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 Le traitre

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Rima68
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Rima68


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Le traitre - Page 7 Empty
MessageSujet: Re: Le traitre   Le traitre - Page 7 Icon_minitimeDim 14 Aoû 2011 - 12:16

Bon je mets encore un chapitre, dixième... de la seconde partie. Je note les corrections, merci.
Je pense que ce chapitre est un peu... comment dire, tiré par les cheveux... enfin peut être... à vous de me donner votre avis...

Chapitre 10 :

Thomas sur ses pieds avec le plus de souplesse possible, sans se faire trop mal. Par chance le premier étage n'était pas trop haut, il n'avait rien risqué en se jetant pas la fenêtre avec l'interprète. Celui-ci n'eut pas autant de chance, il s'écroula au moment où il toucha le sol.
-Ma jambe ! gémit-il en se prenant la cheville entre les mains.
-Il faut y aller, sinon ils vous tueront ! s'écria Thomas en l'aidant à se relever.
Il le força à courir jusqu'à l'entrée de la coure du palais pour sortir. Tous les gardes étaient allés dans le bureau du Roi qui venait de se donner la mort. L'interprète boitait, mais il pouvait marcher, sa jambe n'était donc pas cassée. Thomas l'entraina dans une rue voisine et le fit asseoir sur un muret avant de sortir son talkie-walkie.
-Jenny, tu m'entends ? Jenny ! appela-t-il.
Aucune réponse, elle devait être occupée. Son talkie-walkie ne marche plus. Elle ne l'a pas rechargé à bord du bateau.
-C'est pas normal qu'elle ne réponde pas, qu'est-ce qu'on va faire colonel ?
-Je vais vous mettre une attelle pour votre jambe, ainsi vous pourrez marcher.
-Vous avez ça sur vous ?
-J'ai tout prévu dans mon sac. Ensuite, nous attendrons le reste de nos hommes avec le jeune informaticien, nous irons ensuite voir le Premier Ministre britannique, j'aurais donc encore besoin de vous.
L'homme hocha doucement la tête. Thomas plaça la cheville meurtrie de l'interprète dans l'attelle qu'il avait sorti de son sac en bandoulière. Il reprit son talkie-walkie pour tenter de contacter le groupe descendu du bateau une demi-heure après eux. Il ne devait pas tarder à arriver. Le capitaine en charge de la compagnie lui répondit :
-Mon colonel ?
-Où êtes-vous ? Le Roi vient de suicider, nous avons besoin de Dupont immédiatement !
-Nous arrivons au centre-ville, mon colonel. Nous serons devant le palais dans dix minutes, le temps de laisser les bus quelque part.
-Parfait, nous somme dans dans une rue parallèle, rejoignez nous le plus vite possible !
-A vos ordre, mon colonel.
Thomas coupa la communication et poussa un soupir de soulagement. Bientôt tout serait régler. La République d'Irlande devait, elle aussi avoir capitulé. Un pays si pauvre ne pouvait pas se permettre d'entrer en guerre avec un pays aussi puissant que l'Empire Français. Le seul problème était leur attachement à la République. Ce n'était qu'un pacte d'alliance pour l'instant, un jour, ça changerait.
Très vite, la compagnie arriva près de Thomas, le jeune homme sourit, il était heureux de savoir qu'on lui obéissait toujours.
-Merci capitaine, vous avez fait vite, fit Thomas. On va partir pour Downing Street immédiatement pour voir le Premier Ministre.
Le capitaine hocha la tête.
-On va suivre l'interprète, il connait bien Londres.
-On y sera en vingt minute à pied, expliqua celui-ci.
Il se mit en marche sans broncher, rapidement suivit par les deux cents hommes qui venaient d'arriver.
-Le 10 de Downing Street se situe dans la rue perpendiculaire, dit le jeune homme en s'arrêtant à un coin de rue.
-Parfait, fit Thomas. Dupont et vous allez m'accompagner. Capitaine, vous restez ici, si dans vingt minutes vous n'avez pas de nouvelle de moi envoyez dix soldats nous chercher !
-Bien, mon colonel.
Thomas hocha la tête et fit signe aux deux jeunes hommes de le suivre. La porte d'entrée était gardé par un policier en uniforme. Lorsqu'ils s'arrêtèrent tous les trois devant lui il demanda :
-Who are you ?
-We want to speak with de Price Minister, commença l'interprète. They are the colonel Thomas Steiner and Fabien Dupont. They want to speak with the Price Minister, it's very important. (Nous voulons parler avec le premier ministre. Ce sont le colonel Thomas Steiner et Fabien Dupont. Ils veulent parler au Premier Ministre, c'est très important.)
-Dis lui que son Roi vient de signer un accord avec Napoléon et qu'il doit le signer lui aussi. Précise que nous ne sommes pas armés.
Le jeune homme s'exécuta. Le policier sembla hésiter puis il toqua à la porte, on lui ouvrit. l demanda, en anglais, à son collègue situé derrière la porte, de tout expliquer au Premier Ministre. L'homme hocha la tête et partit. Il revint au bout de cinq minutes et fit signes aux trois français de le suivre. Il les mena dans le bureau du premier ministre. Celui-ci était assit à son bureau, il se leva lorsque les trois hommes entrèrent.
-Bonjour colonel, dit-il avec un accent prononcé. Je vais vous décevoir, je parle mal le français.
-J'ai un interprète, monsieur le Premier Ministre. Il est la pour que nous nous comprenions. Bien, nous allons commencer si vous le voulez bien.
Il sortit le traité de sa sacoche et le montra au Premier Ministre.
-Le Roi a signé ce traité d'alliance économique avec notre Empire. Où nous nous engageons à remettre du gibier dans vos forêts, à vous aider à surmonter vos difficultés économiques ainsi qu'à rétablir l'électricité sur l'archipel. En échange vous acceptez les lois napoléoniennes telles que la censure, l'apprentissage du français à l'école ainsi que la loi sur l'armée dans laquelle les familles doivent donner un de leurs enfant à l'armée napoléonienne.
Thomas attendit que le traducteur explique tout au chef du gouvernement, ce dernier répondit en anglais.
-Il demande ce qu'il se passera s'il refuse de signer, expliqua l'interprète.
-On ne remettre pas l'électricité et on bombardera des villes sur le territoire.
Le jeune homme traduit.
-Il dit qu'apparemment il n'a pas le choix. De toute façon le Roi a signé donc il doit faire de même. Il veut être sûr que vous ramènerez l'électricité.
-Fabien est là pour ça. Nous le ferons ici, dès qu'il aura signé. La preuve, il allume son ordinateur.
Thomas fit un signe de tête en direction de l'informaticien alors que l'autre traduisait. Le jeune Fabien s'assit près du bureau et posa son portable qu'il ouvrit, l'alluma et le brancha au secteur. Il démarra ensuite le programme.
-J'ai plus qu'à lui ordonner de tout remettre en ordre, un virus qui fonctionne en antivirus, expliqua le jeune homme. J'ai déjà testé ça, il y a rien de mieux.
-Okay, I sign it. (OK, je vais signer.)
Le Premier Ministre saisit un stylo et apposa sa signature à côté de celle du Roi. Fabien mit ensuite en route son programme.
-L'électricité devrait être revenue d'ici une heure. L'antivirus met du temps à fonctionner.
-J'espère pour vous que ça fonctionnera, fit le chef du gouvernement.
-Toutes les communications seront surveillées sur le territoire, annonça Thomas. J'aimerais savoir où nous pouvons nous installer, moi et mes hommes, car nous comptons rester.
-Il dit qu'il y a un poste de police deux rues plus loin, rapporta le traducteur. Il peux demander à un de ses hommes d'y emmener les vôtres.
Thomas hocha la tête et sortit son talkie-walkie pour prévenir ses hommes qui attendaient comme prévu. Il leur demanda de suivre les hommes envoyés par le premier ministre, ainsi que de faire venir trois de ses hommes. Lorsque ceux-ci arrivèrent dans la demeure du Premier Ministre, Thomas partit, accompagné de l'interprète, jusqu'à leur nouveau QG. L'électricité ne tardera pas à revenir, il pourrait ainsi contacter ses hommes en Irlande pour connaître la situation là-bas. Il pourrait ensuite annoncer à Napoléon que tout allait pour le mieux.

Tout se passait à merveille en Irlande, les problèmes financiers étaient si grand que le peuple avait hurlé de joie lorsque le chef du gouvernement avait annoncé que la France les aiderait. Les irlandais savaient tous les bienfaits que l'Empire avait fait en Europe et étaient heureux qu'il vienne ici les aider. Il rentra d'Angleterre au début du mois de juillet, pour les vacances. Il avait un mois pour s'occuper de ses enfants. Il avait déjà réserver un bungalow dans un camping du Sud de la France. Il voulait emmener ses enfants une semaine à la mer, leur faire découvrir quelque chose de nouveau, loin de Paris. Lorsque le jeune homme descendit de l'avion, suivit de près par la jeune Jenny. Thomas s'empressa de lui faire ses adieux, voulant retrouver ses enfants au plus vite. Il prit ensuite un taxi qui devait le mener à la demeure de Napoléon, qui avait récupéré les enfants deux jours plus tôt. Le majordome lui ouvrit et le fit patienter le temps qu'il aille chercher ses enfants. Thomas attendait, debout dans le hall. Il avait pensé à ramener quelque chose pour ses jumeaux. Un taxi londonien pour son fils et un bus rouge à deux étages pour sa fille. Ce n'était pas grand chose mais il voulait qu'ils sachent que leur père pensait à eux. Napoléon descendit avec les enfants et une jeune femme aux cheveux blonds. Lorsqu'elle le vit, Julie courut vers lui, encerclant sa taille de ses bras. Thomas caressa les cheveux de sa fille. Guillaume s'avança, sa canne blanche dans les mains. Il s'arrêta à quelques mètres de lui, la canne électronique vibrait lorsqu'il arrivait près d'une personne, aussi bien au niveau du sol, qu'à la hauteur de sa tête, lui évitant de se cogner. Julie lui prit la main, l'attirant vers leur père. Thomas s'agenouilla pour les serrer contre lui.
-Alors mes chéris ? Ça va ? Vous m'avez manqué, murmura-t-il dans leurs oreilles.
-Toi aussi tu nous as manqué papa, répondit Julie.
-J'ai quelque chose pour vous.
Il s'écarta un peu et sortit de son sac les cadeaux.
-Wouah ! Génial ! s'écria Julie. Un bus à deux étages, j'adore !
La fillette était sincère.
-Qu'est-ce que c'est ? demanda Guillaume et tenant son présent. Une voiture ?
-Un taxi londonien, expliqua Thomas. Il est noir, ressemble aux vieille voiture du XXe siècle. Et quand tu le recules il accélère.
-Merci papa, fit le garçon en souriant.
Thomas se releva et salua Napoléon.
-Bonsoir monsieur.
-Bonsoir Thomas. Heureux de te revoir enfin. Tu as fait des merveilles au Royaume-Uni.
-Merci monsieur.
-Je voudrais te présenter Cécile Delaire, l'éducatrice de ton fils. Elle doit lui apprendre, peu à peu à se diriger dans l'espace. Comme il a encore des choses à apprendre, j'ai demandé a ce qu'elle accompagne Guillaume pendant les grandes vacances. Il ne pourra progresser que plus rapidement.
Thomas hocha la tête et vint lui serrer la main.
-Enchanté, murmura-t-il.
-De même, colonel.
Il sourit :
-Vous avez préparé vos affaires les enfants ?
-Oui !
-Je pensais que vous resterez dîner, fit Napoléon.
-J'aimerais me reposer, je suis désolé, monsieur.
-Après tout tu as beaucoup travaillé ces dernières semaines.
-Oui. Je compte aussi partir en vacance, une semaine avec les petits.
-Où ça ?
-En camping. J'ai loué un bungalow, mademoiselle Delaire est la bienvenue, il y a de la place pour six.
-Ouais ! s'écria Guillaume. Je suis content que tu viennes !
La jeune femme lui caressa les cheveux.
-Moi aussi Guillaume.
-Tu m'aurais prévenu, j'aurais loué des chambres dans un hôtel, fit Napoléon.
Thomas sourit.
-Je sais, mais ça ira, merci monsieur.
La majordome descendit les marches et déposa les valises des enfants et de Cécile sur le sol.
-Je vais te faire appeler un taxi.

_________________
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Moi, Rima, chatte pottée je fais régner l'ordre sur ce forum, tremblez floodeurs et trolls ! Je veille au grain !
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