a pris ? Tu veux te faire agresser ou mourir avant l’heure ?
— Mais enfin, tu vois bien qu’il n’était pas clair ce type ! On va pas non plus se laisser faire en permanence ! Et puis, tu es beaucoup plus fort que lui ! Pourquoi tu ne lui as pas foutu une raclée ! Cela lui aurait donné une bonne leçon !
— Tu ne vas pas bien dans ta tête Lola ! Et si je n’étais pas intervenu au bon moment. As-tu pensé à ce qui aurait pu t’arriver ?
— Mais j’étais prête à l’affronter !
— À l’affronter ? Tu te crois où là ? Dans un de tes jeux vidéo ? Faut redescendre sur terre ma belle. Ce n’est pas parce que dans tes simulations tu joues à la guéguerre, mademoiselle Waverider, qu’ici tu fais le poids ! Regarde-toi !
Cette dernière phrase me coupa le souffle et me blessa profondément.
Lucas attacha sa ceinture de sécurité, j’explosai.
— Peut être, mais moi au moins j’aurais essayé ! Toi t’as pas bougé d’un pouce.
Il agrippa le volant, serra les mâchoires et regarda devant lui.
— Alors t’as rien à ajouter ? lançai-je comme une furie.
J’en eus le souffle coupé. Il ferma les yeux et ne dit rien pendant un long moment. Je rongeai mon frein.
— Non Lola, reprit-il plus calmement. Je pense que tu es inconsciente du danger. Ce type, il aurait pu te tuer. Tu devrais suivre plus souvent les infos. Tu verrais que de nos jours, on tue pour rien.
Irritée, je soufflai bruyamment. Je l’ignorai.
— Regarde-moi.
Je restai stoïque.
— Regarde-moi… s’il te plaît.
Je me retournai boudeuse.
— Écoute, on ne va pas laisser un pauvre type nous gâcher la soirée.
— C’est déjà fait ! Merci.
Il attrapa ma main.
— Lola, je veux bien me battre pour toi…
— Ne sois pas idiot ! Ce n’est pas ce que je demande !
— Tu as très bien compris ce que je voulais dire. Ce n’est pas parce que je suis sportif que j’aime me battre, tu sais. Effectivement, j’avais beaucoup de chance de le maîtriser rapidement. Mais cela ne règle pas les problèmes d’abord et puis je n’étais pas seul. Tu es là toi aussi.
Il fit une pause et reprit :
— Dans des cas comme celui-là, je dois aussi penser à toi.
Je le laissais parler. Ses paroles me réchauffaient le cœur. Il pensait à moi.
— Je comprends ta frustration. À l’avenir, sois plus prudente s’il te plaît. Tu ne sais jamais sur qui tu vas tomber.
— Je suis sûre que j’aurais pu lui en coller une bonne.
Lucas démarra la voiture, se tourna de nouveau vers moi et passa sa main sur ma joue.
— Contente-toi des jeux vidéo, dit-il en souriant. Laisse le reste aux autres… c’est plus prudent. Allez ! Je t’emmène boire un verre pour oublier tout ça, puis on rentre.
Au Queen’s, je pris un Cosmopolitan, mais je n’avais pas du tout la tête à la fête. À peine avais-je terminé mon cocktail que je demandais à Lucas de rentrer. Je n’avais plus envie de voir des gens, je les trouvais tous plus bêtes les uns que les autres. Ce soir, je n’étais plus de bonne composition malgré tous les efforts de Lucas. Nous passâmes la porte de l’appartement en silence. Il déposa son sac dans l’entrée et se dirigea vers le balcon. Il faisait bon, le ciel était dégagé. Je me changeai pour une tenue plus décontracte, ma chemise de nuit en coton. Lorsque je le rejoignis, il se tourna vers moi et me jaugea avec le sourire.
— Tu es très… sexy !
— Je sais ! ripostai-je confuse.
— Viens contre moi et arrête de bouder. Ça ne te va pas.
Son intonation était douce. Je m’approchai et reniflai son parfum, le charme opéra rapidement effaçant toute ma mauvaise humeur. Je n’avais plus envie de résister.
Comme tous les matins il se leva tôt et sans bruit quitta l’appartement. Je me réveillai vers 10 h épuisée. J’avais passé une bonne partie de la nuit à affronter verbalement l’individu de la veille, mais aucun son n’avait voulu sortir de ma bouche. Je revoyais encore son visage me rire au nez. Je pris mon petit déjeuner dans la cuisine, les nuages avaient envahi le ciel, nous allions probablement avoir droit à de bonnes averses. N’ayant pas de programme défini je décidai de me changer les idées et de repartir vers Naturralya.

L’atmosphère était délicieuse et les parfums fleuris m’envahirent comme la première fois. Je me retournai. Personne. Il n’était pas là.
J’empruntai la rue principale et découvris au détour d’une ruelle, un potager. De chaque côté du chemin, des carrés en bois d’une vingtaine de centimètres de haut étaient ancrés au sol. Dedans poussaient des légumes ainsi que des herbes aromatiques. Je reconnus les tomates cerise et les cœurs-de-bœuf, les pieds de courgette, le thym et le basilic. J’effleurai ce dernier de la main et la portai à mon nez virtuel pour une bouffée d’Italie.
— Tu peux aussi gouter les légumes, ils sont à disposition… gratuitement.

Je sursautai et me retournai. Valens se tenait à quelques mètres de moi. Il souriait. Je le regardai attentivement. Il n’avait pas changé depuis notre dernière rencontre. La garde-robe de son avatar devait être aussi riche que la mienne. Il portait un long manteau bleu pétrole, dessous une chemise blanche dont les deux premiers boutons étaient détachés. Noué autour de son cou, un fin fouloir de couleur crème. Son pantalon tabac et ses chaussures taupe terminaient l’habillement de son personnage. On aurait dit qu’il sortait d’une autre époque. Il avança dans ma direction. Je sentis mon cœur s’emballer. Il souriait. Je découvris alors combien son avatar était beau. Ses cheveux noirs longs de quelques centimètres comportaient des reflets brillants, quelques mèches tombaient sur son front sur lequel je devinais le début de petites rides. Ses yeux verts me fixaient, j’y lus un mélange de tristesse et d’interrogation. Il avait le visage régulier et carré, d’où émanait une certaine assurance. Cet homme devait avoir le sens du détail, je découvris sur sa joue gauche une cicatrice presque invisible en forme de 7 renversé. Ses lèvres entrouvertes laissaient apparaitre une dentition impeccable.
— À quoi tu penses ? demanda-t-il.
— Rien de spécial, mentis-je. Au fond, son avatar devait sans doute être lui aussi amélioré, pire encore, un vieux, moche et bigleux pouvait se cacher derrière. Cette idée me refroidit instantanément.
— Tu t'es volatilisé un peu vite la dernière fois. Et je ne t’ai pas vu dans la mission suivante. Mes amis auraient aimé te rencontrer.
Il baissa la tête.
— Excuse-moi pour ce départ précipité. En ce qui concerne la mission, je suis arrivé… trop tard. Mais je suis là aujourd’hui !
— Oui je vois !
— Tu veux encore consulter Léa ?
— Non je ne pense pas qu’elle puisse m’aider. Je te remercie pour ton offre.
— Y a pas de quoi !
— Vas-tu m’expliquer, qui tu es et ce que tu fais là ?
Il grimaça, tripota quelques feuilles de tomates avec la main.
— Je ne suis donc plus Lucas ?
— Non.
— C’est bien, on avance alors.
— Tu trouves ?
— Eh bien au moins tu sais que je ne suis pas ton copain.
— Oui, mais cela ne m’aide pas vraiment. Je n’ai toujours pas compris pourquoi tu interviens dans mon jeu, et pourquoi tu apparais comme ça et hop tu disparais, presque sans rien dire.
Il tiqua. Remua légèrement la tête de droite à gauche. Il fronça le nez.
— J’aimerais pouvoir t’expliquer
— Qu'est-ce qui t’en empêche ?
— Je n’ai pas toutes les infos pour le moment.
Je perçus alors de la tristesse dans sa voix.
— Il faut juste que tu me fasses confiance, reprit-il en plissant les paupières.
— Ça recommence ! répliquai-je.
Je poursuivis ma marche le long du potager. Il m’emboita le pas.
— Je sais. Mais je t’assure que je t’aiderai autant que je le pourrai.
— Ohé ! Je te rappelle que je ne t’ai pas demandé ton aide.
— Tu n’as pas envie de gagner ? rétorqua-t-il curieux.
— Si bien sûr !
— Alors ! Ne cherche pas plus loin, accepte mon aide en attendant.
— En attendant quoi ?
— En attendant que je puisse tout t’expliquer, dit-il en relevant les sourcils.
Un silence s’installa. Ce n’était pas la peine d’insister, je n’en saurais pas plus aujourd’hui, de toute façon la soirée d’hier m’avait assez contrariée, je ne souhaitais pas renouveler l’expérience.
— On continue notre visite ? demandai-je déterminée à passer un bon moment. Il parut soulagé.
— Avec plaisir. Tu vas voir, cet endroit est formidable.
Je restais deux heures en sa compagnie dans les merveilleuses rues de la cité végétale. Prudent, il m’avait renvoyée chez moi pour ne pas passer un temps trop long connecté. J’avais obéi sans rechigner.

Je déposai mon casque sur son support, allumai mon écran et lus les gros titres des informations de la mi-journée. Que se soit au niveau régional, national, européen et mondial, tous n’affichaient que des avertissements. Trop d’eau, trop chaud, trop sec, trop pollué, trop dangereux.
Je cliquai sur fermer et éteignis mon ordinateur. Je grignotai quelque chose dans la cuisine puis téléphonai à Valérie, elle répondit tout de suite.
— Allo ?
— Salut c’est moi. Qu’est ce que tu fais de beau ?
— Je ne peux pas te parler, je suis dans un bureau d’intérim, chuchota-t-elle. Ils ont un job étudiant pour moi. Je te rappelle quand je sors.
Je n’eus pas le temps d’ajouter un mot, qu’elle avait déjà raccroché. Je soufflai et rageai en moi même. Je ne comprenais pas ces gens qui décrochent leur téléphone alors qu’ils ne peuvent pas parler. Un génie n'avait-il pas inventé le répondeur ? Je remis le combiné à sa place et regardai par la fenêtre, il pleuvait.

Le téléphona sonna. C’était Valérie. Elle se tenait sur le trottoir, devant la porte de l’agence d’intérim. Elle me raconta son entretien. Elle venait d’accepter un poste de vendeuse dans un magasin de fringues en remplacement d’une autre fille qui avait craqué au bout de trois jours. Je fus surprise de sa décision au vu de notre dernière journée de shopping. Elle me rappela qu’elle n’était pas aussi « nerveuse » que moi et que de toute façon, elle avait besoin d’argent. Étant donné que le patron qui devait l’engager pour tout l’été l’avait laissé tomber juste avant de commencer, c’était une aubaine pour elle d’avoir décroché ce job. Elle n’allait pas faire la difficile. Je ne répliquai pas. Elle m’invita à la rejoindre chez elle pour papoter. J’acceptai son invitation.


De retour chez moi, j’allumai la télévision. 56 752 morts et 600 000 disparus. C’est le bilan provisoire des glissements de terrain qui se sont produits hier soir dans différentes régions d’Asie. La Chine est le pays le plus touché, avait annoncé la présentatrice. Depuis le début du mois, 13700 hectares de forêts sont partis en fumée, principalement aux USA, en France et en Grèce. Heureusement on ne dénombre pas de victime. Selon les experts, la chute de l’avion égyptien au début de l’année serait bien due à une panne technique. Les pièces d’un des réacteurs étaient contrefaites. Intoxication alimentaire au Venezuela, 147 cas recensés, des traces de mercures auraient été découvertes dans des denrées à base de soja. Le tireur fou de Rome a été écroué cet après-midi, celui de Moscou est toujours en vadrouille.
Ce genre d’information était quotidien, à tel point qu’on y faisait même plus attention. Pourtant aujourd’hui, cela me choquait. Était-ce un effet secondaire d’ALE ? Depuis que je voyageais dans ce monde futuriste, ma perception de mon environnement avait changé.
En Belgique, un mort. Serge Bergmans, a tenté de s’interposer lors du braquage de sa boutique ce matin. Les deux assassins présumés ont entre 12 et 14 ans, selon les premières informations dont dispose la police. Le plus âgé des deux aurait poignardé le boulanger sexagénaire, et dérobé 35,73 euros et quatre croissants. Les syndicats appel à la grève du pain.
À cet instant, je réalisai les risques que j’avais pris la veille et compris la colère de Lucas. J’avais été stupide. Je m’en voulais à mort. J’éteignis la télévision.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 19:55

Joli passage. Petite prise de conscience de ton héroïne ! C'est vrai qu'à trop vivre dans le virtuel on en oublie le sens des réalités !

— Les syndicats appel à la grève du pain : appellent
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMar 14 Sep 2010 - 21:22

Un aspect plus réaliste du monde...bien Wink


Sermons et remise en place sont de rigueur et ce n'est pas trop mal !

Valens se dessine un peu mieux, même s'il reste désespérément mystérieux.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeSam 18 Sep 2010 - 17:16

Citation :
qui depuis plus de quinze ans, s’offrait le luxe de faire de nombreux tubes, remplaçant une certaine Madonna.
comme on dit, le remède était peut être pire que le mal...

L'énervement de Lola lors de la bagarre est bien restranscrit, il y a de la tension, et c'est bien dans son caractère, bien en conséquence de son implication dans les horreurs du jeux vidéo avant.... Ceci dit le raisonnement de Lucas pourrait être un peu amélioré. Se faire impliquer dans une bagarre est toujours risqué, on risque de se faire blesser, mais aussi de blesser quelqu'un d'autre, même un gros dégueulasse qui pisse en public ne mérite pas de mourir parce qu'il a reçu un mauvais coup qu'il a glissé et s'est cassé le cou sur le trottoir... On peut finir en taule pour ce genre de street justice.... enfin bon ça pourrait être quelque chose que dirait Lucas ^^



Citation :
que je demandais à Lucas de rentrer.
demandai

Citation :
pire encore, un vieux, moche et bigleux pouvait se cacher derrière
lol! bienvenu sur internet Smile

Citation :
Je restais deux heures en sa compagnie dans les merveilleuses rues de la cité végétale. Prudent, il m’avait renvoyée chez moi pour ne pas passer un temps trop long connecté. J’avais obéi sans rechigner.
là je serais curieux d'avoir un aperçu rapide des nouvelles "merveilles" qu'elle croise. Pas grand chose, juste un ou deux éléments inattendus en plus.

C'est un très bon passage, montée en puissance de la tension, plus tranche de vie.. nice Smile
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Morrigan
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Morrigan


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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 19:49

Hello Sophinette, j'ai lu les posts qu'il me manquait (et je constate à mon soulagement [mais en tant que lectrice frustrée aussi ^^] que tu n'as pas trop posté depuis la dernière fois où j'ai pu lire, alors merci !)

Sympa la façon dont Wave se sort des griffes de la police, je ne pensais plus du tout à son pouvoir spécial, du coup j'ai été vraiment surprise. Je m'attendais à un autre type d'action, et puis finalement... ben oui ; le plus simple a fonctionné à merveille !
Bon, en plus c'est clair, on ne suit pas une bande de pecnots dans ce jeu : à chaque tableau ou presque, ils gagnent de gentils petits bonus... Pratique. Mais ils sont sympa et pas grobills, alors comment leur en vouloir, hein ? Wink
Valens reste le même à mon sens. Il stagne un peu, mais je suppose que c'est normal (et ma théorie à son sujet se confirme je crois). En tout cas, on risque de le revoir un peu plus dans la prochaine phase de jeu (enfin, ce serait bien Very Happy J'imagine bien une "confrontation" avec Eo et L'Emissaire ^^)

Sinon, le passage du restau est vraiment agréable. Ca existe en vrai un restau pour manger dans chaque pièce, ou tu as trouvée ça par toi même ? Si ce n'est pas le cas, ouvre en un, ça aura un sacré succès à mon avis Razz
Par contre, lorsue Lola se coltine avec le "crasseux"... Hmm, je ne lui donne pas du tout raison, et pas seulement à cause des arguments de Lucas. Simplement, un mec qui pisse contre une bagnole, ben, t'en vois un peu tout le temps, surtout la nuit. Les ivognes, on y fait plus trop gaffe. Il aurait fait des graffitis ou âbimé la camionette, là ok. Mais je trouve le prétexte un peu mince ici. Pareil, si tu le fais vraiment dégueu et vulgaire, modifie deux/ trois tournures de phrase qui sont trop recherchées/communes pour lui. N'hésite pas à contracter tes mots, mettre des apostrophes entre tes mots pour bien couper et rendre ça plus oral.
Après, c'est plutôt bien qu'elle se rende compte que oui, le monde est loin d'être idyllique, et la séquence infos est assez atroce en faite. Le fait qu'elle pense "oh ben on y fait même plus attention maintenant"... ça fait peur. Et ça colle vraiment à ton histoire. Bravo.

J'espère que je pourrais suivre la suite, et que tu la posteras bientôt Wink
A+
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 14:34

Bonjour,

Merci à tous pour vos corrections et vos commentaires sur le chapitre 12.
@Morrigan : J'ai sorti cette idée de restaurant d'une expérience chez un couple qui avait aménagé sa salle à manger en petit restaurant avec 4 ou 5 tables, puis j'ai extrapolé, pourquoi ne pas exploiter toute la maison ? J'espère que d'autres ont déjà eu cette idée et que ca marche !
Concernant le passage avec le "pisseur", pour ma part je suis désolée de constater qu'effectivement tu peux en croiser régulièrement... mais je pense qu'il faut continuer a s'en offusquer sinon que va t-on devenir ? Tu dis qu'on ne fais plus gaffe aux ivrognes....mais est-ce normal ? j'ai donc voulu mettre en avant une incivilité qui n'en est plus une pour de nombreuses personnes.... ce que je regrette....j'aime revenir parfois sur des choses simples.
@Elgringo : Pour ta remarque concernant Lucas, effectivement il y a ce risque mais je ne suis pas sûre qu'on y pense sur le moment ni même quelques minutes après.... enfin je garde ta remarque je verai cela lors de la réécriture :-). Même chose pour les "merveilles" de la cité végétale. Tu as raison je dois revoir cela, il y a de quoi être créatif sur ce sujet ... il faut juste que l'inspiration me vienne !
@Schadow 54, Nirwar et auteur008 : un tout grand merci pour votre soutien.

A ce stade je n'ai plus de plan de travail pour ALE. Je pensai le terminer en même temps que l'écriture des premiers chapitres....mais non !
Raison pour laquelle le chapitre 13 a été très long a écrire, il en sera probablement de même pour les suivants. J'espère tout de même que vous ne perdrez pas le fil de l'histoire et que vous prendrez du plaisir à lire.

Voici donc le début du chapitre :

Carnet de voyage n° 7 :

Hier soir, Ernesto et moi avons fait une virée sur un petit coin tranquille du Río Beni. Nous avions bien choisi notre nuit, il n’y avait pas de lune ! Lorsque nous avons allumé nos lampes torches, une multitude de billes brillantes nous entouraient. Deux par deux, elles flottaient à la surface de l’eau. Ernesto éclairait d’un côté de la barque et moi de l’autre. Nous étions encerclés. J’ai cru deviner qu’Ernesto souriait. Coincé dans notre embarcation, que j’ai trouvée soudainement ridicule au milieu des crocos et des caïmans, je n’étais pas fier. De plus, tu ne peux imaginer combien la forêt environnante est bruyante.
Le grésillement des insectes compose le fond sonore alors que les cris stridents des singes et des perroquets claquent dans le noir. Tu devines sur le bord de la rive un rongeur qui déchiquète un branchage pendant que des dizaines ou des centaines de grenouilles s’égosillent dans les ténèbres.
L’ambiance était donc animale ! Je n’osais plus bouger et respirais par la bouche, ce qui fit éclater de rire Ernesto. Lui semblait dans son élément. De temps à autre, notre pirogue tanguait, les billes clignotaient. Un caïman avait attrapé une proie.
D’ailleurs, quelques heures plus tôt, j’avais moi aussi mangé mes proies : des piranhas ! Pêchés avec Ernesto et son fils. C’est assez fameux !
Demain, je reprends le bus avec Simon et Caroline, les deux Français dont je t’ai parlé plus haut.


Je refermai précautionneusement le carnet de mon père et le rangeai dans le tiroir de ma table de chevet. Le soleil voilé se couchait lentement. Seule la lueur diffuse du soir éclairait ma chambre. Je passai dans la salle de bain, puis enfilai ma tenue de combat : mon pyjama crème en coton, un peu trop court pour moi, mais je ne pouvais pas me résigner à m’en débarrasser. Je descendis mon volet roulant. Plongée dans le noir, j’attendis que mes yeux s’adaptent à la pénombre, puis je perçus la petite lumière verte du support de mon casque. Je le décrochai, tendis les bras devant moi et avançai à tâtons jusqu’à mon lit. Je m’installai confortablement sur ma couette et non dessous, au cas où nous serions de nouveau en plein soleil dans ALE.
La perspective que nous puissions utiliser tous les trois notre pouvoir aurait dû me réjouir, mais je ne sais pas quelle mouche m’avait piquée ce soir-là, je ne me sentais pas d’humeur à m’amuser. J’étais emplie de nostalgie, comme quand on écoute une douce musique qui entraine l’esprit ailleurs et qui provoque de temps à autre quelques frissons sur les bras.
De plus, j’espérais au plus profond de mon être ne pas jouer de nouveau les boulets de service. J’avais eu du mal à digérer mon épopée brésilienne, même si au fond je n’avais rien à me reprocher. Un rapide coup d’œil à mon réveil m’indiqua l’heure. J’étais un peu en retard. J’enfilai mon casque et entrai mentalement l’adresse d’ALE.

Je retrouvai, comme prévu, mes compagnons dans la loge. Ils semblaient d’humeur calme et sérieuse. À mon arrivée, pas d’éclats de voix ni de plaisanteries de la part d’Eo. Les deux garçons, assis dans leurs fauteuils, devisaient sur notre dernière mission. Je les saluai. Ils hochèrent la tête. Je m’emparai du médaillon avant de me planter devant eux.
— Je suis prête, annonçai-je sans conviction.
— Nous en reparlerons, dit L’Émissaire à l’attention d’Eo.
— Avec plaisir, conclut celui-ci.
Ils se levèrent d’un même mouvement et s’approchèrent du lecteur de carte sans rien ajouter.
Nous nous matérialisâmes au milieu de nulle part, sur un territoire dégarni et funèbre qui s’étendait à perte de vue. Je devinai au loin quelques arbres décrépis et décapités. Au sol, de part et d’autre du chemin en terre sur lequel nous nous tenions, un amalgame boueux laissait échapper de nombreux rameaux calcinés, des troncs déchiquetés. Je crus même deviner la carcasse d’un grand mammifère. De larges sillons griffaient le terrain dans toutes les directions. Je me dis que l’engin qui avait semé la mort devait peser son poids pour endommager à ce point l’environnement. Il avait dû pleuvoir quelques heures auparavant. Il croupissait au fond de ces meurtrissures une eau noirâtre.
Soudain, une information s’inscrivit en noir dans les airs :

Ex-forêt d’Amazonie

J’entendis alors L’Émissaire retenir son souffle. Eo, lui, grimaça et repositionna ses lunettes qui n’avaient pas bougé. Il avança de quelques mètres, comme s’il espérait un changement de décor, puis je le vis tendre ses bras, les paumes face au ciel. Je fis de même. Il pleuvait des cendres. Un silence absolu régnait entre nous.
Je regardai attentivement les mots flottants et repassai mentalement les récits si vivants de mon père, comme le mourant voit sa vie défiler devant ses yeux. J’imaginai ces grands arbres fiers et somptueux dressés vers les cieux. Je repensai aux cris des oiseaux, aux vols des singes de liane en liane, à la multitude d’insectes tapie dans les touffes verdâtres. Tout ce petit monde sorti des carnets de voyage, toute cette vie, toutes ces couleurs qui m’avaient accompagnée jusqu’ici venaient subitement de disparaître.
Papa, où es-tu ? Car ici, il n’y a plus rien !
L’inscription se consuma petit à petit. L’Émissaire resta dans un état second, le regard grave, pareil à une statue d’ébène. Moi j’étais anesthésiée. Clouée sur place. Figée de terreur. Mon cœur se glaça, je tombai à genou. Je crois que mon corps allongé chez moi, à Bruxelles, devait pleurer. J’avais les mâchoires soudées. Je ne pus émettre aucun son. Il faisait trop noir dans mon esprit.
Pourtant, j’avais envie de hurler. Comme si le docteur venait de m’annoncer une catastrophe : « Je suis navré, mademoiselle, mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Cancer du poumon. »
Le poumon. Le poumon de la planète avait lâché prise. La forêt vierge avait échoué au combat. Elle s’était battue fièrement. Elle avait été courageuse. Elle avait perdu sa chevelure hectare après hectare. Ils étaient tombés par poignées… enfin, par pelletées, et ils étaient partis en fumée.
Pour la seconde fois, le programme nous projetait dans cet univers prédit depuis si longtemps. Nous avions tous fermé les yeux. Elle se trouvait tellement loin de nous, la forêt amazonienne !
L’Émissaire brisa le premier le silence.
— Wave !
Agenouillée dans la poussière, je haussai mon regard vers lui. Il me fit un signe de la tête. Je suivis son mouvement des yeux.
À une cinquantaine de mètres, il était là. Son manteau flottait légèrement. Il venait à nous d’un pas soutenu. Il écarta les bras, comme on le fait dans les films pour montrer qu’on n’est pas armé. Mes compagnons restèrent de marbre.
— Viens, chuchota-t-il lorsqu’il fut à mes côtés.
Mes yeux ne pouvaient se détacher des siens. Il me tendit sa main et m’aida à me relever. Je ne pus dire un mot. Trop de pensées se bousculaient dans ma tête.
— Il est temps de me présenter auprès de tes amis, ajouta-t-il, me soutenant comme si j’allais tomber.
Ma tête tournait légèrement, je me sentais faible. La fatigue sans doute. Je commençais à manquer de sommeil. Après chaque voyage virtuel, les images et les sensations d’ALE envahissaient mon esprit et me tourmentaient souvent. Je le regardai, haletante.
— Je sais, gémit-il à mi-voix. Ne dis rien. On en parlera plus tard.
Puis il s’adressa à mes compagnons sur un ton mesuré.
— Bonjour, je suis Valens.
— Bonsoir, répondirent les garçons à l’unisson.
Eo écarta légèrement ses jambes, comme s’il se mettait sur ses gardes. Ils s’affrontèrent du regard.
— Tu n’as pas à t’inquiéter, le rassura Valens. Je ne suis pas un ennemi. Je viens pour vous aider. Tu ne me connais pas, mais je suis un grand fan de ta rubrique I love that game.
Eo l’observait attentivement. Il ne releva pas le compliment et demanda sur un ton ferme :
— Quel genre d’aide pourrais-tu nous apporter ?
— Nous serions plus forts à quatre.
— Peut-être… Où se trouve le reste de ton équipe ?
— Je n’ai jamais appartenu à une équipe.
Eo fronça des sourcils.
— Je ne suis pas tout à fait comme vous. C’est une histoire compliquée. Je te promets, Eo, je t’expliquerai en temps voulu. Je te demande juste de me faire confiance pour le moment.
— Tu as l’air de bien nous connaître, releva L’Émissaire.
— En ce qui concerne Wave et toi, je ne vous connais que depuis votre arrivée dans ALE, déclara-t-il. Même si en théorie, vous ne devriez pas être là, marmonna-t-il presque aussitôt, les yeux rivés au sol .
Mes deux compagnons relevèrent la tête de surprise. Moi-même j’avais sourcillé. Valens remarqua notre interrogation silencieuse.
— C’est une longue histoire… encore, dit-il avec un sourire crispé.
Il bougeait la tête de droite à gauche. Je sentis la tension monter en lui.
— Et... je n’ai pas le temps pour les détails, poursuivit-il. Dans moins de vingt secondes nous allons subir une attaque. Ils vont arriver par là.





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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 17:43

Bonjour,
Je n'étais plus habitué à ces arrêts en pleine lecture. Mais bon, soyons patient, attendons la suite. Toujours aussi captivant! Bravo.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeDim 10 Oct 2010 - 20:42

Bon passage !

— s’approchèrent du lecteur de carte sans rien : cartes
— Elle avait perdu sa chevelure hectare après hectare. Ils étaient tombés par poignées… enfin, par pelletées, et ils étaient partis en fumée. : il faudrait peut-être définir le « ils »
— Dans moins de vingt secondes nous allons subir, virgule après secondes
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 0:42

Plus de plan de travail ? affraid affraid Bon c'est pas grave ça veut dire que l'histoire peut te surprendre autant que nous ^^ Courage, j'ai connu ce genre de problèmes, on peut le surmonter. ( surtout que l'histoire le mérite.)


Citation :
Ernesto éclairait d’un côté de la barque et moi de l’autre.
Je trouve que cette phrase ne fait que ralentir la description sans rajouter d'info utile (même elle casse un peu le rythme.)

Joli et bien visuel le passage du journal.


Citation :
mais je ne pouvais pas me résigner à m’en débarrasser.
là c'est sans doute très personnel mais je trouverai plus joli de dire : mais dont je ne pouvais...

Citation :
rimaça et repositionna ses lunettes qui n’avaient pas bougé.
bougées non ?

Citation :
— Il est temps de me présenter auprès de tes amis
je dirais plutôt "présenter à"

Rien à dire, bien écrit et prenant Smile Keep going !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMer 13 Oct 2010 - 7:55

Coucou ! Me revoila !
Je suis en train de rattraper mon retard... j'en suis à la page 5 Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 14 Oct 2010 - 20:29

Bonjour,

Comme d'habitude, un tout grand merci pour vos commentaires et vos encouragements.
@Jaelle : Je suis très heureuse de te retrouver, j'espère que l'histoire te plaît !

J'ai attaqué le chapitre 14 !
J'ai quelques petites questions :
Auriez-vous la gentilesse de me faire un petit commentaire sur les personnages ?
Sont-ils crédibles, attachants, rigolos etc... Quel est celui qui vous plait le plus ?
Arrivez-vous à bien visualiser les scènes ?
Qu'est-ce que vous aimez le plus dans le récit ? et bien sûr, qu'est ce que vous aimez le moins ?
Je vous remercie d'avance pour vos réponses.

Voici la suite du chapitre 13, nous sommes toujours en pleine action !

Il tendit le bras vers les arrières de mes compagnons.
Nous regardâmes dans la direction indiquée par Valens. Non loin, de la poussière s’élevait dans les airs. Un bruit de moteur bourdonnait de plus en plus fort. Des véhicules s’orientaient droit vers nous. L’ennemi se dévoilait.
— Qui sont-ils ? meugla Eo d’un ton froid, à l’attention de Valens.
— Le cartel de la région.
De nouveau, Eo sonda le regard de cet avatar étranger. Ce dernier hocha la tête et sortit son flingue de son inventaire. Un monstre. Instinctivement sous le charme, Eo eut un demi-sourire. Il se détendit et siffla d’admiration. La tension entre les deux hommes baissa d’un cran pour des raisons qui m’échappaient.
— Ça va aller ? me demanda Valens.
Muette, j’acquiesçai de la tête. Il ajouta d’une voix tranquille :
— N’oublie jamais que ce monde est virtuel !
Il sourit. Je reprenais mes esprits.
Retentit alors la première déflagration. Un obus venait de s’écraser à cinquante mètres de nous. L’Émissaire déploya son bouclier en kevlar. Il le planta dans le sol d’une main ferme et se cacha derrière. Je vins me coller à ses côtés. Eo et Valens se jetèrent à terre.
Je penchai la tête et comptai huit véhicules. De couleur taupe, ces blindés étaient disproportionnés. En plus de leurs mitrailleuses, ils étaient surmontés par des caissons qui évoquaient des baffles géants. Sûrement une nouvelle arme de guerre. Ils avançaient vite malgré le terrain accidenté et projetaient des gerbes de terre et de cendre.
Je regardai L’Émissaire, il scrutait le ciel. Deux hélicoptères étaient en approche. Ils ressemblaient à de gros bourdons. Suspendus dans les airs, des hommes accrochés à un filin se balançaient comme des araignées à leur toile. Lorsque je baissai les yeux, j’aperçus au loin un engin monté, lui, sur des pattes articulées. Notre ennemi avait sorti l’artillerie lourde. Il nous envoyait toute son armée.
Je me tournai vers notre chef. Eo regardait attentivement chaque assaillant. Je le vis sourire de nouveau. Un sourire féroce et jubilatoire. Il commençait à retrouver sa combattivité intérieure. Devant le massacre d’une forêt, Eo semblait frappé d’impuissance, mais face à des machines à explosion il reprenait confiance. Le brouhaha des moteurs augmenta la pression. Il se releva et se tourna vers Valens.
— Qu’est-ce que t’en penses ?
— Ils sont beaucoup plus nombreux que prévu, s’étrangla-t-il. Le jeu s’adapte.
Eo sortit son pistolet laser et revêtit son armure. À ma grande surprise, cette dernière avait évolué. Plus épaisse et plus mate, elle était surtout plus volumineuse. Mon compagnon venait de s’allonger d’au moins un mètre. Il pencha sa tête vers nous. J’imaginais ses yeux derrière sa visière bleue. Sa silhouette évoquait un guerrier du futur. Son pistolet laser avait subi les mêmes adaptations, il était énorme et profilé comme s’il s’encastrait autour du bras d’Eo.
L’Émissaire siffla d’admiration. J’étais aussi sous le charme. Fier comme un paon, Eo se tint droit et scruta de nouveau l’horizon. Puis, d’un mouvement lent et lourd, il posa un genou à terre afin d’être plus ou moins à notre hauteur.
— Je propose la tactique suivante, déclara-t-il. Je m’occupe des blindés. L’Émissaire, tu prends en charge les hélicos.
L’Émissaire acquiesça.
— J’ai déjà ma petite idée pour les vaincre.
Eo opina du casque, puis il poursuivit :
— Wave, tu t’occupes de l’immonde bête qui est en approche sur ta gauche ?
— Sans problème. J’ai moi aussi ma petite idée.
La visière d’Eo se tourna vers Valens.
— Quel est ton pouvoir ?
Valens haussa les épaules.
— Je n’en ai pas. Enfin, disons que je suis invincible. Tu peux me tirer dessus autant que tu veux.
— Et t’as même pas mal ?
— Même pas mal, lui répondit Valens d’un ton amusé. Les blindés, ce sont les plus coriaces. Ils sont armés jusqu’aux dents et bourrés des dernières technologies. Je viens avec toi… si tu es OK.
— Alors, au boulot ! lança Eo en levant le pouce.
Valens se tourna vers moi. Il m’adressa un sourire, puis il courut droit vers les chars d’assaut en compagnie d’Eo. Le géant métallique et le mystérieux guerrier côte à côte recentraient mon esprit. Je me sentais de nouveau dans le jeu et prête à gagner cette nouvelle bataille.
— T’es prête, Wave ? me demanda L’Émissaire.
— T’inquiète !
J’ai la rage, ajoutai-je en pensée.
J’invoquai : Léa terre.
Je me fondis dans le sol. Je fis un quart de tour vers la gauche et pris la direction de l’engin aux pattes articulées, entièrement concentrée sur ma cible. Contrairement à mes expériences passées, j’éprouvais des difficultés à me mouvoir. Le terrain était lourd, je me sentais pâteuse. Ma progression me demandait de grands efforts de concentration. J’entendais dans mon casque les tirs de mes compagnons. Ça crépitait sans interruption. Je les imaginais en pleine guerre.
— Et hop, petite frayeur ! s’égaya subitement la voix de L’Émissaire.
Je perçus des cris horrifiés. Je regrettai presque de ne pas pouvoir assister au spectacle.
— Qu’est-ce que tu leur fais ? demandai-je.
— Là ? Je me glisse entre les jambes du pilote.
Je réfléchissais. Que faisait-il entre les jambes du…
— Oh non ! m’écriai-je. T’as pas fait ça ?
— Si ! siffla-t-il. Je suis un boa constrictor de six mètres de long. C’est la panique ! Je grimpe le long des commandes. Attention à toi ! Ils vont s’écraser !
— Je monte voir !
Je repris forme humaine et regardai le premier hélico qui tournoyait sur lui-même comme une libellule affolée.
— Attention, Wave ! s’écria Valens. Les soldats dans les hélicos… ils ont une visée laser. Ils envoient des mini-missiles !
Je fixai le second hélico et vis le premier mini-missile partir. Il fonçait droit sur moi, évidemment.
J’invoquai : Léa tornade.
Je tourbillonnai pour me déplacer de quelques mètres sur la droite. Le missile percuta le sol, laissant un cratère dans la terre. Ils tirèrent une seconde fois. Ils me manquèrent de peu. Essoufflée, je retrouvai ma forme humaine et cherchai du regard Eo et Valens. Je ne distinguai qu’un énorme nuage grisâtre.
Soudain, un boum ! retentit dans mon dos. Je fis volte-face. L’hélico de L’Émissaire venait de s’écraser. Il était en feu.
— L’Émissaire ? criai-je.
— Je suis juste là.
Autour de moi, virevoltait un colibri. J’étais soulagée.
— Des soldats sont descendus par le filin avant que l’hélico ne s’écrase. Je vais m’en occuper.
Je vis L’Émissaire reprendre forme humaine, dégainer son pistolet laser et sortir son bouclier.
Le second hélicoptère, qui avait cessé les tirs un temps, recommença de plus belle. L’araignée métallique dont je devais m’occuper était maintenant toute proche.
— Et toi, Wave, t’en es où ? me demanda Eo.
— Moi ? Je ne les supporte plus ! Ça va faire mal !
— Accrochez-vous à vos flingues, les gars, jubila-t-il. Wave est en colère.
J’invoquai : Léa terre.
Je m’enfonçai dans le sol, me dirigeai vers le monstre arachnéen, passai dessous et jaillis de terre juste derrière lui.
Léa avatar.
Je sautai dans les airs, fis un salto avant, retombai sur mes pieds, posai mon genou gauche à terre et tendis les bras droit devant moi, comme une magicienne.
Léa tremblement de terre.
Léa ouverture trente mètres de long, quinze de large.
Alors, tout s’ébranla. La terre s’ouvrit en deux, comme une déchirure. L’araignée bascula dans un fracas sec et strident.
Je fermai les yeux et repris mon souffle quelques instants. Un cliquetis me fit reprendre conscience. La sale bête avait lancé son fil et remontait le long d’une paroi. Stoïque, je la fixai et ramenai lentement mes bras vers moi. Le sol trembla et la crevasse se referma doucement. J’entendis l’engin de métal se froisser comme une tôle d’aluminium dans un grincement continu. La terre avait englouti le monstre.
Je n’eus pas le temps d’esquiver l’onde de choc qui vint alors me percuter de plein fouet et qui me projeta quelques mètres plus loin. Le second hélico était toujours actif. Je sentis une forte pression sur ma poitrine et j’eus l’impression de ne plus pouvoir respirer. Par chance, le mini-missile m’avait manquée de peu. Lorsque j’ouvris les yeux, je vis une nuée de criquets prendre son envol et envelopper le second hélicoptère. Seuls les deux rotors restaient visibles. L’Émissaire ! Pour la première fois, il se démultipliait. Aveuglé, le pilote perdit les commandes et écrasa son engin sur le sol. Les criquets repartirent dans les airs au même moment et vinrent se poser à mes côtés, redessinant petit à petit l’avatar de L’Émissaire. Cette animation était magnifique.
Nous nous échangeâmes un coup d’œil rapide et courûmes aider nos compagnons. À notre arrivée, Eo était planqué derrière un blindé renversé. Il ne portait plus d’armure.
— Qu’est-ce qui se passe ? demandai-je, surprise.
— J’ai gagné en force, mais pas en temps ! grogna-t-il. Je n’ai toujours que huit minutes de protection ! Cela a failli me couter cher avec le second blindé. J’ai profité de cette pause « forcée » pour faire la collecte, ajouta-t-il précipitamment avec un regain de sourire. J’ai récupéré une nouvelle option pour mon armure : la vision de nuit et un bouclier en Kevlar.
Eo le sortit de son inventaire.
— Tiens, Wave. Tu en auras sans doute plus besoin que moi !
J’attrapai le bouclier et le glissai dans mon inventaire. Je réalisai du coup que j’avais peut-être été un peu extrême en passant l’araignée métallique au broyeur. Je n’avais pas envisagé qu’elle puisse regorger d’options probablement utiles pour la suite.
— J’ai aussi un kit énergie, enchaina-t-il.
Eo, en bon guerrier, avait mis à profit ses temps morts pour prendre à l’ennemi tout ce qu’il pouvait.
Six des blindés étaient hors service. Des nuages de fumée sortaient de toutes parts de leurs carcasses. L’un d’entre eux avait littéralement explosé. Valens, debout sur le septième, s’occupait de l’homme derrière la mitrailleuse. Je consultai ma jauge d’énergie. J’étais presque à plat. J’en fis part aux garçons, L’Émissaire était dans le même état que moi. Nous allions devoir nous charger du dernier assaillant à l’ancienne. Eo se leva pour le repérer.
— Il fonce droit sur nous, se réjouit-il en frottant ses mains. L’Émissaire ?
— Je passe le premier, lança ce dernier.
— Parfait, je te suis !
— Et moi ? me vexai-je, laissée pour compte.
— Ne bouge pas de là et regarde les hommes faire ! ajouta Eo avec un gros clin d’œil.

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 14 Oct 2010 - 20:42

Bonjour,
Je trouve votre histoire assez bien tournée, bien que je sois perdu de temps en temps. les scènes de combat et de transformations sont bien décrites et me fait un peu plus plonger dans le récit. J'aime bien tous les personnages , un peu celle qui parle à la première personne. Ce que j'aime le plus, c'est quand les scènes se passent hors du jeu. Je patauge un peu pour l'histoire de l'avatar!
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeSam 16 Oct 2010 - 12:44

Superbe combat !

— à retrouver sa combattivité intérieure : combativité
— au loin un engin monté, lui, sur des pattes articulées : trop de virgules « au loin un engin, monté lui sur des pattes articulées »
— Je me sentais de nouveau dans le jeu : sentis
— Soudain, un boum ! retentit dans mon dos : le « ! » en fin de phrase et non entre le sujet et le verbe
— tendis les bras droit devant moi : le
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeDim 17 Oct 2010 - 23:57

Les personnages... Ceux qui me paraissent le plus faibles ce sont Eo et L'émissaire. j'ai juste du mal à m'attacher à eux, ils me paraissent un peu interchangeables, dans ma tête "les garçons" qui accompagne Waverider dans ses aventures. Leurs pouvoirs sont sympas mais ne les rendent pas tellement plus uniques... quelques scène où Lola serait seule avec chacun d'eux, et découvrirait des choses sur chacun spécifiquement pourraient être très intéressantes.

Lola rien à redire attachante, personnalité vive et bien définie, elle évolue pendant l'histoire... ma préférée Smile

Le copain de Lola : Bien aussi, une vraie personnalité, les petits accrochages... nickel Smile

Valens : Niceeeee... Smile

Les parents de Lola rien à redire non plus... Ils font vrais.


Visualiser les scènes : No problem... sauf là où j'ai fait remarquer lors de ma lecture.

Qu'est ce que j'aime le plus ou le moins : ???? Je ne raisonne pas comme ça... vraiment. J'aime l'histoire avec ses temps forts et ses temps plus lents... Vala j'espère que ça te serviras.


Passage du jour : Effectivement ça décoiffe ce passage. plein de boum boum, très bien rythmé, et les dialogues sont crédibles j'ai quelques remarques quand même :


Citation :
vers les arrières de mes compagnons.
"les arrières" je connaissais pas l'expression, mais ça sonne un peu comme is Valens montre leurs... derrières Razz

Citation :
meugla Eo d’un ton froid
meugla me semble un peu fort si les ennemis sont encore loin.

Citation :
Retentit alors la première déflagration.
J'aimerais bien une description un peu plus poussée... à 50 mètre un obus on en ressent le souffle, l'explosion fait résonner les oreilles... enfin bon des petits détails qui augmenteraient l'implcation.

Citation :
ces blindés étaient disproportionnés.
Je n'arrive pas à voir ce que ça veut dire...

Citation :
Deux hélicoptères étaient en approche.
suggestion : ça me semblerait plus simple de dire : Deux hélico approchaient.

Citation :
à des machines à explosion
des machines à explosion ? Qu'est ce que c'est ?

Citation :
Il était en feu.
C'est un peu générique... tu pourrais décrire plus précisément l'épave en flamme ?


Voilà j'espère que ça te sera utile Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMer 20 Oct 2010 - 12:25

Bonjour,

@Elgringo : merci pour tous tes commentaires, cela m'aide vraiment. Pour les garçons, je vais devoir revoir ma copie alors. Car pour moi Eo est a de l'humour et envie de s'amuser même s'il sait redevnir sérieux quand cela est necessaire. Concernant L'Emissaire, je le laisse un peu effaçé, c'est voulu.... Je suis contente que Lola soit claire dans ta tête, de même pour les uatres personnages. Pour les descriptions, je traine toujours ce manque de détails. J'ai l'impression de m'être améliorer par rapport au début mais je suis d'accord avec toi, ce nest pas encore tout à fait ca !
@Schadow, merci pour les fautes.
@auteur008 : Merci de continuer à lire cette histoire. Il est vrai que lire par petits bouts n'aide pas à la compréhension et au suivi.

Voici la suite et fin du chapitre 13 :

L’Émissaire s’équipa de son bouclier et fila vers le blindé tout en essayant de décaniller la mitrailleuse avec son laser. Il prit un peu d’élan et bondit dans les airs pour atterrir sur le toit du blindé. Soudain, une onde sonore claqua. Je vis mon compagnon effectuer un vol plané de plusieurs mètres et s’échouer dans la boue.
Eo s’élança à son tour. Il tira en direction des baffles, mais il ne fut pas assez rapide. Une seconde onde sonore éclata, et Eo prit le même chemin que L’Émissaire. Dans d’autres circonstances, j’aurai trouvé cela trop drôle : Eo et ses grands airs machos aplati comme une crêpe, au milieu de nulle part ! Pour la peine, je restai planquée derrière mon épave et scrutai de loin mes deux compagnons. Ils rampaient au sol.
Je me tournai du côté de Valens. Celui-ci venait d’achever le dernier soldat et un gros « ERROR » s’inscrivit dans les airs. Surprise, je le regardai bouger. Il ne semblait pas gêné par cette information. Il s’attaqua immédiatement au dernier blindé, tirant frénétiquement sur la mitrailleuse, et je remarquai pour la première fois une jauge. 90 %, 80 %, 70 %. La mitrailleuse s’affaiblissait alors que Valens encaissait lui aussi les tirs sans même vaciller. Deux autres jauges vinrent s’afficher. Celles des baffles à ondes sonores qui dégommaient tout, supposai-je. Je voyais les projectiles s’extraire du Mega Shotgun de Valens, c’était éblouissant. Lorsque les trois jauges furent à zéro, il cessa ses tirs. Il grimpa sur le toit du véhicule et se lança dans un corps à corps avec un premier soldat. Il était d’une grande dextérité au combat. Il enchainait des combos impressionnants. Il en eut vite terminé avec ce guerrier.
Je le vis disparaître. Curieuse, je m’approchai et compris qu’il se battait à l’intérieur du blindé.
— Besoin d’aide ? demandai-je à haute voix.
— Non merci, j’ai presque fini.
Tout à coup, je le vis sortir par la trappe. Il souriait.
— Ça fait un moment que je ne m’étais pas autant amusé, lâcha-t-il.
Je ne relevai pas. Il bondit sur le sol et se retourna.
— Tu ne viens pas ?
— Euh… si, si… j’arrive.
Je le suivis et nous rejoignîmes Eo et L’Émissaire, assis par terre, calés contre un blindé.
— Pour le prochain opus, il faudra patienter les amis, lança Eo. Je crois bien que j’ai grillé tous mes neurones !
Avec cette phrase, je retrouvai là mon Eo. J’étais soulagée et heureuse. Mes compagnons se relevèrent et nous regardâmes, dans un silence religieux, les carcasses fumantes qui nous entouraient.
— Beau travail, les amis ! déclara Eo.
Il tendit la main vers Valens.
— Check !
Valens sourit et claqua la main d’Eo.
— Je ne sais toujours pas qui tu es et pourquoi tu es venu nous aider… mais merci, mon vieux !
Valens hocha la tête. Il semblait heureux.
— Nous devons bouger, annonça-t-il. Sinon, les renforts vont arriver.
— Quoi ? s’étrangla Eo.
— L’animation tourne en boucle.
— Ouais, mais y a pas de flèche clignotante.
— C’est pour cette raison que de nombreux joueurs ne passeront pas cette étape. Ici, il faut être un peu curieux et avancer. N’importe quelle direction. Au bout de cinq cents mètres, l’avance rapide se déclenche. Allez, Wave, à toi l’honneur, ajouta Valens en m’adressant une petite révérence.
Je fis un 360° et pris la direction Nord Nord-Ouest. Valens effectua deux grandes enjambées et vint se placer à mes côtés. Dans mon casque, j’entendais Eo et L’Émissaire deviser sur ce qui venait de se passer.
— Ça va, toi ? me demanda Valens.
— Oui, merci. Mais honnêtement, je n’aime pas cet endroit, il me fait froid dans le dos.
— C’est vrai que c’est impressionnant. Tout cet espace massacré... Tu sais, je crois qu’au fond, ALE est fait pour choquer.
— C’est réussi ! Depuis que je parcours ce monde, j’avoue avoir du mal à dormir.
Un bref silence s’installa.
— Pour quelle raison participes-tu à ce test ? reprit Valens.
— À ton avis ?
Il tourna la tête vers moi, leva les sourcils et sourit.
— J’ai du mal à imaginer que tu sois là pour l’argent.
J’hésitai.
— Ben si. De toute façon, tu connais d’autres raisons ?
— Eh bien, le plaisir de jouer, la découverte de toutes ces technologies révolutionnaires en avant-première…
— Attends, tu me fais de la pub, là ?
— Non, mais… enfin, je ne sais pas, j’avais imaginé autre chose de ta part.
— Tu t’es fait des illusions, mon cher. Je te rappelle, au cas où tu l’aurais oublié, que tu ne me connais pas. Alors, arrête de spéculer ! conclus-je, un peu crispée.
J’avais le sentiment que Valens me jugeait.
— Excuse-moi, Wave. N’interprète pas mal ce que je viens de dire. J’avais cru…
— Ben tu as mal cru. Point barre. Et je ne vais pas te raconter ma vie.
Je n’avais pas envie de m’expliquer. Je pressai le pas. L’avance rapide se déclencha, coupant court à la conversation. Déformé par la vitesse, le paysage de cendre s’était transformé en lignes grises. Je me retournai, Valens avait disparu.
— Valens ? lançai-je à voix haute.
Pas de réponse.
— Cherche pas, Wave ! me lâcha Eo, derrière moi dans le couloir fulgurant de l’avance rapide. Nous venons de le voir se désagréger juste devant nous.
— Comment ça, se désagréger ?
— Son avatar a disparu.
— Tu crois qu’il est parti à cause de notre conversation ? lui demandai-je.
— Non, je ne le pense pas.
L’avance rapide stoppa. Nous étions arrivés dans un nouveau tableau qui me sembla encore plus désespérant que celui que nous venions de quitter. Les paroles de Brel, le chanteur préféré de mon père, me vinrent à l’esprit :
Elle connaît sa mort
Elle vient de la croiser
Voilà qu’elle se retourne
Et se retourne encore
Ses bras vont jusqu’à terre
Ça y est ! Elle a mille ans


Voili voilou, j'espère que la lecture a été agréable.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeLun 25 Oct 2010 - 22:48

Pour qu'on se rende mieux compte de la personnalité des garçons, je pense qu'il faudrait une ou deux scènes où ils seraient vraiment au centre de la scène ( pas seulement où on les vois utiliser leurs pouvoirs ) Comme justement la grande force de ton récit c'est de savoir s'éloigner des scènes d'actions et nous plonger un peu dans le quotidien, trouver un moyen de nous faire voir un tout petit peu mieux le joueur derrière le personnage serait très intéressant.... (enfin c'est mon opinion ^^)

Et je confirme tu t'es améliorée depuis le début... même si parfois il y a encore de petites faiblesses, on sent que tu es sur le bon chemin et que tu y seras bientôt Smile

Bon... what's up doc :

Citation :
Soudain, une onde sonore claqua
Le retournement de situation est pas très bien décrit... je n'ai pas vraiment de remède qui me vient en tête, mais il faudrait l'exprimer autrement.

Citation :
au milieu de nulle part !
Je vois pas vraiment ce que tu veux dire.

Citation :
Valens encaissait lui aussi les tirs sans même vaciller.
pas besoin de "lui aussi" je pense

Citation :
Mega Shotgun de Valens,
Tu nous avais déjà expliqué ce que c'était qu'un Mega Shotgun ?(j'ai un trou de mémoire..^^)

Citation :
. Il était d’une grande dextérité au combat. Il enchainait des combos impressionnants.
La je vais être gourmand... mais je préferais voir une description en détail Smile (version mangaaaaaa! Wink )



Citation :
je le vis sortir par la trappe
tu utilise pas mal de fois dans ce passage cette formulation "Je le vis tatata..." là ce serait plus efficace de simplement dire "Valens sortit de la trappe"


Pouikkkk ! Très bien ce petit dialogue final, trèèèèès bien Smile

Par contre j'adore Brel, mais avant la chanson j'aurais préféré une description plus fouillée... un tableau désespérant comment ?
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Oct 2010 - 2:05

Alors, salut Sophinette !
Je viens de commencer à lire ton histoire (prologue et premier chapitre en entier pour le moment) et je dois dire que cela me plaît déjà beaucoup ! Je n'ai pas le courage de continuer ce soir (matin...) mais c'est avec plaisir que je poursuivrais la lecture, en esperant que ton écriture restera aussi fluide et agréable que ce que j'ai pu voir.

PS: J'adore le coup du "A.L.E.", référence au vilain ordinateur de "2001, Odyssée de l'Espace" je présume ? ^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Oct 2010 - 16:10

J'aime toujours autant ! J'ai hâte de savoir dans quelle direction cela va partir avec Valens !

Pas trouver de fautes !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeJeu 28 Oct 2010 - 20:05

Pouiiik, toujours aussi prenant-que-tu-te-demande-ce-qui-va-se-passer Smile
Rien de particulier à ajouter (à part, heu... ça veut dire quoi décaniller Embarassed ?)
(la suite!)
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeLun 1 Nov 2010 - 13:32

Bonjour à tous.

@Elgringo : merci pour ta suggestion ! j'ai pas opté pour une approche des garçons dans la vie réelle parce qu'ils sont éloignés de Lola géographiquement parlant et que mon récit est à la première personne. Eo se trouve à Berlin et L'Emissaire ...c'est encore un secret. Merci pour le compliment, j'ai moi aussi cette impression d'amélioration, et j'en suis très heureuse Smile. Pour tes commentaires j'aime l'idée de la version manga du combat, mais cela ne va-t-il pas rebuter les non-initiés (ce que je suis en plus !). Encore matière à la réflexion ! Le méga Shotgun, non je n'ai pas précisé....je laisse le lecteur imaginer :-). Pour le tableau encore plus désespérant, les détails viennent dans le chapitre suivant ...un peu de patience :-).
@LordVares : Heureuse de t'accueillir ! Et merci pour tes compliments. J'espère que tu auras l'occasion de continuer ta lecture et de me faire part de tes sentiments. Pour ALE, non c'est une pure coïncidence. J'avais mis mon compagnon à contribution pour trouver un nom à mon monde virtuel et hop il m'a pondu cela...et comme il n'est pas fan de littérature et de cinéma sci-fi ...je pense qu'il l'a tout simplement inventé (pas d'intervention de son inconscient :-) )
@Schadow54 : un tout grand merci. Pour Valens, il y a des indices tout au long du récit, mais le chapitre 15 t'en dira plus :-)
@Feher : merci ! Décaniller = s'enfuir. Ici je le prends dans le sens de "déloger".

Voici le début du chapitre 14, encore de l'aventure ! Bonne lecture !


— Mais qu’est-ce que c’est que ça ? demandai-je, bouche bée.
— Une mine, m’annonça L’Émissaire.
— Jamais je n’aurais pu imaginer une telle horreur. Que cherchent-ils ?
— Je n’en sais rien. En tout cas, ne te glisse pas dans le sol. S’ils cherchent de l’or, la terre est probablement empoisonnée.
Je me le tins pour dit. Pas question pour moi de frôler le reset à nouveau.
L’horreur du spectacle n’était pas tant dans la profondeur du trou que les mineurs avaient creusé que dans son étendue. Ils avaient pelé la surface de la Terre comme on pèle une orange. Toute vie végétale et animale avait disparu. Une route de fortune, empruntée par des dizaines de camions à benne aux dimensions titanesques, sillonnait la paroi. En contrebas, des machines s’agitaient, ronflaient et recrachaient une fumée noirâtre. L’ensemble pataugeait dans la gadoue et la caillasse.
Le ciel déjà gris commença à s’assombrir et nous vîmes alors des dizaines d’IA multicolores débouler du centre de la Terre. Casques bleus, casques jaunes, casques rouges, verts, noirs, un vrai sac de billes qui roulait à vive allure vers le même bâtiment, le seul qui soit construit en « dur ». Je contemplai cette fourmilière géante et me demandai quelle tête pouvait bien avoir la reine de cet enfer.
— Ça va se gâter, lança Eo en se grattant le crâne. J’ai un mauvais pressentiment.
— Nous devrions nous reculer du bord, conseilla L’Émissaire. Nous éviterons les coulées de boue s’il se met à pleuvoir.
— Je crains que la pluie ne soit pas notre souci majeur, déclara Eo. Vous avez vu ce qui se prépare, là-bas ?
Il tendit le bras sur notre gauche, là ou l’homme n’avait pas encore creusé. Ce serait sans doute pour bientôt, car la quasi-totalité des arbres était à terre. Seuls quelques rescapés apportaient un peu de relief dans ce monde écorché et balafré. Nous découvrîmes un immense tourbillon en formation. Cette longue colonne brune s’étirait de plus en plus à la verticale tout en se balançant de droite à gauche. La flèche orange qui nous dirigeait habituellement dans le jeu tournoyait sur elle-même comme une girouette. Impossible de savoir dans quelle direction aller.
— Je vous parie qu’il se dirige droit sur nous. Allez, on se tire !
Devant nous, la mine ; à gauche, le tourbillon. Nous suivîmes Eo en file indienne et à demi courbés. Il opta pour un retrait dans les terres, le temps sans doute de réfléchir à une stratégie, ou peut-être espérait-il que la flèche retrouverait sa faculté première une fois à l’abri du vent, derrière les restes de baraquements qu’on devinait au loin. Les bourrasques se faisaient de plus en plus pressantes. Les troncs qui jonchaient le sol n’arrangeaient pas nos affaires.
Eo jeta un rapide coup d’œil derrière nous.
— Va falloir accélérer le mouvement, les gars.
Le vent virtuel gonflait le manteau de L’Émissaire et je sentais moi-même une résistance à chaque pas. Je m’acharnais mentalement pour faire avancer mon avatar, mais j’avais l’impression qu’une fonction annihilait tous mes efforts. Chaque ordre prenait une éternité à être exécuté. Un bourdonnement sourd envahissait mon casque, ça me donnait mal à la tête.
Soudain Eo s’arrêta net ; nous faillîmes lui rentrer dedans.
— On va pas y arriver ! cria-t-il en glissant sa main sous son menton, de droite à gauche. Wave, où en est ta jauge ?
— Je suis à 10 % ! articulai-je aussi fort que possible. Ouvrir le sol m’a pompé un max d’énergie.
— Pas étonnant. Tu as un super pouvoir, mais il consomme plus.
Il ne me manquait plus que ça ! Je faisais de la surconsommation.
— Et toi, L’Émissaire ? demanda Eo.
— Même chose.
Nous nous accroupîmes un instant. Eo regardait l’énorme cyclone qui aspirait tout sur son passage. Il évita de justesse une plaque de tôle qui glissait dans les airs comme un frisbee.
— OK ! hurla-t-il. Nous devons économiser notre énergie.
Je vis alors Eo tendre son pack énergie à L’Émissaire. Je ne mis pas longtemps à comprendre pourquoi L’Émissaire en avait hérité et pas moi. Mon compagnon se transforma en un magnifique cheval noir aux yeux sombres. Il se cabra comme au cinéma et vint me chatouiller la tête avec son museau.
— Mademoiselle, votre monture est avancée, déclara-t-il de sa voix grave.
— Tu veux que je grimpe sur toi ? m’écriai-je.
— Oui ! En tout bien tout honneur, ajouta-t-il.
Il s’abaissa légèrement, j’attrapai sa crinière et enfourchai L’Émissaire. Eo revêtit alors son armure.
— Accroche-toi bien ! me lança-t-il.
« Accroche-toi bien, accroche-toi bien, » marmonnai-je pour moi. Facile à dire, ma monture était dépourvue de selle et je n’avais jamais fait de cheval de toute ma vie. Ma seule expérience équestre se résumait à quelques tours de poney une fois l’an, pendant la fête du quartier, quand j’étais petite fille.
Je serrai les jambes, aussi fort que possible, et tentai de me protéger derrière la tête de L’Émissaire. Le souffle du vent redoublait et je voyais des branches d’arbre venir se fracasser sur l’armure d’Eo. L’Émissaire galopait à vive allure, Eo courait à nos côtés. Il était plus grand, plus fort et plus rapide que jamais.
Lorsque je tournai la tête, j’aperçus derrière nous l’immense tornade brune, mouchetée par tous les débris qu’elle entrainait. Le petit tourbillon que m’allouait mon pouvoir m’apparaissait soudain rikiki face à cette géante qui broyait tout sur son passage. Concentrés sur leurs mouvements, mes compagnons demeuraient silencieux. Ma jauge d’énergie ne reprendrait que cinq malheureux points au bout de trente minutes. Cela me semblait une éternité.
Le paysage défilait sous mes yeux. J’avais le cœur serré devant l’acharnement de la nature à tout détruire. Le peu d’arbres encore debout se couchaient avec fracas. Boum ! Boum ! Boum ! Leur mort résonnait dans mes oreilles.
Soudain, l’avance rapide se déclencha.


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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 0:00

Aaaah ! J'ai tout relu mon retard, dommage que j'ai pas eu plus de retard, j'aime tellement ce que tu écris ! (Oui, bon, niveau vitesse d'écriture, je peux pas vraiment faire de critiques xD)
Et... J'adore toujours autant !
Pour répondre à ta demande, pour ce qui est des personnages, je les trouve assez parlant, enfin, assez vrai je veux dire. Et mon préféré (ah non ! mes préférés en fait !) sont Wave et L'Emissaire. Wave, c'est simple, c'est celle qu'on connait le plus, elle est très attachante, on connaît sa vie... Et L'Emissaire, je l'aime bien, le style qu'il a, tout... Mais bien sur, ça va pas dire que je n'aime pas les autres !
Donc voila, c'est toujours aussi et je commence vraiment à me demander "mais qu'est-ce que c'est que ce jeu à la fin ?! :o"

Donc voila ! Je te souhaite de continuer à avoir de l'inspiration, de continuer à écrire, j'adore !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 7:35

Une vrai vision d'apocalypse ! Très bien décrite !

— là ou l’homme n’avait pas : où
— Ils avaient pelé la surface de la Terre comme on pèle une orange : répétition de peler, tu pourrais remplacer le deuxième par éplucher
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeMer 3 Nov 2010 - 12:31

Citation :
Pour tes commentaires j'aime l'idée de la version manga du combat, mais cela ne va-t-il pas rebuter les non-initiés (ce que je suis en plus !).
ben... ça va rebuter si c'est mal fait Smile moi pour l'instant je suis un peu rebuté par l'absence de détails... (mais bon tu fais comme tu te sens Smile )

Très belle image la mine.

Citation :
Nous éviterons les coulées de boue s’il se met à pleuvoir.
ça ne me semble pas non plus la priorité immédiate ^^

Citation :
Il ne me manquait plus que ça ! Je faisais de la surconsommation.
bien placé Smile

Jolie visio d'apocalypse; où est la suiiiteuuu ?
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitimeDim 7 Nov 2010 - 9:40

Bonjour,

@Schadow54 : Ben oui ! Eplucher ! Merci merci.
@Ellias : un tout grand merci pour ton commentaire et ton enthousiasme ! Cela me va droit au coeur.
@Elgringo : Je vais devoir me documenter pour le côté manga, une bonne occasion d'élargir ma culture :-). As-tu des ouvrages à me conseiller, genre titres cultes ? Merci d'avance.

J'ai une nouvelle question Embarassed Vous demandez-vous qui se cache derrière les avatars ? et si oui avez-vous des thérories à partager ? (oups ça fait deux questions !)


Voici la suite du chapitre 14, bonne lecture !

Nous traversâmes un nouveau tunnel d’accélération comme un éclair et nous nous retrouvâmes sur notre ancien champ de bataille, en début de partie. Je descendis de mon cheval. L’Émissaire reprit sa forme humaine. Eo ôta son armure.
Entre nous, Valens se matérialisa de nouveau. Il nous regarda d’un air stupéfait.
— Vous êtes encore là ?
— Et toi ? questionna Eo, à bout de souffle.
— Oui, on dirait que moi aussi, commenta Valens d’un air soucieux. Je crois que je n’arrive pas à accéder aux avances rapides.
— Il nous manquait plus que ça ! lâcha Eo. Bref, on a dû louper la sortie.
— Elle est au fond de la mine.
— C’est maintenant que tu l’dis ?
— Je suis tout aussi perdu que toi, Eo. De toute façon, il vous faut repartir. Sinon, toute l’armée va revenir et l’avance rapide n’apparaît que lorsque l’ennemi est détruit. Allez ! Ne perdez pas de temps, on se retrouve dans la mission suivante. Enfin, je l’espère, ajouta-t-il, rembruni.
— C’est le déluge, là-bas ! m’écriai-je.
— La tornade suit les aventuriers, il vous faut être plus rapides. Dépêchez-vous, quittez cet endroit !
Nous fîmes demi-tour. Quelques pas en avant et nous repartîmes dans le tunnel, sans Valens.
De retour dans les bourrasques, nous ne changeâmes pas de stratégie. Je retrouvai ma place sur le dos de L’Émissaire et nous nous élançâmes droit devant, cette fois en direction de la mine. À nos trousses, le maudit cyclone déblayait tout sur son passage. Nous n’avions pas beaucoup de chemin à parcourir, mais il était bien plus rapide que nous.
— Attends ! hurlai-je à l’attention de L’Émissaire. Regarde !
Resté en arrière, l’avatar d’Eo peinait à nous suivre, les bras croisés devant son visage pour se protéger du vent. Il n’avait plus son armure. Ma monture fit demi-tour.
— Grimpe ! cria L’Émissaire.
D’un bond, Eo se hissa derrière moi. Il me serra dans ses bras et nous repartîmes de plus belle.
— Je suis trop pour vieux pour ça, lâcha L’Émissaire d’un trait.
Il galopa aussi vite qu’il put. Ce devait être mentalement épuisant. J’espérai de tout mon cœur qu’il ne se déconcentrerait pas ; sans lui, c’était le game over assuré.
Ma prière fut exaucée. Nous atteignîmes enfin le bord de la mine. Le terrain était glissant et instable sous les sabots de L’Émissaire. Il reprit forme humaine avant de s’embourber. En contrebas, l’entrée d’un tunnel paraissait inaccessible. C’était pourtant notre seule issue de secours. Il nous aurait fallu du temps pour descendre jusque-là sans perdre davantage d’énergie, et chaque seconde nous était comptée. Le cyclone devenait si proche que nous devions nous concentrer de toutes nos forces pour maintenir nos avatars en équilibre sur leurs pieds.
Je remarquai, à une dizaine de mètres de nous, le morceau d’un tronc d’arbre planté dans le sol.
— Suivez-moi ! annonçai-je. Si ça marchait dans les films d’Indi, ça devrait aussi fonctionner dans ALE !
Devinant mon idée, Eo se fendit d’un sourire jubilatoire. Nous nous mîmes à trois pour faire basculer le tronc. Je m’assis dessus, agrippai les restes d’une branche et d’un signe de tête, je leur fis signe de venir s’installer. En dernière position, Eo poussa le tronc avec son pied et nous dévalâmes le flanc boueux de la mine. Cette glissade me souleva le cœur, mais l’adrénaline me maintenait consciente. Je n’avais jamais fait de bobsleigh de ma vie, mais cette expérience me convainquit que je n’étais pas faite pour ce sport. Arrivé en bas, notre traineau dérapa et vint se coller tout près de l’entrée du tunnel, duquel des IA s’échappaient encore.
À leur vue, je me prie à hésiter. La logique aurait voulu de suivre leur mouvement plutôt que de le prendre à contrecourant, non ?
— T’es sûr que c’est une bonne idée ? demandai-je à Eo.
— C’est le moment de voir si ton copain est de notre côté.
— Ce n’est pas mon…
— Avance, Wave ! On discutera plus tard !
J’entrai la première dans le goulet, bousculée par les mineurs. Les lampes accrochées au plafond clignotaient. Ce couloir me paraissait interminable. Les cavités et les embranchements qui le ponctuaient lui donnaient un air de labyrinthe. Je me dirigeai au hasard. Au fur et à mesure que nous nous enfoncions, les IA se faisaient de plus en plus rares. Nous finîmes par nous retrouver seuls, perdus sous terre.
Ce qui devait arriver arriva, comme dans tout mauvais film dont on connaît la fin d’avance. Une à une, les lampes claquèrent. En quelques secondes, nous fûmes baignés dans le noir.
Eo éclata de rire.
— Y a-t-il une application pour ça ? gloussa-t-il.
L’Émissaire s’esclaffa à son tour. Je ne pus résister à la soudaine hilarité de mes compagnons. Au fond, ce n’était qu’un jeu.
— Attendez, je consulte mon listing, dit L’Émissaire.
Il resta muet quelques secondes. J’essayais d’imaginer tous les animaux qui devaient défiler devant ses yeux à cet instant.
— Dans notre précipitation, nous n’avons pas inspecté les environs, soupira Eo, un peu inquiet tout de même.
— Trop tard pour faire marche arrière, rétorquai-je.
— Ouais ! C’est con !
— J’ai trouvé, annonça L’Émissaire.
— Quelle forme vas-tu prendre ? demandai-je.
— Ah ! Ah ! Ah ! vociféra L’Émissaire, dont la voix grave se répercuta à travers toute la galerie.
Je fis un bond en arrière.
— En vampire… souffla-t-il dans mon oreille.
— Tu m’as foutu la trouille ! aboyai-je.
— Tu aurais peur d’une petite chauve-souris ?
Non, gros bêta, pensai-je, je n’ai pas peur des chauves-souris.
— Je vais vous indiquer le chemin. Accordez-moi deux secondes, je sonde l’endroit.
Il y eut un battement d’ailes dans le noir, puis plus rien du tout.
— Eo ? appelai-je.
— Oui, je suis juste là. Donne-moi la main.
Je tendis les bras en avant et sentis mon compagnon. Ses doigts se fermèrent autour des miens. Cela me fit bizarre. Ça n’avait plus l’air virtuel du tout. C’était comme s’il se tenait réellement près de moi, en chair et en os, dans cette caverne inhospitalière.
— J’ai froid.
— C’est psychologique, Wave.
— L’Émissaire ? Qu’est-ce que ça dit ?
— C’est parfait. J’ai une carte qui se dessine au fur et à mesure de ma progression. Le chemin n’est pas bien long. Il y a des rails à une centaine de mètres. Je reviens, je vais vous conduire jusque-là.
— Tu crois que Valens a dit vrai ? murmurai-je à Eo.
— Je ne sais pas. Il nous a bien aidés, tout à l’heure. Alors, soit il est très malin et on s’est fait berner, soit il a vraiment envie de nous aider et il nous a dit la vérité.
— À ton avis, qui est-il ?
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 7 Icon_minitime

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