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 Le traitre

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Rima68
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MessageSujet: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeDim 12 Sep 2010 - 11:50

Bonjour.
Voilà le prologue d'un texte que j'ai commencé pendant ces vacances (j'ai écris le prologue en dernier). J'ai déjà écris toute la première partie et j'aimerais un avis. A l'origine je ne voulais pas mettre de prologue, j'aimerais savoir (lorsque j'aurais mis une partie du texte) s'il est vraiment nécessaire où non. Bref voici le prologue.

Août 2045
-Jason ?
-Bonjour Thomas, je suis content de te voir. Je dois t’annoncer mon choix.
-Quel choix ? demanda-t-il.
-Je me suis rallié à Napoléon XII, le descendant de Napoléon Ier. Je sais ce que tu penses, c’est mal mais je suis persuadé qu’il pourrait rétablir la paix en France. Du moins pour un temps.
-Si tu l’dis. C’est contre tout ce que notre famille à toujours combattu.
-Ta famille Thomas. Je suis le fils du frère de ton père, c’est la famille de ta mère qui est pour la République depuis la Révolution. Crois moi, ces principes sont vieux de près de trois cents ans. Tu crois vraiment qu’ils valent encore quelque chose ?
-Je ne sais pas.
- Je vais continuer à œuvrer pour la République mais j’informerais, en secret Napoléon de nos actions.
-Ça s’appelle de la haute trahison. fit remarque le jeune homme.
-Je sais. C’est pour ça que j’ai besoin que tu me couvres. OK ?
-OK.
-Parfait. Tu peux retourner à ton travail.
Le jeune officier quitta le bureau de son cousin. Il descendit les marches qui menaient au rez-de-chaussée. Dans le hall il vit que ses parents l’attendaient. Il décida de ne pas les éviter et alla à leur rencontre. Sa mère le serra contre elle et remarqua l’insigne sur son uniforme vert.
-Tu es sous-lieutenant ? Félicitation mon chéri.
-Merci.
-Tu es sous les ordres de Jason ? demanda son père.
-Oui.
-Ne commences pas Julien. avertit sa femme.
-Laisses maman, j’ai l’habitude. Papa n’aime pas Jason.
Julien soupira.
-Ce n’est pas que je le déteste, c’est juste que je ne trouve pas son influence sur toi très bonne. Il t’a forcé à t’engager dans l’armée il y a quatre ans.
-Non, je m’y suis engagé de mon plein gré. Il m’a simplement proposé de venir m’engager.
-S’il ne l’avait pas fait tu ne serais pas en train de te battre dans une guerre civile qui ravage toute l’Europe.
-Bon je m’en vais, j’ai encore des choses à faire et puis demain je pars pour Paris, je dois faire mes valises.
-C’est lui qui te demandes de partir ?
-Papa c’est mon colonel, je lui obéis parce qu’il est mon supérieur. De toute façon je suis majeur, je peux faire ce que je veux, tu n’as plus rien à dire même si ça ne te plait pas.
Julien baissa les yeux et le jeune homme se détourna d’eux pour aller dans une pièce qui leur était interdite d’accès.
-Tu es trop dur avec lui. Il a raison, il a l’âge de faire ses propres choix.
-C’est ce qu’il croit.
-Il a dix-neuf ans. Il est grand maintenant, le temps où il disait « oui amen » à chaque fois qu’on lui demandait quelque chose est révolu. Et c’est définitif. Toi aussi tu avais des conflits avec ton père.

Thomas descendit de l’avion à l’aéroport d’Orly. Il suivit son cousin avec un groupe de dix personnes. Tous gradés. Il était le plus jeune de tous mais il était celui qu’il emmenait partout avec lui. Ils prirent tous le RER en direction du centre de la capitale, là-bas avait récemment été aménagée une base militaire. Les soldats purent choisir une chambre et poser leurs affaires.
Le lendemain Jason convoqua son cousin dans son bureau.
-Bonjour Thomas.
-Salut.
-J’aimerai te confier une mission vitale, pour l’Empire.
-C’est aujourd’hui, le coup d’Etat ?
-Oui. Alors je peux te faire confiance ?
Le jeune homme hocha la tête.
-Tu dois assassiner le Président de la République.
-Quoi ?
-Aujourd’hui, il doit se rendre à l’Assemblée National, tu n’a qu’à l’attendre devant avec un sniper et lui tirer dessus. Napoléon veut prendre le pouvoir et pour ça il faut que quelqu’un tue le chef de l’Etat français ainsi il pourra prendre sa place. Acceptes-tu ?
-Oui.
-Bien, le rendez vous est à quatorze heures. Fais attention de ne pas te faire prendre.
-Et l’arme, j’n’ai pas l’habitude de m’balader avec un sniper sur moi.
-J’ai tout prévu.
Le colonel se leva et sortit une boite d’un placard il la posa sur son bureau et l’ouvrit, révélant ainsi l’arme.
-Ouah ! Il est magnifique. s’écria le jeune homme
-Il faut que tu ailles t’entrainer dans le stand de tir, il a de très bonnes fonctions de visée automatique. C’est très pratique, un gamin de dix ans pourrait toucher une cible avec mais il vaut mieux que tu saches t’en servir.
Thomas hocha la tête et emporta la mallette sur le stand. Au bout d’une heure il savait s’en servir. A quatorze heures il attendait au sommet du palais bourbon, Jason lui avait expliqué comment y monter sans être repérer et aussi comment redescendre. Une échelle y avait été installée trois ans auparavant pour permettre aux pompiers de monter en cas d’incendie. Il y monta à quatorze heures moins le quart. Il fit attention de ne pas tomber car le toit était très raide, il s’installa à couvert pour ne pas être vu et attendit que le Président sorte du Palais Bourbon. A présent il était là, en dessous de lui il lui suffisait de viser. Une fois sa cible en joue il tira et le président s’écroula sur le sol. Thomas se dépêcha de descendre et il partit en courant et descendit dans le métro pour aller vers Montparnasse. Lorsqu’il sortit il remarqua que des soldats étaient dehors, armés et demandaient aux gens de rentrer chez eux. Ce n’étaient pas des soldats de la Républiques française car ils ne portaient pas le même uniforme. Le jeune homme décida de les éviter. Son cousin lui avait d’ailleurs demandé de le rejoindre dans le 14e arrondissement dans un coin sombre du cimetière Montparnasse. La il découvrit sa mère poignardée et son cousin tué par une balle de 9 mm. Il frissonna. Qui avait bien put faire ça ? Il se pencha sur sa mère. Pourquoi n’était-elle pas restée à Colmar ? Pourquoi ne lui avait-elle pas dit qu’elle était ici ? Il se pencha sur son cousin et lui ferma ses yeux figés par la mort puis il fit demi-tour et alla prévenir la police.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeLun 13 Sep 2010 - 1:15

Coucou je viens de lire avec plaisir ce prologue, l'histoire qui se profile semble avoir un univers très intéressant, avec un futur empereur à la moralité douteuse, des trahisons, des services secrets et des coups fourrés, ça me fait envie. Ceci dit il y a un reproche à faire, tu vas beaucoup trop vite sur bp d'aspects.


Le dialogue d'introduction est un peu abrupte, je pense qu'il gagnerais à avoir quelques descriptions des deux interlocuteurs. Certaines répliques manquent un peu de naturel, je pense qu'elles seraient plus crédibles avec des indications non verbales. (l'attitude des deux protagonistes et le langage corporel.)

Un exemple :

Citation :
-Tu es sous les ordres de Jason ? demanda son père.
-Oui.
-Ne commences pas Julien. avertit sa femme.
Je manque un peu d'information pour savoir si le "oui" est cassant, abrupt, méprisant ou simplement efficace.

Voilà même remarque pour le dialogue avec les parents. Tu arrive à bien donner les informations nécessaire à la compréhension du roman au fil du dialogue, et même à introduire une bonne tension entre les différents personnages ( on saisit facilement les différentes personnalité ) mais tout de même un peu plus détaillé serait très agréable.

Citation :
il s’installa à couvert pour ne pas être vu e
là j'ai une petite question, comment on s'installe à couvert sur un toit ? qui par définition est ouvert. Je pense que tu devrais mieux décrire.

La découverte des cadavres est encore une fois trop rapide, ça devrait être une scène émotionnelle, avec du choc qui frappe en olein visage, et là c'est réglé en trois coup de cuiller à pot.

Voilà j'espère que mes remarques te seront utiles, c'est un bon texte que tu as là, qui mériterait d'être un peu retravaillé.
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeLun 20 Sep 2010 - 20:35

En fait le prologue je l'ai écris rapidement (au début s'était pas prévu et puis je me suis dis que peut être il en fallait un...) Donc j'ai pas trop eut le temps de penser à décrire la mort de Jason et de la mère de Thomas, de plus je voulais faire quelque chose de très descriptif pour le prologue et pas trop rentrer dans les détails, laisser un peu de mystère... Bref je prends note de ton avis et je vais le retravailler (j'ai toujours du mal avec les prologues soit j'en dis trop soit pas assez scratch ) C'est pour ça que je ne voulais pas en mettre au départ. (tu as raison pour le couvert c'est simplement que je voulais dire qu'il s'était caché... J'ai très mal formulé je sais)
Voici une courte suite :
Partie 1 :

Six mois plus tard

Thomas était face à cet homme qui le surplombait d’environ une tête. Il ne baissa pas les yeux une seule seconde pour éviter de montrer la moindre faiblesse devant le chef militaire. Il le regardait sans faillir.
-Et qui me dit que je peux te faire confiance petit ? demanda-t-il.
-J’ai déjà servis mon cousin dans l’armée républicaine. rétorqua le jeune homme.
-Jason Steiner c’est cela ? Brave homme, paix à son âme. Dis-moi pourquoi tu veux m’aider à rétablir l’Empire de mon ancêtre si ta famille s’est toujours battue pour la République ?
-Je recherche le meurtrier de ma mère et de mon cousin. Je ferais n’importe quoi pour venger leur mort et pour cela il me faut un salaire que les partisans de la République ne peuvent me donner.
L’homme le dévisagea. Il savait que Steiner était déterminé mais très jeune. Il avait pourtant bien l’intention de lui redonner son ancien grade car il était très précieux.
-Steiner c’est allemand ?
-Je suis alsacien. répondit-il prudemment.
-Bien. Tu seras sous-lieutenant, comme tu l’étais dans l’armée de la République. Ensuite si je suis satisfait tu passeras lieutenant, voire plus haut. Il faut que tu me promettes allégeance à moi, Napoléon XII et que tu obéisses à tes supérieurs sans poser de questions.
-Vous êtes vraiment son descendant ? demanda le nouveau gradé.
-Oui et je compte bien restaurer l’Empire fondé sur le mérite que Napoléon Ier a créé.
-Si ça permet de rétablir la paix en Europe… répondit le jeune officier hésitant.
-Bien sûr que ça rétablira la paix en Europe ! A présent va voir au sous-sol pour chercher un uniforme qui conviendra à ton grade, voici ton permis de port d’arme. Tu prends tes fonctions immédiatement auprès du lieutenant Langlois.
Thomas obéit et alla chercher un uniforme et prit une douche avant de l’enfiler. C’était un costume assez simple et relativement agréable à porter. Il était composé d’une chemise bleu clair, d’un pull bleu marine, d’un pantalon bleu foncé et d’une paire de chaussure noire. C’était l’habit de tous les jours. Un insigne était cousus sur le pullover ; celui de sous-lieutenant. Il remonta pour trouver le lieutenant Langlois. L’homme brun et à moitié chauve l’attendait dans son bureau. Il parut étonné en voyant le jeune homme aux cheveux roux.
-Vous êtes bien jeune. dit le lieutenant alors que Thomas entrait.
-J’ai servis la République jusqu’au coup d’Etat du 12 août 2045. J’étais sous les ordres de mon cousin Jason Steiner assassiné durant ce coup d’Etat. Je suis fidèle au pays et non à un système qui ne fonctionnait plus depuis plus de vingt ans.
-Voilà un bon état d’esprit.
Il lui tendit un téléphone portable et une carte de crédit.
-Vas en ville, je veux que tu relaye mes ordres aux soldats ton téléphone a un crédit de dix heures par mois. La carte donne accès à ton compte personnel où sera viré ton salaire qui s’élève à 2000€/mois. Le code est 4789.
-Merci mon lieutenant.

-Il m’a trahit.
-Qui donc ?
-Mon fils…
-Il faut l’aider et le remettre dans le droit chemin dans ce cas.
-Je sais, Victor il faut que tu m’aides.
-Je ferais ce que je peux, je le promets.

Le soir en rentrant de la ville, le jeune homme se fit rattraper par son père.
-Qu’est ce que tu fais avec cet uniforme ? Il ne t’a pas suffit que ta mère et ton cousin se fassent assassiner il te faut soutenir l’ennemis ? s’écria-t-il.
-L’ennemis, comme tu le dis, me donne un emploi et des moyens. Jason servait l’Empire, en secret et moi j’étais fidèle à Jason. C’est la seule solution pour calmer la guerre civile qui décime toute l’Europe. Napoléon saura la réunifier, c’est son seul but. répondit calmement Thomas.
Le père saisit son fils par le bras.
-Jason t’a mis ça dans le crâne par je ne sais quel lavage de cerveau Thomas. Il faut que tu m’aides à remettre en place la république, la démocratie.
-Non papa, tu te trompe. C’est la République qui a ordonné l’assassina de maman et de Jason.
-C’est impossible. Jason peut être mais pas ta mère, elle servait la République, le bien.
-Le bien, tu me l’a assez répété, est une question de point de vue. Pourquoi t’intéresser aux affaires politique alors que tu as toujours détesté ça ? Je te jure que je te prouverais que la République française est impliquée dans la mort de maman. la colère tintait sa voix.
Julien regarda son fils, celui-ci lut de l’effroi dans les yeux de son père
Le jeune homme se dégagea de sa poigne. Il rentra dans son petit appartement. Une pièce, cuisine et salle de bain. Ca lui suffisait largement. Il alluma le four pour se préparer un gratin de pâte et alluma son ordinateur qu’il connecta à la télévision numérique.
Le lendemain il reprit son service en relayant les ordres du lieutenant Langlois aux troupes parisiennes pour qu’ils fassent le « ménage », c'est-à-dire remettre de l’ordre dans la capitale française, arrêter les opposants, neutraliser les mouvements démocrates et emmener les cadavres à la morgue. Cette entreprise dura trois mois. Trois mois durant lesquels Thomas se consacra entièrement à son travaille sans penser à son père mais en continuant de mener l’enquête.



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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 21 Sep 2010 - 15:15

Bonjour,
J'aime ton histoire, je trouve que l'idée est bien trouvé. Mais je suis d'accord avec elgringo pour le prologue. Et je penses que ta partie 1 pourrait être plus développer.

Je suis impatient de voir la suite. Wink
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMer 22 Sep 2010 - 0:59

Moi généralement je ne suis pas très amateur de prologues... je trouve qu'une histoire est plus forte si on commence directement dans l'action, et si on arrive à reconstituer le prologue par la lecture. (je ne sais plus qui disait qu'on doit commencer une histoire aussi près de la fin qu'on peut faire... je suis très d'accord avec ça Razz)

Citation :
Thomas était face à cet homme (...) face au chef militaire.
tu répètes "face à" un peu rapidement.

Citation :
il me faut un salaire
plus qu'un salaire, il pourrait avoir besoins de "moyens" (genre des accès à des armes, des gens bien placés...) enfin il me semble. ^^ (juste le salaire ça fait un peu radin Razz )


Citation :
promettes de toujours m’obéir à moi, Napoléon XII et à tes supérieurs sans poser de questions.
on appelle ça un serment d'allégeance. (je trouve le terme classe ^^)



Citation :
Le soir en rentrant de la ville où le jeune homme se fit rattraper par son père.
je pense que tu devrais remplacer le "où" par une virgule.

Oké c'est déjà mieux que le prologue.. ça va encore un peu vite, mais il n'y a plus d'endroits vraiment pas détaillés.... C'est même un début prenant. j'attends la suite Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeDim 26 Sep 2010 - 16:44

Bien, j'ai corrigé ce que tu m'as proposé elgringo (j'y avais pas pensé au serrement d'allégeance ^^). Merci.
Voilà la suite, un peu plus longue cette fois :

Un matin Thomas et ses hommes devaient neutraliser un groupe d’opposants qui s’était réunis pour manifester dans Paris, cette bande de rebelles était menée par le père du jeune officier, il en était persuadé. Thomas avait reçu sous ses ordres une petite troupe de soldats pour étouffer cette rébellion.
C’était le matin, en octobre, il faisait frisquet. Le sous-lieutenant était bien content d’avoir un pull sur ses épaules pour lui tenir chaud. Lui et ses hommes s’étaient cachés dans les restes d’un immeuble carbonisé par les adversaires de la France. Ils étaient tous armés de fusils, de grenades et de bombes lacrymogènes, ils attendaient que le lieutenant Langlois, posté avec ses troupes à l’angle de la rue, leur donne ses ordres qui ne tardèrent pas car la voix du supérieur de Steiner crépita dans son l’oreillette :
-Passe devant avec tes hommes, la voie est libre. fit la voix du supérieur.
-Bien reçu lieutenant. répondit le jeune homme, puis à ses soldats ; On y va !
Il s’avança discrètement suivit des cinq hommes qui l’accompagnaient. Ils dépassèrent la position de leur chef et arrivèrent bientôt à une rue perpendiculaire où approchait une centaine d’hommes et de femmes avec des pancartes antinapoléoniennes à la main. Ils seraient bientôt près d’eux, Steiner ordonna à ses hommes d’armer les bombes lacrymogène après avoir enfilés des masques pour éviter de subir les effets du gaz. Ils armèrent les lances et en jetèrent sur les opposants avant de commencer à tirer avec leurs fusils, Thomas et ses soldats avaient fait exprès de ne pas prendre assez de lacrymogène pour pouvoir éliminer un maximum d’ennemis de l’Empire, les anéantir pour assurer la victoire à Napoléon.
L’équipe de Langlois les rejoignit rapidement équipés de masques à gaz et s’armèrent de mitraillettes pour faire un maximum de victimes. Soudain des coups de feu fusèrent provenant du camp adverse. Le père de Thomas avait certainement engagé des militaires. Langlois fut touché d’une balle dans la poitrine suivit par d’autres militaires. A présent ils étaient tous sous son commandement, le jeune sous-lieutenant devrait assumer correctement et on le récompenserait.
-Foncez dans le tas. Tuez-les tous ! ordonna-t-il.
-Bien lieutenant. répondit un des hommes.
Cinq soldats suivirent ce dernier qui courut face à la marée humaine sans cesser de tirer avec les mitraillettes.
Steiner et deux autres se mirent à couvert dans un immeuble. Puis la fumée retomba, les soldats sortirent de leur cachette. Il restait trois personnes debout dont un dans le camp adverse les mains relevées au dessus de sa tête pour montrer qu’il se rendait. Le jeune lieutenant leva son bras vers lui et appuya froidement sur la détente.
-Regardez s’il y a des survivants et tuez-les. ordonna-t-il d’un ton glacial.
Les militaires obéirent sans discuter pendant que le jeune homme s’agenouilla auprès des morts. La fusillade avait attiré des gens à leur fenêtre et dans la rue mais personne n’osait approcher.
-Que tout le monde sache ce qui leur arrivera s’ils s’opposent à Napoléon. hurla-t-il. Gardez cette image gravée dans votre mémoire car c’est ce qui vous attend si vous vous révoltez !
Il s’approcha de Langlois et lui ferma les yeux, il inspecta ensuite les cadavres et n’y reconnus personne, son père n’était donc pas parmi les manifestants. Ou bien il était partit avant qu’il ne sorte les mitraillettes. Il prit son portable et appela la base pour qu’on lui envoie des rends-fort pour dégager les cadavres. Ils arrivèrent et s’occupèrent de cette besogne morbide. Les survivants rentrèrent avec les nettoyeurs au QG de l’armée bonapartiste. Le jeune homme prit une douche il fut imité par tous les autres. Un jeune sous officier vint le voir.
-L’Empereur vous demande un rapport lieutenant Steiner. déclara-t-il.
-Dites-lui que j’arrive.
Il termina de revêtir son uniforme bleu foncé et alla frapper à la porte de son supérieur. Il entra lorsque Napoléon le lui demanda.
-Bonjour lieutenant Steiner.
-Bonjour monsieur. répondit le jeune homme.
-Il faut que tu saches que je me suis fait maréchal de France. Je suis donc le chef suprême de l’armée française.
-C’est une excellente nouvelle.
Thomas était troublé car il ne savait plus s’il devait l’appeler « Altesse » ou « maréchal »… ou les deux.
-Je veux que tu me fasses ton rapport Thomas.
Le jeune officier obéit et lui raconta tout et ne cessa pas de vanter les mérites du lieutenant Langlois qui s’était sacrifié pour le nouvel Empire français.
-Tu seras récompensé pour ta bravoure Thomas, mais je pense que tu aurais bien besoin d’une soirée de congé pour te remettre et te venger.
Il hocha la tête.
-Mais je ne connais pas encore le tueur. Cela fait trois mois que j’enquête.
-Je vais te donner un indice. Fais tes recherches parmi les plus hauts gradés que ton cousin et tes parents ont côtoyés, tu trouveras celui que tu cherches.
-Un général ? demanda le jeune homme.
-Je ne peux t’en dire plus. Fais ton devoir, accomplis ta vengeance mais reste maitre de tes émotions sinon tu ne seras jamais un bon chef pour tes soldats. Tu es bien jeune mais tu es plus loyal que la plupart de mes hommes et je tiens a ce que tu me face confiance.
-Je vous fais confiance monsieur.
-Pas assez Thomas, pas assez. Je garderai toujours en mémoire ce que ton cousin a fait pour moi c’est pourquoi je tiens à ce que tu le venges. Mais agis discrètement.
-Merci.
-Maintenant rentre chez toi et soi présent demain à l’aube.
Le jeune homme quitta la base alla boire un café avant de rentrer chez lui, pour se remettre de ses émotions. Il en était à présent sûr, le seul général que Jason et sa mère avaient côtoyé, était le général Bauer. Alsacien comme eux il avait voué sa vie à la patrie et avait prêté serement à la république. Mais pour quelle raison aurait-il tué sa mère ? Son cousin il comprenait ; le général avait surement découvert que c’était un traitre mais sa mère ? Avait-elle soutenue Jason ? Impossible elle détestait Napoléon qui se prenait pour son homonyme. Peut être qu’elle avait admis que c’était la seule solution. Depuis que l’Empire s’était mis en place trois mois auparavant les prix de l’alimentaire avaient chutés, surtout celui du pain qui était devenu si chère que plus personne ne pouvait en consommer, cette baisse était une preuve que ce système était mieux. De toute façon Thomas savait parfaitement que la VIe république avait abusé de la censure.
-Bonjour mon fils. fit la voix de son père le tira de sa rêverie.
-Salut papa. répondit celui-ci d’un air distrait.
Julien s’assit en face de son enfant.
-Tu n’as toujours pas changé d’avis. constata le père.
-A quel sujet ?
-Tu sais parfaitement.
-Non, je n’ai pas changé d’avis.
Le père poussa un soupir.
-C’est toi n’est-ce pas ? demanda-t-il.
-Quoi ?
-Dans le 5e arrondissement aujourd’hui.
-Je n’ai pas le droit de parler de mon travail papa mais je te réponds quand même. C’est oui. Et je t’avoue que je n’y prends pas plaisir mais je sais que c’est le seul moyen de ramener l’ordre en Europe. Bonaparte va rallier l’Allemagne, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne et peut être même que la Suisse seras d’accord avec nous.
-N’y compte pas. Tout ce qu’il va arriver à faire c’est de créer une troisième guerre mondiale car les Etats-Unis ne vont pas laisser passer ça.
-Les Etats-Unis ont bien trop de problèmes avec les Irakien pour penser à nous. Ca fait des décennies qu’ils sont en guerre contre eux même si ça n’a pas toujours été officiel, tout le monde le sait. Et puis notre système n’a pas tant changé que ça, la seule différence c’est que c’est un Empereur qui gouverne à vie, à part ça il y a toujours des ministres, des maires, des députés des sénateurs élus au suffrage universel. Ça n’a pas tant changé que ça.
-Tu as peut être raison mais c’est quand même une dictature. Les Bonaparte ont toujours été des conquérants.
-Je sais. Je suis majeur papa, ne t’inquiète pas pour moi. A présent tu sais aussi de quoi je suis capable. Saches aussi que je sais qui a tué maman et Jason même si je n’ai pas encore de preuves.
-Qui est-ce ?
-Le général Bauer.
-Impossible.
Thomas haussa les épaules.
-Je le prouverai. Où travaille-t-il ?
-Il a pris sa retraite après le coup d’Etat. expliqua Julien.
-Je dois y aller, au revoir papa.
-Au revoir. murmura celui-ci en regardant son fils s’éloigner.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeLun 27 Sep 2010 - 22:52

Alors j'aime mieux la nouvelle version.... (et pour cause je l'ai conseillée Very Happy ) Je mettrais quand même plutôt "jurer allégeance" que "promettre" ça me semble plus fort. Oui et aussi j'aurais bien aimé une description un peu plus avancée de Napoléon. C'est un personnage intriguant et tout ce qu'on sait de lui c'est qu'il est grand. ^^
Ah oui et puis j'ai du mal à déterminer avec certitude... Napoléon a pris le pouvoir sur quoi exxactement, et il y a combien de temps ?


La suite est intéressante, bien meilleure rythme que les précédents. Le coup de la manifestation réprimée dans le sang était bien sympa Smile Le dialogue final avec le père très tendu. Quelques remarques :

Citation :
et arrivèrent bientôt à une rue perpendiculaire où arrivaient
Il y a pas mal de petites répétitions comme celle-là.


Citation :
pour éviter de subir les effets du gaz
pas besoin de le préciser je pense.

Citation :
Thomas et ses hommes avaient fait exprès de ne pas prendre assez de lacrymogène pour pouvoir éliminer un maximum d’ennemis de l’Empire
Ah les sal.... Twisted Evil Twisted Evil devil devil

Citation :
-Je veux que tu me face ton rapport Thomas.
fasse

Citation :
Tu es bien jeune mais tu es plus loyale
loyal.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 13:38

J'ai corriger les fautes et je vais corriger les répétition un peu plus tard (pas le temps entre midi)

elgringo a écrit:


Citation :
pour éviter de subir les effets du gaz
pas besoin de le préciser je pense.


je ne vois vraiment pas ce que tu veux dire...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 13:48

Ben on se doute bien pourquoi il mets le masque à gaz, pas la peine de préciser ^^
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 13:57

Ah oui c'est juste ^^ (un peu la tête dans les nuages en ce moment ; manque de sommeil + températures glaciales dans mon appart...)

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 14:01

No worries je comprends Wink c'est moi qui suis pas clair.


(Brrr mais c'est quoi ce pays où il fait froid... je suis revenu du canada justement pour avoir moins froid en hiver Very Happy)
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 14:15

en plus c'est la période où ils ont pas mis le chauffage dans les HLM, résultat 17°C dans les appart... (moi je suis un chat et les chats aiment la chaleur lol)

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 14:21

et moi alors... je suis un loup sans fourrure ; et les loups ont peur du chauffage !
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMer 29 Sep 2010 - 11:25

J'ai un peu de temps ce matin, en passant j'ai vu de la lumière ...

A la question prologue ou pas ? Je constate qu'aujourd'hui de moins en moins d'écrivain utilisent le prologue. Le prologue est une introduction servant a présenter les éléments nécessaires a la bonne compréhension de l'histoire. C'est a toi de voir si c'est utile ou pas.

Le postula est intéressant, une Europe instable qui tarde a émergée, des intérêts régionaux forts et un homme s'appuyant sur la restauration d'une gloire passé, plus légendaire que réelle, mais qui correspond aux aspirations des différents pays.

Je ne te dirais qu'une chose, tu nous décrits des évènements majeurs comme si tu en était détachés. met toi dans la peau de tes personnages, ou au moins dans celle du personnage principal. Les humains fonctionnent avec un ensemble de logique et d'émotions. Soit ils font n'importe quoi sous le coup des émotions soit ils réalisent des choses logiques. Dans tous les cas, ils se justifient auprès de leur conscience et de leur inconscient. Je te dis peut-être des choses un peu compliquées... Heu... alors vit tes scènes et raconte nous !
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 13:48

J'ai tenté de remédié aux répétition du mieux que j'ai pu (j'avais enfin du temps ^^) J'espère que c'est un peu mieux qu'avant...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeDim 3 Oct 2010 - 17:12

Voici la suite :

Julien rentra chez lui dans le centre de Paris, il était troublé à cause de ce que son fils venait de lui dire. Et s’il inventait tout ? se demanda-t-il. Et si la mort de sa mère et le désir de vengeance l’avait rendu fou ? Un partisan de la république aurait été incapable de faire du mal à sa femme dont la famille avait toujours soutenus la cause et ce depuis la Révolution.
-Il faut absolument que je le sorte de ce faut pas avant qu’il ne soit tué. murmura-t-il pour lui-même.

Thomas rentra dans son appartement qu’il n’avait pas vu depuis trois jours. De la poussière s’était accumulé sur son bureau et il y passa un chiffon humide. Puis s’assit et sortit son portable pour appeler un ami de son cousin.
-Allô ? demanda celui-ci.
-Salut James c’est Thomas, le cousin de Jason.
-Salut. Tu as besoin de quelque chose ?
-Oui, j’aimerais une information.
-Je t’écoute.
-J’aimerais la liste des militaires républicain posté dans le 14e arrondissement de Paris dans la journée du 12 août 2045 s’il te plait.
Un silence s’installa puis James répondit :
-Pourquoi tu veux savoir ça ?
-Je cherche l’assassin de ma mère et de Jason, tous les deux ont été retrouvé mort le 12 août dans le 14e arrondissement et tout me porte à croire que c’est un agent de la république.
-Je t’envoie la liste par mail. As-tu des soupçons sur une personne en particulier ?
-Non. mentit Thomas.
-C’est envoyé mais ne le répète pas sinon je suis mort.
-T’inquiète et merci.
Il raccrocha et ouvrit sa boite mail, le message s’afficha. Il n’y avait que quinze personne posté à cet arrondissement et le général Bauer était posté près du cimetière où les deux membres de la famille Steiner avaient été retrouvés assassinés. Mais ça ne prouverait rien aux yeux de la loi. De toute façon il voulait le tuer de ses propres mains et maquiller ce meurtre en suicide et pour ça il avait tout prévu…
Le jeune homme décida de se changer, il enfila un épais pull en coton noir, un jean, une paire de basket confortable et une veste épaisse composée de plusieurs poches. Il enfila un bonnet foncé pour masquer ses cheveux roux trop reconnaissable. Puis il quitta son domicile pour aller à la station de RER la plus proche et se rendre au domicile de Bauer. Il habitait en banlieue et il avait vérifié son adresse avant de partir. Il s’assit dans un train dans le sens de la marche. A cette heure il n’y avait personne. Il somnola jusqu'au terminus puis il sortit et trouva sans problème la rue et la petite maison où habitait Bauer. Thomas savait qu’il était célibataire et sans enfants. Qu’il soit en vie où non ne changerait pas grand-chose car il n’avait pas de famille. Le jeune homme entra dans la maison sans frapper et sans faire de bruit. C’était une vieille bicoque comme on en trouvait souvent au début du siècle, de plein pied et mal architecturée. Il s’avança, l’homme était devant un téléviseur dernier cris avec des hologrammes ce qui évitait le port des lunettes 3D. Il regardait un vieux film de science fiction qui était très apprécié en autrefois. C’était quoi le titre déjà ? La guerre des monde ? Non ! La guerre des étoiles ou plutôt Star Wars car à cette époque tout ce qui sonnait anglais/américain était à la mode. Il sortit un couteau suisse de sa poche. Le film était presque finit et Thomas attendit la fin, le moment où le jeune héro s’était définitivement transformé en monstre et tout ça pour tenter en vain de sauver sa femme. Le générique de fin s’affiche et Bauer stoppa le lecteur de films.
-Bonsoir mon général. murmura-t-il.
L’homme sursauta et se retourna pour voir celui qui venait de prononcer son nom. Il était effrayé et paraissait reconnaitre son agresseur. A cet instant le jeune officier sut que le meurtrier de sa mère était bien en face de lui.
-Que faites-vous là ?
-Etes-vous l’assassin de Marion et Jason Steiner ?
- Je euh… commença l’ancien général.
-Soyez franc.
Il ne répondit pas et Thomas le saisit par le col de sa chemise de nuit et le projeta violemment dans son fauteuil.
-Répondez, êtes-vous l’assassin de mon cousin et de ma mère ?
-De… du Colonel Jason Steiner seulement.
-Et ma mère ?
-Je… elle était déjà morte quand je suis arrivé. Comprenez moi, Steiner était trop dangereux, il servait l’Empire.
-L’Empire est le nouveau régime politique et mon cousin avait ses raisons. Ce n’est pas sa mort qui à changé quelque chose.
-Ça c’est ce que tu crois. Il aurait voulut prendre la place de Bonaparte une fois qu’il avait terminé le coup d’Etat.
-Menteur ! hurla le jeune homme.
Il plaqua le couteau sur la gorge de l’ancien militaire.
-Je ne peux pas avouer ce que je n’ai pas fais. Oui j’ai tué Jason Steiner mais pas Marion. Elle était déjà morte lorsque je suis arrivé. Ta mère a été tuée par un coup de couteau en plein cœur et Jason avec un révolver, mon révolver. Je ne me balade pas avec un couteau quand je suis en mission mon garçon, un couteau ne nous garde pas en vie.
Thomas planta la lame dans le cœur du général. Puis il essuya soigneusement le manche avec un chiffon et plaça l’arme dans la main de l’homme. De sorte qu’on puisse croire qu’il s’est suicidé. Ensuite il rentra chez lui. Il se sentait moyennement soulagé par son acte. Lui qui pensait pouvoir trouver une paix intérieure en vengeant sa mère il s’était trompé. D’autant que Bauer n’avait pas avoué le meurtre de sa mère mais seulement celui de Jason. Il alla se coucher, sans même manger quelque chose, il voulait dormir, oublier. Mais il s’était passé trop de choses en une seule journée et une migraine commença à lui battre les tempes. Il se leva pour prendre de l’aspirine dans l’espoir que cette douleur pulsatile disparaisse et il se recoucha en tentant de ne plus penser à rien mais les dernières paroles du général le tourmentaient. Qui avait bien pu tuer sa mère si ce n’était pas lui ? Il avait beau retourner le problème dans tous les sens il ne voyait qu’une seule solution. Jason l’avait tuée. Impossible. Il fallait qu’il mène l’enquête. « Un bon militaire se détache de sa vie personnelle. » Jason le lui avait dit tant de fois mais il avait besoin de venger sa mère. Il se redressa et fouilla les papiers sur son bureau pour lire les rapports d’autopsie du médecin et d’après lui sa mère était morte au moins une demi heure avant Jason et d’un coup de couteau qui avait transpercé ses poumons. Une mort lente et douloureuse pensa le jeune homme avec amertume. Elle avait des ecchymoses signe qu’elle s’était battue. Jason en avait aussi d’après le rapport et il avait reçu une balle dans la tête. Thomas frissonna il ne pouvait croire que Jason avait fait une chose pareil. Il regarda la liste des hommes placés dans le même secteur et tous étaient de bons amis de Marion. Il ne restait que cette solution mais le jeune homme ne voulait pas l’admettre. Il se recoucha tentant de retrouver le sommeil mais la migraine ne cessait pas de lui marteler les tempes. Malgré l’aspirine.

-Monsieur ?
-Oui Victor.
-On vient de m’annoncer la mort du général Bauer.
-Comment est-il mort ?
-Tout nous porte à croire que c’est un suicide, il s’est poignardé.
Julien secoua doucement la tête, prit d’un vertige il s’assit.
-Thomas. chuchota-t-il.
-Pardon monsieur ?
-Transmet mes condoléances à sa sœur et à ses neveux. répondit-t-il.
Le jeune homme hocha la tête et se retira en silence.


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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeVen 8 Oct 2010 - 17:31

Citation :
il était troublé à cause de ce que son fils venait de lui dire
Je trouve la formulation un peu maladroite... Quelque chose comme "Ce que son fils venait de lui dire l'avait troublé." ça évite un "a cause de ce que" un peu faible.

Citation :
Un partisan de la république aurait été incapable de faire du mal à sa femme dont la famille avait toujours soutenus la cause et ce depuis la Révolution.
Là je trouve que ce serait plus élégant de faire deux phrases. Du genre : Un partisan de la république aurait été incapable de faire du mal à sa femme. Sa famille avait toujours soutenu la cause et ce depuis la Révolution.

au fait tu parles de quelle révolution celle napoléonienne ou celle de 1789 ? je me perds un peu. ^^
Pouik ! Entre deux considérations intéressantes sur le tannage de peau humaine, je reviens faire un tour ici. J'ai enfin finies mes corrections donc j'ai à nouveau un peu de temps ^^

Alors d'abord j'ai plein de remarques, mais ne te laisse pas effrayer, sur le fond j'aime bien ton histoire, le côté thriller-politico-historico-science fictionneque est un peu fou, mais bien géré. Encore une fois tu vas un peu trop vite sur tout ce qui se passe, je pense que le texte prendrait plus de profondeur si tu prenais plus de temps à décrire un peu l'ambiance en même temps que l'histoire. ^^


Citation :
Puis s’assit et sortit
Ouvrir une phrase avec "puis" ça fait bizarre, je pense qu'un simple "Il" suffirait, on se doute bien que c'est ensuite.

Le dialogue télphonique est intéressant, mais il serait encore plus palpitant si tu supprimais un peu les mots inutiles du genre : "salut", "oui" ce sont des mots qu'on dirait sans doute dans la réalité, mais qui ralentissent la lecture sur un texte.

Citation :
une veste épaisse composée de plusieurs poches
O.o une veste composée de poche... avec tu veux dire ?

Citation :
Thomas attendit la fin, le moment où le jeune héro s’était définitivement transformé en monstre et tout ça pour tenter en vain de sauver sa femme. L
J'ai mis un instant à comprendre... Very Happy Très bon parallèle avec ton histoire, il m'a pris par surprise Smile

Citation :
L’homme sursauta et se retourna pour voir celui qui venait de prononcer son nom
petit pinaillage : Il n'a pas prononcé son nom, mais son titre.

Citation :
L’Empire est le nouveau régime politique et mon cousin avait ses raisons.
la réponse me semble un peu faible... mais je ne sais pas quoi mettre à la place ^^


Citation :
Thomas planta la lame dans le cœur du général. Puis il essuya soigneusement le manche avec un chiffon et plaça l’arme dans la main de l’homme. De sorte qu’on puisse croire qu’il s’est suicidé.
Ouais le suicide par couteau en plein coeur... c'est rare quand même... (c'est très dur le coeur, tu perdras la force de poignarder bien avant de t'être tué)

Pouik : beau travail continue ^^
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeVen 8 Oct 2010 - 18:04

Merci pour les remarque je vais corriger tout ça plus tard là j'ai beaucoup à faire...
Pour la révolution je parle de celle de 1789. Pour le suicide je savais pas trop quoi faire d'autre et je ne voulais ps forcément faire une émeute dans le quartier en lui tirant dessus avec un pistolet, sinon j'aurais pu le pendre mais j'avais (enfin mon héros n'avait pas le temps) pas le temps pareil si je (toujours le héros, je ne fais qu'un avec lui^^) lui avais ouvert les veines... Bref je sais pas trop quoi faire sinon... (je ne peux pas non plus le jeter du haut d'une fenêtre il habite dans une maison) Ah je sais je peux faire en sorte qu'il ait une piscine et je le noie dedans, ça fait pas suicide mais accident... faut voir est-ce que tu trouverais ça plausible (surtout est-ce que ça passerait si c'était un suicide ?)

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 0:20

Alors pour la révolution : Il faudrait le préciser ^^

En plus des familles dévouées à la républiques depuis plus de 300 ans... franchement j'en connais pas beaucoup de nos jours... ça fait un peu bizarre comme expression.

Pour le suicide... ben je suis d'accord c'est pas facile ^^ Mais bon déjà pour le rendre plus crédible, comme tu as dit que le héro prenait le temps de se préparer, il pourrait avoir fabriqué une lettre d'adieu. Pour un suicide c'est plus crédible. Il pourrait attraper le téléphone du gars et envoyer un sms à sa femme : j'en peux plus, je veux en finir.


La piscine c'est pas mal, ça fait accident c'est pas facile à débrouiller pour la police s'il n'y a pas de preuve... Genre si on le trouve flottant dans sa piscine le nez cassé on pourrait penser qu'il a glissé et qu'il s'est assomé... Suicide... c'est difficile quand même, ça fait un peu suspect le gars suicidé dans sa piscine.

Il y aurait bien les médicaments tout simplement, Thomas qui prépare une seringue avec un produit qui provoque un arrêt cardiaque ? ou des somnifères et on fait croire qu'il se les ait administrés lui même...

ou alors tout simplement la balle dans la tête, pistolet avec silencieux pour pas ameuter tout le quartier. (par contre il faut penser à tirer un coup avec le pistolet dans la main du gars, sinon il n'y aurait pas de traces de poudre sur ses doigts.) (Le gringo aurait pu écrire Les Experts)


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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 9:02

C'est clair t'aurais pu écrire les experts ^^
Je pense que je vais peut être garder l'idée de la piscine, c'est pas mal ou alors les somnifères, faux voir. J'avais pas pensé à la lettre... Quant au sms à sa femme ça va être dur car il n'a jamais été marié ^^ mais pour la lettre il faut que je le mette ça fera plus crédible. Faut que je réécrive ça faut voir ce que ça donne...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeSam 9 Oct 2010 - 10:53

ça n'a rien à voir, c'est juste que dans ma famille quand on se réunit parfois ça dégénère, et qu'il arrive souvent qu'on doive écrire en urgence une lettre de suicide pour quelqu'un ^^

Noyé dans la piscine après avoir pris des médicaments ça fait tout à fait crédible comme suicide, je confirme.

Par contre le SMS ça peut être à n'importe qui d'un peu proche, ça fait moderne c'est tout ^^
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 16:37

Bon j'ai pris le temps ces vacances de continuer mon récit et de commencer une réécriture ( car je suis incapable de ne faire qu'une seule chose à la fois Embarassed )
Bref j'essaye d'ordonner un peu plus (la preuve j'ai mis des chapitres dans les partie, je progresse lol) en espérant ne pas avoir fait pire qu'avant je poste la réécriture du premier chapitre :

Partie 1 :
Chapitre 1 :


Thomas se tenait face à l’homme qui le surplombait d’une tête. Il refusait de baisser les yeux et de montrer qu’il était impressionné par le chef de guerre. Il soutenait son regard sans faillir.
-Et qui me dit que je peux te faire confiance ? demanda le nouveau chef d’Etat.
-J’ai servis mon cousin dans l’armée de la République monsieur, rétorqua le jeune homme. Je l’ai aidé à vous mettre à la tête du pays.
-Jason Steiner. il sourit. Paix à son âme, c’est vrai qu’il m’a servit jusqu’au bout. Mais m’aideras-tu à restaurer l’Empire de mes ancêtres alors que ta famille se bat pour la démocratie depuis 1789 ?
-La démocratie n’est qu’une dictature déguisée. répondit calmement Thomas. Et puis j’ai besoin de moyens pour retrouver le meurtrier de ma mère et de Jason.
L’homme sourit et passa une main dans ses cheveux brun. Il examina le jeune homme, ses yeux marrons ne le trompaient jamais, ce gamin l’aiderai toujours s’il lui donnait la possibilité de se venger.
-Steiner… Ton père est allemand ?
-Alsacien. corrigea-t-il instantanément.
-Parfait, tu reprends ton grade de sous-lieutenant, comme lorsque que tu étais sous les ordres de ton cousin, tu seconderas le lieutenant Jordan Langlois. J’attends de toi que tu me prêtes allégeance lorsque je deviendrais empereur.
-Vous êtes vraiment son descendant ?
-Oui, je suis Napoléon, XIIe du nom et je compte restaurer l’empire fondé sur le mérite que mon ancêtre Napoléon Ier a fondé au XIXe siècle.
-Si ça peut ramener la paix en Europe… répondit le jeune homme hésitant.
-Mais bien sûr que ça ramènera la paix en Europe. A présent va au sous-sol chercher ton uniforme, ton insigne et ton arme. Voici ton permis de port d’arme, ta prise de fonction est immédiate.
Le jeune homme descendit au sous-sol du QG Napoléonien pour récupérer ses affaires. A peine l’uniforme bleu foncé revêtu que toutes les personnes qu’il croisait le saluaient en l’appelant « mon lieutenant ». Malgré tout ce que lui avaient transmis ses parents sur l’humilité, il aimait qu’on le respectât. Il était à l’aise dans cet uniforme, il avait toujours aimé le bleu, beaucoup mieux que le vert de l’armée républicaine. De toute façon la guerre sur les terrain ne se faisait que rarement maintenant, alors le camouflage n’était plus utile. Il remonta au deuxième étage dans le bureau du lieutenant Langlois il frappa et attendit. Un homme chauve d’une quarantaine d’années vint lui ouvrir.
-Bonjour lieutenant, je suis votre sous-lieutenant, Thomas Steiner.
-Vous êtes bien jeune, quel âge avez-vous ?
-Dix-neuf ans mon lieutenant, mais j’ai déjà servis le colonel Jason Steiner notamment durant le coup d’Etat de Napoléon. Je pense sincèrement qu’un empire doit être établi pour qu’il ramène la paix en Europe. Je resterais plutôt fidèle à un pays qu’à un système utopique.
- Bel état d’esprit lieutenant. Voici un talkie-walkie, un téléphone portable et un carte de crédit. Un compte en banque t’a été ouvert pour ton salaire. Maintenant va en ville et relaie mes ordres.

-Il m’a trahi, il a trahi son pays.
-Qui donc ?
-Mon fils Victor, ton cousin.
-Il faut le remettre dans le droit chemin dans ce cas.
-Il faudra que tu m’aides dans ce cas.
-Je promets de faire ce qu’il faudra.

Le soir Thomas sentit une main se poser sur son bras, il se retourna vivement et vis que c’était son père qui l’avait attrapé.
-Que fais-tu avec cet uniforme ?
-Mon devoir papa. répondit calmement le jeune homme.
-Quel devoir ?
-Venger maman et Jason.
-Ce n’est pas ainsi que tu vas les venger, il faut que tu détruises Napoléon avant qu’il ne rétablisse son empire de malheur, il faut que tu aides à remettre une république en place.
-La république à été source de problème jusqu’ici. La preuve elle n’a pas écouté les écologistes il y a cinquante ans qui avaient prévu qu’il n’y aurait plus de pétrole, résultat ? Un guerre civile quasi mondiale pour s’en approprier le reste, une hausse des prix énorme, tellement grande que les gens n’ont même plus de quoi se nourrir. Napoléon va apporter des solutions immédiates à notre situation !
-C’est Jason qui t’as dit ça ?
- Arrête de penser que ton neveu est responsable de ma façon de pensée, je ne suis pas lui. Mais je pense vraiment que c’est une bonne solution pour calmer la guerre civile qui décime le continent.
Julien regarda son fils d’un air horrifié.
-Ne me regarde pas comme ça, je fais ça pour sauver ma peau, les républicain vont être tués et Napoléon réformera le système avant la fin du mois. A présent tu m’excuses mais j’ai autre chose à faire.
Il rentra chez lui tourmenté par l’entrevue avec son père. Il décida de se détendre dans un bain avant de manger. Une migraine commença à lui marteler les tempes après son repas. La tête dans les mains il ne pouvait rien faire pour la calmer à part se coucher et avaler une aspirine. Ce fut la sonnerie de son portable qui le réveilla à quatre heures du matin, sa tête s’était calmée. Il attrapa le téléphone et répondit à l’appel de son lieutenant.
-Thomas lèves-toi, il faut que tu me rejoignes je t’envoie ma position.
-Il se passe quoi ?
-Une émeute antinapoléonienne qu’il faut neutraliser, un groupe t’attend alors magne toi.
Le jeune homme raccrocha et s’habilla en vitesse. Il descendit les escaliers de son immeuble en courant et retrouva son lieutenant au point de rendez-vous dans un quartier dévasté au nord de Paris.
-Thomas, tu es enfin là ! s’exclama Langlois. Ecoute je passe devant avec une dizaine d’hommes, à mon signal toi et ton groupe vous avancez dans la rue et vous nous doublez et vous envoyez les lacrymo. Il n’y en aura pas assez, c’est fait exprès il faut en abattre un maximum, aucun survivant compris ?
-Oui mon lieutenant.
-Voici ton oreillette pour qu’on reste en contact. Au bout de cinq minutes moi et mes hommes on arrivera pour achever le groupe avec des mitraillettes.
Thomas était presque sûr que son père était derrière cette révolte. Il saisit un fusil et resta caché avec son groupe composé d’une dizaine de personnes. Les vingt autres soldats qui composaient la section étaient avec Langlois.
-La voie est libre. grésilla la voix du lieutenant dans l’oreille du jeune homme.
-On y va, souffla Thomas en sortant de sa cachette.
Ils dépassèrent la position de leur supérieur et arrivèrent dans une rue perpendiculaire. Ils enfilèrent tous leur masque à gaz. A une centaine de mètres d’eux des hommes et des femmes, qui scandaient des slogans antinapoléoniens, avançaient assez rapidement. Il fallait agir avant qu’ils ne soient trop près. Le jeune sous-lieutenant leur ordonna d’envoyer les bombes lacrymogènes sur les manifestants jusqu’à épuisement des stocks. Ils prirent ensuite en main leurs fusils pour leur tirer dessus. L’équipe de Langlois ne tarda pas à arriver avec les mitraillettes. A ce moment des coups de feu fusèrent du camps adverse et tua trois personnes. Le lieutenant fut touché et s’écoula sur le sol en poussant un cri de douleur. Thomas comprit au moment même ou son supérieur rendait son dernier soupir qu’à présent tout était sous son commandement et il devrait assurer s’il voulait être récompensé.
-Tuez les tous ! ordonna-t-il. N’ayez aucune pitié.
Un homme prit la responsabilité de courir face au manifestant en leur tirant dessus, il fut rapidement imité par une dizaine d’autres hommes. Puis les coups de feu cessèrent. Il restait dix hommes debout s’il se comptait dans le tas, dont un dans le camp adverse qui avait levés les mains en signe de soumission. Le jeune lieutenant leva son bras et appuya froidement sur la détente. L’homme s’écroula.
-Tuez les survivant et brulez les cadavres ! ordonna Thomas.
On lui obéit sans oser de question. Il s’approcha du cadavre de Langlois, ses yeux ne reflétaient aucune expression, il les lui ferma et baissa la tête. Il se leva et regarda autour de lui, des gens, réveillés par le vacarmes étaient à leurs fenêtres, d’autres dans la rue, mais personne ne disait rien.
-Que tout le monde garde cette image en tête. C’est un exemple de ce qui vous attend si vous vous révoltez contre Napoléon. Maintenant rentrez chez vous et allez travailler comme si rien ne s’était passé. Napoléon à promis d’arranger la situation au niveau des prix et des problèmes de pétrole, ne vous montez pas contre quelqu’un qui veut vous aider.
Les gens obéirent et rentrèrent chez eux sans rien dire, sans doute choqués par ce qu’ils venaient de voir. Mais Thomas le savait, il fallait choquer pour faire rentrer une information dans la tête d’un être humain sinon ils ne comprenaient pas.

PS j'ai enlevé le prologue qui était totalement inutile ^^


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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 22:42

Ooooppps :Embarassed: J'avais raté ta nouvelle version ^^ Je viens me rattraper. C'est mieux, plus clair, mieux écrit... il faudrait encore rajouter quelques détails au début. (sur les lieux, les apparences...) et ce sera bien.

Quelques remarques encore.

Citation :
Le soir Thomas sentit une main se poser sur son bras il se retourna vivement et vis que c’était son père qui l’avait attrapé.
La phrase est trop longue faudrait la découper.

Citation :
qu’il n’y aurait plus de pétrole, résultat ? Un guerre civile quasi mondiale pour s’approprier le reste du pétrole
tu répete pétrole un peu rapidement.

Citation :
son lieutenant au point de rendez-vous dans un quartier dévasté au nord de Paris.
là par exemple j'apprécierais des détails en plus. (genre où est abrité le lieutenant à quoi ressemble l'émeute...)

Citation :
c’est fait exprès ca il faut les abattre un maximum, aucun survivant compris ?
tu peux virer le "ça" et tu pourrais dire plus simplement "il faut en abattre un maximum"


voilà... et la conclusion bien violente bien choquante ocmme il faut génial (le prologue apportait quelques informations quand même... du coup le début est un poil trop abrupte là ^^)
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Rima68
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 13:06

En fait c'est la première idée de début qui m'est venue, j'en ai essayé d'autres mais ils ne me plaisaient pas...
Quant au lieux et aux apparences je pense avoir un peu plus détaillé (les description c'est pas mon truc) je vais essayer de faire mieux Wink

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 21:43

Coucou!
Ta nouvelle version est bien mieux maitrisée et claire.

Il y a juste un truc qui m'a gêné:
"Un guerre civile quasi mondiale"-> elle est civile ou mondiale?
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Rima68
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre Icon_minitimeMer 17 Nov 2010 - 15:00

J'ai corrigé les quelques fautes, et je vais essayer de plus détailler quand j'aurais un peu plus de temps (suis surbouquée moi lol). Quant à la guerre civile, en gros il y en a dans le monde entier pour récupérer du pétrole etc.
Bien voilà la suite :

Chapitre 2 :

-Napoléon vous demande un rapport mon lieutenant. déclara un jeune homme qui venait d’entrer dans le vestiaire.
-J’arrive.
Thomas termina de s’habiller après sa douche et rejoignit son supérieur.
-Bonjour lieutenant. dit-il lorsque celui-ci se présenta dans son bureau.
-Bonjour monsieur.
-Je veux que tu me fasses un rapport.
Le jeune homme s’exécuta et raconta dans les détails les évènements de la matinée. Il ne tarit pas d’éloge au sujet du lieutenant Langlois.
-Bien à présent tu es lieutenant étant donné que Langlois est mort. Je veux que tu assistes à mon couronnement, lundi à quatorze heure, je me proclamerai Empereur de France. Je serais chef de l’armée et dirigeant du pays.
-C’est une excellente nouvelle monsieur.
-En attendant nous sommes vendredi et je sens que tu aurais bien besoin de ta soirée et de passer ainsi un long week-end.
-Je ne suis pas fatigué monsieur.
-Il te faudra bien un long weekend pour venger la mort de tes proches.
-Je ne sais pas qui est responsable de leur mort.
Napoléon sourit.
-Je vais te donner un indice, cherches parmi les personnes les plus hautement gradés que tes parents et ton cousin ont côtoyés.
-Un général ?
-Je ne peux t’en dire plus, mais tu es intelligent, tu vas trouver. Maintenant pars et agit discrètement et ne dis à personne qui t’a donner cette informations. N’oublies surtout pas, reste maître de tes émotions et soit sûr de la culpabilité de la personne que tu assassines, c’est important sinon le meurtrier sera toujours en cavale.
-Merci votre Altesse.
-Maintenant rentre chez toi.
Le jeune homme sortit de l’enceinte du QG, il était chamboulé par ce que venait de lui dire Napoléon un général aurait trahit sa mère, un général de la République. Ce n’était pas logique, pas du tout. Sa mère avait toujours soutenu la République, pourquoi un officier servant les mêmes intérêts l’aurait tuée ? Il comprenait qu’il puisse tuer Jason, on aurait découvert qu’il était un espion et qu’il servait l’ennemis, mais sa mère… Jamais elle n’aurait trahit, jamais. Thomas en était sûr. Absolument certain. Ses pas le menèrent à un bar, il avait besoin d’un remontant. Il s’assit et se laissa servir un café pour le réveiller, un café bien fort et il continua de réfléchir au mobile de ce gradé de la République. Peut être que sa mère avait admis que l’Empire pouvait être une solution à la guerre civile qui faisait rage en Europe et dans le monde. Les gens se frappaient, se tiraient dans le dos dans l’espoir de récupérer un peu de pétrole, un peu de pain dont le prix avait plus que triplé en cinq ans. De toute façon, Thomas était sûr que ce général n’avait eut aucune raison valable pour tuer sa mère.
-Bonjour Thomas.
La voix de Julien tira le jeune homme de sa rêverie. Il leva la tête. Le jeune homme trouva que son père avait vieillit. Des cheveux gris s’accumulaient et il ne s’était pas rasé au moins depuis trois ou quatre jours, ses vêtements semblaient trop grand, signe qu’il avait maigris.
-Bonjour papa.
Le père s’assit en face de son fils.
-Tu n’as pas changé d’avis à ce que je vois.
-De quoi tu parles ?
-C’était toi dans la rue ce matin, c’est toi, qui a réprimé l’émeute dans Paris ce matin.
-Je ne peux pas parler de mon travail, encore moins à un opposant de Napoléon. C’est un grand homme qui va ramener une certaine stabilité en Europe, j’en suis certain.
-Tout ce qu’il arrivera à faire c’est un troisième guerre mondiale car les Etats-Unis ne laisseront pas faire ça.
-Les Etats-Unis sont bien trop occupés avec les problèmes avec l’Irak et ils ont aussi une guerre civile à maitriser. Le système ne changera pas tant que ça, il y aura juste un Empereur à la tête du pays et non plus un président. Il y aura toujours les ministres, les sénateurs, les députés…
-Ça c’est ce qu’il te dit pour te rallier à lui. rétorqua le père d’un ton sec. Les Bonaparte sont des conquérants, Même s’il est le douzième du nom, ton Napoléon n’hésitera pas à imposer sa dictature au reste de l’Europe.
-Et c’est précisément ce qu’il faut à notre continent, ne former plus qu’un seul pays. C’était le but de l’Union Européenne au début du siècle mais quelques pays n’ont pas voulut tout accepter comme le Royaume-Unis qui n’a pris que ce qu’il voulait de cette union. Aujourd’hui seule la monnaie et le nom de l’institution subsistent, il n’y a plus de réelle politique européenne et tu le sais. Napoléon veut réunifier tous les peuples d’Europe…
-En imposant une dictature et non en laissant le choix aux citoyens. coupa Julien.
-La république n’est pas toujours la solution. A propos je pense savoir qui a tué maman et Jason.
Le père le regarda un instant.
-Qui ?
-J’ai des soupçon sur le général Bauer.
-Impossible !
Le jeune homme haussa les épaules.
-Je le prouverai. Maintenant si tu veux bien m’excuser, je dois y aller.
Julien regarda son fils s’éloigner et sortir du café.

Julien rentra chez lui dans son appartement du centre de Paris, il était troublé par l’entretient qu’il venait d’avoir avec son fils. Etait-il si mauvais ? Etait-il devenu un monstre ? Ou voulait-il seulement venger sa mère et son cousin ? Ce désir de vengeance pouvait pousser une personne à faire n’importe quoi. Julien devait le sortir de ce faux pas avant que Napoléon ne le fasse assassiner.

Pour confirmer ses soupçon Thomas contacta un ami, informaticien dans l’armée, enfin plutôt un ami de son défunt cousin. Le jeune homme répondit tout de suite sur son portable.
-Salut James, c’est Thomas, le cousin de Jason.
-Qu’est-ce que tu veux ?
-Une information. Je voudrais avoir la liste des militaires républicains postés dans le 14e arrondissement la nuit du 12 août.
-Pourquoi tu veux savoir ça ? Je ne suis pas autorisé à te donner une telle information.
-Je cherche à venger la mort de Jason et je soupçonne un républicain.
Un silence se fit entendre dans le combiné.
-Je t’envois la liste par mail mais n’en parles à personne je risque ma place.
-Merci James.
-C’est pour Jason que j e fais ça.
Thomas raccrocha et ouvrit sa boite mail. Il n’y avait que quinze personnes postés dans cet arrondissement et Bauer en faisait partie, c’était le seul posté si près du cimetière ou il les avait retrouvés mort. Mais ça ne prouvait rien, pourtant ça confirmait sa culpabilité aux yeux de Thomas, et ça suffisait car il ne voulait pas laisser le général aux mains trop généreuse de la justice, il voulait le tuer de ses propres mains… et maquiller le meurtre en suicide.


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