Ceux de la brume

hynose régressive précisemment

Juste une chose avant de commencer, j aime pas trop le fantastique.

Alors je viens de tout lire, et j aime bien l histoire. Par contre, j arrive pas à dater ton histoire, 2020 non? J aime bien le style enquête policière par contre avec la mythologie, je suis vite perdu.
J ai du mal a visualiser certaines scènes, peu être certaines description manque de détails.
L'écriture donne envie de lire et tiens bien en haleine.

Un soucis, tu dis toujours comme même alors qu'on dit quand même

J'attends la suite

La suite :


La respiration de la fille s'était calmée, ses membres s'étaient détendus, ses traits étaient relâchées. Elle était allongée sur le lit, sereine, apaisée.
−Maintenant, tu vas ouvrir doucement les yeux.
Les paupières de Laura se relevèrent doucement sur ses yeux bleus azur.
−Est-ce que tu m'entends, Laura ?
−Oui.
−Alors, je veux que tu revoies les rues de New York, il y a quelques jours. Tu marche dans ces rues, n'est-ce pas ?
−Oui.
−Marches-tu vers un lieu en particulier ?
−Non. Je ne sais pas où aller, je suis terrifiée.
−Qu'est-ce qui te fait peur ?
−Je ne sais pas. J'ai juste cette sensation que quelque chose me suis, quelque chose qui me menace.
−Es-tu avec les autres ?
−Je vois Léo, de l'autre côté de la rue. Il tient une arme dans sa main gauche, il lève le bras, ses yeux sont remplis de larmes, sa main se lève vers le ciel. Il tire ! Encore ! Encore ! Son chargeur est vide, mais il continue de presser la détente. Ses yeux ! Il veut tuer ! Mais il veut qu'on le maitrise ! Il perd le contrôle ! Il va tuer !
La jeune fille se releva d'un bond, les yeux exorbités. Elle retomba dans l'état semi-comateux où Franck l'avait trouvé en entrant. Le psychiatre préféra sortir de la cellule afin de permettre à la fille de se reposer.

Dans le couloir, le professeur Vigmir attendait la sortie de Franck.
−Alors, mon ami, vos méthodes de psychanalyse vous ont-elles permis de percer le mystère de l'état de nos patients ?
−Que voulez-vous ? répliqua l'Allemand agacé.
−Simplement mettre les choses bien au point : ce sont mes patients, toute information les concernant doit m'être communiqué. Vous êtes sous mon autorité, Hallgath !
−Vous êtes peut-être dans votre hôpital, mais ma mission est sous la juridiction du FBI et de la DGC, je n'ai donc aucune obligation à votre égard. Si vous voulez des informations, adressez-vous à mes supérieurs ou au bureau fédéral.
−Vous ne pouvez entrer ici sans mon accord !
−Je peux toujours venir avec quelques agents pour me faciliter le passage.
Sentant que la discussion s'enlisait vers un affrontement verbal sans aucune issue possible, Franck préféra tourner les talons et s'éloignait de son ancien collègue.
Il savait que tirer quelque chose de cohérent de la fille était impossible sans le recours à l'hypnose régressive. De toute évidence, elle avait subi un stress traumatique intense qui l'avait rendu quasi-hystérique et profondément paranoïaque.
Il restait les trois autres jeunes, ceux que l'agent Boxall avait qualifiés de hautement violents.
Franck jeta un coup d'œil discret dans les cellules par le petit guichet de surveillance aménagé dans les portes. Les trois patients étaient assis sur leur lits, se tordant les mains et émettant des grondements sourds.

Bonne lecture à tous.

Bonne suite , avec quelques tensions entre services, mais le mystère reste entier !

— ses traits étaient relâchées : relâchés
— sur ses yeux bleus azur : bleu azur
— Tu marche dans ces rues : marches
— quelque chose me suis : suit
— toute information les concernant doit m'être communiqué : communiquée
— l'avait rendu quasi-hystérique : quasi hystérique
— étaient assis sur leur lits : lit
— Franck préféra tourner les talons et s'éloignait : s’éloigna
— qui l'avait rendu : rendue

Suite de l'histoire :


Un bruit de pas dans son dos attira l'attention du psychiatre : un infirmier approchait avec un plateau en métal où étaient posés un flacon et une seringue. Il était accompagné d'une autre infirmière.
−Ce sont des calmants, expliqua t'elle, le professeur Vigmir tient à ce que les patients en reçoivent régulièrement malgré les effets minimes du traitement.
−Et vous n'avez pas peur de rentrer là-dedans ? s'étonna Franck.
−C'est pour cette raison que je suis ici, répondit l'infirmier. Je rentre en premier, je maitrise le sujet, puis ma collègue rentre pour lui faire l'injection et nous ressortons le plus vite possible.
−Vous ressortez le plus vite possible ?
−Comme un fauve, le fait de les piquer les énerve encore plus. Alors, il vaut mieux sortir avant d'être blessé.
−Et aucun n'a jamais essayé de vous empêcher de fermer la porte ou de s'enfuir ?
−Etrangement, non, fit l'infirmière. C'est comme si le fait de sortir de leurs cellules les effrayait.
−Peur du monde extérieur… Intéressant…
−Vous voulez essayer de parler avec un de ces trois-là ?
−Je ne pense pas qu'on puisse en tirer quelque chose pour le moment. Si la jeune fille va mieux, je vais essayer de poursuivre le processus enclenché.
Dans la mesure du possible, songea-t-il en prenant son téléphone portable. Une question troublante avait germé dans son esprit…

La nuit était tombée. Le QG de la DGC était plongé dans le silence seulement rompu par l'équipe de nuit, les quelques agents restés afin de finir un travail et l'équipe d'intervention d'urgence.
Mickaël était assis dans son bureau à rédiger le rapport d'enquête qui allait être envoyé au coordinateur de son équipe. La partie administrative échue aux chefs d'équipe et qui accompagnait toute procédure d'investigation.
Il y avait déjà quatre mortes et la seule piste dont disposait l'équipe était une vague allusion faite à une légende germanique, certes célèbre mais qui n'avait aucun lien avec la série des meurtres. Après tout le mot entendu par Daniel Hartman, l'informateur transfuge des Gardiens, pouvait désigner toute autre chose qu'une obscure référence à la légende de l'Or du Rhin.
En clair, Mickaël nageait dans le brouillard le plus complet et rien ne semblait pouvoir l'aider à trouver une quelconque éclaircie dans ce merdier.
Grâce aux recherches de Kensuki, l'Américain savait que la légende narrait la vie de Siegfried, héros germanique qui aurait trouvé un fabuleux trésor qui aurait été englouti dans les eaux du Rhin.
Hartman avait parlé de protéger quelque chose, un objet, il devait y avoir un élément que Kervaël et ses proches devaient détenir et qui relevait d'une grande importance pour eux… Suffisante en tout cas pour que certaine personnes soient prêtes à torturer et à tuer pour le trouver.
Soudain, un éclair traversa l'esprit de Mickaël, un mot lâché par le chef des Gardiens. Il attrapa une photo afin de vérifier son hypothèse, puis se précipita hors de son bureau.
Deux couloirs plus loin, il déboula dans celui de Kensuki où le Japonais s'entretenait avec Benjamin.
−J'ai besoin de vous ! fit-il. Où est Eileen ?
−Elle a dû s'absenter, répondit Benjamin. Un message de Franck lui demandant de le rejoindre d'urgence à New York afin de l'épauler.
−On peut savoir ce qui t'arrive ? interrogea Kensuki.
−Je crois que j'ai compris certaines choses…

Bonne lecture!

Ha enfin ! Une éclaircie dans le brouillard !

— expliqua t'elle : expliqua-t-elle
— allusion faite à une légende germanique, certes célèbre mais qui : la virgule plutôt après célèbre
— Suffisante en tout cas pour que certaine personnes : virgule après Suffisante ; certaines


Et tu as commencé en écrivant Michael et non Mickaël !! Faut pas changer en cours de route !

Tu penses que c'est trop long à se dénouer ?

Non pas du tout ! au contraire, j'aime assez les dénouements tortueux un peu à la Colombo, sauf que là on ne sait pas qui est l'assassin !

Suite de l'intrigue :



L'hôpital de Kraham était encore plus lugubre que dans le souvenir de Franck.
Le jour s'était de nouveau levé sur New York et le psychiatre s'apprêtait à entreprendre une nouvelle séance d'hypnose avec la fille. Il n'avait que ça à faire en attendant l'arrivée d'Eileen.
Il rendormit Laura, la patiente, et repris le processus d'hypnose régressive.
−Tu es dans les rues de New York, tu viens de voir ton ami Léo. Il a une arme, tu te rappelles ?
−Oui.
−Très bien. Maintenant, je veux que tu remonte plus en arrière. Es-tu dans un tunnel ?
−Je suis dans une grande pièce sombre.
−Dans un immeuble ?
−Non, ça ressemble plus à un espace souterrain. Je sens une grande humidité, il fait très sombre, des cables électrique courent le long des murs.
−Tes amis sont avec toi ?
−Oui.
−Que faites-vous ?
−On cherche, je ne sais pas quoi, mais on cherche quelque chose. Je sais que c’est très important. On a peu de temps. Je sais qu’on doit venir, alors nous devons nous dépêcher.
−Qui sont ces gens qui doivent venir ?
−Je ne suis pas sûr que ce soient des personnes. Ce sont des murmures dans l’obscurité. Des choses dans le brouillard. Nibelungen !
−Que veux-tu dire ?
−Hie hât daz maere ein ende daz ist der Nibelunge liet ! … Ceux de la Brume ! Ils sont là ! Ils m’observent !
−Calme toi, Laura ! dit Franck qui sentait qu’il perdait le contrôle. Il n’y a personne. Nous sommes seuls…
La jeune fille avait le regard fou, les yeux exorbités, le souffle court, les membres agités de soubresauts. Ses bras battaient l’air devant elle comme pour chasser de la fumée.
−Il n’y a personne… répéta Franck.
La tête de la jeune fille bascula soudainement sur le côté, elle tendit le bras vers le mur opposé de la pièce et murmura un mot que le psychiatre n’entendit pas.
Ses traits se crispèrent, son dos s’arqua en arrière et elle poussa un long cri qui se perdit dans un gargouillement sinistre où son corps fut projeté avec force de l’autre côté de la pièce sans aucune raison. Il allait s’écraser contre le mur en béton où il laissa une large trainée écarlate.
Franck sentit lui-même une force invisible le soulever et l’envoyer voltiger en arrière. Il percuta avec violence la porte de la cellule qui, par chance n’avait pas été verrouillée. Il alla percuter avec violence le mur du couloir et s’écroula mollement au sol au pied d’Eileen qui venait juste d’arriver.
−Franck ! appela l’Irlandaise en s’agenouillant. Tu m’entends ? Que s’est-il passé ?
−Fille… Morte… Esprit… bredouilla Franck.
−Où est-elle ?
L’Allemand tendit le bras vers la cellule. Eileen y rentra, jeta un coup d’œil et ressortit aussitôt.
−Ça veut dire quoi ‘Tod im nebel’ ? demanda t’elle.
−Mort dans la brume, je crois. Pourquoi ?
−C’est ce qui est écrit sur le mur…

Brrr! ça devient encore plus brumeux !

— Il rendormit Laura, la patiente, et repris : reprit
— je veux que tu remonte plus : remontes
— des cables électrique courent : câbles électriques
— Calme toi, Laura : Calme-toi
— qui, par chance n’avait pas été : virgule aussi après chance
— demanda t’elle : demanda-t-elle

— Hie hât daz mære ein ende daz ist der Nibelunge liet : ici se termine cette histoire c'est le chant de ceux de la brume
(mon allemand scolaire est très limité et surtout très rouillé alors : Vielen Dank Herr Google)

Suite :


Michael était tellement excité qu’il faisait les cent pas dans le bureau de Kensuki.
−Bon, tu nous expliques ? fit Benjamin à bout de nerf.
−Vous vous rappelez que Hartman disait que les Gardiens protégeaient quelque chose ? Le mot Nibelung s’y référait. Et Kervaël à parler de l’Anneau du Nibelung.
−Et alors ?
−Je viens de m’en souvenir, mais sur chaque lieu de crime il y avait toujours le même symbole : une couronne enserré dans un ovale. Un ovale comme un anneau.
−Quel rapport ?
−Je suis convaincu que ce qu’ils protègent est cet anneau, l’Anneau Sacré des Nibelungen ! Et c’est pour récupérer cet objet que les quatre femmes ont été tuées !
Benjamin et Kensuki regardèrent leur chef durant quelques secondes en se retenant visiblement de partir dans un fou-rire.
−Tu n’as pas dormi depuis combien de temps, Michael ? demanda enfin Kensuki. Vingt-quatre, vingt-cinq heures ?
−Je suis très sérieux ! répliqua l’Américain.
−Peut-être. Mais envisager que des gens massacrent un groupe de personnes uniquement pour mettre la main sur l’objet central d’une légende écrite au huitième siècle portant sur un trésor englouti prouve que ton cerveau a besoin de toute urgence de quelques heures de sommeil.
−Sur le principe, j’avoue que ça parait complètement dingue. Mais peu importe ce qu’est réellement cet objet, il suffit que ces tarés soient persuadés qu’il s’agisse réellement de l’Anneau de la légende pour lui donner un attrait quelconque.
−Lequel ? demanda Benjamin.
−C’est ce que j’ai l’intention de demander à notre ami président des Gardiens du Dragon Blanc…
A cet instant, le portable de Michael sonna.
−Michael, fit la voix de Eileen dans l’écouteur, je suis à Staten Island avec Franck. Il a du nouveau : il a pu tirer quelques renseignements d’une fille parmi les jeunes qui étaient internés.
−Étaient ? releva Michael.
−La fille est morte. Et ce que raconte Franck est tellement incohérent que je doute de sa santé mental pour le moment.
−Où est-il ?
−Pour le moment ? Allongé sur un lit en train de délirer. Une infirmière lui a administré quelques calmants, ce qu’il semble l’avoir un peu calmé, mais il tient encore des propos incohérents.
−C’est-à-dire ?
−Il prétend que la fille a été projetée à travers sa cellule par une force invisible qui l’a éjecté lui-même dans le couloir.
−Tu as une explication ?
−Il a été projeté par quelque chose ou quelqu’un, ça c’est sûr : j’ai assisté à sa sortie brutale de la cellule de la fille. Mais, je ne peux cautionner la thèse de la force invisible. Il a dû se faire surprendre par derrière tout bêtement.
−C’est un peu simpliste, non ?
−C’est une première théorie, Michael. Il y a quand même deux choses qui me chiffonnent dans cet événement : par où l’agresseur de Franck a pu sortir et une étrange phrase écrite sur un mur avec le sang de la victime.
−Une phrase ?
−Oui : mort dans la brume. C’est abscons, mais c’est malgré tout une piste.
−Je vois, fit l’Américain.
−Ah, au fait, parmi son charabia, j’ai pu tirer de Franck que la fille avait parlé de choses dans le brouillard. Elle a également évoqué le terme de… Attend que je me rappelle… Nibelungen.
−Tu plaisantes, j’espère.
−Pourquoi ?
−On a du nouveau ici. Je te veux dans le premier avion en partance de New York avec Franck. Vous revenez tout de suite au centre !

Bonne lecture !

p.s : avoir traduit la phrase en allemand n'est pas fair-play Shadow. Tu sais donc d'où vient la phrase maintenant ?

Oups ! Désolé d’avoir fait la traduction. Je connais la « Nibelungenlied », mais je suis un peu embrouillée, au début tu as parlé du cycle arthurien (légende bretonne) auquel fait référence le nom de la secte des dragons blancs et maintenant de l’anneau de Nibelung volé par Siegfried (légende germanique basée sur la mythologie nordique) et au milieu tu as collé un mégalithe irlandais ! Je ne vois pas trop le rapport entre eux même si les deux légendes ont quelques similitudes.
Pour les assassins si tu te réfères à la légende de l’anneau, je pense savoir ce qu’ils sont !


— Et Kervaël à parler de l’Anneau : a parlé
— une couronne enserré dans un ovale : enserrée
— de partir dans un fou-rire : fou rire
— ces tarés soient persuadés qu’il s’agisse réellement : s’agit
— de sa santé mental pour : mentale
— quelqu’un, ça c’est sûr : virgule aussi après ça
— Attend que je me rappelle : Attends

La suite :


Quelques heures plus tard, l’équipe était réunie dans le bureau de Michael. Franck avait l’air encore un peu hagard, mais le long vol depuis les Etats-Unis lui avait permit de récupérer.
−Je sais ce que j'ai vu, disait l'Allemand.
−Pourtant, tu sais pertinemment que ce que tu avances est rigoureusement impossible, répliqua la cartésienne Eileen. Il n'existe aucune force physique qui puisse projeter un être humain avec une telle force.
−Donc, en somme, tu m'accuse d'avoir perpétré un meurtre vu qu'il n'y avait que la fille et moi dans cette pièce.
−Il y a forcément une explication à ce qui t'est arrivé, s'entêta la médecin.
−Quoi qu'il en soit, intervint Michael, les faits sont là : on a quatre femmes mortes, une adolescente tuée dans des circonstances… Particulières et un homme enlevé de manière tout aussi étrange.
−Sans oublier les deux autres jeunes de l'hôpital, ajouta Eileen. Morts tout les deux d'une insuffisance cardiaque.
−Maladie génétique ? demanda Michael.
−Ce serait une telle coïncidence que je pourrais affirmer que c'est impossible. Mais par acquis de conscience, je suis allé vérifier leurs dossiers médicaux aux Archives Centrales Fédérales, et bien ces deux mecs étaient des sportifs universitaires qui ont participé à de nombreuses compétitions universitaires de haut niveau, ainsi qu'à des compétitions nationales.
−Alors, quelle serait ton explication ?
−Un stress intense, du surmenage ou quelque chose s'approchant. Lorsque j'ai fait mes études de médecine, un de nos professeurs nous a fait étudier le traitement des prisonniers politiques en Union Soviétique durant la Guerre Froide. La torture mentale si vous préférez, et ce que j'ai vu à Staten Island s'en rapproche étrangement.
−Tu pense que le personnel a administré des mauvais traitements aux patients ? s'étonna benjamin.
−Disons que je suis ouverte à toutes les hypothèses.
−Mais ceci n'explique toujours pas le vol plané de la fille, s'entêta Franck.
Eileen se contenta de lever les yeux au ciel. A ce moment, la porte du bureau s'ouvrit, un agent de la DGC rentra visiblement après avoir couru.
−Michael… Le suspect !...
−Quoi, le suspect ? Il s'est décidé à se mettre à table ?
−Il est parti !
−Pardon ?! Comment ça parti ?
−Il s'est évadé ! Sa porte a été forcée… On ne sait pas par où il est passé…

Bonne lecture!!

Toujours aussi intriguant ! Je me demande comment tu vas démêler tout cela ?

— depuis les Etats-Unis lui avait permit : permis
— tu m'accuse d'avoir perpétré : accuses
— s'entêta la médecin : le
— dans des circonstances… Particulières : particulières
— Morts tout les deux d'une : tous
— Mais par acquis de conscience : acquit
— Tu pense que le personnel : penses
— Comment ça parti : virgule après ça

Suite de l'histoire :


La porte blindée pendait lamentablement par son gond inférieur dans le couloir du centre de détention préventive de la DGC. Michael ne pouvait cacher sa fureur et Kensuki était penché sur la porte afin de l'examiner.
−Et personne n'a rien vu ? demanda Benjamin à un des gardiens.
−La dernière ronde est passée à treize heures trente comme d'habitude, tout semblait normal. Ce n'est que lorsque nous sommes repassé vingt minutes plus tard que nous avons trouvé la porte dans l'état où vous la voyez.
−Je croyais que vos cellules étaient pourvu d'une alarme afin de prévenir ce genre d'incidents.
−Il semblerait qu'elle ait été pulvérisée lorsque la porte a été forcée, intervint Kensuki.
−Il est possible de forcer une porte blindée en vingt minutes ? demanda Benjamin au Japonais.
−Techniquement, il faudrait du matériel de pointe, genre forces spéciales, pour réussir un tel exploit. Avec une équipe bien entrainée, c'est faisable.
−La réponse est donc oui ?
−En théorie. Mais dans le cas présent, deux éléments infirment cette théorie.
−C'est-à-dire ? demanda Michael.
−Eh bien, le matériel nécessaire à cette opération est lourd et d'un certain gabarit. Autrement dit, il est fort peu envisageable que ceux qui ont fait ça aient pu l'amener ici sans se faire remarquer. De plus, le mode opératoire ne colle pas avec les techniques d'extraction existantes.
−Pardon ?
−Il est clair que cette porte a été arrachée vers l'extérieur, comme si un engin l'avait tiré avec un câble. Je ne comprends pas comment ce coup-là a pu être réalisé. Ça me dépasse complètement.
−Sauf que nous avons perdu notre unique témoin dans une enquête où tous ceux qui pourraient nous permettre d'y voir plus clair sont soit mort, soit disparu, s'emporta Michael. Je veux ce type !
−Et si des membres dévoués des Gardiens avaient décidés de sauver leur chef ? avança Kensuki. S'il y avait plus de gens dans la confidence que Hartman le croyait ?
−Tu les crois capable de réussir un tel coup ?
−Après la succession d'événements étranges survenus depuis le début de cette enquête, je serais enclin à croire n'importe quoi. Je crois que celui-ci serait d'ailleurs le moins étrange du lot.
−Reste la question de la sortie du bâtiment.
−Tu repenses à ce que la gamine a dit à Franck ?
−Des tunnels, fit Michael avec un hochement de tête, humides, sombres et avec des câbles électriques courants sur les murs. Ça te fait penser à quoi ?
−A n'importe quelle cave d'immeuble…
−Ou à des portions souterraines de n'importe quel réseau de métro. Et le point commun entre New York et ici ? Les deux villes possèdent un vaste réseau métropolitain.
−Tu suggère que Kervaël et ses amis se sont enfuis par les tunnels du métro ?
−Pourquoi pas ? La plupart des bâtiments de toutes les grandes métropoles ont un accès direct au réseau du métro. C'est l'issue de secours parfaite pour se fondre dans la nature et ressortir n'importe où dans la ville.
−Ce qui pourrait expliquer les disparitions inexpliquées. Tu comptes faire quoi ?

Bonne lecture!

Quelques petits commentaires et conseils :

1 C'est très crédible, très réussi, parfaitement dans le genre d'une série télé etc, avec une intrigue crédible et tout ça.

2 Par contre, tu sacrifies les personnages pour les besoins de l'enquête. Ajouter quelques détails sur chacun d'eux, un petit passé, ou même une toute petite particularité, permettrait sans doute qu'on les reconnaisse plus facilement

3 Le coup du témoin qui se fait enlever... Argh. Je lui donnais pas deux minutes pour se faire buter par derrière et s'effondrer dans une mare de sang. Je trouve que ce dialogue là est d'ailleurs un peu trop artificiel, il dit tout d'un coup etc etc. Note que ce n'est pas le cas pour tout le reste du texte

4 J'attends le dénouement, et comme l'a dit schadow, j'aimerais bien voir comment tu vas mélanger tous ces éléments mythologiques

5 Peut-être que c'est un peu trop polar pour que du fantastique passe maintenant

Merci pour tes commentaires, Victor. Ils me permettent de me situer dans l'impression donné par mon récit.
Je me permet de répondre à quelque-unes.

Victor a écrit:

1 C'est très crédible, très réussi, parfaitement dans le genre d'une série télé etc, avec une intrigue crédible et tout ça.

2 Par contre, tu sacrifies les personnages pour les besoins de l'enquête. Ajouter quelques détails sur chacun d'eux, un petit passé, ou même une toute petite particularité, permettrait sans doute qu'on les reconnaisse plus facilement

Oui, je ne suis pas très fort pour les descriptions ou le traitements des personnages.
Enfin, j'y arrive mieux avec des histoires de Fantasy. Alors, si je reprend l'Ombre Noire, je pense que les personnages seront plus approfondis.
Je vais quand même essayer de corriger un peu le tir avec la suite du récit.

Victor a écrit:

3 Le coup du témoin qui se fait enlever... Argh. Je lui donnais pas deux minutes pour se faire buter par derrière et s'effondrer dans une mare de sang. Je trouve que ce dialogue là est d'ailleurs un peu trop artificiel, il dit tout d'un coup etc etc. Note que ce n'est pas le cas pour tout le reste du texte

Le témoin a son importance. Il ne peut pas mourir, pas maintenant en tout cas.
Le problème quand j'ai écrit ce passage, c'est que j'étais un peu coincé dans le déroulement de mon intrigue et j'avais besoin de quelque chose afin d'avancer. Le témoin qui balance était une façon facile, je l'avoue. Le fait que cet épisode était un choix par défaut, qui ne me plaisait pas vraiment, je n'avais pas beaucoup d'idées et le dialogue en a pâtit, c'est vrai.

Victor a écrit:

4 J'attends le dénouement, et comme l'a dit schadow, j'aimerais bien voir comment tu vas mélanger tous ces éléments mythologiques

5 Peut-être que c'est un peu trop polar pour que du fantastique passe maintenant

Ne t'inquiéte pas pour ça
Le fantastique est constamment présent au contraire depuis le début. C'est juste que je ne les ai pas encore présenté comme tel.
Le truc, c'est que j'ai un gros élément fantastique vers le dénouement et que je préfère mêle le fantastique au thriller dans le déroulement de l'histoire.

Ah et... Je te l'ai déjà dit :

QUAND MEME !

Pas "Comme même"

ben quoi, c'est ce que j'ai écris

Sérieusement, merci, faut vraiment que je fasse gaffe à celle-là.

Quelques corrections !

— lorsque nous sommes repassé : repassés
— ronde est passée à treize heures trente comme : treize heure trente ou 13 h 30
— que vos cellules étaient pourvu : pourvues
— d'y voir plus clair sont soit mort, soit disparu : morts ; disparus
— des membres dévoués des Gardiens avaient décidés : décidé
— Tu les crois capable : capables
— Tu suggère que Kervaël et ses amis : suggères

Suite du récit (je suis un peu remonté dans le texte) :


−Reste la question de la sortie du bâtiment.
−Tu repenses à ce que la gamine a dit à Franck ?
−Des tunnels, fit Michael avec un hochement de tête, humides, sombres et avec des câbles électriques courants sur les murs. Ça te fait penser à quoi ?
−A n'importe quelle cave d'immeuble…
−Ou à des portions souterraines de n'importe quel réseau de métro. Et le point commun entre New York et ici ? Les deux villes possèdent un vaste réseau métropolitain.
−Tu suggère que Kervaël et ses amis se sont enfuis par les tunnels du métro ?
−Pourquoi pas ? La plupart des bâtiments de toutes les grandes métropoles ont un accès direct au réseau du métro. C'est l'issue de secours parfaite pour se fondre dans la nature et ressortir n'importe où dans la ville.
−Ce qui pourrait expliquer les disparitions inexpliquées. Tu comptes faire quoi ?/
−Je voudrais inspecter les sections qui court autour du palais des congrès. On a retrouvé un corps dans les sous-sols de l'immeuble, on peut donc logiquement imaginer que quelqu'un est venu et repartit par là.
−Donc, tu partirais du postulat que Kervaël a fait exécuter des membres de sa propre organisation ?
−Le gars m'a l'air assez tordu pour faire ça… On ne va prendre aucun risque : je vais obtenir un mandat pour que Benjamin et Eileen aillent perquisitionner le centre des Dragons Blancs en ville.
−Tu veux emmener Franck avec nous ? s'étonna Kensuki.
−Négatif. Il reste au QG, une expérience intense est largement suffisante pour lui. De plus, ce n'est pas vraiment un homme d'action.
Kensuki se contenta de sourire.


-6-


Le hall d'entrée du centre évoquait le passage d'une tornade : les meubles étaient renversés, des papiers jonchés le couloir, tout prouvait que l'on avait vidé les lieux dans une extrême précipitation.
Benjamin et Eileen avançaient avec précaution, l'arme à la main. Tout était très silencieux. Le genre de silence mortel qu'on rencontrait plus dans les films d'horreur avec des momies et des morts vivants que dans la vraie vie.
−Vous me ratissez cet endroit, dit Eileen à la dizaine de gars qui les accompagnés. Vous me fouillez l'ensemble de fond en comble, sans exception. Si vous voyez des gens, vous nous les amené de gré ou de force.
−Et si il résiste ? demanda des agents.
−Vous visez les jambes. Et pour les plus récalcitrants, vous essayez de pas trop les abimer, ça fait désordre dans un compte-rendu officiel.

Bonne lecture !

Bonne petite suite !

— Tu suggère que Kervaël : suggères
— Tu comptes faire quoi ?/ : le / n’est pas vraiment utile
— inspecter les sections qui court autour du palais : courent
— quelqu'un est venu et repartit par là : reparti

— des papiers jonchés le couloir : jonchaient
— à la dizaine de gars qui les accompagnés : accompagnaient
— vous nous les amené de gré : amenez
— Et si il résiste : « Et s’il résiste » ou « Et si… il résiste »
— demanda des agents : demandèrent

Suite du récit :

Les hommes sourirent et commencèrent à se disperser. Eileen resta avec Benjamin.
−Alors ? demanda t'il.
−Comment ça, alors ?
−Qu'est-ce que tu en pense ? Tu dois bien avoir une opinion.
−Je pense qu'on a affaire à un groupe de décérébrés menés par un fou. Un loup qui cherche à se faire passer pour un agneau.
−Tu triches, Eileen : ça, c'est l'opinion de Michael.
−Et si on avait la même opinion ? fit la jeune femme.
−Ecoutes, je sais que tu es une ex-militaire. Michael est ton supérieur, tu as appris à obéir aux ordres sans poser de questions. Mais, la DGC, ce n'est pas exactement l'armée.
−Parce que chercher à rester dans les règles établies sans chercher constamment à bousculer le système ou avoir des expériences transcendantales, c'est anormal maintenant ?
−La continuité en toute chose est la pire des perspectives de vie.
−C'est vrai que je ne suis pas rentrée à la Division en crashant les serveurs de la NASA, ironisa Eileen.
−La NSA, pas la NASA. C'est un gouffre à dollars, mais je n'ai rien contre eux. A part le fait que ce sont des pollueurs en puissance, comme l'Américain standard d'ailleurs, ils sont très sympathiques.
−Ceux de la NSA font leur boulot, tu sais.
−En m'empêchant de faire le mien au passage.
−Je ne savais pas que le hacking était une profession reconnue, fit Eileen sarcastique. Je la croyais classer dans la rubrique des crimes informatique.
−Et comment crois-tu que fonctionne l'espionnage industriel entre les grands groupes industriels et commerciaux. Tu crois que personne ne décortique ta navigation lorsque tu surfes sur le web et que tous les grands lobbies respectent la privauté de ton disque dur ? Les organismes policiers, militaires, paramilitaires et politiques ont tous recours en totale impunité aux services de hackers. Les lois informatiques existent uniquement pour que ceux qui ont le pouvoir les enfreignent.
−On croirait entendre un anarchiste, là.
−Voyons, fit Benjamin en faisant semblant de méditer, avant d'être 'recruter' par la DGC, j'ai loué mes services à deux groupes de l'industrie vidéo-ludique, des chaines de la grande distribution et même à une agence qui souhaitait tester la sureté de leur système.
−Quel cynique… soupira Eileen.

Bonne lecture à tous !

Petit dialogue tranquille !

— demanda t'il : demanda-t-il
— Qu'est-ce que tu en pense : penses
— Je pense qu'on a affaire à un groupe : à faire
— un groupe de décérébrés menés par un fou : mené (accord avec groupe)
— Ecoutes, je sais : Écoute
— Je la croyais classer dans la rubrique : classée
— dans la rubrique des crimes informatique : informatiques
— avant d'être 'recruter' par la DGC : recruté

Suite de l'histoire :



Les deux agents progressaient dans un couloir donnant sur plusieurs pièces de part et d'autre.
Ils les inspectèrent consciencieusement l'une après l'autre, mais il n'y avait rien d'inhabituel ou d'immédiatement exploitable : quelques vieux ordinateurs, des dossiers vides et des bouquins de mauvaise littérature. Le ménage avait été très bien fait.
−Agent Riordan ? grésilla la radio d'Eileen.
−J'écoute.
−On a trouvé quelque chose. Vous devriez venir voir.
−C'est important ?
−Très.
−On arrive. Vous êtes où ?
−Dernière pièce à gauche dans le couloir en face de l'entrée.
Eileen et Benjamin revinrent sur leur pas et s'engagèrent dans le couloir désigné. Des murs tapissés de papier-peint bleu clair, des lambris impeccables et les néons au plafond donné une touche agréable à l'ensemble.
Mais, la pièce où ils débouchèrent l'était beaucoup moins : un espace circulaire au milieu duquel se trouvait une fresque composée de plusieurs cercles concentriques, et en son centre une sorte de pilier en pierre polie.
Cependant, ce fut l'odeur pestilentielle qui sauta aux narines des deux agents qui les avertit que quelque chose de spécial se trouvait dans cette pièce. Et en effet, deux corps étaient attachés sur le pilier, deux corps d'hommes, entièrement nus, dos au pilier et les poignets attachés au-dessus de la tête.
Ils semblaient avoir été torturés avant d'avoir été égorgés. Leurs yeux avaient été arrachés et leur front arboré le curieux symbole de la couronne inséré dans l'anneau déjà vu auparavant. La peau de leurs ventres et de leurs jambes était lacérée, partiellement écorchée et présentait des traces de brulures localisées ou sous forme de longues trainées rouges virant au noir.
−C'est pas possible… souffla Eileen. Personne ne peut faire ça à un être humain…
−C'est exactement ce qu'on a dit avant de découvrir les camps de concentration nazis, répliqua Benjamin.
−Mais c'est pas le plus surprenant, intervint un des hommes avec eux.
Il leva un doigt vers le plafond en réponse au regard interrogateur d'Eileen et Benjamin. Les deux agents levèrent la tête et sursautèrent dans un même mouvement : le plafond n'était d'une immense sculpture représentant la tête et les pattes avant d'un dragon bondissant, menaçant, la gueule grande ouverte, tenant un anneau en or dans celle-ci et, enchâssé dans ce dernier, une stèle gravée d'une carte stylisée.

Bonne lecture!

Brr ! encore quelques cadavres !

— des lambris impeccables et les néons au plafond donné : donnaient
— qui sauta aux narines des deux agents qui les avertit : el deuxième « qui » n’est pas utile un « et » à la place évite la répétition
— leur front arboré : arborait
— le plafond n'était d'une immense sculpture : qu’une immense
— la gueule grande ouverte, tenant un anneau en or dans celle-ci : si le dragon a la gueule grande ouverte comment peut-il y tenir l’anneau d’or ? (Comme piercing sur sa langue ? )