Ceux de la brume

schadow54 a écrit:

— la gueule grande ouverte, tenant un anneau en or dans celle-ci : si le dragon a la gueule grande ouverte comment peut-il y tenir l’anneau d’or ? (Comme piercing sur sa langue ? )

Il le serrre entre ses machoires.

Alors il ne peut pas avoir la gueule grande ouverte s'il serre les mâchoires !

Si. Regarde, je t'ai fait un chrobarre :



Bon, c'est shématique, mais je pense que tu visualiseras mieux la chose.

Ben faut préciser ! Là c'est un énorme anneau qui lui maintient la gueule ouverte, parce que je ne voyais pas ça de cette façon.

Suite de l'histoire

Il leva un doigt vers le plafond en réponse au regard interrogateur d'Eileen et Benjamin. Les deux agents levèrent la tête et sursautèrent dans un même mouvement : le plafond n'était qu'une immense sculpture représentant la tête et les pattes avant d'un dragon bondissant et rugissant, la gueule grande ouverte, tenant un immense anneau en or entre ses mâchoires et, enchâssé dans ce dernier, une étrange stèle gravée.
−C'est quoi ce truc ? fit Benjamin.
−La preuve, s'il en faut, que nos intuitions étaient bonnes concernant l'implication de Kervaël dans la série de meurtres.
−T'emballe pas trop vite, dit Benjamin en s'approchant du pilier. Tu ne remarques rien ?
−Quoi donc ?
−Plusieurs choses clochent…
−Je te demande pardon ?
−En premier lieu, on a toujours retrouvé dans femmes parmi les victimes des meurtres prémédités, et là on a deux hommes.
−Tu oublis le capitaine Richards et l'agent de police.
−Vu les circonstances, ils devaient plutôt barrés la route aux meurtriers, répondit Benjamin. Ensuite, le mode opératoire est différent : là, on s'est visiblement acharné sur les victimes, alors que les quatre femmes ne portent que peu de marques et surtout, tu l'as dit toi-même, elles ont été mutilées après leurs décès.
−Ils ont pu le modifier !
−Pour quelle raison ? Ils étaient seuls, isolés, tranquilles. Et d'ailleurs, ils ont pris leur temps pour les tuer. Et puis, pourquoi n'est-ce pas le même symbole sur le front ?
−Je paris que tu as une explication, non ? fit Eileen.
−Kervaël est impliqué dans l'affaire, je suis d'accord avec toi. Je crois qu'il connait les responsables des meurtres et que ceci n'est qu'une vengeance. Les quatre femmes ont été marquées du symbole d'une chouette, on a retrouvé la couronne dans l'anneau sur les murs de chaque scène de crime. Les disciples de Kervaël ont dû vouloir infliger le même traitement à leurs rivaux responsables de la mort de plusieurs des leurs.
−Tu te fais du cinéma surtout…
−Pourquoi ? Les mafieux le font bien, pourquoi pas les sectaires ? Pouvoir, argent, violence, terreur. Le message est différent, mais les méthodes sont les mêmes.
−Benjamin ? Préviens Michael au lieu de raconter des conneries !
Le Français sortit comme un ouragan.

Bonne lecture !

Hum ! étrange en effet ces deux meurtres !

— toujours retrouvé dans femmes parmi : retrouvé "des" femmes
— Tu oublis le capitaine Richards : oublies
— ils devaient plutôt barrés la route : barrer
— Je paris que tu as une explication : parie

La suite :


Kensuki vit son chef d’équipe revenir vers lui avec un regard qui en disait long : celui d'un homme dépassé par les événements. Rapidement, l'Américain mit son coéquipier au courant de la macabre découverte de Benjamin et Eileen.
−On commence à avoir beaucoup de meurtres sur les bras, fit remarquer Kensuki.
−Des meurtres ?! Nom de dieu, c'est plus une série de meurtres là, c'est carrément une hécatombe.
−Tu exagères. On a quoi ? Six, sept victimes ?
−Onze, Kensuki ! On a onze macchabés refroidis qui reposent dans la chambre froide du Centre et aucune piste sérieuse pour essayer d'y voir clair dans ce merdier !
Sur ces mots, Michael attrapa son P-90 et s'engagea dans l'ouverture qui donnait accès au réseau de maintenance du métro ; Kensuki laissa échapper un soupir résigné, arma son SABR, le fusil d'assaut récemment acquis par la DGC, et s'engagea à son tour à la suite de son chef.

Les lampes-torches des armes balayaient les murs devant les deux agents de la DGC et les quatre hommes emmenés en renfort. L'humidité imbibée les murs. Rien ne bougeait.
De temps à autre, le long de la galerie en béton verdi par la moisissure, une lampe crachait un jet orangeâtes de lumière saccadée. Le silence était pesant. Les pas des agents résonnaient sur le sol dur et dans les murs dénudés de la galerie.

Bonne lecture !

Passage très court !

— On a onze macchabés refroidis : macchabées
— L'humidité imbibée les murs : imbibait
— crachait un jet orangeâtes de lumière : « orangeâtre » ça n’existe pas, orangé

et deux fois s'engagea dans la même phrase

Suite du récit :

Les lampes-torches des armes balayaient les murs devant les deux agents de la DGC et les quatre hommes emmenés en renfort. L'humidité imbibait les murs. Rien ne bougeait.
De temps à autre, le long de la galerie en béton verdi par la moisissure, une lampe crachait un jet orangé de lumière saccadée. Le silence était pesant. Les pas des agents résonnaient sur le sol dur et dans les murs dénudés de la galerie.
L'objectif était clair : trouver le moindre indice permettant de déterminer par où était passé ceux qui avaient commis le meurtre dans le sous-sol du palais des congrès.
Plusieurs pièces obscures s'alternaient à intervalles plus ou moins réguliers de part et d'autre du couloir que suivaient les six agents. Ils les inspectaient les unes après les autres dans une fouille minutieuse et méthodique. La plupart du temps, ces espaces étaient vides et glaciales, laissés à l'abandon depuis de nombreuses années, mais il arrivait que les lampes des armes tombent sur une bande de junkies complètement arrachés et arrivés là par dieu seul savait quel moyens. Leurs cris plaintifs emplissaient parfois les voutes du couloir, rappelant aux agents qu'ils étaient encore dans la réalité et non dans une espèce de délire collectif oppressant.
Les yeux de Kensuki s'usaient à se focaliser sur le faisceau projeté par son arme, la sueur perlait de son front et lui brûlait les yeux. Il repensa à ce qu'il avait dit à son chef avant qu'ils ne s'engagent dans les souterrains : ces galeries étroites et mal-aérées n'étaient pas le terrain idéal pour mener une inspection. En plus de la tension nerveuse d'une interminable recherche, ces couloirs se prêtaient parfaitement à une embuscade et la chaleur montait rapidement entre les respirations rapides et l'effort sous les lourdes combinaisons.

Bonne lecture!

— par où était passé ceux qui : étaient passés
— ces espaces étaient vides et glaciales : glaciaux (un espace)
— dieu seul savait quel moyens : quels
— étroites et mal-aérées n'étaient pas : mal aérées

— La plupart du temps, ces espaces étaient vides et glaciales, laissés à l'abandon depuis de nombreuses années, mais il arrivait que les lampes des armes tombent sur une bande de junkies complètement arrachés et arrivés là par dieu seul savait quel moyens.

Deux fois arriver (tu peux remplacer le second par échoués)

— Les yeux de Kensuki s'usaient à se focaliser sur le faisceau projeté par son arme, la sueur perlait de son front et lui brûlait les yeux.

Deux x yeux (tu peux remplacer le début par : La vue de Kensuki s’usait…)

Suite :

Kensuki tentait en vain de focaliser son regard sur le faisceau projeté par son arme, la sueur perlant de son front lui brûlait les yeux. Il repensa à ce qu'il avait dit à son chef avant qu'ils ne s'engagent dans les souterrains : ces galeries étroites et mal aérées n'étaient pas le terrain idéal pour mener une inspection. En plus de la tension nerveuse d'une interminable recherche, ces couloirs se prêtaient parfaitement à une embuscade et la chaleur montait rapidement entre les respirations rapides et l'effort sous les lourdes combinaisons.

Après avoir parcouru le long couloir, l'équipe déboucha sur une portion du réseau abandonné.
Les murs carrelés suintaient à cause des infiltrations d'eau, des carreaux s'était détaché du mur à la longue et s'étaient brisés sur le sol. Un peu partout, des cadres en bois vermoulu ou en fer rouillé portaient encore des lambeaux d'affiches publicitaires ou les plans des lignes desservant la ville. Les panneaux de direction pendaient au bout des supports érodés depuis longtemps.
Les couloirs de circulation étaient, par moment, encombrés par des gravats tombés du plafond ou par les différents éléments d'urbanisation qui étaient, jadis, destinés à servir les utilisateurs du métro.
L'électricité étant coupée depuis longtemps, les couloirs étaient plongé dans l'obscurité la plus totale et le moindre bruit était violemment amplifié et se répercutait sur les murs comme une balle folle rebondissant en tous sens.

Bonne lecture!

On se demande ce qu'ils vont trouver au bout de ces couloirs !

— des carreaux s'était détaché : s’étaient détachés
— les couloirs étaient plongé dans l'obscurité : plongés


— Les murs carrelés suintaient à cause des infiltrations d'eau, des carreaux s'était détaché du mur à la longue et s'étaient brisés sur le sol

Deux x mur (cloison, parroi)

Suite de l'histoire:


L'équipe devait avoir progressé depuis environ une vingtaine de minutes dans les couloirs, tentant désespérément de s'orienter, lorsque Michael repéra un mouvement furtif dans la limite droite de son champ visuel. Il fit signe et les hommes derrière lui se collèrent sur la paroi droite en position d'attente. Kensuki se rapprocha rapidement de son chef :
−Qu'est-ce qu'il y a ?
−A droite après le croisement. J'ai vu quelque chose bouger.
−Un rat peut-être ?
−Plus gros. Je crois qu'il y a quelqu'un…
Kensuki se plia en deux et glissa le long du mur jusqu'à la galerie perpendiculaire. Il se pencha prudemment et plissa les yeux pour essayer de distinguer quelque chose dans les ténèbres.
D'un seul coup, une masse noire surgit des ombres en poussant un cri strident. D'une seule détente, elle s'accrocha au plafond, progressa de quelques mètres et se laissa retomber au milieu de l'équipe pour les attaquer.
Les agents tentèrent alors d'ouvrir le feu sur elle, mais la chose était incroyablement agile et rapide. Deux hommes se retrouvèrent projetés contre les murs avant d'avoir pu réagir.
Le couloir était illuminé par les flashs des tirs alors que la forme apparaissait et disparaissait à une vitesse inimaginable en poussant de grands cris et d'un seul coup, sans raison apparente, disparut dans l'obscurité.
−Bordel ! s'écria Michael. C'était quoi ce truc ?
−Très bonne question, répondit un des hommes. Surement un animal dégénéré échappé d'un laboratoire de recherche et qui s'est réfugié ici.
−On aurait presque dit un infecté, fit Kensuki en frissonnant.
−Ecoutes, répliqua Michael, je sais que tu es un grand fan du virus-T, mais on est dans la réalité là, pas dans un jeu vidéo.
−On fait quoi maintenant ?
−Est-ce que tout le monde est là ? appela l'Américain. Steven ?
−Présent !
−Mat' ?
−Je suis là !
−Kalheb ?
−Toujours là !
−Kévin ?
Un long silence lui répondit.

Bonne lecture!

Il s'est perdu dans les couloirs ??

— Ecoutes, répliqua Michael : Écoute

Suite de l'histire :

−Il est passé où ce con ? pesta Kensuki.
−Quelqu'un le voit ? demanda Michael alarmé.
−Là ! fit Kalheb en désignant quelque chose dans le dos de Michael.
L'Américain eu juste le temps de se retourner pour distinguer, dans le faisceau de sa torche, un pantalon noir et une paire de rangers disparaître au croisement des deux couloirs.
Kensuki s'élança alors, sautant par-dessus un distributeur éventré et pivota, l'arme engagée, vers la galerie où son équipier avait disparu. Il ne vit qu'une silhouette dans l'ombre disparaitre comme dans un mauvais film d'horreur.
Le Japonais commença à courir dans le couloir au milieu des gravats et des carcasses rouillées. Les pas de ses coéquipiers résonnaient derrière lui sous les voutes en béton.
Les ombres semblaient couler le long des murs, les bruits de respiration se mêlant à un chuintement trainant.
Le couloir déboucha sur une grande salle sale et humide qui puait la pisse et le vomi, à croire qu'un petit rassemblement entre adeptes de la piquouse avait aminé cet espace.
Kensuki jura intérieurement tandis que Michael et les trois autres émergeaient dans la pièce à leur tour.
−Nom de dieu, Kensuki ! fit l'Américain en obligeant son coéquipier à le regarder. Je peux savoir ce qui t'a pris de foncer comme ça ?
−Je ne voulais pas le perdre de vue.
−Le perdre de vue ?! Tu te fous de moi. Et si l'agresseur de Kévin n'avait pas été seul, tu faisais quoi ?
−J'aurais improvisé… répliqua platement Kensuki.
Son chef le fixa quelques secondes dans les yeux en tentant visiblement de contrôler sa colère qui menaçait d'exploser. Il préféra tourner les talons et inspecter l'espace autour de lui.

Bonne lecture!!

La suite :


−Alors, demanda Kalheb, il est partit par où ?
−Aucune idée, avoua Kensuki. Il devait avoir une dizaine de secondes d'avance sur moi et lorsque je suis arrivé, plus rien.
−Et tu n'as pas pu te tromper de couloir, bien sûr ?
−Suis une formation des forces spéciales et tu sauras débusquer n'importe qui, n'importe où et dans n'importe quelle circonstance.
−Une vraie tête chercheuse… lâcha Michael entre ses dents, remarque qui lui valut un regard assassin.
L'équipe se déploya afin d'inspecter la pièce. Kensuki s'était approchait d'une immense armoire en fer rouillé dans un coin de la pièce, le dos de la main placé à la jonction entre le mur et le meuble il fit signe à son chef d'approcher.
Un souffle léger s'échappait de derrière l'armoire comme si une ouverture vers l'extérieur avait été pratiquée. Kensuki fit un signe de la tête et fit basculer le meuble qui alla s'écraser au sol avec un bruit de plaques ondulées.
Un étroit passage avait été grossièrement dégagé dans le mur et donnait accès à un étroit corridor, vraisemblablement percé à coup de masse dans les matériaux fragilisés de la paroi et grossièrement consolidé avec des poutres ou des barres de fer.
Michael s'engagea dans l'ouverture, Kensuki sur ses talons.

Bonne lecture!!

correction de la partie précédente

— L'Américain eu juste le temps : eut

— Kensuki s'élança alors, sautant par-dessus un distributeur éventré et pivota, l'arme engagée, vers la galerie où son équipier avait disparu.
Cette phrase fait un peu brouillon !
Alors sautant par-dessus un distributeur éventré, Kensuki s'élança et pivota, l'arme engagée, vers la galerie où son équipier avait disparu


partie d'hier

— il est partit par où : parti
— Kensuki s'était approchait : approché

Après une longue pause, suite de l'histoire :

L'humidité imprégnait encore plus les murs et l'air que dans les couloirs du métro. Des filets liquides perlaient du plafond et s'écrasaient au sol dans l'écho propre à ce genre de passage.
Tandis que Michael balayait l'espace devant eux, Kensuki scrutait la voute délabrée avec la lampe de son arme afin de vérifier qu'aucune surprise ne pouvait surgir par au-dessus.
Au bout d'une vingtaine de mètres, le passage débouchait sur une espèce d'escalier constitué de caisses et de parpaings empilés.
Plus haut, une légère lueur semblait indiquer une issue et des voix étouffées supposaient la présence d'individus devant Michael et son groupe.
L'Américain gravit les quelques marches et alla se placer d'un côté d'une porte en métal, Kensuki prit position de l'autre côté et les trois autres les couvrirent depuis les marches.
Kensuki actionna doucement la poignée, puis l'ouvrit d'un coup sec permettant à Michael de pivoter vers l'espace suivant. Ses bras tombèrent alors et un air parfaitement ahuri se dessina sur son visage : il venait de tomber nez à nez avec Benjamin…

Bonne lecture!

Ha oui ! Très court et pas de faute !

Suite de l'histoire :

-7-


Michael évoquait un volcan sur le point d’exploser, Benjamin et Kensuki n’était guère mieux. Seule Eileen semblait garder son calme au milieu de ses coéquipiers masculins.
−Je vais l’étriper ! fulminait le Français. Ce connard s’est foutu de notre gueule ! C’était lui qui avait tué toutes ces femmes !
−Je comprends ton désir de faire justice, fit remarquer Eileen. Mais il faut déjà qu’on retrouve la trace de Kervaël.
−On fait partie de la DGC, non ? répliqua Michael. On bloque les frontières du pays et on diffuse son portrait un peu partout.
Il se fera forcément coincé quelque part.
−Si il n’est pas déjà parti, grogna Kensuki. Ce qu’il faut, c’est une alerte dans le maximum de pays possibles.
−Et si il est déjà parti ? fit Eileen.
−Il est forcément enregistré quelque part. Il doit au moins avoir une carte bancaire ou avoir été filmé dans un lieu public. S’il a pris un quelconque moyen de transport pour passer la frontière, les systèmes de surveillance l’auront repéré. Il suffit d’éplucher toutes les transactions bancaires de ces derniers jours et les enregistrements de surveillance des aéroports et des ports.
−Kensuki, intervint Benjamin. As-tu la moindre idée du nombre de transactions bancaires qui sont effectuées par jour ?
−Quelque dizaines de milliers, je suppose ?
−C’est bien ce qui me semblait, soupira l’informaticien. On peut logiquement espéré que ton idée nous amène à analyser environ quelques dizaines de millions d’ordre bancaires. Alors, à moins que tu saches comment faire, on n’aura jamais le temps de la mettre en application.
−Tu proposes quoi dans ce cas ? demanda Michael.
−A part un miracle, je suppose ? Je suis un peu à court d’idée en ce moment.
−On peut comme même réduire le champ de recherche, intervint Eileen.
−Tu pourrais être un peu plus précise ?
−Kervaël savait qu’on lui courait après lorsqu’il est sorti de sa cellule au Centre. Il a dû vouloir partir par le transport le plus proche. Et la ville la plus proche d’ici, c’est… ?
−New York ! fit Michael. Cela nous fait comme même trois aéroports et plusieurs embarcadères à vérifier.
−C’est mieux que rien, répliqua Benjamin. Contacte des gars au QG pour qu’ils foncent à New York et commence le travail.
Michael voulu dire quelque chose, mais il sortit son cellulaire et déclencha l’appel vers le standard de la DGC.
−Il y a comme même un point que vous n’avez pas pris en compte, dit Eileen.
−Pardon ?
−Et si notre homme n’a pas quitté le pays et s’est enterré dans les Grandes Plaines ou encore dans la région des Grands Lacs ?
−Ça m’étonnerait : il sait qu’on lui lancerait toutes les forces de police au cul. Il n’a donc pas vraiment intérêt à pourrir ici.
−J’espère que tu as raison…
−Comme moi avec ton intuition pour New York… Il nous reste plus qu’à prier très fort pour retrouver une piste.
Et sur ces mots, Benjamin quitta la pièce.

Bonne lecture !

Suite de l'histoire :

L’air était chaud et humide, les murs en pierre laissaient supposer une installation dans le sol ou une grotte. Daniel Hartmann se réveilla avec la tête qui sonnait comme le tambour d’une machine à laver. Ses poignets étaient pris dans une paire de menottes fixées au mur au-dessus de sa tête.
Devant lui, une ombre se détachait des ténèbres sous le feu de deux projecteurs.
−Et bien, mon ami, fit l’ombre, j’ai failli penser que vous ne vous réveillerait jamais.
Hartmann connaissait bien cette voix.
−Kervaël ? fit-il paniqué.
L’ombre avança et les traits du président des Dragons Blancs apparu dans la lumière.
−On dit ‘Grand Maitre’, Daniel. Cela fait si longtemps que vous nous avez trahis que vous avez oublié cet élément que même un novice se souviendrait ?
−Je ne suis plus lié à vous, Kervaël.
−C’est bien dommage ça, car je pensais vous pardonner malgré le fait que vous ayez parlé à ces fouineurs de la DGC.
−Me pardonner ? fit Hartmann surpris.
−Bien sûr. Vous et les autres Dragon Blanc êtes comme des enfants, et moi je suis le père. Je vous protège, vous éduque et en retour vous m’obéissez. Et un père a toujours de la peine à punir ses enfants.
−Vous êtes cinglé, souffla Hartmann.
−Ce n’est pas moi qui me suis écarté du droit chemin. Et puisque vous refusez de vous repentir de votre faute, je suis obligé de vous infliger une punition.
Kervaël fit un signe de la main et deux hommes apparurent transportant une sorte de grand brasero d’où émergé plusieurs tiges en métal de mauvaise augure.

Bonne lecture!

Ha ! un peu d'action !


— Benjamin et Kensuki n’était guère : n’étaient
— Si il n’est pas - Et si il est déjà parti : S’il - s’il
— Quelque dizaines de milliers : Quelques
— ce qui me semblait : ce qu’il
— On peut logiquement espéré que : espérer
— de millions d’ordre bancaires : ordres
— à court d’idée : idées
— On peut comme même réduire le champ de recherche : quand même
— On peut comme même réduire aéroports : quand même
— Michael voulu dire quelque : voulut
— Il y a comme même un point que vous n’avez : quand même


— que vous ne vous réveillerait jamais : réveilleriez
— les traits du président des Dragons Blancs apparu dans la lumière : apparurent
— cet élément que même un novice se souviendrait : cet élément dont même un novice
— les autres Dragon Blanc êtes : Dragons Blancs
— tiges en métal de mauvaise augure : mauvais augure (c’est un augure)
— de grand brasero d’où émergé plusieurs tiges : émergeaient

Suite de l'histoire :

Michael était effondré sur son fauteuil.
Devant lui, les photos des différentes scènes de crimes. Il cherchait le moindre indice qui aurait pu lui échapper avant. Il détestait n’avoir aucune emprise sur les événements, et dans cette enquête il avait la désagréable impression que les faits se succédaient sans aucune logique apparente.
Un seul nom l'obsédait : Jérôme Kervaël, le président du groupe des Dragons Blancs, l'homme qui semblait être au centre d'une spirale de violence au nom d'un mythe oublié depuis longtemps par Dieu et les hommes.
Comprendre les victimes revenait à comprendre le pourquoi des meurtres, règle élémentaire d'investigation selon l'Américain, les symboles qui marquaient les différentes victimes retrouvées dans les immeubles ou au palais des congrès renvoyaient aux cultures nordiques. Les victimes elles-même étaient liées aux Dragons Blancs, mais Michael ne parvenait pas à saisir le motif, le pourquoi de sacrifier ses membres. Il avait rencontré Kervaël et celui-ci n'avait pas le profil typique d'un quelconque gourou se cachant derrière la façade du groupe associatif.
Maintenant, deux hommes avaient été retrouvés massacrés dans les locaux du groupe. Les légistes étaient formels : les deux types avaient été torturés durant plusieurs heures avant de mourir de leurs blessures.
Plus il y pensait et plus Michael était persuadé qu'il lui fallait voir au-delà de ce qu'il avait vu, son instinct lui hurlait littéralement que le groupe de Kervaël n'était pas seul dans cette dance macabre. Cependant, le seul fait de songer à une sorte de guerre secrète irritait le sceptique américain.
Il avait besoin de parler à quelqu'un, il avait besoin de Franck.

La voiture de police remontait la piste le long du fleuve rhénan. Un appel d'un promeneur au commissariat de Düsseldorf et l'officier Hans Käutner s'était retrouvé au volant de son véhicule de service à aller constater la noyade d'un type surement imprudent.
Le policier pestait : pourquoi faire appel aux forces de police ? Pour une noyade, c'était les pompiers qu'on appeler d'habitude. Le standard qui lui avait répercuté l'appel semblait perturbé par ce que le promeneur lui avait raconté. Surement, encore quelqu'un qui se faisait tout un cinéma à la vue d'un corps et qui s'imaginer dans un film à gros budget américain.
Hans aperçu enfin à quelques mètres devant lui une personne lui faire des signes, surement celui qui avait appelé. Le policier se gara, lâcha un soupir et descendit de son véhicule.
−Alors, demanda t'il presque blasé, il est où ce corps ?
−Juste en contrebas de la route, répondit l'autre.

Bonne lecture!

Ho ! Un nouvel aspect de l'affaire, ça va rajouter encore du mystère ??

— Les victimes elles-même étaient liées : elles-mêmes
— qu'on appeler d'habitude : appelait
— et qui s'imaginer dans un film : s’imaginait
— Hans aperçu enfin à quelques : aperçut
— demanda t'il presque blasé : demanda-t-il

Après une pause forcée, voici la suite de l'histoire :

La voiture de police remontait la piste le long du fleuve rhénan. Un appel d'un promeneur au commissariat de Düsseldorf et l'officier Hans Käutner s'était retrouvé au volant de son véhicule de service à aller constater la noyade d'un type surement imprudent.
Le policier pestait : pourquoi faire appel aux forces de police ? Pour une noyade, c'était les pompiers qu'on appeler d'habitude. Le standard qui lui avait répercuté l'appel semblait perturbé par ce que le promeneur lui avait raconté. Surement, encore quelqu'un qui se faisait tout un cinéma à la vue d'un corps et qui s'imaginer dans un film à gros budget américain.
Hans aperçu enfin à quelques mètres devant lui une personne lui faire des signes, surement celui qui avait appelé. Le policier se gara, lâcha un soupir et descendit de son véhicule.
−Alors, demanda t'il presque blasé, il est où ce corps ?
−Juste en contrebas de la route, répondit l'autre.
Le chemin était perché sur une sorte de terrasse naturelle en contrebas de la grande route et qui descendait vers le fleuve en pente douce.
Käutner avait déjà repéré, balloté par les remous du fleuve, une forme humanoïde coincée dans les rochers émergés dans un coude du fleuve rhénan.
Le corps était entièrement nu, rigide et bleui vraisemblablement après un séjour prolongé dans l'eau ; mais l'agent ne voyait toujours pas pourquoi il avait dû se taper quinze bornes depuis Düsseldorf pour repêcher un macchabé qui avait bu la tasse.
Les deux hommes arrivèrent enfin au niveau de la concentration rocheuse. La victime devait être un homme d'une trentaine d'année, imberbe et qui arborait de multitude de blessures plus ou moins profondes.
Le promeneur fit rouler le cadavre sur le dos et Käutner compris d'un seul coup pourquoi le type avait fait appel à la police : il ne s'agissait pas d'un banal accident causait par un casse-cou du dimanche, mais d'un meurtre pervers dont les agresseurs avaient abandonné le corps dans les eaux du fleuve.

J'ai remis le paragraphe entier pour une meilleure reprise.
Bonne lecture.

J'attends la suite pour voir ce qu'il va se passer !

— qu'on appeler d'habitude : appelait
— Hans aperçu enfin à quelques mètres : aperçut
— demanda t'il presque blasé : demanda-t-il
— balloté par les remous du fleuve, une forme humanoïde : ballotée
— repêcher un macchabé : macchabée
— un homme d'une trentaine d'année : années
— d'un banal accident causait par : causé