Atelier d'écriture
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Atelier d'écriture

Communauté d'écrivains en herbe
 
AccueilRechercherS'enregistrerDernières imagesConnexion
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Le traitre

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 26 Jan 2011 - 19:56

Pour le prologue il y a eut un bug quand j'ai voulus modifier (le bug peut porter le nom de "cousine mal intentionnée" XD je le remet mais en avant avant avant première lol mais il est pas vraiment relu ou corrigé Rolling Eyes )

12 août 2045


Couché à plat ventre sur un versant du toit de la faculté de droit de Paris, Thomas Steiner attendait patiemment que le Président de la République sorte du panthéon. De nombreux policiers attendaient devant le monument aujourd'hui visité par le président de la République pour le cent soixantième anniversaire de mort de Victor Hugo. Malgré la guerre civile qui faisait rage en France et en Europe depuis deux ans, le chef de l'État avait insisté pour sortir, un peu décalé par rapport à la date exacte du décès de l'écrivain. Thomas l'attendait patiemment. C'était sa mission ; l'attendre et l'abattre. Puis l'homme parut, escorté par trois policiers, l'un d'eux était un complice censé tout faire pour permettre au jeune homme de tirer et de s'enfuir. En voyant le chef de l'État sortir du monument, le jeune homme visa la tête du politicien avec son sniper, cette manœuvre ne prit que quelques secondes puis il tira, sans la moindre hésitation, sur le Président de la République. Rapidement, il remballa son arme dans une valise et retourna dans le bâtiment de la fac pour descendre calmement les marches. Ses cheveux teints en blond, personne ne le remarquerait. Comme on le lui avait demandé, il laissa la mallette contenant le fusil dans un coin du premier étage, non loin des escaliers, quelqu'un devait venir le chercher d'ici quelques minutes, puis il sortit calmement sans faire attention à la masse de policiers et d'ambulances qui s'agglutinait autour du panthéon. Il enfila une casquette pour éviter d'être reconnu et avança d'un pas rapide vers la station de métro de Cluny la Sorbonne. Il entra dans un train en direction d'Austerlitz. Son cousin monta dans le wagon à la station suivante et s'installa à côté de lui.
-Mission accomplie, murmura Thomas.
-J'ai vu ça, tu as été parfait cousin. Tout va changer à présent.
-Je sais. J'espère juste avoir fait le bon choix.
-Je comprends, répondit Jason d'un ton rassurant. Je pensais la même chose au début et puis c'est passé. Ne t'en fais pas, je ne te demanderais plus rien à ce sujet. Dans un quart d'heure l'armée de la République n'existera plus et tu perdras ton poste et ton grade.
Le jeune homme hocha la tête sans détourner les yeux vers lui.
-Napoléon veut des hommes de confiance auprès de lui, continua-t-il. Maintenant rentre chez toi et prends une douche pour enlever le gel qui te colore les cheveux, il ne faut alerter personne. Ensuite, brule tes vêtements.
Le train s'arrêta.
-J'y vais alors, à plus, dit Thomas à mi-voix.
-A plus, cousin.

Incapable de trouver le sommeil, Thomas était hanté par de sombres pensées ainsi que par des remords. Sans doute le résultat de la journée chargée qu'il venait d'avoir. Celle-ci couplée avec des bruits d'explosions au dehors, il n'arrivait pas à dormir et à se reposer. Au contraire, ces bruits l'énervaient et l'intriguaient. Le jeune Thomas décida alors de sortir pour s'aérer. Son arme coincée dans son pantalon il descendit les marches menant au rez-de-chaussée. Les rues des Paris étaient d'autant plus troublées que le président était mort cette après-midi. Son portable vibra dans la poche de son jeans, Thomas le sortit, sa mère l'appelait.
-Thomas, tu es où ? cria-t-elle.
-Chez moi, mentit-il. Maman qu'est ce qui se passe ?
-Rejoins-moi au cimetière Montparnasse Thomas, il faut que je te parle.
Elle raccrocha avant qu'il ne puisse répondre. Quelque chose allait mal, il le savait. Le cœur battant, il courut vers le métro et sauta dans un train pour rejoindre le 14e arrondissement puis le cimetière. Arrivé au lieu prévu il s'installa d'abord sur un banc et tenta d'appeler sa mère, sans succès. Soudain, un coup de feu retentit, à l'intérieur du cimetière. Thomas courut vers le bruit puis il remarqua deux corps inertes dans une allée, l'un était celui de sa mère. Le jeune homme se sentit pâlir et fut incapable de réagir quelques instants, choqué par la vue du cadavre. Il s'approcha ensuite doucement du corps de Marion, s'accroupit et lui prit la main avec douceur. Le visage de la femme était figé dans une ultime expression d'horreur. Qui avait bien pu faire ça ?
-Maman ! gémit-il en lui secouant l'épaule.
Elle n'eut aucune réaction. Il lui prit le pouls et ne sentit rien, conscient de pouvoir s'être trompé il posa son oreille contre sa poitrine, elle ne respirait plus. Il sortit son portable et tenta d'examiner le corps avec la lumière de l'écran. Elle portait des traces de griffures humaines ainsi que des bleus un peu partout sur son corps. Elle s'était battue, c'était évident. La vue brouillée par les larmes le jeune homme lui ferma les yeux et resta immobile à sangloter sans pouvoir s'arrêter. Au bout d'un moment il se sécha les yeux pour aller voir qui était l'autre. Il sentit d'autres larmes monter à ses yeux lorsqu'il reconnut le cadavre de son cousin Jason. Lui aussi s'était battu, mais il avait été tué d'une balle entre les yeux.
-Non, pleura le jeune homme en tombant à genoux près du corps de son cousin.
Le jeune homme resta incapable de bouger pendant un instant. La découverte de ces cadavres lui avait fait l'effet d'un couteau planté entre les omoplates. Il avait l'impression d'avoir été trahi, d'avoir tout perdu. Soudain il se sentit coupable. Lui aussi venait de tuer quelqu'un et avait causé ce même sentiment aux proches du défunt. Le jeune homme prit une inspiration et sortit son téléphone pour appeler la police. Il savait qu'il n'y aurait aucune enquête, mais il pourrait insister auprès du médecin légiste pour qu'il y ait une autopsie sur le corps de sa mère et ainsi connaître les circonstances exactes du meurtre.


Dernière édition par Rima68 le Dim 30 Jan 2011 - 14:51, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 10:58

Ah.... la cousine aux intentions douteuses c'est toujours un grand danger Smile (Moi je garde les miennes dans un zoo maintenant, c'est moins dangereux...)

Au fait je ne sais pas si tu as vu mais en Egypte ils ont réussis à désactiver internet pour empêcher la communication, ça pourrait t'inspirer.

T'en fait pas pour la relecture, l'orthographe est pas trop mal Wink Cette version du prologue passe, je pense que tu peux la laisser. ^^

Citation :
Couché à plat ventre sur un versant du toit de la faculté de droit de Paris Thomas Steiner
manque une virgule avant Thomas.

Citation :
l'un d'eux était un complice sensé
censé

Citation :
En voyant le chef de l'État sortir du monument, le jeune homme visa la tête du politicien avec son sniper, cette manœuvre ne prit que quelques secondes puis il tira, sans la moindre hésitation, sur la personne la plus importante de la Républiqu
un peu trop de périphrases différentes pour dire "président" en une seule phrase ^^ Tu peux simplifier Wink


Citation :
dit Thomas à mis-voix.
mi-voix

Citation :
Incapable de trouver le sommeil, de part la journée chargée qu'il venait d'avoir couplée avec des bruits d'explosions au dehors,
un peu détaché tout ça... tu devrais décrire un peu plus.


Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeVen 28 Jan 2011 - 12:30

Mouais, mais pour le peux qu'elle vient chez moi... Elle va sur internet et comme par hasard elle tombe sur cette page en tapant n'importe quoi dans la barre de recherche... et efface mon dernier message pour que je le réécrive (par chance j'ai une bonne mémoire mais je n'ai pas remis l'intro...) En tout cas merci pour les conseils...
J'ai corrigé Wink. Au fait question : ce prologue est-il moins terrible que le premier ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 9:23

J'ai lu ton prologue par curiosité ! Il y a encore beaucoup de fautes !

— par rapport à la date exact du décès : exacte
— escorté par trois policier : policiers
— Rapidement il remballa son arme : virgule après Rapidement
— Ses cheveux teint en blond : teints
— à la station suivant : suivante
— Ne t'en fait pas : fais
— Maintenant rentre chez toi et prends une douche : prends
— Ensuite brule tes vêtements : virgule après Ensuite
— A plus cousin : virgule après plus
— Incapable de trouver le sommeil hanté par de sombres pensées ainsi que par des remords : il manque un verbe dans cette phrase (Incapable de trouver le sommeil, Thomas était hanté par de sombres pensées ainsi que par des remords)
— Sans-doute le résultat de la journée : Sans doute
— Au contraire ces bruits l'énervaient : virgule après contraire
— Les rues des Paris étaient d'autant plus troublé : troublées
— Thomas tu es où ? : virgule après Thomas
— Rejoins moi au cimetière : Rejoins-moi
— Le cœur battant il courut : virgule après battant
— Soudain un coup de feu retentit, à l'intérieur du cimetière : la virgule plutôt après Soudain
— de réagir quelques instant : instants
— Qui avait bien pus faire ça ? : pu
— que des bleu un peu partout : bleus
— Elle s'était battu : battue
— Au bout d'un moment il se sécha : virgule après moment
— lorsqu'il reconnu le cadavre : reconnut
— Lui aussi s'était battu mais il avait : virgule avant mais
— La découverte de ces cadavres lui avaient fait l'effet : avait
— d'avoir été trahit : trahi
— aucune enquête mais il pourrait : virgule avant mais

Et il y a aussi beaucoup de répétitions !
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 22:37

Merci pour ton commentaire schadow54, comme je l'ai dis ; j'ai mis ce prologue en ligne pour savoir si je dois le laisser en prologue ou le mettre comme premier chapitre... Mais je pense qu'il est mieux en prologue ^^. Et comme je l'ai dis je ne l'ai pas relu ce qui explique le nombre de fautes. En tout cas merci d'avoir lu. Je vais essayer déjà de mieux développer et surtout le personnage de napoléon et puis Thomas bien sur, le personnage principal... Merci pour vos commentaires, j'ai corrigé ! Je pense que je vais aussi essayer de trouver un autre titre, mais ce n'est pas mon fort les titres (comme les noms d'ailleurs lol, surtout en fantasy donc là ça va ^^)
Bonne soirée
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeLun 31 Jan 2011 - 17:19

Petit message à l'attention d'elgringo (s'il est là sinon n'importe qui peut répondre) quelles substances peuvent renforcer la douleurs ? Et empêcher le supplicié de s'évanouir ? Merci
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 1 Fév 2011 - 13:46

Le prologue est mieux que la dernière fois, mais... *mode jamais content* La transition entre les deux parties est un peu abrupte. Personnellement pour un prologue je pense qu'il faudrait trouver un moyen d'un tout petit peu mieux les relier... (mais alors savoir comment faire Very Happy ) *le loup s'enfuit*

... pour les substances je ne sais pas du tout... Peut être la substance qui empêche la morphine d'agir qu'on donne aux gens qui font des overdoses ? A la limite, Introduit simplement un médecin sadique avec une trousse à pharmacie merveilleuse.
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 1 Fév 2011 - 13:51

Je vais réfléchir à une transition, merci Wink. J'ai commencé à rédiger les premiers chapitres et ma façon de torturer mon personnage me convient (je m'éclate à écrire ce passage Twisted Evil je suis bizarre je sais xD) Vous verrez bientôt la couleur de mon travail ! (quand j'aurais une vingt ou trentaine de page d'avance relues et corrigées...)
A propos simple doute comment prononcez vous Steiner (je vous rappel que c'est alsacien donc pas de prononciation à la française sinon ::baton:: on prononce Schtaïnère Wink) C'était juste pour être sûre parce qu'avec les français de l'intérieur on ne sait jamais... On m'a déjà fait le coup avec les flammekueche (qu'on prononce flammekouara... enfin en gros quoi mais sinon il n'y a aucun charme à notre dialecte que plus personne ne parle entièrement *part dans un délire de comparaison*)
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 9 Fév 2011 - 18:43

Comme il a fait beau aujourd'hui (et oui les chats aiment se prélasser au soleil et ça les rend de bonne humeur) je commence à poster ^^. Je pense (enfin j'espère) terminer définitivement cette version... Bref ne nous prononçons pas en avance et commençons.

Chapitre 1 :

15 septembre 2045

Thomas était enfin face à lui, le descendant de Napoléon Bonaparte, le premier Empereur français. Il frissonna, ça faisait des semaines qu'il attendait ce moment. L'homme aux cheveux bruns, nouveau dirigeant de la France grâce au coup d'État, le surplombait d'environ une tête mais le jeune homme refusait de baisser les yeux et de montrer qu'il était impressionné par lui. La seule chose qu'il voulait laisser paraître était sa détermination. Celle qui l'animait depuis la mort de sa mère et de son cousin.
-Et qui me dit que je peux te faire confiance ? demanda Napoléon.
-J'ai servi l'armée et mon cousin, le colonel Jason Steiner, jusqu'au 12 août, rétorqua Thomas. C'est moi qui ai tué le Président de la République, monsieur.
-Jason Steiner. Brave homme en effet et fidèle jusqu'à son dernier souffle, paix à son âme. Pourquoi veux-tu rentrer à mon service exactement ?
-Je veux le venger, lui et ma mère. Trouver leur meurtrier et l'abattre comme un chien. Pour ça il me faut des moyens et vous pouvez m'en donner.
-Juste le temps que tu te venges ? Me resteras-tu fidèle après ça ?
-Mon cousin m'a convaincu de vous mettre à la tête de ce pays et je trouve qu'il avait des raisons valables pour le faire. Ma vie c'est l'armée, depuis que j'ai seize ans je vis dans cet univers je ne peux faire autre chose. Je resterai fidèle au pays et non pas à son gouvernement.
Napoléon sourit, ce jeune homme avait une faiblesse à exploiter, ce pourrait être très utile.
-Et m'aideras-tu à remettre un Empire en place ?
-Autant que je le pourrais monsieur, si c'est ce qu'il y a de mieux pour notre pays...
Ce gamin lui serait entièrement dévoué s'il l'aidait à se venger.
-Steiner... Ton père est allemand ?
-Alsacien, corrigea le jeune homme, et l'Alsace est française depuis cent ans exactement.
-Très bien, je te donne le grade sous-lieutenant, tu monteras en grade si je juge ton travail satisfaisant. En attendant le lieutenant Jordan Langlois a besoin d'un second, ce sera ton poste.
-Voici ton arme et ton insigne de militaire, il faut aussi que tu te cherches un uniforme au sous-sol.
Thomas hocha la tête et saisit les objet que son nouveau patron venait de poser sur le bureau.
-Vous êtes vraiment le descendant de Napoléon ? demanda le jeune homme.
-En effet, je suis Napoléon, XIIe du nom. Maintenant file, Langlois aura vite besoin de toi.
Le jeune homme sortit et descendit au sous-sol pour réclamer et enfiler l'uniforme de sous-lieutenant avant de rejoindre son supérieur. Il se sentait bien et était heureux de retrouver l'ambiance d'une base militaire, de se faire à nouveau saluer par ses subordonnés qui l'appelaient « mon lieutenant ». Langlois l'attendait dans son bureau, il toqua et entra. C'était un petit homme chauve, âgé sans doute d'une cinquantaine d'année et fut largement étonné de le voir arriver.
-C'est vous que m'a confié Napoléon ? demanda-t-il tout en l'examinant de haut en bas.
-Oui mon lieutenant. Je suis Thomas Steiner.
-Vous êtes bien jeune, quel âge avez-vous ?
-Dix-neuf ans mon lieutenant.
-Ce sont vos premiers pas dans l'armée ?
-Non, j'ai servi l'armée de la République, principalement sous les ordres de mon cousin Jason Steiner. C'est lui qui m'a fait comprendre qu'il valait mieux servir un pays qu'un système politique utopique.
-Très bien, tu sais donc comment fonctionne l'armée. Saches qu'à part la suppression de quelques grades superflus rien a vraiment changer on obéit aux ordres.
-Je sais mon lieutenant.
-Parfait, voici un talkie-walkie, va en ville et relaye mes ordres.
-Bien mon lieutenant.

Julien était dans son appartement, assis sur une chaise face à la vitre qui lui permettait de voir les rues troublées de la capitale.
-Il m'a trahi. Il a trahi son pays.
-Qui donc ?
-Mon fils, Victor, ton cousin.
-Pourquoi ?
-La mort de sa mère l'a profondément chamboulé.
-Il faut l'aider alors et lui dire qu'il fait fausse route. Moi aussi j'ai perdu mes parents et je ne suis pas allé suivre le descendant de Napoléon Bonaparte après ça.
-Je sais Victor. Il faut que tu me soutiennes, je n'y arriverais pas seul.
-Je ferais tout pour l'aider, mon oncle.

Le soir alors qu'il se préparait à rentrer chez lui, Thomas sentit une main sur son bras. Il se retourna et vit son père, Julien Steiner. Cela faisait deux semaines exactement qu'ils ne s'étaient pas vus, mais le jeune homme ne voulait pas se retrouver auprès d'un homme qui refusait d'agir alors que sa femme s'était faite tuer.
-Bonsoir papa, dit-il calmement.
-Que fais-tu avec cet uniforme sur le dos ? Tu sers Napoléon ?
-Je fais ce que j'ai à faire, papa.
-Faire quoi ?
-Venger maman et Jason.
-Mais tu as perdu la tête ! Ta vengeance doit s'accomplir en tuant Napoléon pas en devenant son serviteur.
-Ce n'est pas Napoléon qui les a tués papa. J'en suis persuadé.
-Ah ouais et c'est qui alors.
-Je n'en sais rien mais je trouverais ! répondit-il déterminé avant de se retourner pour continuer son chemin.
-C'est Jason qui t'a appris ça ? Tuer de sang froid ?
Le jeune homme s'arrêta de marcher et se retourna pour faire face à son père.
-Laisse Jason en dehors de ça !
-Très bien. Je pense que je ne peux rien faire pour te faire changer d'avis.
-C'est ça, t'as tout compris papa. Laisse moi rentrer maintenant.
Le jeune homme s'éloigna laissant son père seul dans la rue qui commençait à s'assombrir. Thomas monta les marches quatre à quatre jusqu'à son appartement. Sa tête lui faisait mal et même si l'effort aggravait la sensation de marteau piqueur qui défonçait son cerveau, ça lui permettait de se défouler... et il en avait besoin. Les relations avec son père s'aggravaient depuis la mort de sa mère, jamais il n'aurait cru tomber si bas un jour mais c'était le cas. Il en arrivait à le détester, son propre père, celui qui l'avait mis au monde, celui qui avait veiller sur lui lorsqu'il était malade. Il avait honte d'éprouver une telle chose pour son paternel, ça n'avait pas toujours été ainsi, mais c'était ainsi depuis qu'il était entré à l'école d'officiers le jour de ses seize ans et la situation s'était aggravée depuis la mort de Marion.
-Tu me manques maman, murmura le jeune homme.
Il prit de l'aspirine dans la cuisine pour apaiser sa migraine et alla s'allonger sur son lit. L'appartement de Thomas était assez petit, une pièce seulement en plus de la cuisine et de la salle de bain, mais c'était bien assez grand pour vivre tranquillement et aisément seul.
Il se recroquevilla sur lui même. Il avait froid, ce qui était anormal vu la chaleur extérieure. Le jeune homme enleva son pantalon et se glissa sous la couette pour se réchauffer et tenta de s'endormir. Il n'avait pas faim, il avait plutôt la nausée à cause de la migraine.
Il fut réveillé par la sonnerie de son portable, le lieutenant Langlois l'appelait. Le jeune homme décrocha.
-Oui, murmura-t-il d'une voix endormie.
-Thomas, il faut que tu me rejoignes ! Il y a une émeute, je t'envoie ma position. Dépêche toi on a besoin de toutes nos équipes !
-Bien mon lieutenant.
Le jeune homme se leva, s'habilla et descendit en courant les marches de son immeuble. Il n'avait bien entendu pas oublié son arme. L'émeute se déroulait à quelques rues à peine de là où il habitait. En sortant il entendait des cris et des coups de feux. Thomas courut dans la direction indiquée par son lieutenant. Il arriva face à une manifestation violente. Il eut soudain l'impression que sa tête allait exploser, le bruit de cris et de coup de feu qui régnait, rendait sa migraine beaucoup plus intense et insupportable. Langlois courut vers lui accompagné d'une vingtaine d'hommes.
-Thomas, tu as fais vite ! cria-t-il.
-Je sais mon lieutenant, j'habite à quelques rues d'ici.
-Bien, attends ici avec ces hommes, s'écria le lieutenant en désignant une rue perpendiculaire. Je passe devant avec mes hommes, rejoins-nous à mon signal compris ?
Langlois lui tendit une oreillette que le jeune militaire plaça dans son oreille.
-A vos ordre lieutenant.
-Il y a des lacrymogènes et des mitrailleuses, il faut faire des victimes, un maximum. Ce sont les ordres de Napoléon.
-Bien, mon lieutenant. Nous allons nous mettre en place.
Thomas fit signe au petit groupe de le suivre dans la rue perpendiculaire. Ils avaient tous des oreillettes ce qui leur évitait de crier. Le jeune homme se plaça devant la petite section pour observer ce qui se passait à environ trois cents de mètres en aval. Les quelques soldats qui accompagnaient Langlois face aux manifestants étaient en difficulté et en sous nombre. Thomas savait que la vingtaine de militaires qui l'accompagnaient ne feraient peut être pas la différence mais ils avaient les mitraillettes et les bombes lacrymogènes ce que n'avait pas le groupe du lieutenant.
-Sergent, chargez les canons à gaz lacrymogène ! ordonna l'officier à un homme près de lui.
-A vos ordres, lieutenant.
L'homme mit l'arme en place au milieu de la rue, les manifestants approchaient légèrement freinés par les militaires.
-Ne tirez qu'à mon commandement ! ordonna-t-il.
Le sergent fit signe qu'il avait comprit. Thomas entendit son oreillette grésiller :
-Attaquez ! ordonna la voix de Langlois.
Avant que Thomas ne réagisse, le lieutenant reçut une balle dans la poitrine. Le jeune homme prit une grande inspiration, toute la mission était sous sa responsabilité à présent. Il enfila un masque à gaz et fit signe aux autres de faire de même.
-Feu à volonté ! hurla-t-il.
Le sergent obéit, le jeune homme fit ensuite signe aux hommes derrière lui de le suivre dans la rue où les insurgés progressaient de plus en plus vite.
-Feu à volonté à tous les soldats armés !
Les militaires obéirent. La plupart des manifestants avaient déjà été stoppés par le gaz, il ne restait plus qu'à les abattre comme des animaux. Pendant presque trois minutes, le jeune homme se crut transporté dans un documentaire sur la guerre des tranchées. Puis le calme revint et la fumée des lacrymogènes retomba laissant paraître un tapi de cadavres sur le macadam. Seul un homme restait debout, une arme à la main. Il la jeta à terre et leva les mains en signe de soumission. Thomas leva froidement le bras pour le tuer. Sur les trottoirs ainsi qu'aux fenêtres, les habitants étaient venu voir l'origine du raffut, surtout une fois le carnage terminé, les gens osèrent se montrer.
-Ce que vous venez voir doit être pris en exemple ! cria Thomas pour se faire entendre de tous. Un exemple qui montre que toute rébellion est inutile car perdue d'avance. Sachez ce qui vous attend si vous vous rangez du côté des insurgés ! Maintenant rentrez chez vous.
Le jeune homme espéra sincèrement avoir été clair. Il fallait absolument que les gens comprennent l'importance d'une société unie dans laquelle la rébellion serait sévèrement réprimée. Il était plus que nécessaire que les gens se souviennent de ce qui les attendait et pour que les gens intègrent ce fait, il fallait les choquer. C'était le mode de fonctionnement de la mémoire humaine ; ce qui marquait était toujours imprimé immédiatement dans le cerveau, ainsi personne ne pourra dire ne pas avoir été prévenu.

Voili voilà ! Very Happy en espérant que ce n'est pas pire qu'avant lol (c'est que j'en suis capable Rolling Eyes )


Dernière édition par Rima68 le Mer 16 Fév 2011 - 14:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeVen 11 Fév 2011 - 17:19

Mais dis moi... c'est encore mieux qu'avant tout ça. Je passe rapidement corriger dans la salle d'attente de roissy Smile (vive le wifi ^^)

Petite remarque : Le paragraphe sur le dialogue entre le père de Thomas et Vic est un peu trop abrupte, on a du mal à comprendre qu'on a changé de lieux.

Citation :
-J'ai servis l'armée
servi

Citation :
je pense qu'il avait ses raisons.
dit comme ça on dirait que Thomas ne partage pas ces raisons. Il faudrait plutôt dire "je pense qu'il avait raison." non ?

Citation :
Ma vie c'est l'armée, je ne peux faire autre chose
CA pourrait être intéressant de préciser depuis combien de temps il est dans l'armée. (si maintenant il a suivi les stages de pilotages depuis très jeune, ça pourrait être intéressant, et ça expliquerait un peu plsu qu'il croit en Naponounet.)

Citation :
Je resterais fidèle
resterai

Citation :
-C'est vos premiers pas dans l'armée ?
ce sont.

Citation :
j'ai servis
servi

Citation :
-C'est Jason qui t'a apprit ça
appris

o
Citation :
Ce que vous venez voir doit être prit
pris.

Bon on me bippe, faut que je te laisse j'ai pas eu le temps de lire la fin.
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 14:44

Ok, j'ai corrigé et modifier pas mal de trucs, j'en profite pour mettre le second chapitre.

Chapitre 2 :

-Napoléon vous demande lieutenant, déclara un jeune homme qui venait d'arriver dans les vestiaires où Thomas avait prit sa douche.
-J'arrive.
Il sortit un cachet d'aspirine d'une boite et l'avala avec un verre d'eau, sa tête lui faisait de plus en plus mal. Il monta ensuite les marches jusqu'au bureau de son nouvel employeur. Celui-ci l'attendait, la porte de son bureau ouverte.
-Entre et referme la porte, ordonna-t-il d'une voix calme.
Le jeune homme s'exécuta et vint se poster, au garde à vous, devant son bureau.
-Je veux un rapport détaillé de ce qui s'est passé cette nuit.
Thomas hocha la tête et lui relata tous les faits de la mission. Il ne manqua pas de détailler l'action héroïque du lieutenant Langlois ainsi que le comportement exemplaire de tous les hommes.
-Je suis impressionné, avoua Napoléon. Assieds-toi mon garçon.
Le jeune officier obéit, il était tendu par son mal de tête qui lui battait les tempes aussi fort qu'un marteau piqueur aurait pu le faire.
-Lorsque Jason m'a parlé de toi pour la première fois je ne pensais pas que tu aurais le cran nécessaire pour me servir. C'est pour ça que ta mission se limitait à assassiner le président. Tu viens de me prouver le contraire.
-Merci monsieur.
-J'ai été agréablement surpris par tes qualités de leader. Comme le lieutenant Langlois est mort il lui faut un remplaçant, cependant je pense que le grade de lieutenant n'est pas digne de tes compétences. A mon avis tu serais mieux dans le rôle de commandant.
-C'est trop d'honneur monsieur, assura Thomas mal à l'aise.
-Et modeste avec ça ! J'ai l'intention de créer un régiment d'élite militaire, une sorte d'armée polyvalente si tu veux, couvrant tous les domaines, aussi bien constituée de pilotes, que de marins, que de soldats. Tu en seras le commandant. Le colonel Lemaitre dirigeras tout le corps d'armée mais il a besoin d'un commandant pour le seconder. Il faudrait aussi que tu apprennes à piloter, un commandant de cet armée doit se trouver à l'aise dans deux éléments. J'ai plus besoin de toi en tant que pilote que de marin. Acceptes-tu ma proposition ?
-Oui monsieur, je ne peux pas refuser. Mon cousin m'a déjà un peu appris à piloter un petit avion civil il y a quelques années quelques années, j'ai tellement apprécié que j'ai pris des cours de vol.
-Parfait ! Je te donne ton nouvel insigne.
-Bien sûr monsieur, avec plaisir.
Le jeune homme prit la carte sur laquelle son grade et son nom étaient spécifiés.
-J'aimerais que tu commences tes leçons de vol cet après-midi. Notre base militaire est un ancien aéroport civil et je veux qu'il soit la base militaire pour cette armée polyvalente. J'ai fais venir toutes sortes d'avions militaires.
-Très bien monsieur, je ferais selon vos ordres.
-Autre chose Thomas, as-tu trouvé le meurtrier de ton cousin ?
-Pas encore monsieur.
-C'est ce que je pensais, j'aimerais que ça reste entre nous, mais essaye de chercher du côté des hauts gradés de la République connus par ta mère et ton cousin.
-Un général monsieur.
-C'est à toi de chercher Thomas, assura Napoléon. Mais lorsque que tu seras poussé à agir sois assuré de la culpabilité de ta future victime, sinon tu t'en voudra toute ta vie d'avoir assassiné un innocent.
Napoléon était parfaitement calme et plein d'assurance
-Merci monsieur, je vous suis reconnaissant de m'aider.
Thomas sortit du bureau du futur Empereur, il était heureux de monter en grade aussi vite même si c'était une situation courante en cas de crise semblable. Il enfila une tenue de vol puis rejoignit l'aile aérienne commencer une simulation de vol. Il connaissait la plupart des base même si piloter un appareil militaire n'était pas la même chose que pour les avions civils, ses connaissances lui seraient utiles.

Le soir, le jeune homme s'attarda dans un café où il avait diné, il n'avait pas le cœur à cuisiner donc il s'était installé dans un petit bistrot dans lequel il avait déjeuné, un mois auparavant, avec sa mère. Elle s'était reversé son verre de vin rouge sur son pantalon blanc, ils avaient rigolé tous les deux, mais surtout c'était l'un des rares moment où il avait pus avoir sa mère pour lui, sans une dispute avec son père. Ce dernier était parti régler un problème de banque en Alsace à ce moment et était revenu trois jours plus tard. Ses pensées dérivèrent peu à peu vers la personne susceptible d'avoir tué sa mère. Napoléon avait parlé d'un haut gradé, ce qui réduisait la liste des présumés coupables. Thomas songea au Colonel Schultz, un ami de sa mère, alsacien comme eux, mais très républicain. Il avait de maintes raison d'assassiner Jason, mais pas sa mère, pas Marion, elle avait toujours prôné la démocratie. Il réfléchit encore, il y avait aussi le général Bauer, très républicain lui aussi, politiquement à droite comme la plupart des français. Lui avait un mobile pour tuer sa mère. En effet elle lui avait expliqué, le soir où le jeune homme l'avait rencontré, qu'ils s'étaient tous les deux connus enfants et était tombé amoureux d'elle. Ses sentiments n'étaient pas réciproques. C'était encore l'un des rare moment de complicité qu'il avait eu avec sa mère.
-Bonsoir Thomas. fit la voix de Julien, le tirant de sa rêverie.
-Bonsoir papa, répondit le jeune homme.
-Tu as réfléchi ?
-A quoi ?
-Ignore cette vengeance et rejoins les résistants !
-Jamais ! J'ai presque trouvé l'assassin de maman, elle aurait été tuée par un de ses proches collaborateur au sein de l'armée. Un haut gradé, un colonel ou un général.
-Tu divagues !
-Pas du tout. Si tu es venu pour me parler de maman, tu peux t'en aller !
Thomas était très calme, il n'était plus le gamin que seul Jason pouvait maitriser, mais un homme calme et qui pouvait sembler raisonnable. Il était parfaitement maitre de lui-même au moment où Julien lui parlait, il était déterminé à retrouver l'assassin de sa mère.
-C'était toi cette nuit dans la rue ? demanda Le père.
-Je n'ai pas le droit de te parler de mon travail papa.
-Je prends ça pour un « oui ». Écoutes, je suis quasiment sûr que tout ça va nous mener à une troisième guerre mondiale.
-Ce n'est pas mon problème. Napoléon me donne les moyen de venger maman et je ne l'oublierais pas. Contrairement à toi il n'est pas resté écrasé derrière ses principes comme un lâche. Ça aussi je m'en souviendrai.
-Je crois qu'on s'est tout dit, murmura Julien. Tu me déçois beaucoup Thomas.
Le jeune homme haussa les épaules et se leva pour régler sa table et sortit. Julien ne chercha pas à le suivre, ça ne servait à rien visiblement, il lui faudrait employer plus de moyens car il ne pouvait laisser son fils, son petit garçon, aux mains d'un monstre comme Napoléon.

Thomas rentra chez lui et s'allongea sur son lit. Il était épuisé à la fois par sa journée trop longue que par la migraine qui ne l'avait pas quittée depuis la veille. Il ne pu pourtant pas trouver le sommeil. Il se redressa et s'installa à son ordinateur. Il voulait trouver l'assassin de sa mère. Il afficha le compte rendu de la mission qu'il avait récupéré sur le portable de Jason peu après sa mort. Il regarda qui était de service et qui avait été placé près du cimetière où il avait trouvé sa mère et son cousin sans vie. Les deux principaux suspects étaient de service, l'un aux alentours de Montmartre et l'autre à deux rue du cimetière de Montparnasse. Thomas pâlit en voyant le nom de celui-ci : Bauer. C'était lui qui avait tué sa mère. C'était lui qui avait assassiné un jeune homme et une femme de sang froid. Il en était à présent sûr. Il se mit à sangloter sans pouvoir s'arrêter. Il pleura comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Il avait besoin de tuer le coupable pour survivre. Ça faisait sans doute partie de son deuil. Tout le monde devait faire le deuil d'une personne chère et chacun pouvait avoir à le faire différemment. Lui devait le faire par la justice et la vengeance. Comme il ne pourrait rien tirer de la première option il prendrait la seconde. Assis sur son bureau il sécha les larmes qui coulaient sur ses joues et se rallongea en réfléchissant à son futur plan pour assassiner le coupable.

Thomas se réveilla en sueur au milieu de la nuit. Encore un cauchemar et sa tête lui faisait toujours mal. Il avait l'impression qu'un menuisier était venu planter des clous à l'intérieur de son crâne. Il se leva et retomba assit sur son lit, pris de vertiges et de nausées. Il retenta de se lever après avoir laissé passé l'impression de malaise et alla prendre de l'aspirine. C'était devenu un réflexe mais la molécule n'apaisait plus ses douleurs. Il retourna ensuite se coucher.
C'est le réveil qui le réveilla à six heures. Il devait retourner au travail, mais sa tête était toujours aussi douloureuse. Il se leva prudemment toujours prit de vertiges et s'habilla, dans le noir car il ne supportait pas la lumière qui lui crevaient les yeux. Par chance il faisait encore sombre dehors lorsqu'il sortit pour prendre le métro jusqu'à la base militaire. Il s'engouffra dans le hall et alla à l'infirmerie, parler de sa migraine qui ne le quittait plus depuis deux jours. Le médecin de la base le reçut dans son cabinet et l'examina :
-Vos migraines, ça fait longtemps que vous en avez ? demanda le docteur.
-Depuis que je suis enfant. Jusqu'ici l'aspirine me calmait, mais là ça fait deux jours que je ne fais que d'en prendre sans calmer la douleur.
-Avez-vous essayé un autre traitement ?
-Quoi comme autre traitement ?
-Ça fait des années que la médecine a inventé les antimigraineux, et on a fait des progrès dans la conception de ces médicament, ils ont moins d'effets secondaires maintenant.
Il se leva et ouvrit le placard placé derrière lui et sortit une boite de médicament.
-Vous ne faites aucune allergie médicamenteuse ? questionna le médecin.
-Non.
-Prenez en un de suite, ça devrait faire effet d'ici une heure maximum. Sinon revenez me voir. Je vous laisse la boite et n'hésitez pas à revenir en chercher.
-Merci docteur.
Thomas sortit alla dans la salle commune des militaires pour boire avec le cachet puis il retourna à ses leçons de vol dans la section aérienne de la base. L'agilité qu'il faisait preuve lors des entrainements virtuels laissait penser qu'il pourrait bientôt faire de même dans un véritable avion militaire. Les futurs membres de son armée polyvalente étaient avec lui aux leçons. D'autres de ses futurs compagnons apprenaient à se déplacer sur terre, comme des soldats de l'armée de terre alors qu'ils avaient passés leur temps dans les airs. Tous devaient s'adapter car ils feraient tous partie de l'élite militaire de Napoléon. Ce dernier avait pour but de renverser totalement la République. Il en avait fait part la veille lors d'une conférence de presse. Il voulait créer un Empire à la puissance militaire forte, comme ceux de ses ancêtres. C'était son but, sa raison d'être.


Dernière édition par Rima68 le Dim 27 Fév 2011 - 11:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeLun 21 Fév 2011 - 10:44

Bon je vais mettre le chapitre 3 parce que je serais à Paris cette semaine...

Chapitre 3 :

Le jeune homme rentra chez lui le soir, son mal de tête s'était miraculeusement envolé grâce au médicament, il se sentait mieux et avait l'impression de revivre. Il le savait, sa vengeance devait être accomplie maintenant, il en avait enfin l'occasion, il se sentait assez fort pour le faire à présent. Il commença par se changer et se vêtit d'un pull noir et d'un jean. Il prépara un sac avec une trousse de secours, des gants, un bonnet noir pour cacher ses cheveux roux et un silencieux, pour son arme qu'il avait placé derrière son pantalon, sous son pull. Il revérifia l'adresse de Bauer. Il habitait en banlieue, une petite maison comme on en construisait au début du siècle. A la nuit tombée, Thomas prit son sac, le plaça en bandoulière et prit le métro pour la banlieue nord, où vivait le général. Il n'y avait presque personne à cette heure dans le train, les seules personnes présentes étaient des touristes qui s'étaient trompés de train. Il sortit et marcha dans la nuit. Il enfila son bonnet et la paire de gants lorsqu'il arriva devant la maison de Bauer. Il mit le silencieux à son arme et entra, sans faire de bruit. Un feu brulait dans la cheminée près de l'écran.
L'homme regardait un film. Un vieux film de science-fiction qui avait fait le tour du monde dans les années 2000. Thomas le reconnut tout de suite, c'était la fin. Son père avait regardé la saga en boucle lorsqu'il était petit. Quel était le titre ? Un titre à l'américaine genre star quelque chose. Star Wars, c'était Star Wars le nom du film. Il s'en souvenait maintenant. L'épopée racontait l'histoire d'un homme, dominé par ses passions. Il possédait des pouvoirs extraordinaires et on le promettait à un grand avenir mais il s'est transformé en monstre pour tenter, en vain de sauver sa femme destinée à une mort inéluctable. Le pire de tout c'était qu'il était en quelque sorte responsable de sa mort car sans lui elle ne désirait plus vivre et s'est donc laissée dépérir pour ne pas vivre avec un monstre. Dans sa grande bonté, Thomas laissa le film se terminer avant d'exécuter l'homme, malgré son désir de vengeance immédiat. Ce serait la dernière chose qu'il ferait avant de mourir. La fin ne tarda pas et le générique de fin s'afficha à l'écran. Bauer se leva pour sortir le disque du lecteur. Il le laissa déposer le boitier sur un meuble.
-Bonsoir mon général.
L'homme sursauta et se retourna faisant face à Thomas. Il sembla le reconnaître car son visage afficha une expression horrifiée cependant il demanda :
-Qui êtes vous et que faîtes vous ici ?
-Je suis Thomas Steiner, le fils de Marion Steiner et le cousin de Jason Steiner.
-Ça ne me dit pas ce que vous faites ici.
-Vraiment ? Je suis venu les venger. Car vous êtes leur meurtrier.
L'homme pâlit mais ne répondit rien.
-Vous ne dites rien ? demanda le jeune homme.
-Je... euh...
-Soyez franc, je sais que c'est vous.
-Dans ce cas pourquoi me le demander.
-Je veux vous l'entendre dire.
-Je vais donc vous dire la vérité. J'ai tué Jason Steiner mais pas votre mère. Elle était déjà morte lorsque je suis arrivé. Je considérais votre cousin comme trop dangereux pour...
-Stop ! le coupa Thomas. Vous mentez je le sais ! Vous les avez tué tous les deux et...
Il s'arrêta de parler, des larmes perlaient sur ses joues ; un mélange de tristesse et de colère.
-Votre mère a été étranglée, pensez vous que j'aurais tiré sur votre cousin puis étranglé votre mère ? Pensez vous qu'en tant que général j'aurais perdu du temps en étranglant quelqu'un alors que je devais tuer Jason Steiner. D'abord pourquoi l'aurais-je fait ?
-La ferme !
-Je n'avais aucune raison de la tuer.
-Je vous ai dit de vous la fermer ! hurla-t-il en pointant son arme sur le général.
L'homme leva les mains en signe de soumission.
-Vous n'avez pas tuer ma mère mais vous avez tué mon cousin, vous méritez la mort, continua le jeune homme. Asseyez-vous.
Bauer obéit et s'assit sur le fauteuil. Le jeune commandant posa le canon de son arme sur la tempe droite du général.
-Réfléchissez bien Thomas, cette action vous hantera toute votre vie, rappela-t-il.
-Vous n'est pas la première personne que je tue. Je pense que ça va quand même me soulager car vous avez assassiné mon cousin.
Thomas tira, de sang froid. Il en avait envie. La tête de l'homme bascula et le militaire déposa larme entre dans la main droite de Bauer, faisant attention de lui faire tirer un autre coup, dans un oreiller pour laisser des traces de poudre sur sa main. Puis il quitta le domicile de sa victime le plus discrètement possible, en prenant soin de récupérer l'oreiller dans lequel il avait tiré.

Thomas rentra chez lui presque aussitôt après le meurtre de l'ancien général. Il était déjà plus de minuit. Il ne sut pas comment il était rentré, ni s'il s'était arrêté. Il avait l'impression d'avoir été déconnecté pendant ce temps. Bauer avait raison, il avait des remords car ce n'était pas sa mère qu'il venait de venger, mais son meurtrier. Il en avait eu la certitude sur le chemin du retour. Jason avait tué sa mère, elle devait s'être inquiété pour lui, ou bien elle était devenue gênante pour Jason. Tout était possible, mais il avait la certitude que son cousin était le meurtrier de sa mère. Une grande colère s'empara de lui et il se mit à pleurer. Il s'assit à la table de la cuisine et continua de sangloter. Il trouvait les choses si injustes, la vie si cruelle. Il n'avait rien demandé, mais sa mère et son cousin, les deux personnes auxquelles il tenait le plus, étaient morte du jour au lendemain. Il se calma au bout d'un moment. Il but un peu d'eau avant d'aller se coucher. Il se doutait qu'une nouvelle nuit d'insomnie l'attendait, ce qui l'avait fait le hanterait, il le savait. C'était évident, mais il n'aurait pas pu vivre en laissant l'assassin courir. Il se doutait depuis le début que sa mère n'avait pas été tué par la même personne que son cousin, mais il n'avait pas voulu le croire. Maintenant il était sûr que c'était son cousin qui avait tué sa mère, en l'étranglant. Il avait déjà étranglé un capitaine gênant quelque mois auparavant, c'était donc sa façon de d'exécuter les personnes dérangeantes. Ça ne pouvait être que lui.

* * *

La porte du bureau s'ouvrit sur un jeune homme aux cheveux bruns :
-Julien ? demanda-t-il.
-Oui Victor ?
Le jeune homme resta derrière lui.
-Le général Bauer s'est suicidé cette nuit.
Julien ce leva et fixa l'adolescent :
-Quoi ? Impossible que Bauer se soit suicidé. D'abord comment cela s'est-il passé ?
-Il s'est tiré une balle dans la tête avec son arme de service.
-Je croyais qu'il avait prit sa retraite.
-Il avait gardé son arme d'après ses collègues, répondit Victor. On sait pourquoi maintenant.
Julien secoua la tête.
-Tu ne connaissais pas le général, jamais il ne se serait suicidé. Il n'est pas comme ça. Je pense que mon fils est responsable.
-Thomas ? Impossible, il ne tue pas comme ça... enfin je crois.
-Il faut l'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.
-Très bien, mon oncle, je m'en charge.
-Non, Victor ! Tu restes ici, c'est à moi de régler la situation, c'est mon fils.

* * *

-Non !
Thomas se réveilla en sueur et se rendit compte qu'il avait crié. Il s'assit dans son lit. Au moins sa tête ne lui faisait pas mal, mais il avait revu la mort de sa mère. Son rêve lui avait montré son cousin la tuer, l'étrangler de ses propres mains. Doucement il tenta de reprendre son souffle et se rallongea dans le lit. Tu as vengé l'assassin de ta mère. Murmura une voix dans sa tête, ou peut être le pensait-il ? Il ne savait plus. Le jeune homme se leva pour boire et se passer de l'eau sur la figure. De l'eau fraiche pour se réveiller. Ses yeux se posèrent sur l'horloge du four qui indiquait quatre heure pile. Il était très tôt, mais Thomas pouvait se présenter à son travail, continuer de s'entrainer à piloter, pour que tout soit parfait. Le jeune commandant enfila son uniforme et descendit les marches de son immeuble. Il suivit ensuite la route, tentant de passer inaperçu car les rues étaient encore troublées. Le soleil se levait dans Paris et sa douce lumière réchauffait les rues. Thomas aimait être éblouis par ses rayons, sentir sa chaleur sur sa peau blanche, tachetée de roux. Il était trop tôt pour prendre le métro et les bus ne circulaient pas non plus. Marcher lui ferait du bien. Marcher lui changerait les idées noires qui se bousculaient dans son esprit depuis l'assassina de sa mère. Rien que le fait de penser que Jason pouvait en être le coupable le rendait malade. Il devait avoir ses raisons. Jason n'agissait jamais sans avoir réfléchit au préalable, donc sa mère avait dû savoir quelque chose, le soupçonner d'un quelconque meurtre ou autre trahison. Il s'arrêta de marcher, son père l'attendait sur un banc. Le jeune homme en était sûr, son père savait qu'il allait passer par là. Il alla quand même vers lui et s'assit à ses côtés.
-Bonjour Thomas. Bien dormi ?
-Qu'est ce que tu veux ?
-Le général Bauer est mort cette nuit.
-Je suis désolé. Comment est-ce arrivé ?
-Il s'est collé une balle dans la tête.
Thomas sentit soudain le canon d'un révolver contre l'arrière de son crâne. Il se sentit pâlir et tourna la tête vers son père qui lui sourit avant qu'on n'abatte le révolver sur l'arrière de son crâne. Thomas sentit les ténèbres de l'évanouissement l'envahir.

***

-Monsieur, le commandant Steiner a été enlevé par les résistants.
L'Empereur détourna les yeux vers le sergent qui était venu lui annoncer la nouvelle.
-Partez à sa recherche immédiatement ! Envoyez les meilleurs hommes, il faut le retrouver vivant.
-Bien monsieur.


Dernière édition par Rima68 le Dim 27 Fév 2011 - 11:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 22 Fév 2011 - 18:33

mille pardon, mille pardon pour le retard, avec le stress de mon déménagement nouveau boulot j'avais pas vu le nouveau chapitre. 🇳🇴 🇳🇴 Je suis désolé ça ne change en rien mon opinion sur ton texte, je cours me rattraper. (je surveille les derniers élèves retardataires nyark ^^)



Citation :
Il monta ensuite les marches jusqu'au bureau de son nouvel employeur.
Mode pinaillage.... je crois pas que le terme employeur soit adapté pour l'armée... (ou pour un chef d'état... ) il me semble qu'il y a un terme (mais je ne m'en souviens pas ^^)


Citation :
Le jeune homme s'exécuta et vint se poster devant son bureau.
tu pourrais préciser qu'il se met au garde à vous, c'est très visuel.

Citation :
il était tendu par son mal de tête.
trop détaché, décrit un peu plus qu'on ait mal avec lui Smile (moi je suis pas sadique, je suis masochiste Smile )

Citation :
Maintenant tu viens de me prouver le contraire.
pas besoin du "maintenant"

Citation :
J'ai l'intention de créer un groupe d'élite militaire
Tiens j'avais oublié, mais en jargon militaire on appelle ça un régiment. (justement une unité militaire réunissant plusieurs corps, air terre, mer... ) (ça pourrait te servir)

Citation :
un petit avion civil il y a quelques années quelques années
^^

Citation :
Je veux que (...) et je veux qu'il soit la base militaire ....
je veux que, je veux que... ça fait un peu répétition.
nt
Citation :
C'est ce que je pensais, j'aimerais que ça reste entre nous, mais essaye de chercher du côté des hauts gradés de la République connus par ta mère et ton cousin.
Là tout ce qui suit est un très bon bout de dialogue, ( la réplique de napo sur l'innocence c'est génial) juste à mon avis elle doit être faite sur un ton différent des précédents, ce serait intéressant de la préciser.

Citation :
un appareil militaire n'était pas la même chose que pour les avions civils, ses connaissances lui seraient utiles.
La grosse difficulté c'est les jets, les autres appareils (transport, bombardier...) c'est finalement très très proche du civil (même plus simple) (c'est pas forcément intéressant de le préciser, je veux juste étaler ma culture Smile )

Citation :
Plein de souvenir lui revinrent comme lorsqu'elle
pas besoin de ce bout de phrase, ça ralentit la pensée...

Citation :
où il avait pus avoir sa mère pour lui,
pu

Citation :
Ce dernier était partit régler un problème de banque
parti

Citation :
Il avait de maintes raison d'assassiner Jason,
"il aurait eu" plutôt non ? (pas de certitude encore)

Citation :
ils s'étaient connus enfants et était tombé amoureux d'elle. Ses sentiments n'étaient pas réciproques
Toute cette partie de reflexion est très intéressante, je toruve qu'elle le serait encore plus si tu disais comment thomas sait ça. (c'est pas quelque chose qu'une mère explique à son fils en temps normal ^^)

Citation :
Si tu es venus
venu

Citation :
Il ne put pourtant pas trouver le sommeil.
pu

Citation :
Thomas se réveilla en sueur au milieu de la nuit.
comme il y a un laps de temps qui se passe par rapport à la phrase précédente tu devrais mettre un retour à la ligne.

Citation :
qu'un menuisier était venus planter des clous à l'intérieur de son crâne
venu

Citation :
prit de vertiges et de nausées.
pris

Citation :
C'était devenus un réflexe mais la molécule n'apaisait plus ses douleurs à la tête
"devenu" et pas besoin de préciser à la tête, je trouve.

Citation :
Il voulait créer un Empire à la puissance militaire forte, comme ceux de ses ancêtres. C'était son but, sa raison d'être.
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil J'aime BEAUCOUP Smile

Le chapitre est encore meilleur que la dernière fois on se rapproche vraiment de quelques chose de très bien Smile Thomas est de plus en plus vivant dans ma tête, et la recherche du meurtrier de sa mère est qq chose de simple et universel que j'arrive très bien à ressentir Smile

*Désolé je m'arrête là il faut que je retourne bosser. je te donne des avis sur la suite ce soir ou demain matin.*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 23 Fév 2011 - 13:17

RAAAAHAHHHHHHHHH j'avais préparé une belle réponse biennnnnn longue, et internet me l'a avalée ! Faut que je recommence tout depuis le début. -.- >< Grrrrrrrr !

bon en substance je disais : désolé pour le retard. (je vais être un peu abrupte paske il faut que je retape tout, ne m'en veux pas, je pense beaucoup de bien de cette nouvelle version du chapitre.)

Citation :
Il le savait, c'était à cet instant que la vengeance devait être accomplie
je trouve que "c'était" est une formulation un peu faible, "Il le savait, sa vengeance devait être accomplie à cet instant" est plus percutant.

Citation :
L'homme était devant un film
je mettrais plutôt regardait un film

La référence à Star wars est vraiment très bien, juste tu utilise un peu trop "c'était" dans le paragraphe.

Citation :
Dans sa grande bonté, Thomas laissa le film se terminer avant d'exécute
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil tu pourrais même préciser un peu plus la motivation à cet instant parce que c'est bon. Smile

Le début du dialogue entre le général et T est bon, mais à partir d'un certain point on perd en efficacité. (on est dans un dialogue entre un homme armé et une victime, je trouve que les phrases devraient être encore plus => droit au but. (pow) )
Citation :
-Soyez franc, je sais que c'est vous le meurtrier.
genre ici : "Je sais que c'est vous !" plus à l'esentiel, tu vois ?

Citation :
Dans ce cas je vais vous dire la vérit
il a déjà dit "dans ce cas" juste au dessus

Citation :
Vous n'avez pas tuer ma mère
déjà "tué" et je mettrais plutôt : "vous avez peut être tué"
Citation :
de lui faire tirer un autre coup pour laisser des traces de poudre sur sa main
tirer dans quoi ? (parce que si les policiers retrouvent la deuxième balle... )



Citation :

La porte du bureau s'ouvrit sur un jeune homme aux cheveux bruns :
pour les intermèdes avec J et V tu devrais mettre *** avant derentrer dedans pour qu'on comprenne mieux qu'on a changé de lieux.

Citation :
Bien dormis ?
dormi

Citation :
avant qu'on ne l'assomme.
manque un peu de détail.

(voilà c'était la troisième version de ce message, faut que je file, continue comme ça saydubonboulot ^^)
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeDim 27 Fév 2011 - 11:35

Bon ben j'ai enfin eu un peu de temps pour corriger et donc je mets la suite.

Chapitre 4 :

Thomas se réveilla menotté à une table d'opération. On lui avait enlevé le haut de son treillis. Un courant d'air froid le fit frissonner. Il tenta de se redresser pour examiner la pièce autour de lui mais sa tête était attachée à la table. Il frissonna, on allait le torturer. Son père venait de l'enlever pour le torturer. Il déglutit et reposa sa tête sur la table. C'était donc ça sa famille ? La porte s'ouvrit et un homme brun s'approcha de lui. Ce devait être un médecin car le jeune commandant remarqua qu'il portait une blouse blanche.
-Qui êtes vous ? demanda Thomas.
-Ton bourreau.
L'homme déposa deux électrode sur sa poitrine, elles indiquèrent rapidement un sinusoïde sur un petit écran. Le bourreau saisit une seringue et y laissa rentrer un liquide jaunâtre, puis il la planta dans son bras et fit entrer le liquide dans ses veines. Thomas eut soudain l'impression que de l'acide voyageait dans ses veines, brulant à son passage les cellules et les organes. C'était comme si on le brulait de l'intérieur. Il poussa un gémissement de douleur. Lorsque la douleur commença à s'estomper, l'homme en blouse blanche alluma une lampe et la plaça au dessus de sa tête pour l'aveugler. Il lui injecta ensuite une autre dose du liquide jaune, Thomas hurla de douleurs en se débattant cette fois, l'intensité de la douleur avait été multipliée par dix et la durée aussi, le jeune homme n'avait jamais rien sentit d'aussi douloureux.
-Qu'est-ce que vous voulez ? gémit le jeune homme lorsque la sensation s'estompa.
-Te torturer mon garçon. J'ai une bonne nouvelle, tu supportes la substance et je peux procéder à la suite.
Thomas écarquilla les yeux, il sentit qu'on lui plantait une troisième aiguille dans le bras.
-Je t'ai mis une perfusion. A chaque fois que j'appuierais sur ce bouton une nouvelle dose te sera injectée, expliqua le médecin
-Qu'est-ce que c'est ?
-C'est une substance découverte récemment et qui montre l'avancée considérable que nous faisons dans le domaine de la torture. Cette solution permet de causer une douleur croissante à l'individu auquel on l'injecte. Au bout de plusieurs injections on arrive au limites de la résistance humaine. Rassure-toi les électrode me diront à quel moment il me faudra arrêter mais ça risque d'être long. Vois-tu ce liquide éveille tout tes sens et t'empêche de t'évanouir ou de t'endormir pendant plusieurs heures. Mais trêve de bavardage, commençons !
Thomas sentit la substance revenir en lui. Soudain il eut l'impression que tous ses membres brulaient, que chaque parcelle de peau, de cellule, de nerf, d'organe était contaminé par la substance. Le médecin avait raison, la douleur était croissante. Plus les minutes passaient, plus le jeune homme regrettait la seconde précédente. Dans l'état ou le pauvre Thomas était, chaque instant lui semblait une heure. Peu à peu la lumière qu'il avait toujours dans les yeux devint douloureuse. Il ferma les yeux et tenta de bouger la tête pour échapper à la lumière, mais en vain. Il commença à se débattre, autant qu'il le put pour échapper à la douleur. Il hurlait tellement tout était insoutenable puis tout s'arrêta. Thomas cessa de hurler et tenta de reprendre son souffle. Il sentait son cœur battre dans sa poitrine. Il semblait s'être emballé et il avait du mal à respirer. Peu à peu tout redevint normal et la douleur revint. Plus forte encore. Soudain le jeune homme se demanda qui il était. La douleur brouillait son cerveau et il n'arrivait plus à se souvenir ni de qui il était, ni du visage de son père et de sa mère. La souffrance lui enlevait tout. Jusqu'à sa propre identité. Le jeune homme chercha au plus profond de son être quelque chose qui pouvait lui rappeler sa vie d'avant. Un flash lui vint, lorsque la douleur devint à nouveau plus forte, il y vit une femme rousse, très belle, allongée par terre. Il se souvint l'avoir pleurer car elle était morte. Qui était cette femme ? Plus loin était allongé un homme, un jeune homme d'une trentaine d'année. Un prénom lui vint ; Jason. Le meurtrier de ta mère. Fit une voix dans son esprit. C'est ma mère qui est morte pensa Thomas. Et je suis Thomas Steiner, fils de Marion et Julien Steiner. L'homme qui te torture.
-Non ! hurla le jeune homme.
L'intensité de la douleur augmenta encore et le supplicié tenta de s'accrocher à son identité. Il se répéta son nom et son prénom ainsi que ce lui de ses parents. La douleur était à présent si forte que Thomas n'avait plus conscience du temps qui passait. Il avait l'impression que des jours étaient passés depuis le moment où on avait commencé à le torturer. Il ne comptait plus le nombre de « pauses » durant lesquelles le médecin le laissait reprendre son souffle. Il sut juste quand ça s'arrêta. Le médecin ne recommença pas à lui injecter la substance et des hommes vinrent le détacher, ils le forcèrent à enfiler un tee-shirt à manches longues et le trainèrent jusqu'à une petite cellule sombre. On le laissa s'écrouler sur le sol, immobile et on l'y abandonna.

Dans la pièce silencieuse le jeune homme se recroquevilla sur lui même tout en tentant de se remémorer son passé. Ce n'était pas aussi difficile qu'il ne l'avait cru car il se souvenait de son nom et donc de son identité. Son passé faisant partie de son identité. Le répit du jeune Thomas fut de courte durée car deux hommes entrèrent dans la pièce, le jeune homme ne voyait pas ce qu'ils tenaient dans leur main, sans doute des bâtons. L'un deux s'approcha de lui et éclaira son visage avec une lampe. Thomas poussa un cris en se cachant les yeux.
-Je veux que tu me dises qui tu es, fit l'homme.
Les paroles de l'homme lui déchiraient les tympans.
-Thomas Steiner, fils de Marion Steiner, cousin de Jason Steiner et c'est mon salopard de père qui vous demande de me torturer !
Les deux gardes se regardèrent, surpris par la déclaration de leur prisonnier. Ils s'approchèrent de lui et commencèrent à le frapper avec les bâtons. Thomas se mit à crier de douleurs, chacun de ses membres étaient encore sensible suite à la torture qu'il venait de subir. Les deux bourreaux ne cessèrent pas et frappèrent avec force sur le malheureux qui tentait de protéger sa tête avec ses mains et ses bras, mais ils ne visaient pas la tête, ils cherchaient à lui faire mal aux jambes. Au bout de quelques minutes d'acharnement, les deux hommes s'arrêtèrent, essoufflés, et le forcèrent à se lever. Le jeune homme n'eut pas le choix, mais il ne tenait presque pas sur ses jambes. Ses deux bourreaux le menèrent au fond de la cellule où une machine était entreposée. L'appareil mesurait entre un mètre quatre-vingt et deux mètres. Quatre menottes étaient reliés à l'engin par un fil électrique. Visiblement on pouvait ajuster la hauteur. On força Thomas à s'installer debout, dos à la machine et on l'y attacha. Il tenait à peine debout. L'un allumait l'appareil tandis que l'autre se plaçait en face de lui :
-Bon je t'explique, il faut que tu restes debout sinon la machine t'envoie une décharge. Vois plutôt.
Il tira sur un fil reliant la menotte droite à la machine. Le jeune prisonnier, qui tombait d'épuisement, ouvrit brusquement les yeux tiraillé par une douleur.
-Les décharges sont d'intensités croissante donc fais gaffe. Au fait tu ne peux pas non plus bouger les pieds sinon c'est pareil.
Les deux bourreaux quittèrent la misérable cellule du jeune homme. Par chance l'effet de la substance était toujours présent et l'empêchait de s'endormir mais ses jambes lui faisaient mal et rester, ainsi immobile, était, semblait-il, encore pire que la torture elle-même. Il n'avait à présent plus aucune notion du temps et personne ne lui dirait pendant combien d'heures il avait été torturé sinon il n'y avait plus d'intérêt à lui faire subir un tel traitement. Debout, immobile il se contentait de réfléchir et de comprendre. C'était ça qu'il n'arrivait pas à faire ; comprendre. Arriver à définir les raisons qui poussaient son père à le torturer alors qu'il lui avait toujours prôné la non-violence. Ça ne lui ressemblait pas. Mais peut être obéissait-il à des ordres ?

Le jeune homme poussa un cri, il avait bougé le pied. Il venait de recevoir une décharge électrique qui s'était diffusée dans tout le corps. Qu'est ce qui est pire ? Recevoir une décharge ou avoir mal aux jambes à cause de l'immobilité ? Thomas ne savait que répondre. Combien de temps était-il attaché à cette machine ? Dix minutes ou une heure ? Depuis combien de temps était-il détenu ? Trois heures ou trois jours ? Le jeune homme ne savait pas. Il était incapable d'avoir une notion du temps qui s'était écoulé, du temps pendant lequel il avait réfléchit, de celui passé pendant qu'il n'avait pas pensé. Il ne savait pas combien de fois il avait reçu une décharge parce qu'il avait fléchit son genou ou bougé l'épaule. Il ignorait combien de temps il allait pouvoir tenir ainsi car l'épuisement le gagnait et il avait envie de dormir. « ce liquide éveille tout tes sens et t'empêche de t'évanouir ou de t'endormir pendant plusieurs heures » avait dit le médecin. Si Thomas avait envie de dormir c'était que plusieurs heures s'étaient écoulées, mais combien ? Il ferma les yeux en essayant de repousser toutes les pensées qui occupaient son esprit et se laissa aller au sommeil. Il était trop épuisé pour rester éveiller. Il poussa un hurlement de douleur, la décharge avait été si forte qu'il en ressentait l'écho dans tous ses membres. Une larme perla sur sa joue. Il repensait à sa mère. « Je m'appelle Thomas Steiner, il faut que je m'en souvienne ».
-Maman ! appela-t-il lorsqu'il vit la porte s'ouvrir.
Les deux hommes qui l'avaient frappé tout à l'heure entrèrent et le détachèrent avant de le forcer à les suivre dans le couloir. Thomas n'avait pas la force de résister et il se laissa entrainé par ses bourreaux jusqu'à une porte fermée sur un bureau. Il se laissa attacher à une chaise, les mains dans le dos et les pieds liés ensembles. Le jeune homme garda la tête baissée et ferma les yeux, profitant de ces instants de repos.
Il fut réveillé par le bruit de la porte qui s'ouvrait. Thomas leva la tête et fixa l'homme sur le pas de la porte et le reconnut ; c'était son père.
-Papa, murmura-t-il.
-Tu te souviens de moi ? demanda l'homme.
Thomas garda ses yeux bleus fixés sur lui et se mit à sangloter.
-Laisse-moi partir ! implora-t-il.
-Pour te laisser retourner entre les griffes de ton empereur ? Pas question !
-Lui ne me fait pas de mal au moins. Il m'a donné l'occasion de me venger.
-Te venger de quoi ?
-De la mort de Jason. Laisse-moi rentrer chez moi !
-Pas tant que tu continueras à raisonner comme ça ! La vie ne se résume pas à la vengeance, ce que tu as fait est mal.
-Parce que tu peux me donner des leçons à ce sujet alors que tu m'as fait torturer ?
-Silence !
Le père se plaça derrière Thomas et déchira le col du pull de son fils.
-Qu'est-ce que tu fais ? demanda le jeune homme.
Il n'entendit aucune réponse un bruit de métal brulant en contact avec une substance froide se fit entendre, presque immédiatement, le jeune homme sentit une violente douleur à l'épaule droite, il ne savait pas ce que c'était ; du chaud ou du froid ? La douleur devint cuisante, il hurla et tenta de se débattre. On retira la cause de la douleur, une odeur de chair calcinée arriva jusqu'à ses narines, c'était sa chair qui sentait comme ça. On venait de le bruler. Il poussa un gémissement :
-Mais qu'est ce que...
Julien apparut, face à son fils, une tige de fer avec les lettres « RF » au bout, chauffées au rouge.
-Sache que c'est pour ton bien mon fils.
Thomas lui cracha à la figure et Julien le gifla.
-Tu dois apprendre à me respecte Thomas, ce que tu n'as jamais su faire. Ta mère était trop gentille avec toi !
-Laisse maman là où elle est ! Tu n'en a rien à fiche qu'elle soit morte, au contraire tu es content !
-Ce n'est pas vrai Thomas et tu le sais. Je l'aimais autant que toi. Je sais juste faire face à la mort car j'ai l'habitude. Sais-tu au moins qui l'a tuée ?
-Oui.
-C'est ton cher ami Jason. Tu as vengé le meurtrier de ta propre mère.
-Tais toi !
-Tu l'as enfoncée plus bas que terre en vengeant son meurtrier !
-Arrête !
-C'est aussi terrible que si tu l'avais tuée de tes propres mains.
-Je t'en supplie ! Tais toi !
-Tu ne vaux pas mieux que son tueur ! Tu es son complice, tu as tué ta mère.
-C'est faux ! pleura le jeune homme.
Julien sourit et montra les lettres d'un signe de tête.
-Tu garderas en toi la marque de cet échec et de tous tes échecs à venir. « RF » Révolution ou République Française.
-Laisse moi ! Ramène moi dans ma cellule !
-Comme tu veux Thomas.


Dernière édition par Rima68 le Ven 4 Mar 2011 - 14:45, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 1 Mar 2011 - 17:10

Okééééé j'ai mes élèves qui sont anormalement calmes, (faut dire TP de hacking ils sont contents les petits chenapans...) je vais en profiter pour aller enquiquiner un peu notre matounette briseuse de ménage préférée Smile

On commence très fort ! Smile


Citation :
On lui avait enlevé le haut de son treillis, il était torse nu à présent
tu devrais choisir un des deux.

Citation :
-Vous êtes qui ? demanda Thomas.
-Ton bourreau.
Twisted Evil Twisted Evil clair net efficace. (qui êtes vous ? peut être ? )

Citation :
elles indiquèrent rapidement son rythme cardiaque sur un petit écran
pas clair, parle plutôt d'une sinusoïde sur un écran...

Citation :
Thomas eut soudain l'impression que de l'acide voyageait dans ses veines
tu répètes veine trop vite et la description est trop vague trop générique. (pluche de détails horriblesssss)



Citation :
Il poussa un gémissement de douleur.
si la douleur est continue ce sera pas "un seul" gémissement... (tu devrais préciser le temps que ça met à s'estomper...)

Citation :
e vais t'expliquer le principe car c'est une substance découverte récemment
tu pourrais supprimer "je vais (...) car c'est." ça accelerrerait le dialogue.


affraid affraid affraid affraid

Citation :
Mais dans l'état ou le pauvre Thomas était,
pas besoin de “mais"

Citation :
et il n'arrivait plus à se souvenir de son nom, ni de sa date d'anniversaire, ni de sa profession
un peu trop clinique... dans ce genre de cas on dirait plutôt ni qui il était, ni du visage de sa mère... (maman où tu es... ? )

Citation :
La souffrance tentait de tout lui enlever.
"tentait" ? je dirais qu'elle y arrive très bien même Smile)

Citation :
à le torturer alors qu'il lui avait toujours prôné le pacifisme.
pour pinailler... torture et pacifisme ne sont pas incompatible.... non violence peut être ?

Citation :
e jeune homme poussa un cri, il avait bougé le pied.
faudrait que tu décrives un peu mieux l'électrocution Smile (ça fait trèèèèèèès bizarre Smile )
Citation :
La vie ne se résume pas à la vengeance, ce que tu as fait est mal.
lol! lol! génial al position morale... Smile

Citation :
puis il sentit une violente douleur à l'épaule droite.
La douleur d'une brulure c'est spécial aussi, en plus il y a le bruit qui est très caractéristique (fwisssssshhhh) et l'odeur qu'il fudrait décrire (ça rajouterait bp d'ambiance Smile )


Bon c'est encore meilleur qu'avant, il y a quelques trucs à corriger mais c'est vraiment la bonne voie je trouve Smile bravo Smile
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeVen 4 Mar 2011 - 14:43

Merci mon loup ^^ pour ta réponse, pour une fois t'étais pas en retard ^^
Bref j'ai corrigé, pour décrire la douleur électrique j'ai un peu de mal (j'avoue) j'ai essayé donc à voir si c'est mieux scratch
Ze vais mettre la suite tant que j'y suis...

Chapitre 5 :

Thomas fut soulagé qu'on ne l'attache pas à la machine, lorsque ses geôliers quittèrent la cellule, le jeune homme se laissa tomber à terre, se recroquevillant sur lui même avant de se mettre à sangloter. « Tu as tué ta mère ! » Cette phrase résonnait dans son esprit. La culpabilité le rongeait depuis la mort de Marion de toute façon et il avait vu dans la vengeance une manière de l'éloigner. Il avait eu tort, maintenant c'était pire encore car ce n'était pas sa mère qu'il avait vengé mais son meurtrier. Thomas n'arrivait pas à se faire à cette idée. Après tout peut être que son père avait raison, peut être qu'il était responsable de sa mort. Imposssible, il tente de te troubler, de te torturer mentalement. Ça aussi c'était vrai. Son père faisait tout pour qu'il soit décontenancé. Il ssse sssent lui même resssponsssable de la mort de Marion. Fais moi confiance.
-Tais-toi ! gémit Thomas en se bouchant les oreilles.
Tu ne peux ignorer ce que te dicte ton âme. Tu ne peux ignorer la vérité. Thomas pâlit, il entendait parfaitement la voix sifflante malgré ses oreilles bouchées par ses mains. Tu ne pourras m'échapper Thomas Steiner, accepte, tu n'as pas le choix.
-J'accepte, pleura Thomas. J'ai besoin de réfléchir seul.
Tu le dis mais tu ne le penses pas. Ssssoit, je te laisse réfléchir sssseul. La porte s'ouvrit sur ses deux bourreaux, ils ne l'avaient pas laissé seul longtemps.
-Non ! s'écria le jeune homme en voyant qu'ils tenaient des bâtons.
Sans rien dire les deux hommes recommencèrent à le frapper, tantôt à coups de pieds, tantôt à coups de bâtons. Thomas se protégeait la tête un maximum, mais ils visaient son ventre, son dos, ses jambes. A chaque coup, son corps avait un peu plus mal. A chaque choc il se répétait qu'il était responsable et qu'il n'aurait jamais dû venir au monde. A chaque heurt il priait Dieu de le rappeler à lui, il suppliait la mort de venir abréger ses souffrances. Mais elle ne viendrait pas. Il faudrait qu'ils le frappent pendant des heures pour qu'elle vienne le visiter. Les deux hommes finirent par s'arrêter de le tabasser puis ils le remirent en place, attaché à la machine.
-Tuez moi plutôt ! implora le torturé.
-Désolé petit, on doit te garder en vie.
Tiens bon Thomas. Il se mit à pleurer, debout, immobile ou plutôt tentant de le rester pour ne pas être électrocuter. Mais chaque seconde étaient plus douloureuse. Il entendait des bruits dans les couloirs mais peut être était-ce sa conscience qui lui jouait des tours. Il poussa un cri, il était tombé en avant. Tout son corps lui faisait mal alors qu'il se redressait. Soudain la porte s'ouvrit, un homme dans l'encadrement de la porte inspectait la pièce avec une lampe torche. C'était un militaire
-Il y a quelqu'un ? demanda-t-il.
-Ici, gémit le jeune homme.
Le soldat déplaça sa lampe vers lui.
-Sergent ! Il est ici !
Trois hommes entrèrent à la suite de l'homme qui vint le détacher. Thomas agrippa à lui, épuisé de rester debout. Celui-ci le mena dans le couloir dont la lumière vive éblouit le jeune homme, puis il l'aida à s'assoir sur une caisse. Un autre militaire s'approcha de lui.
-Je suis médecin, mon commandant. Je peux vous examiner.
Thomas ne réagit pas.
-Il faut l'emmener. Nous ne savons pas ce qu'ils lui ont fait. Ne l'allongez pas, il faut le laisser assit.
Deux soldats hochèrent la tête et menèrent le commandant à l'extérieur, celui-ci poussa un cri lorsqu'il se leva. Les deux militaires l'entrainèrent avec douceur dans leur van et le firent assoir. Thomas déposa sa tête sur le haut du dossier, laissant des larmes perler sur ses joues, le bras droit plaqué contre son ventre douloureux. Le médecin arriva en face de lui.
-Est-ce que vous m'entendez ? questionna-t-il.
-Oui.
-Bien, avez-vous mal quelque part ?
Le jeune homme posa ses yeux bleus sur lui.
-Au ventre. Non à la poitrine. Je ne sais plus.
-D'accord, laissez moi regarder.
Thomas hocha la tête et enleva son bras plaqué sur ses côtes. Le médecin souleva le T-shirt de son commandant et examina son ventre en tâtant, il trouva sans mal le point douloureux. Thomas grimaça en gémissant.
-Je pense que vous avez une ou plusieurs côtes cassées, vous avez mal en respirant ?
Thomas resta silencieux un moment comme pour vérifier par lui même puis il hocha la tête.
-Il faut l'amener à la base, on le soignera là-bas, dites leur de faire venir des psy.
L'un des deux soldats qui avait porté Thomas au van s'éloigna questionner son sergent puis revint.
-Les autres se sont enfuis, il y a des caméras, ils ont du voir notre venue et sont partis laissant Steiner derrière eux. On a plus rien à faire ici, j'ai envoyé des hommes à leur recherche mais la priorité était de retrouvé Steiner et on l'a fait.
La voiture se mit en route, le jeune homme tourna la tête pour regarder le paysage défiler par la fenêtre. Tu devrais te détendre. Tout est finit.

Thomas était assis dans un lit de l'aile médicale. Son dossier était relevé pour lui éviter des douleurs. Le médecin entra :
-Comment vous sentez-vous commandant ?
-Je suis épuisé.
-Vous avez deux côtes fêlées. Il faudra que vous vous reposiez.
-Combien de temps avant de reprendre le travail ?
-Au moins trois semaines.
-Quoi ? Je ne peux pas m'absenter trois semaines ! protesta Thomas.
-Je suis désolé mais il le faudra. On ne peut pas encore souder un os en un claquement des doigts et les côtes sont importantes. Vous vous tordez de douleur pour vous lever ou lorsque vous respirez trop fort, imaginez ce que ce sera si vous devez courir ou faire des abdos.
Thomas baissa la tête, il avait l'impression d'être aussi impuissant que lors de son emprisonnement.
-Je n'ai pas le choix ?
-Non.
Écoute le, tu risssques beaucoup trop.
Thomas se redressa en grimaçant et s'assit sur le bord du lit.
-Ça ne va pas ? Vous semblez troublé, murmura le médecin.
-Je... j'aimerais... J'entends une voix.
-Pardon ?
-Je ne suis pas schizophrène mais j'entends une voix me parler.
Qu'est ce que tu fais ?
-Quand l'entendez vous ?
-Depuis... Depuis qu'ils m'ont torturé. Je l'entends souvent, à n'importe quel moment.
Tais toi il va te faire interner.
-Vous l'entendez maintenant ? Que vous dit-elle ?
-Elle viens de me dire de me taire.
-Intéressant. Je vais vous faire une ordonnance d'antidépresseur légers pour trois semaines, vous reviendrez me voir à votre retour, nous ferons le point. Vous avez traversé de rudes épreuves et nous ne savons pas ce qu'ils vous ont injecté. Vous faites sans doute une dépression, reposez vous.
Il inscrivit le nom d'un médicament sur une feuille d'ordonnance et la lui tendit.
-Maintenant rentrez vous reposer et appelez moi si ça ne va pas.
-Je veux voir Napoléon.
-Comme vous voulez, mais que ça ne vous fatigue pas trop !
Thomas se mit sur ses pieds et le remercia avant de sortir. Essspèce d'idiot. Le jeune homme tenta d'ignorer la voix sifflante qui se manifestait dans sa tête. D'ailleurs il commençait à avoir la migraine. Il s'arrêta devant la porte de son supérieur et toqua. Napoléon vint lui ouvrir et sourit.
-Thomas ! Mais tu n'aurais pas dû te déplacer, il faut que tu te reposes !
-Le médecin veut que je reste à la maison trois semaines, j'ai deux côtes cassées.
-Viens, entre. Assieds-toi !
Le jeune homme obéit et s'assit en face de lui.
-Je n'ai pas envie de rester chez moi, ce sera encore pire. Sans rien faire je ne pourrais pas ne pas y penser, expliqua le jeune homme les larmes aux yeux.
-Je comprends, mais avec deux côtes cassées il faut que tu te ménages et avec ce qui se passe en ce moment tu risques de te blesser encore plus gravement. J'ai besoin de toi Thomas.
-Je sais. Je voulais juste vous prévenir.
-Merci Thomas. Tu as du vivre des moments horribles, tu as bien mérité de te reposer. Dans trois jours je me fais couronner Empereur à Notre de Paris tu pourrais venir à la cérémonie si tu as envie. Profite aussi de ces trois semaines pour me trouver un plan pour prendre le sud-ouest de l'Allemagne ainsi que le nord de la Suisse. Je te confierai cette mission quand tu rentreras.
-Très bien monsieur.
-Rentre chez toi et repose-toi.
Le jeune homme hocha la tête et se leva. Il appela un taxi pour rentrer chez lui, il n'avait aucune envie de tomber sur son père. Fuir ne mène à rien. Le jeune homme cligna des yeux et tenta d'ignorer la voix. Le taxi le déposé dans sa rue, il se rendit à la pharmacie, chercher les médicaments prescrit par le médecin de la base puis il rentra chez lui. Il avala quasi immédiatement les médicaments dans l'espoir de se sentir mieux et de faire taire cette voix qui le tourmentait depuis l'injection de cette fameuse substance. Il avait aussi reçut des antalgiques, pour calmer ses douleurs. Il n'y avait rien d'autre à faire que d'attendre et se reposer. Le jeune homme s'allongea sur son lit pour réfléchir. Tout ce que lui avait dit son père donnait lieu à de l'incertitude dans son esprit. C'était ssson unique but, Thomas. Ne cherche plus. Le jeune homme ferma les yeux tentant de faire silence dans sa tête. Sssoumets-toi, je ne te laissserais pas le choix. Ces médicaments ne me feront rien. Accepte, c'est tout. Thomas ouvrit les yeux à nouveau.
-Je n'ai pas le choix, non ?
Tu as tout compris.
-Ne m'en veux pas d'essayer. Pourquoi ?
C'est la sssubsstance qui te permet de m'entendre et c'est définitif. Je sais tout de toi car je sssuis toi. Accepte, tu n'as pas le choix. Je peux être ton amie comme ton ennemie.
-Je préfère qu'on reste en bon terme. Laisse-moi me reposer s'il te plait.
Il ssssuffit de demander. Je te laissssse te reposer. Thomas sourit et ferma les yeux en essayant de s'endormir.

Son père s'approcha de lui, un bâton à la main. Il voulait s'enfuir pour lui échapper, échapper aux coups et aux remontrances de Julien.
-Tu es le meurtrier de Marion Steiner. Tu es le meurtrier de Marion Steiner.
Le bâton s'abattit sur son abdomen lui créant une vive douleur aux côtes.
-Tu es le meurtrier de Marion Steiner, répéta son père.


-Non ! hurla Thomas en se réveillant.
Ce cri lui avait déchiré les côtes. Il se redressa en grimaçant et resta assis un moment. Sa respiration haletante lui donnait l'impression qu'on lui plantait un couteau dans le ventre. Sans qu'il ne puisse rien faire contre à part se calmer. Il avait toujours détesté avoir ce sentiment d'impuissance mais là c'était pire, sans doute à cause de son enfermement. Il ferma les yeux et se leva pour boire. Sa tête commençait à lui faire mal et il alla avaler un antimigraineux pour calmer sa tête puis il s'assit à table. Il ssssssuffirait de te détendre un peu. Je ssssais tous tes ssssssssentiments, je ressens toutes tes douleurs ausssssi bien physique que morales, je sssssuis toi Thomas.
-Que faire ?
Tu n'es pas obligé de parler, jusssste une pensssée sssssuffit. Je sssssuis toi. Cesssse de penssser à ce qui te fait du mal Thomas. Ça te tueras. Pensssse à quelque chose d'agréable, ignore la ssssouffrance, tu verras, tu te sentiras mieux. « Merci. » pensa Thomas. Il réfléchit un instant puis se leva en grimaçant et se tenant le ventre. Il voulait voir l'heure. Quatre heures du matin, indiquait l'horloge du four. Il avait dormit longtemps. « A quoi sers-tu ? » A t'aider jeune Thomas. Peu de perssssonne peuvent communiquer avec leur inconscient, je peux te conseiller ou te nuire suivant ce que tu décides. « Je t'ai déjà dis ce que j'ai décidé ». Je le sais, et tant mieux pour toi.


Dernière édition par Rima68 le Sam 5 Mar 2011 - 12:27, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 12:11

Il n'y a pas de quoi matounette sadique Smile Je ne suis jamais en retard de toute façon... juste je vis dans un référentiel temporel non euclidien ! (oh la fausse excuse ^^)


Citation :
Cette phrase raisonnait dans son esprit
résonnait

Citation :
Il la tournait dans tous les sens et finit par se sentir coupable
je trouve que cette phrase ne sert pas à grand chose, répétant ce qui vient avant et ensuite...

Citation :
-Tuez moi plutôt ! implora le torturé.
Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

Citation :
il faut le laisser assit.
assis... (et très bon conseil médical Smile )
Citation :
tête sur le repos-tête
répétition de "tête"

Citation :
-Bien, avez-vous mal quelque part.
manque un point d'interrogation, et... Very Happy Very Happy partout ?

interessant l'ajout de la petite voix dans la tête... ça rajoute une dimension psychologique pas mal du tout Smile

et ben c'est pas mal du tout tout ça Very Happy Very Happy La suite ! Smile
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 12:43

A t'entendre, on pourrait croire que je suis la seule à être sadique ici... (Feher aussi il torture son Lajos... Twisted Evil )
Bref j'ai corrigé, et comme j'ai le temps et que je sais que tu t'ennuies le week end, je mets la suite.

Chapitre 6 :

Thomas se glissa sous la douche. Il en avait besoin. Il se sentait crasseux et avait les cheveux beaucoup trop gras ce qui lui causaient des démangeaisons sur le cuir chevelu. Il avait passé son temps couché depuis qu'il était rentré deux jours plus tôt. Il avait considéré que bouger était inutile. Mais aujourd'hui c'était différent, aujourd'hui le couronnement de Napoléon XII avait lieu. Il fallait qu'il soit en forme et présentable pour le voir. Il laissa l'eau chaude couler sur son corps et tentait de garder sa brulure à l'épaule loin de l'eau, l'absence de sensation à cette endroit lui faisait bizarre, surtout en contraste avec la zone autour de la brulure, plus sensible à la chaleur. La peau et les nerfs à cet endroit devait être mort... Un partie de son âme était partie avec. Il sortit de la baignoire et se sécha avant de s'habiller. Il remarqua dans la glace la marque que lui avait infligée son père. Les lettres étaient parfaitement tracée dans sa chair. Thomas baissa les yeux, les images et les sensations lui revenaient lorsqu'il la voyait. Tout lui revenait, les heures de torture, les coups, les soi-disant périodes de repos où il était attaché à la machine et ça. Les paroles de son père lui revenaient également. Ça lui faisait bizarre, il n'avait plus envie de se souvenir et pourtant cette marque serait l'éternelle témoignage de ces jours d'horreur. N'y pense plus, tu te fais du mal. Aujourd'hui est un jour heureux pour toi. La torture est finie. Il enfila ce qu'il avait de plus présentable. Ce n'étais pas un jour de deuil mais un jour de fête. Il mit une chemise bleue avec un pantalon de costume marine et un veston de la même couleur. Il noua ensuite une cravate raillée bleue et grise, autour de son cou. Le jeune homme prit aussi le temps de se coiffer correctement ce qui n'était pas trop son habitude. Il sortit ensuite pour rejoindre la cathédrale de Notre Dame. Du monde affluait mais seul quelques privilégiés avaient accès à l'intérieur. Un immense écran avait été disposé sur la place sur lequel les civils pouvaient suivre la cérémonie, qui était également retransmise sur les nouvelles chaines de l'Empire français. Il se dirigea vers l'entrée de la cathédrale, un homme l'arrêta et Thomas sortit sa carte d'officier.
-Excusez moi commandant, entrez, fit le militaire en lui ouvrant la porte.
Le sanctuaire était richement décoré pour l'occasion, la journée ensoleillée permettait de voir le vitrail de la magnifique rosace. Thomas avait toujours préféré la cathédrale de Strasbourg avec sa tour en moins et son horloge astronomique. Mais la journée de soleil permettait de voir les magnifiques et célèbres vitraux. Il s'avança et s'assit sur une chaise. D'autres personnes étaient là, vers l'avant de la cathédrale. Des militaires en civils, des journalistes et autres personnes sans doute invitée par le futur-couronné. Il y avait aussi la famille du futur couronné. Thomas n'osa tout d'abord pas aller les voir, ne s'estimant pas être digne d'un tel honneur, puis, lorsqu'il vit Napoléon en costume de sacre, il se décida à aller à leur rencontre, d'un pas hésitant.
-Tu as enfin réussi à réaliser ton rêve, dit une femme près de lui.
-C'est vrai et je suis on ne peut plus heureux, répondit-il.
-Depuis le temps que tu attendais ça !
Soudain Napoléon remarqua Thomas un peu plus loin et se dirigea vers lui.
-Thomas ! Tu as pu te libérer, ça va ? Viens que je te présente !
Il l'attira vers le petit groupe, un bras passé autour de ses épaules.
-Voici Sara, ma sœur, Philippe, mon beau frère et Lucie ma nièce.
Il désigna tour à tour une femme aussi brune que Napoléon, un homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus et une jeune fille d'environ son âge. Le regard de Thomas s'arrêta sur elle, elle avait de beaux cheveux châtains retenus en arrière par une queue de cheval et de magnifiques yeux verts. Il ne put détourner son regard d'elle.
-Je vous présente le jeune commandant Thomas Steiner.
-Bonjour, dit-il un peu gêné.
Les trois personnes lui rendirent son salut.
-C'est grâce à lui que j'en suis arrivé là.
-Vraiment ? s'écria Philippe. Il a fait quoi pour toi ?
-Plein de choses ! Au fait comment te sens tu ?
-Mieux monsieur.
-Parfait ! Il est l'heure je dois y aller, le Pape est arrivé.
Thomas le regarda s'éloigner. Peu à peu, tout le monde s'assit. Le jeune homme alla en faire de même. Le Pape entra, invitant le futur Empereur à le suivre et à s'agenouiller à ses pieds.
-Napoléon, Lucien Bonaparte, promettez-vous de servir et protéger le peuple français au péril de votre vie ? Etes-vous prêt à servir la nouvelle Constitution quoi qu'il arrive ? Jurez-vous vouloir faire au mieux pour le territoire national ?
-Je le jure.
-Dans ce cas, Napoléon Lucien Bonaparte, je vous sacre Empereur à vie.
Le nouvel Empereur se leva et fit face à la foule qui l'applaudit. Thomas se sentit soudain heureux. Heureux d'avoir pu permettre à quelqu'un de réaliser son rêve et d'avoir permit d'instaurer un système politique stable en France et sans doute, par la suite, en Europe. Le continent méritait de connaître la paix, après avoir vécu des années de guerre civile. Napoléon était l'homme de la situation, celui qui réussirait à ramener le calme et la paix. Il sortit ensuite de la cathédrale, un peu fatigué et rentra chez lui. Il n'était pas de service donc pas sensé être à la base pour fêter le couronnement de l'Empereur. Thomas s'assit devant son ordinateur et tenta d'avoir accès à la nouvelle Constitution rédigée par Napoléon lui-même. Il la trouva sur internet sans difficulté, l'Empereur voulait montrer quels étaient les changements opérés en France. En effet, à présent l'Empereur contrôlait les ministres qu'il nommait, le Sénat, dont les membres étaient désignés par les ministres, les Conseils Généraux dont les membres étaient aussi nommés par les ministres. Napoléon pouvait aussi désigner les préfets, sous-préfets. Seuls les maires étaient élus au suffrage universel direct. Napoléon avait droit au plébiscite et à la dissolution du Sénat. Il contrôlait aussi les médias en créant les TN, télé-napoléon. Quant à la police, il l'avait remplacée par un service d'armée de proximité ; l'ACOP, l'Armée Chargée de l'Ordre Publique. La liberté de culte était maintenue. L'Empereur avait rétabli le franc français, appelé le franc napoléonien qui valait la moitié de l'euro actuel. Il espérait étendre cette monnaie en même temps que son territoire. Les pièces étaient frappées à son effigie.
Napoléon avait également mis en place une loi obligeant chaque famille à donner au moins l'un de leur enfant, né après 2035, à l'armée le jour de ses dix ans. De nouvelles écoles militaires seraient donc construites partout en France pour former ces enfants. Ces derniers seraient formés pour devenir militaires du rang, sous-officiers, officiers, commissaires, médecins, vétérinaires, pilotes, marines, ingénieurs ou encore techniciens. L'armée couvrait un choix assez large de professions pour satisfaire tout le monde et les enfants seraient récompensés selon leur mérite. Thomas trouvait cette décision intéressante d'autant que ça renforcera le poids de l'armée en quelques années. Napoléon était un homme ambitieux et qui multiplierait les conquêtes territoriale et renforcera l'Europe au moment où elle est au plus mal. On assistera à nouveau à l'age d'or de l'armée et les militaires seraient à nouveau respectés pour ce qu'ils sont ; des protecteurs et des conquérants. Beaucoup de ces changements donnaient plus de pouvoirs aux militaires et aux hauts gradés. C'était une bonne chose selon Thomas. Jason aurait sans doute approuvé, il en était sûr. Cesssse de penser à lui. Ça te détruira. Apprends à ne pas pensssser ssssselon ce que lui aurait fait mais réfléchis par toi-même. Thomas savait que la Voix avait raison, il ne devait plus penser à Jason, c'était lui après tout qui avait assassiné sa mère, il ne devait plus penser à lui comme à un mentor mais comme à un assassin.
-Je suis épuisé, murmura-t-il.
Repose toi, tu en as besoin. Ton père ne viendras pas jusqu'à chez toi. Elle avait à nouveau raison, Thomas le savait. Il éteignit l'écran de son PC et alla se coucher sur son lit.

* * *

Victor vint s'asseoir près de son oncle. Celui-ci semblait anéantit.
-Nous avons échoué, Victor, murmura Julien la tête basse.
L'adolescent baissa les yeux, triste.
-Tu penses qu'il est irrécupérable ? demanda-t-il.
-Oui. Il faut l'arrêter définitivement.
-Tu veux que je m'en occupe ?
-Non, c'est à moi de le faire. Il faut d'abord que je me prépare et que je règle deux ou trois choses et je m'en occuperais. J'aimerais aussi que tu récupères la tête de la résistance contre Napoléon si jamais il m'arrivait quelque chose.
-Mais, mon oncle, il ne va rien t'arriver.
-La vie est si imprévisible et tu es si jeune. Les impériaux ont autre chose à faire que de placer un môme de seize ans, si tu te fais discret tout ira bien.
-Comment veux-tu que je sois discret si je dois être à la tête d'un réseau tel que la résistance ?
-Tu t'en sortiras Victor, j'en suis sûr.


Dernière édition par Rima68 le Mer 9 Mar 2011 - 9:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 8 Mar 2011 - 16:34

Toi tu es un matou potté avec une rapière, donc un vicieux prédateur sadique, lui c'est un rattus gruikus à moustache qui sortent du nez, donc une petite chose masochiste, la nuance est grande n'est il point ? (par contre vous feriez une très bonne équipe Very Happy )

(sur ces bonnes considérations... n'autravail ! )

Citation :
Il en avait besoin
un peu détaché, précise plutôt qu'il se sent sale, poisseux, les cheveux qui grattent... enfin des détails qui nous feront ressentir les deux jours de lit Smile

Citation :
Il avait considéré que bougé était inutile.
bouger

Citation :
aujourd'hui c'était le couronnement de Napoléon XII
plutôt que répéter "c'était" tu pourrais dire "avais lieu" (suggestion ^^)

Citation :
l'absence de sensation à cette endroit lui faisait bizarre,v
il faudrait expliquer un peu mieux Smile c'est un très bon élément le coup d'avoir perdu toute sensation à cet endroit... genre ça pourrait lui donner l'impression d'avoir une part de lui qui est morte ? (métaphore subtiiiiiillleuxxx Wink )

Citation :
Il enfila ce qu'il avait de plus présentable, sans compter le costume qu'il avait enfilé à l'enterrement de sa mère
vraiment pas top cette phrase.

Citation :
il enfila une chemise bleue
tu répètes bp "enfiler"

Citation :
Du monde affluait
tu devrais parler plutôt d'une foule, je pense.

Citation :
Il y avait sa famille aussi
on n'est pas certain de qui "sa" désigne. C'est bien napoléon ? tu devrais le préciser.

Citation :
. Heureux d'avoir pu permettre à quelqu'un de réaliser son rêve et d'avoir permit d'instaurer un système politique stable en France.
Super mériterait même d'être un peu développé Smile

Juste une question sur la nouvelle politique, Napoléon ne rétablit pas un systême de "pairs de france" ? c'est bien pratique pour controler un parlement Smile

Citation :
t que ça renforcera le poids de l'armée en quelques année
renforcerait. (et où il trouve l'argent pour faire une telle armée le naponounet ? Wink je pinaille je sais Very Happy )


Pas mal pas mal pas mal Smile le pauvre petit thomanounet s'enfonce dans le service de napoléon, son père désespère... chest très bien Wink
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 9 Mar 2011 - 9:38

Ben l'argent, il le trouve pas, il le fabrique xD... Nan en fait je sais pas... Peut être qu'il fait crédit à la Suisse avant de l'attaquer... De toute façon l'Etat est chroniquement endetté depuis toujours donc...
Bref j'ai corrigé le reste et demain je mettrais la suite.
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeJeu 10 Mar 2011 - 12:46

Miaou ! Le matou poté poste la suite comme promis !

Chapitre 7 :

Thomas rejoignait sa base militaire quelques semaines plus tard. Sachant que l'uniforme de l'armée avait été remplacé par un uniforme impérial bleu foncé, le jeune homme était venu se présenter au médecin, en civil. De toute façon il devait d'abord se présenter au médecin pour qu'il le juge apte au travail. Celui-ci le fit sans aucune hésitation.
-Vous semblez totalement remis physiquement, s'écria le médecin. Le moral ça va ?
-Mieux si je peux revenir travailler docteur. Rester seul me rend malade.
-C'est normal, c'est un effet secondaire de la torture, ça prendra du temps jusqu'à ce que vous guérissiez totalement, si toutefois vous guérissez un jour. Tout est psychologique. N'hésitez pas à aller voir un psychiatre si jamais. Et la voix que vous entendiez ?
Le jeune homme hésita un instant. Fais ce qui te semble le mieux.
-Je... L'antidépresseur l'a éradiquée, mentit le jeune homme.
Bien. Je sais maintenant que tu es avec moi.
-Parfait, je vous avais dit que ça n'était que passager. Vous pouvez retourner au travail, vous trouverez le nouvel uniforme dans votre casier aux vestiaires ensuite, je pense que Sa Majesté Impériale désirera vous voir.
-Merci docteur.
Thomas sortit de l'infirmerie pour rejoindre les vestiaires. En effet il devait enfiler son nouvel uniforme, un nouveau treillis bleu foncé, en fibre auto-chauffante, qui s'adaptait au besoin en chaleur de la personne qui le portait. On pouvait alors se retrouver, sans avoir trop chaud ou trop froid, à des températures entre -10°C et environ 40°C. Il l'enfila et se plaça devant une glace. Il se sentait bien dans cet uniforme. Il avait à nouveau l'impression d'être à sa place, et cette fois-ci encore plus. Le bleu était plus représentatif de la France que le kaki. Il était fier de porter cet uniforme, fier de soutenir le régime politique le plus efficace du siècle.
Il monta les marches jusqu'au deuxième étage pour rejoindre Napoléon dans son bureau. Il toqua à la porte du bureau, l'homme vint lui ouvrir la porte.
-Thomas ! Tu es enfin de retour ! s'exclama-t-il. Viens, entre et assieds-toi.
Le jeune homme obéit.
-Comment te sens-tu mon garçon ? demanda l'Empereur.
-Mieux monsieur, et d'autant plus que je peux reprendre le travail.
-Parfait. Tu n'as plus mal au côtes ?
-Ça va beaucoup mieux depuis une semaine environ.
-Je suppose que tu dois encore faire attention, mais j'aimerais que tu fasses quelque chose pour moi.
-Je vous écoute monsieur.
-Je veux que tu exécute ton père. Je veux éliminer toute menace avant l'attaque de l'Allemagne et il est le principal chef de la rébellion contre mon régime à Paris. S'il meurt, la résistance sera paralysée un temps.
Thomas pâlit, il ne savait pas s'il devait le tuer ou non. C'était son père, l'homme qui avait toujours veillé sur lui, qui l'avait aidé, conseillé. Il t'a torturé. Le jeune homme le savait, il ne savait pas comment réagir.
-Quand ? demanda-t-il.
-Le plus tôt possible et discrètement. Tu as le droit de tuer, je ne veux juste pas qu'on sache que l'ordre vient de moi.
-Je vais m'en occuper.
Il se leva, près à s'en aller.
-Ton nouvel uniforme te va très bien, fit Napoléon.
-Merci monsieur.
Thomas sortit de la base, pensif. Il n'avait pas le choix, il avait déjà accepté la mission. Pourquoi l'avait-il fait ? Il serait incapable de tuer son père. Ce n'est pas ton père que tu exécuteras mais l'homme qui t'as torturé et qui t'accuse d'avoir asssssassiné ta mère. C'était vrai et Thomas le savait. L'actuel Julien Steiner n'avait rien en commun avec l'homme qu'il avait connu avant la mort de Marion. Il ne mérite pas que tu hésites Thomas, il te l'a montré en te torturant, il ne t'aime plus.
-Je sais. murmura-t-il.
Il continua à marcher dans la rue, jusqu'à la station de métro la plus proche et se laissa transporter jusqu'au centre ville. Il laissa ensuite ses pas le guider vers d'autres trains puis il sortit à une station sans vraiment en être conscient. Il avait besoin de se vider la tête avant d'accomplir sa mission. Il sortit en face de la Tour Eiffel. Ce monument lui rappelait sa première visite à Paris, le jour de ses douze ans avec ses parents et son cousin Victor. Ils avaient été tellement heureux tous les deux de voir la Dame de Fer dont ils avaient si souvent entendus parlé mais qu'ils n'avaient jamais réellement vu. Ils étaient montés en haut en courant, en s'arrêtant à peine. Une fois en haut les deux enfants s'étaient émerveillés à observer Paris du haut de la tour. De là haut ils pouvaient vois Montmartre et la Tour Montparnasse. Presque toute la ville. Ils avaient ensuite passé toute l'après-midi à jouer sur le Champ de Mars. Le jeune homme sourit à ces souvenirs heureux. Car oui il était heureux à cette époque. ses deux parents étaient en pleine forme et il n'y avait pas la guerre. Oui, c'était bien la guerre qui lui avait tout arraché. Maintenant il devait retrouver son père, le problème était qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où Julien pouvait se trouver. Soudain son regard s'arrêta sur une personne sous la Tour Eiffel, son père. Il venait de distinguer son père au milieu de la foule. Il pâlit, leurs regards se croisèrent. Le jeune homme se mit à marcher pour retourne dans le métro, il courut jusqu'à un quai, mais le train ne devait arriver que deux minutes plus tard. Il se retourna, son père l'avait vu et suivit. Il prit une grande inspiration tout en évitant son regard et prit un autre tunnel marqué d'un sens interdit pour cause de travaux. Si son père le suivait, il pourrait l'abattre, car le couloir était vide, sinon il trouverait un autre moyen. Il arriva bientôt face à des barrières de sécurité.
-Ne bouge plus Thomas ! fit une voix derrière lui.
Le jeune commandant leva ses mains au dessus de sa tête pour montrer qu'il se rendait, se tourna pour faire face à son père, celui-ci tenait un révolver munit d'un silencieux braqué sur lui.
-Pose ton arme au sol. Doucement.
Thomas sortit son révolver et le déposa par terre. Julien s'approcha et donna un coup de pied dedans pour l'éloigner, tout en maintenant son arme pointée sur son fils.
-Maintenant, mets toi à genoux face au mur.
-Quoi ?
-Ne m'oblige pas à le répéter Thomas, c'est assez dur comme ça, mais tu ne me laisses pas le choix.
Tu vois qu'il n'hésiterait pas à t'exécuter. Maintenant tourne toi, recule et fiche lui ton coude dans l'estomac avant qu'il ne puisse réagir. Thomas sut que c'était la seule chose à faire et il s'exécuta. Lorsqu'il enfonça son coude dans le ventre de son père, ce dernier lâcha son arme et Thomas eut juste le temps de récupérer le révolver et se retourna vers lui, l'arme pointé vers sa tête.
-Thomas, ne fais pas ça !
-Parce que tu n'allais pas faire la même chose ?
Sans attendre de réponse, le jeune homme tira sur son père qui tomba au sol, mort. Thomas sentit son cœur battre la chamade et lâcha l'arme qui tomba sur le sol. Il recula jusqu'à se que son dos rencontre le mur. Il n'en revenait pas. Il n'arrivait pas à croire à ce qui venait de se passer. Son père avait essayé de le tuer et maintenant il venait de l'exécuter. Une larme perla sur sa joue. Il sortit son portable pour appeler l'ACOP et leur raconter toute l'histoire. Une équipe ne tarda pas à arriver sur les lieux avec une ambulance. Thomas leur laissa le corps avec de brèves explications sur ce qui s'était passé puis il sortit. Il avait besoin de prendre l'air. Il marcha un peu et se retrouva à nouveau sous la Tour Eiffel. Lorsqu'il la vit, le jeune homme s'éloigna et rentra dans un bar pour boire quelque chose. Il avait besoin de se remettre. Tu as fait le bon choix Thomas. Il t'aurait tué sinon. Le jeune commandant avala un verre de vodka cul sec et il ressortit après avoir réglé sa note. Il marcha un moment puis retourna à la base, voir Napoléon. Le jeune homme avait réussit à se calmer quelque peu. Ça n'avait pas été facile. Thomas toqua à la porte du bureau de l'Empereur et entra lorsqu'il en reçut la consigne. Napoléon n'était pas seul, une jeune femme était debout dans son bureau. Thomas la reconnut presque aussitôt, c'était sa nièce, la belle Lucie.
-Ah ! Thomas c'est toi ! Tu te souviens de ma nièce Lucie Renard ? demanda Napoléon.
-Bien sûr monsieur.
La jeune femme lui adressa un sourire qu'il trouva magnifique. Une belle consolation pour ce qu'il venait d'accomplir.
-Elle sera le capitaine qui te secondera en Allemagne.
Comment se faisait-il qu'il n'ait jamais vu la jeune femme auparavant ? Il n'y avait aucune raison si elle travaillait pour l'armée.
-Je... C'est à vous de décider monsieur. J'ai besoin de personnes compétentes.
-Et elle est toute indiquée, crois moi.
-Très bien. Je... j'ai du travail.
-Tu voulais me dire quelque chose ? demanda Napoléon. Tu peux me parler en présence de Lucie si tu veux savoir.
-C'est fait. Julien Steiner, le chef des résistant parisiens, est mort.
L'Empereur sourit.
-Parfait. Merci Thomas. Je voudrais un rapport détaillé.
-Je vous laisse, j'ai du travail.
Il sortit et s'adossa un moment au mur. « Qu'est-ce que j'ai fais ? » se demanda-t-il. Ce que ton père t'a forcé à accomplir. Cessssse de te tourmenter. La porte s'ouvrit et Lucie sortit.
-Ça va ? demanda-t-elle.
Il hocha la tête sans la regarder.
-Steiner c'est aussi votre nom. Il était de votre famille ?
-C'était mon père. Il a lui aussi tenté de me tuer. Je... même si j'avais voulu, je n'aurais pas pu faire autrement.
-Je suis désolée. Mon oncle... il saura vous en être reconnaissant.
-Je sais.
Elle lui posa une main sur le bras avant de s'éloigner. Le jeune homme l'observa un moment, jusqu'à ce qu'elle disparaisse puis il retourna dans son bureau, rédiger son rapport. Dans trois semaines ils partiraient tous pour l'Allemagne. Enfin, son groupe pour le sud-ouest de l'Allemagne. Toute l'armée serait mobilisée pour envahir les pays frontaliers de la France. Tous à l'exception du Royaume-Uni seraient attaqués le même jour, de sorte que personne ne puisse s'entraider. Napoléon imposerait sa dictature de gré ou de force. Ils n'étaient pas encore assez nombreux dans l'armée, pour attaquer l'Europe entière mais ce serait le cas dans quelques années. Le temps que la vague des jeunes, qui venaient d'intégrer les nouvelles écoles militaires, soient en âge de combattre, d'ici quelques années. Ensuite ils se renforceraient de plus en plus au fil des années.
Thomas retourna dans le bureau de Napoléon une heure plus tard, pour lui remettre son rapport.
-J'aurais encore un service à te demander Thomas, déclara-t-il.
-Je vous écoute monsieur.
-Je connais la franchise que possédait ton cousin sur les affaire militaires. J'imagine que tu saurais faire preuve de la même.
-Sans-doute monsieur, dites-moi de quoi il s'agit.
-De mes nouvelles écoles militaires. Tu dois savoir que tous les enfants nés après 2035 doivent se recenser le jour de leur dix ans. Leur famille devront donner l'un de leurs enfants né après trente-cinq à l'armée. Cette loi est valable pour tout le monde même pour les étrangers. Je veux que tu visites une école et que tu me dises ce que tu penses.
-Quand ?
-Demain par exemple, ou bien quand tu veux. Je veux que tu le fasses avant ton départ pour l'Allemagne. Je veux savoir si ces écoles sont une bonne idée... Dans l'application je veux dire.
-Bien sûr monsieur. J'irais demain à l'école de Paris.
-Merci Thomas. Tu sais il serait peut être temps que tu t'achètes une voiture. Un commandant qui se déplace qu'en métro ce n'est pas très classe, n'est-ce-pas.
-Je n'ai pas les moyens monsieur.
-Après tout ce que tu as fais pour moi. Je vais te faire une virement de quelques milliers de francs et je te laisse t'en acheter une. Une sorte de prime de récompense.
-Merci monsieur.


Dernière édition par Rima68 le Mer 16 Mar 2011 - 20:54, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 19:10

gloupouik me revoilà... (mais quelle belllllle journée aujourd'hui... besoin d'un peu de réconfort littéraro-glouik :: traductiion, je viens pinailler et couper les cheveux en quatre ça ira ? Wink )

Citation :
sur son lieu de travail.
en tant que militaire il n'a pas un lieux de travail, mais un centre d'affectation... enfin je crois le terme exact m'échappe Razz

Citation :
. Rester seul me rendait malade.
pour être plus convaincant face au médecin je mettrais plutôt le présent.

Citation :
C'est normal, effet secondaire de la torture
euh pour un médecin il manque peut être un peu de compassion

Citation :
N'hésitez pas à aller voir un psy si jamais.
un médecin parlerait plutôt de thérapeute, ou de psychiatre je pense.

Citation :
Et la voix que vous entendiez.
manque un point d'interrogation.

Citation :
En effet, un nouveau treillis bleu foncé, en fibre auto-chauffante, qui s'adaptait au besoin en chaleur de la personne qui le portait.
manque un verbe qq part.

Citation :
Il se sentait bien dans cet uniforme.
je pense que tu devrais décrire un peu plus le confort psychologique qu'il tire de l'uniforme napoléonien...

Citation :
Thomas ne savait pas s'il devait le tuer ou non
encore une fois, un peu trop détaché, tu devrais rentrer plus profondément dans sa tête. Comment il réagit à l'idée, est ce qu'il en a déjà rêvé après la torture ? Et justement ensuite la réponse simple de "quand" serait plus puissante s'il y a eu une grande refléxion Smile (enfin je trouve ^^)

Citation :
Très bien, je vais m'en occuper.
Je trouverai encore plus efficace de virer le "très bien"


Citation :
-Ton nouvel uniforme te va très bien, fit Napoléon.
-Merci monsieur.
Twisted Evil Twisted Evil J'aime bien ça Smile

Citation :
Il sortit en face de la Tour Eiffel.
station champ de mars ? Very Happy

Citation :
Une équipe ne tarda pas à arriver sur les lieux avec une ambulance.
tiens j'y pense, on est sous la tour eiffel, donc lieu quand même assez passant... les échanges de coup de feu n'ont pas d'effet sur la foule ? Ce serait intéressant de préciser si la place est complètement déserte.

Citation :
et alla rentrer dans un bar pour boire quelque chose. I
plus élégant de dire : "rentra"

Citation :
-Après tout ce que tu as fais pour moi. Je vais te faire une virement de quelques milliers de francs et je te laisse t'en acheter une.
Very Happy à ce niveau là on pourrait concevoir une voiture de fonction non ? ou alors au moins de "prime"


Oké c'est pas mal du tout, continue comme ça, c'est super sadique comme j'aime Smile devil
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMer 16 Mar 2011 - 20:58

Comme je serais un peu occupée par mon oral de TPE ces prochain temps je mets tout de suite le prochain chapitre, ce passage est totalement inédit.

Chapitre 8 :


Thomas sortit du taxi qui l'avait mené jusqu'à la nouvelle école militaire de Paris. Il avait enfilé son uniforme de parade bleu foncé pour venir voir les élèves.
L'école possédait des bâtiments neufs, même si la plupart étaient encore en travaux, les cours pouvaient être assurés sans problème. La coure intérieure était assez large, des banc, des tables de pic-nique, ainsi que des terrains de football et de basket y étaient disposés. Le directeur de l'établissement, un petit homme assez jeune et aux cheveux blond, descendit dans la coure pour le saluer. Il semblait tendu.
-Bonjour commandant Steiner, l'Empereur m'a averti de votre visite et je suis heureux que vous nous fassiez cet honneur. Je suis James Durieux, le directeur.
-Je vous en prie monsieur le directeur.
-Je peux vous faire visiter. Venez par ici.
L'homme se dirigea vers ce qui semblait être le bâtiment principal.
-Il y a quatre bâtiments, expliqua-t-il tout en marchant, un pour l'enseignement des matières générales, un pour l'enseignement de la technologie ainsi que pour l'entrainement au tir que les enfants commencent à leur douze ans, un gymnase avec piscine et un dortoir. Celui dans lequel nous sommes est le bâtiment de l'enseignement. Les enfants ont cours le matin et soit entrainement physique soit technologie l'après-midi. Voulez-vous rendre visite à une classe ?
-Pourquoi pas.
Le directeur monta des marches jusqu'au deuxième étage et toqua à la première porte située à gauche, avant d'entrer. Tous les enfants de la classe se levèrent lorsqu'ils entrèrent. Il y avait fille et garçon, tous en uniforme ; pantalon, chaussure, veste et cravate noires et chemise blanche. Un écusson était cousu sur la poche du blazer ; drapeau français, sur la bande blanche était disposé le « N », initial de Napoléon, entouré d'un laurier. La devise des écoles napoléonienne était inscrite en haut. Tous les enfants étaient silencieux.
-Assis ! ordonna le professeur de la classe.
-Le commandant Steiner est ici sur les ordres de l'Empereur pour visiter notre magnifique école, expliqua le directeur. Si vous avez des questions à lui poser n'hésitez pas, il est là pour vous éclairer sur le métier de militaire et sur ce qu'il implique. Je ferais passer le mot à tous vos professeurs qu'on organise cette après-midi une petite conférence questions-réponses sur l'armée et son rôle cet après-midi. Sur ce nous vous laissons travailler.
Le directeur sortit suivit de Thomas.
-Ils sont combien ? demanda-t-il.
-Dans cette classe vingt-cinq, mais en tout ils sont deux cents.
-Il y a combien d'écoles dans la région ?
-Mille. L'Empereur veut construire une méritocratie et il a toutes les cartes en main pour le faire.
Thomas n'écoutait que d'une oreille ce que lui racontait le directeur. Le jeune homme était épuisé. Il n'avait pas dormi de la nuit trop hanté par la mort de son père. Il resta distrait toute la matinée, durant la visite des bâtiments. Il approuvait avec de brefs signes de tête les différents moyen d'appliquer les directive de Napoléon.
-Nous avons aussi un système de punition spécial, continua Durieux.
-Comment ça ?
-Les plus méritants doivent être récompensés, mais les déviants doivent être punis. Nous avons plus efficace que les lignes à recopier ou le bâton sur les doigt comme autrefois. Ils doivent aller pendant les vacances dans un camps de rééducation, c'est après quatre heures de retenues par trimestre. Les plus méritants pourront rentrer chez eux voire même partir à la mer. Combien y a-t-il d'enfant à Paris qui n'ont jamais vu la mer à votre avis commandant ? Beaucoup n'est-ce-pas. Voilà les motivations qu'en pensez vous ?
-Le but est que ça marche. Nous avons besoin de militaires disciplinés, qui obéissent sans réfléchir aux ordres de Sa Majesté Impériale.
-Vous avez raison. Il est midi, vous avez faim ?
-Un peu.
-Allons manger, voulez-vous ?
-Je vous suis.
Thomas et le directeur rejoignirent l'aile du réfectoire réservée aux enseignants. Certains d'entre eux étaient des militaires surtout pour l'entrainement physique de l'après-midi, les autres étaient des enseignants comme les autres, qui enseignaient toutes sortes de matières générales comme les maths, le français ou l'histoire-géographie.
-Bonjour à tous, je vous présente le commandant Thomas Steiner, envoyé par l'Empereur.
Le jeune homme s'assit en face des professeurs.
-Je vous ai vu hier aux infos, vous avez eu le chef des rebelles parisiens. fit l'un d'eux.
-Oui, c'est moi.
-C'est bien pour les mômes que vous veniez, ils se posent plein de questions sur l'armée et nous ne savons pas toujours y répondre, ou alors nous n'avons pas le temps.
-Je ferais tout pour les conforter.
Le repas se termina dans un silence lourd. Lorsqu'une employée vint débarrasser la table le directeur demanda à un professeur d'emmener les enfants dans leur salle de conférence. Thomas suivit ensuite Durieux dans le bâtiment principal puis dans la pièce en question. Des chaises étaient disposée face à un tableau numérique. Une table et des chaises étaient aussi placées devant.
-Voulez-vous un café commandant ? demanda le directeur.
-Volontiers.
L'homme sourit et quitta la pièce. Peu de temps après, les premiers élèves accompagnés de surveillants s'installaient sur les chaises. Durieux revint avec deux gobelets fumant et du sucre. En une dizaine de minutes, la salle de conférence était pleine et toutes les chaises étaient occupées. Un surveillant ferma la porte et le directeur prit la parole :
-Bien, comme vous l'avez remarqué, nous avons un invité de marque aujourd'hui ; le commandant Thomas Steiner est venu répondre à certaine de vos questions sur votre avenir dans l'armée de Napoléon. Je lui laisse la parole.
-Bonjour à tous, commença le jeune homme, comme l'a dit M. Durieux, je suis là pour répondre à vos questions, vous rassurer quant au rôle des militaire dans notre nouvel Empire. Vous n'en êtes peut être pas encore convaincu, mais ces écoles vont révolutionner l'Histoire et permettre à notre Empire de s'étendre en Europe et peut être même au-delà. Vous pouvez lever la main et me demander ce que vous voulez savoir.
Le silence s'installa, Thomas savait que le plus dur était le lancement, il fallait un premier, ensuite tous lui poseraient des questions. Une jeune fille leva la main.
-Je vous écoute, dit-il.
-J'aimerais savoir si on sera tous des soldats ?
Thomas sourit, sa question était maladroite mais il avait compris.
-Il y a de multiples besoins au sein de l'armée ; aussi bien des soldat que des officiers gradés. Mais nous devons aussi avoir des médecins, des pharmaciens, des pilotes, des marins, des vétérinaire, des dresseurs, des ingénieurs, des mécaniciens et plein d'autres personnes indispensable au bon fonctionnement de l'armée.
Une autre main se leva, un garçon à la peau noire attendait. Thomas lui fit un signe de tête l'autorisant à répondre.
-Et peut on être pilote et soldat ?
-Ce sont deux choses différentes, commença Thomas, mais je fais partie d'une nouvelle armée polyvalente créée par Napoléon, nous sommes en mesure d'intervenir en n'importe quel milieu, aussi bien sur terre, qu'en mer ou dans les airs. C'est une armée d'élite, il faut être capable de s'adapter en toute circonstance.
Pendant deux heures Thomas répondit aux questions des enfants. Ils étaient curieux et inquiets de l'avenir. Napoléon était un conquérant, il allait vouloir s'imposer en Europe et surtout y ramener la paix car la guerre civile faisait rage, même si la situation en France s'était calmée grâce à lui. Il sortit de l'école dans la fin d'après-midi, il voulait, avant de rentrer chez lui aller dans un garage. Napoléon lui avait conseillé de s'acheter une voiture et il le ferait. Il y avait déjà réfléchit au cours de sa nuit blanche, en examinant, sur internet les modèles qui lui plaisaient. Napoléon lui avait donné assez d'argent pour se payer une bonne voiture, assez grande, confortable et surtout électrique. En effet, le pétrole, devenu de plus en plus rare valait une fortune. Il ne voulait pas attendre. Il entra dans un magasin situé à quelques rues de l'école. Les mains dans les poches du pantalon de son uniforme. Il resta un moment à examiner les modèles et s'arrêta sur une Renault valant quarante-neuf mille six cent francs sans les options. Au bout de quelques minutes un vendeur vint l'aborder.
-Vous désirez des conseils monsieur ? demanda-t-il.
Thomas se retourna vers l'homme et hocha la tête.
-Je veux bien. Je cherche à acheter une voiture électrique assez grande et qui tient bien la route.
-Vous serez amené à faire des voyages ? demanda le vendeur.
-Sans doute.
-Quel est votre budget.
-Je dispose de soixante mille francs.
-Vous avez un modèle de préférence, une couleur peut être ?
-Pour la couleur j'aimerais quelque chose de classique, dans les gris. Quant au modèle, celui-ci me plait, je l'ai déjà examiné sur internet.
-Vous désirez des options ?
-Climatisation, radio et direction assistée rien de plus.
-Très bien, vous voulez regarder d'autres modèles ou bien prendre celui-ci, j'ai reçu de très bonnes critiques sur cette voiture, souvent utilisée par des famille, elle roule bien et tombe rarement en panne.
Thomas hocha la tête sans rien dire.
-J'aimerais acheter ce modèle.
-Très bien suivez-moi.
Le vendeur le guida dans un bureau pour commencer à faire les papiers et réclamer les coordonnées de Thomas ainsi qu'un acompte.
-Venez la chercher dans une semaine, elle sera arrivée, dit-il enfin en lui serrant la main et en le raccompagnant à la porte du bureau. D'ici là bonne soirée.
Il devait surement avoir d'autres clients. Thomas traina un moment dans les rues avant de prendre le métro jusqu'à chez lui. Il était fatigué mais une nouvelle nuit blanche s'annonçait à lui. Il ne cessait de penser à son père malgré la journée qu'il avait eu. Il s'allongea sur son lit sans prendre la peine d'ôter ses habits. Il desserra le nœud de sa cravate et défit le premier bouton de sa chemise pour être à l'aise et se mit à pleurer, recroquevillé sur lui-même, il s'en voulait d'avoir tiré sur lui et pourtant il savait qu'il n'avait pas eut le choix. Cesssse de te tourmenter pour lui Thomas. Il n'en vaut pas la peine.
-J'irai quand même à son enterrement demain. J'espère qu'il reposera près de maman, je sais qu'il y a encore de la place.
Ton cousin y pensera, repose toi tu en a besoin. Thomas ferma les yeux et laissa les larmes perler sur son oreiller. Au bout de quelques minutes il se décida à se lever pour prendre une douche. Sa blessure à l'épaule ne lui faisait presque plus mal, à vrai dire il ne sentait plus rien à cet endroit depuis des semaines,c'était sans doute normal, la peau avait été calcinée. En la regardant dans le miroir il sut qu'il n'avait pas eu tort d'obéir aux ordres de Napoléon. Tous ces sentiments contrastés entre la haine, le regret et le soulagement. Le soulagement de ne plus avoir à se justifier face à lui mais aussi la tristesse de l'avoir perdu définitivement. Il était perdu avant de mourir. Et c'était vrai, Thomas savait. Il ferma les yeux et enfila son pyjama avant de retourner se coucher dans son lit sans rien avaler. Plus par manque d'envie qu'autre chose.

Debout dans le cimetière, éloigné du groupe venu assister à l'enterrement de Julien Steiner, Thomas séchait ses larmes. Ce qu'il avait fait le hantait. Pourquoi avait-il tué son père, pourquoi avait-il obéit à Napoléon ? Tu as accomplis ton devoir Thomas. Cesssse de te tourmenter pour ça. Le jeune homme fixa l'horizon. Il remarqua Victor en train de sangloter, la tête baissée. Le jeune Thomas n'osait pas s'approcher, il avait peur de la réaction de son cousin. Il allait forcément mal réagir en le voyant, et pourtant il était là. Il n'aurait pas pu ne pas venir, ça lui faisait trop mal, c'était trop dur. Julien avait été son père, celui qui s'était occupé de lui étant enfant, qui l'avait conseillé et tenté de le protéger mais qui avait finit par déraper et exagérer. Il ferma les yeux, une larme perla sur sa joue. Victor se retourna et le vit. Thomas quitta le cimetière à ce moment. Il voulait l'éviter, éviter son cousin.


Dernière édition par Rima68 le Mer 30 Mar 2011 - 17:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Rima68
modératrice
Rima68


Féminin Nombre de messages : 2233
Age : 29
Localisation : Alsace qui a dû migrer vers Paris
Date d'inscription : 16/01/2010

Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeJeu 24 Mar 2011 - 10:53

Bon je mets une suite pour fêter la fin de mon TPE lol
Chapitre 9 :

Décembre 2045.


Thomas monta dans le train qu'on avait réquisitionné pour les soldats qui partaient en Allemagne. Il déposa sa valise au dessus de son siège et s'assit. Il était arrivé en avance, il était donc encore seul dans le train. Tous les soldats avaient été briefés par le colonel Lemaitre qui partait avec eux. Environ un millier de soldats devaient se placer sur la frontière franco-allemande et franco-suisse entre la ville d'Ottmarsheim, située à la hauteur de Mulhouse et ce jusqu'à la ville de Leymen, au sud de l'Alsace, soit une distance d'environ cinquante kilomètres, permettant de couvrir tout le sud-ouest du Bade-Wurtemberg et presque tout le canton de Bâle. Ensuite une partie des hommes restant partirait avec lui en Allemagne alors que les autres partiraient envahir la Suisse. En Allemagne une quinzaine d'hommes s'arrêteraient dans chaque villages, une cinquantaine dans les villes, deux cents iraient dans la ville de Lörrach et les trois cents autres le suivraient à Freiburg. Le maire de la ville pour qu'il annonce au gouvernement que tout son land était prit au piège et d'insister pour qu'il se rende. Ensuite ils iraient couper l'électricité. Depuis l'installation du nouveau réseau électrique du pays, cinq ans auparavant, Thomas avait pus repérer des failles dans un endroit précis du réseau qui couperait aussi le réseau internet et téléphone du land. Tout fonctionnerait à merveille car tout le monde savait quoi faire. Le colonel Lemaitre resterait à Sierentz, une petite ville du Haut-Rhin, dans une caserne de pompier désaffectée. Il serait accompagné de quelques soldats prêts à venir en renforts au cas ou. Aujourd'hui c'était un jeudi, le lendemain serait un vendredi et durant la nuit lui et ses hommes partiraient pour attaquer les pays voisins.
-Ça va commandant ? demanda le colonel Lemaitre en entrant dans le wagon. Vous êtes en avance.
-Vous aussi.
-C'est votre première mission en tant que commandant n'est-ce-pas ?
-Ça se voit tant que ça ?
Le colonel sourit et s'assit en face de lui.
-Je pense que c'est le cas de n'importe quelle personne lorsqu'elle accompli quelque chose d'important pour la première fois.
-Recevoir des ordres est souvent plus facile que d'en donner, et plus agréable aussi. J'ai juste peur de me tromper.
-Si c'est ça qui t'inquiète, que ton plan est bien conçu et qu'il réussira sauf problème ou imprévu. Et puis tu as aussi une sacré réputation pour quelqu'un d'aussi jeune.
-Merci, murmura Thomas. 1945-2045... Étrange comme coïncidence non ? Il y a un siècle on reprenait aux allemands ce qui était à nous et maintenant c'est à nous de leur prendre leur territoire.
-Nous ne sommes pas des nazis et nous n'avons pas l'intention de commettre un génocide.
-Je sais Napoléon est un conquérant, comme ses ancêtres. Il n'a pas une idéologie de race et heureusement car je n'ai jamais supporté l'idéologie nazie.
-Moi non plus, rassurez-vous et je crois que notre Empereur n'est pas non plus de leur avis. Il veut ramener la paix en Europe c'est tout ce qui compte.
-C'est vrai. Nous vivons dans une époque très troublée.
Dehors des groupes de soldats avec leurs valises attendaient sur le quai, certains entraient dans les wagons pour les ranger. La jeune Lucie Renard était aussi présente.
-Allons les voir, voulez-vous ? fit le colonel et sortant.
Thomas le suivit et descendit les marches. Lucie s'approcha d'eux.
-Bonjour capitaine Renard, comment allez-vous ? demanda Lemaitre.
-Très bien mon colonel, et vous ?
-Ça va.
-Et vous mon commandant ?
Thomas leva les yeux vers elle et il remarqua ses magnifiques yeux verts.
-Bien capitaine.
Elle lui sourit et le jeune homme rougit légèrement. La jeune femme prit sa valise et monta dans le TGV et s'installa en face de Thomas qui revint s'asseoir. Peu à peu le quai se vida. Le colonel s'assit à côté de Lucie et le train démarra. Enfin tu va pouvoir prouver ce que tu vaux. Enfin la gloire sssssera pour toi lorsssssque tu auras réusssssis. Le jeune homme ferma les yeux.
-Ça ne va pas Thomas ? Vous êtes tout pâle. murmura Lemaitre.
-C'est rien.
Il se leva et sortit dans le couloir situé entre les wagons, il s'adossa au mur et se laissa tomber jusqu'au sol. Il était à un moment ou sa mère lui manquait soudain beaucoup. Une larme perla sur sa joue. La porte s'ouvrit et il essuya ses joues.
-Commandant, ça va ?
C'était Lucie qui venait d'entrer.
-Vous êtes tout pâle. continua-t-elle.
-Ça va. Baisse de moral c'est tout. Ça ira mieux sur le terrain.
La jeune femme s'agenouilla en face de lui et lui prit la main.
-Il y a trois heures de route en attendant.
Il sourit :
-Je sais.
-Venez, on retourne à nos places.
Thomas hocha la tête et se leva. Pendant tout la durée du voyage il resta absent à regarder le paysage. Le soir, les militaires arrivèrent à la gare de Sierentz, ils suivirent ensuite un plan, à pied, qui les mena à la caserne de pompier. Arrivé là-bas, le commandant et le colonel, firent un dernier briefing puis ils mangèrent avant de se coucher tôt en raison du départ du lendemain.

A trois heures du matin toute la caserne se réveillait. Thomas prenait un petit déjeuner assez copieux avec ses hommes. Il fallait tenir jusqu'à midi au moins. Chaque militaire devait emmener des affaire, entre autre de la nourriture et de l'eau bien entendu. A trois heures quarante minutes, le capitaine Lucie Renard était en place sur toute la longueur de la frontière avec son équipe et vingt minutes plus tard, Thomas partait pour Freiburg à bord d'un des bus touristiques, ces dernier pouvant les faire passer pour des touristes qui partaient au ski dans la Forêt Noire. Ils pourraient donc prendre les villes par surprise et vaincre sans problème. Trois quart d'heure plus tard, ils arrivèrent tous devant l'hôtel de ville de Freiburg. Thomas resta avec un bus dans une rue perpendiculaire, de sorte que les personnes rentrant dans la mairie ne puissent le voir et ordonna au trois autres bus de s'installer dans la ville et de s'assurer que personne n'en sorte. Le jeune commandant devait quant à lui s'occuper de la mairie et du maire... Quand il arriverait. Il regarda sa montre, il était presque cinq heures du matin. Dans quelques heures les employés et le maire viendraient travailler et là il se mettrait à l'œuvre. En attendant il pouvait se reposer. Il ferma les yeux, fatigué par le réveil matinal. Seuls quelques hommes montaient la garde devant le bus, dans une demi-heure il irait les voir.
Réveille-toi. Réveille-toi, tes hommes ont besoin de toi.
Thomas ouvrit les yeux, un jeune soldat se tenait debout près de lui, hésitant. Il ne devait pas avoir plus de seize ans. Il n'osait pas le réveiller, Thomas le savait. Il se tourna vers lui.
-Qu'y a-t-il soldat ? demanda-t-il.
-De l'agitation mon commandant, on dirait que les gens commencent à aller au travail.
Thomas se leva et sortit, saisissant une paire de jumelle dans son sac au dessus de son siège, il examina la rue, encore éclairée par les lampadaires. Il faisait froid mais le tissus de son treillis le réchauffa au bout de quelques instants. Silencieux il observa pendant quelques seconde puis baissa les jumelles.
-Parfait, merci de m'avoir prévenu, retournez à votre poste.
-Bien mon commandant.
Thomas resta encore un moment à surveiller, devant le bus. Il voulait être sûr que tout se passerait bien. Quelques voitures commençaient à rouler dans la rue principale. Le jeune homme retourna dans le bus et sortit une tablette tactile pour examiner les informations importantes au sujet du maire. Il se nommait Markus Zimmer, il était maire depuis deux mandats de la ville de Freiburg, il avait un fils de dix ans. D'après la photo qu'il avait de lui, Zimmer était un petit homme rondouillard qui portait des lunettes il était marié et avait un fils d'une dizaine d'année. Il avait la réputation d'aimer profondément son pays et voulait, plus que tout, préserver l'Union Européenne et la démocratie, actuellement au plus mal sur le continent.
En attendant sa venue il faudrait patienter. Il était bientôt sept heures, vers huit-neuf heures, les employés et le maire seraient sans doute arrivés dans la mairie et ce dernier aurait prit connaissance de la menace. Ensuite Thomas viendrait prendre l'hôtel de ville en otage.
Le temps passait vite, il était plus que huit heure à présent. Quelque soldat se réchauffaient autour d'une thermos de café, ils avaient besoin de rester éveiller car le froid engourdissait leurs facultés physique et mentale et les épuisait.
-Je peux en avoir ? demanda le commandant.
Le sergent hocha la tête et lui servit un gobelet du liquide fumant.
-Le maire ne va pas tarder, préparez vous à partir, annonça-t-il, sergent vous resterez avec trois soldats ici pour garder le bus, moi je pars avec les autres.
-Bien mon commandant.
Thomas but une gorgée du liquide fumant. La chaleur le revigora, bientôt l'effet de la caféine le réveillerait et il serait d'aplomb pour l'attaque de la mairie. Au bout de quelques minutes un soldats vint annoncer qu'il avait vu le maire entrer dans le bâtiment, un enfant à sa suite.
-On y va ? demanda un jeune homme.
-Attendons une dizaine de minutes, il sera sans doute prévenu de la situation dans sa ville. Ce sera plus simple, répondit Thomas.
-Vous savez parler l'allemand, commandant ?
-Oui. Ne vous en faites pas, je saurais être convaincant. Son fils pourra nous être utile.
Au bout des dix minutes imposée par le commandant, celui-ci fit signe à ses hommes de se préparer. Ils empoignèrent tous leur fusil, excepté les quatre militaires censé garder le bus. Prudemment, les soldats suivirent leur supérieur sur la place de l'hôtel de ville puis dans le bâtiment. Lorsqu'ils virent les armes, les employés levèrent leurs mains au dessus de leur tête.
-Rassemblez-les dans le hall ! ordonna Thomas, puis se tournant vers trois hommes ; Vous trois, suivez moi !
Il suivit un panneau noté « Bürgermeister » qui montrait les escalier et monta les marches tout en sortant son arme, au cas où. Le bureau était à quelques mètres de l'escalier, une pancarte annonçant le nom de l'occupant était fixée sur la porte. Il ouvrit la porte et pointa son arme devant lui. C'était le bureau de la secrétaire.
-Ruhe ! ordonna-t-il. (Silence !)
La femme leva les mains au dessus de la tête. Thomas fit signe à un de ses hommes de la garder en joue puis il entra dans la pièce à côté, suivit des deux autres soldats. Le jeune homme sourit en entrant car il remarqua la présence de l'enfant dont on lui avait parlé tout à l'heure. Il s'approcha et le saisit par le bras.
-Lassen Sie mich ! s'écria le garçon. (laissez-moi)
-Mund zu ! répliqua sèchement Thomas en l'attirant contre lui. (La ferme !)
-ScheiBen Französen ! (français de m***e.)
Le maire se leva l'air alarmé.
-Que voulez-vous ? Laissez mon fils tranquille ! s'écria ce dernier.
-Si vous parlez français notre expérience n'en sera que plus facile, répondit Thomas. J'imagine que vous avez remarqué que moi et mes hommes nous contrôlons votre ville ainsi qu'une bonne partie de votre campagne.
-Ne lu faites pas de mal, ce n'est qu'un enfant !
-Cela dépendra de vous monsieur le maire.
Il sortit de la pièce, poussant le fils du maire devant lui. Il fit signe aux soldats d'enfermer le maire et leur demanda de monter la garde devant le bureau. Il attacha ensuite les poignets du garçon grâce à une paire de menottes. Puis il prit la direction de la sortie. Il voulait ramener le garçon au bus, pour faire patienter le maire, pour le faire douter, pour qu'il pense qu'il allait lui faire du mal. Il fallait qu'il soit troublé lorsqu'il verrait son fils dans quelques minutes. Dehors Thomas remarqua que le bus avait changé de place, à présent il était devant la place de l'hôtel de ville, à la vue de tous.
Il pressa le pas, obligeant son prisonnier à faire de même. Il monta ensuite dans le bus, dont le seul occupant restant était le conducteur. Thomas fronça les sourcils avant d'obliger son otage à s'asseoir sur un siège du bus.
-Pourquoi l'avez vous déplacé ? demanda Thomas.
-Le bus gênait l'arrivée d'un camion, je l'ai laissé passer.
-Et pourquoi pas lui laisser boire le thé tant que vous y êtes. Nous sommes pas là pour laisser les camions déposer leurs cargaisons mais pour envahir un pays.
-Je n'suis que chauffeur de bus, on m'dit de déplacer le bus, j'le déplace.
-Où sont les hommes que j'ai laissés ici.
Le chauffeur haussa les épaules. Thomas poussa un long soupir. Les soldats et leur sergent ne tardèrent pas à revenir. Le commandant les attendait devant le bus.
-Pourquoi l'avez-vous laissé seul, sergent ? demanda-t-il.
-Je... il y avait un problème plus loin et on avait besoin de nous, répondit le sergent.
-Et moi je n'ai peut être pas besoin de vous sergent ?
L'homme baissa la tête.
-Vous vous imaginez s'il s'était passé quelque chose, si j'avais eu besoin de vous ? Vous avez de la chance que j'aie besoin de tout le monde sur le terrain ! Je vous ai ramené un prisonnier mais vu votre attitude je ferais mieux de rester vous surveiller... A la prochaine incartade je vous fais ramener en France compris ?
-Oui mon commandant.
-Bien je vous le laisse, je reviens dans une demi-heure ! Et remettez moi ce bus où il était avant !
-A vos ordres mon commandant !
Thomas s'éloigna, énervé. Il y avait intérêt à ce que personne ne commette d'erreur par la suite car il ne comptait pas rester aussi généreux. Il marcha jusqu'à l'un des poste de garde d'un groupe de militaire. Ils étaient une dizaine.
-Comment ça se passe ici ?
-Bien mon commandant. Tout est assez calme par ici, à part quelques personnes qui râlent tout va bien.
-Parfait. Je vais encore voir comment ça se passe plus loin et passer quelque coups de fil.


Dernière édition par Rima68 le Mer 30 Mar 2011 - 18:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitimeMar 29 Mar 2011 - 15:12

Un million de fois désolé du méga super retard de la mort qui tue, ma vie est un tourbillon d'incertitude pris dans une tempête d'imprévus, et de stress mélangés. (j'ai même plus le temps d'écrire pour tout te dire.) Mais je passe me rattraper ici et maintenant, défait-né-contrit comme il se doit Wink

Chapitre 8 ::

une remarque générale sur ce chapitre : Ca fait combien de temps que les écoles existent ? Le coup d'état me semble-t-il est encore récent, donc l'école doit être "neuve" pas encore complètement mise en place. (en travaux peut être) c'est pas complètement clair.

Citation :
Il avait enfilé son uniforme de parade bleu foncé pour venir les voir, le treillis était inutile.
Le "les" est surprenant parce que tu n'as pas parlé des "élèves" dans la phrase d'avant. De plus le treillis n'est pas "inutile", c'est généralement reglementaire pour un militaire de porter son uniforme "chic" lorsqu'il est en visite. (Je pinaille je sais bien Wink )
Citation :
L'école possédaient
possédait

Citation :
et possédait des banc
tu répètes "possédait"

Citation :
e directeur de l'établissement,
manque un peu de description. (genre il est jeune, vieux ? enthousiaste, légèrement nerveux à cause de Thomas... ?) pleins de petits détails qui rendraient le truc plus vivant ^^

Citation :
l'Empereur m'a avertit
averti

Citation :
soit technologie l'après-midi.
le terme me semble un peu générique....

Citation :
"Valeur et discipline".
Super Super

Citation :
il est là pour ça.
ça aussie un peu générique : Il est là pour vous donner l'exemple à suivre, vous montrer la valeur que vous pourrez obtenir... quelque chose de plus exaltant peut être ?

Citation :
Il n'avait pas dormit
dormi (attention à tes participe passés ^^)

Citation :
-Bonjour à tous, commença le jeune homme, comme l'a dit M. Durieux, je suis là pour répondre à vos questions, vous rassurer. Vous pouvez lever la main et me demander ce que vous voulez savoir.
là je pense qu'il manque un petit discours enflammé sur à quel point Napoléon fait qq chose de bien... surtout que Thomas en est vraiment convaincu il devrait adorer en parler... (enfin je pense.)

Citation :
Venez la chercher dans trois jours elle sera arrivée
ça c'est de la science fiction Smile


à part ça rien à redire Smile c'est pas mal du tout, bravo pour Ton TPE Smile (je reviens pour la suite dans la soirée, là j'ai cours.)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Le traitre - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 4 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Le traitre
Revenir en haut 
Page 4 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
 Sujets similaires
-
» Les chroniques d'une famille impériale (le traitre et suite)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Atelier d'écriture :: Au coin du feu :: Archives SF-
Sauter vers: