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 A.L.E Alternative Life Experience

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeJeu 10 Juin 2010 - 13:25

Merci pour toutes tes bonnes idées, Elgringo.
Effectivement tu relèves des points importants que j'ai omis de traiter. affraid
Je bosse dessus. Cela va m'obliger à retourner en arrière pour adapter mais bon That's life ! Twisted Evil
En fait la première transformation est "accidentelle" ...puis ils doivent évoquer ce qu'ils souhaitent devenir (suis-je clair là ?) par une formule vocale, ex "Léa sable" et Wave devient du sable. Donc pas de bouton ni force mentale .....j'ai réécrit les passages concernés dans les chapitres précédents mais ne les ai pas postés....ne les cherche pas :pirat:

Pour le côté "elle n'a pas envie de déconner ..... " je me pose souvent cette question : suis-je trop sérieuse dans mon récit ?
Ambiances trop moroses et déprimantes, manque d'humour dans les dialogues ?
Qu'en penses-tu ?
@schadow54, si tu as un avis, je serai heureuse que tu le partage avec moi.

Comme je suis dans les questions ....en voici d'autres :
Comment prononcez vous ALE et EO ? ALE ou ALI, eo, éo ou io ?
Vais-je trop vite dans certains passages ou je me suis améliorée ? geek
Enfin, les personnages sont-ils intéressants? ou sont-ils banals ? y a t-il assez d'émotions ? Embarassed

De nouveau un tout grand merci pour le temps que vous me consacrez et le partage de vos idées.

Voici le début du chapitre 6 :

Alors qu’il était 14 h dans mon monde, le soleil se levait dans A.L.E..
Avec les lueurs de l'aube, des reflets mordorés glissaient le long des épaves. À notre grand soulagement, l'air frais annonçait une progression agréable. Sans surprises, nous nous dirigeâmes vers les falaises. Vingt minutes plus tard, nous commençâmes l’ascension, Eo s'engagea le premier, L'Émissaire fermait la marche, le médaillon pendu à son cou. Pendant le trajet, j’éprouvai un sentiment de déjà-vu confus, mes douze heures de sommeil avaient englué mon esprit. Pour la première fois, j’avais du mal à différencier le réel, du rêve et du monde virtuel.

— Non ! Ne passe pas par là ! criai-je subitement
Eo s’arrêta net et resta figé quelques secondes. Puis il se tourna vers moi :
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Je ne sais pas… Une sorte de… mauvais pressentiments. Cette plateforme… elle ne semble pas très stable. Emprunte la voie de droite.
— Mais enfin regarde, insista EO, c’est plus court par là !
— Oui, je vois. Je ne peux pas te l’expliquer… mentis-je, alors que les souvenirs de ma chute s’affichaient dans mon esprit. Tu sais aussi bien que moi : les chemins les plus courts sont souvent les plus dangereux, argumentai-je avec le plus de conviction possible.
— Techniquement parlant, elle a raison, dit L’Émissaire de sa voix posée. Comme je porte le médaillon, aucun de vous deux ne peut utiliser son pouvoir. Nous devrions jouer la prudence si Wave a des doutes, ajouta-t-il ses yeux verts et brillants braqués sur moi, prenons l’autre chemin…
Eo me regarda perplexe. Il devait se poser des questions. Tout comme moi. Devais-je lui dire la vérité ? Lui avouer que j’étais venue, seule et que j’avais eu un problème, un incident sans gravité. Devais-je lui dire qu’un inconnu m’avait sauvée ?
— OK, à droite toute, finit-il par conclure.

Je fus soulagée, il m'écouta sans autres interrogations. Nous reprîmes notre ascension, concentrés et silencieux, et arrivâmes au sommet sans encombre.

D’en haut, la vue panoramique exhibait notre médiocrité. La décharge dessinait un immense portrait contemporain : les trois pyramides représentaient les yeux et le nez, les alignements de voitures évoquaient des cheveux en brosse, les trains dessinaient une bouche grande ouverte régurgitant une flotte aérienne internationale. Le désert avait pris forme humaine et nous recrachait à la figure notre incivilité, notre indigence.
— Quand on pense que nous avons passé des décennies à creuser le sol pour en retirer des matières premières qui finissent ici, abandonnées, on se demande bien comment nous avons pu autant perdre la tête, dit L’Émissaire d’une voix grave.
Ce commentaire me glaça le sang. Quel monde étrange ! Quel jeu étrange !
Et si nous n’étions pas seulement les cobayes d’une interface sensationnelle ? Et si nous étions aussi les uniques témoins de demain. Et si c’était vrai ? Allons-nous tout bousiller ? Allons-nous être à l’origine d’une destruction massive ? Sommes-nous à la fois victimes et coupables ? Nous sommes-nous condamnés ?

— Finalement, nous avons de la chance, lança Eo. D’ici là, nous serons tous morts. En attendant, avançons, déclara-t-il.

Le cœur serré nous reprîmes notre voyage.
La falaise évoquait une frontière entre la vanité humaine et la beauté prodigieuse d’un biotope miraculé, dessiné à l’état sauvage. En contre bas la décharge et son visage accusateur, en haut un plateau doté d’une magnifique steppe arborée. Des herbes hautes tapissaient le sol à perte de vue, agrémentées de quelques arbres, majestueux et colorés. L’ensemble apportait un sentiment de quiétude et de tranquillité.
— Je préfère franchement cette vision du monde, lança L’Émissaire, tout sourire.
— Moi aussi, soufflai-je émerveillée.
Une brise légère remplaçait l'atmosphère chaude et sèche de la veille, nous sentîmes quelques délicates fragrances venir nous caresser les narines. Des effluves de vert, d’épines et d’écorces, mais aussi une odeur d’espace, de grandeur ; comme si nous pouvions renifler l’immensité.

Nous avancions tout en admirant ces textures incroyablement détaillées, lorsque soudain, des bruits étranges brisèrent le silence. Une sorte de « fizz » détonnait au loin.
Par réflexe, nous plongeâmes au sol.
— Allons nous mettre à couvert, lança Eo.

Nous crapahutâmes tous trois en direction d’un amas de racines et branchages entremêlés.
À l'abri, Eo récupéra le médaillon, s’équipa de son armure et sortit sa tête pour étudier la situation.
— Des véhicules. J’en compte 3. À 200 ou 300 mètres, ils tirent au laser. Il y a des animaux autour, mais je ne sais pas de quoi il s’agit.

Eo reprit place dans notre cachette.
— Tiens, dit-il à L’Émissaire, prends-le.
— T'en es sûr ? Le médaillon te protège.
Oui, il doit aussi te donner tes pouvoirs. C’est ton tour. Si tu ne le portes pas au bon moment on risque de passer à côté de quelque chose.

L’Émissaire savait qu’Eo avait raison et n’argumenta pas plus longtemps.
— OK, je grimpe voir ce que ça donne d’en haut.
L’Émissaire se hissa dans les premières branches tortueuses et s’installa au dessus de nous, allongé comme un guépard ou une panthère qui guetterait sa future proie.
D’en bas, nous pouvions à peine le distinguer.
— Ils se dirigent vers le nord, ils ne nous ont pas détectés, chuchota-t-il.
— Ils ne sont pas là par hasard, souffla EO. Vu notre équipement, nous devons éviter l’attaque frontale.
Les moteurs ronronnaient et les tirs se faisaient plus nombreux.
— Qui a dit ça ? demanda L'Émissaire.
— De quoi tu parles ? Soupira EO.
— Qui a dit « J’ai besoin de ton aide » ?
— Je ne comprends rien à ce que tu racontes ! murmura Eo.
— C’est toi ?
— Ne me dis pas qu’il y a des interférences dans la com ? Grogna de nouveau Eo.
— Chuuuuuuuuuuuuut ! nous balança L’Émissaire. Faites silence radio s.v.p..

Il semblait parler à quelqu'un, nous ne distinguions personne d’autre que lui dans les branchages. Nous restâmes quelques secondes en attente d'explications.

— OK désolé. J’ai trouvé mon pouvoir les amis.
— Yes ! lança Eo, ravi d’avoir raison.
— Je communique avec les animaux !
— Pas mal !
— Je descends, je vais vous présenter Fargo.

Soudain, un magnifique aigle couronné se posa sur une branche à notre hauteur. Dans un claquement bref, l’oiseau déploya ses ailes tels les éventails d’une danseuse de flamenco dans un mouvement de grâce. Nous vîmes l’espace de quelques secondes cette courbure parfaite, rayée noir et blanc, et sa double huppe à pointe noire qui caractérise son espèce. Ses yeux jaunes ambrés nous scrutèrent fixement, ses serres s’enfoncèrent dans le bois, l’arbre sans défense du concéder un peu de son écorce dans un craquement sec.

— Voici Fargo, déclara L’Émissaire.
— Waw, fit Eo fasciné par tant de réalisme. Il est superbe.
Fargo tourna la tête vers L'Émissaire.
— Qu’est-ce qu’il raconte le rapace ?
— Il demande notre aide.
Commença alors un étrange dialogue entre L'Émissaire et l’oiseau. Eo et moi assistions à un monologue, seules les paroles de notre compagnon étaient audibles.
—…
— Qui sont-ils ?
—…
— Des quoi ?
—…
— Je vois. Bien sûr, on va faire notre possible. Attends, je leur explique.
L'Émissaire se retourna vers nous :
— Les jeeps que nous avons aperçues appartiennent à des chasseurs clandestins très fortunés. La chasse est interdite depuis longtemps, malheureusement, les dessous de table semblent toujours d’actualité. Ces assassins abattent les derniers survivants. Apparemment, de nombreuses espèces ont disparu, beaucoup d’autres sont en voie d’extinction. Mais il existe encore des enfoirés pleins de fric qui les traquent pour de pitoyables trophées. Ils ont pour cible un couple de léopard. De vrais léopards, pas des ABots.
— Il m’a semblé voir beaucoup plus d’animaux avec eux, souleva EO.

L’Émissaire regarda le rapace pendant quelques secondes. Puis il se retourna vers nous :
— Des lionnes, enfin des robots sous forme de lionnes programmées comme des chiens qui chassent à courre.

— OK, c’est la totale. Donc en résumé, les ennemis du jour sont les chasseurs dans leur jeep et leurs toutous.
— Exact !
— OK, mais comment fait-on pour aider un rapace avec nos petits joujoux contre des pistolets laser.
— Je crains que nous devions trouver nous même la réponse à cette question, déclara L’Émissaire. Il veut que je l'accompagne.
— Super, tends tes bras et vole mon grand, s’esclaffa Eo.




Dernière édition par Sophinette le Dim 11 Juil 2010 - 14:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Juin 2010 - 10:08

Pour ma part les abréviation je les lis lettre par lettre et Eo c'est plus éo.
Pour ce qui est de l'humour, c'est un jeu bien sûr, mais qui demande quand même une certaine concentration donc il ne faudrait pas distraire les participants par des situations trop cocasses, mais quelques petites pointes d'humour dans les dialogues donneraient un côté un peu ludique au jeu.

— insista EO, ç’est plus : c’
— tapissaient le sol à perte de vue agrémentées de quelques : virgule après vue
— s’installa au dessus de nous allonger comme un guépard : allongé et virgule après nous
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 11 Juin 2010 - 17:10

Je t'en prie, c'est bien le minimum Smile

Trop sérieuse ? non, le ton est juste. Les digressions ne sont pas toujours de bonnes idées, surtout dans un truc pour jeunes lecteurs. C'est surtout que moi quand je joue aux jeux vidéos, je cherche souvent à pousser un peu les limites à experimenter les mécanismes... il y a pas besoin de chercher plus loin.

Je vais répondre un peu vite, parce que je dois partir.

ALE... je le prononce soit A.L.E en séparant les lettres à la française, soit Ale, à l'anglaise, comme le mot pour bière. Razz ( oui dans ma vie j'ai deux passions l'alcool et l'écriture et ça se ressent parfois Razz )

eo... je prononce éo.

tu t'es améliorées oui c'est certain ^^

L'héroine est intéressantes... les garçon qui l'accompagnent sont un peu légers je trouve... enfin ils ne m'interessent pas encore magnifiquement. Les parents et les frères sont très bien.

Citation :
l'air ambiant frais annonçait une progression agréable.
vire ambiant ça ralentit la phrase

Citation :
Pour la première fois, j’avais du mal à différencier le réel, du rêve et du monde virtuel.
génial Super Classe, très classe.

Faut vraiment que j'y aille, pas le temps de finir de lire, je te donnerais le reste de mon avis dimanche ^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeDim 13 Juin 2010 - 22:47

Coucou, je suis enfin revenu de Lyon, je vais pouvoir reprendre là où j'avais abandonné Razz encore désolé pour le délais.

Citation :
’en haut, la vue panoramique exhibait notre médiocrité.
Médiocrité ... ? Le terme me parait un peu mal choisi... Justement c'est quelque chose d'énorme, d'ignoble et de honteux, mais pas médiocre.


Citation :
un magnifique aigle royal
Bon alors là on attaque quelque chose qui me tient à coeur. J'adore les rapaces, je vis les rapaces, je me prosterne devant les rapaces Razz Donc je suis forcé de me plaindre. Elle est où la description, où sont les magnifiques plumes fauves, et la taille incroyablement imposante ? L'oeil vif et curieux ? Voilà je veux des détailllls Smile (très joli nom fargo)


[quoteDonc en résumé, ][/quote]
Citation :
Ai-je bien résumé la situation ?
La répétition au début et à la fin de l'exposition est un peu redondante.

Sinon la fin m'a fait rire.


Voilà rien à redire à part le truc sur l'aigle, vraiment il débarque juste et je ne vois pas du tout à quoi il ressemble et c'est très important.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Juin 2010 - 12:15

Merci de vos réponses.

Pour moi, ALE est Ali et EO se dit i.o.. Pensez vous que cela ai une importance ?

Pour le rapace, tu as raison...j'ai d'ailleurs retravaillé la bête ce dimanche. J'ai troqué l'aigle royal pour un aigle couronné .... devil2 Voici le paragraphe :

Soudain, un magnifique aigle couronné se posa sur une branche à notre hauteur. Dans un claquement bref, l’oiseau déploya ses ailes tels les éventails d’une danseuse de flamenco dans un mouvement de grâce. Nous vîmes l’espace de quelques secondes cette courbure parfaite, rayée noir et blanc, et sa double huppe à pointe noire qui caractérise son espèce. Ses yeux jaunes ambrés nous scrutèrent fixement, ses serres s’enfoncèrent dans le bois, l’arbre sans défense du concéder un peu de son écorce dans un craquement sec.



Et la suite du chapitre :

L’oiseau remua les ailes, effleura L'Émissaire, nous tourna le dos et s’envola.
— Attends, cria L’Émissaire tentant de rattraper le volatile.
Au même moment, son corps se souleva du sol, son manteau s’écarta pour se transformer en l’espace de quelques secondes en une volée de plumes noires, L’Émissaire devint un majestueux rapace de couleur sombre, il filait de l’avant en direction de Fargo.
— Waouwww, waouwww, chantonnait-il. C’est génial. Je vole. Vous m’entendez ?
— Oui, cinq sur cinq.
— La sensation est extraordinaire, y a pas de mots… Je te suis... Ne bougez pas, en bas. Je vais voir d’un peu plus près la situation et je reviens.
— Fais gaffe qu’ils ne te prennent pas pour cible, cria Eo plus fort que nécessaire.

Le vol de L’Émissaire ne dura pas plus de cinq minutes, pendant lesquelles il partagea avec nous toute son expérience.
— Je dois penser à remuer mentalement les bras pour actionner mes ailes. Je perçois les différences de température dans l’air. J’ai presque l’impression de ne plus sentir mon corps, comme si j’étais en apesanteur. J’ai un zoom qui est venu se rajouter aux fonctions classiques, je distingue parfaitement les choses à 500 mètres à la ronde. Un courant d'air chaud m’emporte. Nous montons, nous montons, pas de soucis pour respirer. Nous sommes passés au-dessus des voitures. Nous allons effectuer un tour de piste à haute altitude. Vu du ciel, le décor est splendide. C’est gigantesque. C’est magnifique. C’est… Hooooo... il y a des animaux… À environ 1 km… Je vois des troupeaux… ils avancent… des zèbres… des gazelles… Ordre a été donné de redescendre… Hi ha ! Je file droit vers le sol, comme une fusée… l’accélération est… Ho non! Ho non! Ho non!...
— L'Émissaire ? Qu'est-ce qui se passe ?
— Droit devant… on va les percuter… quoi ? Que je fonce dans le tas ? t’es fou ? … que je ne discute pas ?
— Haaaaaaaaa
— Regarde, me lança Eo, ils vont croiser les flamands roses.
Eo et moi restâmes silencieux. Nous aperçûmes deux flèches transpercer à vive allure un cœur rosé. J’avais une boule dans le ventre pourtant j’étais émerveillée.
— Houraaa ! s’écria Eo soudain. T’as réussi ! T’es passé.

L'Émissaire et Fargo foncèrent droit sur les véhicules, puis ils ralentirent; arquant leurs ailes, ils frôlèrent les chasseurs et semèrent une certaine confusion dans les troupes ennemies. Ils firent rapidement demi-tour et vinrent nous rejoindre tout en essuyant quelques tirs frénétiques.

À quelques centimètres du sol, dans un éclair éblouissant L'Émissaire retrouva sa forme humaine. L’atterrissage un peu chaotique entraîna notre compagnon dans un roulé-boulé brutal.
Il se releva et rampa jusqu’à nous, son avatar souriait de bonheur.
— Tu nous as fichu une sacrée trouille, lança Eo joyeux. Ton pouvoir, quelle classe !
— Regardez ! Les voitures ont changé de direction, elles s’approchent, annonçai-je, pointant du doigt les véhicules.
— Il y a trois voitures, deux personnes à bord. Un chauffeur, un tireur équipé d’un pistolet laser. Ils sont escortés d’une demi-douzaine de lionnes.
— Ils sont plus nombreux que nous et bien plus armés. Il nous faut un plan et vite. Est-ce que l’oiseau peut communiquer avec les léopards ?
— Non, répondit L’Émissaire, ils ne sont pas des robots…
— Oui, suis con ! Il faut au moins que nous arrivions à ralentir ces bouseux. Wave, penses-tu pouvoir créer un écran de sable ?
— Je peux toujours essayer.
— Le terrain est accidenté vers l’ouest.
— Nous pourrions les attirer dans un piège et les faire tomber en contre bas, commenta Eo.
— Mais comment diriger les léopards vers là-bas ?
— Si Fargo vole d’un côté et toi de l’autre, vous pouvez sans doute les aiguiller.
— On va essayer.
— OK, on va procéder comme cela ordonna Eo. L’Émissaire, tu amènes les léopards vers la crevasse, tu survoles Wave qui t’attendra non loin du bord et tu lui refiles le médaillon. Toi, tu provoques un écran de sable juste après le passage des léopards. Avec un peu de chance, les gars ne verront pas le relief et n’auront pas le temps de freiner. Une fois qu’ils sont en bas, je récupère le médaillon et prends la relève. Bon allez, on n’a plus de temps. Go go go.

Dans ces moments-là, Eo démontrait ses véritables qualités de leader. Une fois l’objectif déterminé, il définissait sa tactique rapidement, attribuait les rôles selon les capacités de chacun et s’impliquait à 100 % dans la mission. Il bénéficiait d’un instinct remarquable, qualité indispensable pour surprendre les IA.

L’Émissaire reprit son envol et se plaça tout près des pourchassés. Fargo de l’autre côté émettait des bruits étranges. Ils planaient tous deux à très basse altitude. Eo et moi parcourûmes les trois cents mètres qui nous séparaient du relief accidenté à demi courbé aussi vite que possible. Je faisais le plein d’adrénaline.
Une fois au bord du fossé, Eo resta dissimulé au dos d'un rocher. Le vrombissement des moteurs devint de plus en plus assourdissant. Je m’avançai, j’escaladai un monticule de terre et de cailloux. Ils arrivèrent à vive allure dans ma direction. En tête, les deux léopards escortés par Fargo et L'Émissaire, vingt ou trente mètres derrière, en file indienne, les jeeps décapotées, entre-deux la meute enragée. L'Émissaire accéléra pour devancer tout le monde et vint effleurer le bras que je lui tendais. Le médaillon, devenu miniature autour de son cou, se détacha et se fixa à ma nuque. Au même moment, L'Émissaire retrouva sa forme humaine. Il exécuta un salto avant et finit sa course quelques mètres plus loin. Les deux léopards me frôlèrent, bondirent à deux ou trois reprises puis s’envolèrent tels des chats géants. J’ordonnai : Léa écran de poussières, quinze mètres de long et un mètre de large. Mon avatar se désagrégea pour former un mur de matières en suspension.
Comme prévu, le premier véhicule traversa mon corps, il effectua un vol plané et vint planter sa calandre dans la roche en contre-bas, suivi de très près par le second. Sans doute alerté par les cris et le tohu-bohu ambiant le troisième, lui, freina à temps et s’arrêta net à ma hauteur. Je repris forme humaine, Eo se tenait à mes côtés, il récupéra le médaillon.
Sans perdre une seconde, il s’enveloppa de sa carapace métallique, sauta en contre-bas et engagea le combat.
Cerné par les 6 lionnes, qui en habiles chasseuses n’avaient pas fait le grand plongeon, L’Émissaire évitait des gueules et tranchait des têtes.
Fargo avait rejoint la partie, agrippant de ses serres le dos poilu d’une des assaillantes.
De mon côté, je pris pour cible le tireur du dernier véhicule qui se tenait debout. Je bénéficiai de l’effet de surprise. J’escaladai l’avant de la jeep en courant, je pris appui sur la tranche du pare-brise et lui balançai mes deux pieds en pleine figure. Il tomba à la renverse, déclencha une série de « fizz » avant de perdre son pistolet dans les herbes. Je me précipitai sur son arme, il m’attrapa la jambe. Je lui décochai un nouveau coup de pied dans la tête, il lâcha prise. Je sortis de mon inventaire mon poignard et lui enfonçai dans le thorax. Le chauffeur qui s’était glissé à l’extérieur de la voiture la contourna pour récupérer le laser. Je roulai sous la jeep. De part et d’autre du véhicule, nous étions tous deux immobiles. Je me relevai, il pointa son arme sur moi. Fargo vint alors planter ses serres dans son crâne. L’homme se mit à hurler. Je projetai ma lance, tel un javelot, elle le transperça de part en part. Il se retourna et s’effondra.
— Un coup de main Wave ?
— Non Merci. Je viens de terminer.

De nombreux corps sans vie gisaient autour de nous, des chiffres bleutés s'affichèrent au-dessus de chacun des cadavres.

Léa se matérialisa.
— Félicitations ! Vous avez remporté cette partie.
Comprenant la victoire contre les rhinocéros, les résultats sont les suivants :
+ 125 XP pour Wave. Ta jauge d’énergie est à 90 %
+ 175 XP pour L’Émissaire, énergie à 80 %
+ 225 XP pour toi Eo, énergie à 75 %
Vous gagnez 50 points pour chaque adversaire humain éliminé, 25 pour les animaux.
— Comment fait-on pour récupérer de l’énergie ?
— Vous reprenez 5 points toutes les trente minutes sans utilisation de vos pouvoirs, soit vous trouvez des packs énergie qui vous ressource instantanément de 25 points.
— m***e ! On a dû passer à côté dans les autres tableaux, lâcha Eo.
— À l'évidence, vous n’avez pas été très attentif !
Eo fulminait dans son coin.
— OK c’est quoi la suite ?

Une nouvelle flèche flotta dans les airs.

— Attendez. On va fouiller les voitures. On ne peut pas passer à côté des packs à tout bout de champ, grommela Eo.

C’était bien vu de sa part, un pack énergie se trouvait à bord du premier véhicule dissimulé sous le châssis. D’un commun accord, c’est Eo qui plaça le pack dans son inventaire, nous gardâmes chacun une arme.



Dernière édition par Sophinette le Dim 11 Juil 2010 - 14:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Juin 2010 - 14:37

Le petit paragraphe sur l'aigle est beaucoup mieux, plus explicite !
Le petit plan de bataille est bien décrit et bien exécuté ! C'est rapide et précis !

quelques chipotages !
— Waouwww, waouwww chantonnait-il : virgule après le deuxième waouwww
— L’Émissaire tu amènes les léopards : virgule avant tu
— Toi tu provoques un écran : virgule avant tu
— les jeeps décapotés : décapotées
— devancer tout le monde,et vint effleurer : pas de virgule
— J’escaladais l’avant de la jeep en courant : escaladai
— pare-brise et lui balança mes deux pieds : balançai
— Je me précipitais sur son arme : précipitai
— Ok c’est quoi la suite : OK
— sous le chassis : châssis
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeLun 14 Juin 2010 - 20:36

Je suis trop en retard sur la lecture de ton histoire !!
C'est pas que je ne veux plus suivre, mais j'ai un gros manque de temps. Je reprend ma lecture dès que je peux Wink
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 1:32

La prononciation n'a pas vraiment d'importance je pense... tant qu'elle est cohérente. Tu peux faire un paragraphe au début si tu veux, où les trois joueurs pourraient en discuter ? Mais je pense vraiment que ça n'a pas grande importance.

L'aigle couronné, très joli Smile Tout à fait approprié à la région. Très grand très bon chasseur, et en plus superbe.
Par contre pour la description, je vais encore pinailler mais je n'aime pas trop :
Citation :
sa double huppe à pointe noire qui caractérise son espèce. Ses yeux jaunes ambrés nous scrutèrent fixement, ses serres s’enfoncèrent dans le bois,
La formulation de ce passage là en "sa... ses...son..." ça ne m'aide pas à me faire une image, prends le temps de faire une description toute simple et ça sera bp plus clair je pense.

à part ça c'est amusant .

Les choses sérieuses maintenant le passage d'aujourd'hui.

Citation :
L’Émissaire devint un majestueux rapace de couleur sombre,
Bon on va croire que je suis monomaniaque mais... un plus de détail plz Embarassed ( super bonne idée par contre Smile )

Citation :
Le voyage de L’Émissaire ne dura pas plus de cinq minutes
Je parlerais de Vol plutôt que de voyage ici.

Citation :
notre compagnon dans un roulé boulet brutal.
roulé boulé il me semble.

Citation :
Ton pouvoir, quelle classe !
Super j'approuve

Citation :
En un quart de seconde, tout mon avatar se désagrége
tu pourrais virer "En un quart de seconde, tout" la phrase serait plus efficace.

Citation :
et lui infligeai une blessure mortelle dans le thorax
La périphrase est un peu lente... tu pourrais dire simplement "et lui enfonçai dans le thorax." puis décrire la réaction du poignardé dans la phrase d'après ce serait plus cinématographique.

Voilà le plan de bataille est bien exécuté, intéressant et rapide c'est bien. Je trouve la violence très réaliste quand même dans ce jeux, ils vont avoir des problèmes pour passer la censure lors de la sortie au grand public Razz ( je connais beaucoup de gens qui travaillent dans le jeux vidéo, c'est un problème récurrent )
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 10:07

Merci, merci à vous.

@Jaelle : merci pour ton message. J'ai cru que je t'avais perdu en route .....Serai heureuse d'avoir ton avis même si je dois attendre des semaines.

@Elgringo : je séche un peu sur ton commentaire concernnant l'aigle courroné, je trouvais la description déjà fort simple. Je vais tout de même re-regarder cela de près. Du coté de la description de L'Emissaire en aigle...je m'en doutais que tu allais pinailler ! J'y ai pensé en retravaillant ce chapitre ! j'ai toujours peur que cela casse le rythme ! Bon je vais y réfléchir aussi !
Roulé-boulé : tu as raison.
Pour le côté violent : Tu as compris que je ne jouais pas (même si j'ai adoré cela geek )....mon PC est trop vieux, je n'ai pas pu faire tourner avatar affraid . Mais quand je vois les trailers et les commentaires dans Joystick...je pensais que mon livre était trop "simpliste" de ce côté. Il n'y a pas un peu de sang qui gicle dans les jeux de nos jours ? devil2
En parlant jeu vidéo.....penses tu qu'un jeu comme A.L.E serait réalisable ? le côté aventure sur une planète "endommagée", pas le coté "sensation" of course (qui viendra sans doute un jour) ?

Voici la suite :


Cela faisait plus de deux heures que nous étions dans A.L.E et la fatigue commençait à me peser. Même si les commandes par la pensée apportaient une très grande jouabilité, nous devions tout de même faire de gros efforts de concentration afin de maîtriser les interactions entre notre corps et celui de notre avatar.

Nous décidâmes d’emprunter la jeep encore opérationnelle pour nous déplacer, décision judicieuse, car nous traversâmes sans encombre de magnifiques troupeaux d’animaux sauvages. Elles étaient là, les bêtes, au milieu des herbes hautes et des roseaux. À la vitesse où nous roulions, je ne pouvais pas bien distinguer toutes les espèces cependant, j’aperçus furtivement des pelages rayés, dorés ou sombres, des cornes droites ou torsadées, des trompes et des cous tachetés. Notre voyage fut court et merveilleux. Arrivé à la frontière du parc, Fargo nous remercia par l’intermédiaire de L’Émissaire et fit demi-tour. Léa sauvegarda la partie.

Réunis dans la loge, nous nous apprêtions à partir quand Edgar, le maître du jeu, apparut.

— Chers aventuriers, voilà presque 48 h que vous êtes entré dans A.L.E.

Nous sommes heureux de vous annoncer que toutes les équipes sont encore en jeu ; et nous sommes enchantés de constater que vous résistez fort bien aux premières sensations. Nous vous donnons rendez-vous demain à 22 h pour un challenge d'un autre genre.
D’ici là, A.L.E ne sera pas accessible. Reposez-vous bien.

Nous repartîmes sans un mot, trop absorbés par nos pensées.

— Haha ! Qu’est ce que tu fais ? demandai-je à ma mère, qui se tenait penchée juste au dessus de moi.
— Je viens voir si tu vis encore ! Tu sais depuis combien de temps tu es connectée ?
— Oui, maman, je sais...
— J’attends des explications !
— Ne t’énerve pas.
— Je m'énerve si j'veux ! T'as vu ta tête !

Je déposais mon casque sur son support. Les deux garnements en profitèrent pour entrer dans ma chambre et sauter ensemble sur mon lit.
— Thomas ! Hugo ! Dehors ! cria ma mère. Allez voir papa.

Les deux garçons descendirent de mon lit en marche arrière et sortirent sans dire un mot.

— Alors, je t’écoute...
— Je me suis inscrite dans un jeu, enfin plus exactement dans un jeu qui est en test.
— Et alors ?
— Et bien..., j’ai des obligations, on travaille en équipe
— Tu travailles ou tu joues ?
— Je... travaille
— Tu es donc rémunérée ?
— Oui... et non...
— S’il te plait, arrête de te foutre de moi. Tu es rémunérée oui ou non ?
— Et bien en fait si j’arrive au bout du jeu, enfin du test, et qu’avec mon équipe nous gagnons la partie, nous serons « financièrement récompensés ».
— C’est légal ton truc.
— Heu… j’sais pas trop. C’est important ?
— Évidemment que c’est important !

Je ne voulais pas affronter ma mère sur ce sujet. Je savais qu’au fond, elle était tout simplement inquiète. Depuis l’arrivée des casques, aucune étude par manque de recul, n’avait réussi à ce jour à démontrer si ces immersions totales étaient néfastes ou non pour la santé. Ma mère souhaitait que j’applique donc le fameux principe de précaution : ne pas dépasser les cinq heures par jour, faire une pause toutes les deux heures….. Comme en voiture.
— Assieds-toi, maman.
Ma mère s’installa sur le rebord de mon lit, je m’installai sur la chaise de mon bureau.
— Je n’ai pas l’intention de passer ma vie là-dedans. C’est tout au plus deux heures par jour. Quand je suis à l’école, il m’arrive aussi de rester connectée pendant deux heures d’affilée.
— Justement. Je te rappelle notre accord. L’université virtuelle oui, à condition que pendant les vacances tu poses ton casque.
Je baissais la tête. Elle avait raison.
— Maman… j’ai l’opportunité de faire partie de ce groupe qui teste une réalité virtuelle qui va être lancée sur le marché. C’est une opportunité que je ne pouvais pas refuser. Tu sais que j’adore ça...

Elle ouvrit le volet que j’avais abaissé de moitié et jeta un coup d’œil dehors.
— Et tu as des compétences dans ce secteur ?
— C’est justement ça qui est chouette. Les producteurs ont recherché que des amateurs de jeux.
Elle se tourna de nouveau vers moi, s’appuya contre la fenêtre et demanda :
— Qu’a-t-il de plus que les autres, ce jeu ?
— Il représente la planète vers 2100.
— C’est un jeu futuriste alors ?
— Oui, mais… comment dire… les programmeurs proposent leur vision de la planète à cette date. Donc il n’y a pas de monstres, aliens et autres… du moins pas encore.
— Comment ça pas encore ?
— Je viens de débuter donc je ne sais pas s’il va y en avoir ou non. Mais l’idée n’est pas d’inventer des trucs farfelus, c’est plutôt une sorte d’extrapolation de nos activités actuelles et leurs résultats pour le début du siècle prochain.
— Et qu’est ce que ça dit pour le moment ?
— Ce n’est pas brillant. De nombreux animaux ont disparu et... il y a d’immenses décharges de matériels non recyclés. Bref, on visite des endroits et l’on affr...on découvre ce que l’homme en a fait. Au fond, c’est très instructif.
— Arrêtes, tu vas presque me faire avaler que ton jeu est éducatif.
— Mais cela pourrait être le cas. Tu vois bien que malgré toutes les infos qu’on nous a données sur l’avenir de la planète, la fonte des glaces, le réchauffement climatique, le manque d’eau, etc. les choses n’ont pas radicalement changé.
— Oui, mais nous nous sommes bien améliorés. Si tu avais vu avant, tout le gâchis que nous pouvions produire.
— Tu as certainement raison, cependant nous sommes en 2026 et les pauvres sont toujours aussi pauvres, pire encore, ils sont plus nombreux et ne peuvent rien faire face aux éléments qui ont tendances a se rebeller de plus en plus souvent.
— Tu crois que ton jeu va changer les choses ?
— Les changer radicalement non. Nous sommes trop bêtes pour cela.
— Mais crois moi, vivre dans ce nouveau monde c’est tout de même très étrange et très dérangeant. Sans doute que certains d’entre nous verront le monde réel d’une autre manière.
— OK. Bon, fais attention à toi. C’est tout ce que je demande. Suis les consignes de sécurité, alimente-toi correctement et…
— Va au sport. Je sais ma petite maman. D'ailleurs, je m'y rends demain.


Dernière édition par Sophinette le Dim 11 Juil 2010 - 14:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 11:24

Il faut vraiment que je m'y mette à cette histoire. J'ai survolé chapitres et commentaires et ça a l'air de promettre quelquechose de bien intéressant !
Je passe mon Bac et je commence à te lire Sophinette Wink
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMer 16 Juin 2010 - 11:42

hello Phyla Vell. Oui passe ton bac ! cela me rappel de mauvais souvenirs ! je croise les doigts pour toi.
Je serai enchantée que tu prennes le temps de lire A.L.E et d'avoir ton avis.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Juin 2010 - 10:34

En fait ce que je me demande sur l'aigle c'est tout simplement, quelle taille il fait, de quelle couleur il est, la forme de son bec... le tout dit aussi simplement que possible histoire que je me fasse une image mentale, ensuite tu peux décrire autant ce que ça évoque à la narratrice, mais je trouve que ce serait utile d'avoir une description toute bête en ouveture. ( ensuite tu fais comme tu veux, ça c'est comment moi je le ferais, il faut que ce soit toi qui le sente Razz )

Citation :
Il n'y a pas un peu de sang qui gicle dans les jeux de nos jours ?
Ah mais si complètement... mais après il faut négocier pour pouvoir le sortir (particulièrement en allemagne et en australie Razz )
Citation :
penses tu qu'un jeu comme A.L.E serait réalisable ?
Réalisable à quel sens ? Une exploration d'un monde ruiné par une équipe de joueurs... oui sans aucun doute on peut imaginer un jeux vidéo comme ça. Il y aurait sans doute bp plus de baston ( On ne ferait pas perdre un quart d'heure aux joueurs pour explorer des carcasses de voiture Razz ) Et les passages d'escalade seraient un peu plus "jeux de plateforme" mais on peut tout à fait imaginer en vrai jeux vidéo. ( Mais dans un livre ce ne serait pas intéressant du tout de décrire 2 heure de baston continuelle Razz donc continue comme ça)


Passage du jour :

Citation :
et sortir sans dire un mot.
sortirent

Citation :
C’est légal ton truc.
manque un point d'interrogation.

Elle a bien raison de s'inquiéter la mère... mais la fille a joué juste deux heures ? ( de nos jours les accros à World of Warcraft passent facilement 8-10-15 heures par jour sur leur jeu. )

La discussion avec la maman est vraiment pas mal, raisonnable et argumentée... même le coup du "jeux éducatif" est bien pensé ^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Juin 2010 - 13:50

Bien, joli passage avec une maman qui s'inquiète !

— Arrivée à la frontière du parc, Fargo nous remercia : Arrivé
— quand Edgar, le maître du jeu apparut : virgule après jeu
— combien de temps tu es connecté : connectée
— descendirent de mon lit en marche arrière et sortir sans dire : sortirent
— de faire partie de ce groupe qui test une réalité : teste
— alimente toi correctement : alimente-toi
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeJeu 17 Juin 2010 - 22:58

De nouveau merci à vous deux.
@Schadow : j'aime bien ces petites mamans qui s'inquiétent.

Merci Elgringo pour les infos et of course, comme d'habitude tu as raison 2 heures c'est rien. Donc j'ai réécris ce petit passage en bleu dans le texte plus haut. Penses-tu que c'est plus plausible ainsi ?


Dernière édition par Sophinette le Ven 18 Juin 2010 - 10:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 2:09

Tout à fait c'est plus plausible.... mais ça nécessiterait d'être introduit un peu plus tôt peut être ? genre quand l'héroine est si impatiente de repartir jouer, la mère pourrait faire un petit couplet.

petite remarque :
Citation :
faire une pause toutes les deux heures….. Comme en voiture.

Si elle n'a pas le permis, je ne pense pas qu'elle ferait cette comparaison qu'elle ferait.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 18 Juin 2010 - 14:47

Merci Elgringo je vais y réfléchir.

En attendant voici le début du chapitre 7:

Seules deux femmes d’une quarantaine d’années occupaient tout l’espace cardio à mon arrivée. Je me dirigeai vers le vestiaire, revêtis mon jogging noir, un tee-shirt vert et mes baskets brunes.
J’optai pour un échauffement sur le dernier vélo de la rangée dont je dus redescendre la selle. Je déposai ma serviette de bain sur le guidon, glissai mon badge de membre programmé pour moi dans le lecteur et commençai mon entraînement. Dès les premiers tours de pédales, je me sentis lourde, tous mes muscles étaient bétonnés. Sur l’écran de télévision devant moi, la chaîne météo annonçait du beau temps pour les cinq prochains jours, la présentation zooma sur la carte d’aujourd’hui pour laisser apparaître un seul et unique soleil sur tout le territoire. En son centre, le logo de Solale, le géant mondial des panneaux solaires pour les particuliers… Même le soleil était sponsorisé. Je pratiquai péniblement vingt minutes de vélos puis enchaînai avec dix minutes de tapis, en mode « marche rapide ».
Le bip de fin retentit, je stoppai ma machine et me dirigeai vers les vestiaires, même la musique rythmée et entraînante ne pouvait rien pour moi.

— Bonjour Lola, chuchota une voix dans mon dos.

Cette voix douce et veloutée m’était familière. Il n’y avait que Lucas pour m’interpeller ainsi.
Brun, les yeux marron, toujours rasé de près, c’est un homme sexy de 1m75, un brin musclé et de cinq ans mon ainé. Je l’avais observé du coin de l’œil, juste pour le plaisir des yeux pendant plusieurs semaines. Il pratiquait un jogging de 45 minutes sans effort, il enchaînait par 30 minutes de vélo, et terminait par 15 minutes de rameur, jamais je ne l’avais vu faiblir.
« Si tu veux, je vais te montrer » me dit-il le jour où je voulus essayer une nouvelle machine. Lorsque ses yeux croisèrent les miens, mon visage se peinturlura d’une seconde couche rouge-vif, il sourit de plus belle.
— Il y a toujours une première fois, ajouta-t-il doucement.
Je bégayai une réponse que j’effaçai tout de suite de ma mémoire pour ne pas vivre avec la honte.
Il prit ma place et commença par une courte démonstration des mouvements, tout en m’énumérant les différentes options. À ma grande surprise, il me proposa un entraînement commun pour le surlendemain, ce que je m’étais empressée d’accepter. Le soir suivant nous dînions en tête à tête.
Nous tentions de nous voir tous les trois ou quatre jours. Lucas était très occupé professionnellement parlant. Il avait ouvert son propre magasin de location de matériel, ce qui lui laissait très peu de temps libre. Toutefois, il se faisait un point d’honneur de s’entraîner quatre fois par semaine. Son monde à lui se résumait par boulot et sport, ces derniers mois, il avait consenti à rajouter Lola

— Bon… jour Lucas, répondis-je gênée en me retournant.
Il se tenait droit, portait son sac noir en bandoulière sur un tee-shirt bleu pâle et arborait un sourire amusé. Ses yeux pétillaient.
— Ton entraînement a été bon ?
— Non pas vraiment. Je suis un véritable boulet aujourd’hui. Et toi ?
— Oui excellent. J’ai terminé par un petit hammam. Je me sens tout neuf, dit-il tout fier. Par contre toi tu à l’air crevé.
— C’est le cas !
— Veux-tu que l’on dîne ensemble ce soir ? Je te propose… un bon massage ?
— Désolée je ne peux pas.
— Demain alors ? risqua-t-il
— Sorry… je suis prise.
Il pencha légèrement la tête sur le côté et plongea ses yeux dans les miens.
— Hum hum… tu as trouvé un nouvel amant ?
— Ne dis pas de bêtise. C’est juste que je bosse sur un projet en réalité virtuelle et puis….la famille. Mes parents partent pendant deux semaines en vacances, c’est un peu la course à la maison.
— Je vois. Je t’ai laissé un message sur ton téléphone, il y a deux jours…
Je baissai la tête.
Il déposa son sac à ses pieds, fit deux pas en avant et m’enlaça avec tendresse.
Il sentait bon le musc, la violette et la mandarine, Fahrenheit m’avait-il dit un jour. Je fermai les yeux.
— Tu m’as manqué, murmura-t-il dans mes oreilles. J’avais très envie de te voir… Appelle-moi.

J’inspirai une nouvelle fois, son odeur m’apaisait. À son contact, je pouvais vider mon esprit..
Il desserra lentement son étreinte.
— C’est promis, je le ferai.
— N’attends pas trop longtemps…je serai obligé d’employer les grands moyens et de venir te soustraire à tes « obligations » par la force…
— Hum hum… cela pourrait me plaire.
Il sourit, jeta un rapide coup d’œil à l’horloge, fronça les sourcils et ajouta :
— Désolé je dois te laisser.
Il souleva légèrement mon menton du bout des doigts, déposa un léger baiser sur ma joue, glissa tendrement vers mes lèvres.
— Appelle-moi, souffla-t-il. À bientôt
— Promis, à bientôt Lucas.

Quelque chose ne tournait pas rond dans ma tête. Lucas était un homme gentil, mignon et indépendant du point de vue financier. Il représentait le mec parfait dont toutes les filles comme moi rêvent de fréquenter lorsque l’on est encore sur les bancs de l’université.
Tous les moments passés en sa compagnie avaient été teintés de bien-être, de bonheur et de plaisir, pourtant il manquait cette petite pointe de piquant. Ce petit plus que j’attendais du grand amour.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 15:17

Rien à redire, ça va vite, c'est intéressant et on explore la personnalité de l'héroine ; et de son attirance pour ce charmant nouveau venu. On ressent bien qu'elle ne ressent pas grand chose de sentimental pour lui c'est voulu ?

Citation :
Seules deux femmes d’une quarantaine d’années occupaient tout
"Seules"... "tout" ça fait un peu contradictoire. ( à moins que les deux femmes ne soient très grosses.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeSam 19 Juin 2010 - 20:37

Rien à dire non plus, manque juste deux ou trois virgules, mais je n'ai pas envie de chipoter ! L'histoire suis son cours.
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 14:08

@Schadow54 : s'il te plait chipote, je ne maitrise pas du tout la ponctuation.
@Elgringo :
Citation :
On ressent bien qu'elle ne ressent pas grand chose de sentimental pour lui c'est voulu ?

Oui c'est voulu, mais .....

Voici une nouvelle tranche de vie :


Pour calmer ma mère, j’avais promis de m’occuper de mes petits frères jusqu'à la fin de l'après-midi, dès mon retour du sport. Je passai la porte, la pendule du hall affichait 10 h 03, elle attendait souriante, son sac à main sur l'épaule.
— Ils sont propres, tu trouveras dans le frigo leur repas, à tantôt, lâcha-t-elle en s’enfuyant.
Je n’eus pas le temps de réagir, la porte se refermait alors que mes deux petits frères s’accrochaient frénétiquement à mon pantalon. Je jetai non sans mal mon sac de sport dans ma chambre que déjà, je regrettai ma promesse. Quelle idée m’était passée par la tête d’enchaîner sport et baby-sitting long durée ? D’autant plus que je ne pouvais attendre aucun soutient de Luc, lui aussi avait disparu.
Les deux premières heures furent anarchiques, mais par chance ou plutôt par ruse, j’avais réussi à confiner le chaos dans un espace réduit. Mis à part leur chambre et le couloir, les autres pièces de l’appartement avaient encore échappé à l’invasion de jouets et peluches et aux petits morceaux de biscuits que les garçons semaient derrière eux.
Au déjeuner, la situation empira. Le stoemp de carotte répandu sur la moitié de leur visage en moins de trente secondes leur donnait un teint safrané et gluant, ils riaient alors comme des fouines, moi j’ai cru que j’allais pleurer. De plus, les deux garnements avaient exigé, via des cris stridents en stéréo, de manger en compagnie des héros plastiques de Knut, l’ours blanc. Le malheureux passa son temps à patauger dans la purée et devint Knut, l’ours jaune curry ; ses amis quant à eux exécutèrent quelques vols planés périlleux et se répandirent dans la cuisine la transformant en nouvelle zone de combat. Il me fallut plus d’une heure pour tout nettoyer, petits frères compris.
À mon grand regret, je dus abandonner l’idée de leur faire faire une sieste, ils attendaient, tout excité la balade au parc mentionnée par maman, pour voir les « oieaux » et les « canads » de près, mon châtiment dépassa toutes mes craintes. Nous rentrâmes après deux heures de courses derrière les garçons qui se régalèrent d’offrir leurs gâteaux secs aux volatiles. Le passage dans le bac à sable, dont la commune avait eu le génie de l’entourer de grillage, représenta mon seul moment de détente, 15 minutes assise sur un banc public.
À 17 h 32, ma mère franchit la porte, je lui passais sans perdre de temps le tour de garde. J’étais vannée.

Libérée de mes responsabilités de grande sœur, j’en profitai pour me détendre dans un bon bain chaud parfumé aux huiles essentielles d’ylang-ylang. Je glissai lentement sous l’eau pour humidifier mes cheveux, le silence sourd m’apaisa.
De retour à la surface, j’apposai un masque capillaire, et le laissai reposer dix minutes avant de m’immerger de nouveau.
Puis, fermant les yeux, je dus m’assoupir quelques instants, lorsqu’un frisson me réveilla, l’eau tiédie m’indiquait qu’il était temps de sortir.
Je vidai la baignoire puis me rinçai avec la douchette. Emmitouflée dans mon peignoir de bain, je traversai le couloir et me rendis dans ma chambre. J’ouvris la fenêtre, il faisait beau et bon depuis quelques jours, mais je n’en avais pas profité.
Après avoir longuement séché mes cheveux, je retournai dans la cuisine, Luc s’affairait aux fourneaux en sifflotant.
— Salut, comment te sens-tu ?
— Beaucoup mieux, je suis complètement détendue.
— Chouette. Parce que ta mère trouve que tu as une petite mine.
— Qu’est ce que tu en penses ?
Il se tourna vers moi, me scruta pendant trois secondes.
— Pas besoin d’appeler les urgences.
— Ouf.... merci répondis-je amusée. Qu’est ce que tu nous prépares de bon ?
— heu... Jambon coquillettes
— Cool, j’adore. Besoin d’aide ?
— Non merci, je vais m’en sortir tout seul, dit-il en souriant. Par contre, tu peux dresser la table. Ta mère essaye de coucher les garçons.
— OK je m’en occupe. Où veux-tu manger ? Ici ou dans le salon ?
— Ici, ce sera parfait.

Trente minutes plus tard, nous passâmes enfin à table après que ma mère dut affronter quelques larmes dans la chambre bleue.
— Ils sont tellement fatigués qu’ils sont sur les nerfs. Et puis je crois qu’il y a une petite dent qui pointe le bout de son nez, dit-elle en bâillant.
Luc se leva quelques instants pour réchauffer nos pâtes.
Ma mère et moi restâmes silencieuses, elle semblait éreintée. Sa vie n’était pas facile entre les garçons et son boulot même si elle avait réduit ses heures de travail à 19 h par semaines, elle n'avait plus de temps pour elle. Luc et moi l’aidions autant que possible, mais je devais bien avouer qu’elle prenait à sa charge beaucoup plus de tâches ménagères et familiales que nous deux réunis.
— Voici le repas de ces dames, dit Luc déposant une grosse casserole remplie de coquillettes.
Il servit trois assiettes copieuses, nous prîmes chacun notre tour une tranche de jambon blanc.
— Ça y est, Remember Me, le site mondial de contacts vient de fermer définitivement son site web, enchaîna Luc.
— Ha bon ? fit ma mère.
— Oui, les procès en tout genre ont fini par avoir sa peau.
— Ce n’est pas une perte, ajouta-t-elle d’un ton sévère.
— Moi je trouve cela dommage. C’était un excellent moyen de garder le contact et de savoir ce que chacun devenait, risquai-je.
— Oui lorsque cela reste dans certaines limites. Ces réseaux ont transformé toute la planète en paparazzis, alimentant ainsi le monde de ragots, lâcha-t-elle tout en remuant sa fourchette dans les airs.
Surpris par sa vivacité soudaine, nous regardions ma mère s’enflammer sans dire un mot.
— Avant, seuls les gens connus voyaient leur vie privée étalée sur le web et dans les magazines. Maintenant, tout le monde y passe. Il y a tant d’individus qui étalent leur vie privée. Les conséquences parfois sont dramatiques. Pourtant depuis la nuit des temps on nous dit : pour vivre heureux, vivons cachés.
— Sur ce, je vous propose une petite glace, lança Luc coupant ainsi toute tentative de débats entre ma mère et moi.
Je débarrassai la table pendant que Luc préparait les coupes.
Nous primes tous trois une boule à la vanille et une autre au spéculos et la conversation s’orienta sur les achats que ma mère avait effectué plus tôt dans la journée.

Il était tout juste 21 h lorsque mes parents décidèrent d’aller regarder la télé dans leur chambre. Je me retrouvai donc seule, sans programme.
J’entrepris de ranger enfin mes affaires de sport puis attrapai mon téléphone pour réécouter le message de Lucas.
« Bonjour ma belle. Il est tard, j’ai une pensée pour toi. Où te caches-tu ? Tu me manques terriblement… ça va être, hum…. Quand je vais t’attraper. Ce n’est pas bien de se faire désirer… enfin… si c’est bien. Appelle-moi, je deviens fou ! »

Pour rappeler votre correspondant, appuyer sur trois. Votre appel sera facturé au tarif normal. Bip…bip…
— Tu as changé d’avis ?
— Oui
— Je t’attends, viens vite.

Il raccrocha. Mon cœur s’emballa, des frissons parcoururent mes épaules. Je ne sais pourquoi je l’avais délaissé… j’étais vraiment une idiote.
J’optai pour une lingerie en dentelle blanche et or, un cadeau de Lucas. J’enfilai un jean, un top léger de couleur crème et des tennis en toile. Un coup de déo par ci, une goutte de parfum par là, un peu de blush sur mes joues, du gloss rose pâle sur mes lèvres et une touche de fard à paupières mauve allaient compléter le tout et me donner bonne mine. Je fourrai dans mon sac un pull et quelques affaires de rechange et me glissai à l’extérieur de ma chambre.

Je laissai un mot à mes parents sur la table de la cuisine pour qu’ils ne me cherchent pas le lendemain matin. Ils connaissaient Lucas, pas de problème pour découcher.
Il n’était pas très tard, il faisait encore jour, je parcourus le chemin à pied, quinze minutes tout au plus, nous habitions le même quartier.
À l’approche de son immeuble, mon coeur accéléra.
Je sonnai à l’interphone, il déclencha l’ouverture de la porte sans prononcer un mot.
Arrivée au troisième et dernier étage par la cage d’escalier, je repris mon souffle pendant quelques secondes sur le palier. Il avait entrouvert sa porte, je la poussai doucement, l’appartement baigné dans la pénombre. Quelques bougies, allumées judicieusement, traçaient un chemin jusqu'à lui. Il m’attendait là, sur le balcon, simplement vêtu d’un pantalon large couleur crème et d’une chemise ouverte en lin blanc cassé qui laissait entre voir un corps parfaitement dessiné. Il était superbe. Appuyé contre la rambarde, il buvait un mojito fait maison et me fixait de ses yeux noirs. Je soupirai, il sourit.
— Chut… ne dis rien, souffla-t-il. Viens là.
J’obéis en silence. Il mit son verre sur la petite table ronde vert pomme, empoigna mon sac, le déposa sur une chaise et m’attrapa par la taille.
Je fermai les yeux. Les effluves de son parfum m’enivraient, je n’avais aucune envie de lutter.
— Tu ne peux plus m’échapper…
Il passa sa main dans mes cheveux et m’embrassa avec fougue.
— Tu n’as pas le droit de disparaître aussi longtemps.
Il mordilla mes lèvres. Ses mains glissaient le long de mon corps.
— Mais…
— Chut …je sais…
Il resserra son étreinte à me couper le souffle. Je sentais le désir monter en lui… En moi aussi. Je passai mes mains sous sa chemise, au contact de mes doigts et de mes ongles, il frémit.
Il serra les mâchoires. Il me défia de son regard sombre, mordit ma lèvre inférieure. Il savait que dans ses moments là, il me possédait.
— Ne restons pas là.
Il me repoussa légèrement, glissa son bras droit dans mon dos, l’autre sous mes genoux et me transporta dans sa chambre. J’étais à lui.



Dernière édition par Sophinette le Dim 11 Juil 2010 - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeLun 21 Juin 2010 - 20:17

Faut mettre le carré blanc ? Very Happy

— Ici, se sera parfait : ce
— après que ma mère du affronter : dut
— J’entrepris de ranger enfin mes affaires de sport puis attrapa mon téléphone : attrapai
— Appelle moi, je deviens fou : Appelle-moi
— Il avait entre ouvert sa porte : entrouvert
— Quelques bougies, allumaient judicieusement : allumées
— qui laissait entre voir un corps parfaitement dessinait : dessiné
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMar 22 Juin 2010 - 1:41

mais.... quoi ? Wink (désolé je suis un mec moi les sous entendus ça me passe trois kilomètres au dessus.)

Mais quel bande de monstre ces deux gamins Very Happy Tu veux vraiment décourager à jamais les gens d'avoir des enfants ? Wink

Citation :
l’eau tiédie m’obligea à sortir prématurément.
pinaillage, pourquoi prématurément ? en général justement c'est l'eau qui refroidit qui donne le signal de sortie... enfin pour moi Razz J'avais prévenu c'était du pinaillage.

Citation :
— heu... Jambon coquillettes
génial génial réaliste Smile très réaliste Smile

La discussion sur Remember me tombe un peu abruptement. Tu pourrais au moment où la mère en parle nous dire qu'il s'agit d'un gros facebook. ça serait plus clair.



Citation :
t leur vie privée étalée sur le web et dans les magazines. [...] qui étalent leur vie privée.
répétition un peu rapprochée

Conclusion charmante on va avoir droit à un "fondu au noir" pudique ? Wink sinon sympa et rapide comme passage Very Happy
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeMer 23 Juin 2010 - 16:57

Bonjour,

Spoiler:

Voici une petite suite... nous passons au chapitre 8 !

Je quittai l’appartement de Lucas vers 10 h 30 heureuse. Il était parti beaucoup plus tôt et m’avait laissé un trousseau de clés sur la table avec un mot qui disait :

« Je te dois toujours un massage ! Garde les clés… pour la prochaine fois.
À bientôt ?

Je t’embrasse

Lucas »

En face de « à bientôt », j’avais noté un « oui » au feutre bleu sans autres précisions. Le reste de la journée se déroula en toute tranquillité. Ma mère et Luc travaillaient chacun de leur côté, Hugo et Thomas se trouvaient chez leur gardienne Nancy dans un immeuble situé à deux rues de chez nous.
Je découvris sur la table de la cuisine une liste de courses avec un billet de 50 €. Je jetai mon sac de l'autre côté de mon lit et filai sous la douche. J'optai pour une tenue décontractée, puis je sortis faire les provisions sous un soleil resplendissant. Une fois rentrée, je me préparai un sandwich, roquette, fromage et tomates séchées avec une bouteille d’eau. Je passai dans ma chambre récupérer le carnet de voyage n ° 3 de mon père, attrapai mes lunettes solaires et partis pour une dizaine de minutes de marche en direction du parc.
A cette heure, pas grand monde se baladait sur les abords de l’étang. Un couple de mamies jetait du pain aux oies et aux canards qui s’étaient regroupés pour le festin ; elles gloussaient, ils cancanaient pour le plus grand plaisir des deux grands-mères et de quelques curieux passants.

Je parcourus quelques mètres pour dénicher un banc semi-ombragé et m’installai confortablement, mon sandwich dans une main, le carnet dans l’autre.

Ma petite Lola,

Je viens d’arriver dans ma chambre, qui pour satisfaire les touristes, représente une hutte indigène. Je n’ai pas réussi à trouver plus « authentique » aussi près du parc national. Elle est ronde faite en béton imitation boue et possède un toit pointu couvert de chaume. Ce n’est que du décor, car en dessous le faux plafond est lui, bien moderne.
Moyennant quelques billets supplémentaires, j’ai dégoté un guide qui m’emmènera seul dans la réserve pour voir les animaux.

Lola,
J’ai emporté avec moi ce carnet pour que nous vivions ensemble cet instant magique. Nous avons traversé la brousse en 4x4 pendant deux bonnes heures avant de nous poster sur le flanc d’une petite colline, plus bas, juste sous nos yeux, un point d’eau fait office de scène de théâtre.
Je suis un observateur privilégié d'un spectacle enchanteur. Sous mes yeux, des pelages uniformes ou rayés, des bruns dorés, des bruns foncés, des noirs et blancs, des gris clairs et des gris sombres. J’aperçois des centaines de cornes, droites ou recourbées, sur la tête ou près des museaux. Je te laisse imaginer à qui appartiennent toutes ces robes et parures.
Après les yeux, mon nez s’est mis en alerte. Je flaire cette odeur de bête, de fauve, si forte qu’elle m’emplit les narines et descend jusque dans ma gorge.
Enfin, mon esprit réalise l’absence totale des bruits qui caractérisent notre civilisation, celle des hommes dits « évolués ». Pourtant, ils sont bruyants, un véritable capharnaüm. Le craquement des branches, le martèlement du sol, le bourdonnement des insectes, le chant des naseaux qui vibrent, des trompettes qui sonnent, des oiseaux qui gazouillent. Malheureusement, le roi, lui est absent, point de lion à l’horizon.


J’aimais lire et relire ces carnets, car jusqu’ici ils étaient les seuls à m’emmener en voyage. Depuis peu, grâce à A.L.E, j’avais l’impression d’être sur les traces de mon père et de parcourir le monde, tout comme lui. Un jour peut-être je le retrouverai.
Je m’allongeai sur le banc et écoutai les oiseaux chanter. Non loin de moi, un couple de merles semblait bavarder. Je fermais les yeux pour mieux profiter de cette ambiance musicale, ainsi que des rayons du soleil me caressaient la peau par petite touche.
Des chiens vinrent me renifler à deux reprises me sortant d’un demi-sommeil rêveur. Vers 16 h, j’entamai la route en direction de l’appartement, je devais récupérer Thomas et Hugo à 16 h 15.
Avec un garçon dans chaque main, nous traversâmes la rue en mode tortue, ils étaient calmes et obéissants. Nous restâmes tous les trois une bonne heure sur le balcon à barbouiller quelques feuilles blanches, puis ma mère prit le relais dès son retour. Luc arriva le dernier vers 19 h.


Dernière édition par Sophinette le Dim 11 Juil 2010 - 14:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Juin 2010 - 17:32

Spoiler:



Mode tranquillou aujourd'hui ^^ tu m'as donné envie d'aller m'allonger sous un arbre, sur une pelouse avec des paons. ( oui j'ai déjà une idée de l'endroit où aller.) C'est calme et pas trop long donc ça va ^^ ( pas de détails sur la soirée... ? :Embarassed: Wink )

Citation :
A cette heure, pas grand monde se baladait sur les abords de l’étang.
Il me semble que ça devrait être "ne se baladait"

Citation :
elles gloussaient, ils cancanaient
Euh... le "Elles" c'est les mamies, ou les canes ? nan paske si c'est les mamies ça fait doublon avec la suite Razz


Ca pourrait être intéressante de mettre le contenu des carnets en italique, comme ça on saurait direct quand on en sort. Là j'ai eu un instant un doute. ( et le doute est l'ennemi du rythme de lecture Smile )

Citation :
J’aimai lire et relire ces carnet
aimais

Citation :
Un jour peut-être je le retrouverai.
Vu que le récit est au passé il faut le conditionnel

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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 8:21

Un bonne petite suite, rien à dire !
Juste deux petites fautes qu'Elgringo n'a pas vu !

— celle des hommes dite « évolués » : dits
— un couple de merle : merles
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Juin 2010 - 15:15

Merci !

@Elgringo :
Citation :
tu m'as donné envie d'aller m'allonger sous un arbre, sur une pelouse avec des paons.
Chouette ! cela me fait énormément plaisir !

Désolée j'ai oublié pour l'italique Embarassed

Non pas de détails sur la soirée geek je ne vais pas te choquer au septième chapitre ! devil2

Voici donc la suite :

Après notre repas, beaucoup moins animé que la veille, je rejoignis ma chambre. Je fermai mon volet, rangeai le carnet de voyage dans le tiroir de ma table de chevet, et enfilai ma nuisette préférée, la bleue pâle dont l’imprimé représentait de petits moutons blancs. Je m’installai confortablement et partis retrouver mes compagnons.
— Chers aventuriers. Nous sommes heureux aujourd’hui de vous proposer un nouveau challenge, déclara le maître du jeu dès notre arrivée. Pour la première fois, toutes les équipes vont être réunies pour s’affronter dans une course automobile.
Je devinai deux larges sourires se dessiner sur le visage des garçons. Ils se tournèrent l'un vers l’autre :
— Check ! lâcha Eo, la main tendue en l’air.
L'Émissaire claqua sa main dans celle d’Eo qui ajouta :
— J’ai une revanche à prendre !
— Une seule ? Pouffa l’Emissaire... Puis, il tendit les mains devant lui, mimant ainsi un conducteur et répliqua :
— N’oublie pas Eo, le truc rond devant toi, c’est le volant…
Eo esquissa un sourire et enchaîna :
— Et la pédale de gauche elle sert à freiner, je sais, je sais, on en reparlera dans quelques minutes.

— Les règles sont simples. Vous êtes soixante au départ, seuls les quarante premiers seront qualifiés, cependant pour qu’une équipe continue le test, elle doit être au complet. Donc les trois membres de chaque équipe doivent franchir la ligne d’arrivée dans les quarante premières places.
Les garçons hochèrent la tête dans un même mouvement, ils semblaient sûrs d’eux. Je ne partageais pas vraiment leur enthousiasme, mais ne fis aucun commentaire. J’écoutais attentivement les instructions.
— Vous devez emporter votre clé, toutefois l’option « pouvoir » est désactivée. Et enfin, pour pimenter le tout, la communication audio entre équipiers sera aussi interrompue. Il vous reste les messages instantanés pour ceux qui peuvent écrire et conduire en même temps, termina le maître du jeu d’un air malicieux.

Il disparut, le médaillon retrouva sa place habituelle et un compte à rebours se déclencha : 25… 24… 23…
— Wave, comment le sens-tu ? me demanda Eo.
— Les filles aussi savent conduire EO !
— On va pouvoir vérifier ça ma belle.

Je haussais les épaules, mais au fond il n’avait pas tort de douter, car ma seule et unique expérience de conduite était virtuelle, je n’avais pas encore pris le temps de passer mon permis.
— Emporte Léa avec toi, me lança Eo.
15… 14… 13…
J’attrapai le médaillon et nous insérâmes nos cartes dans le lecteur.
Les soixante avatars se matérialisèrent d’un coup, alignés dans des boxs individuels comme pour le départ de chiens de courses.

Je vis Eo, posté juste à ma gauche, tourner la tête à plusieurs reprises, il devait chercher des visages connus. Il leva la main en signe de bonjour deux ou trois fois, moi j’observais les engins garés à une vingtaine de mètres devant nous.
Edgar avait parlé de course de voiture, toutefois, le terme de raid était plus approprié. Les mécaniques proposées avaient l’air d’un mélange entre le 4x4 et le buggy, dont on avait multiplié la taille par trois ou quatre, une sorte de big foot comme on pouvait en voir aux USA au début du siècle.
Les suspensions et la circonférence gigantesque des pneus perchaient la cabine de pilotage à plus de deux mètres au dessus du sol. Les designers avaient aussi pris le soin de customiser chaque carrosserie. Le véhicule devant moi, que je présumai être le mien, était orné de têtes de mort blanches sur un fond orange. Annonçaient-elles un mauvais présage ? Je le saurais bien assez tôt. La voiture d’EO évoquait un squale des mers du Sud aux dents acérées, dans les tons de jaune et violet. L’Émissaire, quant à lui, s’était vu attribuer une voiture verte ornée de roses rouges, dont les épines s’apparentaient à du fil barbelé.
J’inspirai profondément, mon cœur accéléra, Eo m’avait foutu la pression… je devais être à la hauteur. Il était hors de question que je fasse échouer mon équipe.

Les feux de circulation flottant dans les airs affichaient un rond rouge vif.
Je gardais les yeux rivés dessus.
Orange.
Vert.
Je poussai la barrière et courus aussi vite que possible. Ma machine n’avait pas de fenêtres. Je montai sur le marchepied et d’un bond me glissai derrière le volant. J’appuyai sur « start ». J’écrasai l’accélérateur. Le moteur ronfla, l’avant se souleva puis retomba d’un coup sec, j’étais lancée dans la course.
Sur ma droite, L'Émissaire démarra comme une fusée, en quelques secondes, il comptait déjà une bonne vingtaine de mètres d’avance sur nous. Soudain, un fracas monstrueux retentit tout près de moi, suivi par de la fumée noire qui s’éleva rapidement dans le ciel, des véhicules avaient dû se télescoper, des concurrents en moins, pensais-je immédiatement. Eo et moi restâmes côte à côte quelques instants, puis je dus me rabattre lors d’un passage étroit, toutefois je lui collais au train. La piste était tortueuse, avec d’un coté un énorme précipice et de l’autre une falaise de laquelle tombait de temps à autre de gros rochers que nous devions éviter.
Puis se dessina un paysage rocailleux et vallonné traversé par une piste poussiéreuse et accidentée plus ou moins large selon les endroits. Nous passâmes sur des ponts de pierre, dans des tunnels, sur des talus qui nous projetaient dans les airs pour atterrir 50 mètres plus loin. La visibilité variée avec tantôt un soleil de face, tantôt des nuages de poussière et parfois le noir des cavernes bref, il y avait tous les éléments pour une bonne course.
Toutes les trente secondes s’affichaient sur mon tableau de bord, ma position ainsi que celle de mes coéquipiers.
Au bout de deux minutes environ, L'Émissaire collait à la 28e place, Eo et moi avions respectivement les 42e et 43e positions, pour le moment nous n’étions plus en mesure de continuer le secteur B.


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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitimeSam 26 Juin 2010 - 23:07

Citation :
Non pas de détails sur la soirée je ne vais pas te choquer au septième chapitre !
Ah parce que le septième chapitre est censé rester pur et innocent ? Bizarre je connaissais pas...

Alors petite précision je lis ceci après avoir fait 900 kilomètre en voiture dans la journée, donc je vais pas être très éveillé ^^


Citation :
Donne-m’en 5,
Là c'est personnel, mais j'ai toujours trouvé la traduction de "Give me 5" littérale en français très moche. Ca a été inventé par de mauvais traducteurs de série télé, et ça n'a pas grand sens en français.

Moi quand je dois parler de ça avec mes potes ; je dis plutôt "Check"


Citation :
Qui est-ce qui va venir te frôler les moustaches ?
Je ne comprends pas exactement la métaphore.

Citation :
, pour pigmenter le tout,
lol! pimenter je pense ^^


Citation :
ils devaient chercher des visages connus.
singulier je pense.

Citation :
Je le saurai bien assez tôt.
conditionnel

Citation :
Je poussai la barrière et courrai
courus

Citation :
en passant par le trou de la fenêtre qui ne possédait pas de vitre
Là comme c'est de l'action, je trouve la phrase trop longue. Personnellement je ferais plusieurs phrases plus courte. Genre "La fenêtre n'avait pas de vitre. Je sautai par l'ouverture et atterrit au volant. J'écrasai l'accélérateur." ça me semble plus rythmé (même si la formulation est naze je le reconnais Razz)

Citation :
Sur ma droite, je vis L'Émissaire démarrer comme une fusée
Pour plus d'immédiateté tu devrais virer le "Je vis" ça ferait plus VRAOUM... ( mon vocabulaire souffre de la fatigue. Razz )

C'est une conduite automatique ? Faciiiiiiiiile Smile ( j'imagine bien la moitié des concurrents qui calent dès le départ Very Happy)

Ca fait très jeux vidéo cette course... c'est exactement le genre de chose qu'on verrait dans une partie de jeux récents. Tu mets les choses en place j'espère qu'on auras bien de l'adrénaline dans la suite Smile

Voilà je suis vraiment mort je vais me coucher ^^
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MessageSujet: Re: A.L.E Alternative Life Experience   A.L.E    Alternative Life Experience - Page 3 Icon_minitime

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