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 Le traitre

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 15:52

Ma mère me fait dire que l'excuse la plus simple et la plus efficace pour une mort c'est une réaction allergique tardive à l'anesthésie. J'imagine que notre glouikette elle a eu une péridurale ? Il est même pas nécessaire qu'elle ait eu des antécédents d'allergie, ça peut se déclarer d'un coup comme ça. Par contre elle fait aussi dire que pour un étouffement par coussin, n'importe quel médecin légiste un tant soit peu consciencieux verra tout de suite à l'autopsie que c'était un meurtre ^^ (donc... vaut mieux pas que Thomas vois le corps ^^)

hop pour célébrer l'absence de ton prof de math je viens te lire Smile (désolé du retard week end de foliiiiieeeeee ^^)

Citation :
Je... je ne sais pas, mais je n'aurais pas la force de m'occuper d'eux pour le moment.
je pense que ce serait plus fort sans "mais"

Citation :
tu le regretteras tôt ou tard.
là je mettrais plutôt "très vite"

Citation :
Tu sais je ferais en sorte qu'il
"ferai" et à mon avis tu peux te passer du "tu sais"
Citation :
perlaient abondamment sur ses joues
il me semble que "perler" c'est quand tu es sur le point de pleurer, pas quand tu pleure déjà "abondamment"
Citation :
et ferai comme si rien ne s'était passé
c'est peut être son plan mais... de là à le dire à haute voix ? c'est peut être un peu trop non ?
Citation :
Une larme perla sur sa joue.
t'as déjà utilisé l'expresison un peu plus haut.


... un peu abrupte ce nouveau passage, tu pourrais t'attarder un peu plus à mon avis sur le deuil de thomas sur tout ce que lucie lui apportait, et sur s'il prévoit d'aller voir ses enfants souvent ou de vraiment les abandonner ? En tout cas Smile vivement la suite Smile

EDIT : j'étais en train d'écrire ma réponse quand tu as posté la suite Smile je viens voir ça de suite Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 16:50

Citation :
prit plusieurs pays de l'est de l'Europe
je trouverais le verbe "conquis" plus efficace que "pris" (et j'aimerais bien aussi avoir la liste de ces pays ^^)

Citation :
Les seuls pays encore isolés de l'Empire étaient ceux présent sur l'archipel du Royaume-Uni
La périphrase est maladroite, tu pourrais simplement dire "la grande bretagne" ça résumerait.

Citation :
Prêt relancer le défit
à relancer... défi
Citation :
C'est à ce moment que le jeune colonel fut prit de l'envie de revoir ses enfants avant de partir pour l'Angleterre
Tu devrais préciser qu'il n'est pas allé les voir depuis les 7 ans, ça fait un peu abrupte de le découvrir 3 phrases après.
Citation :
Ne voyant aucune réaction de la part des jumeaux, l'homme fronça les sourcils.
-Et la politesse ?
-Bonjour monsieur, répondirent les enfants en cœur.
affraid affraid affraid Mais quel C....ard !

Citation :
J'avais beaucoup de soucis et de travail.
lol! *rire jaune* super l'excuse ^^
Citation :
Ne les écoute pas ils te mentent.
heu... je pinaille mais ils n'ont encore rien dit .
Citation :
Thomas gara la voiture
encore pinaillage mais : c'est littéralement impossible de se garer là haut ^^ (y a pas de place ^^)
Citation :
Non il a pas manger, expliqua Julie.
mangé
Citation :
Le sucre faisait du bien à Guillaume qui reprenait peu à peu des couleurs.
concordance des temps : fit ... reprit

Citation :
Tu pleurs papa
pleures

Très pouikounet les petits pouiks Smile tout doux tout brave Smile tout frais, tout mignons on a envie de leur faire des ::copain:: Par contre Napoléon n'est pas très regardant sur les "familles d'accueuil" des "héritiers de son empire". Les souverains français donnaient quand même une tonne de percepteurs, de protecteurs aux leurs... c'est encore un plan diabolique de sa part ? Wink

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 16:58

Pas de place en haut de la butte ? Ah, j'avais pourtant vu des policier se garer devant la Basilique la dernière fois scratch Et derrière le sacré cœur, là ou il y a les commerce et tout ? Il y a de la place ? Sinon je les gare tout en bas et les fait monter à pied (l'effort fera tomber Guillaume plus tôt dans les pommes.
Napoléon pas regardant ? Il voulait endurcir ses petits-neveux xD nan je sais mais il est pas sensé être au courant... que ces enfants ne sont pas bien dans cette famille... tu verras ^^

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMer 18 Mai 2011 - 17:10

Ben si tu te gare en haut de la butte et que tu n'es pas une voiture de police tu te fait ramasser très facilement par la fourrière. (mais bon thomas en tant que colonel a peut être des passse droits ?)

Sinon la montée est pas si violente, et il y a un funiculaire pour les paresseux Wink

Ouais mais.... un héritier ça se surveille à chaque seconde Smile un souverain responsable reçoit des rapports régulièrement Wink (un exemple de souverain pas regardant : Louis XV et on voit ce que ça a donné Wink ) Enfin bon je verrai Wink
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 19 Mai 2011 - 19:53

Ouais je sais que c'est pas très cohérent, mais j'ai besoin qu'ils aient une enfance difficile... sinon je peux pas faire ce que je veux faire... (ils vont passer à la casserole les cocos Twisted Evil ) faut peut être que je trouve une explication scratch
PS : j'ai corrigé ^^

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeVen 20 Mai 2011 - 11:10

ah mais on peut avoir une enfance difficile et très douloureuse avec beaucoup d'argent Smile Napoléon pourrait avoir des idées sur "l'éducation", genre leur avoir donné un précepteur ultra strict, une gouvernante revêche qui leur refuse certains "conforts" pour les "endurcir".

En plus un héritier d'empire est un personnage "public" il est nécessaire de le montrer un peu au monde pour rassurer la population que le gouvernement aura un "successeur".

(je critique pas hein, je trouve que ça serait plus cohérent Wink )
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeVen 20 Mai 2011 - 15:02

Mouais, mais un précepteur hyper sévère ne va pas faire ce qui va se passer... Le plus simple c'est de te mettre la suite comme ça tu verra ce qui leur arrivera...

Chapitre 6 :

Thomas rentra chez lui après avoir ramené ses enfants dans leur famille d'accueil. Ils sont malheureux là-bas, il faut que tu les enlève de cet endroit, loin de Melun.
-Après ma mission en Angleterre.
Non, avant. Les Lepics s'en occupent très mal, ils n'ont même pas nourri Guillaume à midi.
-Je n'ai pas le temps en ce moment.
Tes enfants comptent si peu pour toi ? Réfléchis bien, car cette décision scellera leur destin à tout jamais.

* * *

Guillaume se plaça devant Julie alors que leur père d'accueil entrait dans leur chambre. Il voulait la protéger au maximum.
-Vous lui avez dit ? demanda-t-il.
-On a rien fait ! cria Julie.
L'homme poussa Guillaume au sol et prit Julie par le bras. Le garçon se redressa et suivit Kevin qui conduisait Julie dans la pièce à côté, celle où on l'emmenait lui d'habitude, lorsqu'il voulait le battre. Il empoigna le bras de Kevin et le mordit pour qu'il lâche sa sœur. L'homme la libéra et la poussa contre le mur, puis il saisit Guillaume par les cheveux et le traina dans la chambre.
-Arrête ! Tu me fais mal !
Il referma la porte et poussa le garçon qui reçu une armoire en pleine tête lorsqu'il tomba, il se mit à pleurer.
-La ferme !
Il s'empara une bouteille d'acide chlorhydrique dans un placard et lui envoya le liquide en pleine figure.
-Ah ! Mes yeux ça brule !
L'homme le saisit par les cheveux et lui cogna la tête contre le mur.
-Ferme-la !
Il le jeta à terre et lui donna un coup de pied.
-Aïe j'ai mal !
-Ferme la sale gosse !
Le garçon se recroquevilla sur lui même, se frottant les yeux qui lui brulaient. Julie entra dans la chambre.
-Arrête ! hurla la fillette
L'homme la poussa vers l'extérieur puis prit un bidon d'essence entreposé dans un placard et le vida entre Guillaume et la sortie de la pièce. Il craqua ensuite une allumette au dessus avant de s'en aller. Des flammes apparurent, empêchant Julie de rejoindre Guillaume. Son frère était de l'autre côté, il s'était redressé, la fillette vit qu'il regardait vers elle.
-Guillaume ! hurla-t-elle.
-Je suis là ! répondit-il. Qu'est-ce qu'il se passe, je vois rien ! Mes yeux me brulent !
-Il y a le feu entre toi et la sortie, ne bouge pas !
Le garçon se mit à tousser :
-Appelle les pompiers, la fumée m'empêche de respirer !
-J'y vais, ouvre la fenêtre !
La fillette partit en courant, le feu avait prit devant la porte d'entrée, Kevin et Maria étaient sortis. Pourquoi ? La fillette courut jusqu'au téléphone et composa le numéro d'urgence qu'on lui avait appris à l'école. Une voix de femme répondit.
-Allô, ici les pompiers de Melun, je vous écoute.
-Allô, commença la petite fille angoissée. Il y a le feu à la maison ! Mon frère est bloqué ! Il faut venir.
-Comment tu t'appelles ?
-Julie.
-Tu habites où ?
-Rue du sauvage à Melun. S'il vous plait, venez, mon frère est bloqué, il y a le feu !
-On arrive !
Julie remonta les marches et retourna dans la pièce où Guillaume était resté.
-Les pompiers arrivent, Guillaume ! cria-t-elle.
Pas de réponse. A travers les flammes elle voyait son frère couché sur le sol, en train de tousser. Elle se mit à pleurer à l'idée qu'il puisse mourir, qu'elle doive rester seule à tout jamais, isolée de l'être qu'elle chérissait le plus et qui la comprenait le mieux. La seule personne avec qui elle se sentait bien, sa moitié.
L'air devenait de plus en plus irrespirable, la fumée de plus en plus noire et il faisait de plus en plus chaud. Elle voulait pouvoir respirer.
-Guillaume, réponds s'il te plait !
Le garçon se redressa et se tourna vers elle. Il lui sourit pour la rassurer et lui dire que tout allait bien... pour l'instant. Julie se sentit soudain soulagée. Au moins il était toujours en vie. Elle le vit se remettre à tousser et à se frotter les yeux. Elle aussi commençait à étouffer. La sirène des pompiers retentit au-dehors.
-Les pompiers arrivent ! Tiens bon Guillaume !
Elle descendit les escaliers en courant et se posta à la fenêtre. La camionnette s'arrêta devant la maison, un homme s'approcha d'elle.
-C'est toi qui as appelé ? demanda-t-il.
-Mon frère est là-haut, il ne peut pas sortir. Il y a le feu devant la porte, je peux pas aller dehors.
Le pompier la prit sous les aisselles et la souleva pour l'amener à l'extérieur. Trois autres défonçaient l'entrée au même moment.
-Où sont tes parents ?
-C'est pas mes parents. Kevin et Maria sont partis, c'est eux qui ont mis le feu. Mon frère est en haut il faut l'aider !
-Ne t'inquiète pas. Viens.
Il l'emmena dans le camion, l'assit sur un brancard et déposa une couverture de survie sur elle. La fillette se mit à tousser.
-On doit prévenir Thomas. C'est mon père.
-Thomas ? Tu sais où je peux l'appeler ?
-Thomas Steiner. Il est colonel dans l'armée.
-Ne t'en fais pas, on le trouvera.
Le pompier déposa un masque à oxygène sur son visage.
-Reste calme, on va l'appeler. On va aussi sauver ton frère.

* * *

Le téléphone sonna dans l'appartement de Thomas, le jeune homme quitta son ordinateur pour répondre, il était presque sept heures, ça faisait environ une heure qu'il était rentré de Melun, peut être était-ce la base qui l'appelait.
-Oui ?
-Vous êtes Thomas Steiner ? demanda la voix d'un homme.
-Oui, pourquoi ?
-Je suis Marc Lenoir, pompier, nous venons de sauver deux enfants d'un incendie à Melun. La fillette dit que vous êtes son père.
-Quel est son nom ?
-Julie. Elle a un frère qui se nomme Guillaume.
-J'arrive !
-Nous sommes à l'hôpital de la ville.

Thomas saisit sa veste et prit sa voiture pour aller à la clinique. Il pénétra dans le hall d'entrée. Un pompier se dirigea vers lui.
-Vous êtes Thomas Steiner ?
-Oui.
-Je suis M. Lenoir, vous m'avez eu au téléphone.
-Où sont mes enfants ?
-Venez.
L'homme le guida vers le service pédiatrique, puis dans une chambre. Dès qu'ils entrèrent, Julie courut vers son père et entoura sa taille de ses bras.
-Thomas !
Le jeune colonel baissa la tête vers elle et lui caressa les cheveux. Il s'accroupit pour la serrer contre lui et la porter.
-Guillaume va pas bien, gémit-elle au bord des larmes. Il a respiré la fumée et il voit plus rien.
-Ne t'en fais pas, murmura Thomas en l'embrassant sur la joue. Ça ira. Les docteurs sont en train de l'examiner.
Il se tourna vers le pompier.
-On peut le voir ?
-Je vais chercher un médecin qui vous en dira plus, répondit-il.
Le pompier sortit, laissant le père et la fille seuls.
-Il va pas mourir, hein papa ?
Thomas frissonna lorsqu'il entendit ce mot. « Papa », il comptait donc déjà pour elle. Je t'avais prévenu.
-Non, bien sûr que non. Les docteurs vont le sauver.
Il la serra contre lui avec tendresse. Un médecin entra, Thomas reposa la fillette sur le sol.
-Vous êtes le père des deux enfants ?
-Oui, répondit le jeune homme.
-Il va mourir ? demanda Julie.
-Non... mais il est atteint de cécité. Et il y a de grandes chances pour que ce soit définitif.
-Quoi ? s'écria Thomas. Comment ?
-Apparemment on lui a envoyé de l'acide chlorhydrique dans le visage. Il a eu de la chance la peau ne soit pas trop brulée. Il a tout essuyé avec la manche de ses vêtements, ses yeux sont totalement brulés. Il se les ai frottés, ce qu'il ne fallait justement pas faire. Il est sous oxygène à cause de la fumée.
-On peut le voir ?
-Oui, suivez-moi.
Le médecin sortit de la chambre, Thomas le suivit avec Julie. Deux portes plus loin il y avait Guillaume, sur un lit, un masque d'oxygène sur le visage. Julie courut vers lui et l'embrassa sur la joue. Thomas s'approcha et lui caressa les cheveux. Le garçon ne réagit pas, il dormait.
-Il pourra sortir demain matin, comme sa sœur. Ses jours ne sont pas en danger, mais il faut qu'il reste sous oxygène et qu'il se repose.
-Je prendrais une chambre d'hôtel pour la nuit, annonça Thomas. Je viendrais les chercher. Connait-on les causes de cet incendie ?
-Je n'suis pas de l'ACOP, posez leur la question vous travaillez dans l'armée, non ?
-Oui. Merci.


Hum, tu vois ce que je veux dire maintenant, je ne sais pas si un précepteur oserait envoyer de l'acide chlorydrique dans les yeux d'un môme... Après c'est vrai que ça fait bizarre que les héritier du trône impériale soient maltraités et pas présentés au peuple... Faut que je réfléchisse.

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Dernière édition par Rima68 le Jeu 26 Mai 2011 - 18:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeLun 23 Mai 2011 - 19:03

Je suis d'accord avec toi, un précepteur n'oserait probablement pas aveugler ses protégés... mais bon un père d'accueil qui a la charge des héritiers du trone non plus ne prendrait probablement pas ce genre de risques... Rien que parce qu'il sait ce qui lui arrivera après...

Le passage est pas mal, horrifique à souhait, sadique et monstrueux (comme j'aime Smile ) mais.... niveau scénario j'ai un peu de mal à y croire. Si tu as besoin de faire de guillaume un petit aveugle on peut trouver une bonne raison sans doute autrement. (accident, gouvernante psychopathe... ) (tu as vu Slumdog millionaire ? Wink )


Citation :
après avoir ramener
ramené

Citation :
ls n'ont même pas nourris
nourri
Citation :
alors que Kevin entrait dans leur chambre
au lieu de dire kévin tu devrais dire "leur père d'accueil" ce serait plus clair je pense.

Citation :
Il saisit une bouteille d'acide chlorhydrique dans un placard et lui envoya le liquide en pleine figure.
ça fait un peu abrupte... faudrait qu'on ait un peu de contexte, genre pourquoi il a de l'acide ?

Citation :
Ah ! Mes yeux sa brule !
là au lieu de dire, faudrait décrire la douleur de l'intérieur.

Citation :
-Aïe j'ai mal !
de même ^^

Citation :
se frottant les yeux qui lui brulaient
précise que ça lui brue les mains aussi Smile

Citation :
Julie d'aller voir Guillaume
de rejoindre plutôt


Citation :
On est à l'hôpital de la ville.
nous sommes, ferait plus adulte.

Citation :
Thomas saisit sa veste et prit sa voiture pour aller à l'hôpital
tu devrais faire un paragraphe là pour signifier la rupture temporelle ^^

Citation :
Thomas frissonna lorsqu'il entendit ce mot. « Papa »,
::copain:: ::copain:: saytropmignonnnnnn Smile (je le comprends très bien ^^)

Citation :
-Non... mais il est aveugle, répondit le médecin.
un médecin ne parlerait pas comme ça. déjà avec aussi peu de temps il donnerait pas un diagnostic fixe. "il y a de grande chance qu'il reste non voyant" serait plus crédible.
Citation :
Il a eut
eu

Citation :
de la chance la peau de son visage n'a rien.
... rien c'est pas trop crédible, juste quelques brûlures mineures serait plus plausible non ?

Citation :
son œil est totalement brulé.
"ses yeux" plutôt non ?

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeLun 23 Mai 2011 - 19:16

Merci pour le commentaire, (j'avoue pour le scénario Embarassed mais avoue que c'est pas facile à intreduire) j'ai bien vu slumdog millionaire... Mais ça revient au même, lui cramer les yeux avec de l'acide ou avec du fer rouge... Après la gouvernante sadique, j'y réfléchis, et j'ai du coup deux idées, soit il devient aveugle à force de traumatisme crânien (elle lui tape dessus, mais dans ce cas sa sœur devrait aussi l'être ce qui est pas au programme ^^) ou alors une maladie de ce type http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9tinite_pigmentaire (dans sa forme liée à l'X qui évolue rapidement, j'ai déjà tenté, mais j'ai pas réussi) mais avec une gouvernante sadique, ça pourrait motiver les coups, genre il allume la lumière parce qu'il voit pas, il écrit mal, etc. j'ai par contre du mal à avoir des info sur l'évolution, celle lié à l'X est rapide et est handicapante avant la dixième année. (si elle es lié à l'X il faut aussi que je ponde un père aveugle à Napoléon et à sa sœur ^^ mais ça ira, pas obligée de m'étaler dessus) par contre faudra que ça se retrouve plus tard dans la lignée... ce qui n'est pas prévu au programme scratch
Tout ça pour te demander ce que tu en penses...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeLun 23 Mai 2011 - 22:59

pour les maladies neuro-dégénrative tu attendras ton grand père.... Il s'y connait mieux que moi, il pourra te décrire le truc d'une façon très très vivante. (il connait les détails les plus... tordus Wink )

pour une gouvernante sadique... je verrais bien une paranoiaque : "Arrête de me regarder comme ça ! j'ai dit Arrête de me regarder comme ça ! Tu vas arrêter oui ? SPLASH ! "(acide !)

et qui serait très très prudente quand il y a des témoins, qui paraitrait bien sous tout rapport... Very Happy tu vois ce que je veux dire ma fifille adorée ? Sinon les traumatismes craniens répétés ça laisse des traces...
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 24 Mai 2011 - 20:06

Mon grand-père, oui, bien sûr (comment n'y ai-je pas pensé)... Je crois que j'ai une mini petite idée que je testerai volontiers ^^ Twisted Evil
Hum, quand rentre-t-il de nouveau ?

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 24 Mai 2011 - 21:01

date incertaine pour cause de situation familiale instable. au pire aux vacances d'été.
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 24 Mai 2011 - 21:18

OK ! (le pauvre quand même) en attendant faut que j'avance, mais je bloque grr ! par moment (j'arrive toujours à bien écrire les torture de Thomas ^^ je suis une sadique mdr)

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMer 25 Mai 2011 - 17:43

Also, merci des conseils, j'en ai encore besoin pour la suite ^^ (sinon je n'arriverai jamais à faire une seconde partie convenable ^^) voici le prochain chapitre

Chapitre 7 :

Le lendemain, Thomas ramenait ses deux enfants chez lui. Il avait pris la décision de veiller sur eux, de ne plus les laisser à des inconnus. Il avait installé deux lits, trois ans auparavant, dans la chambre qu'il avait prévu pour eux alors que Lucie était enceinte. Il voulait être sûr de pouvoir les faire venir quand il le souhaitait et d'avoir de quoi les héberger.
-Je... je vais vous faire visiter, murmura Thomas en les faisant entrer.
Il les guida peu à peu dans la cuisine, le salon, la salle de bain et les chambres ; la sienne d'abord, puis celle des jumeaux. Il fit asseoir Guillaume et commença à faire les lits. Julie se tenait debout à côté de son frère. Elle lui avait tout décrit, en détail pour qu'il puisse imaginer l'appartement de leur père. Elle s'approcha du garçon et lui passa un bras autour des épaules.
-Je serais tes yeux, je serais celle qui te guidera dans ce monde de voyant, dit-elle. J'avais tellement peur que tu meurs. Maintenant c'est moi qui te protégerais.
-Qu'est-ce qu'on va devenir maintenant ? demanda le garçon.
-Je vais vous trouver un internat adapté. Toi Guillaume, tu apprendras à vivre avec ton handicap et vous resterez ensemble. Je m'occuperais de vous le week-end et pendant les vacances.
-Ça existe des écoles pour les aveugles et les non-aveugles ? demanda Julie. Parce que je ne veux pas être séparée de Guillaume.
-On en trouvera une, je vous le promets.
Son portable vibra dans sa poche. Il sortit de la pièce pour décrocher.
-Bonjour Thomas, fit la voix de Napoléon.
-Bonjour monsieur. Qu'y a-t-il ?
-J'ai appris qu'il y avait eu un incendie criminel dans la maison des Lepics et que tu avais récupéré les enfants.
-Oui. Les jumeaux sont avec moi.
-Parfait. Je veux les voir aujourd'hui. Est-ce possible ?
Thomas fut surpris par la demande de l'Empereur, mais c'était sans doute normal qu'il veuille voir ses hérités.
-Bien sûr monsieur, ce sont vos petits-neveux. Quand pouvons-nous venir ?
-Vers quatorze heures.
-Très bien, nous viendrons.
-Parfait, à tout à l'heure.
Napoléon raccrocha. Thomas retourna dans la chambre, Julie et Guillaume étaient assis sur un lit, l'un contre l'autre. Le garçon avait un bras passé autour des épaules de sa sœur. Il semblait toujours vouloir la protéger, mais plus de lui. Il s'approcha et s'accroupit en face d'eux, leur prenant chacun une main.
-Je dois vous expliquer autre chose. Votre mère était la nièce de notre empereur, Napoléon. Il est donc votre grand-oncle. Il veut vous voir aujourd'hui.
-Maintenant ? demanda Julie.
-Cet après-midi. Il faudrait peut-être aller vous acheter des vêtements convenables.
-Mais c'est dimanche...
-A Paris certaines boutiques sont ouvertes le dimanche, pour les touristes. Il est dix heures, on mangera en ville ce midi.
-Et moi ? fit Guillaume, au bord des larmes. Je ne sais pas me déplacer tout seul et sans rien voir...
-Je serais ton guide ! s'écria Julie. Je te décrirais tout et ne te lâcherai pas la main une seule seconde. Je serais ta lumière, tes yeux. D'accord ?
Le garçon hocha la tête tremblant. Thomas sourit à Julie et lui caressa les cheveux.
-Allons-y. On se débrouillera. Il ne faut pas t'interdire des choses parce que tu es aveugle, Guillaume. Tu apprendras à marcher avec une canne. Je pourrais t'offrir un chien guide si tu le souhaites. Au début ce sera dur et puis tu t'y habitueras. Plein d'autres personnes ont été aveugles avant toi et ont fait de grandes choses.
Le garçon hocha timidement la tête, les larmes aux yeux.
-Sèche tes larmes, murmura Thomas en lui caressant la joue. Allons-y.
-On a une question à te poser, murmura Julie.
-Je vous écoute.
-On aimerait te demander si on peut t'appeler « papa ».
-Mais bien sûr, répondit le père en souriant.
Il guida son fils jusqu'à l'entrée de l'appartement et lui fit enfiler la veste qu'on lui avait donnée pour lui à l'hôpital. Julie s'habillait seule. Sa veste, elle aussi récupérée à la clinique. Ils sortirent tous les trois. la fillette tenait la main de son jumeau pour le guider.
Ils firent, tous les trois, plusieurs magasins pour trouver des vêtements, à la fois pour tous les jours ainsi que pour sortir. Des vestes, des pulls, des chemises, des pantalons, des chaussures et une cravate pour Guillaume. Il les emmena ensuite manger puis il roula jusqu'au palais de Napoléon. Celui-ci les attendait dans son salon.
-Bonjour mes enfants ! s'exclama-t-il. Je suis heureux de vous retrouver enfin. Il aura quand même fallu une catastrophe pour que Thomas change d'avis à votre sujet...
-Bonjour monsieur, dit doucement Thomas.
-Bonjour mon oncle, dirent les enfants en cœur et en s'inclinant devant l'Empereur.
-Ah, je vois que tu leur as révélé mon identité. Eh bien ! Ça nous évitera de perdre du temps. Je veux qu'ils aillent dans la meilleure école de Paris. J'imagine qu'il faudra un internat...
-Guillaume est aveugle. Les Lepics lui ont projeté de l'acide chlorhydrique dans les yeux avant l'incendie. Il faut lui trouver un centre spécialisé pour qu'il apprenne à vivre comme ça.
-On veut pas être séparé ! avertit Guillaume.
-Je crois qu'il y a une école test au centre de Paris qui mélange voyants, malvoyants, entendants et malentendants. Ils sont dans des classes séparées les trois premières années de l'école primaire puis ils sont mélangés jusqu'au collège. Ils peuvent apprendre le braille ou la langue des signes. Ce serait peut-être bien pour eux. Je prendrais en charge leur scolarité, je peux bien faire ça pour eux.
Thomas hocha doucement la tête.
-Ils donnent des cours de musique là-bas ? demanda Guillaume.
-Pourquoi poses-tu cette question ? s'étonna Napoléon.
-La maîtresse de Melun m'a appris le piano. Kevin et Maria ne voulaient pas que je continue, mais j'aimais bien ça. Papa a dit que je pourrais continuer à faire les choses que j'aime...
-Je crois qu'il y a des clubs de sport et de musique dans les internats. Comme en Amérique, tout se fait à l'école. Le piano est un magnifique instrument, mon garçon. Si ça te plait, je t'en achèterais un pour que tu puisses jouer chez ton père. Ça te va ?
-Merci, mon oncle.
-Vous pouvez aller visiter le palais si vous voulez les enfants. Ou bien aller jouer dans les jardins. Essayez de rester ensemble pour éviter de vous perdre.
Les deux enfants se levèrent et quittèrent la pièce.
-Ils ont l'air soudés, constata Napoléon. C'est bien.
-Pourtant ce ne sont pas des vrais jumeaux...
-Ça n'a aucun rapport. Ils sont plus soudés que d'autres frères et sœurs parce qu'ils ont partagé neuf mois de plus dans le ventre de leur mère. Les vrais jumeaux sont un seul œuf, mais divisé au cours des premières semaines ce qui explique qu'ils se ressemblent. J'ai connus deux jumelles monozygotes qui ne pouvaient pas se voir alors que moi et Sara ne nous séparions jamais. Bien sûr notre relation s'est dégradée par la suite, mais adolescents, nous ne nous quittions pas.
-Je ne savais pas, avoua Thomas.
-Élever des jumeaux est, je pense, plus délicat que d'élever un enfant seul. Il faut insister sur leur identité propre, ces sont deux personnes et non une seule. Évite les expressions « vrais » et « faux », ce sont des jumeaux point ! Des jumeaux dizygotes, mais des jumeaux quand même.
-Très bien, j'y penserais.

Le soir Thomas coucha ses deux enfants dans leurs lits. Il était tard, car ils s'étaient attardés chez Napoléon. Il se coucha ensuite, épuisé par sa journée. Il s'endormit presque aussitôt, bercé par sa propre respiration.
Le jeune homme se réveilla en sueur dans la nuit. Il avait vu Victor en train de tuer ses enfants. Pourquoi rêvait-il de ça ? Il se leva, car une migraine commençait à battre ses tempes. Une douleur comme il n'en avait plus ressenti depuis des années. Depuis la mort de Lucie. Il s'était tellement senti mal à cet période, comme à la mort de sa mère. Il alluma la lumière dans le salon et remarqua le petit Guillaume assis sur le canapé.
-Tu ne dors pas ? demanda Thomas.
-J'ai fait un cauchemar, gémit le garçon.
Le jeune père s'assit près de lui et le prit sur ses genoux.
-Tu veux me raconter ?
-C'était à l'incendie, pleura le garçon. Kevin me frappait et m'a envoyé le liquide dans les yeux, ça piquait et je ne voyais plus rien. J'appelais au secours, mais personne ne répondait.
Il pleurait à chaudes larmes. Thomas l'embrassa sur la joue et lui caressa le visage.
-Chut, ne pleure pas. Je suis là maintenant, je ne laisserais plus personne te faire du mal.
Il se leva, gardant son fils dans ses bras. Il se dirigea vers la cuisine, alluma la lumière et assit le garçon sur la table.
-Ne bouge pas, chuchota-t-il.
Il se servit un verre d'eau pour prendre un antimigraineux et faire cesser les coups de marteau qui frappaient l'intérieur de sa tête. Il revint vers son fils, un verre d'eau à la main et le fit boire avec douceur.
-Et toi ? Pourquoi tu dormais pas ? demanda Guillaume.
Thomas sourit.
-Pour la même raison que toi mon fils. J'ai fait un cauchemar.
-Mais les adultes ne font pas de cauchemars...
-Moi j'en fais, toujours des plus effrayants et qui me déclenchent bien souvent des migraines.
Il lui caressa le visage. Il était si jeune et avait souffert autant que lui l'année de ses dix-neuf ans.
-Où est Julie ? demanda Guillaume.
-Elle dort. Calme-toi, tu iras te recoucher après. Tu l'aimes beaucoup n'est-ce pas ?
-Quand Kevin nous enfermait avant de nous frapper elle pleurait. Je lui ai toujours dit que je me ferais battre à sa place. Je dois la protéger, je le sais, je suis son frère. Elle venait toujours me rassurer après.
-C'est moi qui dois vous protéger maintenant. Plus personne ne vous fera de mal, ni à toi, ni à ta sœur.
Il le prit à nouveau dans ses bras et le souleva contre lui avec la plus grande douceur. Il retourna dans le salon et s'installa dans le canapé gardant son petit garçon contre lui.
-Je veux pas être séparé d'elle, sanglota Guillaume.
-On t'a dit que ça ne serait pas le cas. Arrête de pleurer. Elle sera près de toi.
Thomas essuya les larmes de son fils avec le revers de sa manche. Il fallait qu'il change de sujet pour qu'il pense à autre chose, pour qu'il se calme.
-Alors comme ça tu aimes jouer du piano ? demanda le père.
-Oui. J'ai appris à l'école, mais Kevin disait que ça ne servait à rien.
-L'idée que tu joues de la musique à l'air de plaire à Napoléon.
-Tu crois ?
-Oui. Ça a un certain prestige de jouer de la musique et le piano est un instrument qui plait beaucoup dans la haute société, il est de retour à la mode depuis quelques années.
-C'est quoi le prestige ?
-Le prestige c'est quand les gens aiment quelque chose. Par exemple le fait de jouer du piano est un prestige parce que beaucoup de monde aime écouter cet instrument. Ça plait et inspire l'admiration, et pour les gens tu seras quelqu'un de bien.
-Alors si on en joue pas on est pas quelqu'un de bien ?
Thomas sourit.
-Plusieurs choses ont un prestige. Être colonel dans l'armée ça en a, donc pour beaucoup de personnes je suis quelqu'un de bien. On ne peut pas tout faire. Tu comprends ?
-Je crois. Tu es gentil toi. Kevin et Maria me frappaient quand je les réveillais à cause des cauchemars.
-Je ne lèverais jamais la main sur toi Guillaume, ni sur ta sœur. Jamais. On retourne se coucher ?
-D'accord.
Thomas se leva et marcha jusqu'à la chambre des enfants et glissa le petit garçon dans son lit et le recouvrit.
-Dors bien mon chéri, murmura-t-il.
-Bonne nuit papa.

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Dernière édition par Rima68 le Sam 28 Mai 2011 - 14:11, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 11:18

Bonjour,
Je trouve ton récit super. Surtout ce passage sur les enfants ou l'émotion est à son comble. Félicitations et bien sûr, la suite...
Cordialement
auteur 008
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 14:11

Je n'ai pas encore pris le temps de lire tout ce que tu as déjà écrit mais j'ai lu une partie du prologue et je suis déjà pris dedans, j'vais lire ça ce soir car là je suis au boulot... J'ai hâte! (Je lirai de ton blog ce sera plus agréable je pense Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 15:17

Voici quelques suggestions pour l'orthographe. Le reste de mes commentaires va suivre.

Réfléchis bien (virgule)car cette…
Ah ! Mes yeux //sa // (ca)brule !
//Qu'est ce// (Qu’est-ce) qu'il se passe (virgule) je vois…
//Les pompier// (pompiers)…
le feu avait //prit// (pris)…
S'il vous plait (virgule)venez,…
était resté//, // (supprimer la virgule) encerclé…
-Les pompiers arrivent (virgule) Guillaume…
La sirène des pompiers retentit //au dehors// (au-dehors)…
C'est toi qui //a// (as) appelé…
Kevin et Maria sont //parti// (partis), c'est eux qui ont// mit// (mis) le feu…
Dès qu'ils entrèrent (virgule) Julie courut vers…
//Les médecin// (médecins) sont en train de l'examiner…
Et il y a de //grande chance// (grandes chances) pour que ce soit définitif…
Il a //eut// (eu) de la chance…
la peau de son visage ne soit pas trop //brulé// (brulée)…
Deux //chambre// (chambres) plus loin…
ne sont pas en //dangers,// (danger)…
envoyer de l'acide //chlorydrique// (chlorhydrique)…
que les //héritier// (héritiers) du trône //impériale// impérial)…
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 17:05


Un texte interrssant qui demande à être retravailler.
Dans tes description tu fais surtout appel à la vue, pense à utiliser : le bruit, l'odeur, le goût.

Chapitre 6 :

Thomas rentra chez lui après avoir ramené ses enfants dans leur famille d'accueil. Ils sont malheureux là-bas, il faut que tu t'en //occupes// (suggestion : que tu en prennes soin).
-Après ma mission en Angleterre.
Non, avant. Les Lepics s'en //occupent//(répétition) très mal, ils n'ont même pas nourri Guillaume à midi.
-Je n'ai pas le temps en ce moment.
Tes enfants comptent si peu pour toi ? Réfléchis bien car cette décision scellera leur destin à tout jamais.
* * *


Guillaume se plaça devant Julie alors que leur père d'accueil entrait dans leur chambre. Il voulait la protéger au maximum.
-Vous lui avez dit ? demanda-t-il.
-On a rien fait ! cria Julie.
//L'homme// poussa Guillaume au sol et //saisit// Julie par le bras. Le garçon se redressa et suivit //l'homme// (répétition) qui conduisait Julie dans la pièce à côté, celle où on l'emmenait lui d'habitude, lorsqu'il voulait le battre. Il //saisit// (suggestion : empoigna) le bras de Kevin et le mordit pour qu'il //lâche// (suggestion : libéra) sa sœur. L'homme la //lâcha// (répétition)et la poussa contre le mur, puis il //saisit// (répétition) Guillaume par les cheveux et le traina dans la chambre.
-Arrête ! Tu me fais mal !
Il referma la porte et poussa le garçon qui se //cogna// la tête contre une armoire, il se mit à pleurer.
-La ferme !
Il //saisit une// (suggestion : s’empara d’une) bouteille d'acide chlorhydrique dans un placard et lui envoya le liquide en pleine figure.
-Ah ! Mes yeux sa brule !
L'homme le saisit par les cheveux et lui //cogna// (suggestion : frappa) la tête contre le mur.
-Ferme-la !
Il le jeta à terre et lui donna un coup de pied.
-Aïe j'ai mal !
-Ferme la sale gosse !
Le garçon se recroquevilla sur lui même, se frottant les yeux qui lui brulaient. Julie entra dans la chambre.
-Arrête ! hurla la fillette
L'homme la poussa vers l'extérieur puis saisit un bidon d'essence entreposé dans un placard et le vida entre Guillaume et la sortie de la //pièce// (répétition). Il craqua ensuite une allumette au dessus avant de quitter la //pièce// (répétition). Le //feu// (répétition) prit, empêchant Julie de rejoindre Guillaume. Son frère était de l'autre côté, il s'était redressé, la fillette vit qu'il regardait vers elle.
-Guillaume ! hurla-t-elle.
-Je suis là ! répondit-il. Qu'est ce qu'il se passe je //vois// (répétition) rien ! Mes yeux me brulent !
-Il y a le //feu// (suggestion : Ca flambe) entre toi et la sortie, ne bouge pas !
Le garçon se mit à tousser :
-Appelle les pompier, la fumée m'empêche de respirer !
-J'y vais, ouvre la fenêtre //pour avoir de l'air !// (je supprimerais)
//La fillette// (répétition) partit en //courant// (répétition), le //feu//(répétition) avait prit devant la porte d'entrée, Kevin et Maria étaient sortis. Pourquoi ? //La fillette// (suggestion : Julie) //courut// (suggestion : se précipita) jusqu'au téléphone et composa le numéro d'urgence qu'on lui avait appris à l'école. Une voix de femme répondit.
-Allô, ici les pompiers de Melun, je vous écoute.
-Allô, commença la petite fille angoissée. Il y a le feu à la maison ! Mon frère est bloqué ! Il faut venir.
-Comment tu t'appelles ?
-Julie.
-Tu habites où ?
-Rue du sauvage à Melun. S'il vous plait venez, mon frère est bloqué, il y a le //feu// (répétition) !
-On arrive !
Julie remonta les marches et retourna dans la pièce où Guillaume était resté, encerclé par //le feu// (suggestion : l’incendie).
-Les pompiers arrivent Guillaume ! cria-t-elle.
Pas de réponse. A travers les flammes elle voyait son frère couché sur le sol, en train de tousser. Elle se mit à pleurer à l'idée qu'il puisse mourir, qu'elle doive rester //seule// (répétition) à tout jamais, isolée de l'être qu'elle chérissait le plus et qui la comprenait le mieux. //La seule// (suggestion : l’unique) personne avec qui elle se sentait bien, sa moitié.
//L'air// (répétition) devenait de plus en plus irrespirable, la fumée de plus en plus noire et il faisait de plus en plus chaud. Elle voulait de// l'air// (répétition) frais.
-Guillaume, réponds s'il te plait !
Le garçon se redressa et se tourna vers elle. Il lui sourit pour la rassurer et lui dire que tout allait bien... pour l'instant. Julie se sentit soudain soulagée. Au moins il était toujours en vie. Elle le vit se remettre à //tousser//(répétition) et à se frotter les yeux. Elle aussi commençait à étouffer et à //tousser// (répétition). La sirène //des pompiers// (répétition : je supprimerais) retentit //au dehors// (je supprimerais).
-Les //pompiers// (répétition) arrivent ! Tiens bon Guillaume !
Elle descendit les escaliers en //courant// (répétition) et se posta à la fenêtre. La camionnette s'arrêta devant la maison, un //homme// (répétition) //courut// (suggestion : se présipita) vers elle.
-C'est toi qui a appelé ? demanda-t-il.
-Mon frère est là-haut, il ne peut pas sortir. Il y a le feu dans //l'entrée// (répétition), je peux pas aller dehors.
//L'homme// (Un pompier) la prit sous les aisselles et la souleva pour l'amener à l'extérieur. Trois autres défonçaient la porte //d'entrée//(répétition) au même moment.
-Où sont tes parents ?
-C'est pas mes parents. Kevin et Maria sont parti, c'est eux qui ont mit le feu. Mon frère est en haut il //faut// (répétition) l'aider !
-Ne t'inquiète pas. Viens.
Il l'emmena dans le camion, l'assit sur un brancard et //déposa une couverture de survie sur elle//(suggestion : la couvrit d’une couverture de survie). La fillette se mit à tousser.
-Il //faut// (répétition) prévenir Thomas. C'est mon père.
-Thomas ? Tu sais où je peux //l'appeler// (suggestion : le joindre) ?
-Thomas Steiner. Il est colonel dans l'armée.
-Ne t'en fais pas, on le trouvera.
Le pompier //déposa// (suggestion : appliqua) un masque à oxygène sur son visage.
-Reste calme, on va l'appeler. On va aussi sauver ton frère.
* * *


Le téléphone sonna dans l'appartement de Thomas, le jeune homme quitta son ordinateur pour répondre, il était presque sept heures, ça faisait environ une heure qu'il était rentré de Melun, peut être était-ce la base qui //l'appelait// (répétition).
-Oui ?
-Vous êtes Thomas Steiner ? demanda la voix d'un homme.
-Oui, pourquoi ?
-Je suis Marc Lenoir, pompier, nous venons de sauver deux enfants d'un incendie à Melun. La fillette dit que vous êtes son père.
-Quel est son nom ?
-Julie. Elle a un frère qui se nomme Guillaume.
-J'arrive !
-Nous sommes à //l'hôpital// (suggestion : aux urgences) de la ville.

Thomas saisit sa veste et prit sa voiture pour aller à //l'hôpital// (répétition). Il pénétra dans le hall //d'entrée// (je supprimerais, le hall est toujours à l’entrée de la //clinique// ( tu parles d’un hôpital et non d’une clinique). Un pompier se dirigea vers lui.
-Vous êtes Thomas Steiner ?
-Oui.
-Je suis M. Lenoir, vous m'avez eu au téléphone.
-Où sont mes enfants ?
-Venez.
//L'homme// (répétition) le guida vers le service pédiatrique, puis dans une chambre. Dès qu'ils entrèrent Julie courut vers son père et entoura sa taille de ses //bras// (répétition).
-Thomas !
Le jeune //homme//(répétition) baissa la tête vers elle et lui caressa les cheveux. Il s'accroupit pour la prendre dans ses //bras// (répétition) et la porter.
-Guillaume va pas bien, gémit-elle au bord des larmes. Il a respiré la fumée et il voit plus rien.
-Ne t'en fais pas, murmura Thomas en l'embrassant sur la joue. Ça ira. Les //médecin// ‘répétition) sont en train de l'examiner.
Il se tourna vers le //pompier// (répétition).
-On peut le voir ?
-Je vais chercher un //médecin// (répétition) qui vous en dira plus, répondit-il.
Le //pompier// (répétition) sortit, laissant le père et la fille seuls.
-Il va pas mourir, hein papa ?
Thomas frissonna lorsqu'il entendit ce mot. « Papa », il comptait donc déjà pour elle. Je t'avais prévenu.
-Non, bien sûr que non. Les docteurs vont le sauver.
Il la serra contre lui avec tendresse. Un médecin entra, Thomas reposa la fillette sur le sol.
-Vous êtes le père des deux enfants ?
-Oui, //répondit// (répétition) le jeune homme.
-Il va mourir ? demanda Julie.
-Non... mais il est atteint de cécité, //répondit// (répétition) le médecin. Et il y a de grande chance pour que ce soit définitif.
-Quoi ? s'écria Thomas. Comment ?
-Apparemment on lui a envoyé de l'acide chlorhydrique dans les yeux. Il a eut de la chance la peau de son visage ne soit pas trop brulé. Il a tout essuyé avec la manche de ses vêtements.
-C'est définitif ?
-J'en ai bien peur, ses //yeux// (répétition) sont totalement brulés. Il s'est frotté les //yeux// (répétition), ce qu'il ne fallait justement pas faire. Il est sous oxygène à cause de la fumée.
-On peut le voir ?
-Oui, //suivez// (répétition)-moi.
Le médecin sortit de la //chambre// (suggestion : pièce)), Thomas le //suivit// (répétition) avec Julie. Deux //chambre// (répétition) plus loin il y avait Guillaume, sur un lit, un masque d'oxygène sur le visage. Julie courut vers lui et l'embrassa sur la joue. Thomas s'approcha et lui caressa les cheveux. Le garçon ne réagit pas, il dormait.
-Il pourra sortir //demain// (répétition) matin, comme sa sœur. Ses jours ne sont pas en dangers, mais il faut qu'il reste sous oxygène et qu'il se repose.
-Je prendrais une chambre d'hôtel pour la nuit, annonça Thomas. Je viendrais les chercher //demain// (répétition). Connait-on les causes de cet incendie ?
-Je n'suis pas de l'ACOP, posez leur la question vous travaillez dans l'armée, non ?
-Oui. Merci.


Hum, tu vois ce que je veux dire maintenant, je ne sais pas si un précepteur oserait envoyer de l'acide chlorydrique dans les yeux d'un môme... Après c'est vrai que ça fait bizarre que les héritier du trône impériale soient maltraités et pas présentés au peuple... Faut que je réfléchisse.
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 26 Mai 2011 - 18:36

Je vois tout à fait ce que tu veux dire, merci, j'ai fait les corrections. Pour l'acide chlorhydrique, j'ai déjà une autre idée... Cette histoire de maladie cécitante ; la rétinite pigmentaire, j'ai fait pas mal de recherches là-dessus... Ce sera pour la prochaine version (que j'ai déjà commencé) j'ai l'idée de comment l'introduire... (pauvre coco Twisted Evil il va morfler devil2 j'aime m'acharner sur les personnage que j'apprécie... d'ailleurs Thomas aussi s'en ai prit plein la figure Very Happy )
PS : J'ai tout corrigé ! Smile

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 22:50

Voici pour l'othographe du chapitre 7

ses deux //enfant// (enfants) chez lui. Il avait //prit// (pris) la décision…
Il faudrait //peut être// (peut-être) aller…
Je //serait// (serais) ta lumière, tes yeux…
t'interdire des //chose// (choses) parce que…
Au début //se// (ce) sera dur et puis…
Personnes ont été //aveugle// (aveugles)…
//Sèches//(Sèche) tes larmes,…
la veste qu'on lui avait //donné// (donnée)…
Ils sortirent tous les trois.// la // (point) fillette…
plusieurs //magasin// (magasins) pour trouver…
Il aura quand même //fallut// (fallu) une catastrophe…
-Bonjour //monsieur// (Monsieur),…
Eh bien ( ! ) ça nous évitera…
Les Lepics lui ont //projetés// (projeté)…
Ce serait //peut être// (peut-être) bien pour eux…
La //maitresse// (maîtresse) de Melun m'a appris…
à faire les //chose// (choses) que j'aime...
Le piano est un magnifique instrument (virgule) mon garçon…
Les vrais jumeaux sont un seul œuf (virgule) mais divisé au cours…
Évite les //expression// (expressions) « vrais » et « faux », ce sont des jumeaux point//.// ( !)…
Il était tard ( virgule) car ils s'étaient attardés…
Il se leva ( virgule ) car une migraine…
il n'en avait plus //ressentit// (ressenti) depuis des années. Depuis la mort de Lucie. Il s'était tellement //sentit// (senti) mal à cet période, comme à la mort de sa mère. Il alluma la lumière dans le salon et remarqua le petit Guillaume //assit// (assi) sur le canapé….
J'ai //fais// (fait) un cauchemar,…
Kevin me frappait et //ma//(m’a) envoyé le liquide dans les yeux, ça piquait et je ne //voyait// (voyais) plus rien. J'appelais au secours (virgule) mais personne…
Chut, ne //pleurs//(pleure) pas…
chuchota-t-il //doucement// ( pléonasme : je supprimerais)…
les coups de //marteaux// (marteau) qui frappaient…
Tu l'aimes beaucoup //n'est-ce-pas// ( n’est-ce pas) ?...
dit que je me //ferait// (ferais) battre…
pour beaucoup de //personne// (personnes) je suis…
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 14:11

chapitres 6 et 7 corrigés, merci des commentaires !

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 22:30

Quelques suggestions sur le chapitre 7 à prendre ou à laisser.

Chapitre 7 :

Le lendemain, Thomas ramenait ses deux enfant chez lui. Il avait prit la décision de veiller sur eux, de ne plus les laisser à des inconnus. Il avait installé deux lits, trois ans auparavant, dans la chambre qu'il avait prévu pour eux alors que Lucie était enceinte. Il voulait être sûr de pouvoir les //faire// (répétition) venir quand il le souhaitait et d'avoir de quoi les héberger.
-Je... je vais vous //faire// visiter, murmura Thomas en les //faisant// entrer.
Il les guida peu à peu dans la cuisine, le salon, la salle de bain et les chambres ; la sienne d'abord, puis celle des jumeaux. Il //fit// asseoir Guillaume et commença à //faire//(suggestion : dresser) les lits. Julie se tenait debout à côté de son frère. Elle lui avait tout décrit, en détail pour qu'il puisse imaginer l'appartement de leur père. Elle s'approcha du garçon et lui passa un bras autour des épaules.
-Je serais tes yeux, je serais celle qui te guidera dans ce monde de voyant, dit-elle. J'avais tellement peur que tu meurs. Maintenant c'est moi qui te protégerais.
-Qu'est-ce qu'on va devenir maintenant ? demanda le garçon.
-Je vais vous trouver un internat adapté. Toi Guillaume, tu apprendras à vivre avec ton handicap et vous resterez ensemble. Je m'occuperais de vous le week-end et pendant les vacances.
-Ça existe des écoles pour les aveugles et les non-aveugles ? demanda Julie. Parce que je ne veux pas être séparée de Guillaume.
-On en trouvera une, je vous le promets.
Son portable vibra dans sa poche. Il sortit de la pièce pour décrocher.
-Bonjour Thomas, fit la voix de Napoléon.
-Bonjour monsieur. Qu'y a-t-il ?
-J'ai appris qu'il y avait eu un incendie criminel dans la maison des Lepics et que tu avais récupéré les enfants.
-Oui. Les jumeaux sont avec moi.
-Parfait. Je //veux// les //voir// (répétition) aujourd'hui. Est-ce possible ?
Thomas fut surpris par la demande de l'Empereur, mais c'était sans doute normal qu'il //veuille // (suggestion : souhaite) //voir// (suggestion : rencontrer) ses hérités.
-Bien sûr monsieur, ce sont vos petits-neveux. Quand pouvons-nous venir ?
-Vers quatorze heures.
-Très bien, nous viendrons.
-Parfait, à tout à l'heure.
Napoléon raccrocha. Thomas retourna dans la chambre, Julie et Guillaume étaient assis sur un lit, l'un contre l'autre. Le garçon avait un bras passé autour des épaules de sa sœur. Il semblait toujours vouloir la protéger, mais plus de lui. Il s'approcha et s'accroupit en face d'eux, leur prenant chacun une main.
-Je dois vous expliquer autre chose. Votre mère était la nièce de notre empereur, Napoléon. Il est donc votre grand-oncle. Il veut vous voir aujourd'hui.
-Maintenant ? demanda Julie.
-Cet après-midi. Il faudrait peut être aller vous acheter des vêtements convenables.
-Mais c'est dimanche...
-A Paris certaines boutiques sont ouvertes le dimanche, pour les touristes. Il est dix heures, on mangera en ville ce midi.
-Et moi ? fit Guillaume, au bord des larmes. Je ne sais pas me déplacer tout //seul// et sans rien voir...
-Je serais ton guide ! s'écria Julie. Je te décrirais tout et ne te lâcherai pas la main une //seule// (répétition) seconde. Je serait ta lumière, tes yeux. D'accord ?
Le garçon hocha la tête tremblant. Thomas sourit à Julie et lui caressa les cheveux.
-Allons-y. On se débrouillera. Il ne faut pas t'interdire des chose parce que tu es //aveugle//(répétition), Guillaume. Tu apprendras à marcher avec une canne. Je pourrais t'offrir un chien guide si tu le souhaites. Au début se sera dur et puis tu t'y habitueras. Plein d'autres personnes ont //été aveugle//(suggestion : perdu la vue) avant toi et ont //fait// (suggestion : accompli) de grandes choses.
Le garçon hocha timidement la tête, les larmes aux yeux.
-Sèches tes larmes, //murmura// Thomas en lui caressant la joue. Allons-y.
-On a une question à te poser, //murmura//(suggestion : chuchota) Julie.
-Je vous écoute.
-On aimerait te demander si on peut t'appeler « papa ».
-Mais bien sûr, répondit le père en souriant.
Il //guida// (suggestion : conduisit) son fils jusqu'à l'entrée de l'appartement et lui fit enfiler la //veste// (répétition) qu'on lui avait donné pour lui à l'hôpital. Julie s'habillait seule. Sa //veste// (répétition), elle aussi récupérée à la clinique. Ils //sortirent// (répétition) tous les trois. la fillette tenait la main de son jumeau pour le //guider// (répétition).
Ils firent, tous les trois, plusieurs magasin pour trouver des vêtements, à la fois pour tous les jours ainsi que pour //sortir//. Des //vestes// (répétition), des pulls, des chemises, des pantalons, des chaussures et une cravate pour Guillaume. Il les emmena ensuite manger puis il roula jusqu'au palais de Napoléon. Celui-ci les attendait dans son salon.
-Bonjour mes enfants ! s'exclama-t-il. Je suis heureux de vous retrouver enfin. Il aura quand même fallut une catastrophe pour que Thomas change d'avis à votre sujet...
-Bonjour monsieur, //dit//(répétition) doucement Thomas.
-Bonjour mon oncle, //dirent//(répétition) les enfants en cœur et en s'inclinant devant l'Empereur.
-Ah, je vois que tu leur as révélé mon identité. Eh bien ça nous évitera de perdre du temps. Je veux qu'ils aillent dans la meilleure école de Paris. J'imagine qu'il //faudra// (répétition)un internat...
-Guillaume est aveugle. Les Lepics lui ont projetés de l'acide chlorhydrique dans les yeux avant l'incendie. Il //faut//(répétition) lui trouver un centre spécialisé pour qu'il apprenne à vivre //comme ça// (suggestion : avec son handicap).
-//On veut pas être séparé// (suggestion : On veut rester ensemble) ! avertit Guillaume.
-Je crois qu'il y a une //école// (répétition) test au centre de Paris qui //mélange// (suggestion mêle) voyants, malvoyants, entendants et malentendants. Ils sont dans des classes //séparées// (répétition) les trois premières années //de l'école// (suggestion : du primaire) primaire puis ils sont //mélangés// (répétition) jusqu'au collège. Ils peuvent apprendre le braille ou la langue des signes. Ce serait peut être bien //pour eux// (répétition). Je prendrais en charge leur scolarité, je peux bien faire ça //pour eux// (répétition).
Thomas hocha doucement la tête.
-Ils donnent des cours de musique //là-bas// (essaie d’être plus précis) ? demanda Guillaume.
-Pourquoi poses-tu cette question ? s'étonna Napoléon.
-La maitresse de Melun m'a appris le piano. Kevin et Maria ne voulaient pas que je //continue// (répétition), mais j'aimais bien ça. Papa a dit que je pourrais //continuer// (répétition) à faire les chose que j'aime...
-Je crois qu'il y a des clubs de sport et de musique dans les internats. Comme en Amérique, tout se fait à l'école. Le piano est un magnifique instrument mon garçon. Si ça te plait, je t'en achèterais un pour que tu puisses jouer chez ton père. Ça te //va// (suggestion : te convient) ?
-Merci, mon oncle.
-Vous pouvez //aller// (répétition) visiter le palais si vous voulez //les enfants// (je supprimerais) . Ou bien //aller// (je supprimerai) jouer dans les jardins. Essayez de rester ensemble pour éviter de vous perdre.
Les deux //enfants// (répétition) se levèrent et quittèrent la pièce.
-Ils ont l'air //soudés// (répétition), constata Napoléon. C'est bien.
-Pourtant ce ne sont pas des vrais jumeaux...
-Ça n'a aucun rapport. Ils sont plus //soudés// (répétition) que d'autres frères et sœurs parce qu'ils ont partagé neuf mois de plus dans le ventre de leur mère. Les vrais jumeaux sont un seul œuf mais divisé au cours des premières semaines ce qui explique qu'ils se ressemblent. J'ai connus deux jumelles monozygotes qui ne pouvaient pas se voir alors que moi et Sara ne nous séparions jamais. Bien sûr notre relation s'est dégradée par la suite, mais adolescents, nous ne nous quittions pas.
-Je ne savais pas, avoua Thomas.
-Élever des jumeaux est, //je pense,// (je supprimerais) plus délicat que d'élever un enfant seul. Il faut insister sur leur identité propre, ces sont deux personnes et non une seule. Évite les expression « vrais » et « faux », ce sont des jumeaux point. Des jumeaux dizygotes, mais des jumeaux quand même.
-Très bien, j'y penserais.

Le soir Thomas //coucha//(répétition) ses deux enfants dans leurs lits. Il était tard car ils s'étaient attardés chez Napoléon. //Il se coucha ensuite, //(suggestion : Ensuite il gagna sa chambre) épuisé par sa journée. Il s'endormit presque aussitôt, bercé par sa propre respiration.
Le jeune homme se réveilla en sueur dans la nuit. Il avait vu Victor en train de tuer ses enfants. Pourquoi rêvait-il de ça ? Il se leva car une migraine commençait à battre ses tempes. Une douleur comme il n'en avait plus ressentit depuis des années. Depuis la //mort //(répétition) de Lucie. Il s'était tellement sentit mal à cet période, comme //à la mort// (suggestion : au décès ) de sa mère. Il alluma la lumière dans le salon et remarqua le petit Guillaume assit sur le canapé.
-Tu ne dors pas ? demanda Thomas.
-J'ai fais un cauchemar, gémit le //garçon// (répétition).
Le jeune père s'assit près de lui et le prit sur ses genoux.
-Tu veux me raconter ?
-C'était à l'incendie, pleura le //garçon// (répétition). Kevin me frappait et ma envoyé le liquide dans les yeux, ça piquait et je ne voyait plus rien. J'appelais au secours mais personne ne répondait.
Il pleurait à chaudes larmes. Thomas l'embrassa sur la joue et lui caressa le visage.
-Chut, ne pleurs pas. Je suis là maintenant, je ne laisserais plus personne te faire du mal.
Il se leva, gardant son fils dans ses bras. Il se dirigea vers la cuisine, alluma la lumière et assit le garçon sur la table.
-Ne bouge pas, chuchota-t-il doucement.
Il se servit un //verre d'eau// (répétition) pour prendre un antimigraineux et faire cesser les coups de marteaux qui frappaient l'intérieur de sa tête. Il revint vers son fils, un //verre d'eau// (répétition) à la main et le fit boire avec douceur.
-Et toi ? Pourquoi tu dormais pas ? demanda Guillaume.
Thomas sourit.
-Pour la même raison que toi mon fils. J'ai fait un cauchemar.
-Mais les adultes ne font pas de cauchemars...
-Moi j'en fais, toujours des plus effrayants et qui me déclenchent bien souvent des migraines.
Il lui caressa le visage. Il était si jeune et avait souffert autant que lui l'année de ses dix-neuf ans.
-Où est Julie ? demanda Guillaume.
-Elle dort. Calme-toi, tu iras te recoucher après. Tu l'aimes beaucoup n'est-ce-pas ?
-Quand Kevin nous enfermait avant de nous frapper elle pleurait. Je lui ai //toujours//(répétition) dit que je me ferait battre à sa place. Je dois la //protéger// (répétition), je le sais, je suis son frère. Elle venait //toujours// (répétition)me rassurer après.
-C'est moi qui dois vous //protéger// (répétition) maintenant. Plus personne ne vous fera de mal, ni à toi, ni à ta sœur.
Il le prit à nouveau dans ses bras et le souleva contre lui avec la plus grande douceur. Il retourna dans le salon et s'installa dans le canapé gardant son petit garçon contre lui.
-Je veux pas être séparé d'elle, sanglota Guillaume.
-On t'a dit que ça ne serait pas le cas. Arrête de pleurer. Elle sera près de toi.
Thomas essuya les larmes de son fils avec le revers de sa manche. Il fallait qu'il change de sujet //pour// (répétition) qu'il pense à autre chose, //pour// (répétition) qu'il se calme.
-Alors comme ça tu aimes jouer du piano ? demanda le père.
-Oui. J'ai appris à l'école, mais Kevin disait que ça ne servait à rien.
-L'idée que tu joues de la musique à l'air de plaire à Napoléon.
-Tu crois ?
-Oui. Ça a un certain prestige de jouer de la musique et le piano est un instrument qui plait beaucoup dans la haute société, il est de retour à la mode depuis quelques années.
-C'est quoi le prestige ?
-Le prestige c'est quand les gens aiment quelque chose. Par exemple le fait de jouer du piano est un prestige parce que beaucoup de monde aime écouter cet instrument. Ça plait et inspire l'admiration, et pour les gens tu seras quelqu'un de bien.
-Alors si on en joue pas on est pas quelqu'un de bien ?
Thomas sourit.
-Plusieurs choses ont un prestige. Être colonel dans l'armée ça en a, donc pour beaucoup de personne je suis quelqu'un de bien. On ne peut pas tout faire. Tu comprends ?
-Je crois. Tu es gentil toi. Kevin et Maria me frappaient quand je les réveillais à cause des cauchemars.
-Je ne //lèverais//(répétition) jamais la main sur toi Guillaume, ni sur ta sœur. Jamais. On retourne se coucher ?
-D'accord.
Thomas se //leva//(répétition) et marcha jusqu'à la chambre des enfants et glissa le petit garçon dans son lit et le recouvrit.
-Dors bien mon chéri, murmura-t-il.
-Bonne nuit papa.
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 20:34

Je poste la suite, merci à tous pour vos commentaires !!!

Chapitre 8 :

Une semaine plus tard, Thomas conduisait ses enfant dans leur nouvelle école. La directrice semblait sympathique et douce avec les enfants. Elle avait accepté de les prendre en charge lorsqu'elle avait appris la situation, elle comprenait que ces deux enfants ne voulaient pas être séparer, ils étaient trop proche de part ce qu'ils avaient vécu. La femme les mena dans le dortoir des petits, situé au premier étage d'un bâtiment. A gauche se situait celui des garçon et à droite celui des filles. Les dortoirs étaient divisés en chambres possédant chacune trois lits, autant de bureaux ainsi qu'une grande armoire. Thomas aida ses enfants à ranger leurs affaires pour la semaine, puis suivit, avec ses jumeaux, la directrice dans son bureau.
-Votre oncle m'a contacté la semaine dernière, expliqua-t-elle. Donc votre fils est non-voyant depuis peu et votre fille ne possède aucun handicap, c'est ça ?
-Exact.
-Votre fils va suivre une formation pour se diriger, utilisera-t-il uniquement la canne blanche ou bien vous voudrez lui prendre un chien ?
-Un chien je pense, ce sera mieux pour lui. De toute façon il doit pouvoir maitriser les deux non ?
-Oui, bien sûr, mais dans l'optique de prendre un chien la formation est légèrement différente.
-Voulez-vous les inscrire dans nos clubs de musique ou de sport ?
-Mon fils souhaiterait faire du piano, Julie ne m'a rien dit.
Il lui lança un regard interrogateur.
-Il y a quoi comme sport ? demanda la fillette.
-Foot, basket, volley, hand, natation, judo, escrime, karaté, gym, danse, tennis et ping-pong. Vous avez le droit à trois activités pour vingt francs par famille et par an.
-Euh... escrime et judo, répondit la petite.
Thomas haussa un sourcil, étonné par la réponse de sa fille. Des sports de combat, peut être ferait elle un bon officier plus tard... comme sa mère. Il caressa les cheveux de sa fille.
-Très bien c'est noté. Je pense donc que tout est en règle, votre oncle a réglé jusqu'à la fin de l'année scolaire. Vous pourrez les récupérer vendredi après dix-sept heures.
Thomas se leva et sortit, accompagné de ses enfants. Il s'accroupit en face d'eux et les embrassa.
-Ça ira ? demanda-t-il.
-Oui, murmura Julie. N'importe où c'est mieux que chez Maria et Kevin.
-Je vais donc vous laisser ici. Je viendrais vous chercher vendredi soir, d'accord ?
Les deux enfants hochèrent la tête. Il sourit et les embrassa à nouveau avant de se releva. La directrice les prit par la main et s'éloigna vers le bâtiment principal.

Thomas ouvrit la lettre déposée sur son bureau, à la base. Ça faisait une semaine qu'il n'était pas venu à son bureau, une semaine qu'il avait passé avec ses jumeaux. Il ouvrit l'enveloppe. La lettre le conviait à prendre un jeune aspirant, sous son aile et de leur apprendre le métier. C'était des jeunes sortit des nouvelles écoles militaires misent en place par Napoléon. Les deux commandants présents à la base devraient aussi venir faire de même. Le jeune colonel sortit de son bureau pour prévenir ses collègues, ils devaient s'y rendre le jour même. C'était l'ordre de Sa Majesté Impériale. Ils étaient tous convoqués dans une école parisienne à quatorze heures. Ils devraient emmener ce jeune aspirant de seize ans au Royaume-Uni, ainsi ils découvriraient le terrain.
Les trois officiers se présentèrent dans cette école, c'était la troisième fois qu'on remettait des aspirants entre les mains d'officiers, mais la première fois au sein du régiment de Thomas. Ils auraient donc quatre nouvelles recrues. Ça ne serait pas de trop pour faire plier l'archipel. Les militaires furent reçu dans le bureau du directeur, il ne fallait pas que ce soit trop pompeux, surtout pour ces nouvelle recrues.
Trois jeunes filles attendaient, debout dans le bureau du directeur. Elles dévisageaient les quatre officiers, en particulier Thomas. Elles l'avaient sans-doute reconnu. Aucune ne portait un uniforme, mais elle semblait convenablement habillée. Excepté la troisième, blonde aux yeux bleus, elle portait une mini-jupe, des talons aiguilles et une chemise beaucoup trop décolletée. De plus elle se tenait mal, à moitié adossée au mur, elle était également trop maquillée au goût du colonel et mâchait vulgairement un chewing-gum.
-Bonjour messieurs, je vous présente les aspirants Marie Blanche, Sarah Dupuis, Florence Delaforêt et Jenny Lemoine. Je vais aller assez vite si vous ne m'en voulez pas, commandant Markus vous aurez la responsabilité de Florence Delaforêt, Marie Blanche sera sous les ordres du commandant Lebrun, quant à Jenny Lemoine, élève officier indisciplinée et désinvolte, je vous confie à l'autorité du colonel Steiner, bien que vous ne méritez pas ce privilège, nous pensons qu'il saura vous faire obéir aux ordres. Bien je crois que tout est dit, j'ai encore du travail, bon après-midi.
Les deux commandants quittèrent le bureau avec leurs aspirants. Il ne restait plus que la jeune fille blonde pour Thomas. Il ne voulait pas manquer d'autorité dès le départ. Le colonel s'avança, il dépassait la jeune femme d'une demi-tête. Il voulait lui demander de cracher son chewing-gum, mais il fut prit d'un dilemme ; devait-il la tutoyer ou la vouvoyer.
-Je te prierais, mademoiselle l'aspirant, de cracher votre chewing-gum.
Il avait prit soin de parler avec le plus grand calme et de bien articuler pour se faire comprendre. Mais la jeune femme ne bougea pas.
-Je t'ai demandé de cracher votre chewing-gum ! répéta-t-il, sur le point de perdre son calme.
Jenny Lemoine daigna enfin obéir.
-Bien, nous pouvons donc nous en aller.
-Bon courage ! s'écria le directeur.
Thomas le remercia d'un signe de tête puis s'engagea dans le couloir d'un pas rapide. Il descendit les escaliers à toute vitesse.
-Eh, vous pourriez m'attendre ! s'écria la jeune fille.
Thomas s'arrêta net, c'en était trop. Il se retourna pour faire face à Jenny qui tenait sa valise trop lourde dans sa main droite.
-Mon colonel.
-Pardon ? fit elle en arrivant à sa hauteur.
-Pourriez vous m'attendre, s'il vous plait mon colonel.
Son ton était trop sec, il le savait. Il ne fallait pas qu'elle se braque contre lui sinon il aurait tout perdu. Elle le fixait avec des yeux ahuris.
-Ben, vous êtes moins marrant qu'à la télé...
-On me l'a déjà dit. Maintenant, je te demanderais de m'appeler par mon grade mademoiselle.
-Ben, vous n'm'avez pas appelée lieutenant, mon colonel.
-Respecte moi et je te respecterai. En route, on retourne à la base. Grâce à toi je suis persuadé que mes collègues sont partit avec la voiture, on ira donc à pied jusqu'à la base.
-A pied ? Vous rigolez, on peut prendre le métro.
-En route et plus vite que ça !
Il se remit en marche de son pas rapide et déterminé. La jeune Jenny avait du mal à le suivre, mais elle ne bronchait plus. C'était déjà ça...
Ils mirent une heure et demi pour rejoindre la base à pied. Thomas fit grâce à sa protégée du dernier kilomètre en le faisant en bus. Lorsqu'ils pénétrèrent le bureau du colonel, la jeune fille alla s'affaler dans un fauteuil, l'air épuisée.
-Debout ! ordonna Thomas.
-Quoi ?
-On ne dit pas « quoi », mais « pouvez-vous répéter, s'il vous plait, mon colonel ». Maintenant obéis à mon ordre et leve-toi !
La jeune fille se leva, elle fixait Thomas droit dans les yeux, sans ciller.
-Bien. Je pense que vous avez intégré le fait qu'un treillis est plus confortable qu'une mini-jupe pour le genre de travail que nous allons accomplir. Maintenant je vous autorise à aller vous changer.
Elle lui lança un sourire froid :
-Je vous remercie, mon colonel.
Elle sortit du bureau, Thomas s'assit et se prit la tête dans ses mains. Tu as bien agit Thomas. Tu l'impressionne.
-Si seulement ça suffisait à la faire obéir...

_________________
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 22:51

Bonsoir, voici quelques suggestions :

Attention aux phrases trop lourdes.

Chapitre 8 :

Une semaine plus tard, Thomas conduisait ses //enfant// dans leur nouvelle école. La directrice semblait sympathique et douce avec les //enfants//(suggestions : élèves). Elle avait accepté de les prendre en charge lorsqu'elle avait appris la situation, //elle // (je remplacerais par directrice) comprenait que ces //deux enfants// (suggestion : jumeaux)ne voulaient pas être séparer, ils étaient trop proche de part ce qu'ils avaient vécu. La femme les mena dans le dortoir des petits, //situé//(répétition) au premier étage d'un bâtiment. A gauche se //situait// (suggestion : trouvait) celui des garçon et à droite celui des filles. Les dortoirs étaient divisés en chambres //possédant chacune// (suggestion de) trois lits, autant de bureaux ainsi qu'une grande armoire. Thomas aida ses enfants à ranger leurs affaires pour //la semaine,// (suggestion : huit jours) puis suivit, avec ses jumeaux, la directrice dans son bureau.
-Votre oncle m'a contacté la // dernière// répétition), expliqua-t-elle. Donc votre //fils// est non-voyant depuis peu et votre //fille// (suggestion : je mettrais leur prénom) ne possède aucun handicap, c'est ça ?
-Exact.
-Votre fils va suivre une formation pour se diriger, utilisera-t-il uniquement la canne blanche ou bien vous voudrez lui //prendre// (répétition) un //chien// (répétition)?
-Un //chien//(répétition) je pense, ce sera mieux pour lui. De toute façon il doit pouvoir maitriser les deux non ?
-Oui, bien sûr, mais dans l'optique de //prendre// répétition) un //chien// (répétition) la formation est légèrement différente.
-Voulez-vous les inscrire dans nos clubs de musique ou de //sport// (répétition) ?
-Mon fils souhaiterait faire du piano, Julie ne m'a rien dit.
Il lui lança un regard interrogateur.
-Il y a quoi comme //sport// (répétition) ? demanda la fillette.
-Foot, basket, volley, hand, natation, judo, escrime, karaté, gym, danse, tennis et ping-pong. Vous avez le droit à trois activités pour vingt francs par famille et par an.
-Euh... escrime et judo, répondit la petite. Thomas haussa un sourcil, étonné par la //réponse// (répétition) de sa //fille// (répétition). Des sports de combat, peut être ferait elle un bon officier plus tard... comme sa mère. Il caressa les cheveux de sa //fille// (répétition).
-Très bien c'est noté. Je pense donc que tout est en règle, votre oncle a réglé jusqu'à la fin de l'année scolaire. Vous pourrez les récupérer vendredi après dix-sept heures.
Thomas se leva et sortit, accompagné de ses enfants. Il s'accroupit en face d'eux et les embrassa.
-Ça// ira// (répétition) ? demanda-t-il.
-Oui, murmura Julie. N'importe où c'est mieux que chez Maria et Kevin.
-Je //vais// (répétition) donc vous laisser ici. Je viendrais vous chercher vendredi soir, d'accord ?
Les deux enfants hochèrent la tête. Il sourit et les embrassa à nouveau avant de se releva. La directrice les prit par la main et s'éloigna vers le bâtiment principal.

Thomas //ouvrit la lettre//(répétition) déposée sur son //bureau// (répétition), à la base. Ça faisait une semaine qu'il n'était pas venu à son //bureau// (répétition), une semaine qu'il avait passé avec ses jumeaux. Il //ouvrit l'enveloppe.// //La lettre// (répétition)

(suggestion : Thomas ouvrit l’enveloppe déposée sur son bureau. Il n’était pas venu à son travail depuis une semaine. Huit jours passés avec ses jumeaux. La lettre…)

le conviait à prendre un //jeune// (répétition) aspirant, sous son aile et de leur apprendre le métier. C'était des //jeunes// (répétition) sortit des nouvelles écoles militaires misent en place par Napoléon. Les deux commandants présents à la base devraient aussi venir faire de même. Le //jeune// (répétition) colonel sortit de son bureau pour prévenir ses collègues, ils devaient s'y rendre le jour même. C'était l'ordre de Sa Majesté Impériale. Ils étaient tous convoqués dans une école parisienne à quatorze heures. Ils devraient emmener ce jeune aspirant de seize ans au Royaume-Uni, ainsi ils découvriraient le terrain.
Les trois officiers se présentèrent dans cette école, c'était la troisième fois qu'on remettait des aspirants entre les mains d'officiers, mais la première fois au sein du régiment de Thomas. Ils auraient donc quatre nouvelles recrues. Ça ne serait pas de trop pour faire plier l'archipel. Les militaires furent reçu dans le bureau du directeur, il ne fallait pas que ce soit trop pompeux, surtout pour ces nouvelle recrues.
Trois jeunes filles attendaient, debout dans le bureau du directeur. Elles dévisageaient les quatre officiers, en particulier Thomas. Elles l'avaient sans-doute reconnu. Aucune ne portait un uniforme, mais elle semblait convenablement habillée. Excepté la troisième, blonde aux yeux bleus, elle portait une mini-jupe, des talons aiguilles et une chemise beaucoup trop décolletée. De plus elle se tenait mal, à moitié adossée au mur, elle était également trop maquillée au goût du colonel et mâchait vulgairement un chewing-gum.
-Bonjour messieurs, je vous présente les aspirants Marie Blanche, Sarah Dupuis, Florence Delaforêt et Jenny Lemoine. Je vais aller assez vite si vous ne m'en voulez pas, commandant Markus vous aurez la responsabilité de Florence Delaforêt, Marie Blanche sera sous les ordres du commandant Lebrun, quant à Jenny Lemoine, élève officier indisciplinée et désinvolte, je vous confie à l'autorité du colonel Steiner, bien que vous ne méritez pas ce privilège, nous pensons qu'il saura vous faire obéir aux ordres. Bien je crois que tout est dit, j'ai encore du travail, bon après-midi.
Les deux commandants quittèrent le bureau avec leurs aspirants. Il ne restait plus que la jeune fille blonde pour Thomas. //Il ne voulait pas manquer// (suggestion : Pas question de manquer) d'autorité dès le départ. Le colonel s'avança, il dépassait la jeune femme d'une demi-tête. Il //voulait// lui demander de cracher son chewing-gum, mais il fut prit d'un dilemme ; devait-il la tutoyer ou la vouvoyer.
-Je te prierais, mademoiselle l'aspirant, de cracher votre chewing-gum.
Il avait prit soin de parler avec le plus grand calme et de bien articuler pour se faire comprendre. Mais la jeune femme ne bougea pas.
-chewing-gum ! répéta-t-il, sur le point de perdre son calme.
Jenny Lemoine daigna enfin obéir.
-Bien, nous pouvons donc nous en aller.
-Bon courage ! //s'écria// (répétition) le directeur.
Thomas le remercia d'un signe de tête puis s'engagea dans le couloir d'un pas rapide. Il descendit les escaliers à toute vitesse.
-Eh, vous pourriez m'attendre ! //s'écria// (suggestion : s’exclama) la jeune fille.
Thomas s'arrêta net, c'en était trop. Il se retourna pour faire face à Jenny qui tenait sa valise trop lourde dans sa main droite.
-Mon colonel.
-Pardon ? fit elle en arrivant à sa hauteur.
-Pourriez vous m'attendre, s'il vous plait mon colonel.
Son ton était trop sec, il le savait. Il ne fallait pas qu'elle se braque contre lui sinon il aurait tout perdu. Elle le fixait avec des yeux ahuris.
-Ben, vous êtes moins marrant qu'à la télé...
-On me l'a déjà dit. Maintenant, je te demanderais de m'//appeler// (répétition) par mon grade mademoiselle.
-Ben, vous n'm'avez pas //appelée// (répétition) lieutenant, mon colonel.
-Respecte moi et je te respecterai. En route, on retourne à la base. Grâce à toi je suis persuadé que mes collègues sont partit avec la voiture, on ira donc à pied jusqu'à la base.
-A pied ? Vous rigolez, on peut prendre le métro.
-En route et plus vite que ça !
Il se //remit// (répétition) en marche de son pas rapide et déterminé. La jeune Jenny avait du mal à le suivre, mais elle ne bronchait plus. C'était déjà ça...
Ils //mirent// (mirent) une heure et demi pour rejoindre la base à pied. Thomas fit grâce à sa protégée du dernier kilomètre en le faisant en bus. Lorsqu'ils pénétrèrent le bureau du colonel, la jeune fille alla s'affaler dans un fauteuil, l'air épuisée.
-Debout ! ordonna Thomas.
-Quoi ?
-On ne dit pas « quoi », mais « pouvez-vous répéter, s'il vous plait, mon colonel ». Maintenant obéis à mon ordre et// leve-toi // (répétition)!
La jeune fille //se leva// (suggestion : s’exécuta), elle fixait Thomas droit dans les yeux, sans ciller.
-Bien. Je pense que vous avez intégré le fait qu'un treillis est plus confortable qu'une mini-jupe pour le genre de travail que nous //allons accomplir// (suggestion : accomplirons). Maintenant je vous autorise à //aller// répétition) vous changer.
Elle lui lança un sourire froid :
-Je vous remercie, mon colonel.
Elle sortit du bureau, Thomas s'assit et se prit la tête dans ses mains. Tu as bien agit Thomas. Tu l'impressionne.
-Si seulement ça suffisait à la faire obéir...

Orthographe
Thomas conduisait ses //enfant// (enfants) dans…
ne voulaient pas être //éparer// (séparé), ils étaient trop //proche// (proches) de //part// (par) ce qu'ils avaient vécu. La femme les mena dans le dortoir des petits, situé au premier étage d'un bâtiment. A gauche se situait celui des //garçon// (garçons) et à droite celui des filles…
Des sports de combat, //peut être ferait elle// (peut-être ferait-elle) un bon officier…
-une semaine qu'il avait //passé // (passée)avec ses jumeaux…
-C'était des jeunes //sortit// (sortis) des…
-Les militaires furent //reçu// (reçus) dans le bureau…
-mais il fut //prit// (pris) d'un dilemme…
-mademoiselle// l'aspirant//(l’aspirante), de cracher…
-Il avait //prit// (pris) soin de parler…
-Pardon ? //fit elle// (fit-elle) en arrivant à sa hauteur…
-//Pourriez vous// (Pourriez-vous) m'attendre, s'il vous plait mon colonel…
-Ben, vous //n'// (ne) m'avez pas…
-//Respecte moi// (respecte-moi) et je te respecterai…
-mes collègues sont //partit// (partis) avec la voiture,…
-une heure //et demi // (et demie) pour rejoindre la base…
-Maintenant (virgule) obéis à mon ordre et //leve-toi// (lève-toi)…
-Tu as bien //agit// (agi) Thomas. Tu //l'impressionne.// (l’impressionnes)…
-Si //seulement// ça //suffisait// (pléonasme) à la faire obéir...
-
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Rima68
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeMar 28 Juin 2011 - 20:29

Je poste la suite à la veille de mon oral de français (désolée pour la relative absence due à mon bac de français et de svt). Je prendrai le temps de corriger quand j'aurais finit tout ça... bref, je poste la suite.

Chapitre 9 :

Deux semaines plus tard, un samedi. Thomas était chez Napoléon avec ses jumeaux. L'Empereur les reçut dans un grand salon, dans lequel, était disposé au centre de la pièce, un piano à queue. Guillaume apprenait, peu à peu à se diriger dans l'espace avec une canne. Il était assit, silencieux, Julie près de lui.
-Alors mon garçon, fit Napoléon. Tu as pris tes cours de piano, ça te plait ?
-Oui, mon oncle.
-Et toi Julie, tu aimes les sports auxquels tu t'es inscrite ? Ce sont de nobles disciplines.
-Oui, mon oncle. Il y a beaucoup de garçon, mais j'aime bien.
-Parfait. Tu sais Guillaume, il y a un piano dans cette pièce. Tu peux nous jouer un morceau, si tu as envie bien sûr.
-C'est quoi comme piano ?
-Un piano à queue noir. Julie peut t-y mener si tu veux.
Le garçon hocha la tête. Sa sœur lui prit la main, l'obligeant à laisser sa canne contre le fauteuil et le mena jusqu'à l'instrument. L'enfant entama une comptine.
-Et toi Thomas ? Comment vas-tu en ce moment ? T'en sors-tu avec ta protégée ?
-Elle est très indisciplinée. J'hésite encore à l'amener en Angleterre.
-Je comprends. As-tu ton plan en tête mon garçon ?
-Il faut les affaiblir avant. J'ai engagé un jeune hacker pour leur envoyer un puissant virus, qui neutralisera leur système électrique et informatique dans tout l'archipel. C'est un jeune qui a faillis aller en prison à qui j'ai proposé ce job, pour se racheter. Il a saisit sa chance.
-Parfait, et après ?
-Il ne faut pas faire la même erreur qu'avec la Suisse. Il faut leur proposer une alliance, des avantages qu'ils ne pourraient refuser.
-Quoi comme ?
-J'ai entendu que les forêts se vidaient alors que les lords, ainsi que Sa Majesté Royal adorent chasser. Si on promettait de leur amener quelques espèces, de rétablir l'électricité ça pourrait marcher. De plus ils n'ont plus un sous. Ils sont excessivement endettés, même s'ils ont gagné contre nous il y a six ans, ça leur a couté beaucoup... Ce qui a entrainé des difficultés sociale en plus.
L'Empereur sourit.
-Je vois, en leur proposant de les aider, sous la pression militaire, avec des contrats qu'ils ne pourront remplir... Ils finiront par m'appartenir. J'aime ton plan Thomas.
-Je savais que ça vous plairait monsieur.
-J'espère que ton hacker est assez doué pour que son virus infiltre les systèmes informatiques ultra-protégés du gouvernement...
-Je pense qu'il l'est monsieur.
-Parfait. Revenons-en aux enfants, j'ai brièvement parlé avec la directrice de l'école, elle dit que pour pouvoir avoir un chien guide, il faut s'y prendre en avance. Il apprend vite à se déplacer, lorsqu'il saura se débrouiller relativement bien on pourra le lui donner. Selon elle, d'ici septembre, peut être octobre, il pourra l'avoir. Un enfant apprend vite. Je voulais t'en parler car il faut que tu fasses la demande.
-Je la ferais avant de partir.
Guillaume arrêta de jouer du piano et fut reconduit au siège par sa sœur. Thomas ébouriffa les cheveux de son fils.
-Tu joues très bien mon garçon ! s'écria Napoléon. Bientôt tu maitrisera Mozart et Chopin.
Thomas sourit et prit sa fille sur ses genoux et l'embrassa sur la tempe. La petite posa sa tête contre l'épaule de son père.
-Ta fille te ressemble, dit doucement l'Empereur.
Julie sourit, fière de ce que venait de dire son grand-oncle.
-Elle ressemble à ma mère, répondit doucement Thomas.
-Et tu ressembles à ta mère ? demanda la petite.
Thomas sourit et l'embrassa à nouveau sur la joue.
-L'internat vous plait ? demanda Napoléon.
-Oui, répondit Guillaume. On est ensemble dans la coure et dans la salle de jeux le soir. J'apprends plein de chose.
-Le braille ?
Le garçon hocha la tête.
-Où on ira quand papa sera en mission ? demanda Julie. Ça durera plus qu'un semaine, non ?
-Vous viendrez ici, fit Napoléon. Il y a bien assez de place...
-Tant qu'on reste ensemble, murmura Guillaume.
Napoléon sourit :
-Moi aussi j'avais une sœur jumelle.
-Avait ? fit le garçon.
-Elle est morte, il y a huit ans, dans un accident de voiture.
-Ça doit être horrible ! s'écria Guillaume. Je ne pourrais jamais vivre sans Julie !
-Et moi sans toi, ajouta la fillette.
-C'est très dur, en effet. Je me sens très seul sans elle. Mais c'est comme ça.
Guillaume chercha la main de sa sœur, celle-ci la prit. Cette conversation les mettait mal à l'aise.
-Vous n'avez pas de chance, déplora Julie.
-Je sais que c'est triste, mais on s'habitue à l'absence. On n'a pas le choix. Au début le manque est si fort qu'on pense ne pas pouvoir y survivre, puis on apprend à vivre avec. On n'a pas le choix.
-Si Julie meurt, je me tuerais aussi ! affirma le garçon.
La voix tremblante de son fils brisa le cœur de Thomas. Julie descendit des genoux de son père pour embrasser son jumeau sur la joue, elle s'assit ensuite près de lui et passa un bras autour de ses épaules.

Un semaine plus tard Thomas partait pour l'Angleterre. Il était debout dans le port du Havre, Jenny à ses côtés. Ils étaient prêts à partir. Il faisait nuit, c'était le plan, partir en pleine nuit. Il y aurait une trentaine de bateau qui encercleraient l'archipel dont sept qui accosteraient, un en Écosse, trois en Angleterre, un en Pays de Galles et deux en Irlande. Celui sur lequel Thomas embarquait, s'arrêtera au large de Londres pour laisser descendre une cinquantaine de militaires. Pour les aider, mille hommes étaient passés par le tunnel de l'euro-star qui ne circulait plus depuis la coupure de courant en Angleterre. Il se tourna vers Jenny :
-Je te préviens, à la moindre désobéissance je te ferais ramener sur le bateau, avertit-il.
Ça faisait cinq jours qu'il avait opté pour le tutoiement avec la jeune fille, lui montrant qu'il lui était supérieur.
-Oui, mon colonel. Faut avouer que j'me suis améliorée, non ?
-Oui, mais ça ne suffit pas. Il faudra encore faire des efforts...
-Si vous l'dites...
-Allez, on monte.
Il se baissa pour prendre sa valise et grimpa à bord du vaisseau, suivit de près par Jenny. Il s'installa dans une cabine, sa protégée s'installa dans celle d'à côté. Il déposa sa valise dans un coin et s'allongea sur le lit, il lui restait deux heures de calme avant de partir.

Quelques heures plus tard, Thomas était debout à l'avant d'une barque qui le transportait avec quelques hommes jusqu'à la plage. Jenny se tenait près de lui, silencieuse et observatrice des moindres détails. Malgré son indiscipline, elle était heureuse d'être là et de participer à cette mission.
Les hommes passés par le tunnel de l'euro-star, arrivés une heure plus tôt, avaient confirmé que la voie était libre et les attendait sur le rivage. La plupart des villes et villages autour de Londres étaient sous le contrôle de l'armée française. Sans électricité, les habitants ne pouvaient appeler à l'aide. Le colonel mit pied à terre, rapidement imité par les hommes à bord de l'embarcation. Une vingtaine d'autres canoë, contenant une dizaine de personnes à chaque fois, arrivèrent sur la plage. Un commandant les attendait sur le rivage.
-Alors commandant, tout va bien ? demanda Thomas.
-A la perfection, mon colonel. Nous ne sommes qu'à quelques kilomètres de Londres, on a trouvé un local où sont entreposés de grands bus à deux étages, il en faudrait deux pour vous et vos hommes, ça vous éviteras des heures de marches. Aux alentour tout est occupé par mes hommes.
-Parfait. Restez ici, jusqu'à nouvel ordre, pour maintenir le calme ici. Évitez les blessés et les morts, compris ?
-Bien sûr mon colonel.
-Dans une demi-heure, autant d'hommes venus du bateau viendront me rejoindre à Londres, il y aura, entre autre, le jeune hacker, Fabien Dupont, qui nous a créé ce virus informatique.
-Nous leur indiquerons le chemin.
-Très bien, mettons nous en route.
Il fit signe à ses hommes de monter dans les bus.
Au bout d'une heure de route, les militaires arrivèrent au centre de la ville. Aucune voiture, ni aucun bus ne circulaient. Seul quelques policiers à cheval se déplaçaient dans les rues de Londres. Ils laissèrent les bus, garés dans une ruelle.
-Jenny, reste pour prendre les rues de Londres, il faut que rien ne bouge ici. Je part avec mon groupe pour le palais de Buckingham.
Les soldats savaient parfaitement qui ils devaient suivre, ils avaient été briefés pendant des mois. Jenny elle était surprise qu'il lui demande de faire quelque chose d'aussi imprévu.
-Très bien... mon colonel, répondit-elle.
-Prouve moi que je peux te faire confiance. Au moindre problème contacte moi sur mon talkie.
-D'accord.
-En route ! annonça Thomas.
Il se dirigea d'un pas rapide dans la direction du Buckingham Palace, indiquée par un panneau. Le groupe ne tarda pas à arriver face au palais royal. Des gardes, en uniforme rouge, étaient postés devant le palais. Ils portaient de vieux fusils. L'un des deux hommes posté devant l'entrée somnolait. Les militaires français n'eurent aucun mal à les neutraliser. Lorsqu'ils entrèrent, une quinzaine de militaires anglais pointaient leurs armes sur les français. Thomas ordonna à ses dix hommes de poser leurs fusils à terre et de lever les mains en signe de soumission. Il s'avança d'un pas.
-I want to speak with your King ! dit-il en gardant les bras en l'air. (Je veux parler à votre roi)
-Who are you ? demanda le chef des gardes. (Qui êtes-vous ?)
Un jeune homme près de Thomas s'avança, doucement.
-I'm the interpreter. He is the colonel Thomas Steiner, our Emperor's spokesman. (Je suis l'interprète. Il est le colonel Thomas Steiner, le porte-parole de notre Empereur.)
-Dis lui qu'on a un proposition à lui faire et que nous laisserons nos armes ici.
Le jeune homme s'exécuta.
-Okay, but just you and the interprete, répondit un homme. (OK, mais juste vous et votre interprète)
Le militaire anglais fouilla le sac de Thomas qui demanda à le garder. N'y trouvant rien de suspect, il fit signe aux deux hommes de le suivre. Trois soldats les suivirent, leurs armes braquées sur eux. Ils montèrent des marches de marbre, puis longèrent un couloir jusqu'à une porte. Le soldat toqua et ouvrit pour les annoncer. Le Roi semblait les attendre.
-Vous agissez mieux que vos prédécesseurs, dit-il.
-Vous parlez français ?
-Ma mère voulait que j'apprenne cette langue lorsque j'étais enfant. Elle a eu raison. Voulez-vous du thé ?
-Merci, ça ira, répondit Thomas. Je suis le colonel Steiner. Nous avons une proposition à vous faire. De la part de Napoléon.
-Je vous écoute.
-Nous avons conscience que nous avons mal agit la dernière fois. Nous n'aurions pas dû vous imposer de vous soumettre à nous. Cette fois nous sommes là pour vous demander de vous alliez à nous.
-Et qu'est-ce que j'y gagne ?
-Nous savons qu'il manque de gibier dans vos forêt, nous pourrions vous en fournir. De plus notre Empire est assez riche alors que votre peuple croule sous la misère. Nous vous aiderons à surmonter vos problèmes économiques. Vous rallier à nous fera refleurir la bourse de Londres et tout rentrera dans l'ordre. Pour finir, nous rétablirons l'électricité dans les quatre pays présents sur l'archipel.
-Et sinon ? demanda le Roi.
-Sinon, j'ordonnerai aux bombardiers qui nous survolent de lâcher des bombes sur la ville de Cambridge et de ravager l'Écosse et l'Irlande du Nord.
-Je savais que c'était un ultimatum. Je suis vieux vous savez, ce sera bientôt à mon fils de reprendre les rênes. Je ne tiens pas à lui laisser un pays en guerre.
-Alors joignez-vous à nous.
Thomas sortit une pochette de son sac en bandoulière. Il tendit un papier officiel au Roi ainsi qu'un stylo.
-Signez en bas, ainsi vous vous engagerez à coopérer avec nous. Napoléon viendra ensuite vous rendre visite dans deux semaines.
Le Souverain baissa les yeux sur le contra que lui tendait Thomas. Il n'avait pas le choix car plus longtemps sans électricité son peuple finirait par se révolter. Ils mourraient de faim, il fallait faire quelque chose. C'était la seule solution, car la guerre contre l'Empire n'aurait qu'une seule issue possible. Il prit le papier et le signa.
-Vous venez de signez mon arrêt de mort colonel.
Il ouvrit un tiroir dans son bureau et en sortit un petit revolver, il se le pointa sur la tempe et tira. Thomas baissa les yeux, puis il saisit le traité signé par le Roi et le rangea dans son sac. Au même moment les gardes du Roi entraient, menaçant le colonel et son interprète de les exécuter pour avoir poussé leur souverain au suicide. Le jeune homme saisit l'interprète par le bras et sauta avec lui par la fenêtre, leur seule issue possible.

_________________
"'I wish I had a hundred years' she said very quietly. 'A hundred years I could give to you.'" Patrick NESS A monster calls

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Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 6 Icon_minitimeJeu 7 Juil 2011 - 10:36

*passe timidement la tête* pouik pouik pouik ? Embarassed Ton père indigne revient enfin pour t'apporter le peu d'aide dont il est capable. (très en retard je sais) Je t'emmenerais manger des glaces pour me faire pardonner de mon impardonnable inconséquence...

Je reprends là où je m'étais arrêté. Chapitre 7, mercredi 25 mai.

Citation :
Le lendemain, Thomas ramenait ses deux enfants chez lui
là je mettrais plutôt le passé simple. ramena

Citation :
Je serais tes yeux, je serais celle qui te guidera dans ce monde de voyant,
sad sad sad sad Super

Citation :
u'il veuille voir ses hérités.
héritiers


Citation :
-Vers quatorze heures.
Juste pour chipoter... il ne précise pas d elieu ^^
Citation :
Il semblait toujours vouloir la protéger, mais plus de lui.
phrase pas claire.
Citation :
A Paris certaines boutiques sont ouvertes le dimanche
voui mais... ça va couter cher ^^

Citation :
Je serais ton guide
serai ... et un peu plus loin "décrirai"
Citation :
Il ne faut pas t'interdire des choses parce que tu es aveugle,
"non voyant" quand on est poli Wink
Citation :
-On aimerait te demander si on peut t'appeler « papa ».
Ikkkkkkkkkk ::copain:: ::copain:: (tu pourrais dire ça plus simplement ça serait d'autant plus frappant : genre "on peut t'appeller papa ?"
Citation :
Julie s'habillait seule
s'habilla
Citation :
-Mais les adultes ne font pas de cauchemars...
vu que c'est un enfant qui parle je le verrais plutôt dire "les grands" que "les adultes" (c'est toi qui voit)

Adorable ce passage Smile L'amour paternel qui nait Smile Ca fait chaud au coeur !

(je reviens vite pour la suite ^^)
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