Ceux de la brume

faut pas oublier la suite^^

La suite :

−Alors, que voulez-vous savoir ?
−Ce qui aurait pu pousser quelqu'un à vouloir tuer deux membres de votre club de discussion, répondit Eileen.
−Comment voulez-vous que je le sache ? C'était deux membres de notre association depuis sa fondation, elles étaient de toutes les réunions, de tous les évènements et étaient appréciées des autres membres en général. Je ne sais quoi vous dire.
−Donc, d'après vous, il n'y aurait aucune raison pour qu'on leur ait voulu au point de les tuer sauvagement.
−Que voulez-vous dire ?
−Elles ont été torturée, intervint Benjamin. Elles ont été marquées au fer rouge, leur yeux ont été arrachés, leur main droite coupée. De plus, on a relevé sur leur front le symbole celtique d'une chouette. Avouez qu'on ne voit pas ça tout les jours.
−Et, connaissant vos sujets de discussion, on peut légitimement être troublé par une telle coïncidence, non ?
−Ce que font mes membres en-dehors de nos réunions ne me concernent pas, répliqua Kervaël. Il est possible qu'au milieu de ceux venu pour découvrir une nouvelle culture se soient glissé quelques éléments perturbateurs.
−C'est-à-dire ? demanda Eileen.
−Vous n'êtes pas sans savoir que depuis toujours, les mouvements gothiques et satanistes ont largement puisé dans les cultures nordiques pour se bâtir une base spirituelle. Ceci aidant avec le développement des courants hard rock et heavy metal. De nombreux secteurs sont contaminés
−Quel rapport ?
−On n'échappe pas à la règle, si vous me suivez.
−Je vois ce que vous insinuez. Donc, ces meurtres ne seraient pour vous que l'expression d'un courant gothique sataniste ?
−On voit trop souvent des messes noires attirées les âmes en peine de ce monde qui part en morceaux.
−Vous voulez que je vous dise un truc ? fit Benjamin en se penchant vers Kervaël.
−Quoi donc ?
−Vous vous êtes gouré de formation : vous auriez dû être prêcheur, siffla le français avant de se lever suivi par Eileen.

Bonne lecture!!

La suite :

Les deux agents se retrouvèrent dans la rue devant la bâtisse. Benjamin ressemblait à un orage prêt à exploser.
−Je peux savoir ce qui t'arrive ? demanda Eileen.
−Ce type se fout de notre gueule ! explosa le Français. Tu l'as entendu ? Nom de dieu, est-ce que tu as entendu son discours ?
−Je pense que tu te fais des idées. Il doit tout bonnement être révolté que les idées qu'il tente de sauvegarder soient perverties par des sectes ou des groupuscules idéologiques.
−Nous verrons bien, maugréa Benjamin.

Fin du chapitre3. Bonne lecture.

Corrections :

— plus d’une dizaine de personnes atteint d’un tel défaut : atteintes
— Ce qui fait comme même plusieurs : on dit plutôt « Ce qui fait quand même plusieurs… »
— C’est comme même un début : là pour éviter la répétition il vaudrait mieux mettre « C’est un bon début »
— huit-cent millions de suspects : huit cent millions
— Et tu compte commencer : comptes
— ce que Eileen et Benjamin : qu’Eileen


— Eileen et Benjamin venait de descendre de le Seat Cordoba de l'Irlandaise et marchait vers : venaient ; de la Seat ; marchaient
— Une rampe d'accès en béton donnait accès sur une large : répétition de « accès » montait vers une large…
— entièrement peints en couleur panel : couleur pastel
— une foule de meubles et d'objet divers complétés le décor : complétaient
— on va comme même le faire : on va quand même le faire
— à l'agence où on vous maintiendra en garde à vue : où l’on
— A vous de décidez : décider
— On pari : parie
— Kervaël paru hésiter : parut
— Eileen ne pu s'empêcher : put


— pour qu'on leur ait voulu au point : qu’on leur en ait voulu
— Elles ont été torturée : torturées
— leur yeux ont été arrachés : leur
— Ce que font mes membres en-dehors de nos réunions ne me concernent pas : en dehors ; concerne
— de ceux venu pour découvrir une nouvelle culture se soient glissé : venus ; glissés
— secteurs sont contaminés : manque le point
— des messes noires attirées les âmes en peine : attirer
— Vous vous êtes gouré de formation : gourés

La suite :

-4-



La voiture filait au travers de la nuit.
Franck et l'agent du FBI avaient pris un jet qui les avait déposés sur une piste reculée du JFK International Airport où les attendait un véhicule banalisé qui traversait à présent le Queens en direction de Brooklyn et du pont Verrazan-Narrows qui reliait Staten Island à Big Apple.
L'agent Boxall s'était dans un premier temps étonné que Franck n'emporte que peu de matériel pour son intervention : l'Allemand n'avait en tout et pour tout qu'un petit magnétophone, un calepin, son stylo bille fétiche et un étrange lampe-torche stroboscopique .
-L'important, c'est pas le matériel, avait dit Franck, c'est le type qui parle au patient. Si le type est mauvais, la séance sera pourrie et le problème du mec peut empirer.
L'agent s'était contenté de hausser les épaules.

Le psychologue avait toujours été fasciné par New York et la parabole de la vie symbolisée par ses rues : une vaste concentration d'êtres humains qui se débattaient comme des vers sur une pomme trop mûre afin d'en retirer quelques morceaux qui les engraisseraient afin qu'un jour ils puissent être utilisé comme appart par un tiers qui le sacrifierait selon la loi universelle du profit et de l'argent.
Une vision hautement cynique de la société occidentale du vingt-et-unième siècle, mais tellement véridique quant on y songeait.

En s'engageant sur le pont enjambant l'Hudson, Franck jeta un coup d'œil sur sa droite et aperçu, dans le soleil couchant, la Presqu'Île de Manhattan où se devinait la tache sombre de Ground Zero, l'emplacement de feu le World Trade Center, pulvérisé par les ennemis de la toute-puissance américaine et ramenant brusquement le monde à la réalité d'une époque que les puissances occidentales avaient trop eu tendance à mépriser.
D'un autre côté, les racines de la DGC se trouvaient dans les attentats du 11 septembre 2001, Franck ne l'oubliait pas.

Bonne lecture.

Rien à dire ! Joli petit passage !

— ils puissent être utilisé : utilisés
— du vingt-et-unième siècle : vingt et unième
— quant on y songeait : quand
— Franck jeta un coup d'œil sur sa droite et aperçu : aperçut
— de la toute-puissance américaine : toute puissante

Suite :


L'hôpital psychiatrique de Kraham devait dater des années cinquante avec ses murs d'un gris délavé, ses vitres opaques et un portail en fer massif accroché à un mur surmonté de pointes métalliques auxquelles adhéraient encore quelque trace d'une peinture verte écaillée.
D'une certaine manière, cet établissement rappelait désagréablement à Franck celui où il avait exercé durant des années.
Le hall était isolé de la porte d'entrée par une solide grille en fer qui évoquait plus une prison qu'un hôpital, relique d'une époque où on soignait les malades à coup d'électrochocs et de piqures plutôt qu'avec des calmants et des paroles. L'aspect en lui-même de l'endroit évoquait les halls de gares désaffectées.
L'agent Boxall conduisit Franck vers un homme moustachu, sec comme une trique, en blouse blanche qui attendait au milieu de l'entrée.
−Professeur Vigmir, commença l'agent du FBI, je vous présente le professeur Hallgath de la DGC dont les services ont été requis par le bureau.
−Ha, fit l'autre. Le fameux professeur Münchhausen. Cela faisait longtemps.
−Cinq ans, Vigmir. Trop court en ce qui me concerne.
−Je vois que vous n'avez pas perdu cet aplomb et cette arrogance qui était déjà les vôtre la dernière fois.
−Vous vous connaissez ? demanda Boxall.
−Disons que nos chemins se sont croisés à l'hôpital Richter en Allemagne, fit Franck, mordant. Notre ami avait des théories médicales un peu trop soviétiques à mon gout. Mais, je vois que vous avez réussi à trouver un écrin digne de votre esprit.
−Ça suffit maintenant ! intervint l'agent. Monsieur Hallgath, je vais vous montrer vos patients.
−Je vous suis, répondit l'Allemand en jetant un regard noir à son confère… Regard qu'il lui rendit.

L'agent Boxall mena Franck le long d'un couloir qui menait à plusieurs portes, celles des cellules où on retenait les malades. Six d'entre elles portaient un autocollant en forme panneau de danger.
−En plus d'être instables, certains sujets sont hautement violents et agressifs, explique l'agent. Dès qu'une personne pénètre dans une cellule, le sujet adopte le comportement d'un animal sauvage.
−Et les calmants ?
−Le docteur Vigmir a administré des doses massives sans aucun succès notables. Comme si la substance n'avait aucun effet sur eux.
−C'est peu banal… Combien sont dans cet état ?
−Trois. On les a mis dans les trois dernières cellules. Une patiente est dans un état proche de la transe. Quand au deux derniers… Les médecins légistes arrivent demain.
−Entendu. Je vais donc commencer par la fille.

Bonne lecture.

Suite :


Eileen et Benjamin venaient de rentrer au QG et avaient fait leur rapport à Michael lorsque le téléphone sonna de nouveau. Michael écouta quelques instants, acquiesça et se tourna vers ses coéquipiers.
−On en a une troisième. Sous-sol du palais des congrés.
Dix minutes plus tard, l'Audi de Michael se garait devant l'imposant bâtiment de verre et d'acier construit une dizaine d'années auparavant pour accueillir les meetings et autres conférences de la ville en remplacement de l'ancien bâtiment vétuste du centre-ville.
Les forces de police étaient déjà là et avaient bouclé le bâtiment. Un officier mena Michael et son équipe vers les niveaux inférieurs, et une petite pièce aux murs bruts et froids éclairée par deux puissants projecteurs.
A l'intérieur, la même scène, pour la troisième fois…

Michael décida de laisser son équipe travailler à la recherche et fit signe à Benjamin de le suivre.
−Notre tueur a peut-être fait sa première erreur, commença t'il.
−Les caméras de surveillance, n'est-ce pas ? Cette idée me travaille depuis que nous sommes arrivés : si le tueur est arrivé d'en haut, ce qui semble le plus probable, alors une caméra a surement dit le filmer.
−En effet. Officier ! appela Michael.
−Oui, monsieur ?
−Avez-vous récupéré les bandes des caméras de surveillance ?
−Le capitaine Hendrik est en train de les visionner, indiqua le policier. Il doit se trouver dans le camion de transmission à l'extérieur.
Le capitaine Hendrik était un bon cinquantenaire, un peu gras du bide, moustachu et binoclard avec un début de calvitie naissante. Il était assis devant un écran de contrôle et visionnait un des enregistrements.
−Ah ! fit-il lorsque les deux hommes rentrèrent dans le camion. Vous devez être les agents de la DGC dépêchés sur place ?
−Enfin deux d'entre eux, répondit Benjamin.
−On aimerait pouvoir jeter un coup d'œil sur les enregistrements des caméras de surveillance, ajouta Michael.
−inutile, vous n'y trouverez rien.
−Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, nous aimerions en juger par nous même.
−Vous m'avez mal compris : a part les vigiles et les quelques personnes censées se trouvaient dans le bâtiment, soit en tout et pour tout une douzaine d'individus, il n'y a rien de visible sur les enregistrements.

Bonne lecture.

Toujours aussi intrigant !

— où on soignait les malades : où l’on
— qui était déjà les vôtre : vôtres
— fit Franck, mordant : pas de virgule
— un regard noir à son confère : confrère
— des cellules où on retenait : où l’on
— sans aucun succès notables : notable
— Quand au deux derniers : Quant aux


— palais des congrés : congrès
— sa première erreur, commença t'il : commença-t-il
— caméra a surement dit le filmer : sûrement dû
— a part les vigiles : à
— et les quelques personnes censées se trouvaient dans le bâtiment : « qui se trouvaient » ou « se trouvant »

schadow54 a écrit:

— et les quelques personnes censées se trouvaient dans le bâtiment : « qui se trouvaient » ou « se trouvant »

Je vais mettre "censées se trouver dans le bâtiment".
ça me plait plus.

Suite :

−Pardon ? fit Michael.
−On peut supposer que notre homme est pu esquiver les caméras, intervint Benjamin, mais son ombre risque de le trahir.
Les autres le regardèrent interloqués.
−Il est facile d'esquiver des caméras de surveillance lorsque l'on a repéré où elles étaient positionnées. Mais, il est toujours possible de repérer un déplacement furtif avec les ombres sur l'image. Un de mes amis bossant pour une agence de surveillance à développer une application dans ce sens-là.
−Et vous pouvez faire une analyse sur les bandes ? demanda le policier.
−J'ai mon portable dans la voiture. Je le récupère et je m'y mets.
Benjamin quitta le camion et en revint quelques minutes plus tard avec son ordinateur portable qu'il connecta lecteur de la police.
−On charge la vidéo, expliqua t'il, ma machine récupère les données, le programme fait une comparaison pour vérifier tout mouvement pouvant s'apparenter au déplacement d'un être humain.
−Et on aura un résultat dans combien de temps ? demanda Michael.
−Avec autant de bandes à analyser… Deux-trois heures.
−Alors, on a le temps de passer à la phase de renseignement, soupira l'Américain en se tournant vers le policier, on sait qui est la victime ?
−Elle s'appelle Nathalie Lodry, 30 ans, de nationalité américaine, arrivée il y a quatre jours afin de préparer une conférence qu'elle devait donner après-demain dans l'amphithéâtre du palais des congrès.
−Et sur quel sujet portait cette conférence ? demanda Michael.
−La mythologie celtique à l'origine des légendes chrétiennes. Elle citait notamment les légendes arthurienne dans son programme et le mythe de l'or du Rhin.
−Tiens donc, la culture nordique, fit Benjamin. Et je paris que vous allez maintenant nous dires qu'elle était membre d'un cercle appelé "Les Gardiens du Dragon Blanc".
−Comment le savez-vous ? demanda le policier interloqué.
Michael et Benjamin échangèrent un regard.
−Vous plaisantez, là ?
−J'ai l'air de rire ? Et puis, c'est quoi "Les Gardiens du Dragon Blanc" ?
−Un groupe de discussion, expliqua Michael. Ils débattent de la philosophie dans la mythologie nordique. On a envoyé une équipe enquêter dans leur locaux après le meurtre d'une autre membre. Le second d'une série.
Le capitaine Hendrik hocha gravement la tête.

Bonne lecture.

C'est l'hécatombe ! Y'en aura encore beaucoup ?

— notre homme est pu esquiver : a pu
— de mes amis bossant pour une agence de surveillance à développer : a développé
— qu'il connecta lecteur de : au lecteur
— expliqua t'il : expliqua-t-il
— on sait qui est la victime ?: interrogation indirecte pas de point d’interrogation, mais juste un point
— les légendes arthurienne : arthuriennes
— je paris que vous allez maintenant nous dires qu'elle : parie ; dire
— dans leur locaux : leurs

Ce n'est que la troisième, c'est pas beaucoup pour un serial killer.

Ho tu as dû regarder "Esprits Criminels" en plus de "Stargate"

Pas un seul épisode

Ben tu rates quelque chose ! Je suis sûre que cela te donnerait quelques idées pour ton roman.
Quant à Stargate, je les ai TOUS vu, même la saison 1 de Universe qui n'a plus vraiment grand chose à voir avec le reste, mais j'adore la science-fiction !

Suite:



Quelques minutes plus tard, Michael retrouvait Kensuki devant le bâtiment. Le Japonais affichait un regard plus sombre qu'une tempête.
Michael l'invita à marcher quelques minutes afin de discuter. Le soir tombait lentement sur la ville. Les lampadaires s'allumaient l'un après l'autre.
Les deux hommes devisaient tranquillement depuis quelques minutes, mais Kensuki jetait parfois un coup d'œil discret par-dessus son épaule.
−Si ce que je dis ne t'intéresse pas, fit Michael, tu n'as qu'à me le dire que j'évite de gaspiller ma salive.
−On nous suis, dit simplement le Japonais. Le type en blouson, ajouta-t-il lorsque son chef jeta un coup d'œil derrière son épaule.
Michael fit un signe à son coéquipier. Ils s'écartèrent, laissèrent l'inconnu les dépasser et l'agrippèrent pour l'entrainer dans une rue transversale.
−Vous n'êtes pas très discret, monsieur, fit Kensuki en lui plaquant son arme sous le menton. Maintenant, je veux savoir qui vous êtes et pourquoi vous nous suivez !
−S'il vous plait, j'ai besoin de votre aide, bredouilla l'autre. Ils veulent me tuer !
−Qui ça ? demanda Michael.
−Les assassins de Kervaël… Ils sont à ma recherche… J'ai besoin de vous ! S'ils me trouvent, ils me tueront !
−Vous êtes en relation avec les Gardiens du Dragon Blanc ? demanda Michael plein d'espoir.
−Je fais partie des Gardiens, répondit l'autre.
Les deux agents emmenèrent aussitôt l'inconnu à l'écart. Quelques minutes plus tard, les trois hommes étaient attablés dans un petit café à l'écart de l'agitation.
−Très bien, fit Michael, vous êtes en sécurité avec nous. Maintenant, je veux savoir votre nom et pourquoi vos amis veulent vous tuer.
−Je m'appelle Daniel Hartman et si Kervaël veut me tuer, c'est par ce que j'ai voulu quitter les gardiens et alerter la police.
−Sur quoi ? Pourquoi vouliez-vous alerter la police ?
−Mais, sur tous ces meurtres, la véritable vocation des Gardiens… J'avais peur, comprenez moi.
−Et qu'entendez-vous exactement par "la véritable vocation des Gardiens" ? demanda Kensuki.
−Le but de l'organisation est de protéger quelque chose, mais on ne sait pas quoi exactement. La seule chose dont je suis sûr, c'est qu'il s'agit d'un objet et non pas d'une personne.
−Et vous n'avez aucune idée de ce que ça pourrait être ?
−Aucune idée. La seule référence à son sujet est un mot : "Nibelung". Mais impossible de savoir ce que ça veut dire.
−C'est mince comme piste, pesta le japonais.
−Je sais… En tout cas, l'objet en question doit-être relativement précieux : Kervaël et ses proches n'arrêtent pas de le déplacer comme s'ils avaient peur que quelqu'un le retrouve.
−Et il semblerait que des gens soient en effet prêts à tuer pour mettre la main sur celui-ci, insinua Michael.
−C'est ce que je me suis dis lorsque les premiers meurtres ont été diffusés aux informations. J'ai pris peur que tous les membres de l'organisation ne soient menacés.
−Mais pourquoi seulement des femmes ?
−Parce que le cercle intérieur autour de Kervaël est composé de quatre membres : quatre femmes qui sont dans la confidence des décisions et qui assurent les taches organisationnelles.
−Et il y a déjà trois victimes…
−Exactement, intervint Kensuki. Ce qui signifie qu'il ne reste plus qu'une personne, en plus de Kervaël, pour nous fournir quelques explications.
−On ramène déjà notre témoin au QG et on avertit le chef, fit Michael. Je serais d'avis de faire une petite visite à ce cher monsieur Kervaël. Monsieur Hartman, donnez nous les coordonnées de la quatrième collaboratrice de votre président : on enverra une équipe l'interroger.
Hartman s'exécuta et nota précipitamment sur une feuille d'agenda un nom et une adresse avant de le tendre à Michael.
A peine avait-il fait cela que tous les éclairages de l'entourage se coupèrent brusquement, plongeant le café dans l'obscurité.
La vitrine explosa soudain, projetant des fragments de verres dans l'établissement, et, dans un cri strident, une forme vaguement bipède sauta à travers la vitrine, bondit sur Hartman et l'emmena. Kensuki tenta bien de l'arrêter, mais l'agresseur semblait à la fois extrêmement agile et rapide. Trop pour que le Japonais puisse l'atteindre malgré la puissance de feu de son Desert Eagle 44 Magnum.
−Tu as vu l'agresseur ? haleta Michael.
−Négatif, il faisait trop noir. Une seule chose est certaine : c'était un homme.
−Un peu malformé ton homme. Et son cri… Tu le trouve humain, toi ?
−Tu crois à un animal dressé ? ironisa Kensuki.
−On voit de ces choses parfois… Heureusement, on a les coordonnées de la femme et on sait où trouver Kervaël. Alors on rentre au QG, on obtient l'autorisation de les mettre en garde à vue et on les fait parler.

Bonne lecture.

Ça se précipite ! Pas mal cet enlèvement instantané sans que les agents puissent intervenir ! On ne s'y attendait pas !

— On nous suis, dit : suit
— J'avais peur, comprenez moi : comprenez-moi
— l'objet en question doit-être : doit être
— ce que je me suis dis lorsque : dit
— donnez nous les coordonnées : donnez-nous
— avant de le tendre à Michael : de la tendre
— Tu le trouve humain : trouves

Benjamin avait les yeux rivés sur un magazine de jeu vidéo, les jambes étendues devant lui. Son ordinateur ronronnait tandis que le logiciel de décryptage analysait des dizaines d'heures d'enregistrements à la recherche d'un détail suspect.
Il y avait déjà eu plusieurs alertes, des passages que Benjamin avait ignoré car ils ne contenaient pas d'éléments susceptibles de l'intéresser. Il commençait à penser qu'il ne tirerait rien des bandes vidéo.
Un énième tintement le tira d'un article de la dernière création des studios Xaroll. Il tourna la tête en soupirant, certain de découvrir une nouvelle ombre furtive qui ne se révélerait n'être qu'un jeu de lumière provenant d'une des fenêtres du bâtiment.
Il regarda la séquence identifiée une première fois, fronça les sourcils, se repassa la séquence à vitesse réduite, puis bondit de son siège et alla chercher le capitaine Hendrik.
Le policier arriva quelques instants plus tard, l'air fatigué.
−Alors ? fit-il. Il parait que vous avez trouvé quelque chose.
−Sur la bande d'une caméra placée au premier étage. J'ai eu du mal à comprendre ce que le système voulait me montrer jusqu'à ce que je voie ça.
Le Français lança la lecture d'une vidéo où on voyait un couloir filmé dans la lumière tamisée de l'éclairage de nuit, la vidéo se déroula durant quelques secondes sans que rien de notable ne se passe. Le capitaine Hendrik jeta un regard interrogateur à son collègue qui semblait jubiler de son incompréhension.
−J'ai pensé que le programme avait eu un lag, mais une tache diffuse attira mon attention et en repassant cette partie à vitesse lente, voilà ce qu'on peut voire.
Benjamin relança la lecture, mais cette fois au ralenti, et sur l'image on pouvait alors distinguer une ombre se répercuter sur le plancher du couloir. Une ombre qui se déplaçait lentement de part en part de l'image.
−C'est quoi ça ?
−Je ne sais pas, mais de toute évidence quelque chose, ou quelqu'un, se déplaçait au plafond de ce couloir quelques minutes avant que la victime se fasse tuer.
−C'est impossible ! objecta le policier.
−Je sais, mais il faut se rendre à l'évidence. Notre assassin semble user de moyens peu conventionnels afin d'isoler ses victimes et les tuer sans craindre d'être dérangé.
−Mais les enlèvements peuvent être assez bruyants, fit la voix de Kensuki à la porte du camion. On vient d'y assister avec Michael.
−Vous avez vu le tueur ?
−Pas vraiment, je t'expliquerai. Michael est rentré au QG avec Jérôme Kervaël, qu'on a mis en garde à vue, et il veut qu'on le rejoigne.
−C'est bon, j'ai compris, soupira Benjamin en éteignant son portable.

Au QG de la DGC, Michael observait son suspect à travers la vitre sans tain de la salle d'interrogatoire.
Jérôme Kervaël semblait calme, détendu, serein. Une attitude qui agaçait profondément l'Américain qui avait appris, au fil de sa carrière, à reconnaitre une attitude fabriquée afin de cacher un secret.
−Tu en pense quoi ? demanda t'il à Eileen.
−Il nous cache quelque chose. Il sait quelque chose en tout cas et il ne veut pas nous le dire. L'analyse de Franck serait meilleure que la mienne : je suis médecin, pas psychiatre.
−Mais tu es une femme. Et les femmes ont le don pour voir des choses qui échappent généralement aux hommes.
−Ça me rappelle ma mère, intervint Benjamin. Je sais pas comment elle faisait, mais elle devinait toujours lorsque moi ou une de mes deux sœurs on avait quelque chose à cacher ou que quelque chose n'allait. C'est surement une sorte de sixième sens purement féminin.
−Qui se révèle parfois utile.
−Et généralement embêtant, surtout quand tu ne souhaite pas montrer certaine chose à ladite femme et que celle-ci a en plus la fâcheuse tendance à fouiller dans tes affaires personnelles. Ma mère était comme ça…
−Je peux sortir si vous voulez, grogna Eileen.

Bonne lecture. L'interrogatoire est écrit, il arrive bientôt.

Un assassin qui marche au plafond, c'est "spiderman" !
En tout cas c'est original !

— que Benjamin avait ignoré car ils ne contenaient : virgule avant car
— voilà ce qu'on peut voire : voir
— ou quelqu'un, se déplaçait au plafond : pas de virgule
— Tu en pense quoi ? demanda t'il à : penses ; demanda-t-il
— tu ne souhaite pas montrer certaine chose à ladite : souhaites ; certaines choses

schadow54 a écrit:

Un assassin qui marche au plafond, c'est "spiderman" !

Si tu savais
J'ai posté mon roman dans la rubrique fantastique, ne l'oublie pas...

J'ai bien vu dans quelle rubrique il était !
Alors c'est sûrement un monstre horrible muni de ventouses au bout des doigts ! En tout cas je m'attends au pire !

De l'autre côté de la vitre, Kensuki était en train d'interroger le chef des Gardiens du Dragon Blanc.
−Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ?
−Vous voulez m'interroger au sujet des meurtres de mes membres. Vous êtes persuadé que je peux vous apprendre quelque chose.
−Est-ce le cas, monsieur Kervaël ?
−Peut-être… Je peux vous apprendre à discerner la sagesse milieu des ténèbres…
−Comme la chouette que l'on a retrouvée marquée au fer rouge sur le front des quatre victimes ?
−C'est un antique symbole que cette chouette. Elle est censée montrer les mystères du monde au milieu des mensonges des hommes.
−Ce serait donc un message adressé à votre groupe ?
−Comment voulez-vous que je le sache ?
−Vous voulez me faire croire que vous n'avez pas une petite idée de ce qui se passe ? explosa Kensuki. Quatre de vos membres se font massacrer, le terme est juste, avec la même mise en scène. Quatre membres qui se révèlent être les membres les plus hauts placés dans votre structure après vous. Et ce ne serait qu'une simple coïncidence ?
−Il est regrettable qu'ils aient réussi à atteindre mes quatre plus fidèle alliés, mais le monde, tout comme vous, n'est pas prêt à entendre certaines vérités.
−Vous êtes le penchant celtique de Raël ? Vous êtes rentré en contact avec les petits hommes verts ?
−Vous ne comprendriez pas… lâcha Kervaël.
−Admettons que je sois quelqu'un d'intelligent, et pas un ancien commando avec la gâchette très chatouilleuse, et tentez de m'expliquer ces vérités dont vous parliez à l'instant.
−Même si vous compreniez les mots, vous ne pourriez croire une réalité aussi tangible que votre quotidien.
Michael vit les phalanges du Japonais devenir blanches, il se leva d'un bon et quitta la pièce. Il déboula dans l'autre pièce comme un typhon balayant son pays natal.
−Ce type se fout de notre gueule ! Il a clairement admis savoir quelque chose !
−Mais il ne te le dira pas si tu es agressif avec lui, dit Eileen.
−Tu veux que je fasse quoi ? Que je lui apporte un café et des biscuits ? Je peux aussi lui apporter des coussins au cas où la chaise soit trop dure !
−Tu es vraiment impossible quand tu es comme ça… soupira Eileen. Tu ne peux pas t'empêcher d'agresser ceux qui te contrarient ?
−Je vais y aller, dit Benjamin.
−Tu pense pouvoir t'en tirer ?
−En dernier recours, je peux toujours lui appliquer mon calibre sous le menton.
−T'es encore pire que Kensuki…
−Merci, fit le Français en passant dans la salle d'interrogatoire.

−J'ai fais fuir votre collègue ? demanda Kervaël avec ironie.
−Disons qu'il a préféré passer ses nerfs sur le mur plutôt que sur vous. Vous savez que mon collègue dispose de la déposition d'un de vos ex-membres vous accusant de tentative de meurtres.
−Qui ça ?
−Allons, monsieur Kervaël, vous me prenez pour un élève policier ? Vos ruses verbales ne m'intéressent pas.
−Essayer ne coute rien. Je suppose que vous détenez cette personne ?
−Pas vraiment. Ses soupçons semblaient être vérifiés puisqu'il a été enlevé en plein milieu d'un café.
−Et vous pensez que c'est mon œuvre ?
−Disons que encore une fois, votre organisation est impliquée. Vous auriez eu quelques raisons de ne pas vouloir que cet homme parle, non ?
−Si je dirigeais une organisation frauduleuse, oui.
−Il n'est pas toujours nécessaire d'être impliqué dans l'industrie du crime. L'adage dit bien : "L'enfer est pavé de bonnes intentions".
¬−On dirait presque la moralité qui pourrait être appliqué à l'Anneau du Nibelung.
−L'Anneau quoi ?
−L'Anneau du Nibelung ou l'Anneau Sacré des Nibelungen.
−On dirait presque un truc germanique.
−C'est la légende rhénane de l'Or du Rhin qui a inspiré son opéra à Richard Wagner avec la fameuse Chevauchée des Walkyries.
−Alors, je vais vous laisser en leur compagnie continuer à vous extasier. Si vous décidez de redescendre sur terre, faites-moi appeler.
Son ton était sec, mais un léger sourire effleura son visage lorsqu'il quitta la pièce.

Bonne lecture.

Ça manque de relecture !

— Je suppose que vous savez pourquoi vous êtes ici ?: interrogation indirecte, on met un point
— Vous êtes persuadé que je : persuadés
— mes quatre plus fidèle alliés : fidèles
— Vous êtes le penchant celtique de Raël : le pendant
— Vous êtes rentré en contact : rentrés
— et tentez de m'expliquer ces vérités : le « et » est superflu et fait répétition avec le précédent
— il se leva d'un bon et : bond
— au cas où la chaise soit trop dure : serait
— Tu pense pouvoir t'en : penses
— J'ai fais fuir votre collègue : fait
— vous accusant de tentative de meurtres : tentatives de meurtre
— Disons que encore une fois : qu’encore
— presque la moralité qui pourrait être appliqué à l'Anneau : appliquée

Suite :


-5-


Franck s'approcha de la petite cellule dont la porte arborait la pancarte : "Laura Drawson". La fille devait avoir ses papiers sur elle lorsque les passants l'avaient ramassée dans la rue.
Le psychiatre poussa la porte pour découvrir une pièce aux murs gris et à la peinture délavée. Un lit était installé le long d'un mur et une jeune fille d'environ vingt-cinq ans était allongée dessus. La fille n'arrêtait pas de murmurer des paroles incompréhensibles d'une voix saccadée et sifflante, les yeux perdus dans le vague.
Franck s'approcha doucement et s'assit sur le bord du lit :
−Laura ?
La fille sursauta. Ses yeux s'étaient ouverts d'un seul coup et parcouraient la pièce, affolés. Son corps s'était tendu comme la corde d'un arc.
−Calmes-toi, dit Franck en lui posant une main sur l'épaule, la fille transpirait. Je suis un ami, je ne te veux aucun mal.
−Ils vont venir ! Ils sont déjà là !
−Qui ça ?
−Les êtres dans la brume ! Ils sont venus pour nous punir ! Ils ont déjà eu Thomas et Léo ! Je suis la suivante !
−Il n'y a pas de brume, Laura. Il n'y a que toi et moi. Je suis venu pour t'aider et comprendre ce qu'il vous arrive. Tu veux bien qu'on discute ?
La fille acquiesça.
−Très bien. Qui sont ces êtres dans la brume ?
−Je ne sais pas… Ils flottent comme des esprits, ils nous observent, apparaissant et disparaissant pour nous faire céder. Ils nous poursuivent !
−Les autres aussi les voyaient ? demanda Franck surpris.
−Oui, Léo me l'avait dit… Et puis, j'ai entendu les cris de Thomas la nuit où il est mort… Il leur hurlé de partir… Et maintenant, c'est moi qui les vois… Mon tour est venu.
−Que s'est-il passé avant tu arrives ici ?
−Vous croyez que j'ai des visions ? demanda la fille.
−Je pense que tu as dû vivre une expérience traumatisante qui a dû te perturber.
−Alors, vous pensez que je suis folle ! répliqua t'elle agressive.
−Être perturbé ne veut pas dire fou. Si tu me dis ce qui s'est passé avant ton arrivée ici, je pourrais essayer de t'aider.
−Je ne sais plus ! éclata en sanglot la jeune fille. Tout se mélange. Des images. Des bruits. De longs tunnels, obscurs et humides. Des ombres glissants sur les murs. Et des voix. Comme des échos.
−Donc, tu étais dans un souterrain ?
−Oui, un tunnel en béton.
−Ecoutes, fit Franck en sortant sa lampe-torche et en réglant la fréquence du stroboscope au minimum, je veux que tu regardes cette lumière. Tu vas la fixer et écouter le son de ma voix. Tu n'écoutes que le son de ma voix et tu te détends. Tes paupières sont très lourdes, tu n'écoutes que le son de ma voix, rien que le son de ma voix, tu fais abstraction de ce qui t'entoure. Tes paupières sont lourdes, très lourdes, trop lourdes, elles se ferment, elles se ferment, elles sont très lourdes, elles se ferment. Elles sont maintenant closes, verrouillées, tu ne peux plus les ouvrir. Tu n'écoutes toujours que le son de ma voix, rien que le son de ma voix.

Bonne lecture!

Petite séance d'hypnose ! Ben ça n'a pas marché sur moi !

— Calmes-toi, dit Franck : Calme-toi
— Il leur hurlé de partir : a hurlé
— répliqua t'elle agressive : répliqua-t-elle
— éclata en sanglot la jeune fille : sanglots
— Des ombres glissants sur les murs : glissant
— Ecoutes, fit Franck en sortant : Écoute