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 Le traitre

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMer 24 Nov 2010 - 15:20

JE comprends que ce ne soit pas ton truc les descriptions, mais pour un début d'histoire... Quelques détails bien visuels ça permet de bien ancrer l'histoire. N'en rajoute pas toute une couche c'est déjà presque bien... Pense juste aux quelques détails les plus frappants quand tu imagine l'histoire et essaie de nous les faire ressentir. ^^

Citation :
un jeune homme qui venait d’entrer dans le vestiaire.
-J’arrive.
Le jeune homme termina de s’habiller après sa douche et rejoignit son supérieur.
Ca pourrait être source de confusion : Tu utilise "Un jeune homme" pour désigner 2 personnes différentes trop rapidement.

Citation :
-Je veux que tu me fasses un rapport.
Petite suggestion : Si les rapports entre eux sont d'ordre militaire, il ne devrait pas l'appeler par son prénom mais par son grade, et il devrait peut être dire "Au rapport !" (suggestion ^^)

Citation :
-Il te faudra bien un long weekend pour te venger de la mort de tes proches.
ce serait peut être plus efficace de dire simplement : Pour venger la mort...


Bien à part ça le texte se lit tout seul Smile Vivement la vengeance Smile
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Rima68
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 17:16

Merci de ton commentaire Elgringo, j'ai modifier deux trois choses... Mais le fait que Napoléon appelle Thomas par son prénom est volontaire (même si j'ai changé ça pour éviter la répétition...), Thomas est jeune et manipulable, son cousin Jason a fait un bonne partie du "travail" au cours de l'adolescence du jeune homme même si je n'en ai pas parlé (ça va venir tout doucement...) et Napoléon veut faire de lui son bras droit en quelque sorte... Je me suis énormément inspirée de la relation Anakin-Palpatine dans Star Wars pour écrire leur relation... Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire... Bref je poste la suite pour que tu continue à me donner ton avis...

Chapitre 3 :


Le lendemain soir, après avoir longuement réfléchis à la manière de procéder, le jeune homme enfila un pull un pantalon noir ainsi qu’un bonnet de la même couleur pour cacher ses cheveux roux trop reconnaissables à son goût. Il mit une veste foncée, car la nuit était fraiche puis il quitta ensuite son domicile pour se rendre chez Bauer. Il habitait une maison en banlieue parisienne. Il était célibataire et sans enfants, Thomas savait qu’il avait prit sa retraite à la fin du mois d’août. Peut être avait-il eut des remords, ou alors peur qu’on ne découvre que c’était lui qui avait tué Marion Steiner. Le jeune homme arriva devant la maison de l’officier. C’était une maison comme on en construisait au début du siècle, avec une piscine et un assez grand jardin. Bauer aurait pu y élever une famille mais il s’est plus consacré à sa carrière de militaire qu’à sa vie de famille. Thomas enfila une paire de gant pour éviter de laisser des empreintes partout et équipa un révolver pris à la base militaire d’un silencieux. Il regarda par la fenêtre, le général regardait la télé, celui-ci ne le verrait donc pas s’il ne faisait pas de bruit puis il entra dans la maison, doucement. Il s’avança, le fauteuil lui tournait le dos et le jeune homme pouvait voir l’image projetée par le téléviseur. C’était une image holographique, ce qu’il y avait de mieux en 3D actuellement, car ça évitait le port de lunettes. Le film était vieux, il datait au moins du début du siècle. De la science fiction, une saga de science fiction qui avait eut un succès mondial sur plus de trente ans. Quel était le titre déjà ? La guerre des mondes ? Non, la guerre des étoiles ou plutôt Star Wars car au début du siècle tout ce qui sonnait anglais était tendance… Le film était presque fini, dans sa grande bonté Thomas laissa l’histoire se terminer, la boucle se boucler. Le moment arrivait, celui que Thomas aimait le plus ; celui ou le très jeune héro se transformait en monstre pour sauver sa bien-aimé. En vain car la femme en question s’est laissée mourir à cause du monstre qu’il était devenu. Le générique de fin s’afficha e le jeune homme s’avança.
-Bonsoir général. dit-il.
L’homme sursauta et se retourna pour se retrouver nez à nez avec Thomas. Il semblait le reconnaitre signe qu’il connaissait la raison de sa visite. Pourtant il demanda :
-Que faites vous chez moi ?
Le jeune homme pointa son arme sur lui.
-Je viens venger ma mère et mon cousin, vos victimes.
-Pardon ?
-Avez-vous, oui ou non tuer Marion et Jason Steiner ?
-Je euh…
-Soyez franc.
L’homme ne répondit pas et Thomas le saisit par le col de sa chemise.
-Répondez-moi, les avez vous assassinés ?
-Seulement le colonel Steiner, pas votre mère. Elle… elle était déjà morte lorsque je suis arrivée. L’autopsie a d’ailleurs indiquée qu’elle s’était faite étranglée alors que votre cousin je l’ai tué avec mon revolver.
-Menteur !
-Vous avez sans doute vus le rapport d’autopsie, je ne vous mens pas. Votre mère a été étranglée. Vous croyez vraiment que j’aurais perdus du temps à l’étrangler, d’autant que je n’avais jamais fais ça auparavant.
Thomas s’arrêta net, et s’il disait la vérité ? Dans ce cas qui avait pus tuer sa mère ? Jason ? Impossible. Le jeune homme projeta Bauer sur le canapé, à présent il devait le tuer, il n’avait plus le choix car sinon il le dénoncerait. De toute façon il avait tué Jason, c’était suffisant pour qu’il mérite de mourir. Le jeune officier leva le bras et déposa son arme sur la tempe du général, celui-ci lui lança un regard suppliant mais Thomas était sans pitié, il tira froidement puis il déposa l’arme entre les mains de l’homme. Thomas tira une balle dans le vide, visant un endroit qu’aurait pu toucher Bauer en se ratant, ainsi de la poudre serait retrouvée sur les mains de la victime. Il plaça ensuite son bras de sorte qu’on puisse penser qu’il fût tombé du haut du crâne après qu’il eut pressé la détente. Puis il sortit discrètement, évitant les endroits trop illuminés par les lampadaires pour éviter qu’on ne le voie. Il alla s’asseoir dans un bar pour boire quelque chose de fort de sorte qu’il puisse digérer son acte. Il se sentait à la fois soulagé et confus. Sa mère n’avait pas été tuée par Bauer, il ne restait que Jason pour faire une chose pareil. Il n’aurait pas pu tuer sa propre tante à moins qu’elle n’ai découvert ses plans. Le jeune homme soupira et commença à boire doucement le verre de whisky qu’il avait commandé.
-Ca n’va pas p’tit gars ? demanda le barman.
-Je viens d’apprendre une très mauvaise nouvelle. rétorqua Thomas.
-Tu t’es fais virer ? demanda-t-il.
-Non, ma mère vient de mourir et j’ai du mal à le digérer. rétorqua le jeune homme.
Le barman haussa les épaules et s’éloigna.
Thomas ne lui avait pas mentit mais il n’avait pas non plus dit la vérité, la mort de sa mère n’était pas la seule cause de sa présence ici. Il vida son verre le plus rapidement possible, l’alcool fort n’était finalement pas sa tasse de thé et s’il restait ici il risquait de rencontrer des gens mal intentionnés, surtout à cette heure là. Il rentra donc chez lui et se coucha sur son lit pour réfléchir. Il ne se sentait pas aussi soulagé qu’il l’espérait mais il mettait ça sur le compte de la révélation du général. Il était presque sûr à présent que c’était Jason qui avait tué sa mère. C’était la seule personne qu’il savait capable de faire une telle chose, c’était aussi lui qui avait crée chez Thomas cette mentalité. C’était lui qui l’avait transformé en tueur. Un souvenir revint dans la tête du jeune homme, le jour ou il avait trouvé un cadavre dans le bureau de son cousin, celui-ci lui avait dit avoir tué la personne en question car elle risquait de les trahir, de trahir leur relation avec les bonapartiste. Il l’avait étranglé. Il avait étranglée cette personne de ses propres mains pour se protéger. Pour protéger son futur empereur. Thomas se mit à pleurer, il le savait, c’était comme ça, Jason avait tué sa mère, mais s’il l’avait fait ce n’était sans doute pas sans raison. Le jeune homme ferma les yeux et tenta de ne plus penser à rien et de s’endormir.

-Julien ?
-Oui Victor.
-On vient de m’apprendre la mort du général Bauer. On pense qu’il s’est suicidé hier soir vers vingt deux heures.
-Quoi ? s’écria Julien. Comment est-ce possible ?
-Une balle dans la tête. Je suis désolé, je sais qu’il était très proche de toi.
-Thomas. murmura-t-il doucement.
-Pardon ?
-Il faut le remettre dans le droit chemin avant qu’il ne commette d’autres atrocités. Il faut agir.
-Tu veux que je m’en charge ?
-Oui. Il faut agir au plus vite.
-Je peux m’en occuper demain soir.
-C’est parfait.



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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 3:39

Très bien le coup de napoléon qui force le tutoiement et évite le protocole... excellente idée vraiment mais justement il faudrait que Thomas le note, que lui en arrivant il soit tout protocole tout ça et que Napo lui donne la permission, le mette à l'aise... Je vois tout à fait ce que tu veux dire sur la relation Ana/Palpa et c'est une super bonne idée. Encore une fois je pense que tu es sur une bonne voix.. mais qu'il faut un peu plus détailler Very Happy

(je suis chiant hein ^^)

Citation :
le jeune homme enfila un pull et un pantalon noir ainsi qu’un bonnet
pour une question de rythme tu pourrais virer le "et" et mettre une virgule.

Citation :
Il aurait pus y élever une famille
pu


Sur la première partie, la succession de Il qui désigne parfois Thomas parfois Bauer est un tout petit peu pas claire... on comprends mais tu pourrais sans doute clarifier encore.

Citation :
Le film était presque finit,
fini

Très bien le dialogue, rapide efficace... juste :

Citation :
que j’aurais perdus du temps à l’étrangler, de plus je n’avais jamais fais ça auparavant.
je mettrais un point d'interrogation après étrangeler ; je virerais le "de plus" (ça fait un peu artficiel là.)

Citation :
. Thomas plaça son bras de sorte qu’on puisse penser qu’il fût tombé du haut du crâne après qu’il eut pressé la détente
Juste un détail : tirer laisse des traces de poudre sur la main dont on peut vérifier la présence. (c'est un test classique d'autopsie) Il faudrait donc tirer une seconde balle dans le vide avec la main du général ^^ (suggestion)

Citation :
-Tu t’es fais viré ? demanda-t-il.
virer

à part ça, très bien.. j'attends la suite Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMar 30 Nov 2010 - 19:09

J'ai corrigé les fautes que tu m'as signalée. Pour les détailles je fais ce que je peux et j'essaye de m'améliorer sur te conseils... Même si ça se voit peut être pas trop... Bref voici la suite...

Chapitre 4 :

Thomas se réveilla en sueur, un mal de tête battait ses tempes, il se leva pour prendre de l’aspirine puis il se recoucha et attendit le matin, la tête entre les mains dans l’espoir que la douleur cesse. Le jeune homme avait passé tout son dimanche à réfléchir sur ce qu’il avait fait ainsi que sur les raisons qui aurait poussée son cousin à tuer sa mère… au point de se réveiller avec une migraine le lundi matin, et qui ne passait pas avec l’aspirine qui plus est. Fuyant le plus possible la lumière du jour, il se rendit dans la cuisine pour manger avant de retourner au travail. La première chose qu’il fit une fois là-bas c’est d’aller voir le médecin de la base pour sa migraine rebelle.
-Depuis combien de temps souffrez-vous de migraines lieutenant ? demanda le médecin après l’avoir examiné.
-Je dirais une bonne dizaine d’année, d’habitude l’aspirine me calme, mais là rien n’y fait.
-Il serait peut-être temps de commencer un autre traitement…
-Quoi comme ?
-Antimigraineux. Il n’y a rien de plus efficace actuellement.
Le médecin fouilla dans une armoire à pharmacie et sortit une boite de médicament.
-Vous avez mangé ce matin ? demanda-t-il.
-Oui.
-Alors prenez ça, vous pouvez en prendre pour faire passer les crises, prenez-le le plus tôt possible pour être sûr de son efficacité.
-Merci docteur.
Le jeune homme avala un cachet de la boite et retourna dans la base. Son téléphone vibra, Napoléon lui demandait de venir le voir, le jeune homme obéit. Il monta les marches jusqu’au bureau du futur empereur. Celui-ci avait un sourire aux lèvres, il l’attendait. Il portait un costume de sacre aux couleurs de la France, semblable à celui de son ancêtre Napoléon Ier peint sur le tableau du sacre de Napoléon.
-Je veux te féliciter pour ton courage Thomas. Ta vengeance est accomplie. dit-il.
-Merci monsieur. Merci de m’avoir aidé.
-Mais je t’en prie. Il faut que tu changes d’uniforme, celui-ci appartient encore à la République, or l’Empire va être proclamé d’ici quelques heures. En plus nous n’avons plus besoin de ces tenues de camouflage ridicules.
-Bien sur monsieur.
-Cependant, maintenant que tu m’as prouvé ta confiance en moi, je veux te récompenser. Un commandant est mort durant une mission ce week-end et j’aimerais que tu prennes sa place.
-Moi ? Mais je ne suis que lieutenant, je dois d’abord passer par le grade de capitaine. s’étonna Thomas.
-Je sais, mais je peux te faire monter en grade en cas de force majeur et tu mérite le grade de commandant. Nous ne sommes pas non plus un jour comme un autre, ce qui m’autorise des mesures d’exception si tu vois ce que je veux dire. Sache aussi qu’il faudra aller envahir les autres pays de l’Europe. L’Allemagne, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Luxembourg et la Suisse. D’après mes souvenirs tu connais bien l’Alsace vu que tu y as grandis, je te demande donc de t’occuper de l’ouest de l’Allemagne et du Nord de la Suisse soit le canton de Bâle, un lieutenant ne peut avoir une telle responsabilité.
Thomas baissa les yeux. Il n’y croyait pas. Monter en grade si vite… c’était très rare, il ne pouvait refuser.
-J’aimerais aussi que tu apprennes à piloter, ça pourrait nous être utile tôt ou tard. continua Napoléon. Acceptes-tu ?
-Oui monsieur. Merci d’avoir pensé à moi.
-Cesse de me remercier tout le temps. Affirmes-toi un peu plus. N’hésite pas à être ferme avec tes subordonnés. Voici ton insigne et maintenant descends te chercher ton nouvel uniforme.
-Je vous respecte monsieur et je vous suis reconnaissant. Vous savez très bien que je sais me faire obéir.
-On n’est jamais trop prudent. Mieux vaut un excès d’autorité qu’un manque, ce dernier peut être dramatique.
Napoléon s’approcha du jeune homme et lui passant un bras autour des épaules.
-Tu sais Thomas, continua-t-il, j’aimerais que tu ne me considère plus comme un ennemi.
-Je ne vous ai jamais considéré comme un ennemi monsieur.
L’empereur sourit.
-Je sais que ton père exerce encore une grande influence sur toi. Cesse de l’écouter et souviens toi toujours de ce que ton cousin te disait, ainsi il ne sera pas mort pour rien.
-Je ne comprends pas.
-Jason avait des projets pour toi Thomas. Il plaçait de grands espoirs sur tes épaules et il t’appréciait énormément.
-Je sais.
-Bien, à présent dépêches-toi d’aller te changer.
-Bien monsieur.
Le jeune homme quitta doucement le bureau de Napoléon. Il descendit chercher un nouvel uniforme, un uniforme de commandant. Le jeune homme en était fier de son nouveau grade. A cette époque il était rare de se retrouver aussi jeune avec un grade aussi élevé.
Dans l’après midi, Thomas rejoignit la cathédrale de Paris, pour le couronnement de Napoléon XII. Seul un nombre précis de personne était autorisé à entrer dans le bâtiment sacré et l’armée surveillait l’entrée pour éviter l’arrivée de visiteur inattendu. Le peuple restait devant la cathédrale, la cérémonie étant représentée sur un écran géant. Thomas quant à lui était invité à y assisté, comme un petit nombre de militaire ainsi que des journalistes retransmettant en direct à la radio et à la télévision le déroulement de la cérémonie. Une haie d’honneur accueillit le futur souverain dans la cathédrale, l’évêque et le Pape, invité pour sacrer le nouvel empereur au nom de Dieu, attendaient sous la nef. Napoléon entra dans la cathédrale. Il s’inclina face au chef de l’Eglise, celui-ci lui demanda de prêter serrement de tout faire pour protéger son peuple, de garantir la paix et de respecter la nouvelle Constitution écrite par Napoléon lui-même.
-Je le jure. dit-il solennellement.
-Dans ce cas, continua le Pape, je vous proclame empereur de France.
Napoléon se déposa lui-même la couronne impériale sur sa tête. Il se retourna en suite face à la petite assemblée réunie dans la cathédrale. Des applaudissements retentirent et Napoléon XII salua la foule d’un simple signe de la main. Thomas eut un sourire et imagina la réaction qu’aurait eut son cousin s’il avait pu voir Napoléon être élevé au rang d’Empereur des français. Il aurait sans doute été fier d’avoir pu contribuer à la montée au pouvoir du souverain, d’avoir été son officier. C’est le sentiment que Thomas choisit d’éprouver, la fierté. La fierté d’avoir servit l’homme qui allait ramener une certaine stabilité en France et sans douta aussi en Europe. Le regard de Napoléon croisa celui de Thomas et lui adressa un sourire. Puis il sortit, entouré de ses soldats pour saluer le peuple venu l’acclamer devant la cathédrale.


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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeVen 3 Déc 2010 - 18:25

Citation :
Même si ça se voit peut être pas trop
Ca se voit t'en fait pas ^^ Fait ce que tu peux et avance l'histoire c'est important aussi Smile



Voyons le passage du jour *enfile ses lunettes*

Citation :
mais la rien n’y fait.
là ^^

Citation :
, semblable à celui de son ancêtre Napoléon Ier.
Précise peut être le tableau dont tu parles, ça ferait encore plus clair ^^

Citation :
Monter en grade si vite… c’était très rare,
Je vais pinailler mais justement, en temps de révolution et de coups d'état ce n'est pas tellement rare de se retrouver catapulter, surtout le plus effrayant ça devrait quand même être d'être chargré de conquérir l'allemagne ^^

Citation :
maintenant descends te chercher un nouvel uniforme.
je mettrais plutot : descends chercher ton nouvel uniforme.

Citation :
-Oui je le sais mais on n’est jamais trop prudent
pour plus d'efficacité tu pourrais virer le "Oui je le sais mais" ça ralentit la phrase.

à part ces petits détails, bien le dialogue. Rapide efficace et prenant ^^

Citation :
j’aimerais que tu ne me considère plus comme un ennemis.
sans S à ennemi, mais à part ça Super

Citation :
nombre précis de personne était autorisée
autorisé

Bien le couronnement Smile J'ai envie de connaitre la suite Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 13:18

J'ai corrigé les fautes... Donc je mets la suite, ça se corse un peu ^^ :

Chapitre 5 :

Ce soir là, Thomas rentra tard. Il était plus de minuit lorsqu’il sortit du taxi qui l’avait conduit jusqu’à son immeuble. A moitié endormi par le whisky et le champagne qu’il avait ingurgité lors de la fête donné au nom du nouvel empereur, le jeune homme ne remarqua les cinq personnes qui l’attendaient devant son immeuble que lorsque ceux-ci l’abordèrent l’arme au poing, et l’encerclèrent. Le jeune homme eut du mal à réagir et ses agresseurs n’eurent aucune difficulté à l’assommer.
Le jeune homme se réveilla debout, les poignets attaché au dessus de la tête. Ses bras et ses épaules lui faisaient mal. Il avait froid et pour cause il était torse nu. Qui pouvait bien vouloir lui faire du mal ? Thomas leva la tête et regarda autour de lui. La pièce était grande, sombre et dépourvue de tout meuble. Une caméra était accrochée au plafond et le filmait. Il entendit une porte s’ouvrir derrière lui. Il voulut se retourner mais en fut incapable. Un homme vint se placer en face de lui. Il lui était inconnu. Il était grand et musclé et ne portait qu’un léger débardeur, laissant apparaitre ses muscles et un tatouage en forme de chat sur son épaule. Il tenait, entre ses mains un fouet.
-Bonjour Thomas Steiner. dit-il.
-Qui êtes vous et que me voulez vous ?
-Je ne suis pas encore autorisé à te dire ce qu’on te veut exactement. Mais sache que je suis ton bourreau.
Sans un mot de plus l’homme se plaça derrière Thomas et commença à le fouetter. Au premier coup le jeune homme ne broncha pas, au second il grimaça, au troisième il gémit, au quatrième il poussa un cri. Au dixième coup le jeune homme se mit à hurler, chaque coup lui provoquant des douleurs à chaque fois plus fortes. Il ne pouvait se défendre et ses jambes ne pouvaient plus le soutenir. Il s’écroula et se mit, à partir de ce moment, à se balancer au bout de ses bras à chaque coup, lui provoquant, ses mouvement lui déchiraient ses épaules. Puis l’homme arrêta de le frapper, Thomas pleurait presque, son dos lui faisait mal, ses bras aussi. Il entendit la porte se rouvrir derrière, quelqu’un approchait. On le détacha et il s’écroula sur le sol avant de se relever et de se retourner face à son bourreau et à la nouvelle personne qui venait d’entrer. Celle-ci lui tendit un pull en coton qu’il enfila sans poser de question ; il était trop faible pour discuter. L’habit était trop grand et ne lui tendrait pas très chaud mais c’était mieux que rien. Les deux hommes le menèrent ensuite dans un couloir dont la lumière intense éblouit le jeune homme qui se posa la main sur les yeux. On le poussa ensuite dans une petite pièce, très sombre dans laquelle on l’enferma. Il se coucha sur le sol et se recroquevilla sur lui-même. Son dos le faisait atrocement souffrir, il avait envie de se lever et de frapper contre la porte mais il savait que la seule chose qu’il réussirait à faire c’est de s’attirer les foudres de ses geôliers et il n’avait aucune envie de gouter à nouveau au fouet.
L’image de sa mère lui revint en mémoire ou plutôt son cadavre. Il avait l’impression d’avoir été trahi par quelqu’un. Par Jason. Jason. Il avait tué sa mère, le jeune homme le savait à présent. Il avait vengé le meurtrier de sa mère. Il se mit à pleurer. Un immense sentiment de culpabilité l’envahit, il savait qu’il avait fait une erreur mais c’était ainsi. Il avait assassiné la personne qui avait vengé sa mère.
Durant de longues heures ces pensées torturèrent l’esprit de Thomas, sans lui laisser une minute de répit. Son bourreau revint après l’avoir laissé seul et sans manger pendant plusieurs heures. Thomas ne réagit pas en le voyant ouvrir puis refermer la porte. Il déposa sur le sol une lampe de poche allumée dont le jet de lumière éblouit le jeune homme. Qui se cacha le visage avec ses bras. Le bourreau s’avança près de lui et lui donna un puissant coup de pied dans le ventre, lui coupant ainsi le souffle. Sans même attendre une seconde de plus l’homme se mit à le frapper avec un barre de fer. Son dos déjà meurtrit supporta mal les coups et Thomas se mit à hurler de douleur. Tentant de protéger son dos l’homme lui donna un violent coup de pied au visage, provoquant un saignement de nez. Le liquide chaud coulait de son nez et entra dans sa bouche. Il sentit le goût cuivré du sang envahir sa bouche. Le jeune homme se recroquevilla sur lui-même en essayant de protéger un maximum son visage. Mais le bourreau continua de frapper aussi fort que possible, tantôt avec ses pieds tantôt avec la barre de fer. Il s’arrêta au bout de cinq minutes qui parurent une éternité à Thomas. Il pleurait.
-Pourquoi vous faites ça ? gémit-il en se tournant pour le voir.
-Pour te punir. répondit-il avant de s’en aller.
Le jeune homme se redressa et rampa jusqu’au mur pour s’y adosser. Tous ses os lui faisaient mal, et son pull était taché de sang. Thomas porta sa main à son nez qui saignait abondamment. Il déchira un morceau du pull trop grand pour lui et se le pressa sur son nez blessé. Il entendit un bruit dans le couloir et une trappe sous la porte s’ouvrit, laissant passer un plateau par l’ouverture. Quand on l’eut refermée, le jeune homme se leva pour le chercher et inspecta, grâce à la lampe de poche, le contenu du plateau. Il y avait un morceau de pain, un de fromage et une carafe d’eau. Sans réfléchir le jeune homme mangea, il avait faim et tant pis si on tentait de l’empoisonner, au moins tout ces supplices s’arrêteraient. Il but ensuite, tout son soul mais laissa un peu d’eau au fond de la carafe pour se mouiller la nuque et nettoyer son visage. Son nez cessa de saigner et il se recoucha en essayant de ne penser à rien car les coups de son bourreau venaient de lui déclencher une migraine. Il réussit à s’endormir au bout d’un long moment. Le sommeil l’apaisa un moment et il se réveilla plus calme qu’auparavant où il s’était endormit mais pas franchement reposé. Au contraire, tous ses os lui étaient douloureux, en particulier ceux du dos et des épaules. Les muscles de ses bras aussi étaient endoloris. Il se leva et marcha un peu pour dégourdir ses jambes. Puis il se rassit sur le sol, adossé contre le mur. Immobile, il laissa la peur et la culpabilité s’installer en lui. L’image de sa mère morte le hantait toujours ainsi que le moment ou il avait tué Bauer, le général l’avait pourtant mérité… Ou peut être pas. Le jeune homme ne savait plus quoi penser. Il tenta de se rendormir pour ne plus penser à son passé.
La porte de la cellule s’ouvrit violemment, réveillant le jeune homme. Le bourreau s’avança vers lui d’un pas rapide et le saisit par le bras le forçant à se lever. Un autre homme attendait devant la porte et saisit l’autre bras de Thomas qui commençait à se débattre.
-Où vous m’emmenez ? demanda-t-il.
-Tu auras bientôt des réponses à tes questions. répondit le bourreau.
Les deux hommes le trainèrent dans un bureau. On le poussa à l’intérieur et on l’attacha solidement à une chaise en face du bureau. Les cordes trop serrée lui blessaient les poignets et le dossier de la chaise contre lequel on l’avait attaché lui donnait des douleurs au dos. On lui attacha aussi les chevilles. Puis les deux hommes sortirent, le laissant seul. Le jeune homme regarda autour de lui, le bureau était décoré à la mode du XIXe siècle, c’était vieux à son goût mais ça revenait à la mode depuis que Napoléon était au gouvernement. Le tapis du sol était rouge vif et les meubles en bois. Il faillait avoir beaucoup d’argent pour se payer des meubles dans cette matière. Les arbres étaient protégés depuis une quinzaine d’année car les feux de forêt avaient faillit anéantir la jungle amazonienne. Le bois ne servait plus qu’à faire du papier, certains meubles parfois ou encore servait pour se chauffer. A présent tous les meubles étaient construits dans une matière synthétique proche du bois, mais plus résistante et qui ne brulait pas, ou très difficilement. Thomas continua d’examiner la pièce. Un feu brulait dans une cheminée près de la fenêtre, la chaleur réconforta un peu le jeune homme avant que la porte ne s’ouvre.
-Bonjour Thomas.
Le jeune homme détourna les yeux vers la porte.
-Papa ?


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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Déc 2010 - 2:01

Très bon passage, sincèrement. Il y a une amélioration nette sur la qualité, avec presque la bonne dose de description / action... c'est rapide, dark et gore comme j'aime Smile J'ai plein de remarques mais c'est parce que quand j'aime bien, je deviens pinailleur ^^

Citation :
A moitié endormit par l’alcool qu’il avait absorbé
deux petites remarques d'abord c'est "endormi" et ensuite "absorbé" c'est un peu clinique comme terme quand on se pinte la gu... enfin tu vois quoi ^^ Tu pourrais préciser quel genres de boisson il a bu ? C'était du whisky, du cognac ? Et surtout est ce qu'il a l'habitude de boire ?

Citation :
que lorsque ceux si
ceux-ci

Citation :
attaché les poignets au dessus de la tête
je pense que ce serait plus clair de dire "Les poignets attaché au dessus de la tête."

Citation :
Il lui était inconnu
là on aurait besoin d'une petite description de l'homme je pense. (genre ses vêtement, sa taille...)

à part ces petite remarques... affraid affraid *Ikkkkkk* (couinement de raton paniqué) pauvre Thomas affraid affraid

Citation :
, lui provoquant des douleurs aux épaules.
tu as déjà dit provoquer des douleurs quelques lignes plus tôt, tu pourrais le remplacer par "lui déchirant les épaules" ou un truc comme ça ^^ (quel matou sadique tu fait ^^)

Citation :
son dos lui faisait mal,
je pense que "faire mal" manque vraiment de puissance dans ce cas particulier.

Citation :
Soudain l’image de sa mère lui revint en mémoire ou plutôt son cadavre. I
tu pourrais te passer du "soudain" mais surtout : sad pauv' thomas.

Citation :
Il avait l’impression d’avoir été trahit
trahi
Citation :
provoquant un saignement de nez.
décrit plutôt la sensation, genre l'odeur et le gout salé et ferreux du sang qui lui envahit la bouche et le nez.

Citation :
Il réussit à s’endormir au bout d’un long moment, le sommeil l’apaisa un moment
petit pinaillage : tu pourrais remplacer la virgule par un point.

Citation :
car les feux de forêt avaient faillit anéantir la forêt amazonienne.
pour éviter la répétition de forêt tu pourrais mettre "jungle amazonienne"


Ikkkkkk O.O LE papa était complice de ça ? (j'adore !) j'attends la suite Smile
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Rima68
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 17:59

J'aime ton enthousiasme elgringo, ça me booste et ça m'encourage ^^. Merci pour tes conseils j'ai corrigé Very Happy et voici la suite :

Chapitre 6 :

-C’était toi ! s’écria-t-il. C’était toi ! Et tu te crois mieux que Napoléon ? Lui au moins il ne torture pas son fils.
-Je ne t’ai pas torturé mon fils. répondit calmement Julien. Je t’ai juste puni pour ton attitude. Et tu resteras ici jusqu’à ce que tu redeviennes toi-même.
-Moi-même ! s’énerva Thomas. Mais je suis moi-même.
-Tu n’es plus pareil, depuis que tu es rentré à l’armée, depuis que tu es rentré au service de Jason.
-Laisse Jason où il est papa. Je fais ce que je fais, je sais ce que je veux de ma vie.
Julien secoua la tête.
-C’est toi l’assassin de Bauer ? demanda le père.
-Il s’est suicidé. répondit-il le plus calmement possible.
-Je t’ai élevé Thomas, inutile de me mentir.
-Je ne sais même pas où il habite et il a été retrouvé mort chez lui.
Julien haussa les épaules et s’approcha de la chaise de son fils pour la tourner tant bien que mal face à la porte du bureau, de sorte qu’il tourne le dos à la fenêtre et à la cheminée. Puis il déchira le col du pull de Thomas, dénudant ainsi sa nuque et ses épaules puis il s’éloigna.
-Qu’est-ce que tu fais ?
-Je m’occupe de toi mon fils.
Le jeune homme tenta de se retourner pour voir son père mais il fut incapable de le distinguer.
-Ne t’inquiète pas, j’arrive. dit doucement le père.
Thomas l’entendit s’approcher puis il sentit une violente sensation de brulure sur son épaule droite. Il se mit à crier, la douleur devint soudain moins intense mais elle restait présente. Des larmes se mirent à perler sur ses joues et le père vint se placer face à lui, une tige de fer fumant dans la main dont le bout représentait les lettres « RF ».
-« RF », commença Julien. Comme république française… Ou comme révolution française. Ainsi tu sauras qu’un jour vous finirez par échouer. Tu portes ainsi la marque de cet avenir.
-Tu es fou. murmura Thomas entre ses dents.
-Ce n’est pas moi qui suis fou, c’est toi. répondit doucement le père. Je veux juste te rappeler que c’est toi le responsable de la mort de Marion, si tu ne t’étais pas allié avec Jason elle n’aurait jamais voulus te protéger durant le coup d’Etat de ton ami Bonaparte, et elle ne se serait pas faite tuée par Jason.
-Tu mens ! s’écria-t-il en pleurant.
-Non Thomas, la vérité n’est pas facile à accepter. Connais-tu le proverbe « Il n’y a que la vérité qui blesse » ? Lorsqu’on ne va pas bien on désigne toujours les autres pour responsable, ainsi c’est moi que tu traites de fou alors que tu l’es toi-même.
Le jeune homme cracha au pied de son père.
-Ce n’est pas moi qui viens de bruler mon fils au fer rouge.
-Voyons Thomas, cet acte était nécessaire, nécessaire pour que tu portes en toi la marque de notre relation, pour qu’à jamais tu te rappelles de ce moment.
Il se retourna, alla ouvrir la porte et laissa les deux geôliers de Thomas entrer. Ils le détachèrent et l’emmenèrent dans sa cellule. Le bourreau lui décocha un coup de poing dans les côtes arrachant un cri de douleur à Thomas, ils le jetèrent ensuite à terre, sur le sol glacial de la cellule et lui donnèrent d’autres coups dans les flans. Puis ils l’abandonnèrent. Seul dans le noir le jeune homme se recroquevilla sur lui-même et se mit à pleurer, son dos le faisait horriblement souffrir, sa blessure le cuisait toujours encore, comme si le fer était toujours plaqué contre sa peau. Les paroles de son père lui revinrent, selon lui le jeune homme était le seul responsable de la mort de sa mère. Il ne savait pas. Il ne savait plus ce qui était vrai, ce qui était faux. C’était impossible que ce soit lui le responsable. Impossible, il le savait. Mais il n’en était pas sûr. Tout était embrouillé dans sa tête.

-Où est passé Thomas ? demanda Napoléon.
-Il n’est pas rentré chez lui hier soir Altesse. répondit un soldat. Nous avons interrogé des jeunes de son quartier, ils ont vu des gens emmener une silhouette dans la nuit. C’était peut être lui.
-Surement son père, faite le tour de toutes les bases répertoriées comme républicaines et ramenez le moi !
-Bien votre Majesté.

Thomas se redressa, il entendait des bruits de pas dans le couloir, des hommes étaient là et parlaient à voix haute. Il le bruit d’une clef dans la porte retentit. Il s’assit et se traina dans un coin de la pièce. Il avait peur qu’on ne recommence à le frapper et il n’avait pas envie de voir son père. La porte s’ouvrit et une silhouette apparut dans l’ouverture de la porte.
-Commandant Steiner ? fit l’ombre en inspectant la pièce avec une lampe torche.
-Je… je suis là. répondit Thomas hésitant.
L’homme dirigea la lumière vers la voix, le jeune commandant porta se main à ses yeux pour les protéger de la lumière.
-Venez mon commandant, on est envoyés par l’Empereur.
Il s’approcha et tendit la main au jeune homme pour l’aider à se lever. Thomas l’attrapa et se mit debout en grimaçant, une douleur lui déchira les côtes, lui coupant le souffle un instant. Dans l’obscurité le soldat ne remarqua rien. Un bras plaqué contre son flanc douloureux il suivit son sauveur dans le couloir désert.
-Comment êtes vous rentré ? demanda Thomas en constatant le nombre de militaire présent, ils étaient au moins vingt.
-Ils n’étaient que quatre et quand ils ont vu qu’on était armés ils ont fuit, sauf un qui a tenté de nous retenir. Il est mort.
Le soldat désigna un cadavre dans le coin d’une pièce voisine. Le jeune homme hocha la tête.
-Vous êtes blessé ? demanda le militaire.
-Ça ira. répondit Thomas. Ramenez-moi à la base.
Ils retournèrent à l’extérieur, quatre mini-vans les attendaient. Thomas s’assit à l’arrière de l’un d’eux tout en continuant à se tenir les côtes. A chaque mouvement, ou inspiration trop forte il avait l’impression qu’on lui plantait un couteau dans le flanc. La voiture démarra, la brutale accélération causa une autre douleur, il gémit.
-Ça va commandant ? demanda le soldat assit près de lui.
-Je… ça ira, juste un peu mal aux côtes, j’irais voir le médecin à la base.
Le soldat n’ouvrit plus la bouche de tout le voyage, au grand soulagement de Thomas. Le jeune homme était toujours enfouit dans ses pensées. Toujours les mêmes sombres tourments qui le hantaient depuis le début de sa captivité. Ça n’avait pas duré longtemps mais assez pour qu’il se demande comment son père avait pu le torturer. Comment était-ce possible qu’un père puisse, volontairement, faire du mal à son propre fils. Jason avait eut raison lorsqu’il lui avait dit que la guerre changeait bien des choses, y comprit les gens. Lui aussi avait changé, il le savait. Le Thomas d’avant la guerre n’aurait pas pu tuer un homme. Et pourtant… Et pourtant il avait déjà assassiné deux personnes : le général Bauer et le président de la République le 12 août, le jour de la mort de sa mère et de son cousin. Pendant que sa mère suffoquait et agonisait entre les mains de Jason, Thomas lui était en train d’aider un coup d’Etat. Pendant qu’il obéissait aux ordres de son cousin Marion était en train de se débattre et de mourir de la main de cette personne que Thomas admirait tant. Ce cousin qui l’avait conseillé et qui l’avait aidé comme un frère lorsqu’il avait eut des problèmes avec son père. La seule personne, avec sa mère qui le comprenait et l’encourageait dans sa vie de militaire.
D’un geste machinal il essuya une larme qui coulait sur sa joue.



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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 14:26

pouikkk l'enthousiasme vient quand je lis qq chose de bien, continue comme ça et on va bien s'entendre félin chaussé sadique ^^ (désolé du retard j'ai reçu une pile de corrections de dernière minutes ça m'a n'occuppé nuit et jour)


Citation :
Et tu resteras ici jusqu’à ce que tu redeviennes toi-même.
lol! Ah la communication parents enfants c'est jamais facile.... surtout dans un donjon sado-maso tordu Very Happy

`
Citation :
tu es rentré à l’armé
armée

Citation :
-C’est toi l’assassin de Bauer ?
-Il s’est suicidé. répondit-il le plus calmement possible.
Très bon dialogue, précise juste qui parle pour la première phrase.


affraid Ikkkk mais quel sadique ce père... j'aime Twisted Evil

Citation :
ainsi c’est moi que tu traites de fou alors que tu l’es toi-même.
Ce serait plus convaincant si le gars n'avait pas passé une journée à torturer son fils Very Happy

Citation :
sur le sol glaciale de la cellule
glacial

Citation :
il entendait des bruits de pas dans le couloir
pour éviter de répéter "il entendait" juste après tu pourrais dire là "Des pas résonnaient dans le couloir" ou qq chose comme ça...


Citation :
auf un qui a enté de nous retenir
tenté

Citation :
j’irais voir le médecin à la base.
Je verrais plutôt un futur ici.

Citation :
Comment était-ce possible qu’un père puisse, volontairement, faire du mal à son propre fils
... On ne va pas dire que ce n'est jamais arrivé dans l'histoire de l'humanité... Wink

Citation :
et le président de la France le 12 août,
Le titre exact est "président de la république" me semble t'il

Toujours vraiment bien... sérieusement il y a une nette amélioration de style et de rythme par rapport au tout début... Que dire à part... Va falloir bosser encore 2 fois plus dur et la suite vite Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 18:26

J'avais du temps donc j'ai de suite corrigé et je mets aussi la suite par la même occasion :

Chapitre 7 :

-Vous avez deux côtes fêlées commandant. déclara le médecin qui tenait la radio du torse de Thomas dans les mains.
-Vous êtes sûr ? demanda le jeune homme.
Le médecin posa les images sous les yeux de Thomas et désigna les os fissurés.
-Qu’allez vous me faire dans ce cas ?
-Antalgiques et arrêt de votre travail pour trois semaines.
-Quoi ? Vous voulez dire qu’il n’y a rien à faire ? s’indigna Thomas.
Ces paroles lui causèrent une douleur, il posa sa main sur son ventre et tenta de se calmer.
-Il faut éviter ce qui vous fait mal ; rire, cri, mouvement, respiration trop forte pendant trois semaines. Rien que de vous asseoir et de vous lever va déjà vous causer des douleurs atroces, c’est d’ailleurs pour ça que vous êtes venu me voir. Aucun bandage n’est nécessaire, il faut attendre que ça se ressoude. Alors à moins que votre poste soit celui d’un secrétaire, vous n’avez rien à faire dans une base militaire.
-Mais j’ai du travail, protesta Thomas, et l’Empereur…
-L’Empereur comprendra très bien ! rétorqua le médecin. Trois semaines commandant Steiner, trois semaines. Ce n’est quand même pas la mer à boire.
Thomas voulut soupirer mais il se rappela la douleur provoquée par sa respiration et se retint. Il prit le papier annonçant son arrêt maladie et se leva. Il alla ensuite toquer à la porte du bureau de Napoléon. Le jeune homme savait que celui-ci l’attendait. Il entra et referma la porte derrière lui.
-Thomas ! s’exclama l’Empereur en venant l’étreindre. Je suis heureux de te savoir en vie.
-Merci d’avoir envoyé des hommes pour me sortir de là.
Napoléon s’écarta et sourit au jeune homme.
-Qui est-ce qui t’as enlevé ?
-Mon père. Il… il m’a torturé.
-Tu as en effet l’air bien amoché… et épuisé.
Le jeune homme lui tendit le papier d’arrêt. Le chef militaire le prit et y jeta un bref coup d’œil tout en invitant le commandant à s’asseoir.
-Tu as des côtes cassées ! Mon dieu, il ne t’a vraiment pas ménagé.
Thomas avait envie de fondre en larmes mais il se retint, autant qu’il le put. Il était face à son nouvel empereur, pas face à un psy. Mais le chef militaire parut se rendre compte de son trouble.
-Il t’a fait douter de ma bonne fois c’est ça ? demanda doucement Bonaparte l’air sincèrement chagriné. Il t’a fait croire que je me servais de toi n’est-ce-pas.
Le jeune homme baissa la tête sans répondre.
-Tu sais que tu peu tout me dire. continua-t-il d’une voix de plus en plus douce.
-Il m’a dit que j’étais responsable de la mort de ma mère. Il m’a dit que Jason l’avait tué et que si je n’avais pas obéis à ses ordres, si j’avais refusé la mission qu’il… que vous m’aviez donné, elle serait toujours là.
Une larme perla sur la joue de Thomas. Napoléon vint s’asseoir sur la chaise à côté de lui et lui posa une main sur l’épaule.
-Et toi que penses-tu ?
-Je… je n’sais pas, je n’sais plus quoi penser. répondit-il d’une voix brisée pas le chagrin.
-Le médecin de la base a raison Thomas, tu dois te reposer et remettre de l’ordre dans tes pensées. Trois semaines ce ne sera pas trop long pour te remettre d’un weekend d’horreur. Tu commenceras tes leçons de pilotage lorsque tu iras mieux.
-Merci monsieur.
-Bien, maintenant rentres chez toi et reposes toi.
Thomas se leva et quitta la pièce. Il prit un taxi pour rentrer, il était fatigué et de sombres pensées continuaient à le hanter. De retour chez lui il avala un antalgique en mangeant puis il se coucha et réfléchit à ce que son père lui avait dit, à ce qu’il lui avait fait. Il ne savait pas s’il disait vrai ou s’il lui avait raconté des mensonges pour le faire culpabiliser. « Lorsqu’on ne va pas bien on désigne toujours les autres pour responsable, ainsi c’est moi que tu traites de fou alors que tu l’es toi-même » Ces paroles raisonnaient dans son esprit. Etait-il vraiment fou ? Mais si c’était le cas il ne serait pas au service de Napoléon.

L’homme s’approcha de lui, un bâton de fer à la main. Il voulait s’enfuir, sortit dans le couloir, au bout duquel il voyait la porte de sortie. Il s’avança pour quitter la demeure du cauchemar mais l’image de son père lu barra la route.
-Tu as tué Marion Seiner, tu dois répondre de tes actes Thomas. Tu as tué la femme que j’aime, que j’ai choyé. Tu es notre fils et tu l’as tuée.
-C’est faux ! s’écria le jeune homme.

Thomas se réveilla en sueur, sa respiration haletante lui déchirait les côtes. Il se redressa et poussa un cri de douleur. Il tenta tant bien que mal de calmer sa respiration. Il se leva pour aller boire de l’eau. Il avait froid et ses côtes ne cessaient de lui causer d’atroces douleurs à chaque respiration. Il avala un autre antalgique et se recoucha dans son lit. Sur le côté il tenta de maitriser sa respiration pour qu’elle ne lui déchire pas les entrailles. Il espérait se rendormir, se reposer. Il était épuisé, épuisé par les mauvais traitements imposés par son père, par la torture physique et psychologique qu’il lui avait infligé. Le jeune homme doutait de tout, jusqu’à la bonne fois de Napoléon. Mais surtout il doutait de lui-même. Il se sentait faible, incapable, il avait l’impression d’être un monstre, d’avoir commis l’irréparable. Pourtant ce n’était pas lui qui avait tué sa mère, c’était Jason. Il en était sûr à présent. Sentant monter les larmes à ses yeux il se leva, pour éviter de se causer des douleurs inutiles. Il se rendit dans la salle de bain et se regarda dans le miroir. Il ne s’était pas vu depuis son enlèvement et en effet, il était à faire peur. Une fine cicatrice lui barrait la tempe droite et son œil gauche était un peu enflé. Il ôta son haut et se mit dos au miroir et tenta de constater l’état des dégâts. De nombreuses traces de ses coups de fouets lui zébraient le dos, et en haut, à droite, une marque laissée par une brulure au troisième degré. Les initiales « RF » étaient marqués dans sa chair. Il n’en avait pas parlé au médecin, il lui avait juste montré les côtes. Il ne voulait pas attirer l’attention sur cette marque, ni sur les supplices qu’il avait subit durant ces quelques jours. Il n’était pas médecin, mais la cicatrice ne semblait pas infectée. Il remit son pyjama et s’installa devant son ordinateur et ouvrit sa boite mail pour se changer les idées. Un message s’afficha, en grand :
Avis à tous les citoyens !
La République que vous avez toujours connue vient d’être remplacée par un système remplit d’espoir pour notre pays. En effet, ce sera l’Empire qui fera que la France et l’Europe toute entière soient à nouveau respectées dans le monde. Notre nouvel Empereur, Napoléon XII va mettre un terme à la guerre civile qui décime la France et l’Europe.
Thomas haussa un sourcil, l’Empire avait donc bien gagné. Enfin une bonne nouvelle. Il remarqua qu’il y avait une pièce jointe. Il l’ouvrit. C’était toutes les nouvelles lois intégrées à l’Empire français ; censure, liberté de la presse restreinte, un accès à internet contrôlé…
Une nouvelle loi frappa particulièrement Thomas ; l’obligation à toute les familles de donner un de leurs enfant au moins, à une des nouvelles écoles militaire. L’enfant devait rejoindre cette école à l’âge de dix ans. Autre constatation du jeune homme ; la disparition de la police. Aussi bien nationale que municipale, remplacée par l’armée.
Le droit de vote était aussi restreint à présent, les citoyens ne votaient plus que les Maires et les conseillers municipaux. Les préfets et ministres étaient nommés par l’Empereur pour quatre ans, six pour les préfets. Les membres du Sénat ainsi que les membres des conseils généraux étaient désignés par les ministres. L’Empereur avait le droit de dissoudre le Sénat ainsi que le gouvernement quand bon lui semblait et consulterait le peuple par le moyen d’un plébiscite lorsqu’il le jugerait utile.
Le jeune homme poussa un soupir. Au moins il avait été capable d’aider Napoléon à construire ce système. Il trouvait ça parfait. Il se leva et ouvrit son armoire pour contempler son nouveau costume de commandant. Il n’avait, pour l’instant, eut l’occasion de le porter qu’une seule fois, pour le couronnement de Napoléon. Ce n’était pas l’habit de combat, mais l’habit de cérémonie. Celui de terrain était encore plié dans un coin. Le jeune homme le sortit. C’était un treillis bleu foncé, presque noir, fait dans un nouveau tissu qui savait s’adapter, plus ou moins, aux températures. Le matériau permettait de tenir chaud à des températures proche de -10°C, et de ne pas être étouffé par la chaleur jusqu’à 30°C. Ainsi les nouveaux agents multifonctions de l’armée pouvaient piloter et d’agir sur le terrain sans être gêné, ni devoir se changer. L’insigne de l’armée impériale ainsi que celui de son grade étaient cousus à gauche de sa poitrine. Le jeune homme en était fier. Il était persuadé que s’il avait pu reprendre le travail tout de suite il se sentirait mieux, moralement. Mais son père lui avait cassé deux côtes, il lui était donc impossible de travailler.

-Notre mission a échouée Victor. Notre Thomas est plus atteint que je ne le pensais. Jason l’a vraiment changé.
-Il changera. J’en suis sûr.
Julien secoua la tête.
-C’en est finit, le Thomas que nous avions connu n’existe plus… Ou peut être qu’il n’a jamais existé… Il faut prendre les mesures nécessaires.
-Je peux m’en charger.
-Non Victor, tu es trop jeune et trop inexpérimenté. Je vais m’en occuper.
-Comme vous voudrez mon oncle.
-Si jamais j’échouais, ce serait à toi que reviendrait la tête de la résistance contre l’Empire.
-Il ne va rien t’arriver.
-Sait-on jamais. Mieux vaut être prêt. Mais tu es si jeune. Nous t’avons élevé comme notre enfant, Marion et moi, tu as été plus digne de notre éducation que notre propre fils.
-Je sais. Je ne risquais pas d’être influencé par Jason, je n’étais pas aussi proche de lui et puis… et puis nous ne sommes pas du même sang.
-Le sang n’a rien à voir là dedans mon garçon. Crois-moi.

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Dernière édition par Rima68 le Mar 21 Déc 2010 - 12:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 13:18

Mille fois désolé du retard, j'apprécie beaucoup ton histoire mais j'ai été un peu occupée ^^ (Le coeur d'un raton à des raisons que la raison ignore n'est il pas ?)

Encore une fois : un bon paragraphe, vraiment. Je me suis amusé d'un bout à l'autrE.

Citation :
Quoi ? Vous voulez dire qu’il n’y a rien à faire ? s’indigna Thomas.
réaction trèèèès intéressante (sincèrement _ça rend le personnage bien plus vivant) mais qui mériterait d'être un peu mieux expliquée.

Citation :
Il était face à son nouvel empereur
à mon avis pas besoin de dire "nouvel" vu qu'il ne servait pas un autre empereur avant. Juste son empereur suffirait et serait plus percutant ^^

Citation :
tu dois te reposer et remettre de l’ordre dans tes pensées. Trois semaines ce ne sera pas trop long pour te remettre
deux fois "remettre" en un peu trop peu de temps.

Citation :
lui causer d’atroces douleurs à chaque respiration
un peu trop détaché, tu devrais détailler plus précisément.

Citation :
Les membres du Sénat ainsi que les membres des conseils généraux étaient désignés par les ministres
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil devil2 Bien vicieux Smile

Citation :
Il trouvait ça parfait
Autant les nouvelles lois sont géniales, juste décrites comme il faut, autant là c'est un peu court. Il faudrait qu'on comprenne pourquoi il pense que c'est parfait. (genre dans des circonstances d'urgences, un homme fort au pouvoir... enfin ce genre de raisonnements.)

Citation :
Mais son père lui avait cassé deux côtes, il lui était donc impossible de travailler.
phrase un peu inutile qui répète ce qui a été dit avant.

Pouikkkkkk et le petit paragraphe de fin : Super Elle est où la chuite ?
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Déc 2010 - 10:32

Pas grave pour le retard, mieux vaut tard que jamais...
Merci pour tes remarques, pour la première d'entre elles j'ai essayé de modifier mais je ne vois pas trop ce que tu attends...
Bref j'envoie la suite.

Chapitre 8 :
Thomas se réveilla en douceur ce matin là. Le jour de la reprise de son travail était enfin arrivé. Il n’avait plus mal aux côtes et parvenait à dormir sans faire trop de cauchemars à présent. Durant les trois semaines d’arrêt maladie le jeune homme avait compté le nombre de jours avant de pouvoir reprendre son poste auprès de Napoléon. Il avait aussi soigné son dos, enfin ce qu’il pouvait soigner ; soit les cicatrices des coups de fouets. La brulure ne pouvant être traitée que par chirurgie et le jeune homme ne voulait pas encore repousser le moment où il reprendrait le service. Il enfila sa nouvelle combinaison, qu’il avait tant admirée durant sa convalescence, puis il sortit et reprit la route de la base militaire. Il alla d’abord voir le médecin, qui examina ses côtes et lui posa quelques questions avant de le réhabiliter, puis il monta voir Napoléon.
-Thomas ? s’écria celui-ci en le laissant entrer. Je suis content de te voir. Comment te sens-tu mon garçon ?
-Mieux monsieur.
-Parfait, viens t’asseoir.
Le jeune homme referma la porte derrière lui et s’assit en face de l’Empereur.
-Te souviens-tu de la proposition que je t’aie faite avant ta convalescence ?
- Laquelle monsieur ?
-D’apprendre à piloter un avion de chasse. Je veux que tu sois le commandant de ma nouvelle armée polyvalente de l’Empire. Ainsi, vous pourrez attaquez sur tous les terrains, en particulier sur terre et dans les airs. Si tu es d’accord bien entendu.
-Bien sûr.
-Tu commences tes leçons dès maintenant. L'Allemagne c’est pour bientôt et l’armée française ne s’est jamais aussi bien portée. On a toutes nos chances.
-Je suis heureux de rester à la tête de cette mission monsieur.
Napoléon sourit.
-Jamais je n’aurais pu y mettre quelqu’un d’autre. Mais j’ai autre chose à te demander, un service moins officiel.
-Je vous écoute.
-J’aimerais que tu assassines ton père.
Thomas le fixa un instant, sans réagir. Il ne savait pas s’il devait être horrifié ou rester impassible.
Il choisit la deuxième option.
-C’est un traitre qui commence à être dangereux. continua Napoléon. Et j’ai besoin de savoir si tu es près à tout pour montrer ta loyauté envers moi. Si tu réussis, tu auras prouvé que tu dignes d’être mon commandant. Et puis il t’a torturé, ne l’oublions pas.
Thomas hocha la tête.
-J’exécuterai vos ordres monsieur.
-Parfait. Je te laisse t’occuper de cette mission discrètement. C’est quand même assez urgent, il faut que ce soit fait avant la fin de la semaine, soit le départ pour l’Allemagne.
Le jeune homme sortit du bureau de Napoléon et descendit dans la salle commune, ou la plupart des soldats prenaient leurs pauses. Il y avait passé beaucoup de temps lorsqu’il était encore au service de Jason, sous la République, à cette époque il n’avait pas encore beaucoup de responsabilité, il n’était que sous-lieutenant, mais maintenant, c’était différent, il était commandant et il ne pouvait plus y perdre autant de temps. Cependant il aimait passer un petit moment auprès de ses subordonnés, pour, c’était une manière d’être proche d’eux, pour qu’ils sachent qu’au fond, il est comme eux. Il y resta un moment pour boire un café, plusieurs officiers et soldats manifestèrent leur joie de le revoir en pleine forme. Puis il retourna dans son bureau récupérer une arme et se changer au vestiaire. Il voulait agir discrètement et le plutôt serait le mieux. Plus il attendrait, plus il risquerait de se défiler. C’était son père malgré tout. « Et puis il t’a torturé, ne l’oublions pas ». Au moins il avait une bonne raison de le faire, son père ne pourrait plus lui faire de mal. Ce dernier était vraiment devenu fou, quoique celui-ci ait bien pu lui dire. Le jeune homme savait que c’était déjà arrivé dans des familles, dont les enfants étaient battus ou pire en temps de guerre, que l’on se déchire et se torture mais Julien était son père, celui qui l’avait bordé le soir, qui était venu le chercher à l’école, au même titre que sa mère d’ailleurs. Il allait commettre un parricide. Ne valait-il finalement pas mieux que Jason qui avait tué sa propre tante ? Enfin sa tante par alliance, comme son cousin lui avait si souvent fait remarquer... « Si tes parents divorcent ou que ton père meurt, elle ne sera pour moi rien de plus que l’ex de mon oncle. » Lui avait-il dit une fois, Thomas avait d’ailleurs longtemps eut du mal à concevoir ça. Pourtant à la mort de sa mère Victor était resté en contact avec Julien… Enfin c’est ce qu’il pensait car il ne l’avait plus revu depuis. Le garçon avait si souvent partagé ses jeux et son expérience lorsqu’ils étaient enfants, mais lui n’avait jamais été fasciné par l’armée. Jamais. Il n’avait jamais aimé se battre, il préférait la diplomatie. Comme si celle-ci avait pus un jour régler une guerre mieux que des négociations sous la pression d’une arme nucléaire.
Il sortit de la base, habillé en civil, une casquette sur la tête pour évité qu’on ne le reconnaisse. Il pensait savoir ou trouver son père, mais avant il voulait faire un tour dans le centre de Paris, pour se libérer l’esprit.

Julien se préparait aussi bien physiquement que psychologiquement à la tache qu’il s’était assigné quelque semaines plus tôt. Il voulait être sûr de ne pas faire une erreur. On lui avait conseillé la torture pour le remettre dans le droit chemin, mais ça n’avait pas marché. Si ça avait été le cas il aurait revus son fils. Il avait maintes fois questionné Victor et celui-ci avait confirmé que c’était la seule solution et qu’il pourrait le faire. A chaque fois Julien avait refusé. Le jeune homme n’avait que seize ans, il ne voulait pas risquer la vie de son neveu.
L’homme descendit dans la rue après s’être munis d’une arme, et décida de marcher un moment, se remémorant le temps où i accompagnait Victor et Thomas devant la Tour Eiffel. Il revoyait encore leurs yeux émerveillés lorsqu’ils avaient vus la Dame de Fer pour la première fois, lors d’un voyage dans la capitale. Il les revoyait jouer au loup dans le Champs de Mars, ainsi que la mine solennelle de son fils alors qu’ils assistaient à l’hommage donné au Soldat Inconnu. C’est à cette époque que le garçon avait voulu devenir militaire, en voyant ces hommes en uniforme, se tenir droit alors qu’on rendait hommage à un homme tombé au combat plus d’un siècle auparavant. Lui n’avait jamais approuvé cette idée mais Marion l’avait toujours encouragé dans ses projets. Sans s’en rendre compte il se retrouva devant le monument favori de son fils, ses pas l’avaient menés inconsciemment jusqu’à lui.

En plein centre de Paris Thomas se demanda ce qu’il pourrait bien faire avant de s’acquitter de sa mission. Soudain une idée lui vint, il allait se balader sur le Champ de Mars, les mains dans les poches. Au loin il remarqua une silhouette familière, au pied de la Tour Eiffel. Il n’en était pas sûr mais elle ressemblait à son père. Il prit une inspiration, l’endroit était trop peuplé pour accomplir un meurtre, et puis c’était trop tôt pour lui, il devait encore se faire à l’idée. Le plus calmement possible il fit demi-tour et rejoignit le métro et sauta dans un train. Il n’y avait personne à part quelques touristes. Le train mit du temps à démarrer, une foule d’autres voyageurs entra encore. Parmi eux le jeune homme reconnut son père. Il l’avait repéré, l’alarme de fermeture des portes retentit et le métro se mit en marche, doucement d’abord, puis plus rapidement. Cinq minutes plus tard, le train s’arrêtait dans une autre station. Thomas descendit, jetant de temps en temps quelques coups d’œil furtifs derrière lui. Julien le suivait toujours. Thomas continuait d’avancer, d’un pas rapide. Plus il s’enfonçait dans les couloirs insalubre du métro, moins il y avait de monde. Il ne savait même pas ou il était exactement, il n’avait pas regardé le nom de la gare. Soudain il se retrouva face à un cul de sac. Il se retourna, son père arrivait, à grands pas, un revolver pointé sur lui. Ainsi Julien savait que Thomas était là pour le tuer. Le jeune homme déglutit et leva les bras en signe de soumission, il savait exactement quoi faire.
-Ainsi tu es venu pour me tuer. lança Thomas.
-Exactement. Je pensais que tu reviendrais avec moi.
-En me torturant ? Super tactique ! Il faudrait être vraiment idiot pour apprécier quelqu’un qui nous torture.
-On apprécie son bourreau en signe de soumission, Jason ne te la donc jamais enseigné ?
Le jeune homme cracha au pied de son père.
-Je pensais que c’était juste pour accomplir ta vengeance que tu t’es allié à Napoléon, mais maintenant que tu t’es vengé tu pourrais t’unir à moi.
-Plutôt crever !
-Dans ce cas je me ferais un plaisir d’accomplir ton désir, mon fils.
Avant qu’il n’ait eut le temps d’appuyer sur la détente, Thomas se baissa et attrapa son père par la taille, le poussant à terre. Il donna ensuite un coup de pied dans la main qui tenait le révolver, celui-ci partit valser à une dizaine de mètres de là. Julien voulut se relever, mais son fils lui décocha un coup de pied dans les côtes, l’homme en eut le souffle coupé. Thomas sortit doucement son arme de son pantalon et la pointa sur son père.
-C’est parce que tu m’y obliges que je fais ça papa. Tu es une menace pour l’Empire.
Il tira, il tira deux fois sur son propre père. Une fois dans le ventre et un autre dans la tête puis il baissa son arme et la laissa tomber sur le sol. Il recula doucement jusqu’à ce que son dos rencontre le mur froid et sale du couloir. Des larmes montèrent aux yeux du jeune homme et doucement il se laissa glisser jusqu’au sol et se mit à sangloter. Au bout de quelques minutes il entendit des bruits de pas ainsi que des voix. Le jeune homme avait envie de fuir mais, se rappelant de son rang ainsi que de l’identité de son père. On n’allait rien lui faire. Il se ressaisit et sécha les larmes de ses joues. Il récupéra son arme et saisit une plaquette avec son insigne dessus. Des militaires, chargés de l’ordre publique débarquèrent dans le couloir et constatèrent le cadavre maculé de sang.
-Thomas Steiner, commandant de la nouvelle armée polyvalente. s’écria le jeune homme en montrant l’insigne. Je suis en mission secrète.
-C’est le chef des rebelles parisien ? demanda l’officier en face de lui.
-C’est lui. répondit doucement Thomas.
-Sa Majesté Impériale va être contente, mais vous auriez pu faire ça plus discrètement commandant.
Le jeune homme regarda le grade de l’officier. Il n’était que capitaine.
-C’était ça ou il serait encore dans la nature, à comploter contre nous capitaine. Je n’ai pas à recevoir d’ordres de votre part. J’ai fais mon boulot, faite le votre et débarrassez ce couloir du cadavre.
-Bien mon commandant.
Thomas s’éloigna en direction de la sortie, il avait besoin de prendre l’air, de respirer. Une fois à la surface, il se dirigea vers une brasserie, il avait besoin de se remettre. Malgré le froid de l’hiver qui commençait le jeune homme s’assit sur la terrasse, peuplée principalement de fumeurs, et commanda un whisky-coca.

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Dernière édition par Rima68 le Ven 31 Déc 2010 - 16:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeJeu 30 Déc 2010 - 12:02

Pour ma première remarque je voulais dire qu'il faudrait que tu explicite un peu mieux la révolte de thomas face au fait que les médecins ne peuvent rien "faire" pour le soigner, juste lui conseiller de se reposer... et que ça le ramène à son impuissance quand il était prisonnier... (mais en plus subtil bien sur Wink ) Fin bon... j'en demande peut être trop ^^

Citation :
; soit les cicatrices des coups de fouets, la brulure ne pouvant être traitée que par chirurgie
la phrase devient un peu longue, je mettrais un point à la place de la virgule.

Citation :
nouvelle armée polyvalent de l’Empire
polyvalente, me semble t'il

Citation :
-J’aimerais que tu assassines ton père.
quand c'est l'empereur qui le demande, ce n'est plus un assassinat mais une exécution Smile (tu connais le duc d'enghien ? Very Happy )
Citation :
ou la plupart des soldats prenaient leurs poses.
là on dirait que ce sont des modèle qui posent pour un photographe Very Happy : Pauses

Citation :
-J’exécuterais vos ordres monsieur.
exécuterai

Citation :
le plutôt serait le mieux
plus tôt

Citation :
lorsqu’ils avaient la Dame de Fer
lorsqu'ils avaient vu, j'imagine

Citation :
le garçon avait voulut
avait voulu

Citation :
de venir
devenir ^^

Pas mal la scène d'action, pas mal du tout.... j'ai un peu de mal à comprendre comment le père est arrivé là, mais à part ça... Pouik ! Gringo d'honneur Smile

Citation :
c couloir du cadavre.
ce couloir

Citation :
Thomas s’éloigna
s'éloigna

Poikkkkkkk !!!! ça continue en fanfare ton récit Smile J'aime toujours autant Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeVen 31 Déc 2010 - 16:21

J'ai encore du temps avant la reprise des cours donc j'ai corrigé et je mets la suite Wink comme les chapitres sont court j'en met deux...
Chapitre 9 :

-Je te félicite Thomas, tu as agis plus tôt que je ne le pensais.
Une jeune femme aux cheveux châtains se trouvait debout près de la fenêtre, le jeune homme avait du mal à détourner son regard d’elle. Il se surprit à la trouver jolie. Leurs yeux se croisèrent. Elle lui sourit et il reporta brusquement son attention sur Napoléon, un peu gêné.
-Je te présente Lucie Renard, ma nièce. Elle est capitaine et te secondera en Allemagne.
-Bonjour, murmura le jeune homme en rosissant légèrement.
-Bonjour mon commandant.
- A propos, as-tu déjà réfléchis à un plan ? demanda Napoléon.
-J’y travaille monsieur.
-Je n’en doute pas. Dans ce cas je te laisse y penser mon garçon. Reviens m’exposer ton plan lorsque tout sera prêt.
-Bien monsieur.
Le jeune homme quitta le bureau de l’Empereur et se rendit dans son bureau. De là il étudia la carte du sud-ouest de l’Allemagne dont il devait envahir plusieurs villes dont la plus importante était Freiburg. Le jeune homme y était allé quelques fois alors que les frontières étaient encore ouvertes et qu’aucune guerre civile ne faisait rage en Europe. Après avoir ramené le calme dans toute la France Napoléon l’imposerait aussi au reste de l’Europe. Ce weekend des milliers de soldats iraient envahir les pays de l’Europe de l’ouest le Royaume-Uni excepté. Il savait que lui et les hommes s’occupant du Bade-Würtenberg pourraient s’installer dans une caserne de pompiers désaffectée à Sierentz le vendredi soir. Le lendemain dans la nuit ils sortiraient tous. Mille hommes s’installeraient sur la frontière franco-allemande entre Ottmarsheim et Neuwiller. Une partie du reste partirait vers Bâle, en Suisse, pendant que l’autre le suivrait à Freiburg en prenant soin de laisser quelques hommes sur les petites villes au passage, pour être sûr que tout soit prit. Enfin mille autres hommes resteraient France et attendraient trois heures avant de venir en rang fort en Suisse et en Allemagne. Il ne lui restait plus qu’à tout écrire, à imprimer et à tout apporter à Napoléon. Sa connaissance du sud de l’Alsace lui serait fort utile, c’est pour cette raison qu’il dirigeait cette mission. Sa première mission en tant que commandant. Jason serait fier de lui, il n’en doutait pas. S’il réussissait il serait récompensé par Napoléon car l’Allemagne était un territoire vital à posséder.
Il saisit la feuille imprimée et se leva pour l’apporter à l’Empereur.
-Déjà ? s’étonna l’Empereur en voyant Thomas entrer avec la fiche entre ses mains.
-Je… j’avais déjà un plan en tête, il ne me restait plus qu’à l’écrire et à l’imprimer monsieur.
-Eh bien c’est parfait, tu te surpasses aujourd’hui.
-Merci monsieur.
-Au fait, que penses-tu de ma nièce ?
-Elle est charmante.
-N’est ce pas ? Et elle est aussi belle qu’entêtée et elle n’a pas sa langue dans sa poche.
-Mieux vaut quelqu’un pour parler des problèmes, qu’on puisse les régler, que quelqu’un qui se tait et qui finit par créer une mutinerie derrière notre dos.
-Tu as bien raison Thomas. Tu peux y aller je pense que tu as encore du travail.
-Merci.

-Bonjour, merci à vous de suivre l’actualité sur TN1, Télé Napoléon 1ère. Dans l’actualité cette après-midi la mort du chef de la rébellion parisienne, Julien Steiner à été tué aujourd’hui par un officier polyvalent, sa mort illustre une nouvelle victoire de Napoléon. Écoutons notre envoyé spécial en direct de Paris.

D’un geste Victor éteignit la télévision. En fin de compte Thomas avait été plus fort que Julien. A présent c’était à lui de diriger la résistance parisienne et de piéger son cousin. De toute façon plus beaucoup de personne étaient restée avec eux, la plupart avaient été tués quelques semaines auparavant mais après le coup de force, en pleine nuit, de l’armée qui à repoussé une rébellion, plus beaucoup de monde n’osait s’opposer à l’Empire. Voilà ce qui fonctionnait le mieux, un régime basé sur la peur avec une forte propagande pour créer de petits soldats très obéissants. Voilà ce qu’était Thomas, un petit soldat obéissant. Il fallait agir, mais comment ?

Chapitre 10 :

Thomas tirait l’énorme valise derrière lui et la souleva pour la déposer au dessus de son siège, puis il s’assit. Il était en avance de dix minutes sur le départ du TGV que l’armée avait réquisitionné. Seul le colonel Lemaitre, qui superviserait toute les opérations depuis la caserne de pompiers dans laquelle ils s’installeraient, était déjà là. C’était un homme assez âgé, qui avait mis du temps à monter en grade. Il devait au moins avoir cinquante ans. C’était pour cette raison qu’il ne venait pas sur le terrain, avec une jambe fatiguée par de nombreux combats il préférait rester en retrait, ce qui lui valait une mauvaise réputation de la part de ses hommes. Il était pourtant gentil et très humain pour un officier au service de Napoléon. Thomas se doutait qu’il faudrait bientôt le remplacer, même si son expérience du combat était très utile lors de batailles.
-ça va commandant, pas trop tendu ? demanda le colonel.
-ça va.
-C’est ta première mission de commandement n’est-ce pas ?
-Oui. J’espère qu’elle réussira.
-D’après ta réputation et puis ça ne repose pas que sur ta réussite, il y a une centaine d’autres commandant qui partent pour une mission semblable aujourd’hui, il faut qu’elles réussissent toute et alors nous serons aussi puissant que les États-Unis et nous pourrons nous mesurer à eux.
-Nous avons été à plusieurs reprise occupés par l’Allemagne et maintenant c’est nous qui allons occuper l’Allemagne… C’est drôle non ? La libération de l’Alsace date de cent ans cette année. 1945-2045, c’est étrange non.
-ça doit faire quelque chose en tant qu’alsacien de se retrouver à attaquer l’Allemagne si souvent maitre des opérations, surtout à la fin du XIXe siècle.
-Vous pensez vraiment que je fais ça par rancune ? Je ne suis alsacien que du côté de mon père et ce ne sont que mes arrières grands-parents qui ont été allemands, ça remonte… Je fais ça pour l’Empire, pour rien d’autre.
-Dans ce cas tu es digne de son amitié. J’ai bien connus ton cousin, c’était un brave homme et un excellent officier, lui aussi aurait bien servit l’Empire. Paix à son âme.
-Merci mon colonel.
L’homme sourit et descendit sur le quai ou les soldats attendaient, en rang et bien disciplinés les directive de leur officier. Thomas se leva lorsqu’il vit le capitaine Renard entrer dans le wagon avec sa valise.
-Laissez-moi vous aider capitaine. dit-il en prenant sa valise et en la hissant au dessus des sièges.
-Je vous remercie commandant. Alors vous l’avez terminé ?
-Pardon ?
-Votre plan de bataille, l’autre jour dans le bureau de mon oncle vous parliez du plan de bataille que vous n’aviez pas commencé à rédiger.
-Je, oui bien sûr sinon je ne serais pas là. Je brieferais les hommes ce soir.
-Vous avez alors fait assez vite.
-J’avais mon plan en tête, je n’avais plus qu’à tout mettre sur papier. Et puis j’aime travailler dans l’urgence.
Pendant tout le reste du trajet Thomas resta silencieux, le colonel et la capitaine aussi. Loin d’être un silence gêné, c’était plutôt pour favoriser le repos de tout le monde pendant les deux heures de train. Le jeune homme regardait, enfouis dans ses pensées, le paysage défiler. Il pensait à ce qu’il avait fait deux jours plus tôt. Tout le monde parlait de légitime défense parce que son père l’avait menacé, mais personne n’imaginait qui était réellement Julien Steiner pour lui. Il n’avait même pas été à son enterrement, qui s’était déroulé la veille. Il n’avait pas pensé s’être à ce point imperméabilisé à la tristesse en effet, le jeune homme n’arrivait pas à être malheureux, n’y même touché de quelconque sentiment à l’égard de la disparition de son père. Si, il ressentait du soulagement, le soulagement de ne plus avoir de compte à rendre au sujet de sa relation avec Napoléon. Soudain il fut effrayé. Effrayé par son détachement vis-à-vis de ce qui s’était passé, effrayé par ce qu’il avait fait et par sa totale indifférence. Ne supportant plus la compagnie des deux officie il sortit, il avait besoin d’être seul. Dans le couloir présent entre les wagons, le jeune homme se mit à pleurer, il savait que ce trouble passerait une fois en mission, mais en attendant il avait peur d’être devenu un monstre comme son père le lui avait sous-entendu. Il sécha ses larme, tentant de se calmer et respira à fond avant de se laisser glisser jusqu’au sol, dos au mur. La porte en face de lui s’ouvrit et le capitaine Renard entre.
-ça ne va pas commandant ? demanda-t-elle.
-Je… j’avais juste besoin d’être seul.
-Qu’est ce qui ne va pas ? demanda-t-elle doucement tout en s’approchant.
-Rien, tout va bien. mentit Thomas.
Il se leva et retourna à sa place. La jeune femme le suivit sans dire un mot. Le jeune homme ne bougea plus de son siège jusqu’à l’arrivée à la gare de Sierentz. L’endroit était vide, les militaires rejoignirent tous ensemble l’ancienne caserne de pompiers. Le lieu avait été préparé pour leur arrivée par la ville de Sierentz. Tous les hommes et les femmes purent s’y installer pour la nuit. Les militaires qui devaient partir furent briefés par Thomas qui leur expliqua en détail la mission de chaque groupe ainsi que le lieu de leur attaque. Près d’un millier d’hommes seraient posés sur le long de la frontière franco-allemande entre les villes d’Ottmarsheim et de Neuwiller, mille partiraient à Bâle, cinq cent attendraient ici pour venir en rend fort à l’aube dans les endroits nécessitant le plus de monde. Pour le reste c’est lui qui suivraient, en Allemagne pour prendre un maximum de villes et villages dans le territoire du sud-ouest du pays convoité par leur Empereur. Le colonel Lemaitre, quant à lui, resterait ici avec une centaine d’hommes, et serait l’unique référent lors d’un problème. Il observerait l’Europe entière ainsi que l’évolution des opérations dans les différents pays. A la fin du briefing il encouragea ses hommes à bien manger et à se coucher rapidement, car la nuit serait courte.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 1 Jan 2011 - 23:12

Tu as raison Smile Deux chapitres pour le même prix c'est un zouli cadeau de nouvel an Smile

Petite remarque sur l'ouverture du 9 : on ne sait pas combien de temps s'est passé depuis le chapitre précédent et ça manque.

Citation :
Lucie Renard, ma nièce.
Ca fait pas trop corse comme nom Smile

Citation :
Ce weekend des milliers de soldats iraient envahir les pays de l’Europe de l’ouest le Royaume-Uni excepté.
ahhahahahah Smile Personne ne conquiert l'angleterre Smile (fierté de pays de coeur Smile )

Citation :
et à tout apporter à Napoléon.
tu viens déjà de dire "tout"

.... le plan de bataille est amusant, mais moi qui connait très très mal la géographie allemande j'ai un peu de mal à voir ce que représente les distances toussa... ça serait peut être intéressant d'expliquer un peu plus en détail.

Citation :
occupés par l’Allemagne (...) occuper l’Allemagne
faudrait trouver un moyen de virer la répétition.

Citation :
c’est étrange non.
tu as déjà dit juste avant "drole non? " pas la peine de répéter je pense...

à part ça Super le dialogue Smile

Citation :
J’ai bien connus ton cousin
connu.

sinon.... bien. pas de cliché, pas trop rapide... un chapitre qui prépare la suite, vivement la conquête que ça saigne beaucoup Very Happy
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 12:57

Je vais penser à mettre plus de précision sur la géographie, pour l'instant je te donne l'adresse de deux cartes ; haut rhin et le land du Bade Wurtenberg, ça peut t'aider à visualiser pour l'instant.
http://www.comptable-haut-rhin-68.fr/images/Carte%20Haut-Rhin.gif
http://www.ibcousinie.info/Allemagne%20Sud/DrapoCartes/BadWurt.jpg
Et pour le nom corse, je te rappelle que Napoléon Bonaparte est d'origine Italienne, donc on va dire que le mari à la mère de Lucie est corse... (La corse à été italienne fut un temps il me semble...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 13:17

Bp plus clair en effet avec les cartes.... tu pourrais insister sur les contraintes stratégiques qu'impose la géographie pour rendre la description plus palpitante. (genre où pourraient se cacher les forces énnemies, les points à controler le plus vite, les dangers à venir... )

La corse a été... passée de mains en mains. Avant d'appartenir à la france elle appartenait aux gènois, tout en se revendiquant indépendante... Enfin bon de toute façon les noms ça peut changer vite... surtout que la famille bonaparte a laissé passer 200 ans depuis sa gloire ^^
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 14:49

Il n'y a pas vraiment de contrainte géographique vers là bas, la Forêt Noire ne commence qu'un peu plus loin, c'est un environnement urbain et je pense qu'il le sera encore plus dans 35 ans... Surtout n'oublions pas que l'Allemagne ne possède pas de bombe atomique... contrairement à la France... niark niark niark j'ai de quoi menacer le pays... Même si Freiburg est trop proche de la frontière pour tenter le coup ça marchera pour Berlin mais ça ne concerne pas mon héros...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 19:15

Nyark pour la bombe atomique... Very Happy (encore une fois ça va être le boulot de l'Angleterre de sauver l'Europe du vicieux dictateur corse je me trompe ? Wink )

niveau contrainte géogrpahique justement préciser que c'est de la zone urbaine serait intéressant Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 19:43

L'Angleterre ? Je m'en occuperais plus tard... Et je crois que je vais te décevoir à ce niveau...
En tout cas pour le bain de sang il n'y en aura pas en Allemagne mais peu après, promis. A propos je me demande si je dois poster la suite maintenant, ça dépend si tu as le temps...
Pour l'ouverture du chapitre 9 il s'est passé une journée depuis la fin du 8...

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeDim 2 Jan 2011 - 22:32

Mais naaaaan Wellington vaincra une fois encore Smile

Poste la suite j'ai un peu de temps.
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Jan 2011 - 18:10

Ok je mais la suite... Mais je te préviens que je pense avoir raté ce chapitre... Je pense que j'aurais besoin de tes conseils... Voilà sans plus attendre la suite :

Chapitre 11 :

A trois heures du matin, tous les hommes étaient debout et terminaient de manger. Il fallait qu’ils avalent quelque chose de copieux s’ils ne voulaient pas être ennuyés par la sensation de faim trop rapidement. Bien sûr ils auraient le temps à un moment ou à un autre de manger un sandwiche ou une barre énergétique. A trois heures, toutes les équipes étaient en route et le groupe du capitaine Lucie Renard était installé sur toute la longueur de la frontière. Thomas quant à lui était en route avec son groupe pour Freiburg, faisant un détour par la ville de Lörrach en laissant trois cents hommes s’occuper de la ville. Dans la plupart des villages, un bus touristique s’arrêtait et restait pour s’approprier l’endroit. Ainsi on penserait à des touristes, arrêtés pour la nuit lorsqu’on verrait les cars stationner dans les villes… Jusqu’à ce que les soldats en sortent. Arrivé à leur destination, Thomas ordonna à ses hommes de se poster dans chaque rue, et rester cacher. Il leur faudrait se montrer vers neuf heures et neutraliser les forces de polices, ici à Freiburg ainsi que dans les villes et villages alentours. Ils devaient être armés, et veiller à l’ordre sur la voie publique et empêcher les gens de sortir de leur lieux de travail. Il faudrait couper leurs moyens de communications et pour ça il leur faudrait connaitre l’emplacement des bornes réseau. Le bus s’arrêta dans une rue perpendiculaire à la mairie de Freiburg, de sorte à ce qu’ils puissent tous voir qui entrait et sortait. Il restait vingt soldats à l’intérieur du véhicule et qui aideraient Thomas à prendre le bâtiment en otage. Maintenant il fallait attendre, attendre que les employés et le maire de la ville se rendent à l’intérieur, ensuite il ferait en sorte que le maire appelle Berlin pour leur dire que les français avaient pris tout le land, il faudrait aussi qu’il leur indique l’emplacement des bornes réseau pour les portables et internet. Et s’il refusait, il faudrait trouver un moyen de pression sur lui. Le jeune commandant avait étudié le profil du maire, il ne se laisserait pas faire. Il s’appelait Markus Zimmer, élu depuis peu dans cette ville, il était plutôt rondouillard et portait des lunettes. A huit heures, deux cents hommes étaient venus pour aider Thomas, avec à leur tête un capitaine à peine plus âgé que le commandant, ils se rendirent tous en villes pour s’assurer de l’ordre. Vers neuf heures du matin, cet homme sortit de sa voiture, accompagné d’un jeune garçon. Le moment était venu.
-On attend dix minutes, qu’ils aient le temps de s’installer et on y va. dit-il. Vous prenez vos armes mais ne tirez sur personnes, ce sont de simples employés administratifs qui y travaillent, ils vont coopérer.
-Et s’ils ne coopèrent pas commandant ? demanda un soldat.
-Ils coopèreront.
-On ne parle pas allemand commandant, s’ils n’écoutent pas ? continua un autre.
-Quand ils verront vos fusils ils comprendront. Dans le pire des cas, moi je parle allemand, il faut parler au maire, je m’en occuperai.
Les militaires ne dirent plus rien, ils avaient peur que leur attaque échoue.
-Vous ! fit Thomas en désignant un homme tenant une tablette tactile entre les mains. Trouvez-moi des informations sur l’enfant qui était avec le maire, j’aimerais savoir si c’est son fils.
-Bien mon commandant !
-C’est bien son fils, d’après ce que je lis commandant. lança le soldat au bout de quelques instants.
-Parfait. Allons-y, vous restez ici, si vous pouvez me trouvez d’autres infos sur lui je veux bien.
Il tendit une oreillette au militaire, tous les soldats en route pour prendre le bâtiment en avaient déjà.
-J’en veux dix au rez-de chaussée, et dix autres au premier étage avec moi. On va trouver le bureau du maire, si vous voyez le gamin amenez le moi.
Il faisait chaud dans le bâtiment, contrairement à l’extérieur. Le jeune commandant monta les marches, son fusil à la main, prêt à le pointer sur le premier venu. Il n’y avait personne dans le couloir du premier. Il regarda autour de lui. Il vit une flèche avec marqué « Bürgermeister » la traduction de maire en allemand. Le jeune homme suivit l’indication faisant signe à deux soldats de le suivre.
-Réunissez les employés dans le couloir au rez-de-chaussée. ordonna-t-il.
Thomas et ses deux hommes débouchèrent sur la porte d’un bureau, celui du maire. Il entra, sans frapper, ils arrivèrent dans chez la secrétaire, celle-ci écarquilla les yeux en les voyant, le fils du maire voulut crier mais Thomas le visa avec son fusil en lui faisant signe de se taire. Le garçon ne dit plus rien.
-Emmène la secrétaire en bas. ordonna-t-il à un des deux soldats.
L’homme s’exécuta, sans poser de question. Thomas posa son fusil dans un coin en prenant soin de le décharger avant. Il sortit son révolver, beaucoup moins encombrant, et saisit le garçon par le bras.
-Lassen Sie mich ! ScheiBe Französen ! s’écria le garçon (Laissez-moi ! Français de m***e.)
-Mund zu ! répliqua sèchement Thomas. (La ferme !)
Il déposa le canon de son révolver sur la joue du garçon, tout en le maintenant contre lui et s’avança vers la porte. Il ouvrit et le maire se leva.
-Hans ? s’écria-t-il. Was ist passiert. Wer sind Sie? (Qu’est-ce qui ce passe ? Qui êtes vous ?)
-Ich bin Thomas Steiner und Sie sind mein Geisel ! (Je suis Thomas Steiner et vous êtes mon otage.)
-Vous êtes français ? Ach ! Je savais que votre Napoléon finirait par nous attaquer ! Mais je vous en prie laissez mon fils en dehors de ça, il n’y est pour rien. Ce n’est qu’un enfant.
-Tout dépendra de votre coopération monsieur le maire. Je descends, j’ai deux trois chose à régler, mais je vais revenir.
Il fit signe au soldat de bloquer la porte, l’homme ne discuta pas et obéit. Il descendit, dans le couloir il vit tous les employés de la mairie agenouillés et les mains sur la tête. Thomas plaqua ensuite le garçon contre un mur et lui attacha les mains dans le dos avec une paire de menottes.
-ScheiBen Französen ! s’écria-t-il à nouveau.
-Allez me chercher de quoi le bâillonner et emmenez le dans le bus ! ordonna Thomas d’un ton sec.
-Bien mon commandant. répondirent deux hommes tout en empoignant le garçon.
-Puis-je savoir ce qu’il a dit commandant ? demanda un sergent.
-Français de m***e. C’est la deuxième fois qu’il le dit, à la prochaine il s’en prend une.
Le jeune homme s’éloigna un moment pour prendre des nouvelles des soldats en Suisse. Pour eux tout allait bien, ils avaient prit Bâle très tôt dans la matinée et avaient empêché les gens de sortir. Le fait que le commandant ne soit pas avec eux leur créait une restriction des initiatives, de peur de faire une erreur. Apparemment les forces armées avaient riposté là-bas mais les français avaient réussi à reprendre le dessus. Il appela ensuite le groupe resté à la frontière, à part quelques personnes qui faisaient des problèmes pour rentrer chez eux tout allait bien. Thomas leur conseilla d’en embarquer quelques uns s’ils exagéraient. Le jeune commandant fut soulagé, sa mission se déroulait parfaitement. Il sourit et sortit, le bus s’était déplacé, il était trop en vue à présent. Il se dirigea vers lui et monta à bord. Le soldat désigné avait ramené le garçon, ce dernier semblait agité, il regardait autour de lui et semblait attentif à ce qui se disait.
-Pourquoi vous êtes vous déplacé ? demanda-t-il.
-Un camion avait une livraison à faire dans la rue où nous étions stationnés mon commandant. répondit le chauffeur.
-Et vous l’avez laissé faire.
-J’suis pas soldat moi, j’suis juste chauffeur de bus, on me demande de me décaler je me décale et pis vot’ soldat m’a aussi dit de m’décaler.
Thomas se retourna vers le militaire, celui-ci parut déglutir avec peine.
-Qu’est-ce qui vous a pris de lui dire de se décaler ? Nous sommes les soldats armés, pas eux !
-Je… je suis désolé mon commandant, je ne savais pas.
-Vous auriez dû vous en douter. Votre nom ?
-Martin mon commandant.
-Eh bien soldat Martin, je vous promet que la prochaine fois ça se passera mal, j'ai actuellement besoin de vous sinon vous seriez déjà viré de l'équipe.
L’homme baissa la tête.
-Quant à vous, continua Thomas, remettez vous au même endroit qu’avant.
Le chauffeur s’exécuta tranquillement. Puis l’officier se dirigea vers son jeune captif et lui arracha le morceau de scotch qu’on lui avait collé sur la bouche.
-Arschlorch ! s’écria le garçon.
Thomas le gifla.
-Il… il a dit quoi ? demanda le soldat.
-Il nous a traités de trou du cul.
-Quoi ?
-Il est assez vulgaire. Maintenant allez monter la garde devant le bus, je m’occupe de lui.
Le militaire s’exécuta.
-Wie alt bist du ? demanda Thomas. (Tu as quel âge ?)
-Zehn. (Dix ans)
L’officier se leva et se retourna pour retourner vers l’avant du bus.
-Warum machen Sie das ? demanda l’enfant. (Pourquoi vous faites ça ?)
-Ich gehorche meine Kaiser ! (J’obéis à mon empereur)
-Seine Kaiser ? Das Frankreich ist nicht ein Reich. (Votre empereur ? La France n’est pas un Empire)
-Doch. Du hast Frank-Reich gesagt… Unsere Kaiser, Napoleon hat von dem Frankreich ein Reich gemacht. (Si. [Thomas décortique le mot allemand Frankreich qui signifie France, en Frank-Reich, un empire franc selon la traduction absolue] Notre empereur Napoléon a refait de la France un Empire.
-Napoleon ist Tod. (Napoléon est mort)
-Ja aber sein Nachkomme nicht. (Oui mais pas son descendant)
-Sein Nachkomme ? Ach, das ist ein Streich, oder? (Son descendant ? Oui bien sûr, vous plaisantez.)
-Keine Streich hier ! (Pas de plaisanterie ici)
-Ob Sie sind Französen, warum sprechen sie gut Deutsch ? (Si vous êtes français pourquoi vous parlez si bien allemand ?)
-Ich komme aus Elsass und ich habe Deutsch in der Schule gelernt. Jetzt, stopp Fragen! (Je viens d’Alsace et j’ai appris l’allemand à l’école. Maintenant arrête de poser des questions !)
Thomas lui recolla le morceau de scotch sur les lèvres, il n’avait aucune envie que le garçon se mette à hurler et ameute tout le quartier.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Jan 2011 - 16:53

Citation :
Il fallait qu’ils avalent quelque chose de copieux
aient

Citation :
Thomas quant à lui était en route
tu répète était en route une ligne plus haut...

Hum.. Le coup de la nourriture au début n'apporte pas grand chose je trouve, en ambiance ou en info :/

Citation :
Jusqu’à ce que les soldats ne sortent.
en sortent... Hum Smile ça c'est pas mal, un cheval de troie Smile Par contre faudrait préciser à quoi les bus ressemblent de l'extérieur. (genre transport urbain, tourisme...


Citation :
vous ne tirez sur personnes,
tu pourrais virer le "vous" juste là. Plan pas mal.

Citation :
, je m’en occuperais.
occuperai

Citation :
Réunissez les employez
employés
Citation :
ScheiBe Französen
mwhaahhahah je comprends l'allemand Smile

Citation :
les français avaient réussit
réussi
Citation :
J’suis soldat moi, j’suis juste chauffeur de bus,
il devrait pas dire : je suis PAS soldat ?



Citation :
je vous signalerais dans mon rapport.
signalerai.... et s'il est "commandant", il devrait être un peu au dessus de faire des rapports sur des soldats individuel non ? DAns une armée ce sont les sergents qui font des rapports pour ça, si le commandant a un problème il peut choisir de faire ce qu'il veut au gars sans passer par un rapport... (juste mon grain de sel Smile )


hum.... Non je ne le trouve pas raté ce chapitre. Il y a de petites choses à revoir, mais dans l'ensemble ça se lit bien. Si tu as des questions précises ça m'aiderait sans doute à te donner un bon avis...
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 17:51

Bon ben ça me rassure que ce ne soit pas si nul... De toute façon on peut toujours s'améliorer... Merci pour tes conseils, j'ai modifier deux ou trois trucs comme j'avais le temps... Et donc je mets la suite.

Chapitre 12 :

Thomas saisit le garçon par le bras et le fit descendre du bus. Il le poussa ensuite vers la place de l’hôtel de ville puis vers le bâtiment de la mairie. Une fois à l’intérieur il lui arracha le morceau de bande adhésive collé sur sa bouche puis il fit signe à deux soldat de l’accompagner. Il monta jusque dans le bureau du maire. Après l’avoir fait patienter une heure, il pouvait enfin lui demander ce qu’il souhaitait. Ils entrèrent, le soldat resté pour monter la garde jeta un bref coup d’œil vers eux pour vérifier qui entrait. Lorsqu’il les aperçu, le maire se leva.
- Asseyez-vous monsieur Zimmer.
L’homme obéit, Thomas fit asseoir le garçon sur une chaise et attacha une de ses mains à l’accoudoir à l’aide des menottes.
-Que voulez vous ? demanda le maire.
-Que vous me donniez l’emplacement des bornes satellite et réseau.
-Pourquoi faire ?
-Pour couper vos moyens de communication avec l'extérieur. Ainsi tout votre Land sera incapable de communiquer sans passer par l’armée française.
-Il n’est pas question que je vous donne une telle information.
Thomas lui sourit et sortit son couteau en s’approchant du fils du maire. Il lui prit le bras et lui remonta la manche de sa chemise avant de poser la pointe du couteau à l’intérieur de son avant bras.
-Vous n’oseriez pas, c’est un enfant. s’écria le père.
Le jeune officier fit vivement glisser la lame sur trois centimètres. Le garçon ne broncha pas mais grimaça, du sang se mit à couler. Il recommença encore à deux reprises, traçant des lignes parallèles sur le bras de l'enfant dont les yeux s'emplissaient de larmes sous le coup de la douleur.
-Je peux recommencer, monsieur le maire, votre fils possède quatre membres, ainsi que dix doigts et dix orteils si ça ne suffit pas. De quoi tenir la journée.
-Papy, sagst ihm nichts ! (Papa, ne lui dit rien !)
Thomas lui donna un coup de pied dans le tibia, le garçon poussa un cri. Puis il reposa la pointe de son couteau sur l'avant bras du garçon près à recommencer.
-A cinquante kilomètres au nord d’ici il y a la borne satellite et à dix kilomètres au sud-est il y a la borne réseau. lâcha le maire.
Thomas écarta le couteau du bras du garçon et le détacha du fauteuil.
-Merci monsieur le maire. dit-il avant de quitter la pièce avec le garçon et les deux soldats qui l’accompagnaient.
Ils descendirent et Thomas entra dans l’un des bureaux du rez-de-chaussée, il était assez spacieux et lumineux, en face de la porte une grande fenêtre laissait pénétrer la lumière du soleil qui était très pâle à cette époque de l’année, à la gauche de Thomas trônait un bureau massif et une armoire était adossée contre le mur de droite. L’officier s’avança et entraina le fils du maire avec lui, entre l’armoire et le mur du fond, il y avait de la place, assez pour faire tenir un enfant assis.
-Setzt dich ! ordonna Thomas en désignant le coin. (Assis !)
Le garçon obéit et s’assit, le jeune homme lui attacha la main à un tuyau qui longeait le mur à quelques centimètres du sol.
-Allez me chercher de quoi le soigner. demanda-t-il à un soldat posté près de lui.
L’homme alla chercher une trousse de premiers secours et le commandant nettoya et pansa la plaie du garçon avant de se relever. L’enfant lui lança un regard noir.
-Vous, surveillez-le !
Il sortit et appela l’équipe sensée intervenir sur les bornes réseau et satellite, puis il alla prendre l’air. Il était plus de midi à présent et il commençait à avoir faim. Il avait vu quelques soldats grignoter. Il décida d’en faire de même et retourna à l’intérieur et regarda dans son paquetage qu’il avait préparé la veille et sortit son sandwiche. Il le coupa en deux pour le donner au fils du maire, lui aussi avait besoin de manger. L’enfant l’accepta sans un mot.
Après avoir mangé, il remonta dans le bureau du maire.
-Où est mon fils.
-Il va bien, je vous laisserais le récupérer si vous passez un coup de fil maintenant.
-Je croyais que vous aviez coupé tous les moyens de communication ?
-Pas encore, mes soldats vérifient, et puis nos téléphones sont satellite et nous permettent de communiquer malgré tout.
Il lui tendit son téléphone.
-Appelez le chancelier allemand et dites lui que tous le Bade-Wurtemberg est sous la domination des militaires français.
-Je veux voir mon fils.
-Je vous donne ma parole de vous le rendre après votre coup de téléphone.
L’homme obéit, il téléphona, parla en allemand pour expliquer la situation. Même si Thomas ne comprenait pas tout il savait que c'était la vérité. Puis le maire raccrocha au bout de quelques minutes.
-Qu’a-t-il dit ?
-Que chez eux aussi tout était bouclé... commandant.
Thomas sourit et sortit.
-Et mon fils ? demanda Zimmer.
-Je vais le chercher, je tiens toujours ma parole.
Effectivement, Thomas remonta cinq minutes plus tard avec le garçon et le laissa aller vers son père qui le prit dans ses bras. Le jeune officier sortit en ville, sans oublier de récupérer le fusil qu’il avait laissé dans le bureau de la secrétaire, pour aller voir le capitaine arrivé le matin pour gérer l’ordre public. En le voyant s'avance vers lui, l’homme se mit au garde à vous, rapidement imité par ses soldats, et le salua :
-Bonjour mon commandant.
-Repos. Je suis venu vos dire que je descendais en Suisse pour voir l’évolution, je vous laisse donc le commandement de la mission, au moindre problème contactez-moi ou contactez le colonel Lemaitre.
-Bien mon commandant. Si vous avez besoin d’un véhicule il y a une entreprise de location plus loin.
-Merci capitaine.
Deux soldats le menèrent jusqu’au garage. Ils entrèrent, un homme les accueillit.
-Guten Tag ! les salua-t-il.
-Guten Tag, ich suche ein Auto. (Bonjour je cherche une voiture)
-Vous êtes les français qui sont arrivés ce matin ? C’est vous leur chef ?
-Oui monsieur, je suis leur commandant. J’ai besoin d’un véhicule.
-Mais bien sûr. Volkswagen ça vous va comme marque ?
-Parfait. Comment ce fait-il que vous parliez si bien notre langue ?
-J’ai passé quelques années en France, il y a beaucoup de touriste dans le Sud. Je suis rentré il y a deux ans parce que mon père était malade. La France est un très beau pays. expliqua-t-il tout en les menant au travers de son garage.
Il s’arrêta devant le dernier modèle de la gamme Volkswagen et tapota sur le capot.
-Un petit bébé et une bonne routière, je la loue 500€ pour deux jours.
-Vous avez mal compris, je réquisitionne la voiture.
-Les temps sont durs en ce moment commandant.
-Pour nous aussi. Je la prends et vous la ramène dans quelques jours.

Sur la route Thomas Replongea dans ses pensées, aussi sombres qu’elles pouvaient l’être. Pendant toute la journée il n’avait pensé à rien d’autre qu’à la réussite de la mission, mais maintenant il était de nouveau seul, livré à ses pensées qui étaient bien plus destructrice pour lui qu’une bombe atomique. Il poussa un soupir et alluma la radio. Au bout d’une demi-heure il arriva à la frontière française, surveillée par ses troupes. Il était dans la ville de Huningue, petite et possédant un frontière avec l’Allemagne, pas loin il y avait aussi une frontière avec la Suisse, ainsi il rejoindrait directement Bâle. Il sortit en arrivant à la frontière. Il vit le capitaine Renard debout devant la barrière, installée la nuit même, en train d’ordonner à de jeunes français de rentrer chez eux. Lorsqu’elle se retourna elle vit sa voiture, il sortit.
-Commandant Steiner ? demanda-t-elle.
-Je vais faire un tour à Bâle pour voir l’évolution. Comment ça se passe ici ?
-Bien, à part quelques personnes qui font des difficultés, et chez vous, en Allemagne.
-Tout s’est bien passé. J’espère qu’ailleurs aussi. D’après ce que je sais on a eut Berlin ainsi que la plupart des villes allemande.
-C’est bien, on va vous ouvrir la barrière mon commandant.
-Merci.
Thomas retourna dans la voiture, il passa quelques kilomètres et se retrouva face à la barrière de la frontière Suisse. En le reconnaissant, les soldats lui ouvrirent. De l’autre côté, de jeunes gens couraient, poursuivit par des militaires français armés. Visiblement les forces armées suisses s’en mêlaient aussi. Le jeune homme saisit son arme, la chargea et sortit de la voiture après l’avoir garée dans un endroit qu’il considérait sûr. Posté dans l’angle de la rue dans laquelle il avait vu les jeunes et la police suisse tirer sur les soldats français. Il posa un genou à terre et tira dans le dos d’un policier, puis sur un jeune et sur d’autres officier des forces de l'ordre. Personne ne l’avait remarqué car tout le monde était concentré sur leurs ennemis respectifs et personne ne se demandait d’où venait un tir lorsqu’on voyait quelqu’un mourir. Thomas pouvait donc viser et tirer tranquillement ce qui lui permettait d’éliminer plus de monde. Lorsque les jeunes furent trop près à son goût, il s’éloigna et courut dans une petite rue parallèle, beaucoup plus calme mais quand même dégradée par un passage récent de casseurs. Il remarqua trois soldats qui semblaient attendre les ordres.
-Que faites vous là ? demanda Thomas.
-On nous a ordonné de rester ici pour surveiller… mon commandant. répondit un soldat.
-Surveiller quoi ?
L’homme haussa les épaules.
-On nous demande de surveiller, eh ben on surveille…
-Vos collègues sont en train de se faire massacrer dans une rue parallèle et vous vous surveillez le vide ! explosa Thomas. Allez les aider et que ça saute !
-Oui mon commandant.
Les trois hommes partirent en courant vers la rue désignée par leur supérieur. Thomas continua à courir et arriva dans une grande rue. Plus loin il y avait un pont qui passait au dessus du Rhin. Sur le sol Thomas reconnut certains de ses hommes mais aussi des inconnus et des suisses. Des voitures incinérées jonchaient le sol. La Suisse avait toujours été un pays libre et neutre, le jeune homme n’avait jamais espéré pouvoir le faire capituler, si les citoyens suisses ne voudraient pas se soumettre à Napoléon rien, pas même la violence ne pourra les y obliger. Le jeune homme remarqua qu’un corps s’agitait sur le sol. Thomas s’approcha, un homme de son camp était blessé mais pas encore mort. Il s’agenouilla auprès de lui, il avait reçu une balle dans le ventre, tenter de le soigner serait de la folie et une perte de temps il pourrait juste essayer d’apaiser ses dernière souffrances.
-Que s’est-il passé ? demanda doucement Thomas.
-L’armée et la police Suisse nous ont attaqué, ils... ils savaient qu’on viendrait…
-Quelqu’un nous a trahit.
-Je… Commandant…
-Qu’y a-t-il ?
-Dites… dites à ma femme… elle… elle s’appelle Aurélie Legrand, dites lui que… dites lui que je l’aime. gémit le soldat.
-Je le ferais, soyez sans crainte. Vous voulez boire ?
-… inutile de gaspiller… vos réserves d’eau… elles… elles sont précieuses… lors d’un combat.
Du sang coulait de la bouche du blessé, il ne lui restait sans doute plus que quelques secondes.
-Vous pouvez être fier, vous mourrez pour une bonne cause. murmura doucement le commandant.
-Je… je sais.
Le visage de l’homme devint inexpressif et son regard vide. Thomas baissa la tête et lui ferma les yeux. Il se releva et sortit son téléphone pour appeler Lemaitre.
-Mon colonel, il y a un réel problème à Bâle, toute la population s’est révoltée, il y a pas mal de mort dans les deux camps et ils ne sont pas prêts à capituler.
-Je sais commandant, on m’a prévenu. Les civils ont-ils des armes ?
-Certains oui, ils ont même des lacrymogènes mon colonel.
-Bon je vais envoyer des renforts, quant à vous commandant rentrez à la base, il ne faudrait pas qu’il vous arrive quelque chose, et puis vous êtes en service depuis tôt ce matin, vous devez être épuisé.
-Non, je vous promets que ça va, je peux continuer.
-C’est un ordre commandant, et passez me voir quand vous serez arrivé.
-A vos ordres mon colonel.

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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 19:36

oopsie, serais-je en retard ? Smile

Citation :
morceau de bande adhésive posée sure sa bouche
il me semble que "posée" se rapporte à "morceau" donc : "posé", en plus pour du scotch je me serais pas servi de cet adjectif : Collé peut être ?

Citation :
traçant des lignes parallèles sur le bras de l'enfant
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

Citation :
votre fils possède quatre membres,
c'est un tout petit peu générique... pour bien terroriser le maire, moi je donnerais plus de détail.... "votre fils a deux bras et deux jambes, dix doigts..." tu vois ce que je veux dire ? pour qu'il voit EXACTEMENT où il va découper Smile

Citation :
Il sortit et appela l’équipe sensée intervenir sur les bornes réseau et satellite, puis il sortit,
tu répètes "sortit" un peu vite.

A propos... couper internet de nos jours, sur un grand territoire c'est très très très difficile (ingénieur informaticien ici) C'est une infracstructure qui est justement prévue pour pouvoir survivre à la perte de plusieurs "noeuds" de communications.



Citation :
le capitaine arrivé le matin pour gérer l’ordre public. En le voyant arriver,
arrivé... arriver. répétition.

Citation :
-Un petit bébé et une bonne routière, je la loue 500€ pour deux jours.
quels militaires polis Smile Ils n'ont jamais entendus parler de "réquisition" ? Wink

Citation :
il n’avait pensée
pensé

Citation :
on a eut Berlin
j'aime bien l'expression "Berlin est tombée" mais c'est peut être que moi ^^

Citation :
Allez les aidez
aider
Citation :
il avait reçut
reçu

Citation :
L’armée et la police Suisse nous a attaqué
nous ont attaqué

Citation :
… inutile de gaspiller… vos réserves d’eau… elles… elles sont précieuses… lors d’un combat.
Du sang coulait de la bouche du blessé, il ne lui restait sans doute plus que quelques secondes.
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

Citation :
je vais envoyer des rends-forts
hum... celle là on me l'avait jamais faite lol! je pense que tu voulais dire : renforts

Et bien voilà Smile Ca saigne comme j'aime. Bon chapitre intéressant, moi aussi je suis d'accord, faudrait être fou pour tenter une invasion de la suisse Smile
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MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 19:53

T'inquiète, pour la suisse j'ai de bons moyens de persuasions... Pour la coupure d'internet je crois savoir à qui demander... Mon frère est ingénieur, je pourrais peut être me renseigner... Mais la coupure ne serait pas partout en allemagne mais dans le coin de Freiburg et Lörrach.

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