A.L.E Alternative Life Experience

Bonjour,

Houlala que de commentaires.
Vous ne pouvez pas imaginer combien ils sont précieux pour moi. A chaque post envoyé j'attends avec impatience vos réactions, alors j'ai ma petite conversation interieur :
- vont-ils lire aujourd'hui ?
- ils vont pas lire tous les jours ! Et puis maintenant c'est les vacances ! y a aussi d'autres récits en ligne.
- regarde, le gringo ...tout ce qu'il écrit !
- Et t'as vu Schadow 54 tous les récits qu'elle corrige ?
- Bah... faut attendre alors.
- Bah oui.
- Bon je vais quand même voir... juste un petit coup d'oeil... des fois y a des nouveaux qui arrivent.
- ouais....mais qu'est-ce qu'on mange ?
- heu ...

Spoiler:

Voici la fin du chapitre :

À son lancement en 2022, la plateforme World Game, représentait la copie virtuelle de Las Vegas avec ses hôtels et ses casinos. Derrière chaque porte, chaque écran, se cachaient un jeu, une aventure, un divertissement, et comme la vraie Vegas, le moyen de perdre beaucoup d’argent. Au fil des ans, WG était devenu colossal alimenté par tous les délires en matière de conception.
Une descente du mont-blanc en surf des neiges ? Hôtel Olympique, chambre 312. Une bataille contre des envahisseurs mauves à tête ronde ? Hôtel Galaxy chambre 2145. Se prendre pour un chevalier ? Sélectionner son château, son époque et guerroyer.

Mais Eo et moi, c’était le second étage de la tour Eiffel de verre, qui trônait au 18e trou d’un des plus beaux parcours de golf virtuel que nous affectionnions tout particulièrement. Dès lors, il était devenu notre point de rencontre.
Lorsque je me matérialisai, il m’attendait, accoudé à la rambarde, scrutant l’horizon. Il resta silencieux un moment, j’étais très mal à l’aise. Moi-même, je ne m’expliquais pas ma réaction envers lui. Nous avions toujours combattu main dans la main.
— Ai-je perdu ta confiance ? demanda-t-il d’un ton grave sans même me regarder.
Jamais je n’avais vu Eo si sérieux, presque peiné.
Je vins me placer à côté de lui et contemplai à mon tour le panorama.
— Je ne comprends pas Eo, c’est moi qui devrais te poser cette question.
— Tu as toute ma confiance Wave, tu le sais bien.
Un silence s’installa.
Il reprit.
— Nous sommes trois à jouer... et l'argent n'est pas le problème, même si chacun d’entre nous serait heureux de s’enrichir un peu.
Il se tourna vers moi et continua :
— Nous formons une magnifique équipe, je ne suis pas sûr que tu en aies conscience. Nous sommes des privilégiés Wave. Essayer cette interface… crois-moi… je connais au moins un millier de personnes qui voudraient être à notre place. Alors, dis-m’en plus. Qu'est-ce qui se passe ? Qui a conduit ta voiture et nous a montré ce raccourci ?
— Tu vas être déçu, Eo.
Il me regarda surpris.
— Je ne sais pas qui est cet individu. Tout a commencé par la découverte de mon pouvoir. Le soir même, je me suis rendue seule dans A.L.E. pour en apprendre plus et m’entraîner…

Nous nous retournâmes, dos contre la rambarde. Eo, contrairement à d’habitude, semblait calme et attentif.

— J’ai demandé à Léa de me ramener au « cimetière des éléphants ». Lorsque j’ai remarqué les falaises, je n’ai pas pu m’en empêcher !
— T’es allée voir ?
— Oui, répondis-je honteuse. Je voulais juste faire un tour, savoir ce qu’il y avait tout en haut. Lors de mon ascension, la pierre sur laquelle j’étais en équilibre bascula, me faisant chuter dans le vide, lorsqu’une main m’a rattrapée en plein vol.
Il baissa la tête l’air pensif.
— Je ne connaissais pas cet homme…
— Donc c’est un homme ? répéta Eo à voix basse
— Oui, je dirai ton âge… bref, il n’a pas dit grand-chose sauf que je devais faire attention et… il m’a appelée jeune fille, ajoutai-je en grimaçant.
Eo releva la tête et sourit.
— Je suppose que t’as pas aimé ?
— Tu supposes bien. Nous n’avons pas échangé plus de trois mots, il est parti comme si de rien n’était. Étant donné que j’étais fatiguée et que je n’étais vraiment plus sûre de ce qui m’était arrivé, je ne vous ai rien dit lorsque nous nous sommes vus la fois d’après. Ensuite, et bien, je ne l’ai pas recroisé…
— Jusqu’à la course…
— Exactement, jusqu’à la course. Là, il est entré dans ma voiture, il m'a presque foutue dehors en déclarant qu’il connaissait un raccourci et que je devais lui faire confiance. Tu connais la suite, il nous a fait gagner des places et il est reparti comme il était arrivé. Encore une fois.
— As-tu pu lui parler ?
— À peine.
— C’est étrange, car les communications audio étaient coupées.
— C’est vrai ! Je n’avais pas relevé ce détail.
— Continu.
— Je lui ai demandé s’il était là pour prendre ma place... il m’a répondu que non et...
— Si c’était le cas, je ne pense pas qu’il t’aurait annoncé la couleur.
— Oui t’as raison… mais sa réponse reste surprenante.
— Qu’a-t-il ajouté ?
— Qu’il aimait me voir "tuer les méchants" !
— J’en reviens pas ! T’as un admirateur virtuel qui ne devrait pas exister… et ensuite ?
— Bah, je lui ai demandé son nom, il m’a répondu "Valens" et s’est enfui. Qu’est ce que t’en penses ?
— Pas grand-chose. Soit, c’est un concurrent qui a su réactiver le contrôle audio… difficile, mais pas impossible, il doit y avoir quelques cracks de l’informatique dans le lot. Soit, c’est une IA qui doit avoir un objectif… qu’il nous faut découvrir au plus vite, déclara Eo se grattant la tête.
— Désolée c’est tout ce que je sais. T’es en colère ?
— Non. Je suis déçu, je voudrais qu’on avance en toute confiance, sans cachotteries. Je suis moi-même retourné en solo dans le jeu, à plusieurs reprises, mais je n’y ai rien vu de nouveau, sinon je vous en aurai fait part.
— J'ai été nulle... je suis désolée.
— Écoute, c’est fait, on ne peut rien y changer et je ne peux pas... ne veux pas t’empêcher de retourner seule dans A.L.E., tu es assez grande pour savoir ce que tu fais. Mais sois prudente à l’avenir et préviens-moi de tout phénomène étrange.
Il souffla et reprit d’un ton léger :
— Surtout, évite de me prendre pour une bille, j’ai quelques tours dans mon sac tu sais, et beaucoup plus d’expérience que toi.
— C’est compris. Merci…
— Aller « jeune fille » rentre chez toi ! À demain !
Je n’eus pas le temps de réagir, qu’il disparut. À mon tour, je sortis de WG, enlevai mon casque et retrouvai soulagée mes parents.

Mais oui on lit et je ne corrige pas tout le forum sinon j'y passerais mes journées qui malheureusement ne font que 24 h !
Bonne petite explication entre ami !

Bon juste pour chipoter hein !!

— retrouvai soulagée mes parents : retrouvai, soulagée, mes parents.

Tu peux tout à fait m'envoyer ton chapitre au format Word, Sophinette !

un peu en retard désolé je suis en galère partout ^^ (mais je vais pas t'ennuyer)

Je me fait exactement le genre de dialogue quand je mets un nouveau chapitre moi aussi

Citation :

Dois-je raccourcir ces moments de vie "normale" de Lola ?

Ma réponse est ça dépends. Les enjeux humains dans une histoire sont aussi importants pour moi que les "grands enjeux" genre sauver le monde. Il faut juste mieux nous les introduire avant (genre vais-je avoir mon année ? )

Ensuite bien sûr c'est toi qui vois.

Passons aux choses sérieuses :

Citation :

se cachaient un jeu

c'est le jeu qui se cache il me semble. ( je suis pas très fort en accord )

Citation :

Lors de mon ascension, la pierre sur laquelle j’étais en équilibre bascula, me faisant chuter dans le vide, lorsqu’une main m’a rattrapée en plein vol.

La phrase est un peu longue, tu devrais la couper en morceaux. (avec anesthésie)

Citation :

sinon je vous en aurai fait part.

aurais


Rien à redire sur ce passage, la tension entre Eo et l'héroine est bien réalisée et le dialogue avance bien

Bonjour,

Merci, merci! Grace à vous j'avance !

Voici le début du chapitre 10, une nouvelle tranche de vie :

Le départ en vacances de la famille fut mouvementé.
Alors que ma mère habillait Hugo, Thomas réussit à sortir de la valise, encore ouverte, tous les vêtements rangés soigneusement la veille. Assis dans la coque plastique, il n’émettait aucun bruit jusqu’au moment ou le couvercle, relevé contre l’armoire, bascula et vint terminer sa course sur son crâne. Par chance, Luc arriva à sa rescousse et le petit pirate, qui avait eu plus peur que mal, arrêta net ses larmes.
À 8 h 30, j’embrassais ma petite famille et quittais l’appartement pour retrouver Valérie. Je ne voulais pas assister à leur départ, je n’aimais pas être celle qui « reste » et qui regarde les autres s'éloigner.

À 9 h, Valérie et moi commençâmes notre journée shopping dans la plus grande rue commerçante de Bruxelles. Les soldes y avaient attiré au moins la moitié de la ville, si bien qu’à 10 h du matin il s'avérait difficile d’effectuer un achat dans de bonnes conditions. Les queues aux caisses s’allongeaient de minute en minute sillonnant entre les rayons tel un serpent venimeux. Les vêtements avaient été jetés en pâture dans des bacs autour desquels, des femmes vautour s’agitaient à l’affût d’un string qui les comblerait de bonheur. Des mamans utilisaient leurs poussettes comme des chars d’assaut pour se frayer un passage au péril de leurs enfants qui, transbahutés de droite à gauche, d’avant en arrière, hurlaient de toute leurs forces. D’autres, sans gêne se plantaient devant moi prêt à bondir lorsque je lâcherais la proie qu’ils convoitaient furieusement. Comment avais-je pu m’emparer de ce short qui leur était destiné ? Je ne comptais plus ceux qui dépliaient sans replier, et ne prêtais aucune attention aux petits malins qui débarquaient en famille ou en groupe, pour que l’un attende à la caisse, pendant que ses acolytes s'encombraient les bras. Au milieu, des jeunes, embauchés pour l’occasion et affublés d’un tee-shirt uni voyant, regardaient atterrés ces adultes, toutes générations confondues leur donner une leçon de grossièreté.
Bref, à 11 h j’avais déjà eu envie de commettre une bonne dizaine de meurtres, à 11 h 45 je craquai, nous quittâmes la zone épuisées et énervées.

Nous décidâmes d’aller manger immédiatement avant que la faune sauvage n’assaille la sandwicherie bio du coin de la rue. Mais c'était sans compter sur tous les malheureux qui avaient eu la même idée que nous. Au bout de trente minutes, nous sortîmes de là panier-repas en main et décampâmes aussi loin que possible. Le Jardin Botanique avec tous ces touristes et ses canards se présenta pour nous comme une terre d’accueil paisible.
Nous étudiâmes quelques instants le cadeau de Jan, chèrement dégoté dans un magasin de sport. Un gilet de cycliste qui détenait la capacité de changer de couleurs selon les humeurs du pédaleur.
Vert, souriant, orange, grincheux, rouge furieux. Il suffisait d’actionner un petit bouton et hop, le gilet s’adaptait.
En rigolant, nous imaginions Jan, sortir de chez lui et jouer au feu tricolore. En vert lorsqu’il enfourcherait son vélo, en orange au coin de la rue et en rouge cinq cents mètres plus loin. Il arrivait toujours à l’école en colère, vociférant sur ces abrutis d’automobilistes, inconscients, dangereux et pollueurs, comme il disait.

Aux environs de 16 h, je me dirigeais vers la maison. J'effectuai une halte au supermarché pour remplir le réfrigérateur. Tomates et concombre pour une salade sur le pouce, quelques nectarines, une boite de thon, du jambon sous vide, du citron en bouteille et deux trois sortes de chips et biscuits à grignoter.
Lorsque je passai la porte, chargée comme un mulet, le calme régnait dans l’appartement. Je stockai mes courses au frais puis entrepris le découpage des étiquettes de mes précieux achats : une robe, deux tee-shirts et un short que je rangeai en suivant dans mon armoire.
Soudain, je réalisai que j’étais vraiment seule. Pas un bruit, pas un cri, pas un jouet qui couine. Rien. Je fis le tour de l’appartement, cherchant une peluche sur le parquet, un bout de biscuit traînant dans la cuisine, des chaussures abandonnées dans un coin. Rien. L’endroit était désert.
J’eus un coup de blues. Je pris un verre d’eau fraîche et restai assise seule au monde dans la cuisine.
Me revint en mémoire le départ de mon père. Je me souvins qu’au bout de quelques jours, même son parfum avait totalement disparu.
Les larmes montèrent. Je frottai mes yeux.
Le téléphone sonna. Je reniflai et décrochai.
Une vague de bonheur m'envahit dès que je reconnus sa voix. L’appel provenait de ma mère, elle pensait à moi. Elle m’annonça qu’ils étaient bien arrivés, que le voyage n’avait pas été trop dur, que l’hôtel était super et qu’il faisait beau. En résumé que des bonnes nouvelles.
De mon côté, je lui racontai brièvement ma journée en enfer, et la remerciai une nouvelle fois pour l’enveloppe.

Revigorée par la douce voix de ma maman adorée, je contactai Lucas et nous prîmes rendez-vous pour le lendemain. Il m’invitait au restaurant pour fêter mes résultats.
Je passai le reste de l'après-midi à surfer sur le Net, puis me préparai une petite salade et une tranche de melon que je dégustai sur le balcon.
À 22 h, je retrouvai ravie, mes amis dans la loge d’A.L.E..

Bonjour,
En lisant votre récit que j'ai pris en route ( il y en a tant à lire) que j'ai compris vos commentaires à l'égard du mien. C'est parfait, lisible, compréhensif et haletant. Tout les ingrédients pour faire un bon roman. Je vous dis bravo et bonne continuation.
Cordialement.
auteur008.

Hey hey hey !

Cela fait environ trois jours que je suis entré dans ALE et j'ai encore du mal à en sortir !

Vraiment bien écrit, mis à part les fautes de français, mais quelle importance ?
(enfin, c'est surtout que j'en souffre aussi...)

L'univers du jeu vidéo laisse un impressionnant nombre de possibilités, ainsi que la vie en société...bien que je ne connaisse pas si bien que ça celle qui sera dans 12 ans !

La seule chose que j'ai du mal à appréhender c'est le fameux casque, enfin, pas son fonctionnement, mais le système de commande.

Je pense qu'a sa place, je passerai mon temps à tendre mon vrai bras ou à gesticuler sur mon lit !!! (au plus grand bonheur des observateurs)

Continues surtout, ce serait dommage de s'arrêter en si bonne passe !

Sur ce, j'y vais

Nirwar

Une petite tranche de vie tranquille !

— des femmes vautour s’agitaient : vautours
— hurlaient de toute leurs forces : toutes
— se plantaient devant moi prêt à bondir : prêtes
— je me dirigeais vers la maison : dirigeai

Le maitre du pinaillage est de retour, et attention, il ne laisseras rien passer ou presque

La "tranche de vie" est pas mal du tout, bien vécu et intéressante, le ton un peu light est agréable comme d'habitude. Globalement c'est bien ; maintenant à l'attaque des détails

Citation :

il s'avérait difficile d’effectuer un achat dans de bonnes conditions.

Un peu trop générique je trouve comme descriptions. tu pourrais sauter carrémment cette phrase et passser directe à la suivante qui est plus drôle.

Citation :

Au milieu, des jeunes, embauchés pour l’occasion et affublés d’un tee-shirt uni voyant, regardaient atterrés ces adultes, toutes générations confondues leur donner une leçon de grossièreté.

Tu sais quoi ? je suis vraiment vraiment vraiment content d'être un mec qui s'achète des vêtements une fois tout les 3 ans quand je lis ça.... mais à un point tu ne peux pas imaginer (très vivant ce paragraphe )

Citation :

qui détenait la capacité de changer de couleurs selon les humeurs du pédaleur.

je mettrais plutôt : qui changeait de couleurs selon...

Citation :

Il suffisait d’actionner un petit bouton et hop, le gilet s’adaptait.

Tu pourrais couper "il suffisait d'actionner" ce serait plus rapide ^^

Citation :

vociférant sur ces abrutis d’automobilistes, inconscients, dangereux et pollueurs

Il a raison.... tout à fait raison, trop raison. J'en viens à vouloir rendre mon permis si difficilemet acquis ^^

Citation :

Soudain, je réalisai que j’étais vraiment seule

je n'aime pas trop avoir la conclusion avant le raisonnement. je mettrais bien ça à la suite de ce qui suit (pure suggestion hein ^^)

Bonjour,

@Schadow54 : heureusement que tu as l'oeil ! merci !
@auteur008 : merci pour ce passage éclair.
@Niwar : C'est cool! Heureuse que cela te plaise. Pour ce qui est du casque, je suis sûre qu'avec un peu d'entrainement tu t'en sortirai très bien sans tout casser autour de toi.
@Elgringo : Comme toujours de bonnes remarques. Pour le passage des soldes, je me suis vraiment marrée en l'écrivant. Le pire : c'est que du vécu !

Voici la suite, nous repartons dans ALE :

À notre grande surprise, nous nous matérialisâmes sur un tas de détritus.

— C’est la totale ! s’exclama Eo, nous sommes projetés dans la poubelle du monde.
D’instinct, je mis ma main devant mon nez et ma bouche. Réaction stupide puisque la puanteur venait ici de l'intérieur. Comment mon cerveau pouvait-il inventer des choses pareilles ?
L’odeur fétide qui nous enveloppait était insoutenable. Un mélange de poisson séché et d’œuf pourri qui me remontait l’estomac. Cette zone approvisionnait une multitude de parasites qui virevoltaient dans tous les sens et dont le bruissement d’aile devenait de plus en plus assourdissant. Je remuai les bras et tournai sur moi-même pour éloigner ces bébêtes dont j’avais une sainte horreur. Les concepteurs d’ALE avaient tout compris, quelques insectes dans le scénario, et la tension apparaissait.
L’Émissaire, après avoir relevé le col de son manteau, s’accroupit et ramassa des morceaux de papier.
— Je suis heureux de vous annoncer que nous avons changé de continent, dit-il rejetant au sol ce qu’il tenait en main. Les étiquettes… elles sont en espagnol.
Il se releva et scruta les alentours.
— Tu penses que nous nous trouvons en Espagne ? demanda Eo qui lui aussi comment à perdre patience.
— Non, je pencherai plutôt pour le Mexique. Il y a une adresse sur ce carton, montrant du bout de son pied un emballage rouge, Mexico.
— Alors… commença Eo.
— Alors si j’en crois ces baraquements au loin, nous sommes dans la décharge d’un bidonville quelque part au Mexique.
— OK, sexy comme destination, lâcha Eo. Faut pas rester là, ça chlingue trop. Regardez là-bas ! s'exclama-t-il, tendant son index, nous avons de la compagnie !
— Ce sont des aventuriers ? demandai-je
— Ceux-là, oui, répondit Eo
— Mais ceux-là non, ajouta L'Émissaire pointant la direction opposée. Et je ne suis pas sûr qu’ils ne nous veulent que du bien.
Eo tournait la tête d’un côté à l’autre.
— Ok L'Émissaire, c’est toi qui porte le médaillon. Reprends ta forme d’aigle, et fais-moi un rapport sur ce que tu vois, il faut qu’on avance dans une direction.
— J’ai un problème... je ne peux pas me transformer, j’ai un message qui m’indique que l'option "aigle couronné" n’est pas disponible sur ce continent.
— purée ! Ils se foutent de nous ! lâcha Eo. Qu’est ce que tu as comme possibilité ?
— J’ai… le choix entre… la mouche, le moustique et tout un tas d’autres bêtes dans le genre.
Je souris, ce n’était sans doute pas le moment, mais l’option "mouche" ou "moustique" pour notre beau combattant c’était vraiment drôle.
— Bah choisit mon gars ! C’est toi qui gères, grouille s'il te plait, car les Mexicains approchent.
— Va pour la mouche.
En un éclair bleuté, L'Émissaire se transforma. Nous vîmes alors une mouche un peu plus grosse que les autres voleter autour de nous, puis commencer son ascension en tourbillonnant vers le ciel.
— Essayez de ne pas m’écraser, dit-il en rigolant.
— Alors ? qu’est-ce que tu vois ? demanda Eo
— C’est bien un bidonville. Je vois l’esperluette de sauvegarde, elle clignote au loin, vers le sud. Nous devons traverser une bonne partie des cabanes pour nous y rendre. De toute façon, y a pas d’autres issues. Je distingue un grand mur qui semble barricader le bidon ville.
— Ça va pas être simple, souffla Eo.
L'Émissaire redescendit et retrouva sa forme initiale.
L’autre groupe, composé aussi de trois individus, s'élança dans la direction indiquée par L'Émissaire.
— Tu les connais, demandai-je à Eo.
— J’en connais un. Il se fait appeler Exo7. Un ramolli du bulbe... laissons les passer devant.
Soudain, le sol remua.
— Houla, ça bouge là-dessous, fit Eo tendant les bras pour garder son équilibre. C’est le signal, on se tire, ça devient trop glauque ici. On suit les autres.

Ha une nouvelle petite aventure !

Quelques chipotages :
— dont le bruissement d’aile devenait : ailes
— qui lui aussi comment à perdre patience : commençait
— pas sûr qu’ils ne nous veulent que du bien : veuillent
— Ok L'Émissaire, c’est toi : OK
— Alors ? qu’est-ce que tu vois : Qu’
— barricader le bidon ville : bidonville

- Ce sont des aventuriers ? demandai-je
- Ceux-là, oui, répondit Eo
- Alors ? qu’est-ce que tu vois ? demanda Eo

manque le point au bout des phrases !

Bonjour,
Toujours aussi prenant.Bravo!
Cordialement.
auteur008

re me revoila

chap 4:

- comme outil de découvert = découverte
- Eo lui longea le champ = souci de temps
- Enfin il revint à nous. = il revint vers nous
- je ne sais pas si ils ont = s'ils ont
- ils nous apportèrent un peu d’ombrage= j'aurais plutôt mis un peu d'ombre
- atteint soudainement d’une joyeuse frénésie= euh ca sonne mieux soudainement atteint d'une joyeuse frénésie et joyeuse n'est pas le qualificatif le plus approprié plutôt grande frénésie, non? ( mais ce n'est que mon avis )
- planta ma lance dans le sol, m’élançais = souci de concordance de temps
- mais je restai concentrée= restais me semble
- Je récupérai ma lance, courue à sa rencontre, et m’éleva = idem
- Accroché fermement à ma lance= accrochée je crois
- fermai les yeux, repris mon souffle, et réalisa enfin que je venais de gagner= problème de temps
- on continu = continue

j'aime beaucoup le coté visionnaire de ton récit. Le coté "voila ce qui se produira sur terre dans quelques dizaines d'années". Sinon pour le reste tout a été dit. J'ai vu que tu avais fiat des corrections donc je vais aller regarder voila a tout à l'heure

- en parlant de niveau faible de réactivité= de faible niveau de réactivité
- d’expérimenter cet épisode aujourd’hui= cette sensation plutôt, car il s'agit de ressentir l'impact avec les rhinos
- Je récupérai mon arme et m’éloigna = souci de temps
- accrochai fermement à ma lance= accrochée fermement
- et le transperça d'un coup = souci de temps
-apparue= apparu
- vins = vint
- Comstituées = constituées
- ma main à coupé= a couper
- blanc ornait d’une croix rouge= orné
- qu’Eo déçut= déçu
- les jambes écartaient= les jambes écartées

voilà! bon pas mal le pouvoir d'Eo, ca cadre bien avec son caractère . sinon je n'ai rien de plus a ajouter. Cette partie a de l'action, mais on est pas sans arrêt malmenée par celle ci.
bonne continuation, courage !

Un peu endormi au moment où je poste ça, alors je serai inhabituellement peu spirituel et loquace ; trois petites remarques aujourd'hui :

Citation :

puisque la puanteur venait ici de l'intérieur.

"de l'intérieur" ? je comprends pas exactemnt. De l'intérieur de sa tête ? mais vu que le jeux simule l'odeur, il peut aussi simuler son arrêt en se bouchant le nez non ? En tout cas faudrait mieux expliquer.

Citation :

Et je ne suis pas sûr qu’ils ne nous veulent que du bien.

La double négation est un peu bizarre.

Citation :

Va pour la mouche.

C'est une forme qui n'est pas du tout faite pour voir de loin, si ses yeux sont adaptés, il ne va pas repérer grand chose en altitude.

Bonjour,

Spoiler:

Voici une petite suite :

À peine avions-nous levé le pied, que le sol se mit en éruption recrachant des dizaines de rats. Cette coulée de lave grisâtre émettait un son strident qui me glaça le sang. Nous courûmes de plus belle. Devant nous, le groupe d’aventuriers shootait au laser dégommant sur leur passage des êtres dont le déhanchement me rappelait les morts vivants d’un film d’horreur. Derrière nous, la vague de rongeurs déferlait dans notre direction. Punaise ! pensai-je, personne n’a mis le drapeau rouge : baignade interdite, vagues menaçantes.
Je sortis mes armes et tirai de temps à autre dans l’amas grisâtre qui me poursuivait. À chaque shoot, les rats s’écartaient en cercle, comme si je dessinai des ronds dans l’eau après y avoir jeté un caillou. Au bout de trois cents mètres, je trouvai sur mon chemin des cadavres d’hommes dont les corps étaient déformés et les visages ravagés par des pustules purulentes.
Je devais être en plein cauchemar. Je ne comprenais pas la présence de cette scène irréaliste dans A.L.E.
Tout à coup, au milieu de cette hécatombe humaine, un bras m’agrippa le pied, je trébuchai. Je me retournai et croisai le regard d’un zombi gisant à terre. Il tira sa langue, me montra les quelques dents qui lui restaient et prononça :
— Responsabilidad
Pour la première fois, le traducteur automatique ne fonctionna pas. Cet homme bredouillait en espagnol. Par déduction, je compris « responsabilité ». Il me cracha au visage, lâcha mon pied et s’écroula raide mort. D’un bond, je me relevai dégoutée je m’essuyai du revers de la main. Eo et L'Émissaire venaient à ma rencontre.
— Ça va ? me demanda L'Émissaire.
— Heu, oui et non. Ce type m’a parlé et…
— On verra ça plus tard Wave, commanda Eo, il faut bouger.
Il tira deux ou trois fois au sol pour éloigner les rats qui se tenaient plus qu’à deux mètres de nous. L'Émissaire m’aida à me relever.

Arrivés au pied du bidonville, Eo suggéra de passer, autant que possible par les toits. Nous bondîmes sur la première cabane et avançâmes en sautillant aussi vite que possible sur des piquets, des planches en bois et poutrelles de fortune. Tout ce qui semblait rigide.
— Stop, m’écriai-je en équilibre sur une plaque en tôle. J’ai un souci !
L'Émissaire derrière moi se rapprocha lentement, Eo fit demi-tour.
— Que passa ? me dit Eo.
J’ai un Warning qui vient de s’afficher. J’ai un voile rouge devant les yeux. Ma jauge de vie est descendue d’un coup. Mais qu'est-ce qui m’arrive ?
— Tu as touché quelque chose ?
— Non. Y a que ce type là-bas. Il m’a craché au visage.
L'Émissaire baissa la tête, l’air pensif, puis il déclara :
— Contamination.
— Comment ça, contamination ?
— C’est la leçon du jour d’ALE. Regarde où nous sommes, dit-il en balayant le paysage des yeux. C’est évident maintenant. La décharge, le mur, les rats, ces hommes défigurés… C’est la maladie qui règne ici.
Un court silence s’installa.
— En attendant, je suis toujours avec cette alarme, répétai-je lentement.
— T’as un Medkit, Wave. C’est le moment de l’utiliser.
J’ouvris une boite de dialogue avec le jeu. Sélectionnai l’option inventaire et utilisai mon medkit. Immédiatement, ma jauge de vie grimpa d'un coup, le voile rouge disparu ainsi que l’alarme. Je fus soulagée.
Nous reprîmes notre chemin conscient que le jeu avait pris une nouvelle tournure. Il nous attaquait psychologiquement.

Ah ben oui une "petite" suite... bon d'accord ce n'est pas la taille qui compte mais ce qu'on fait avec ; on me l'a assez dit, mais tout de même

Fin bon le chapitre est bien, ni trop détaillé, ni pas assez. Le rebondissement de l'empoisonnement est réglé un peu facilement pour qu'on s'inquiète, en plus des conséquences simplement sur les chiffres de jeux ça manque d'enjeux je trouve...

Citation :

que le sol se mit en éruption

Pas glouik l'expression. le vrai terme c'est "entrer en éruption" mais c'est pas tellement pouik non plus... "le sol explosa sous mes pieds" ?

Citation :

les morts vivants d’un film d’horreur

Zombies plutôt, mort vivant ça inclut énormément de trucs dans les films d'horreur ^^

Citation :

le drapeau rouge : baignade interdite, vagues menaçantes.

Beuh si on mettait le drapeau rouge pour si peu les surfeurs s'ennuireaint beaucoup ( moi par exemple...)

Citation :

les rats qui se tenaient plus qu’à deux mètres de nous

manque un "ne"

Plus rien a dire ! Sinon que je ne voudrais pas y être, c'est un peu glauque !

— me rappelait les morts vivants d’un film : morts-vivants

pas mal l'idée de maladie, ça rends le jeu encore plus réel, mais donne une toute autre dimension au jeu.

Je suis en train de m'imaginer ce que le monde pourrait être à cette époque, s'il y a ça au Mexique...ça doit être la m***e un peu partout alors !

Hâte de le découvrir !

Nirwar

Bonjour,

Dur dur ce chapitre.
De nouveau merci pour vos commentaires et suggestions.
Voici la fin :

Nous arrivâmes sur des maisons en dur, puis aux abords d’une très grande place rectangulaire. Perchés sur un toit plat, tapi derrière un muret nous découvrîmes alors l’esperluette gravée sur une immense cuve en fer rapiécée de toute part, surmonté par un d’entonnoir géant. Le tout, reposé sur une structure métallique dont seuls les habitants devaient détenir le secret de construction, tant l’ensemble me paraissait anarchique. Au pied de la tour de métal, une meute d’enragés montée la garde. Armés de bâtons, barre de fer et divers outils rigides, ils tournaient en rond et grognaient.

— Je vais mettre mon armure et sauter dans l’arène, chuchota Eo.
— Hors de question, annonça L'Émissaire d’un ton ferme, sa main posée sur le torse d’Eo.
— T’inquiètes, je vais les tailler en pièce à la sulfateuse.
— Non Eo, je pense que tu fais erreur.
Eo l’interrogea du regard.
— Si on considère que ces gens sont malades, ils font partie des « gentils ».
— Mais enfin, regarde-les, grogna Eo. Tu trouves qu’ils ont l’air de gentils. Ils sont armés jusqu’aux dents. Ils sont hargneux. Je t’assure, ils ne nous veulent pas du bien.
L'Émissaire remuait la tête en signe de négation. Pour la première fois, notre groupe n’était pas d’accord. Notre trio avait une brèche et je n’avais pas encore pris position.
— Qui plus est, reprit Eo, tu crois vraiment qu’ils vont nous laisser passer ?
— Non, effectivement.
— Donc nous sommes d’accord. Écoute, on tire le moins possible, juste le temps pour nous d’atteindre la sauvegarde. C’est un bon compromis ça, hein ?
— Non Eo, je regrette, on ne peut pas faire de compromis de ce genre.
Eo le regarda stupéfait.
— Alors là, je suis perdu mon gars.
— Tu ne peux pas en tuer un ou deux ou dix juste pour passer. Si nous considérons qu’ils sont du bon côté de la barrière, nous devons garder tout le monde en vie.
— T’as fumé un pneu ou quoi ? Hé ! Ho ! L'Émissaire... nous sommes dans un jeu là. On avance, on zigouille et on sauvegarde. Le lendemain rebelote.
— Il y a un autre moyen, insista L'Émissaire.
Eo souffla, jeta un coup d'œil au-dessus du muret et reprit :
— Tu veux faire diversion, c’est ça ?
L'Émissaire sourit
— Exactement !
— T’as un plan ?
L'Émissaire se tourna alors vers moi.
— Ce n’est pas la peine de me regarder, j’ai pas de plan moi !
— C’est toi qui as le pouvoir des éléments.
— Et alors ? Je ne vois pas le rapport.
— Que cherchent-ils à défendre ? demanda-t-il.
— Le point d’eau, répondit Eo.
— Exactement.
— C’est débile en plus, cette eau de pluie ne doit pas être potable, déclara Eo.
— Exactement, insista L'Émissaire. Mais ça, personne ne le leur a dit.
— Tu sais, tu vas loin toi, souffla Eo.
— J’ai toujours pas capté, avouai-je. Je ne peux pas transformer leur cuve d’eau de pluie en eau potable.
— Sans doute, mais tu peux aller voir sous terre s’il y a de l’eau potable…dit-il d’une voix tranquille.
— Et après ?
— Après tu fais remonter cette eau.

Des tirs éclatèrent en contre-bas.
Nous passâmes la tête au-dessus du muret.
L’autre équipe avait sauté au milieu de la place.
— Tu vois, ils ne font pas de chichis eux.
— Regarde, insista L'Émissaire.
— Ils perdent des points, balbutia Eo observant les chiffres s’inscrire dans les airs. De multiples « -50 » de couleur rubis, pétillaient comme des bulles de savon.
L'Émissaire acquiesça de la tête.
— Prend le médaillon, Wave, à toi de jouer.
— Mais je vais dans quelle direction ?
— Tout droit vers le fond.
J’attrapai le médaillon et invoquai ma forme de sable. Mes grains formèrent une nouvelle pyramide. Je glissai sur le béton, trouvai une brèche dans le muret et m’écoulai jusqu’au sol. La chute me parut interminable, j’ai vraiment cru que mon corps se disloquait.
Arrivée en bas, impossible de m’infiltrer. La terre était trop dure.
J’optai pour un changement de matière et choisis celle qui était déjà à mon contact. Je m’infiltrai et commençai ma descente dans les profondeurs mexicaines.
— Tu nous reçois toujours, demanda Eo.
— Oui cinq sur cinq.
U court silence s’installa.
— Faut les sortir de là ! Un des trois vient de faire un reset, annonça L'Émissaire.
— Tu veux aider la concurrence ?
— Soyons bons joueurs, dit-il d’un ton léger.
— OK, on prend les lasers, on tire au sol pour maintenir les lépreux à distance, le temps que les deux gugusses remontent sur le toit.
— C’est parti.
Eo siffla un grand coup. Je supposai qu’il souhaitait avertir les autres de sa présence.
De mon côté, je descendais toujours plus profond. Heureusement que je n’étais pas claustrophobe, car je naviguais dans le noir avec la sensation que la terre voulait me compresser. Soudain, la matière se fit plus tendre et plus humide.
— J’approche, annonçai-je.
On passe sur la seconde fréquence de communication Wave.
— OK.
J’entendis alors les deux autres aventuriers parler avec mes compagnons. Ils étaient sortis d’affaire.
— Il faut qu’on bouge, lâcha Eo, ils vont grimper sur les toits.
— Ho non ! criai-je.
— Qu'est-ce qui se passe ? s’enquit Eo
— L’eau ! Elle est contaminée… j’ai de nouveau le warning.
Mon cœur s’accéléra. Je n’avais plus de Medkit.
— Ils doivent pourtant bien acheminer de l’eau à la ville, déclara L'Émissaire.
— Wave ne cherche pas une nappe phréatique, mais plutôt une conduite d’eau. Fais-moi le décompte de ta jauge.
— Je suis à neuf sur dix.
— Concentre-toi, me dit Eo, j’ai un plan. Remonte un peu et cherche la conduite.
J’exécutai les ordres. Je me dirigeai vers la surface et commençai à dessiner un grand cercle autour de la place.
— J’ai trouvé ! J’ai trouvé ! Il y a effectivement une conduite. Je suis à huit.
— J’espère que ce n’est pas le tout à l’égout, dit L'Émissaire.
— OK peux-tu nous donner la position ?
— J’arrive !
— Wave une fois qu’on a la position, on canarde la zone à nous quatre avec les lasers alors tire-toi rapido. Grimpe près de la cuve.
Je remontai à la surface. Au contact de l’air, j’optai pour l’option tourbillon, dessinai une croix sur le sol, puis dirigeai mon tourbillon vers la structure métallique. Je retrouvai ma forme humaine et grimpai à toute vitesse.
— Je suis à six.
Mes compagnons s’acharnèrent sur l’endroit indiqué. Ils creusaient, à coup de tirs au laser, un trou au milieu de la place. Celui-ci eut l’effet immédiat de stopper les assaillants. Je vis ma jauge passer à cinq alors que le trou n’était pas terminé.
— Je suis à quatre, annonçai-je doucement. Assise sur une poutrelle métallique, le dos contre la cuve, je voyais la scène avec un voile rouge devant les yeux, un sentiment de tristesse m’envahit. Fini pour moi l’aventure. Envolées les chances de retrouver mon père.
Tout à coup, une immense gerbe d’eau sortit de terre et arrosa toute la place.
— Allez les gars, on y va ! cria Eo.
— Je suis à trois, soufflai-je. Comme si j’avais du mal à respirer.
J'observai les quatre guerriers enjamber le muret et atterrir sur un balcon. Ils sautèrent en même effectuant chacun une pirouette différente. J’étais comme dans un film d’action, dont l’image passait au ralenti. Elle était vraiment belle cette scène. Ils traversèrent la place en courant et grimpèrent auprès de moi.
En bas, les habitants n’en croyaient pas leurs yeux, certains étaient complètement abasourdis, d’autres criaient de joie. La gerbe diminua petit à petit pour laisser place à une fontaine.
Les garçons s’installèrent sur une plateforme en peu en contre bas. Eux debout et moi assise, nous étions tous à la même hauteur.
— Il leur faudra une pompe, constata L'Émissaire.
— Mais c’est déjà pas si mal, répliqua Eo.
L'Émissaire acquiesça.
— Je suis à deux.
Je restai immobile dos contre la cuve, la main tendue vers l’esperluette.
— Exo7, reprit Eo, vous avez un medkit, n’est-ce pas ?
— Oui pourquoi ?
— Donne-le à Wave.
— T’es fou toi ?
Eo dégaina son laser et le pointa vers l’inconnu. Exo7 lui, portait son armure.
— Nous vous avons sorti de là. Vous n’êtes plus que deux. Tu veux finir seul ? Alors dépêche file ton medkit à la jeune fille.
Exo7 comprit qu’Eo ne plaisantait pas. Il jeta un coup d’œil à son compagnon.
— Takatanker, file lui.
L’autre tiqua un instant qui me parut une éternité puis s’exécuta.
Je pris le medkit et l’activai.

Ben alors ma Sophinette, on se laisse un peu aller !

— rapiécée de toute part, surmonté par un d’entonnoir géant : et surmontée ( si c’est la cuve qui est surmontée) ; "d’ " en trop
— Le tout, reposé sur une structure : Le tout reposait
— une meute d’enragés montée la garde : montait
— Prend le médaillon : Prends
— je voyais la scène avec un voile rouge : je vis
— Alors dépêche file ton medkit : virgules après Alors et après dépêche

Un petit futé L'Émissaire ! J'ai beaucoup aimé sa persévérance, mais aussi la façon d'Eo de soigner Wave !

Citation :

nous découvrîmes alors l’esperluette

Je ne savais qu'ils cherchaient une esperluette en particulier... tu devrais peut être dire "une" au lieu de "l'"

Citation :

une meute d’enragés montée la garde

Vu qu'on a déjà croisé des animaux comme ennemis, ce serait bien de préciser que les "enragés" sont des humains. (moi j'ai pensé à des chiens sur le coup)

Citation :

Si nous considérons qu’ils sont du bon côté de la barrière, nous devons garder tout le monde en vie.

Le seul bon zombie est un zombie mort ! :pirat: (désolé des retours de fims de zombies ^^)

Citation :

J’attrapai le médaillon et invoquai ma forme de sable.

Je maitiens il faudrait décrire un tout petit peu mieux ; simplement parce que c'est un des pouvoirs les plus cools de ton histoire.

Citation :

On passe sur la seconde fréquence de communication Wave.

Je pense qu'il manque un tiret.

Comme Schadow, j'ai bien aimé cette fin de scène avec la tension sur l'empoisonnement qui a été bien introduit

re
chap 5=

- ils resteraient= ils iraient plutôt s'ils partent en vacances en Belgique
- n'aspirai = s


accro miss Wave XD

- j'aime bien la façon dont u décrit la transformation de la miss, c'est très visuel
géniale l'intervention de l'inconnu

chap 6

- mauvais pressentiments = pressentiment
- exhibait notre médiocrité = pas compris

Super, tends tes bras et vole mon grand, s’esclaffa Eo. = XD

j'aime beaucoup ces deux chap.
d'abord la curiosité, puis la, une situation malheureusement réelle
décidément j'aime j'aime j'aime

- — Un coup de main Wave ?= la c'est qui, qui parle?


Ton Eo me fait penser a mon Ty, la tête brulée bagarreuse, meneur de troupes ^^

- une très grande jouabilité= je trouve ce mot très bizarre , jouabilité, maniabilité plutôt
- décision judicieuse,= j'aurais fait une nouvelle phrase en la débutant par judicieuse décision, car...

Bonjour,

Comme toujours merci pour vos commentaires.
@Schadow54 : voui, il y a des moments ou je ne vois plus rien. Par chance tu passes par là ! Un tout tout grand merci.
@Emania : Merci ! j'espère que tu aimes toujours autant.
@Elgringo : Pour l'esperluette, c'est indiqué dans le premire chapitre. Le point de suavegarde est représenté par ce sigle. Pour les enragés, j'ai modifiés. Je pensais que c'était clair comme ça ! et haaaa tu insistes sur les descriptions de Wave en sable!!! bon bon je vais revoir çà, mais au fonc c'est toujours le même principe.

Voici le début d'un nouveau chapitre, tout court tout simple :

De retour dans la loge, j’étais encore sous le choc. Je crus longtemps que toutes mes chances étaient perdues. Eo, lui était toujours en transe, frôler la catastrophe le rendait heureux. L'Émissaire semblait afficher un visage serein, comme s’il venait de sauver le monde. Le médaillon se détacha de mon cou, vola dans la pièce et Léa se matérialisa sur la scène.
Elle portait une tenue de pom-pom girl et effectua quelques pas de danse en chantant :
— Je fais un E, je fais un L, je fais un W pour l’équipe qui a gagné !
Un feu d’artifice éclata dans toute la loge.
— Vous avez décroché le Bonus ! cria Léa.
Le mot s’afficha en doré sur le mur du fond comme le jackpot d’un casino.
La joie de Léa nous contamina. Eo se déhanchait sur la musique entrainante, L'Émissaire aussi se laissait aller, il tapait du pied !
Puis, les lumières cessèrent de s’agiter et Edgar vint prendre place aux côtés de Léa.
Eo et L'Émissaire restèrent debout, les bras croisés sur le dossier de leur fauteuil, quant à moi, je m’installai dans celui qui m’était attribué.
— Je suis heureux de voir que vous avez parfaitement réagi face aux évènements tragiques du secteur « bidonville ». Vous avez donc décroché le bonus. Nous vous ouvrons l’accès à Naturralya. Je vous laisse découvrir cet espace empli de fraicheur et de beauté, une pointe d’optimisme. Vous pourrez y accéder et en ressortir sans contrainte de sauvegarde. Encore toutes mes félicitations. Bonne découverte et bonne continuation !
Edgar disparut.
Eo exultait. Les bonus, il les collectionnait.
— On y va ? demanda-t-il
Avec plaisir, répondit L'Émissaire.
Je déclinai l’invitation poliment. Je voulais rentrer, j’avais eu ma dose d’émotion pour la journée. J’annonçais que je découvrirais notre cadeau le lendemain. Les garçons n’eurent pas l’air déçus.
Je m’approchai de la porte et en activai l'ouverture.
— Demain, même heure ? demanda Eo
— Heu non, annonçai-je. Je ne suis pas libre demain soir. Samedi soir non plus, grimaçai-je.
Eo me regarda étonné.
— J’ai une vie sociale moi ! Et à l’occasion un petit ami…
Les deux garçons se regardèrent et éclatèrent de rire.
— Et ton petit ami t’occupe aussi en journée ? s'enquit Eo.
Je lui tirai la langue comme une gamine.
— Non. On peut se voir à 14 h si cela vous convient.
— C’est bon pour moi, annonça L’Émissaire.
Je le remerciai d’un hochement de tête et montai sur mon transporteur.

Lorsque j’ôtai mon casque, il était minuit passé. Ma chambre était plongée dans le noir, il faisait tellement chaud que je transpirai.
J’allai dans la cuisine prendre un verre d’eau fraiche. Il n’y avait aucun bruit à part le moteur du réfrigérateur qui préparait des glaçons.
De retour dans ma chambre, je me rallongeai et sombrai immédiatement dans un sommeil profond.