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 A.L.E Alternative Life Experience

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeMer 28 Juil 2010 - 19:23

Bien bien bien !
J'aime bien la clôture de ce passage disons, horrifique ! Fin simple mais efficace, de plus, tu nous fait découvrir une nouvelles gamme de possibilité du jeu : Les Bonus !

Reste bien évidemment la question qui tien aux lèvres de toutes et tous :

Que nous (enfin, à Wave, Eo et à l'Émissaire) réserve se nouveau "monde" ?
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeSam 31 Juil 2010 - 19:15

Bonjour,

@Nirwar: merci !

Voici le bonus :

À mon réveil, une pêche d’enfer m'animait, mon programme de la journée s’annonçait chargé et plein de surprises. Après mon petit déjeuner, je contactai Lucas. Nous prîmes rendez-vous à 19 h pour une sortie dans un restaurant "romantique". Je me réjouissais de ce petit moment de tendresse en sa compagnie. À 14 h, j’avais rendez-vous avec mes amis, pour une nouvelle aventure émotionnelle. Mais avant ça, Naturralya me tendait les bras. Je pris une douche fraiche, la température allait grimper aujourd’hui. Mon petit dèj se résuma à un simple thé au citron. J’entrouvris la fenêtre de ma chambre, enclenchai mon ventilateur et m’installai, casque sur la tête dans mon lit.

Arrivée à Naturralya, je compris la toute-puissance de Sensation. Une symphonie tactile et olfactive s’offrit à moi.
Pianissimo, le bruissement des feuilles. Delicato, la brise qui glisse sur mon visage. Crescendo, les fragrances fleuries titillant mes narines.
Rose, violette, jasmin, puis sous-bois, terre humide, pelouse fraichement coupée. À la contrebasse, mon cœur qui s’animait. J’étais en admiration, en transe, en souffrance. J’étais immobile, pétrifiée et envoutée. Devant moi s’élevait Naturralya, la cité végétale.

Les habitations ne dépassaient rarement les trois étages et des passerelles en bois permettaient d’aller et venir sur les toits de la ville. Vue d’en haut, j’imaginais un patchwork de jardins suspendus, en raison de l’aménagement de toutes les toitures en espace vert, dont je voyais les branchages osciller. Je m’apprêtais à avancer lorsque, délicatement il posa sa main sur mon épaule.
Je ne fus même pas surprise, comme si la nature elle-même pouvait me toucher, me transpercer. Lorsque je regardai par-dessus mon épaule, il était là. Ses cheveux aux vents, il me dévisageait. Ses yeux… ils pétillaient ou était-ce mon imagination ? Il me sondait, il m’envahissait, il prenait possession de mon être. Sans un mot, il attrapa ma main. Sans un mot, je le suivis.
La route avait été remplacée par des chemins de promenade fleuris et l’eau, omniprésente, se déclinait sous forme de cascade, fontaines et petits ruisseaux. Alors que chaque façade se parait d’un mur végétal, chaque quartier comprenait un parc dans lequel des arbres qui auraient pu être centenaires nous dévoilaient toute leur grandeur.
Le mobilier urbain, revisité, nous proposait en guise de banc public de gros galets en granit, dont certains s’ornaient d’une feuille de bananier comme pare-soleil. De nombreuses IA s’adonnaient à diverses activités, un sourire radieux collé aux lèvres. Elles géraient entre autres, les boutiques dont les devantures en bois peint me rappelaient de vieilles photographies du vingtième siècle.
— Tu veux déguster quelque chose, chuchota Valens.
— Je peux ?
— Évidemment ! Tu ne vas pas passer à côté des cuberdons du Père Antoine, dit-il levant les sourcils. Ce sont mes préférés.
Je ne comprenais rien à la situation, mais je n’avais pas envie de me poser de questions. Je me sentais comme Alice au pays des merveilles.
Nous pénétrâmes dans l'atelier de bonbons et de nouveau des parfums subtils vinrent m’enivrer. À l’entrée, une odeur de caramel chatouillée par celle du citron. Fraise, s’imposa rapidement, couvrant la framboise et le cassis que je détectai en m’approchant des étalages.
Valens commanda un sachet de cuberdons aux multiples saveurs. Lorsque je mis mon précieux bonbon dans ma bouche virtuelle, je crus sombrer dans l’enfance quand chaque dimanche, mon père m’achetait une gourmandise au marché.
— Ça te plaît ?
Je hochais la tête quelques instants.
— Beaucoup merci. Je me régale !
Il sourit.
— Vient, continuons la visite.
Je voulus répliquer, des tas de questions le concernant traversaient mon esprit, mais après réflexion, je me tue. Je n’avais pas envie de gâcher cet instant de bonheur par des interrogations purement pratique.
Nous empruntâmes le transport en commun local. Un petit train composé de deux wagons de quatre places, tracté par des chevaux. Nous descendîmes deux arrêts plus loin. Sur notre gauche, je découvris la Place Royale. Au sol une pelouse rase traversée par des chemins en gravillons de couleur olive. Des escaliers en pierre bleue permettaient de s’élever et de chatouiller la cime des arbres. La moitié de la place était entourée d’immenses baies vitrées formant des aquariums extérieurs. Je ne pus m’empêcher de regarder de longues minutes le ballet des méduses. Nous empruntâmes ensuite l’allée de baobabs nains qui longeait un cours d’eau dans lequel naviguait un banc de thons rouges. Je croisai quelques oiseaux exotiques au plumage chatoyant et aux cris enchanteurs. Valens me commenta chaque rencontre.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Aoû 2010 - 9:16

Passage précédent :
— J’annonçais que je découvrirais notre cadeau : annonçai
— Les garçons n’eurent pas l’air déçus : déçu (il me semble qu’il s’accorde avec l’air et non avec les garçons)


J'adore ce derniers passages, un monde presque parfait !

Petite incohérence dans le premier chapitre : tu dis « Après mon petit déjeuner, je contactais Lucas » et ensuite plus loin « Mon petit dèj se résuma à un simple thé au citron. » Dis de cette façon cela fait bizarre, tu pourrais mettre : Mon petit dèj s'étant résumé à un simple thé au citron, mon estomac se rappela à moi. J'avalais quelques biscottes ou autre chose) en vitesse.


— Les habitations ne dépassaient rarement les trois étages : le « ne » amène une négation qui est superflue
— Vue d’en haut : Vu
— Je m’apprêtais à avancer ! apprêtai
— Je hochais la tête : hochai
— Vient, continuons la visite : Viens
— mais après réflexion, je me tue : tus
— par des interrogations purement pratique : pratiques
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Aoû 2010 - 11:59

Quelle gourmande cette Lola :-).
Merci Schadow54 !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Aoû 2010 - 17:30

coucou! je suis en train de dévorer

donc chap 6:
- ont recherché que des amateurs de jeux.= n'ont

Arrêtes, tu vas presque me faire avaler que ton jeu est éducatif
ha ha j'adore!!!

retour à a réalité. Les non geeks qui ne comprennent pas la passion du jeu Smile

bon j'emmène bébé au parc puis je reviens lire encore un bout. Ton histoire se lit vraiment bien. d'une fois sur l'autre je ne perd pas la le fil !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeDim 1 Aoû 2010 - 18:47

me revoila

donc chap 7

- long durée= longue durée
- soutient= sans t
- leur visage= leurs visages

Le stoemp de carotte répandu sur la moitié de leur visage en moins de trente secondes leur donnait un teint safrané et gluant, ils riaient alors comme des fouines
**j'ai l'impression de voir mon fils XD**

bon chap 7 terminé, rien à dire de plus que les autres, si ce n'est que ca se lit tout seul ( je me répète...) sinon je trouve que c'est une bonne idée d'alterner vie personnelle et vie virtuelle. Ça permet de mieux cerner miss Lola. Tu n'en n'a pas fait une accro aux jeux sans autre but dans la vie, et personnellement je m'y suis carrément attachée Wink

Enfin voilà! bon si mon petit monstre au singulier me le permet je vais au chap 8!
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeSam 7 Aoû 2010 - 11:54

Bonjour,

Merci à tous pour vos commentaires et corrections.

Voici la suite du chapitre :

Au bout de la place, nous nous installâmes côte à côte sur un banc au centre du square des orchidées, il était temps de discuter.
Je me tournai vers lui.
— Lucas... commençai-je, pourquoi ne m’as-tu rien dit pour ALE ?
Il tiqua.
— Lucas ? Qui est Lucas ?
— Je sais que c’est toi ! Pas la peine de faire semblant et de te cacher derrière cet avatar.
Il fronça les yeux, se mit à sourire et enchaina :
— Je te jure que je ne suis pas ce Lucas. D’ailleurs qui est-ce ?
— Arrête ton char s’il te plait. Tu connais mon nom, tu utilises les mêmes expressions dans la vie réelle…
— Je suis désolé de te décevoir, mais je ne suis pas ce Lucas en question. Je ne sais même pas qui il est.
Je soufflai et me détournai de lui. Il allait tout gâcher cet imbécile.
— Lucas est mon petit ami. Et tu le sais très bien, ajoutai-je en le défiant du regard.
Il baissa la tête puis sourit.
— Je suis navré, mais ce n’est pas moi. Adresse-toi à lui dans la vie réelle et tu verras bien.
Je serrai les dents.
— OK, Valens, ajoutai-je en insistant, admettons que tu ne sois pas Lucas. Pourquoi me suis-tu alors ?
— Heu… je te l’ai déjà dit.
— Oui… oui tu aimes me voir tuer les méchants, dis-je en grimaçant.
Il se crispa.
— Ce n’est pas faux. Tu te débrouilles très bien.
Je remuais la tête frénétiquement en mode « tu me gonfles grave ».
— Avec quoi tu viens là ?
Il baissa les yeux et scruta mon médaillon.
— Je dois entrer en contact avec Léa, dit-il pointant du doigt ma clé.
C’était donc ça ! Je recouvris mon médaillon des mains.
— Qu’est-ce que tu lui veux ?
— Demande à Léa de se matérialiser s’il te plait.
— Il n’en est pas question, répliquai-je fermement. Ce médaillon me protège.
— Tu n’as rien à craindre de moi… pourquoi t’aurais-je sauvé de la falaise sinon ?
Il venait de marquer un point. Pourquoi ? Mais tout de même pourquoi lui faire confiance ?
— Wave, c’est une histoire compliquée. Fais-moi confiance, ajouta-t-il sur un ton peiné. Demande à Léa d’apparaître. Elle répondra à tes questions.
Je le regardai, il me fixa.
— Léa, chuchotai-je.
La petite fille se matérialisa devant nous. Valens soupira de soulagement. Puis il commença son interrogatoire.
— Léa, de qui gères-tu les interfaces ?
— Je gère les interfaces d’Eo, L'Émissaire et Waverider.
— Léa, as-tu accès à tes archives ?
— Affirmatif.
— Qui gère Valens ?
— Accès refusé.
Il souffla. Je ne comprenais rien.
— Léa, qui suis-je ?
— Tu es Valens.
— Comment le sais-tu ?
— Toutes les interactions entre les aventuriers et le jeu sont enregistrées. Valens, homme blanc, premier contact avec Waverider, le vingt sept juin à zéro heure dix minutes et vingt-quatre secondes...
— Stop ! Ce n’est pas possible ! coupa-t-il.
Il se tourna vers moi.
— Information correcte.
— Quelle date sommes-nous ? me demanda-t-il d'un ton inquiet.
— Je ne comprends pas, répondis-je.
— Quelle date ? C’est quoi la date d’aujourd’hui ? répéta-t-il pointant son doigt vers le sol.
— Et bien, nous sommes le 2 juillet.
— Le 2 juillet ?
— Heu…T’as un gros souci si tu ne connais même pas la date. Faut penser à se déconnecter de temps en temps. Tu veux aussi savoir en quelle année nous sommes ?
Il cala sa tête entre ses mains un instant puis se retourna vers moi, il semblait décomposé.
— Léa code : ALE3456AVVALENS
L’avatar de la petite fille se brouilla.
— Code erroné. Veuillez recommencer.
— Code : ALE3456AVVALENS reprit-il avec insistance.
— Code erroné. Veuillez recommencer.
— Mais qu’est ce que tu essayes de faire ? aboyai-je agacé.
Il ne répondit pas. Il semblait plongé dans ses pensées.
— Allo ? T’es toujours avec moi ?
— Quand l’équipe va-t-elle revenir ?
— À 14 h aujourd’hui. Pourquoi ?
— As-tu confiance en eux ?
— Mais enfin… bien sûr que j’ai confiance !
— Rentre chez toi, annonça-t-il d’un ton calme.
— Mais...
Il s’approcha, tendit sa main vers mon visage, je reculai légèrement. Il arrêta son mouvement.
— S’il te plaît, je sais que je te le demande souvent, mais fais moi confiance. Je ne te veux aucun mal. Rentre chez toi. On se voit plus tard.
Il se leva, exécuta un demi-tour et partit. Stupéfaite de ce qui venait de se passer, je le regardais sans bouger s’éloigner. Je restais de longues minutes songeuses, puis ordonnai à Léa mon retour dans la loge.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 7:44

Ha le mystère commence !

— Je remuais la tête frénétiquement : remuai
— Je restais de longues minutes songeuses : Je restai de longues minutes, songeuse
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 9 Aoû 2010 - 8:59

Alors pour n'avoir lu que ce passage (faute de temps) je dirai que le dialogue est réussi puisqu'il m'a paru tout à fait naturel, et il y a peu de fautes.


Je jetterai un coup d'oeil à l'histoire pour essayer de rattaper mon looooooooooong retard !

Biz
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Morrigan
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeMer 11 Aoû 2010 - 17:51

Hello Sophinette Smile
Je cherchai à revenir lire un peu sur l'AE, de la SF, et voilà t'y pas que je tombe sur ton récit ! Ô merveille ! Pile le genre auquel je suis accro en ce moment Very Happy Du cyberpunk ! (ou presque ^^)

Franchement, si tu jardines aussi bien que tu écris, je veux de suite voir tes plantations ^^

J'ai lu jusqu'au chapitre 3 pour l'instant, mais je compte bien continuer très rapidement.
J'aime beaucoup ton style (attention aux virgules toutefois, tes phrases gagneraient souvent à en avoir un peu plus; et fais aussi attention au langage : parfois, tes personnages disent "as-tu vu ça ?" alors que vu leur âge, leur occupation, etc... je les verrais bien plus facilement dire "t'as vu ça ?"). Les descriptions sont bien menées, pas trop longues pour ne pas "ennuyer" (surtout quand ça devient vaguement technique), assez détaillées pourtant pour bien voir ce dont tu parles... Très bien pour moi. On a un bon ressentit de ce qui se passe, ce qui est d'autant mieux que c'est l'effet voulu dans le jeu !
Niveau personnage, je les trouve très attachants aussi. J'ai souvent du mal avec les ado, mais là, j'avoue que Lola est sympathique Smile Peut-être parce qu'elle est gameuse ^^ L'Emissaire et Eo me plaisent bien aussi, ils sont tous complémentaires, avec leur trait de caractère qui les différencie et les rend appréciables.
L'histoire a également l'air très intéressante (le système de guilde, éviter le reset, etc.. m'a bien fait penser à Avalon ^^) et je serais très heureuse de revenir te lire. Alors à bientot Wink
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 15:30

Bonjour,

@Schadow54 : Comme toujours, merci pour tes corrections.
@Piink-Shiit : Merci de ton passage ! Si tu trouves le temps de lire, je serai très heureuse d'avoir tes commentaires, ton avis sur cette histoire.
@Morrigan : Merci aussi pour ton passage sur ALE (dit Ali). Je suis heureuse que le début de ce récit te plaise, j'espère qu'il en sera de même tout au long des chapitres suivant. En ce qui concerne les fautes, la ponctuation etc, je suis en train de revoir tout cela mais je n'ai pas posté les modifications :-). Pour les personnages, même si je destine, à tort ou à raison, ce récit pour des personnes de 15-25 ans, les personnages ne sont plus vraiment des ados. Lola/waverider à 19 ans (elle va à l'université), Eo a un avatar d'un peu moins de trente ans (il est chroniqueur dans un emag dans la vie "réelle"), je n'ai pas donné d'age à L'Emissaire.
Le jeu vidéo est un support pour enmener le lecteur faire le tour du monde en 2100. Tu verras donc très rapidement, qu'il n'y a effectivement pas de termes techniques, j'espère tout de même être "crédible". J'espère que tu me feras part de tes observations, des incohérences éventuelles, tes réfléxions sur le monde d'ALE. Avalon ! j'ai adoré !


Encore un tout grand merci pour votre soutient.

Voici la suite du chapitre :

Mon esprit était embrouillé, d’un côté j’étais sous le charme de Naturralya, d’un autre j’étais perplexe quant à l’intervention mystérieuse de Valens. Je déposai mon casque sur son support et me rendis dans la cuisine.
J’allumai la radio et me préparai une salade que je consommai sur le balcon. Il me restait une bonne heure avant ma prochaine connexion. J’allai prendre un peu de vrai soleil et finir la lecture de mon livre commencée trois mois plus tôt. À 13 h 45 je fermai mon bouquin et me préparai pour ma nouvelle expédition. J’espérai tout de même que cette fois-ci l’aventure serait plus joyeuse. Je ne fus pas déçue.

Nous nous matérialisâmes aux abords d’une route qui longeait une magnifique plage de sable fin et doré. De l’autre coté de celle-ci, des bâtiments ultra modernes et très design. L’ensemble baigné dans une musique entrainante aux rythmes endiablés. Je pensais immédiatement à Rio de Janeiro, et sa magnifique plage de Copacabana puisque tout le monde sans exception était en maillot de bain. C’était bikini land !
Eo adopta tout de suite le tempo, la samba n’avait aucun secret pour lui. Son avatar déambulait en tortillant des fesses et son visage trahissait des émotions surprenantes. L'Émissaire, lui, était plus discret, mais on sentait bien qu’il aimait ces musiques joyeuses.
— Hou ! Hou ! Hou ! retenez-moi, je vais devenir fou, chantonnait Eo en agitant les bras. Mama mia ! Tu as vu ces beautés L'Émissaire ? Je craque !
Eo se faisait son petit délire tout seul comme un gosse devant un sapin de noël débordant de cadeaux.
— Abandonnez-moi ici ! déclara-t-il.
Nous avancions doucement le long de la plage sur une avenue immense. Les palmiers oscillaient en rythme, le soleil resplendissait, l’endroit était enchanteur. Un vrai paysage de vacances, à un détail près, tout le long du trottoir s’étalaient des centaines de miroir, comme s’ils avaient poussé du sol. Des ronds, des rectangulaires, à hauteur des yeux, ou de plein pied. Devant, des IA effectuaient un étrange manège. Elles s’admiraient sous toutes les coutures.
— C’est bizarre, remarquai-je.
— Qu’est-ce qu’il y a de bizarre, rétorqua Eo.
— Regarde toutes ces IA, elles sont parfaites.
— Ho Ouiiiiiii, parfaiiiiite, répéta-t-il.
— Tu ne trouve pas cela curieux ?
— Non, dit-il en remuant de la tête, c’est le paradis ! Nous sommes au paradis cria-t-il soudain levant les bras en l’air.
L'Émissaire, silencieux, contemplait lui aussi tous ces corps.
— Hé ! Ho ! L'Émissaire, t’es devenu muet ? postillonnai-je.
— Non, non, je fais comme toi !
— Comme moi ? rétorquai-je douteuse.
— Oui, comme toi, j’étudie la scène…
Je hochai la tête.
— C’est ca, tu étudies la scène ! Ben voyons ! Prends moi pour une gourde.
— Ce n’est pas ce que tu crois Wave !
— Tu veux me faire croire que tu es insensible au… panorama ?
— Euh …non ! Enfin si… je suis marié moi !
Marié L'Émissaire ? Je le scrutais de près, mais il détourna son regard.
— Regarde, me dit-il tendant le bras dans les airs comme pour faire diversion.
Je levais la tête et fut estomaqué par ce que je découvris.
— C’est le Christo Redentor, mumura-t-il. Enfin une version plus moderne…
La fameuse statue avait effectivement reçu un bon lifting. Ce Christ, vétû d’un simple pagne, dévoilait un corps parfaitement taillé.
J’interrogeais L'Émissaire du regard. Il haussa les sourcils mais ne fit aucun commentaire.
— Ho ma jolie, ma belle, je suis à toi pour toujours, déclara Eo à une Barbie ambulante qui souriait bêtement.
— Eo ! Tu peux te concentrer deux minutes s’il te plait ?
— Je suis déjà au maximum, Wave !
Il m’énervait à baver devant toutes ces poupées. D’un autre côté il était tellement rigolo à voir que je laissai tomber.
Je prêtai alors une plus grande attention aux IA mâles. Eux aussi étaient magnifiques. Une peau mate, juste ce qu’il faut. Pas une ride à l’horizon, d’ailleurs on aurait dit qu’ils avaient tous le même âge. Leur regard était perçant, du jaune au violet en passant par les couleurs classiques de bleu, vert et marron. Ils arboraient tous un magnifique sourire sous lequel resplendissait une dentition parfaite.
Pas un gramme de graisse au ventre, les corps étaient à tomber à la renverse.
— C’est Perfect World, annoncai-je à voix haute.
— Oui, acquiesça L'Émissaire avec le sourire. Pas mal le message du jour !
Nous arrêtâmes notre marche, Eo n’était plus à nos côtés.
Assit sur un muret dos à la plage, il léchait tour à tour la glace de deux cure-dents aux cheveux longs, le bougre !
— Mais que fais-tu ? soupirai-je
— Je goute aux saveurs locales, dit-il d’un ton mielleux.
Nous éclatâmes de rire.
— Ce n’est pas Perfect World ! Wave mais celui du lifting, reprit l’Emissaire. Cette ville n’est habitée que par des gens qui veulent être beau et jeune en permanence.
—Hé bien c’est une excellente idée ! balbutia Eo, la bouche pleine de je ne sais quoi. Voilà comment doit-être le futur ajouta-t-il la tête penchée vers Barbie 2.
Soudain, deux nouvelles créatures s’approchèrent, me bousculèrent légèrement pour entourer L'Émissaire. L’avatar de ce dernier était tellement sexy, que je réalisai qu’elles avaient mis sacrément longtemps pour l’accoster. L'Émissaire tenta de se défaire des deux sangsues avec délicatesse, mais sans succès. Il annonça alors tout sourire qu’il était gay ! Je le regardais surprise, coup sur coup il nous dévoilait un peu de sa vie privée. Le gros clin d’œil qui suivit me fit comprendre qu’il jouait la comédie. C’est alors qu’une des deux déesses annonça de sa voix grave :
—Je vais t’emmener au paradis gringo !
Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire. Eo pouffait aussi de son côté.
L'Émissaire, réalisa aussitôt sa grossière erreur et repoussa fermement le jeune Apollon.
— C’est la première fois que je me fais draguer par un homme !
Il ne devait pas sortir souvent !
— A ton avis quel est notre mission ? me demanda-t-il soulagé.
— Je n’en ai aucune idée.
— Il n’y a pas de méchant ici, et aucune flèche GPS.
J’avait-il fini sa phrase, qu’une sirène retentie. Je me retournai et vis une voiture de police arriver à vive allure. Elle freina d’un coup sec et s’arrêta juste à notre hauteur.
Deux policiers, beau comme des dieux sortirent du véhicule. Peau mâte, lunette de soleil sur le crâne, chemise à manche courte et bermuda. L’un d’eux tenait un objet étrange dans la main.
— Bonjour, police. Contrôle des mensurations. Veuillez vous mettre contre le véhicule, annonça le premier.
Je regardai ahurie, ce bellâtre, j’avais du mal à comprendre ce qu’il nous demandait. Devant notre inaction, le second policier, s’approcha de nous et répéta, d’un ton ferme.
— Police, contrôle des mensurations. Veuillez vous mettre contre le véhicule, face à nous.
Eo, se releva et se dandina jusqu’au véhicule.
— Contrôle des mensurations les amis ! Il était mort de rire.
L'Émissaire toujours circonspect s’exécuta. De mon côte, je n’en revenais pas. Et surtout j’en menais pas large.
Nous nous mîmes tous trois contre le véhicule rutilant. Ken, le policier s’adressa à L'Émissaire.
Il passa son objet mystère devant l’avatar de mon compagnon, puis déclara :
— Taille 187, poids 85, masse musculaire, catégorie 2, masse graisseuse, catégorie 1. Visage : yeux, catégorie 2, dent catégorie 1. Individu homogène. Il releva les yeux de son scanner à mensuration et déclara :
— C’est bon pour vous monsieur. Vous pouvez circuler.
L'Émissaire nous regarda et se mit à l’écart.
Le policier reprit la manœuvre avec l’avatar d’Eo.
— Taille 179, poids 69, masse musculaire, catégorie 3, masse graisseuse, catégorie 1. Visage : yeux, catégorie 3, dent catégorie 2. Individu homogène. C’est bon, circulez !
Eo qui reprenait petite à petite possession de tous ces neurones alla rejoindre L'Émissaire, posté dix mètre plus loin.
Le policier entama la dernière inspection, la mienne. Je m’étirai mentalement au maximum, ce qui était absurde, mon avatar avait une taille préprogrammée.
— Taille 160, poids 55, masse musculaire, catégorie 5, massage graisseuse catégorie 4. Il se tue. Mademoiselle, vous êtes en situation illégale, déclara-t-il froidement. Cette zone est réservée aux individus homogènes. Veuillez vous retourner. Nous vous emmenons au poste de police.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 17:06

Ha ha ! très drôle ce passage !

— Je pensais immédiatement : pensai
— Hou ! retenez-moi : Retenez
— un sapin de noël : Noël
— des centaines de miroir : miroirs
— à hauteur des yeux, ou de plein pied : plain-pied
— Tu ne trouve pas cela curieux : trouves
— au paradis cria-t-il : virgule après paradis
— C’est ca, tu étudies la scène ! Ben voyons ! Prends moi pour : ça ; Prends-moi
— Je le scrutais de près : scrutai
— Je levais la tête et fut estomaqué par : levai ; fus ; estomaquée
— vétû d’un simple pagne : vêtu
— J’interrogeais L'Émissaire : interrogeai
— haussa les sourcils mais ne : virgule avant mais
— D’un autre côté il était tellement : virgule avant il
— annoncai-je : annonçai
— Assit sur un muret : Assis
— des gens qui veulent être beau et jeune : beaux et jeunes
— L'Émissaire, réalisa aussitôt : pas de virgule
— J’avait-il fini sa phrase, qu’une sirène retentie : Avait-il ; retenti
— Deux policiers, beau comme des dieux sortirent : beaux ; virgule après dieux
— chemise à manche courte : manches courtes (en général il y a deux manches sur une chemise hihi)
— De mon côte : côté
— Et surtout j’en menais pas : je n’en
— possession de tous ces neurones : ses
— dix mètre plus loin : mètres
— catégorie 5, massage graisseuse : masse

Un coup de fatigue Sophinette ? Tu me diras j'ai aussi un peu le cerveau en berne en ce moment !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 12 Aoû 2010 - 22:06

Hello Sophinette, c'est encore moi et j'ai rattrapé tout mon retard cette fois Wink
Inutile de te dire que j'ai réellement accroché je crois Very Happy C'est un vrai plaisir que de te lire. Au départ, j'étais un peu sceptique par ces passages dans le monde réel, qui me semblaient moins intéressants bien que nécessaires pour mieux comprendre l'héroïne, et puis j'avoue que tu m'as totalement convaincue. Ils sont très agréables à lire. Ca gagnerait peut-être à détailler un peu moins ses menus, personnellement, je me contenterais parfaitement d'un "j'avalai un sandwich", plutôt que de savoir exactement ce qu'elle met dedans, mais ce n'est qu'un goût personnel.

J'ai reperé deux trois trucs qui m'ont interloqué (je n'ai plus les chapitres, mais je te remets la situation) :
- Lorsque l'Emissaire découvre son pouvoir, Eo lui demande si l'aigle peut communiquer avec les panthères. Non, ce n'est pas un robot, ok. Mais l'Emissaire, il ne pourrait pas lui ? Non pas que ça changerait grand chose à priori, mais s'il a le pouvoir de communiquer avec les animaux, ça me semblerait logique.
- Niveau vocabulaire, ça m'embête un peu de lire "école" pour parler de la fac ^^
- Penses à indiquer qui parle dans les dialogues un peu longs. Je me souviens notamment de celui entre Lola et sa mère à propos de ses résultats et de ceux de ses ami(e)s, sans aucune incise pour savoir qui parle, et je crois que tu t'es même plantée vers la fin parce qu'il me semble que la même personne parle deux fois de suite.
- Lorsqu'ils arrivent dans la décharge du bidonville, Wave et ses copains tirent avec des lasers. Ils les ont récupérés dans les jeep des tireurs, non ? MAis je ne me souviens pas que tu mentionnes qu'ils les récupèrent. Tu parles du machin d'énergie, mais pas des armes je crois. Voilà, petite remarque.

Sinon, oui, je m'excuse de les avoir qualifié d'ados ^^ Mais Eo a des réactions de jeune homme (=16/17 ans) souvent, c'est pour ça Razz L'Emissaire non, il fait bien posé et conforme à son avatar. Je l'aime bien lui (plus que les autres je veux dire, parce qu'ils sont tous très intéressants). Qu'il soit marié ne m'étonne pas non plus d'ailleurs.
En parlant de ça, la relation de la miss avec Lucas, c'est du joli dis donc ^^ Et ses parents la laissent avec ce type ? Mais mais mais ! Pourquoi les miens ne sont pas plus accommodants ? Moi, avec un type de 4 ans mon aîné ils ont tiqué encore ! (hmm, je m'étale là ^^) Bref, tout ça pour dire que j'aurais bien vu une petite phrase disant qu'ils avaient appris à le respecter même si au début ils avaient pu être réfractaires : un type de 5 ans de plus, déjà casé niveau boulot qui s'intéresse à une étudiante... ça peut faire louche pour les parents je trouve.
Sinon, son explication de Lucas pou Valens ne tient pas la route une seconde ! Moi aussi j'ai une théorie pour ce mystérieux homme Very Happy Que je crois plus crédible déjà ^^ Voire pour le jeu en lui même, d'ailleurs... Mais je verrai ça à l'usage Wink
A bientôt pour la suite alors, et continue comme ça, c'est un excellent texte !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 16:09

COUCOU

me revoilà!

qui est ce mystérieux sauveur?
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 16:18

- Je n’eus = je n'eut il me semble ^^
superbe course!

voilà pour ce chap
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 16:42

donc chap 9

- Continu.= continue

désolée j'ai pas été très attentive aux fautes, j'ai carémment été prise dans ton récit^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 18:38

voili voilou, j'ai rattrapé mon retard de deux semaines !

Que dire que dire...l'intrigue progresse même si celle du jeux n'a, pour moi, toujours pas commencée !


J'espère que non, mais je crois avoir deviner qui se cache derrière ce mystérieux Valens (accro aux policiers me voici ! Heu...les films bien entendu !)

Bon, en redevenant sérieux, je suis content de l'intervention de la police dans cette partie Idyllique d'A.L.E , la perfection c'est chiant !

Sur ce, à très bientôt !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 11:31

Coucou Sophinette Smile Je reviens de vacance et j'ai un grosse pile d'ALE qui m'attends Smile C'est comme de rentrer dans une maison après un mois d'absence et de trouver une belle pile de crêpes toute chaudes dans une assiette en cadeau de bievenue Smile

Pour l'esperluette, effectivement j'avais oublié.... ça pourrait être intéressant de répéter ça une fois ou deux dans les chapitres précédents que le lecteur ait bien en tête l'univers.

Allons donc dévorer ces crêpes : Passage du 28 juillet.

Rien à reprocher, le passage est court, le style est efficace, les dialogues crédibles.

passage du 31 juillet :


Citation :
pour une nouvelle aventure émotionnelle
Je ne suis pas sur que l'adjectif "émotionelle" corresponde parfaitement dans le contexte, surtout qu'instinctivement on compare ça au rendez vous suivant avec le petit copain de Wave, qui donc ne serait pas "émotionnel".... je ne sais pas si je suis clair ? Enfin bon il me semble qu'il faudrait trouver un autre adjectif ici.

Citation :
les fragrances fleuries titillant mes narines.
Rose, violette, jasmin, puis sous-bois, terre humide, pelouse fraichement coupée.
génial. Juste génial Smile

Citation :
Devant moi s’élevait Naturralya, la cité végétale.
J'aurais mis cette "conclusion" un paragraphe plus loin, après que tu ais un peu décrit ce que voyait Wave.

Citation :
Valens me commenta chaque rencontre.
... ça j'aurais préféré le vivre plutôt que de me le voir annoncé comme ça, justement quelques petites phrases bien senties pour que Valens prenne bien vie dans ma têtes seraient je pense intéressantes.

Très sympa chapitre Smile Juste petite remarque : Pour maintenir une ville verte comme ça, il doit quand même falloir une quantité astronomique d'eau douce. ( vu qu'un des thèmes majeur est la conscience écologique globale ça serait intéressant d'en parler ne serait-ce qu'un tout petit peu.)


Samedi 7 aout :


Citation :
— Avec quoi tu viens là ?
pas compris....

Citation :
— Mais qu’est ce que tu essayes de faire ? aboyai-je agacé.
Là c'est une petite suggestion, mais j'aurais bien vu Wave faire une petite blague genre " La définition de la folie, c'est de faire 2 fois la même chose et de s'attendre à 2 resultats différents" (c'est juste une idée qui m'est venue comme ça Razz faits en ce que tu veux ^^)


Jeudi 12 aout :

Citation :
— Regarde toutes ces IA, elles sont parfaites.
ce serait bien d'avoir eu un petit extrait des reflexions de Léa pour savoir ce qu'elle entends précisément par ça . ( je me doute bien que c'est uen référence à la chirurgie esthétique brésilienne mais bon... ^^)

Citation :
dévoilait un corps parfaitement taillé.
j'aimerais bien un peu plus de détails : genre les pec de Stallone, les biecps de shcwarzy, le nez de cléopatre.... ^^

Citation :
Je vais t’emmener au paradis gringo !
Qui moi ? (^^) plus sérieusement c'est un mot espagnol, on ne s'en sert pas en zone portugaise ^^

Citation :
A ton avis quel est notre mission ?
quelle

Citation :
Contrôle des mensurations.
lol!


Et bien voilà j'ai rattrapé mon retard : Finalement cette pile de crêpe était bien petite :( J'ai encore faim moi Smile j'en veux plus. Vriament très bien ces derniers chapitre ça se lit d'un coup, le rythme est bien, la maitrise de l'histoire aussi. Continue comme ça je pense vraiment que tu as trouvé ta voix Smile
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 16:37

Bonjour,

Que de commentaires ! Merci à tous.
@Schadow54 : Euh...le soleil a dû me cramer quelques neurones. Merci pour toute ton attention.
@Morrigan : je suis heureuse que tu aimes cette histoire.
Effectivement L'Emissaire aurait pu avoir la capacité de parler avec les animaux. Mais j'ai opté pour une approche plus réaliste .... ! Le jeu vidéo est pour moi juste un support pour offrir un voyage autour du monde dans un futur pas si lointain. Je n'envisage pas l'utilisation de magie ou autre dans ALE. Donc L'Emissaire a le pouvoir de se transformer en animal (côté jeu vidéo) mais il ne peut parler qu'avec les robots, les léopards étant "vrais" il ne peut communiquer avec eux. Fargo par conséquent est un Abot.
Pour école/fac, je vais revoir ca, même chose pour les dialogues, car tu as raison ce n'est pas toujours évident. Pour les armes, j'en parle en même temps que le pack énergie.
En ce qui concerne la relation Lucas/Lola et ses parents, tu soulèves un point auquel je n'avais pas pensé. Je vais garder ta remarque sous le coude et revoir cela lors d'une de mes relectures.
@Emania : No problemo pour les fautes, je préfère que tu te concentres sur le récit, les personnages etc...il y a toujours moyen d'éliminer les fautes plus tard, par contre c'est maintenant que j'ai besoin de commentaires divers et variés.
@Nirwar : Merci de lire, j'ai peu de lecteur masculin, ton avis est d'autant plus important. Peux-tu me dire plus précisemment pourquoi le jeu n'a pas commencé pour toi ? Merci d'avance pour ta réponse.
@Elgringo : Moi qui adore les crêpes ! De nouveau merci pour ton suivi. J'espère que tu as passé d'excellentes vacances sur ces merveilleuses îles :-). En ce qui concerne le mot "gringo" je pensais que ce terme était de nos jours international.... et donc utilisé dans tous les langues. Bon je vais pencher sur le truc !

Voici la suite du chapitre :

Mon cœur s’emballa. Encore une fois, les ennuis étaient pour ma pomme. J’allais me retrouver enfermée dans ALE.
— Attendez ! protestai-je.
Le policier me coupa le sifflet.
— Avez-vous un chirurgien ? me demanda-t-il d’un ton monocorde.
Je fis non de la tête.
— Il vous en sera commis un d’office.
Le policier attrapa mes bras et me les colla dans le dos. Je tournai la tête vers Eo. Il passa ses mains derrière sa tête en écartant les doigts des mains. C’était notre signal dans WOP. Je commençai mentalement mon décompte.
10… 9…
Mes compagnons s’éloignèrent, mine de rien. Mon cœur accéléra. Je devais avoir fini mon décompte avant d’être enfermée dans la voiture, mais il fallait aussi laisser le temps aux garçons de prendre leurs distances.
8… 7…
Le policier me fit reculer de trois pas. L’autre ouvrit la portière.
6… 5…
— Attendez ! protestai-je encore. Je viens juste d’arriver. Il doit y avoir une erreur.
— Impossible, mademoiselle, la machine ne fait pas d’erreur.
Il me jaugea de la tête aux pieds et éclata de rire.
4… 3…
— Tu as vu ça ? dit-il en s’adressant à son collègue.
Ce dernier haussa les épaules.
2…1…
Le policier m’abaissa la tête pour me faire entrer dans la voiture.
0…
J’invoquai Léa sable et filai de justesse entre les doigts de mon cerbère. Le policier eut un mouvement de recul, stupéfait. Il dégaina son arme et contempla ses pieds sur lesquels je m’étais répandue. Je m’écoulai alors sous le véhicule et plaquai mes grains derrière une roue. Il se mit à genoux pour inspecter le sol. Je n’osais plus respirer de peur de m’envoler. Je glissai lentement vers l’arrière de la voiture, longeai la bordure du trottoir sur quelques mètres en une longue file de grains. J’étais quasi indétectable.
Je remontai et roulai en direction de la plage. Les deux flics s’agitaient autour de leur voiture.
— Wave, chuchota la voix d’Eo. T’es toujours avec nous ?
— Oui, oui, j’arrive. Je file vers la plage ! Je vous retrouve au bout.
— Et si on donnait une petite leçon de modestie à cette population ? suggéra-t-il d’une voix railleuse.
— Que proposes-tu ? demanda L’Émissaire.
— Suis-moi !
Un bruit de verre brisé retentit. Je ne comprenais rien à ce que les garçons mijotaient.
— Que faites-vous ?
— On casse de l’image !
Je m’enfonçai dans la plage de sable blanc, au milieu des serviettes et des parasols. Moi aussi, j’eus envie de perturber un peu cette vision de carte postale. Je naviguai alors sur le rivage comme un dauphin et projetai une gerbe de sable à chaque remontée, arrosant les flâneurs et les midinettes qui faisaient bronzette. J’entendis les IA crier, trop choquées. En moi-même, je rigolai bien en imaginant la scène.
La sirène de police retentit de nouveau.
— Ils vous poursuivent ? demandai-je.
— Ouais, siffla Eo.
— Faites quand même gaffe, nous ne savons toujours pas où se trouve l’esperluette pour la sauvegarde, rappelai-je.
— Exact.
— Attends, dit L’Émissaire à Eo. Et si on prenait une route perpendiculaire ?
— Wave, t’es à quelle hauteur ?
J’invoquai Léa Tourbillon et m’élevai dans les airs en une mini-tornade.
— Je te vois. Reviens vers le bord, traverse la route et attends-nous !
J’exécutai les ordres d’Eo. Je tourbillonnai sur le trottoir, puis traversai la chaussée. Au même moment la voiture de police arriva. Elle voulut m’éviter, freina d’un coup sec et alla s’encastrer dans un palmier. Je continuai mon chemin et repris ma forme humaine sur le trottoir d’en face. Je me tapis derrière une poubelle dans une ruelle. Curieusement, les rayons du soleil ne pénétraient pas dans cet espace.
— Je suis dans le passage en face du kiosque à journaux, murmurai-je.
— On arrive ! cria Eo.
Lorsque mes compagnons me rejoignirent, de nombreuses sirènes retentissaient de toutes parts. Il était hors de question de se remontrer de ce côté-là de la ville, à moins d’y faire un carnage. Sans avoir besoin de nous consulter, nous nous engageâmes donc dans la ruelle. Une grille nous arrêta. Elle était haute comme les buildings et parée de fils barbelés.
— C’est quoi, ce bin’s ? grommela Eo.
Nous nous approchâmes lentement. Derrière les barreaux, nous découvrîmes un monde plongé dans le gris et la saleté. L’atmosphère y semblait visqueuse et la ruelle exhalait une odeur d’égout. L’envers du décor, pensai-je. Au milieu de la crasse et des détritus se tenaient, stoïques, les yeux rivés vers nous, d’autres IA. L’une d’elles, d’une quinzaine d’années, s’approcha. Je découvris alors une personne « non homogène ». Petite, les cheveux courts, les yeux marron, un peu boulotte, mais pas de quoi en faire une maladie. Une seconde vint la rejoindre, puis une troisième. En fait ils semblaient très nombreux de ce côté-là de la barrière.
— Qui êtes-vous ? demanda L’Émissaire.
— Nous sommes des illégaux.
Devant l’air interrogatif de mon compagnon, l’IA enchaina :
— Nous sommes ceux qui n’ont pas les moyens de passer par la chirurgie esthétique pour s’améliorer. Alors nous sommes « interdits de séjour » dans cette partie de la ville, dit-elle en pointant le morceau d’océan qu’on devinait à l’autre bout de la ruelle.
— Interdits de séjour dans votre propre ville ! s’exclama Eo.
— Oui.
— Mais comment est-ce possible ? ajouta L’Émissaire.
Une « vieille » IA, restée cachée jusque-là, s’approcha à son tour du grillage et haussa les épaules avec fatalité.
— Au début, il y a eu la mode. La mode est peu à peu devenue une généralité, puis une obligation.
Elle avait les cheveux blancs attachés en chignon. Quelques mèches soyeuses s’en échappaient pour longer son visage rabougri et la rendaient toute douce. On aurait dit une poupée.
— Dans les premiers temps, nous étions gênés. Ceux qui recouraient à la chirurgie se faisaient toujours plus nombreux. Nous fréquentions de moins en moins la plage, jusqu’à ce que les autres finissent par nous rejeter. Ce furent d’abord des railleries, puis des bousculades, des bagarres et en définitive, une interdiction totale et légale.
Ses yeux s’assombrirent, elle fit deux pas en arrière. Les policiers venaient de s’engouffrer dans notre ruelle.
— Mettez-vous à couvert, alerta L’Émissaire.
Je transmis le médaillon à Eo. Il revêtit son armure et riposta aussitôt aux tirs. L’Émissaire et moi, plaqués contre le mur derrière les ordures, tirions comme des forcenés sur la grille pour y découper un passage. Les barreaux se révélèrent super résistants. Nous étions piégés.
Eo jeta un coup d’œil dans notre direction. Il fit demi-tour, prit un peu d’élan et s’élança en boule contre la grille. Au contact de son armure, deux barreaux se brisèrent net. L’Émissaire et moi, à plat ventre, tentions de ralentir l’avancée des flics en tirant sur les parois des immeubles. Eo se releva et recommença sans relâche. Il fonçait comme un fou contre cette grille. Il dut s’y prendre à trois ou quatre reprises avant que la brèche ne cède. Il resta immobile un instant. Il semblait sonné. Les policiers cessèrent leurs tirs.
L’Émissaire se releva et s’adressa aux IA du ghetto.
— Allez-y ! C’est aussi chez vous, non ?
Un bruit assourdissant recouvrit la fin de sa phrase. Un hélicoptère jaune se mit en position stationnaire au-dessus des buildings, juste là où nous nous trouvions. En gros sur son flanc, les lettres « TV ». De longues secondes s’écoulèrent avant que la foule ne se décide enfin à traverser l’ouverture et à rejoindre le soleil. Face à cette déferlante d’humains et à la caméra, les policiers baissèrent leurs armes et cédèrent du terrain.
Une nouvelle IA s’adressa à nous.
— Il y a cinq autres barrières. Pouvez-vous toutes les détruire ?
Eo, en bon seigneur, acquiesça d’un signe de tête.
— Tu vas aider tous ces gens ? m’étonnai-je.
— Bien sûr !
Il lança un regard dédaigneux vers les « homogènes ».
— À leur contact, je me suis narcissophilé.
— Hein ?
Il m’adressa un clin d’œil.
— Je m’aime trop pour laisser les choses comme ça !
Nous investîmes le ghetto et ralliâmes par derrière les ruelles des « non homogènes » pour faire sauter toutes les barrières. C’est à la dernière, non loin de notre lieu d’arrivée, que nous découvrîmes, soulagés, l’esperluette. Autour de nous, des centaines de gens tous aussi moches les uns que les autres, tous aussi beaux que moi, regagnaient la plage et la lumière du soleil comme des révolutionnaires au pas de charge.
De retour dans la loge, Léa reprit place au centre de l’estrade.
— Félicitations ! Vous avez effectué une belle mission, même si vous n’avez pas été les plus rapides !
Eo s’approcha de la fillette, poings sur les hanches.
— Comment ça, nous n’avons pas été rapides ?
— Eh bien, cinq équipes ont terminé ce tableau en trente minutes !
— Trente minutes ? se décomposa-t-il, piqué au vif. Mais comment ont-ils fait ça ?
Léa se fendit d’un large sourire et me pointa du menton.
— Ils ne se sont pas fait arrêter, eux !
— Comment ça ? Le scénario n’est pas le même pour toutes les équipes ?
— Non, il s’adapte, jubila la petite.
— Peux-tu nous donner plus d’informations, s’il te plaît ? demanda posément L’Émissaire.
Léa acquiesça de bonne grâce. Avec ses tresses et ses taches de son, elle faisait vraiment petite fille modèle.
— Vous êtes nombreux à choisir un avatar dont les caractéristiques physiques sont avantageuses, fit-elle remarquer en s’adressant aux deux garçons.
Ils regardèrent chacun leur corps, puis s’observèrent l’un l’autre avant de se tourner vers moi.
— Wave n’a pas fait preuve d’originalité, reprit-elle.
— Merci Léa, répliquai-je, surprise et blessée.
— Avec plaisir, répondit-elle sans se laisser démonter. C’est pourquoi ils ne se sont pas fait arrêter, eux.
— Mais enfin ! Je n’ai pas besoin de ressembler à une bimbo pour jouer !
Je m’avachis, frustrée, dans mon fauteuil.
— Correcte, annonça Léa.
J’étais sidérée par les arguments de cette gamine.
— Par contre, vous avez libéré de la servitude une grande partie de la population de cette cité.
— Ah, quand même ! ripostai-je avec un ricanement amer. Un peu de reconnaissance !
— Cette action vous offre une liberté.
Eo, toujours fou des petits plus que pouvait donner un jeu, s’approcha de Léa et demanda impatiemment :
— De quoi s’agit-il ?
— Lors de votre prochaine mission, vous pourrez utiliser tous les trois votre pouvoir, même si vous n’avez pas le médaillon.
— Yes ! cria Eo. On va cartonner !
Il claqua la main de L’Émissaire et vint se poster devant moi.
— Moi je t’aime comme ça, déclara-t-il en m’enlaçant. Ne change rien.
Léa aussi souriait. J’étais soulagée, même si j’aurais trouvé scandaleux de faire perdre mon équipe à cause de mon physique non « réglementaire » !
— Le naturel paye toujours, philosopha L’Émissaire.
Il m’adressa un clin d’œil. Je les regardai tour à tour, soupçonneuse.
— Alors, votre avatar, demandai-je, il vous ressemble ?
L’Émissaire éclata de rire.
— Non, pas vraiment, déclara-t-il.
Je me tournai vers Eo.
— Je dirais juste que Léa n’a pas tout à fait tort, admit-il avec un grand sourire.
Léa retrouva sa forme de médaillon. Nous allions quitter la loge lorsque je me rappelai que j’avais une information primordiale à partager avec mes compagnons.
— Euh… j’ai revu l’inconnu. Celui qui se fait appeler Valens.
— Où ça ? s’enquit Eo, redevenu sérieux.
— Dans Naturralya.
Les deux garçons parurent surpris. L’Émissaire s’accouda au dossier de son fauteuil et dit :
— Eo m’a briefé.
Eo, lui, se grattait le crâne. C’était vraiment un toc chez lui.
— C’est étrange... nous, on n’a croisé que des IA.
— Ben pas moi. J’ai essayé de le questionner. Je pensais qu’il était mon petit ami, mais faut croire que non.
— Comment ça, ton petit ami ? sourcilla Eo.
— Il me suit, il connaît mon nom, il aime me voir jouer, il utilise les mêmes expressions que dans la vie réelle… alors j’ai pensé que c’était Lucas… mon copain.
— Hum, grogna Eo. C’est un joueur, ton Lucas ?
— Non. En y réfléchissant, mon idée était stupide.
— Non, elle ne l’est pas, me contredit doucement L’Émissaire. Je suppose que tu lui as posé la question ?
— Oui. Enfin, j’ai interrogé ce Valens. Il a eu l’air surpris. Je dine avec Lucas ce soir, je vais investiguer de ce côté-là. Mais j’ai de sérieux doutes car en réalité, il voulait parler à Léa.
Eo décrocha ses lunettes de ses cheveux blancs et les mâchouilla.
— Léa ?
La petite fille apparut.
— Oui.
— Euh, désolé, je ne m’adressais pas à toi.
— Tu as fait appel à moi, insista-t-elle.
Eo souffla.
— Oui et non. Enfin bref, tu peux redevenir le médaillon, ajouta-t-il en agitant la main.
La fillette s’exécuta.
— Continue, Wave.
— Il a donné des codes à Léa, chuchotai-je bêtement de peur qu’elle ne revienne. Elle a annoncé que les codes étaient erronés, puis il lui a demandé ce qu’elle savait de lui. Visiblement, elle n’avait pas grand-chose sur lui, sauf la date de notre première rencontre. Ah oui ! Il s’est passé une autre chose étrange.
— Vas-y, enchaina Eo.
— Il m’a demandé quelle date nous étions, grimaçai-je. Et quand je la lui ai donnée, il semblait perdu, le bonhomme. Puis il m’a demandé si j’avais confiance en vous. J’ai répondu que oui, bien sûr, et il a voulu savoir quand était notre prochaine connexion.
— Tu lui as dit ?
— Bah oui.
— Mais nous ne l’avons pas croisé aujourd’hui, remarqua Eo.
— Bah non.
— Bon, commence par interroger ton Lucas et puis on verra bien si l’autre se pointe lors de notre prochaine aventure. Nous devrons être attentifs.
Je hochai la tête. L’Émissaire fit de même.
— On se retrouve demain à 22 h ? s’enquit Eo.
— OK.
— OK.
L’Émissaire actionna la porte. Les trois transporteurs attendaient en file indienne.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 9:12

Super cette petite mission ! Rien à redire !

Manque juste quelques virgules par-ci par-là !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Aoû 2010 - 19:22

Citation :
je pensais que ce terme était de nos jours international.... et donc utilisé dans tous les langues
Alors peut être dans cent ans... mais justement en portugais de nos jours, non ^^

Comme dit Schadow, rien à redire. Même :

Citation :
— Bah oui.
— Mais nous ne l’avons pas croisé aujourd’hui, remarqua Eo.
— Bah non.
lol! lol!

Simple clair efficace.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 0:56

Aaaaah ! Bon, j'ai tout lu depuis hier et je dois dire que j'accroche complètement, j'a-do-re ! D'abord, ta façon d'écrire qui est très bien, simple à lire, fluide (même si au début, y avait des pitits oublis de ponctuations, mais je suis pas le premier à le dire (ni le dernier à en faire ^^") et surtout, je trouve qu'au fil du temps, ça allait mieux). Le thème est original, ce jeu vidéo qui fait réflèchir sur nos actions et leurs conséquences, et la façon de le traiter, via le jeu vidéo. Les personnages sont aussi très attachants, ce trio complèmentaire et amusant =) Et les "tranches de vie" de Lola qui nous la rende encore plus attachante !
Pour tout te dire, mon moment préféré est quand même lorsque Wave est contaminée pour la seconde fois. Suspens, tension et d'un le dénouement, inattendu, Eo magnifique et les deux autres gamers un peu nigaud sur le coup ^^
Enfin, en bref, j'adore, tout !
Sinon, je ne suis pas énormèment doué pour repéré les fautes, mais je ferais ce que je pourrais. Notamment une que je viens de capter :

Sophinette a écrit:

— Taille 160, poids 55, masse musculaire, catégorie 5, massage graisseuse catégorie 4.

Masse graisseuse (quoique, s'ils lui font un massage, ça pourrait être sympa ! Surtout après un contrôle des mensurations, et puis quoi encore :o J'ai adoré cette idée !)

Et bien voila... Que dire de plus que j'adore ce texte (oh, non, le "vieux" radote encore !) et que je te souhaite de rester motiver et de garder l'inspiration pour le continuer... Parce qu'est c'est vraiment superbe ! cheers
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 10:36

Nous voilà dans la douce réalité, enfin, réalité futuriste !

L'absence de moralité dans ce genre de cas ne me surprends pas trop et je trouve ça encore plus jouissif !


Petite confrontation avec la "police", dommage que ce ne fut pas plus intense, mais c'était rudement sympa !
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 16:19

Bonjour,

@Schadow54 : Comme toujours, merci de me suivre.
@Elgringo : Je reste perplexe... sur internet je lis que "gringo" est aussi utilisé en portugais :-)
@Ellias : MERCI ! Tes compliments me vont droit au coeur et m'encouragent à poursuivre. Il m'est difficile de trouver le juste ton avec mes personnages que je souhaites réalistes. je suis heureuse de découvrir que le thème te plaît, cat pour moi tout l'enjeu est là. Faire réfléchir sans casser la tête :-). J'espère que tu prendras plaisir à lire la suite.
@Nirwar : Merci pour ton mp et tes explications.

Voici le début du chapitre 12 : tranche de vie de Lola.

À 19 h précises Lucas sonna à l’interphone. Pour l’occasion, je portais une robe noire qui s’arrêtait au-dessus de mes genoux. Elle possédait un large décolleté devant, mais rien de provoquant. Je répondis à Lucas, il ne me restait plus qu’à enfiler mes escarpins noirs à talons hauts et à prendre mon sac.
— Tu es superbe, dit-il les yeux brillants.
— Merci, toi aussi.
Il sourit, m’embrassa tendrement et m’entraina jusque dans la rue voisine où était garée sa voiture.
Lucas portait un pantalon noir, une chemise bleu pâle et un pull sur les épaules.
Confortablement installée, j’attachai ma ceinture lorsqu’il démarra.
— Alors, où est-ce que tu m’emmènes ?
— À la maison.
— Comment ça... à la maison ? Je croyais que tu m’invitais au restaurant !
Il rigola et me jeta un coup d’œil.
— C’est bien ça, je t’emmène au restaurant « À la maison ».
— Tu veux dire, celui où l’on mange dans chaque pièce de la maison ?
— Tout à fait.
— Oh ! Quelle bonne idée ! J’en ai entendu parler, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’y aller. Ils ne sont pas toujours ouverts.
— Effectivement, ils gèrent leur affaire de manière peu conventionnelle. Le concept aussi est étrange, nous avons de la chance, ce soir, ils sont ouverts. Je pense que tu vas aimer.
— T’y es déjà allé ?
— Oui, une fois, avec mes parents.
— Et quelle pièce avez-vous choisie ?
— La cave !
Pas étonnant, son père est amateur de bon vin.
— Et pour ce soir, quelle pièce as-tu choisie ?
— C’est une surprise.
Je sentais qu’il était tout content de sa trouvaille.
— Allez… dis moi, ronchonnai-je.
— Non, non, c’est une surprise.
— Tu m’as parlé d’un diner romantique. Voyons, t’as pas choisi la chambre tout de même ?
Je scrutai alors son visage tentant d’y déceler une information. Il me regarda et se mordit la lèvre inférieure. Je bouillonnai d’impatience.
— Non, quand même pas, sourit-il. Même si cela m’a longuement traversé l’esprit pour être honnête.
— En parlant d’honnêteté. J’ai une question, risquai-je.
— Je suis tout à toi.
— Non sérieusement.
— Je suis sérieux, insista-t-il.
Nous naviguions tranquillement dans la ville, on sentait qu’une partie des habitants étaient en vacances, la circulation était fluide.
— Est-ce que tu connais ALE ?
— Ali ? Non. Qui est-ce ?
— Ce n’est pas une personne c’est un jeu.
— Tu sais moi les jeux…
— Oui je sais, mais tout de même. Un jeu qui montre la planète en 2100… dans lequel je joue… tu ne serais pas intervenu par hasard ?
— La planète en 2100, souffla-t-il. C’est bien trop loin pour moi. À quoi joues-tu là dedans ?
— T’as pas répondu à ma question.
— Si. Je ne connais pas. Je ne suis donc pas intervenu comme tu dis. Désolé, c’est important ?
Je le scrutais du regard. Lucas ne m’aurait jamais menti.
— Non, laisse tomber. Revenons sur notre histoire de restaurant. Combien y a-t-il de pièces ?
— Je n’en sais rien.
— Donne-moi un indice. Où vas-tu nous faire manger ?
— T’es trop curieuse. Attends un peu, tu verras bien, on est presque arrivé.
Je m’enfonçai dans mon fauteuil. Il n’allait pas cracher le morceau. D’ailleurs il détourna la conversation.
— Tes parents sont bien arrivés à Islamabad ?
— Oui. J’ai eu ma mère au téléphone. Le voyage a été impeccable, merci.
— Tu as la paix alors.
— Ouais. C’est trop mortel.
Je passai sous silence mon petit coup de blues. Je pris une grande respiration.
— Ils sont absents deux semaines, c’est bien ça ?
— Oui, deux semaines de relâche pour moi.
— Nous sommes arrivés ! Il tendit le bras vers le pare-brise. La maison aux briques rouges avec les balustrades sculptées.
Il ralentit, j’ouvris grand mes mirettes, collai mon front contre la vitre et détaillai la façade de cette maison énigmatique. La demeure devait dater du début du XXe siècle et s’élevait sur trois étages. Ses ferronneries finement ciselées évoquaient des herbes folles. Un superbe sgraffite aux couleurs automnales distinguait cette habitation de toutes les autres.
Par chance, nous trouvâmes une place pas trop loin, dans une rue perpendiculaire. Lucas gara la voiture et nous sonnâmes à la porte d’À la maison. Dés son ouverture, le charme opéra. Une femme d’une cinquantaine d’années vint nous ouvrir et nous invita à entrer. Elle portait une jupe ample noire qui descendait jusqu’à ses chevilles. De petites ballerines sombres en velours ornées d’un ruban soyeux habillaient ses petits pieds. Son chemisier écru aux manches courtes était rehaussé par un collier de perles au bout duquel elle avait fait un nœud. Son visage était doux et souriant. Elle avait teinté ses lèvres avec un rouge à lèvres rose pâle et souligné ses yeux noirs d’un peu de mascara. Au fond, elle était très naturelle et laissait apparaître quelques rides qui lui donnaient tout son charme. Son parfum de rose flottait dans l’air sans être brutal pour les narines, j’imaginais déjà un pur moment de bonheur et de détente.
Lucas donna son nom.
— Vous avez réservé une table pour deux dans les combles, annonça-t-elle tout sourire.
— C’est exact, répondit Lucas.
— Si vous voulez bien me suivre.
Lucas se retourna vers moi, il affichait son sourire badin de celui qui a préparé un bon coup. J’étais suspicieuse. Il avait choisi les combles pour un diner romantique. J’étais larguée. Nous n’avions pas la même conception du romantisme.
Nous montâmes en silence les escaliers en chênes foncés, nos pas résonnaient. À chaque palier, je jetai un coup d’œil dans les embrasures de porte espérant déchiffrer le secret de chaque pièce. Je crus deviner la salle à manger au premier étage, la bibliothèque elle ne laissait apparaître aucun doute. Au deuxième, le salon et peut-être le bureau. Enfin au troisième, toutes les portes étaient closes. Je me demandais s’il existait un espace salle de bain. Lucas, qui me suivait de près se réjouissait de mes coups d’œil furtifs et me faisait signe de la main d’avancer. Arrivés au troisième niveau, nous empruntâmes un escalier plus petit aux teintes plus claires, dans l’air, une légère odeur de cire d’abeille.
Arrivée en haut des marches, j’eus le souffle coupé. Des frissons traversèrent mon corps. L’endroit était splendide. Trois tables rondes disposées en triangle occupaient l’espace. Nous étions les premiers clients, du moins à cet étage. À mon grand bonheur, la femme nous installa près de la fenêtre. Pour être exact, c’était plus qu’une fenêtre, puisque la moitié du pan de toiture était vitrée. Au loin, je pouvais voir l’Atomium scintiller. Je pris place. Je ne savais pas quoi dire.
— Ça te plaît ? chuchota Lucas.
— Je suis bluffée, soufflai-je. C’est merveilleux. Regarde cet endroit, il est magique.
Sous la peinture blanche, je pouvais deviner les briques qui soutenaient une charpente en bois colorée dans la même teinte. Accrochées au mur de gauche, des photographies en sépia apportaient un cachet ancien. En haut au centre, le visage d’un couple âgé. Puis descendant comme un arbre généalogique renversé, toute une série de photos d’hommes et de femmes, de plus en plus jeunes, jusqu’à une ribambelle de garçons et de fillettes. Les propriétaires devaient posséder de l’humour ou un sens aigu de la famille, car même les animaux de compagnie avaient trouvé leur place dans l'arbre. De nombreux chiens et chats, un cheval, des poissons rouges et un rat. Sur le mur d’en face, un paysage campagnard peint à l’huile surmonté d’une horloge dont les aiguilles s’étaient arrêtées. Il était 11 h 58 ou 23 h 58 affichant ainsi la fin du jour, comme les combles représentaient la fin d’une époque. Au sol, sur le parquet aux larges planches ternies, des coffres anciens dévoilaient leurs trésors. Dans l'un sortaient de vieux nounours qui semblaient me regarder. Dans un autre je pouvais percevoir de la dentelle, comme si la propriétaire avait remisée ses robes d’entant. Dans le troisième, des boites en carton de jouets d'époque. Enfin sur le buffet trônait une balance Berkel bleu ciel dont les poids en fonte maintenaient les plateaux en équilibre. À côté, un vase, dont la couleur des fleurs, évoquaient la peau des pêches de vigne.
Lucas demeurait silencieux, il m’observait heureux de l’effet magique que provoquait sur moi cette mise en scène parfaite.
Notre hôtesse vint nous servir une flute de champagne et déposa sur la table le menu.
Lucas tendit son verre.
— À ta réussite Lola
— Merci, balbutiai-je.
Nous trinquâmes joyeux en l’honneur de mes résultats. Il embrassa le décor du regard et ajouta :
— Je vois que tu es charmée.
— Oui complètement.
— Vas-tu pouvoir avaler quelque chose ?
Je souris de bon cœur.
— Bien sûr ! J’ai même hâte de découvrir le menu !
Lucas but une gorgée de champagne, il semblait soulagé et heureux.
— C’est un beau cadeau que tu me fais là. Merci
— Avec plaisir, dit-il en penchant la tête en avant. J’espère que tu vas te régaler.
— Je me régale déjà avec les yeux.
Notre table était joliment décorée. Devant nous, des assiettes blanches en faïence au décor floral délavé. Autour, des couverts en argent déposés sur une serviette en coton blanc. Le centre de table était composé de trois roses, coupées très court de couleur rouge orangé. L’ensemble dressait sur une nappe écrue recouverte d’une sur nappe finement brodée.
La carte était d’une simplicité déconcertante, une simple feuille rigide aux tons pastel.
— Chaque jour, le chef fait son marché, puis il compose son menu, murmura Lucas.
Je hochai la tête et étudiai avec attention chaque mets.

Entrées
Carpaccio de Saint-Jacques au safran et gros sel
Terrine au Saumon, Mozzarella di Buffala et Avocat
Roulade de Rhubarbe au Jambon d’Ardennes
Duo de Boudins et leur coulis rouge

Plats
Risotto de Courgettes et Coppa di Parma
Moules à la façon Grand-Mère
Coquilles Saint-Jacques poêlées, huile d’olive et purée d’Artichauts
Filets de sole pochés à la vinaigrette de Kriek
Daurade grillée accompagnée de riz sauvage et légumes du moment.
Poulet à la noix de coco sur lit de mâche
Côte de veau à la confiture d’oignons


J’en salivai d’avance.
— As-tu fait ton choix ?
— J’ai envie de tout gouter, répondis-je avec gourmandise. J’hésite. Et toi qu’as-tu choisi ?
— Je vais me laisser tenter par le carpaccio de Saint-Jacques, puis la côte de veau, dit-il en salivant des yeux.
— Je vais prendre la terrine au saumon et la daurade grillée.
Je reposai le menu sur la table, au même instant la maîtresse de maison arriva.
Lucas passa notre commande, nous bûmes notre champagne en savourant des zakouskis divins.
Toute la soirée nous discutâmes de tout et de rien. Je me sentais bien.
Pour le dessert, Lucas et moi dégustâmes un pain brioché aux fruits rouges.
— Je crois que je suis pompette, ajoutai-je finissant ma dernière goutte de champagne C’était délicieux et le cadre est magnifique.
Il attrapa ma main et me sourit.
— Tu me vois comblé. Je suis désolé de ne pas avoir plus de temps à te consacrer, mais…
— Je n’en demande pas plus, tu sais.
— Oui, je sais, dit-il. Je me demande ce que cela cache.
— Ça ne cache rien. On est bien tous les deux comme ça. C’est tout. — Tu travailles, je vais à l’université. Il n’est pas écrit que nous allons passer notre vie ensemble.
Il recula, baissa les yeux. Je crois que sans le vouloir je venais de le blesser.
— Tu es très terre-à-terre… et directe… parfois.
— Désolée. Je vis le moment présent. J’ai 19 ans alors faut pas m’en demander plus. Tu devrais te réjouir, je n’envahis pas ta vie.
— Ça, c’est sûr !
Il déposa sa serviette sur la table et ajouta :
— On y va, avant que tu ne deviennes désagréable ?
— Je te suis.
Lucas régla la note dans le hall et remercia chaleureusement l’hôtesse.
— On va chez toi ou chez moi ?
— Allons chez moi pour changer.
— Très bien mademoiselle.
Je ne relevai pas.
— Je dois passer à mon appart prendre des affaires de rechange.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 17:28

Encore un passage idyllique, le restaurant, la soirée, l'ambiance. Je dois tirer mon chapeau !


Même si je ne suis amateur de ce genre de scène, j'ai bien apprécié ce passage romantique et gustatif !

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 19:16

Petite soirée tranquille !

— Il était 11 h 58 ou 23 h 58 affichant ainsi la fin du jour, comme les combles représentaient la fin d’une époque : représentant
— comme si la propriétaire avait remisée ses robes d’entant : remisé ; d’enfant ou d’antan ?
— dont la couleur des fleurs, évoquaient la peau : pas de virgule ; évoquait (s’accorde avec couleur)
— L’ensemble dressait sur une nappe écrue recouverte : se dressait
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 6 Icon_minitime

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