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 Les Cinq Pierres

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Niko
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 22:20

c'est vrai ? ça vous plait ?
là, vous pouvez pas savoir à quel point vous me faites plaisir cheers

Au fait, Shadow, puis-je te signaler que Thorgan est sorti de l'auberge depuis pas mal de temps ? Wink

::crazy::
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 22:25

voui voui ça me plait ^^

par contre si tu pouvais trouver un moyen pour qu'on puisse lire la bonne version finale plus clairement paske là, ça devient un peu fouilli...
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 22:31

C'est celle qui commence avec le post du 27 Mars 2011 -> 23:26 (page 1)

::crazy::
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 22:34

voui mais après tu mélange des paragraphes du début corrigé et des morceaux de la suite... j'ai eu du mal à suivre ^^
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 22 Mai 2011 - 22:38

Nan, nan, l'histoire est telle quelle après ce post.
Il y a des parties récupérées de mes premières versions, mais pas de mélange.

::crazy::
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeMar 24 Mai 2011 - 17:21

La suite :

-3-


Lorsque Thorgan se réveilla, il était dans une cellule froide et humide. Des fers étaient passés à se chevilles et à ses poignets. Et il avait la plus belle migraine de sa vie.

Des flashs lui revenaient : la maison, les étranges visions, la voix qui lui avait parlé, la présence de son commanditaire dans la bibliothèque.
La seule chose dont il était sûr était qu’il s’était fait rouler comme un débutant. Il avait failli à la promesse qu'il s'était fait en quittant Dhaydrill : rester cacher quelques temps et profiter de la vie en attendant des jours meilleurs. Et maintenant il risquait de le payer au prix fort.

Quelques minutes après son réveil, Thorgan aperçu la lumière vacillante d'une torche approcher.
Trois gardes escortaient un quatrième personnage en manteau de fourrure richement paré, une lourde chaine ornée d'un médaillon pendait à son cou, et il affichait le regard hautain caractéristique des magistrats.
−Ainsi donc, commença t'il après avoir pénétré dans la cellule, voici le mystérieux et insaisissable 'mercenaire elfique', Thorgan de la famille Wyhno.
−Et à qui ai-je l'honneur ?
−L'homme qui a promis de te traduire devant la justice pour tes méfaits.
−Tout ça pour quelques bourses délestées à des bourgeois et des nobles.
−Quelques bourses ? s'écria le magistrat. Et que fais-tu des assassinats, des interrogatoires sauvages et des mutilations que tu as, au mépris de la loi, exercées durant des années ?
−Des dommages collatéraux, mon ami. Je n'y peux rien si certaines personnes n'arrivent pas à se séparer de quelques biens sans faire de l'esbroufe.
−Sauf que tu t'es trompé de cible cette fois-ci, assassin.
−Le gars que j'ai délesté de son joli caillou ? Il est si particulier que cela ?
−Ce gars comme tu dis, répliqua le magistrat avec un sourire pervers, est très particulier : tu as commis un meurtre sur la personne du propre cousin de notre roi.
−Un meurtre ? Mais je ne l'ai pas tué votre gars !
−Tu étais seul avec lui dans la pièce. Alors qui ?
−J'en sais rien, à la fin. Ce n'est pas moi en tout cas.
−Nier l'évidence ne te sauvera pas. Le roi a déjà pris sa décision : il veut te voir pendu. La sentence sera effectuée dans deux jours…
Et l'obscurité retomba dans la cellule de Thorgan.

Bonne lecture!

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeVen 27 Mai 2011 - 22:41

La suite :


Le mage pénétra avec fracas dans la salle du trône. Il paraissait exténué comme après une longue chevauchée. Dans la salle, le souverain du Garthay et les quelques conseillers autour de lui étaient absorbés par une carte étalée sur une grande table.
−Il faut que je vous parle, roi Barhem !
−Mais bien sûr, maitre Orgos, répondit le monarque sans même relever la tête. Que puis-je pour vous ?
−J'ai appris que vous déteniez un homme dans vos geôles.
−Je détiens un certain nombre d'hommes dans mes geôles. Vous allez devoir être plus précis.
−Un homme a été emprisonné il y a quelques jours après avoir été arrêté à Barrowfield.
−Oh, vous voulez parler du meurtrier de mon cousin, répondit le souverain en relevant enfin la tête. En quoi cet individu pourrait bien vous intéresser ?
−Que comptez-vous faire de lui ?
−Vous répondez à ma question par une autre question, maitre Orgos. Que lui voulez-vous ?
−Certains faits sont parvenus aux oreilles des Imariens, des faits extrêmement troublants. Bref, j'aimerais pouvoir parler avec votre prisonnier. Maintenant, à votre tour de répondre à ma question : que comptez-vous faire de lui ?
−Il va être pendu dans deux jours.
−Pardon ? s'étrangla Orgos.
−C'est un meurtrier. Les meurtriers sont pendus au Garthay. A plus forte raison lorsqu'ils attentent à la vie d'un membre de la famille royale.
−Je vous déconseille de faire ça, roi Barhem !
−Les Imariens ne feront jamais rien contre un royaume de l'Alliance, je me trompe ?
−Je ne parlais pas de cela… Si ce que nous craignons vient à se réaliser, vous pourriez amèrement regretté d'avoir fait exécuté cet homme.
−Mais encore ?
−On vous a déjà parlé de la Prophétie de Arklïn ?
Barhem sembla hésiter, de l'inquiétude dans les yeux, tentant de juger de la franchise de son interlocuteur.
−Deux jours, Orgos. Après, c'est le gibet ! Compris ?
Le mage acquiesça de la tête avant de tourner les talons.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Mai 2011 - 23:31

La suite :


Thorgan entendit des bruits de pas, quelqu'un approchait de sa cellule. Surement le geôlier venu lui apporter l'ignoble mixture qu'ils osaient désigner sous le terme de nourriture.
La clé grinça dans la serrure et la porte pivota sur ses gonds. Le personnage qui rentra n'était pas exactement le type auquel Thorgan s'attendait : l'individu était vêtu d'une tunique longue verte et d'un pantalon blanc, ses chausses étaient de bonnes qualités bien qu'usées par la marche, ses cheveux blond délavé retombaient en masse sur sa nuque. A sa ceinture étaient accrochées deux étranges lames en demi-cercle hérissées d'une multitude de dents tranchantes. Au jugé, Thorgan ne donnait guère plus de vingt-six ans à son visiteur, soit quelques années de plus que lui. Ce dernier devait être un guerrier.
Pourtant, son regard fut attiré par le symbole qui ornait la tunique de l'inconnu : trois bandes partant d'un cercle. Thorgan sourit intérieurement : parfois les apparences étaient vraiment trompeuses.
−Je m'appelle Orgos, commença l'inconnu. On peut discuter tout les deux ?
−Je me souviens pas avoir requis un prêtre… Enfin, pas consciemment.
−J'aimerais que vous me parliez de ce qui s'est passé dans la bibliothèque du Jharlob.
−Comme si cela pouvait bien vous intéresser…
−Figurez-vous que oui. Et fortement en plus !
−Je leur dirai, renchérit Thorgan en pointant un doigt au ciel. Je suis persuadé qu'ils seront également fortement intéressés.
−C'est très important pour moi.
−Allez vous faire voir !
−Ecoutez ! Je dois être le seul à vingt lieux à la ronde à avoir l'envie ou l'intérêt de vous sauver. Alors, faites en sorte de m'aider.
−Suis-je si important ? ironisa le voleur.
−Vous, par vraiment. Par contre ce que vous avez vu, oui. Je pourrais vous l'extirper de force en utilisant mon pouvoir et vous laissez pourrir dans cette cellule jusqu'à votre exécution. Mais, je pense que vous êtes plus intelligent que cela, non ?
Thorgan fit mine de réfléchir quelques secondes avant de répondre. Après tout, cela pouvait n'être qu'un piège ou un jeu pervers de noble en manque de défis.
−Une chose m'intrigue : comment pouvez-vous savoir ce qui m'est arrivé ?
−J'ai entendu les rumeurs colportées par les domestiques. Celles-là méritaient quelques précisions.
−Et si ce que je vous raconte vous est inutile ? Aurais-je la liberté ?
−La liberté, non. La vie sauve, ce qui sera déjà pas mal, et je m'assurerai que votre détention se déroule dans un lieu moins… répugnant.
−Je ne suis pas du genre sédentaire, vous savez.
−Voyez cette option comme une possibilité d'évasion future. Vous êtes très doué dans le domaine il parait.
−Et si mes informations sont valables ?
−Dans ce cas, répondit Orgos, je vous demanderai de m'accompagner à Dorgok, la capitale des Dollogrïms, où va se réunir un conseil d'urgence.
−C'est une plaisanterie, j'espère ?
−C'est ça ou le gibet… Alors, on peut discuter à présent ?
−Ai-je le choix ? demanda Thorgan amère.
−Pas si vous tenez à la vie…

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 9:56

quelques petites corrections d'orthographe pour les 3 derniers posts:

ses chevilles
rester caché
amèrement regretter
Vous, pas vraiment

du mystère, du mystère... dans quoi s'est-il embarqué ce brave garçon?
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 18:18

La suite :


Hisako était accroupie sur le mur de pierre qui bordait l'enceinte du palais royale garthom tout en cogitant à la situation. Elle pouvait voir les gardes en faction tout autour du bâtiment.
Ces crétins n'avaient même pas idée de lever la tête en l'air, songea t'elle. Il était même étonnant qu'au cours des sempiternels conflits qui aient opposé les siens aux Garthoms, aucun assassin ne soit parvenu à couper la tête au pouvoir dans le Garthay.
Elle avait vu le voleur sortir de la propriété contenant la Pierre, mais celui-ci s'était fait prendre et il avait été emmené par des gardes. A présent, un mage Imarien s'intéressait à lui et Hisako savait pertinemment pourquoi. Il ne lui restait qu'une seule chose à faire.

−C'était comme si j'vais pu un grand coup sur la tête, commença Thorgan. Des étourdissements, une impression de chute, les murs qui tournaient de plus en plus vite et soudainement tout à disparu pour laisser place à autre chose.
−Une vision ? demanda Orgos.
−Incroyable, non ? Allez raconter ça alors que vous êtes déjà condamné pour le meurtre d'un proche du roi.
−Qu'avez-vous vu ?
−Un champ de bataille sous la pluie, de nombreuses races se battaient. Il y avait un orage. Un violent orage.
−Un détail insolite vous a frappé ?
−Pas vraiment. C'était une grande plaine avec des buttes de terre et des arbres morts. Je voyais des montagnes.
−Des montagnes blanches ?
−Oui, une multitude de sommets blancs.
−Les Echines du Dragon… C'est tout ?
−Non, après il y a eu un flash et j'ai vu un grand dôme en feu. Des Elfes couraient dans tous les sens. Des Elfes femmes dans de magnifiques robes pourpres. Et puis, j'ai vu une créature.
−Un gigantesque dragon aux écailles rouge, n'est-ce pas ?
−Comment le savez-vous ? s'étonna Thorgan.
−Je pense que vous avez vu le Sanctuaire de l'Ile de Cendre. Enfin, sa destruction en 1359. Autre chose ?
−Une étrange conversation. Entre un Elfe et un mage. L'Elfe parlait d'apporter de la stabilité dans les flux du mana et plus de sécurité à une alliance.
−Vous avez pu saisir des noms ?
−Le mage s'appelait Nylha et l'Elfe… Yojjop ou Yajjob. Il était roi d'après le mage.
−Yajjop. Il était roi des Elfes Eldrïns il y a trois siècles.
−Le mage ne semblait pas vraiment d'accord avec lui. Il craignait la création d'une sorte de trop grand pouvoir.
−Ça ne m'étonne pas, répliqua Orgos en se relevant.
−Hé ! s'insurgea Thorgan. Vous avez promis de me faire sortir d'ici !
−Au vu de ce que vous m'avez dit, il est plus qu'essentiel que vous veniez à Dorgok avec moi. La situation est plus grave que je le craignais. Alors, restez calme : demain, au plus tard, vous serez dehors.
−Et pour la suite ?
−Nous verrons. Il y a quantité de détails que vous ignorez encore. Vous êtes loin d'avoir saisi les conséquences de votre situation présente.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeMar 31 Mai 2011 - 16:22

La suite :

Le soir même, Thorgan était sortit de sa cellule et avait été emmené au palais royal de Johrol, où on l'avait parqué dans une chambre avec interdiction d'en sortir.
Il tournait en rond en se demandant ce qu'on lui réservait. Il n'avait même pas revu son étrange visiteur. La seule chose qu'on avait daignait lui dire concernait son départ dans l'après-midi du lendemain avec le mage, le roi du Garthay et son escorte pour Dorgok.
Alors que la nuit commençait à tomber, un domestique passa la porte, encadré par deux gardes, et déposa, sans un mot, une écuelle avec un peu de soupe chaude sur la table de la chambre. Il repartit de même dans un silence glacial et clairement hostile.

Le lendemain, deux gardes tirèrent le voleur de son sommeil à l'aurore. Ils le conduisirent dans la cour du palais où l'attendaient déjà Orgos, le roi Barhem et une dizaine de cavaliers armés.
Barhem lui jeta un bref regard méprisant, depuis le haut de sa monture, avant de tourner la tête. Orgos descendit de cheval pour saluer Thorgan et lui présenter un canasson à robe grise. Alors, qu'il s'apprêtait à monter en selle, un palefrenier l'attrapa par la manche :
−Vous bénéficiez peut-être d'un sursis grâce à maitre Orgos, dit-il, mais n'imaginez pas que cela vous dispensera d'observer quelques règles élémentaires en présence du roi.
−Je sais.
−Non, vous ne savez rien. Les bouseux de votre espèce ne peuvent pas savoir. Le roi mène la troupe, vous resterez en toutes circonstances derrière lui. Vous ne lui adressez pas la parole, vous ne le regardez jamais dans les yeux et vous ne le touchez sous aucun prétexte. Vous dinerez avec la garde et vous obéirez durant tout le trajet aux ordres de leur capitaine.
−Je ne suis pas contagieux, vous savez.
−Justement si. Vous portez une lèpre comme tout ceux qui ne sont ni noble, ni guerrier. Votre présence est une simple et pure offense à la noblesse et à la prestance de notre sire.
−Vraiment ?
−Laissez tomber, Thorgan ! intervint Orgos. Il est grand temps de se mettre en route !
Les cavaliers se mirent en route et quelques minutes plus tard, ils galopaient à travers la campagne du Garthay vers l'est. Thorgan était l'image d'un orage sur le point d'éclater.
−Vous lui en voulez ? demanda Orgos.
−Vous ne le seriez pas à ma place, peut-être ? Avait-il besoin d'être si hautain pour me dire comment me comporter avec le roi ?
−Il vit au palais, c'est tout. Il a trop côtoyé la noblesse et la prêtrise pour considérer encore le peuple comme des êtres humains.
−Et c'est vous qui dites ça, railla Thorgan.
−Expliquez-vous.
−Vous êtes un prêtre, non ?
−Pas exactement, non. Nous sommes les serveurs des dieux. De tous les dieux, sans exception. Et notre magie n'a rien à voir avec les tours de passe-passe destinés à impressionner les paysans.
Thorgan se contenta de faire la moue.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 5 Juin 2011 - 1:50

La suite :


Les jours s'écoulèrent lentement jusqu'à ce que, quatre jours après leur départ de Johrol, la troupe atteigne la frontière avec l'Elmendrïn, le royaume millénaire des Elfes de l'Ercan, le dernier vestige du vaste empire qui dominait le continent trois siècles auparavant. Le passage entre les deux royaumes s'effectuait par la Trouée de Sang, un large défilé qui coupait en deux les montagnes de l'Eyfjar, avant de se jeter dans la Mer Intérieure plus au nord.
De l'autre côté de la trouée, les gardes-frontières laissèrent passer la troupe sans aucune formalité à la vue du blason martelé sur les boucliers.
La traversée de l'Elmendrïn allait prendre pas loin de quatre jours pleins, puis il restait deux jours de voyage avant d'atteindre Dorgok, la capitale des Dollogrïms.

La forteresse de Wayglish était encore plus lugubre qu'à l'accoutumée. Zexbet était pensif alors qu'il descendait vers les catacombes de la bâtisse.
Lizborg l'avait bien sûr félicité lorsque le mage lui avait présenté la Pierre Bleue, mais le maitre ne semblait pas si content que cela. Zexbet aurait même osé dire qu'il était inquiet, le regard dans le vague.
Rien n'avait jamais ébranlé le Seigneur du Borgoll, le Maître des Bakuors, les Mages du Xaihir, celui qui avait rassemblé les Tribus Orques, reforgé la Horde sur l'enclume de la guerre et qui, tel le phénix, était renait de ses cendres. Cet être ne vivait pas dans le même monde que le reste de ses serviteurs, il voyait des choses qui transcendaient le temps et l'espace.
Zexbet était suffisamment proche du maitre pour savoir que cette attitude n'augurait rien de bon. Il devait faire très attention aux sauts d'humeur aussi inattendus que violente du maitre absolu du Borgoll.
Arrivé en bas des escaliers, le mage remonta un long couloir, éclairé à intervalle régulier par une torche fixée à un anneau du mur. Il pourrait sentir les flux du Xaihir bouillonner autour de lui, appel de vie et d'énergie.
Zexbet poussa une porte et pénétra dans une petite pièce où une jeune humaine était attachée à un poteau. Les quatre gardes en armures, leurs casques cachant leurs traits, s'étaient disposés aux coins de la pièce. Pour une fois, ils s'étaient parfaitement acquittés de leur mission : le spécimen avait la jeunesse et la beauté parfaite pour satisfaire le mage.
−Es tu confortablement installée ? demanda Zexbet en s'approchant de sa future victime. Mes gardes ne t'ont pas trop brutalisé ?
−Je ne comprends pas seigneur, répondit la fille. Je n'ai jamais importuné mon maitre, ni ne lui ai manqué de respect.
Une Humaine des Royaumes du Nord, devina Zexbet. Surement une prise de guerre faite par un seigneur ballric lors d'une des nombreuses expéditions de pillages des royaumes de l'Alliance.
−Ne t'inquiètes pas, mon enfant, fit le mage. C'est pour te récompenser de tes services que tu es ici.
Le Bakuor, l'initié du Xahir, libéra les arcanes secrètes de son art qui vinrent envelopper la jeune fille comme un cocon coloré.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeLun 6 Juin 2011 - 0:10

La suite :


Au départ, rien ne se passa. Mais subtilement, les traits de la fille se tirèrent, sa peau devint de plus en plus flasque, des rides de plus en plus marquées creusèrent son visage. Elle vieillissait à vue d'œil. Ses cheveux grisonnants retombant sur sa peau brunie.
Zexbet sentit la vigueur, la force et la vie de la fille venir nourrir sa chair, faisant éclater un arc-en-ciel de bruits et d'odeurs au niveau de ses sens. Régénéré, il poussa un grognement bestial en direction du ciel.
Un des gardes s'avança de son pas lourd et métallique, et détacha la fille qui s'écroula sur le sol en position fœtale.
−Remercies-en le Xaihir, fit Zexbet en se penchant sur sa victime, il te reste quelques années à vivre. Je te conseille d'en profiter au mieux.
La porte qui se referma résonna d'un claquement glacial.

Thorgan pouvait observer à souhait la diversité culturelle qui peuplait l'Elmendrïn, la patrie des Eldrïns, le dernier royaume survivant du défunt Empire Elfique.
Au fils des siècles, bons nombre de tribus avaient trouvé refuge dans ce dernier bastion de la nation elfique autrefois florissante, mais aujourd'hui réduit à un royaume comme les autres.
Bien sûr, les Eldrïns représentaient la quasi-totalité de la population, mais l'œil exercé du voleur repéra également de nombreux Hwoks, ceux que les autres Elfes appelaient les Elfes Gris des Marais. Il y avait également des représentants d'une foultitude de tribus mineures : des Xojjils avec leurs courtes tuniques et leurs larges coiffes, des Zoghis à mains abimées par le travail de la forge, des Hoblongs, des Flessings, et bien d'autres encore.
Le contrôle du pays était entre les mains des Eldrïns qui détenaient l'essentiel du pouvoir. Ils maintenaient avec orgueil ce qu'ils considéraient comme le dernier véritable sanctuaire de leur peuple, et tenaient à conserver le prestige de leur lignée en tant que dernière Grande Tribu Elfique de l'Ercan.
Au fils des siècles, les autres Grandes Tribus qu'étaient les Nilssiens, les Quëanors, les Hwoks et les Taktors avaient connu diverses fortunes malheureuses.
Thorgan songea que, à l'exception de l'extraordinaire longévité de l'Elmendrïn, le peuple elfique de l'Ercan se réduisait aux nombreuses communautés sylvestres des Quëanors dispersées sur le continent.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeMer 8 Juin 2011 - 18:08

La suite :



Au fil du voyage à travers le royaume elfique, Thorgan s'était considérablement rapproché d'Orgos. Après tout, le mage n'était que de deux ans son ainé. Le voleur avait par ailleurs été fortement surpris lorsque l'Imarien lui avait avoué qu'il n'avait que vingt-cinq ans. Il lui avait expliqué, un sourire aux lèvres, que l'Ordre était en perpétuel renouvellement et que la maitrise du mana ne procurait pas l'immortalité, contrairement aux fables colportées par les filid, les conteurs, au mieux octroyait-il un à deux siècles d'existence pour le mage.
Thorgan s'était également un peu intéressé à la suite du roi Barhem. Tous les soirs, cette fourmilière s'activait pour monter un campement avec la tente majestueuse du monarque au milieu de quatre ou cinq tentes réservées aux soldats, aux domestiques et une dernière où était parqué Thorgan.
Le voleur avait été frappé par une des servantes. Interrogé, Orgos lui avait appris qu'elle s'appelait Yami. Mais quelque chose intrigué le Garthom, quelque chose d'anormal dans le regard ou les gestes de la femme titillait son instinct de voleur. Il avait bien tenté de parler avec elle, mais Yami restait très distante comme si elle refusait la conversation, pas par mépris comme la plupart des autres, mais plus par défiance envers le voleur. Son attitude était agressive, elle ne lâchait que quelques lieux communs en réponse aux questions de Thorgan.

Enfin, la frontière du Dorgoll fut en vue, les vastes forêts de l'Elmendrïn s'éloignèrent dans le dos des cavaliers qui s'engagèrent sur la vaste plaine qui longeait la Mer des Brumes jusqu'à la capitale Dorgok.
Thorgan n'avait jamais vu de Dollogrïms avant, il dut se rendre à l'évidence que leur surnom d'Homme-Elfique n'était pas totalement imagé. Les Dollogrïms étaient plus grands et plus fort que les Humains, leurs longs cheveux roux ou auburn étaient coiffés à l'aide de tresses ou de queues qui retombaient en masse souple dans leur dos. Mais ce fut leurs oreilles légèrement plus effilées que celles des Humains qui attirèrent l'attention du voleur.
Les soldats, que croisait la caravane, portaient de simples armures en cuir bouilli, et étaient équipés d'une arme que Thorgan n'avait jamais vue auparavant : une longue hampe en bois sur laquelle venait s'enquillait une pointe en métal, elle-même bloquée par une lame acérée.
Une arme que les Dollogrïms manipulaient avec nonchalance, mais que le Garthom devinait mortel entre des mains expertes.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 19:01

Bonsoir,

Ce soir, je vais commencé à lire ton roman.
Je pense que tu souhaites recevoir des commentaires.

Acceptes-tu que je passe ton début de roman à la moulinette avec un épluchage le plus complet possible et suggestion, ou un simple commentaire avec quelques propositions de correction ?

Je pose la questions car certains auteurs ne souhaite pas que l'on rentre trop dans leur texte.
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Niko
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 19:03

@Papigeo : dis-moi ce que tu en pense. Evidemment, si tu propose de changer des passages entiers, il est pas certain que j'en tiennes compte.
Mais, toute amélioration est bonne à entendre.

Suite :

L'approche de la capitale par le sud passait par quelques reliefs accidentés qui avaient autrefois constitués une solide défense naturelle contre les invasions venues de la terre. A présent, c'était juste la dernière étape de la route avant d'atteindre la ville.
Thorgan chevauchait mécaniquement, perdu dans ses pensées, tentant d'imaginer ce qui l'attendrait une fois rendu à Dorgok.
Il allait assister à un conseil, la chose était entendue. Cependant, pourquoi des souverains voulaient-ils se rencontrer suite au vol d'un vulgaire caillou ? Et puis, c'était quoi cette Alliance dont avait parlé Orgos lorsqu'ils se trouvaient encore à Johrol ?
Les questions se bousculaient dans sa tête lorsqu'un cri strident vint le tirer de ses songes. Il leva les yeux et aperçu une forme sombre s'élever dans le ciel et déplier de grandes ailes. En un instant, il comprit. Des dragons.
Il lança un cri d'alerte, mais les autres restaient figés sur leurs montures avec un regard interrogateur comme si ils ne se rendaient pas compte du danger imminent qui planait au-dessus de leurs têtes.
Heureusement, Orgos semblait avoir compris. Le mage regardait le ciel et ne pouvait pas avoir loupé le dragon qui descendait sur eux. Mais au lieu de crier aux autres de chercher un abri, il fit signe à Thorgan de se calmer.
La créature devenait de plus en plus grosse, et très vite le voleur remarqua deux choses étranges : le dragon ne suivait ni une trajectoire, ni une vitesse d'attaque. Au contraire, elle semblait freiner délibérément sa course afin de se poser devant le groupe.
Alors que le dragon était à environ cinq mètres au-dessus de lui, le Garthom remarqua une forme humanoïde au niveau des épaules de la créature. Un Dollogrïm à en juger par la silhouette.
La bête se posa sur le sol et un guerrier dollogrïm en descendit avec souplesse. Il ne portait ni casque, ni armure, juste des serres-poignets et une légère tunique de cuir. Par contre, à sa ceinture, étaient fixées plusieurs lames de jet.
La créature en elle-même avait un cou relativement court, une peau écailleuse grise, deux pattes postérieures, mais pas de patte antérieure. Par contre, des dents grosses comme les cuisses des Humains se devinaient dans la gueule du dragon.
−Roi Barhem, dit le Dollogrïm après une révérence. Bienvenue à Dorgok, le roi Kiliän vous attend avec impatience. Ainsi que maître Orgos, bien sûr.
−Remercie ton maître, répondit le monarque garthom, et informes le sans tarder de mon arrivée.
−Oui, seigneur.
−Qu'est-ce que… ? fit Thorgan alors que le Dollogrïm repartait déjà vers sa monture.
−C'est un Drakönn, répondit Orgos, un chevaucheur de Wyvern.
−Ils montent des dragons ?
−Les Wyverns ne sont pas des dragons, Thorgan.
−Pour moi, ils se ressemblent : ils volent, ils ont une peau écailleuse, ils ont des crocs, des ailes et ils sont carnivores.
Le mage remarqua que Thorgan tremblait en disant cela.

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 19:44

J'attends la suite, je suis comme ton héros, je me demande bien ce qu'il va se passer.

Suite des corrections !

— à se chevilles et à ses poignets : ses chevilles
— à la promesse qu'il s'était fait en quittant : faite
— rester cacher quelques temps : caché quelque
— Et maintenant il risquait : virgule après maintenant
— Thorgan aperçu la lumière : aperçut
— commença t'il après avoir : commença-t-il
— des assassinats, des interrogatoires sauvages et des mutilations que tu as, au mépris de la loi, exercées : exercés
— Ce gars comme tu dis : virgule après gars

— vous pourriez amèrement regretté d'avoir fait exécuté cet homme : regretter ; exécuter

— Le personnage qui rentra n'était pas exactement le type auquel Thorgan s'attendait : l'individu était vêtu d'une tunique longue verte et d'un pantalon blanc, ses chausses étaient de bonnes qualités bien qu'usées par la marche, ses cheveux blond délavé retombaient en masse sur sa nuque. : phrase un peu longue, il vaudrait mieux séparer la fin « par la marche. Ses cheveux blond délavé »
— discuter tout les deux : tous

— l'enceinte du palais royale : royal
— la tête en l'air, songea t'elle : songea-t-elle
— comme si j'vais pu un grand coup sur la tête : j’avais eu
— dragon aux écailles rouge : rouges

— Thorgan était sortit de sa cellule et avait été emmené au : sorti de sa cellule et emmené
— lèpre comme tout ceux qui ne sont ni noble, ni guerrier : tous ; nobles ; guerriers

— qui, tel le phénix, était renait de ses cendres : renaissait (renaitre est un verbe intransitif défectif, il n’a pas de participe passé et ne se conjugue pas aux temps composés)
— aux sauts d'humeur aussi inattendus que violente du maitre : aux sautes d'humeur aussi inattendues que violentes
— Il pourrait sentir les flux : pouvait
— Es tu confortablement : Es-tu
— Ne t'inquiètes pas : inquiète
— libéra les arcanes secrètes de son art : secrets (un arcane)

Elle vieillissait à vue d'œil : comme dans Stargate Atlantis ??

— Mais subtilement, les traits de la fille se tirèrent, sa peau devint de plus en plus flasque : subtilement ou subitement ?? quand on tire la peau ça fait lifting plutôt « les traits de la fille se relâchèrent »
— bons nombre de tribus avaient trouvé : bon
— Au fils des siècles : fil

— fables colportées par les filid, les conteurs : Un filid, des filids ?? on peut aussi mette les mots que l’on invente au pluriel !
— avec la tente majestueuse du monarque au milieu de quatre ou cinq tentes réservées : répétition de tente
— Mais quelque chose intrigué le Garthom : intrigua
— les vastes forêts de l'Elmendrïn s'éloignèrent dans le dos des cavaliers qui s'engagèrent sur la vaste plaine : répétition de vaste
— Les Dollogrïms étaient plus grands et plus fort : forts
— le Garthom devinait mortel entre des mains : mortelle

— quelques reliefs accidentés qui avaient autrefois constitués une solide : constitué
— Il leva les yeux et aperçu une forme : aperçut
— interrogateur comme si ils ne se rendaient pas : s’ils
— et informes le sans tarder : informe-le



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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeJeu 9 Juin 2011 - 19:56

schadow54 a écrit:
— fables colportées par les filid, les conteurs : Un filid, des filids ?? on peut aussi mette les mots que l’on invente au pluriel !

Ce mot est déjà au pluriel Wink : il est gaëlique => un file, des filid.
C'était un voyant, poëte, savant, devin et magicien.
A ta connaissance, la forme féminine est banfile.

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Juin 2011 - 7:14

OK ! Je n'ai pas pensé que cela pouvait être une autre langue.
En gaélique irlandais le pluriel s'écrit fili et je n'ai pas trouvé de forme féminine, mais bon, google traduction c'est assez limité !
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 12 Juin 2011 - 20:51

La suite :


La caravane franchit les portes de Dorgok une vingtaine de minutes plus tard.
La capitale des Dollogrïms s'étalait sur un seul niveau au bord d'un promontoire qui surplombait la Mer des Brumes. Au pied du promontoire s'étirait le long de la mer les installations portuaire de la cité. Les deux niveaux étaient reliés par un passage percé au travers de la dizaine de mètres de roche qui séparait le sommet du plateau du littoral.
Le palais du roi Kiliän se situait dans la partie nord de la cité, entourait des quartiers militaire et administratif de la capitale. C'était un magnifique édifice s'élançant en fines flèches vers le ciel, de larges fenêtres attirant la lumière vers l'intérieur du bâtiment. Aucun mur d'enceinte ne le ceinturait, si ce n'était une simple grille aux barreaux ouvragés sur le devant, et un mur à peine plus haut que Thorgan sur son cheval sur les trois autres côtés.
Lorsque Thorgan le fit remarquer à Orgos, celui-ci se contenta, avec un sourire amusé, d'informer le voleur qu'il n'était pas dans la mentalité des Dollogrïms de s'introduire en fraude dans la propriété d'un autre. Une notion que le Garthom semblait avoir du mal à cerner.

Le souverain du Dorgoll attendait ses invités, avec quelques officiels de la cour, devant le palais.
C'était un homme d'un certain âge vêtu d'un long manteau bleu rembourré. De nombreuses rides creusaient son visage où se découpaient deux yeux qui semblaient sonder les autres jusqu'au tréfonds de leur être. Ses longs cheveux grisonnants ne portaient aucune couronne ou le moindre signe de son rang.
−Je te salues, Barhem, souverain du Garthay ! Sois le bienvenu à Dorgok !
−Kiliän, mon vieil ami ! répondit le Garthom. Nous pouvons nous passer de ces civilités inutiles entre amis.
−Certes, mon ami. Mais que va donc penser le peuple si nous nous comportons en simples roturiers ?
Et Thorgan nota toute la malice dans la réflexion du Dollogrïm. Cet homme était plus rusé qu'il ne le laissait paraitre.
−Qui est-ce ? demanda Kiliän en pointant le voleur.
−Quelqu'un que notre ami Orgos a tenu à emmener pour une raison obscure, répondit Barhem amère. Faites attention à vos possessions, mon ami, ce malandrin a les mains baladeuses…

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Juin 2011 - 14:56

Bonne histoire !
Prometteuse, à la lecture du premier chapitre. Bien écrit dans l’ensemble, le héros est un peu l’archétype du voleur, mais il me plaît beaucoup !

Voilà maintenant mes remarques, corrections et autres pinaillages (si ça te gonfle, tu as le droit de me le dire !^^) :

Je n’aime pas trop ce terme d’ « Humain » avec une majuscule, c’est un peuple à part entière ? (comme les Nains, par exemple ?) Je dois dire que ça me fait bizarre ! Je remarque aussi que tu es fâché avec les accents circonflexes Very Happy


Citation :
des bottes en cuir souples couvertes de la poussière des chemins complétaient son habillement.
« couvertes de la poussière des chemins » me fait tiquer… Je vois bien que c’est pour nous montrer qu’il marche beaucoup, mais juste « maculées/couvertes de poussière » suffit, à mon sens. Eventuellement, tu peux rajouter un peu de boue séchée.

Citation :
De taille commune
« Commune » me gène : c’est quoi la taille commune ? (plutôt petit, grand… ?)

Citation :
Thorgan avait un corps élancé et souple, très légèrement musclé. Des cheveux bruns mi-longs attachés en une queue de cheval souple
- Deux fois souple trop vite dans la même phrase (sans parler du « souple » du début !^^)
- « très légèrement musclé » ? Mmmm, j’imagine un p’tit tout mou, là ! Je vois cependant ce que tu veux dire. Plutôt « à la musculature fine et élancée », « nerveusement musclé »…

Paraitre : paraître
Banale : banal
Gout : goût


Citation :
Depuis, Iruk avait raccroché son épée et Thorgan avait continué à mener son existence itinérante, mais ils étaient restés très proches.
Deux fois « avait », c’est dommage : tu peux enlever le deuxième, ça fluidifiera la phrase, je pense : « et Thorgan continué à mener… »

Citation :
les arbres étaient d'un vert chatouillant, la nature entière était une symphonie de couleurs et d'odeurs qui venaient émerveiller les yeux et le nez.

- Chatouillant ? J’ai du mal à me représenter ces arbres… Chatoyant, je veux bien, mais là…
- La description est par ailleurs un peu courte à mon goût, et la tournure un peu bizarre (sans que je sache trop pourquoi.)

Citation :
Une brise tiède venant de l'océan à l'est s'engouffrait dans la plaine, et balayait les champs où les paysans labouraient calmement leur parcelle, avec ce détachement propre à leur activité.
« à l’est » alourdit inutilement la phrase.
Longue et bien tournée (comme je les aime^^) mais ça manque un peu de ponctuation. (en rouge, si je peux me permettre, et par exemple.)

Citation :
La route s'étendait à l'infini devant Thorgan à travers l'est du Garthay. Dans deux jours, il serait à Sjölk…
Pas si infini que ça si Sjölk est seulement à deux jour de marche ! ^^ Je suggère : « jusqu’à l’horizon », par exemple.

Chaine : chaîne
Le vieil sage : vieux (c’est la règle, c’est pas moi qui le dit J)
Depuis l'un : depuis un
Fraiche : fraîche
Avertirent : l’avertirent
se raviva : se ravisa


Citation :
à perte de vue aux pieds des Karukos et quitta la terrasse, l'air sombre.
La ponctuation (en rouge, etc^^)

Citation :
Il s'épongea le front trempé de sueur et regarda autour de lui.
La tournure ne va pas. Soit « Il s’épongea le front et regarda autour de lui » ; soit « il épongea son front trempé de sueur […] »

Citation :
Le petit bosquet où il avait trouvé refuge pour la nuit étouffait les bruits nocturnes habituels où le silence se battait avec le bruit des ailes d'une chouette.
Structure étrange avec répétition de « où » (en plus du « où » deux phrases au dessus.) Je propose un point après « habituels » et d’enlever le « où » juste après. Ça gagnera en fluidité.

Citation :
Il replia donc ses affaires et reprit la route vers Sjölk.
« donc » est superflu.

Diner : dîner
Sureté : sûreté


Citation :
Ces attaques deviennent de plus en plus intolérables, disait un homme. Avant, ces attaques visaient une ferme isolée ; maintenant, ces chiens osent s'attaquer à des communautés et même à des villages.
Deux fois « attaques » et une fois « attaquer », c’est trop.

Citation :
et voilà que non seulement ils ne trouvent plus que de la cendre mais voilà qu'un autre groupe frappe dans leur dos comme l'éclair.
Deux fois « voilà », et une structure de phrase qui me gène : ça irait mieux en enlevant le second « voilà ».

Citation :
effleurer le crâne
Plutôt « l’esprit » que « le crâne » (c’qui t’effleure el’crâne c’t’une massue, mon gars ! ^^)

Citation :
s'abriter dans une anfractuosité rocheuse surplombant la route.
Bien de la chance qu’elle se trouve pile poil là au bon moment (désolée, j’aurai préféré qu’il se galère avec une vieille toile cirée, et pas de feu !^^)

Diner :dîner
Fraiche : fraîche
Se succédés : se succédaient


Citation :
Les murs de la cité de Sjölk apparurent […] du plateau de Guthland derrière elle. La flèche du temple d'Albrok […] la capitale Hajgän, […] grand port de Rawël aux Rigoles d'Arthor dans le sud.
ça fait beaucoup de noms un peu « barbares » en peu de temps, c’est trop à mon goût (où alors il faut que je puisse me référer à une carte ! ^^)

Citation :
La flèche du temple d'Albrok se détachant dans le paysage.
« se détachait », sinon ta phrase n’a pas de verbe.

Citation :
Thorgan se sentait d’un seul coup libéré des angoisses qui l’avaient tenaillé depuis plusieurs jours. Le bruit furtif fut le signe qui l’avertit du danger, il eût juste le temps de faire un saut en arrière avant qu’une masse ne surgisse sur la route à l’endroit précis qu’il occupait quelques secondes auparavant.
Bizarre la transition (enfin son manque !) entre le soulagement d’avoir Sjölk en vue et le bruit furtif du danger : c’est à retravailler, ça me laisse perplexe.

Citation :
qu'il était sur la route depuis plus de deux jours.
Il est un peu chochotte lui, non ? Very Happy Deux jours, c’est pas trois semaines, hein !

Citation :
se mit en position
En position de quoi ?

Citation :
La bête ne cessait de tester sa proie en tournant autour d’elle en tentant par moment de chercher une éventuelle ouverture.
Euh… Je n’aime pas cette phrase et j’avoue que je ne saisi pas ce qu’elle fait : tu devrais préciser comment elle teste, et ce qu’elle teste.

Citation :
que le bout des pattes de l’insecte géant
L’expression fait un peu bizarre et pas trop peur. Une glande à la base de ses griffes ? Où c’est des pattes à bouts ronds enduites de poison ?

Citation :
globe oculaire
Tu passe de bout des pattes qui n’est pas très précis à « globe oculaire » qui est là carrément un terme médical… ? ?

Citation :
Le scarabée poussa un hurlement strident
« ce dernier poussa… », vu que tu écris scarabée juste avant.

Citation :
dans lequel il s’était lui-même fourré.
C’est la bête qui l’a attaqué en premier, c’est pas de ça faute, au pauvre Thorgan !^^

Citation :
un quelconque lacement
scratch
« une quelconque lassitude », tu veux dire, plutôt ?

Surement : sûrement

Citation :
Thorgan jetait de rapides coups d’œil dans son dos afin de s’assurer […] il serait dos à l’écorce […] dans son dos
trois fois le mot « dos » en trop peu de temps.

Citation :
le voleur pointa son arme des deux mains dans une attitude de défi et avec un regard paniqué, superbement imité.
C’est incohérent de mêler attitude de défi et regard paniqué, il faut choisir !

Citation :
le scarabée se débattait afin de se libérer
« se débattit »

Citation :
l’humus couvert de feuilles mortes en tachant le tronc de sang.
Plutôt : « feuilles morte, tachant le tronc… »

Citation :
avant d’essuyer la lame de son arme et de rengainer.
D’essuyer avec (ou sur) quoi ?

Citation :
Lorsqu’il regagna la route, un individu se tenait en plein milieu et regardait fixement le voleur en applaudissant à un rythme lent.
Il aurait du l’entendre avant, ta phrase n’est pas logique : « il se retourna en entendant soudainement un bruit : c’était un individu qui applaudissait à un rythme lent, moqueur, en plein milieu de la route » par exemple.

Recélait : recelait
Gaugeait : jaugeait ?
la Palais : le Palais


Citation :
Je serais déçu que tu loupes ton rendez-vous…
« loupes » est un peu trop familier.

Voilà pour le chapitre un ! J’espère que tu ne me trouve pas trop pinailleuse ! Et désolée s’il y a des redites avec ce que d’autres on dit ou corrigé !

cheers
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Juin 2011 - 16:10

Ah, les boules, c'est le bordel ton sujet !
J'ai corrigé la première mouture ! Bon ben je reprends la bonne, enfin, quand j'aurai le temps, parce que là, je viens d'y passer plus d'une heure...

Pourquoi ne pas avoir fait un nouveau sujet ? Crying or Very sad


Ps : Le bon chapitre un, c'est la troisième version, c'est ça? (pas que je me goure encore...)
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Juin 2011 - 22:21

Les cinq pierres

Voici mes commentaires sur le premier chapitre. Mes observations et suggestions sont dans le texte. Évidemment ce n’’est que mon avis.

Trop de répétitions, d’adverbes et de participes présents.

De nombres phrases trop lourdes. Il ne faut pas avoir peur de dégraisser ton texte.

Dans les descriptions, essaie de faire plus souvent appel aux autres sens que la vue, comme les odeurs, le goût, le toucher et les sons.

J’aime bien ce début de ton histoire, mais je suis persuadé que tu peux l’améliorer.

Bleu : orthographe, conjugaison...

Vert : répétitions

Jaune : divers

-1-


La froideur de l’acier tira
//brutalement//(suggestion : avec brutalité) Thorgan de son sommeil. Il identifia rapidement le tranchant d’une lame pressé contre sa gorge.
L’Humain cligna des yeux et distingua
//une masse musculaire // (pas très heureux) dans son champ de vision. Un //type// //portant une//(vêtu d’une) chemise usagée se //tenait// au-dessus de lui, la vilaine cicatrice qui lui barrait le visage donnait un air bestial au //type//, impression renforcée par son crâne rasé et ses énormes paluches. Derrière lui se //tenait//(tenaient) trois énergumènes guère plus ragoutants.
Un cri à côté de Thorgan lui rappela la présence de la femme qui venait de partager sa nuit dans
//cette//(suggestion : la) //chambre// crasseuse de ce bordel minable dans ce quartier malfamé dans cette ville décadente et putréfiée jusqu’à la moelle. La //chambre// //était//suggestion :,) un petit espace où se serrait un lit qui avait connu des jours meilleurs, une armoire //bancal//(bancale) et des commodités où les rats se battaient en duel avec les araignées et //la vermine. //(suggestion Smile autres vermines)
Cependant, le vrai problème, songea Thorgan, restait les vocalises suraigües de la catin qui lui vrillaient les tympans et menaçaient de lui coller la plus belle migraine de sa vie. Après la cuite monumentale qu’il avait prise la veille, son cerveau semblait pulser sous son crâne comme un second cœur. Un crochet phénoménal envoya la femme valser dans le lit, assommée.
−Je ne sais pas qui vous êtes, commença Thorgan. Mais, rien que pour ça,
//vous avez mes remerciements//(suggestion : je vous remercie).
//Te réjouis pas trop vite//(suggestion(évite de te réjouir), répliqua le colosse. On n’est pas là pour te masser les pieds.
−Sans blague ? A voir vos tronches, je croyais que c’était le service d’étage.
Un
//coup// d’œil dans le dos des quatre types lui révéla la porte fracassée qui pendait sur ces gonds, surement défoncée à //coup de//(suggestion : à la hache ou à l’aide d’une hache) hache. C’était le bruit qui avait //retentit//(retenti) dans son rêve avant de sentir l’épée sur sa gorge.
−Quand je pense qu’on t’a cherché partout, et on te retrouve dans un bordel à te vautrer dans la dépravation la plus totale.
//Je ne me savais pas//(suggestion : J’ignorais) qu’on recrutait en ville.
−Votre petit exploit, à toi et tes copains, a attiré l’attention des Seigneurs Marchands.
Thorgan soupira intérieurement :
//normalement,//(je supprimerais) il n’aurait même pas dû participer à cette opération, et voilà qu’il était poursuivi par les hommes de //main//(suggestion : tueur ou spadassin) de la toute-puissance corporation marchande de l’Ercan alors qu’il //donnait juste un coup de main//(suggestion apportait juste son aide). Son seul tort était d’être un peu trop connu dans la région.




La suite :

−Je suppose que je ne peux pas vous convaincre de me laisser partir ? demanda Thorgan par pur formalisme.
−On est trop
//chère//(suggestion : couteux) pour toi. Alors (virgule) autant te rendre sans faire de difficulté. Tu as de la //valeur// //mort// ou vif.
−Mais
//mort// je vaux plus //cher//(je supprimerais), non ?
−Exact, répondit l’autre laconique.
Une idée venait de germer dans l’esprit de Thorgan : il ne pouvait rivaliser en force brute, ses seules armes restantes étaient la ruse et la rapidité.
Jaugeant de la distance de dégagement dont il disposait, Thorgan se tassa et décocha un violent coup dans la rotule du colosse qui le menaçait. Celui-ci bascula en arrière avec un cri de douleur et de surprise mêlée.
Thorgan en profita pour rouler sur le côté et se
//remettre debout//(suggestion , se relever) afin de juger de la situation. Les trois acolytes marquèrent un temps d'arrêt, surement ne s'attendaient-ils pas à ce que leur gibier tente quelque chose, puis dégainèrent et marchèrent sur lui de manière menaçante.
//A// (À) leur posture, on devinait la longue expérience qui avait //forge//(forgé) des tueurs aussi mortels qu'implacables. Deux baraqués se //tenaient// en avant, l'un //tenait//(suggestion :brandissait) une épée tandis que l'autre //était armé de lames en demi-lune//(suggestion : portait une lame demi-lune). Derrière eux, leur compagnon balançait une lourde double hache en //faisant obstacle de son corps à//(suggestion : bouchant de son corps) la sortie.
Thorgan attrapa le reste d'une armature en bois qui trainait contre le mur et s'en servit pour tenir en respect ses deux adversaires, chaque estocade
//arrachant//(suggestion : arrachait) un fragment de bois à son arme improvisée.
Visant le plexus de l'homme à l'épée, il le fit reculer. Le tueur /fit
//quelque// (quelques) pas à reculons, (suggestion : Le tueur recula de quelques pas) plié en deux, avant de basculer par-dessus son camarade aux rotules meurtries.
Parant une attaque violente, le bâton de Thorgan se brisa en deux sous le coup des demi-lunes. Enchainant, son agresseur passa à l'offensive face à un
//adversaire//// tentant//(suggestion : tenta) vaille que vaille de se protéger, mais //récoltant//(suggestion : récolta) de belles coupures aux bras et au côté gauche.
Attrapant un des bouts à deux mains comme une massue, Thorgan l'abattit de toutes ses forces sur la tempe de son
//adversaire// qui //fit//(fut) projeter au sol, assommé.
Alors qu'il constatait l'état délabré de son
//arme// de fortune, il entendit un cri féroce éclater dans son oreille droite : l'homme à l'épée s'était relevé et le charger, //arme// en avant. Thorgan eut juste le temps d'arracher un des côtés de l'armoire en guise de bouclier. La lame s'enfonça profondément dans le bois avec un bruit mât et s'arrêta à une demi-longueur de pouce d'entre ses deux yeux.
Il réussit à repousser son
//adversaire//, mais réalisa //rapidement//(je supprimerais) qu'il ne pourrait tenir très longtemps seul contre quatre //adversaires//(suggestion : je supprimerais). Il fit volte-face, attrapa ses effets à la volée et plongea, tête la première, à travers la fenêtre de la pièce.




Suite :

Sa chute sembla durer une éternité jusqu'à ce qu'il atterrisse sur le toit d'une bâtisse en contrebas qu'il traversa pour se retrouver les fesses sur un tas d'oreillers. Des fillettes qui jouaient là le regardèrent se relever
//seulement vêtu de son pantalon et de //(suggestion : ; il portait pour tout vêtement son pantalon et) ses chaussettes.
Elles s'enfuirent comme une volée de perdrix alors que Thorgan enfilait à la hâte sa tunique et ses bottes. Il jeta sa cape élimée, fixa le baudrier de son épée bâtarde à sa ceinture et passa son carquois par-dessus son épaule.
La
//rue// devant l'entrepôt était animée, mais personne ne semblait lui prêtait une attention particulière. Il s'engagea dans la rue lorsque des cris d'alerte retentirent au-dessus de lui : le colosse à la hache interpelait //des gens dans la rue//(suggestion : des passants) désignant Thorgan.
Tournant la tête, il
//aperçu// (aperçut) une escouade casquée, en tunique écarlate, et armée de lances qui fonçait sur lui.
−C'est pas vrai ! pesta-t-il intérieurement. Faire appel à la milice ! Enfoiré de bourgeois !
Sa seule
//échappatoire était dans //(suggestion : était la fuite)la fuite, il partit à toute allure //en sens inverse// (suggestion : dans l’autre sens), slalomant entre les porteurs, les badauds, les étalages et les charrettes//. En// ( ; en) sautant par-dessus l'une d'elle, il capta une voix dans son dos :
//Arrêtez ce voleur// ! //Faites lui//(faites-lui) obstacle !


–(suggestion : — Arrêtez le !)

−Et voilà, songea Thorgan. On n’y //échappe// jamais…
Un
//voleur// il l'était, et même un excellent. Mais, les populations avaient tendance à //avoir// (suggestion : éprouver) quelques aprioris bien ancrés à l'encontre des gens de sa profession, alors que Thorgan avait depuis longtemps un principe : il ne dépouillait que //ceux qui avaient du pouvoir ou des richesses.// (suggestion : les riches et les hommes de pouvoir)
//Bien sûr, //(suggestion : je supprimerais) il n'était pas un ange non plus : il avait une moralité douteuse, aimait un peu trop l'alcool et les femmes de petite vertu, cassait à l'occasion des doigts ou des mâchoires en échange de renseignements, et était trop allergique à la notion même d'impôts pour s'établir quelque part.
Les cris
//redoublant//(suggestion : redoublaient) dans son dos, Thorgan se rendit compte que ces poursuivants ne se laissaient aucunement //distancés//(distancer) . Ils continuaient à s'époumoner et à gesticuler dans l'espoir que quelqu'un s'interpose devant leur cible. Mais, bien entendu, personne n'osait tenter sa chance de peur de se retrouver dans un affrontement ou de prendre un coup de lame.
Avisant une charrette de livraison qui
//bloquait//(suggestion : bouchait) le //passage//, Thorgan //prit// son élan et, en quelques bonds, //passa//(suggestion : sauta) de //l'autre côté// en laissant ses poursuivants //bloqués// de //l'autre côté//(je supprimerais), s'égosillant pour qu'on leur libère la voie.
Le voleur
//prit// une centaine de mètres d'avance et bifurqua dans une ruelle transversale où il se colla contre le mur //en tendant//(suggestion : et tendit) l'oreille.
Au bout d'une quinzaine de secondes, la soldatesque
//passa// en jurant et gesticulant sans même regarder autour d'elle. Thorgan lâcha un soupir de soulagement… Un peu trop rapidement.

//Le silence était assourdissant//(suggestion : Un silence assourdissant régnait) dans le paysage immobile où l'histoire imposait le respect. La Tour d'Imar se dressait au sommet des Dents du Dragon, un relief montagneux de l'est du continent ercanien.
Debout devant l'entrée monumentale des bâtiments qui l'entourait, la silhouette observait le ciel où s'étalait un long voile cotonneux comme du lait, le vent faisant claquer son manteau.
Le Cercle s'était réuni dans la journée pour débattre des derniers événements relevés par les veilleurs de la Tour, sans que ses membres arrivent à
//se mettre d'accord//(suggestion : s’entendre). Orgos craignait //que ce qu'il avait toujours redouté ne soit en train de se produire.//[­phrase trop lourde] (suggestion : que ses doutes s’avéraient fondés) Un bruit dans son dos attira son attention : Nylha, le supérieur du Cercle, s'approchait.
−Je vous ai cherché partout. Le conseil ne vous intéresse donc pas ?
−Pas vraiment. Nous discutons alors que la tempête gronde surement déjà au large.
−Vous le sentez vous aussi ?
−Arklïn avait raison,
//acquiesça// Orgos d'un hochement de tête, elles se sont enfin réveillées.
−Si votre interprétation est exacte.
−Si il apparait, alors nous saurons.
Nylha
//acquiesça//(suggestion : approuva) d'un air sombre.




Après quelques jours d'absence, voici la suite :

La
//hache// vibra dans //l'air// et //alla percuter//(suggestion : percuta) le mur de brique opposé. Thorgan avait juste eu le temps de se jeter au sol pour être //ne pas//(suggestion éviter d’être) //haché//(suggestion : découpé) par la double lame.
Le colosse du bordel //avait été plus malin que la piétaille qui//(suggestion : plus malin que la piétaille,) [ j’évite ainsi un « qui » un verbe avoir et un verbe être] ne fonctionnait qu'au manuel des techniques de combat conventionnelles.
La
//hache// se balançait dans //l'air//(je supprimerais) juste devant le torse du voleur avec une intention simple à saisir. Et là, l'épée de Thorgan était complètement inutile. Son seul choix se situait dans l'esquive.
Il avisa alors le bout d'une
//poutre// de soutien qui dépassait d'une structure. Il prit une impulsion, attrapa la //poutre//(suggestion : la pièce de bois) , se balança, puis monta dessus afin de longer le mur et trouver un endroit où il pourrait se hisser sur le toit. Il courut droit devant lui, sautant de //toits en toits// (toit en toit) , accompagné par les hurlements de rage du colosse.
Quelques minutes plus tard, il
//redescendit// sur le sol et se mit à marcher au hasard des rues, tandis que la nuit //descendait//(suggestion : tombait) sur la //ville// et que les torches d'éclairages étaient allumées les unes après les autres.
Sa situation était
//à présent//(suggestion : devenue) trop dangereuse pour rester plus longtemps dans cette //ville//suggestion : cité). Il détestait l'idée de devoir constamment //regardé//(regarder) par-dessus son épaule (suggestion : Il détestait devoir surveiller ses arrière) afin de vérifier que personne ne voulait le trucider. Il devait à tout prix se faire oublier le temps que les choses se tassent.
Il songea à son vieil ami, Iruk Umin, qui s’était établi quelques années auparavant dans la cité de Sjölk où il tenait une auberge. Les deux hommes s’étaient connus lorsqu’ils parcouraient le royaume comme chasseurs de primes, depuis Iruk s’était rangé et Thorgan avait continué à voyager. Le moment était venu de lui
//faire//(suggestion : rendre) une petite visite.

Fardral était soucieuse alors qu’elle s’acquittait des tâches qui lui incombaient comme toutes les Gardiennes des Sources novices. La communauté de Zurana était l’un des nombreux refuges des Fées qui étaient éparpillés sur le royaume de Lothorïa.
Alors qu’elle s’occupait d’un des bassins où cascadait un ruisseau, Fardral
//sentit// quelque chose d’humide lui touchait la nuque : X’alina, sa licorne, s’était approchait //silencieusement//(suggestion : en silence) et tentait de la réconforter.
La relation entre une Fée et sa licorne commençait dès le plus jeune âge, les deux êtres mêlant leurs esprits au berceau, grandissant ensemble en partageant les joies et les peines. Ce que l’une
//ressentait//, l’autre le //sentait// aussi.
−Merci, mon amie, envoya mentalement Fardral.
−Ton corps
//ressent// les //perturbations// dans les flux du mana. Ne te focalise pas sur eux et //concentre toi// (concentre-toi) sur //leur //(leurs) origines.
−La nature semble tellement
//perturbée//(suggestion : bouleversée ou ébranlée). Les arbres gémissent, la terre pleure et même le vent parait fuir.
−Quelque chose de terrible s'est réveillé, Fardral.
La Fée releva la tête et croisa le regard alerté de son amie.




Et hop, la suite :

La route s'étirait à l'infini devant Thorgan à travers l'est du Garthay, le royaume septentrional des Humains de l'Ercan.
L'été étant à son apogée, la nature était partout éveillée et son chant se répercutait à travers les oiseaux, les arbres, les rivières et le vent.
Les paysans s'occupaient de leurs champs avec cette force qui avait
//inspirée//(inspiré) //nombre de//(suggestion : d’innombrables) mauvaises lectures larmoyantes à travers les âges et fait s'émouvoir quantité de fillettes évaporées dans les manoirs ou les châteaux. Leur tâche //n'était certes pas aisée, //(était difficile)mais la plupart //vivait//(vivaient) correctement du produit de leur terre et certains en étaient même propriétaire. Ils n'étaient pas assujettis à un maître comme les //nombreux// esclaves qui s'escrimaient à longueur de journée sur les domaines des nobles et des privilégiés du trône d'ébène de Trondlag.
C'était une raison suffisante aux yeux de Thorgan, si d'autres n'existaient pas, pour haïr ces gens qui se vautraient dans le luxe en profitant du labeur et de la peine de ceux qu'ils possédaient à la suite d'une conquête militaire, d'une mésaventure quelconque ou par le hasard des transactions commerciales.
L'esclavage
//était// (suggestion : , ) une plaie qui n'avait que trop duré dans le royaume, //mais qui //(je supprimerais) ne risquait aucunement de disparaitre tant que la caste dominante de la noblesse dirigerait le Garthay.
//En attendant, //(je supprimerais) voleur avait encore deux jours de route avant //d'atteindre//(suggestion : de gagner) Sjölk.

Le midi, Thorgan décida de s'arrêter dans une auberge afin de prendre un repas qu'il avait
//l'intention//(suggestion : le projet) , //Ô// (minuscule) combien exceptionnelle, de payer. Il avait //l'intention// de se faire le plus discret possible tant qu'il n'avait pas //atteint// sa destination.
L'architecture du lieu était typique des constructions garthöme : une structure en
//bois//(suggestion : en chêne), des pierres entre les //piliers// et //un toit//(suggestion : une couverture) en chaume. L'intérieur //respirait//suggestion : sentait) la terre argileuse tassée et la paille humide, une série de cinq //piliers// en //bois// soutenait les //travers//(suggestion : les fermes et pannes) qui constituaient la charpente du bâtiment.
Le voleur s'installa à une table libre tandis qu'une hôtesse prenait sa commande. Il mangea en tendant l'oreille par pure habitude professionnelle : c'était dans ce genre de lieu que l'on parvenait le plus facilement à récupérer des informations ou des tuyaux sur un objet intéressant ou un pigeon à plumer.
Sur sa droite, une table de
//plus//(plusieurs) individus attira son attention :
−Il parait que les communautés frontalières sont de plus en plus menacées par les raids des Trolls et des Orques,
//disait//(lança) un premier. Certains villages ont été pillés et entièrement rasés. Les habitants massacrés jusqu'au dernier.
−Tou' fout le camp, queque j'vous
//dis//, répliqua un autre clairement identifiable comme un agriculteur. Ces idiots, qu' sont-ils, ont voulu partir suc ces terres ext'eures et voyez le résultat dans lequel c'est qu'ils sont allés se fourrer. L' pire, c'est que c'est not'e armée est incapable de les protéger. C'est des mercenaires que je vous dis qui qu's ont été obligé de payer pour opposer aqu'une résistance décante.
−Veuillez me pardonner,
//messieurs//(Messieurs) , intervint Thorgan en s'approchant, mais je n'ai //pus//(pu) m'empêcher d'écouter votre conversation. Savez-vous si ces raids ont atteint l'intérieur des terres ? Je dois me //rendre// à Sjölk et je n'aimerai pas avoir une mauvaise surprise en chemin.
−Si c'est qu'vous vous
//rendez// à Sjölk, vous n'avez rien à craindre, l'ami. C'est que ces raids se concentrent surtout dans les montagnes de l'Eyfjar, là qu' ces maraudeurs sont les plus à l'aise.
−Je me demande vraiment pourquoi ces gens restent sur les terres extérieures
//si ils savent que c'est dangereux//(suggestion : s’ils en connaissent les dangers) , //dit pensivement //(suggestion : s’étonna) Thorgan.
−Partir !! Où c'est qu' vous avez pu pencher cette
//idée//. Qui d' sensé //voudrait//(suggestion : souhaiterait) quitter sa //terre// ?
−Ce que notre rustique ami
//veut// //dire//, intervint son compagnon, c'est que l'//idée//suggestion : l’envie) de partir n'a même pas dû effleurer la cervelle de ces imbéciles. Ils vivent et meurent là où ils sont nés. C'est ce qui les différencie des voyageurs comme vous ou des citadins comme moi.
Thorgan se contenta de hausser les épaules, la seule chose qui l'intéressait été de savoir si la
//route// était //dégagé//(dégagée) jusqu'à Sjölk. Il se fichait complètement du sort de quelques paysans qui avaient //délibérément//(je supprimerais) choisi le coin le plus dangereux du royaume pour implanter leur foutue communauté.
Il laissa quelques pièces sur la table pour le repas et reprit
//la route//(suggestion : son chemin) vers le nord, il lui restait bien trois bonnes heures avant que le soleil ne commence à se coucher.




Et hop, la suite :



La nuit était impénétrable dans la forteresse de Wayglish, située dans les
//terres// interdites du Borgoll.
Le mage contemplait la trainée blanche qui masquait une lune rouge. De toute sa vie, il ne se rappelait pas avoir vu une lune d'une autre couleur. On lui avait martelé que cette couleur était un signe de la protection du Seigneur Lizborg sur
//ces terres//(suggestion : son territoire) , seulement //imaginé//(imaginer) le contraire était considéré comme une grave hérésie.
Sa préoccupation pour le moment se concentrait sur un gros volume ouvert sur une table. Il savait que la traque avait déjà commencé. Il fallait le trouver avant l'Alliance.
−Tu m'as l'air bien soucieux, fit une voix dans son dos.
Le mage se retourna, une ombre dans
//l’obsurité//(l’obscurité) de la pièce lui indiqua l’identité de l’arrivant.
−Je le suis, Maître. Il semble que la puissance des Cinq s’est réveillée… Comme Arklïn l’avait annoncé.
−Si l’interprétation qui a été
//faite//(suggestion : donnée) est correcte.
−En doutez-vous, Maître ? Je veux dire, les érudits ont étudié pendant plus de quatre siècles le texte et //jamais jusqu’à présent il a
//suggestion : jamais il n’a) été pris en défaut.
−Tu sais donc ce que tu dois
//faire// ?
−Oui, Maître. Trouver l’Aimé de Thor, et je pense l’avoir localisé au Garthay…

Thorgan se réveilla en hurlant, trempé de sueurs, tout son corps
//tremblant//(suggestion : tremblait). Sa nuit avait été //agité//(agitée) d’images chaotiques de champs de bataille et de soldats //mots// (suggestion : à moitié mort) se //trainant//(suggestion : trainaient) dans un paysage désolé et en ruine, gémissants et tendant leurs membres desséchés vers lui alors que la même question revenait sans cesse lui marteler les tympans : « Te souviens-tu qui tu es, Thorgan ? ».
//Il secoua la tête, leva la tête et//suggestion : (Il secoua la tête, la leva et) constata que le soleil //s’était levé//(suggestion : se levait à l’horizon). Il était temps de reprendre //la route// .
Contrairement à la veille, d’inquiétants nuages obscurcissaient le ciel et laissaient augurer une possible averse. Celle-ci éclata dans l’après-midi, obligeant Thorgan à s’abriter dans une anfractuosité rocheuse en surplomb de la
//route//.
Il alluma un feu à l’entrée
//afin// de préparer son repas et décida de passer la //nuit// dans son refuge //afin d’éviter de marcher de nuit et, surtout, d’éviter d’éventuelles désagréables rencontres. //(suggestion : et reprendre la route au petit jour, ainsi il éviterait les mauvaises rencontres, fréquentes dans l’obscurité) Alors que le crépuscule //tombait//(suggestion : descendait) sur le paysage environnant, l’écho de l’eau //tombant// sur les //feuilles des feuillus//(pas très heureux) rythmait la //nuit// et tranchait dans le silence ambiant.

Bonne lecture!




La suite :


Les murs de Sjölk apparurent au détour de la
//route// dans la matinée du lendemain.
La cité se trouvait au croisement de deux
//routes// marchandes : celle du nord jusqu’à Oksval, le //grand// port du nord du Garthay, et celle de l’est qui permettait d’atteindre Wakhush, la capitale du royaume, avant de piquer vers Travell, le port sur la Mer Océane.
Sjölk en elle-même avait
//grandi//(suggestion : grossi) à partir des caravanes qui transitaient par son enceinte, des marchands qui faisaient étape, et très vite la ville avait vu s’implanter des bureaux de change, des artisans, des bordels et même un marché qui était devenu au //fils//(fil) du temps une //plaque-tournante// (plaque tournante) des marchandises locales.
Thorgan commençait à respirer pour la première fois depuis deux jours : il était pratiquement à l’abri de ses poursuivants. Le bruit dans les fourrés fut le signal qui l'alerta…

Le voleur
//fit un saut//(suggestion : bondit) en arrière. Il //aperçu//(aperçut) la masse noire surgir du bas-côté et atterrir sur la route à l'endroit même où se tenait Thorgan quelques instants auparavant.
L'énorme scarabée des plaines lui barrait le passage, sifflant et testant l'Humain dans une attitude clairement belliqueuse.
//Cependant,//(je supprimerais) ce n'était pas tant de se trouver face à cet insecte, //somme toute//(je supprimerais) guère puissant, qui inquiétait Thorgan mais plutôt le fait que cette bestiole fuyait en général l'Homme. Les yeux du scarabée étaient injectés de sang et son corps agité de tremblements violents.
Sans signe avant-coureur, l'animal chargea Thorgan qui
//eu//(eut) juste le temps de plonger sur le côté. L'affrontement semblait inévitable, il allait devoir tuer le scarabée s'il voulait atteindre la cité sans passer le reste du chemin à courir en regardant par-dessus son épaule. Il tira son arme et se mit en position.




Youpla, la suite :


Le scarabée voletait autour de son adversaire
//en testant//(suggestion : , elle testait) sa réactivité avant de charger de nouveau.
La lame de Thorgan rebondissait sur la carapace souple, mais parvenait quand même à l'entailler un peu plus à chaque passe.
//Cependant,//(je supprimerais) son adversaire semblait animer d'une énergie inépuisable et Thorgan savait qu'il n'allait pas pouvoir continuer sur ce rythme bien longtemps. Il devait trouver une solution au plus vite.
Le terrain autour de lui était composé de champs et de prairies, rien qui ne pouvait inciter la bestiole à se poser ou susceptible de la fatiguer.
//Néanmoins,//(je supprimerais) à la limite de son champ de vision gauche, il repéra un petit bosquet composait de résineux dont le tronc paraissait solide et épais. Une idée venait de germer dans son esprit.
Il commença à reculer devant le scarabée, l'animal voletant devant lui comme un ivrogne au sortir d'une taverne.
//Il n'y avait qu'une vingtaine de mètres jusqu'aux//(suggestion : Une vingtaine de mètres le séparait des) arbres, //mais//(je supprimerais) Thorgan voulait éviter autant que possible d'exciter son adversaire, il reculait doucement en gardant le scarabée dans son champ de vision.
Il sentit enfin l'écorce rugueuse dans son dos, il devait
//maintenant//(je supprimerais) compter sur l'agressivité de la bestiole pour refermer le piège.
Le scarabée siffla, un son suraigu entre la rage et le triomphe, un sifflement malsain où se répercutait quelque chose de plus noir que son aveuglement à tuer.
La bête fit jaillir ses deux cornes et chargea Thorgan. L'Humain attendit le dernier moment avant de se jeter au sol, au-dessus de lui un bruit mât l'avertit que les deux cornes du scarabée s'étaient plantées dans le tronc de l'arbre. Il se releva rapidement en ramassant son arme.
Le scarabée rugissait et écumait de rage
//en tentant//(suggestion : et tenta) de se dégager de l'entrave boisée où il était coincé.
−Tu sais, je n'ai rien contre toi, mais c'est la vie : la ruse gagne sur la force.
La lame siffla dans l'air, le corps tomba au sol, le silence devint soudainement assourdissant.




allez, hop, fin du chapitre 1 :


Lorsqu'il regagna la route, Thorgan remarqua un individu planté en plein milieu de la piste.
La longue cape lui recouvrait le corps et la capuche ne laissait apparaitre que ses yeux bruns et ses cheveux blonds avec des reflets roux. Il se contentait d'applaudir lentement, Thorgan remarqua tout de suite ses mains manucurées, mais par endroits abimées.
//Cet homme ne pouvait pas être
//(suggestion : Impossible que cet homme soit) un ouvrier ou un agriculteur, il manipulait des produits dangereux pour présenter de telles traces et devait //avoir//(suggestion : tenir) un certain rang //au vue//(au vu) de ses vêtements et de son comportement à la fois hautain et sarcastique.
//Cependant, //(je supprimerais)c'étaient ses yeux qui gênaient le plus Thorgan : des yeux orangés comme //brulant//(brulants) de deux flammes qui semblaient //gaugé//(jauger) le voleur.
−Je ne me savais pas dans une arène pour combattre devant un public, lança Thorgan agressif.
−Du calme, l'ami. J'ai aperçu l'affrontement de loin et je dois avouer que ta ruse était assez intéressante pour te défaire de ton adversaire.
−Et l'idée de m'aider ne vous a pas effleuré l'esprit ?
−Oui, j'aurais pu, répondit l'autre en haussant les
//épaule// (épaules) . Mais je tenais à te voir à l'œuvre.
−Tiens donc... Et pourrais-je savoir pourquoi ?
−Disons que je te cherchais. J'aimerais te confier un travail,
//ajouta t'il //(ajouta-t-il) devant le regard suspicieux du voleur. Une mission délicate qui requiert à la fois du doigté et de la ruse.
Quelque chose d'indéfinissable attirait irrésistiblement Thorgan vers l'inconnu, quelque chose d'hypnotique dans sa voix, dans son regard, dans ses gestes.
−Je ne suis pas vraiment disponible en ce moment…
−Crois-moi, Thorgan. Pour ce que j'ai à te proposer, tu
//seras disponible//(suggestion : trouveras du temps libre)… Et la récompense //sera// très généreuse.
−J'ai besoin d'y réfléchir…
−Je
//serais//(suggestion : je resterais) à Sjölk jusqu'à ce soir. Si tu es intéressé, viens me rejoindre aux Délices de Selkie, au-delà (virgule) je trouverai quelqu'un d'autre.
Puis, il tourna les talons et s'éloigna vers la cité.
−N'oublis pas, les Délices de Selkie. Il serait dommage que tu loupes ta destinée, Thorgan…
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeDim 19 Juin 2011 - 17:27

Me revoilà, avec je pense le bon chapitre un !
Je vois que tu repris ce que tu avais déjà fait et que tu en as rajouté pas mal Smile

Je note que tu es toujours fâché avec les accents circonflexes, hihi. Comme tu as repris certains passages des premiers posts, il y aura sûrement des redites dans mes remarques, navrée ! Le combat est à revoir, c'est une sympathique entrée en matière, mais ça ne va pas :'(

::love:: Les Pinaillages et autres Remarques de PandoraBox : Le combat dans la chambre ::love::

Citation :
La chambre était un petit espace où se serrait un lit qui avait connu des jours meilleurs, une armoire bancal et des commodités
Il y a surtout une grosse invraisemblance quand à la place dans cette pièce, tu devrais l'agrandir un peu car sinon j'ai l'impression que personne ne peut bouger sans marcher sur un morceau de quelqu'un. Ca rend le combat impossible, en vérité. Sont-ils obligés d'être quatre ? Moi je pense qu'un type tout seul et mieux entraîné serait plus cohérent (ne me dit pas que les Marchands n'ont pas les moyens d'engager un vrai assassin…^^) que quatre loosers comme ceux là.
Tu pourrais par exemple les faire sortir, où coller notre héros dans un bordel moins minable, où genre la fille à une belle et grande chambre avec une antichambre et tout.
En outre, je suis étonnée que personne ne vienne voir ce qu'il se passe, surtout dans un bordel et même s'il est minable. Il y a forcement des gars qui surveillent les filles et accessoirement l'argent des clients héhé)
Et enfin, un bordel n'est pas vraiment un lieu où l'ont passe toute la nuit et on l'on dors, sauf éventuellement dans le cas d'un établissement chic et où le client paie pour toute la nuit. Ca n'est pas le cas ici, je pense.

***

Citation :
L’Humain cligna des yeux et distingua une masse musculaire dans son champ de vision.
J'ai toujours du mal avec ce terme "d'Humain" avec une majuscule…
"masse musculaire" ? Une masse musculaire de quoi ? Ca fait bizarre, et ne va pas dans cette phrase.

Citation :
Un type portant une chemise usagée se tenait au-dessus de lui, la vilaine cicatrice qui lui barrait le visage donnait un air bestial au type
Deux fois "types" dans la même phrase, il faudrait varier la structure pour éliminer deuxième et alléger la phrase.

Citation :
Un cri à côté de Thorgan lui rappela la présence de la femme qui venait de partager sa nuit dans cette chambre crasseuse de ce bordel minable dans ce quartier malfamé dans cette ville décadente et putréfiée jusqu’à la moelle.
Trop long ! trois fois "dans" et pas de ponctuation, faut du souffle ^^ Il faudrait restructurer, quitte à faire plusieurs phrases, je pense.

Citation :
où les rats se battaient en duel avec les araignées et la vermine.
"se battaient en duel" est une expression trop familière : on peut enlever "en duel" et mettre par exemple "pour un peu d'espace", ou ne rien mettre à la place. Thorgan ne devrait pas savoir ce que c'est...

Citation :
c’était le service d’étage
Ca existe le service d'étage dans un monde médiéval ? C'est des bâtiments à un étage maxi, normalement (sinon avec les techniques de l'époque, ça tombe.) C'est un peu anachronique comme expression.

Citation :
dans un bordel à te vautrer dans la dépravation la plus totale.
Lol c'est sûrement pas des enfants de chœurs, c'est un peu abusé de parler de "dépravation la plus totale. C'est juste une prostituée, y'a pire comme dépravation…

Citation :
surement ne s'attendaient-ils pas à ce que leur gibier tente quelque chose, puis dégainèrent et marchèrent sur lui de manière menaçante.
- Un deuxième "sûrement" en peu de temps.
- "Gibier" ne me paraît pas approprié, plutôt "proie". (un gibier, je vois ça comme un truc qui coure ^^)
- " marchèrent sur lui de manière menaçante" est un peu lourd, on se doute bien que c'est pas pour lui faire des mamours…

Citation :
Derrière eux, leur compagnon balançait une lourde double hache en faisant obstacle de son corps à la sortie
- Hum, on se demande comment il a la place dans un endroit si exigu (qui comprend un lit, une armoire, des commodités, une pute, quatre types baraqués et le héros…) de faire ça. Ca ne me paraît pas très vraisemblable…
- "lourde double hache" : "une lourde hache à double tranchant" c'est plus sympa ! ^^

Citation :
le reste d'une armature en bois qui trainait contre le mur
Nan y'a plus de place ! Very Happy

Citation :
Enchainant, son agresseur passa à l'offensive
Maladroit comme entame de phrase. Plutôt quelque chose comme : "poussant à son avantage"

Citation :
Attrapant un des bouts à deux mains comme une massue, Thorgan l'abattit de toutes ses forces sur la tempe de son adversaire qui fit projeter au sol, assommé.
- Un des deux bouts de quoi?
- "qui fit projeter au sol, assommé" : ça n'a pas de sens dans la phrase, je ne comprends pas bien…

Citation :
il entendit un cri féroce éclater dans son oreille droite
Ca fait bizarre. "venant de sa droite", "lui explosa les tympans", par exemple.

Citation :
une demi-longueur de pouce d'entre ses deux yeux
.
"A un doigt" quoi ! ^^ (quand on dit "un doigt" on sait qu'on parle de la largeur, pas de la longueur, donc c'est encore plus court.)

Citation :
et plongea, tête la première, à travers la fenêtre de la pièce.
Nan y'a pas la place de plonger ! Sûrement qu'il y en a un devant, où truc qui gêne. De toute façon c'est trop petit pour plonger…


Voilà déjà pour le début, j'espère que tu ne m'en veux pas trop ! *souris timidement* C'est que j'aime ton histoire tout de même, et que j'ai envie de t'aider à l'améliorer ! (j'aime qu'on hésite pas à me dire ce qui ne va pas, alors je fais de même ^^)
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeLun 20 Juin 2011 - 23:11

Suite de mes commentaires dans le texte

Mes observations sont les mêmes que pour le premier chapitre.


La suite :

-2-


Thorgan resta quelques minutes en plein milieu de la route. Il retomba lentement dans la réalité comme
//au sorti// (aux sorties ou à la sortie) d'un mauvais rêve. Une brise fraiche vint jouer dans sa cape et repartit dans la foulée.

Une multitude de questions se bousculaient dans l'esprit du voleur. Qui était ce type ? De quel travail parlait-il ? Pourquoi voulait-il le confier à lui en particulier ? Comment… ?
Thorgan secoua la tête en lâchant un sourire. Cela n'avait que peu d'importance. L'important était la relative sécurité que lui procurerait la cité. Il réajusta son épée à sa ceinture et reprit la route vers Sjölk.
Il atteignit la cité une vingtaine de minutes plus tard. Celle-ci s'étalait au pied du plateau des Falgachs auquel elle était adossée, son mur d'enceinte formant un arc de cercle parfait où
//était//(étaient) percées trois portes orientées à l'est, au sud et à l'ouest.
La ville en elle-même était divisée en deux par une avenue centrale, qui partait de la porte sud et s'enfonçait dans la cité jusqu'à la Grand'Place où se dressait le palais de l'administrateur local et le temple de Luchta, le dieu-charpentier des Garthöms.
L'établissement de Iruk se trouvait en retrait de l'artère centrale, dans une vue transversale, coincé entre une brasserie et un élevage de bovins. Au moins avait-il évité une tannerie comme voisin direct.

L'activité marchande de la ville battait son plein. Des centaines de charrettes se
//croisait//(croisaient) vaille que vaille, les cercles ferrés de leur roues tintant sur les pavés, les conducteurs //jurant et criant//(suggestion : jurait et criait) des menaces qui se perdaient dans le brouhaha des vendeurs qui tentaient d'attirer les acheteurs vers //leur//(leurs) échoppes à coup de phrases chocs ou d'offres alléchantes.
Thorgan se fraya un chemin au milieu de la cohue environnante. Il sentit l'odeur porcine et s'engagea dans une petite rue ombragée jusqu'à apercevoir l'enseigne en forme de licorne.




Next part :


//L'intérieur de//(je supprimerais) l'auberge était bondé de monde et parsemé d'une multitude de tables rondes. Les serveuses allaient et venaient de l'une à l'autre ou jusqu'au comptoir au fond de la salle. Comptoir où s'affairait un homme //bien//(je supprimerais) connu de Thorgan. Le voleur s'approcha et vint se planter devant lui.
−Il parait que cette auberge sert une pintade si peu goûtue que tout le monde évite votre établissement.
−Qui vous permet … ? commença Iruk en tournant la tête, visiblement furieux, avant d'apercevoir Thorgan.
//C'est pas possible//(suggestion : C’est impossible) ! Thorgan ! Qu'est-ce que tu fais ici, vieux brigand ?
−J'ai décidé de prendre quelques vacances en attendant que les bonnes gens de Dhaydrill reconstituent
// leur //(leurs) économies.
−Les Seigneurs Marchands, tu veux dire. L'histoire est
//venu//(venue) jusqu'ici, //ajouta t'il//(ajouta-t-il) devant le regard intrigué de son ami. Mais, par Vëlar, je ne m'attendais pas à te voir !
−La prévôté me collait un peu trop au derrière à mon gout. Alors, j'ai décidé de
//venir//(suggestion : passer) //quelques//(quelque) temps ici.
−//Et//(je supprimerais) tu es le bienvenu, Thorgan. Qu'est-ce que je te sers ?
−Une de tes pintades farcies et une bière, fraiche de préférence.
Le voleur alla s'installer à une table. Sa rencontre avec l'inconnu continuait de le travailler sans qu'il sache vraiment pourquoi. Quelques instants plus tard, Iruk vint lui apporter sa commande.
−Dis-moi, Iruk, est-ce que tu connaitrais par hasard un
//endroit// appelé Les Délices de Selkie ?
−Où as-tu entendu parler de ça ? répondit son ami en se raidissant.
−Un type, avant d'arriver en ville, m'a fixé rendez-vous à cet
//endroit//(suggestion : adresse). Il veut me confier un travail. Alors, Selkie ?
−C'est un
//lieu// de dépravation dans l'arrière-ville. Ici, on ne l'appelle jamais //pas//(par) son vrai nom, mais plutôt l'Antre de Lofn. Thorgan, ceux qui rentrent une fois //en ce lieu//(suggestion : dans cet endroit) ne sont plus les mêmes en ressortant. Tiens t'en éloigné.
−Nous verrons bien, mon ami.
//Mais la vérité était qu'il//(suggestion : À la vérité il) était de plus en plus intrigué par la proposition de l'inconnu.

//Après avoir pris son repas, et avoir pris possession d'une chambre //(suggestion : Son repas avalé il prit possession d’une chambre, puis), Thorgan s'enfonça en ville à la recherche du point de rendez-vous.
L'arrière-ville était une enclave crasseuse,
//entouré//(entourée) d'un mur de plusieurs mètres de haut, où s'entassaient les masses miséreuses de la //ville//, celles qui offraient leurs fronts et leurs bras pour permettre de faire tourner la tentaculesque mécanique marchande qui régnait en maitre sur la //ville//(suggestion : cité).
Les rues étaient terreuses, boueuses, des ordures
//s'empilant//(suggestion : s’empilaient) un peu partout où les porcs et divers autres animaux venaient fouiller à la recherche de quelque chose à manger.
Les murs des habitations avec leurs enduits //
décolorés//, craquelés, //parfois même décolorés//(supprimer) ajoutaient une touche terme au décor déjà macabre. Des enfants couraient, pieds nus, à travers les rues et Thorgan aperçut //même//(je supprimerais) plusieurs personnes //assommaient et trainaient// (assommer et trainer) un homme dans l'indifférence générale. Ici, la violence et la mort //était//(étaient) un lot tristement quotidien.
Le voleur fit pivoter la garde de son épée afin d'avertir d'éventuels agresseurs de sa capacité à riposter




Hop là, la suite :



Après avoir tourné pendant un certain temps et demandait plusieurs fois sa route, Thorgan aperçu une enseigne indiquant Les Délices de Selkie, l'enseigne en elle-même représentait un homme et une femme dans une position plus qu'explicite. Le Garthöm déglutit et passa le pas de la porte, il bascula alors dans un autre univers.

L'intérieur de l'édifice détonait singulièrement par rapport à l'extérieur : la structure en pierre
//étaient recouvert//(était recouverte) de peinture et de tapisserie, plusieurs piliers en //bois//(suggestion : chêne) //sculpté// (sculptés) encadraient un espace central circulaire où glougloutait une fontaine aux //eaux cristallines// (ça fait un peu cliché) , au-dessus de celui-ci une //avancée circulaire// en //bois// courrait le long de la structure du bâtiment donnant accès à plusieurs chambres.
Autour de la fontaine étaient étalés de nombreux coussins où
//étaient alanguies//(suggestion : s’alanguissaient) plusieurs beautés aux yeux de braise. Le genre de spectacle qui ne laissait pas Thorgan totalement indifférent, si ce n'était que les filles //ne//(je supprimerais) le regardaient comme un morceau de viande prêt à être saigné.
−Alors, tu es venu, lança une voix sur sa gauche.
L’inconnu se tenait là. Il avait quitté sa longue cape, ce qui permit à Thorgan de remarquer ses vêtements de voyage
//légèrement//(je supprimerais) poussiéreux et une //étrange// tige métallique glissée à sa ceinture. Il ne portait aucune arme, détail //étrange//(suggestion : insolite) étant donné les nombreux dangers qui guettaient les voyageurs au cours de leurs déplacements. Une fois de plus, son regard semblait hypnotiser Thorgan.
−Vous m’aviez parlé d’une mission, dit celui-ci.
−Droit au but. J’aime cela. Viens avec moi, nous serons plus à l’aise à
//l’écart//.
Il entraina le voleur
//un peu à l’écart//(à l’abri des regards) vers une espèce de table en pierre, grossièrement dégagée du mur, sur laquelle il posa un parchemin enroulé.
−Mon travail consiste à
//repérer//, pour le compte d’autres personnes, des objets rares et convoités, commença l’inconnu. Parfois, je //repère//(suggestion : trouve ou découvre) une pièce pouvant intéresser un acheteur, mais je ne peux l’obtenir par des moyens… Disons, conventionnels.
−Donc, vous faites appel à des gens comme moi, compléta Thorgan. Pour dérober l’objet en question.
//C’est//(je supprimerais) exact. Je voudrais mettre la main sur un artefact.
−Quel genre d’artefact ? demanda Thorgan.
L’inconnu déroula alors le parchemin
//contenant//(suggestion : qui contenait) un //dessin// au fusain.
−Il s’agit de ça, dit-il en désignant le
//dessin// : une pierre translucide //Rouge//(rouge) tenant dans la paume.
−Et qu’a-t-elle de particulier ?
−Elle appartient à une série de cinq pierres créées par le même sculpteur : Syja’ak de Jazith.
−Nom elfique, remarqua Thorgan. Le travail qui va avec, je suppose.
−En effet. C’est pour ça que mon client est prêt à payer quatre mils unités celui qui parviendra à dérober cette pierre.
−Je vois… fit le voleur en étrécissant les yeux. Leur valeur explique une
//telle// récompense.
−Exact.
−Et ?
−Je ne vous suis pas, désolé.
−//Une telle//(suggestion : Cette) récompense ne découle pas uniquement de la valeur marchande. Je miserais plutôt sur des risques dans le travail. Alors, où est la couille ?
L’inconnu regarda autour de lui avant de se pencher en avant.
−La pierre est détenue par un noble de la cité de Borrowfield. Il la tient comme son plus grand trésor depuis qu’il a eu connaissance de la légende qui s’y rapporte.
−Quelle légende ? s’inquiéta Thorgan.
−Une antique histoire qui voudrait que ces cinq pierres soient des Pierres de Mana, clés du contrôle des cinq sources, et par conséquent celui
//possédant//(suggestion : qui possédait) les cinq sources acquiert un pouvoir au-delà de //l’imagination//. C’est une vieille histoire, mais cela donne de la valeur à la marchandise dans les milieux.
−J’
//imagines//(imagine) … Je prends le travail !
−Bien. Puisque nous faisons affaire, vous pouvez m’appeler Zexbet.
−Une dernière question, fit Thorgan en levant un doigt. Où se
//retrouvera//-t-on après… Le transfert de propriété ?
−Ne t’inquiètes pas pour ça. Une fois la pierre dérobée, c’est moi qui te
// retrouverais//suggestion : contacterais). //Contentes//(Contente) -toi de m’attendre.
Et sur ces mots, le dénommé Zexbet se leva et laissa le voleur seul avec ses interrogations.




Après un petit moment, la suite :



La nuit tomba petit à petit sur la ville.
A l’intérieur du bordel, Thorgan ruminait sur un flot ininterrompu de questions en tout genre qui se bousculait dans sa tête.
Deux bras voluptueux vinrent l’enlacer. Deux bras de femmes. Une peau douce, chaude et parfumée.
−Tu m’as l’air bien soucieux, mon mignon.
La voix était sifflante et sinueuse. Thorgan leva
//les yeux//(suggestion : le regard) sur le //visage// parfait d’une déesse, les //yeux //ambre. Un //visage// humain, et pourtant un profil reptilien se //superposait//(superposaient) .
−Un peu de fatigue, rien de plus.
−Peut-être souhaiterais-tu te reposer au creux de mes bras ? Les hommes trouvent souvent la quiétude avec moi.
−C’est proposer si gentiment.
Le reste de la soirée se perdit dans un tourbillon de volupté dans l’esprit de Thorgan, des images où un museau de serpent coiffé d’un diadème en or
//sifflait// devant ses //yeux// en le dévisageant avec des //yeux// morts.
Un
//sifflement// résonnait dans ses oreilles et lui filait la plus belle chair de poule de son existence. Il détestait vraiment ces bestioles.
Il se réveilla plusieurs heures plus tard,
//la tête bourdonnant//(suggestion : sa tête bourdonnait) comme si des grillons-hurleurs de Kewoch lui avaient tenu compagnie toute la //nuit//.
//La fille// qui avait partagé sa //nuit// était penchée au-dessus de lui et le contemplait avec un regard purement machiavélique. Son corps parfait n'avait pas changé à l'exception de son teint qui semblait plus pâle et de ses prunelles qui avaient pris une étrange couleur verte luisante et glacée. Mais, c'était surtout //les deux incisives supérieures de la fille//(suggestion : ses deux incisives supérieures) qui attira l'attention de Thorgan.




Et voilà la suite :


−Tu es à moi, mon chou ! fit-elle d'une voix sifflante. Je me délecte à l'avance du nectar qui coule dans tes veines.
Thorgan jura intérieurement : il s'accordait un repos bien mérité et il fallait qu'il tombe sur un mort-vivant suceur de sang.
−Chérie,
//répliqua t'il//(répliqua-t-il) , ce n'est pas que je ne t'aime pas. Mais, vois-tu, je pense que je vais me passer de ton extra.
−Crois-tu avoir vraiment le choix ?
−Je n'ai besoin de sang-froid que lors de mes larcins, chérie. Pas avant, ni après.
La fille fit alors mine de vouloir le mordre, Thorgan attrapa la dague qu'il dissimulait toujours à portée de main en cas de mauvaise
//surprise//.
La prostituée eut un hoquet de
//surprise//(suggestion : stupeur). Elle bascula en arrière, agité de soubresauts, la peau sur son visage et de son ventre commençant à se //décomposer//(suggestion : désagréger). Elle poussa un râle d'agonie qui s'acheva dans un gargouillis dégoutant quand un liquide verdâtre dégoulina de ses lèvres.
Son épiderme finit de se
//décomposer// pour ne laisser qu'un cadavre putréfié et //nauséabonde// (nauséabond) .
Thorgan roula hors du lit et enfila en vitesse ses vêtements et son équipement. Il songea, non sans une certaine ironie, que c'était la seconde fois en quelques jours qu'il quittait précipitamment la chambre d'un bordel où il avait passé la nuit.
//A// (À) chaque fois afin d'échapper à des poursuivants, mais cette fois ceux-là s'apparentaient plus à des prédateurs qu'à autre chose.




La suite :


Le couloir devant la porte était vide et aucun son ne filtrait. Thorgan se dit qu'il valait mieux éviter de sortir par la grande porte. Il retourna dans la chambre et contempla les cinq ou six mètres qui le séparaient de la rue. L'escalade ne serait
//pas simple//(suggestion : difficile), mais Thorgan avait déjà connu pire. //Heureusement, //(je supprimerais) les murs en pierre offraient de nombreuses aspérités et les structures en //bois//(suggestion : en chêne) des prises solides à un grimpeur aussi expérimenté que le voleur. En dix minutes, il //était//suggestion : se trouvait) au sol, il tendit l'oreille quelques instants, mais //apparemment//(suggestion selon toute apparence) sa suite n'avait pas encore été découverte.

Lorsqu'il regagna la taverne de son ami, Thorgan avait la plus grosse gueule de
//bois// de son existence. Ses pensées fusaient de toute part à travers son esprit et se percutaient comme de nombreux rochers dévalant des pentes.
Iruk était en train de finir de nettoyer la grande
//salle// à manger après le départ du dernier client. Thorgan traversa comme un automate la //salle//(suggestion) et //alla se planter//(suggestion : se planta) en face du comptoir en demandant d’une voix rauque un whisky. Son ami le lui apporta, le voleur l’avala d’une traite, sans sourciller, les yeux baissés. Iruk resta quelques instants silencieux.
−Tu es sûr que tu vas bien ?
−Pas vraiment, non, répondit Thorgan. Je me suis
//fait//(suggestion : laissé) attirer dans le plus grand bordel de toute la ville-basse, on m’a proposé la plus étrange des missions, et, pour couronner le tout, j’avais décidé de passer une nuit avec l’une des tapins sur place pour me réveiller sous la menace d’un vampire qui voulait me vider.
−Je vois,
//fit//(suggestion : lança) Iruk en reculant instinctivement de deux pas.
−Tu n'as pas à t'en
//faire//, je lui ai planté une dague avant qu'il n'est le temps de me mordre. Mais c'était juste.
−Et ton mystérieux commanditaire ?
−Je pars demain pour Borrowfield.
Iruk se contenta de hocher la tête.




La suite :


La cité de Borrowfield était installée de l'autre côté des Collines Rouges, une chaine montagneuse qui s'étirait depuis l'Eyfjar jusque profondément à l'intérieur du Garthay en direction de l'ouest, de sorte que le voyageur avait le choix entre soit traverser les collines, soit s'imposer un détour de cinq jours pour contourner les reliefs. Ceux-ci //n'étaient pas vraiment
//(suggestion : étaient peu) élevés, les plus hauts //culminant//(suggestion : culminaient) péniblement au-dessus du millier de mètres, mais la route avait //grandement//(suggestion) amélioré la circulation des caravanes marchandes qui n'étaient plus obligées d'emprunter un chemin difficile et fatigant.
Thorgan avait décidé de gagner Borrowfield le plus rapidement possible, il était habitué à la marche et ne craignait pas de traverser les Collines Rouges. La seule chose qu'il redoutait était de tomber nez à nez avec une bande de maraudeurs orques ou ballrics comme celles dont parlaient les deux paysans sur la route de Sjölk.
Le
//nombre// et la férocité étaient les armes de ces pillards qui se fondaient dans la nature et ne //craignait// (craignaient) ni la mort, ni la douleur. Ils étaient la mort, incarnée dans une créature de chair et de sang pour apporter le chaos et la destruction sur l'Ercan. Le voleur savait se battre, et avait échappé //de nombreuses fois//(suggestion : à de multiples reprises) à des échanges de coups dans des tavernes ou au milieu d'une ruelle, mais il redoutait la fureur qui se dégageait de la masse grouillante des maraudeurs.




Allez zou la suite :


Le paysage devint rapidement
//rocheux//(suggestion : montagneux) et escarpé. La route pavée avait laissé place à un sentier de terre battue, bordé par de //vastes// étendues herbeuses où se dressaient des formations //rocheuses// de plus en plus nombreuses à mesure que le voleur marchait.
Vers le début d'après-midi, le paysage changea radicalement : le sol
//devint// poussiéreux, une poussière ocre caractéristique qui donnait son nom à la chaine de collines. //Le chemin devint plus étroit bordant //(Le chemin se rétrécissait, il était bordé), sur le côté par de gigantesques précipices qui plongeaient dans de //vastes//(suggestion : profondes) gorges. //A//(À) ce niveau, il n'y avait pas de courant d'eau, pas de végétation, juste des rochers et de la terre jusqu'à la descente sur le versant opposé des Collines Rouges en direction de Barrowfield.
Mais plus il avançait vers la cité et plus une question venait titiller l'esprit de Thorgan : pourquoi avait-il accepté, par tous les dieux, cette mission ? Pourquoi, alors qu'il voulait se
//faire//(suggestion : montrer) discret, tenait-il tant à procéder à ce cambriolage ?
Le voleur repensait à son commanditaire, à ses yeux, à sa voix. L'impression qui se dégageait de celui-ci le mettait mal à l'aise, son instinct lui hurlait quelque chose qu'il ne parvenait pas à saisir et il n'aimait pas ça…

La première
//nuit//, Thorgan s'étendit à proximité d'un amalgame rocheux qui le coupait du vent sec qui soufflait dans les collines. Le soleil s'étant couché derrière les sommets arrondis, la température avait nettement //décrue//(décru) obligeant Thorgan à se blottir dans sa couverture pour se réchauffer.
Un peu plus tard
//dans la nuit/(je supprimerais), l'instinct affuté de l'Humain le réveilla en sursaut. Il resta quelques instants aux aguets, allongé //à même//(suggestion : sur) le sol. Un léger bruissement l'avertit que quelque chose rodait dans le noir autour de lui. Il se leva doucement et dégaina //lentement//(avec lenteur) son arme qui glissa hors de son fourreau avec un crissement métallique étouffé.
Plié en deux, le voleur commença à contourner l'amalgame rocheux afin de vérifier les alentours. Sur le sol granuleux, il entendait des bruits de pas souples et
//discret//(discrets) comme si un gros chat s'amusait à gambader un peu partout.
Approchant d'un énorme rocher cisaillé, Thorgan
//entraperçu//(entraperçut) une ombre //passé//(passée) dans une zone de lumière et s'engouffrait derrière la masse rocheuse. //Une ombre bipède, un individu//(je supprimerais). Le voleur s'approcha et contourna l'obstacle pour surprendre son vis-à-vis. Mais, il ne trouva personne.
Thorgan s'apprêtait à abandonner,
//pensant avoir // (suggestion : persuadé d’avoir) mis en fuite //l'individu//, bien que cette possibilité l'aurait fortement étonné, lorsqu'il //reçu//(reçut) un violent //coup//.
Il se réveilla quelques heures plus tard à deux pas de l'
//endroit//(suggestion : l’emplacement) où il avait dormi. Un //coup d'œil//(suggestion : regard) derrière lui confirma ses soupçons : on l'avait trainé sur le sol.
Le voleur se releva en se massant l'arrière du crâne à
//l'endroit// où il avait été frappé. Il était //bon//(suggestion : parti) pour une solide migraine durant une //bonne// partie de la journée.
//A//(
À) sa grande surprise, il constata qu'il ne manquait absolument rien dans son paquetage. Trop pressé de sortir de ces collines pour se poser des questions, Thorgan ramassa ses affaires et reprit sa route.
Durant les deux jours suivants, il ne revit pas son agresseur, mais son instinct de voleur lui disait qu'il n'était pas seul.




La suite :


La
//cité//(suggestion : ville) fortifiée de Barrowfield apparue dans la lumière ascendante d'une matinée ensoleillée.
Les murailles de pierre d'une dizaine de mètres de haut barraient une large portion de la plaine où était implantée la
//cité//. //A//(À) intervalles réguliers, de massives tours de guet octogonales ponctuaient le chemin de ronde et offraient un passage //couvert// vers une galerie de pierre accrochée sur la muraille entre deux tours, permettant ainsi aux défenseurs de pouvoir jeter sur d'éventuels assaillants divers projectiles //ou substances//(je supprimerais) sans avoir à se soucier de leur riposte.
Cette protection,
//imaginé//(imaginée) quatre siècles auparavant par les seigneurs de Barrowfield, trouvait //une couverture//(suggestion : un abri) dans le terrain accidenté entourant la cité et qui empêchait les engins de siège de se rapprochaient suffisamment pour viser avec précision.
//La chaussée d'accès//(suggestion : l’entrée), légèrement surélevée, // laissait la place//(suggestion : permettait) à deux charrettes de se croiser sans se //géner//(gêner) . Elle montait en pente douce vers la galerie //d'accès// barrée à chaque extrémité par deux portes monumentales et une lourde herse. Vu de l'extérieur, la cité donnait une impression d'invincibilité héritée des //inlassables// travaux d'urbanisme entrepris par les seigneurs de Barrowfield au cours des siècles.

Thorgan se laissa engloutir dans le flux
//inlassable//(suggestion : infatigable) de piétons et de véhicules qui entraient dans la citadelle. Une foule bigarrée et tonitruante qui vaquait à toute allure à ses activités plus ou moins futiles.
Les marchands, depuis leurs étalages, interpelaient les passants, leur proposant des produits frais, des ustensiles divers, des aphrodisiaques ou des amulettes censées attirer la fortune ou le mauvais œil.
Les
//odeurs// les plus //variés étaient charriés //(variées et charriées) des ateliers et des boutiques, se mêlant dans la rue. Les effluves de légumes et de poissons rencontraient les relents des tanneries et les //odeurs//(suggestions : émanations) des fondeurs de verre ou des forges pour former une bouillie olfactive des plus désagréables. Thorgan regretta //d'un seul coup//(je supprimerais) les pins et les bouleaux de la campagne.




La suite :


Le voleur passa les deux jours suivants à parcourir la
//ville// dans tous les sens, entrant et sortant de chez les antiquaires //de la ville//je supprimerais) , interrogeant des collectionneurs.
Il finit par obtenir un nom : Frissyt. C'était un de bas rang, un baronnet surement
//, //(supprimer) qui possédait un domaine un peu plus au nord de la cité. Un homme courtois et généreux d'après les habitants, mais un malgré tout.
Thorgan repéra
//relativement rapidement//(suggestion : assez vite) le manoir que le noble occupait dans les quartiers est de la ville, les quartiers bourgeois où étaient surtout installés les notables, les administrateurs et les propriétaires terriens.
Après avoir observé plusieurs jours, les
//allés// et venues de la //demeure//(suggestion : maisonnée), il décida de passer à la vérification essentielle à tout voleur qui se respectait : celle des accès à la //demeure//.
//Ainsi,//(je supprimerais) par un matin brumeux, il s'avança dans //l'allée// menant à l'entrée et frappa au lourd panneau. Au bout de quelques minutes, un //domestique// ouvrit.
−Bien le bonjour, l'ami, commença Thorgan. Pourriez-vous avertir votre
//maître// que je suis porteur d'un message urgent de la part de Barrio Lervok de la guilde des marchands.
−Veuillez me pardonner, répondit
// le domestique//(suggestion : l’homme de peine), mais que //veux//(veut) la guilde marchande à mon maitre ?
−Un contrat pour la livraison de grain, mon ami.
−Avec mon
//maitre// ? s'étonna le //domestique//.
−Bien sûr. Votre
//maitre// n'est-il pas le puissant marchand Thalos Vidrin ?
//Je crains que vous n'ayez fait//(suggestion : Vous faites) erreur. Mon //maitre// répond au nom de Frissyt de Yadrov, baron de domaine du même nom.
−Mil
//excuse//(excuses) , fit Thorgan feintant la surprise. Sauriez-vous //par hasard//(je supprimerais) où habiterait le sieur Vidrin ?
−J'ai bien peur que non. Je connais beaucoup de personnages dans cette ville, mais le nom de Thalos Vidrin ne m'évoque rien.
−J'étais certain de bien avoir suivi les indications de Barrio, mais je me perds toujours lorsque je viens à Barrowfield.
−Peut-être pourriez-vous vous adresser au siège de la corporation ? C'est trois rues plus haut sur la gauche. Vous ne pouvez pas le rater : la façade est ornée d'un aigle en argent.
−En effet, je pense que c'est la meilleure solution. Merci beaucoup, l'ami, et encore toutes mes excuses pour le dérangement.
Thorgan fit demi-tour et remonta l'allée jusqu'à la rue. Intérieurement, il jubilait : durant la conversation, ses yeux de voleur avaient fureté sur la porte et les fenêtres à la recherche de la moindre faiblesse.
La porte était
//clairement//(je supprimerais) trop robuste et trop complexe pour être forcée dans des délais raisonnables, en revanche les fenêtres semblaient //avoir plus été//(trop lourd) imaginées pour l'agrément que pour la sécurité. Thorgan avait sa porte d'entrée.




Un bout de la suite :



Plus tard dans la nuit, le voleur escalada discrètement le mur d'enceinte à l'arrière de la demeure. Il atterrit dans un petit parc égayé d'une fontaine, de plusieurs parterres de fleurs et d'une variété assez surprenante d'arbres et d'
//arbustres//(arbustes) .
Comme une ombre, Thorgan traversa l'espace à découvert et se plaqua contre le mur. Par la fenêtre, il
//aperçu//(aperçut) une grande pièce richement décorée entre les lattes sommaires des volets. Aucune lumière ne //filtrant//(suggestion : filtrait), il en déduisit que les occupants devaient dormir.
Tirant plusieurs outils d'une petite sacoche accrochée à sa ceinture et entreprit de désolidariser plusieurs lattes afin de glisser une main derrière le volet et décrocher
//l'attache du volet//suggestion : son attache). Cela fait, il découpa //soigneusement//(suggestion : avec soin) une //ouverture// dans le verre de la fenêtre, glissa une main, //fit pivoter//suggestion : pivota) le loquet et entrebâilla //l'ouverture//.
Même pas de chalenge, songea Thorgan avant
//d'entreprendre//(je supprimerais) de se glisser dans la demeure.
Mais, au moment où il s'apprêtait à se hisser sur le rebord de la fenêtre, le voleur ressentit une présence dans son dos. La même présence qu'il avait
//ressentit//(ressentie) dans les Collines Rouges //en fait//(je supprimerais) . Il dégaina //lentement//(suggestion : avec lenteur) son poignard de lancer et se retourna vivement pour surprendre l'intrus.
Le parc était vide
(virgule) et seul le vent jouant dans les //branches des arbres//(suggestion : dans les feuilles d’un [ nommer l’arbre]) lui répondit. Pourtant, il savait qu'il y avait quelqu'un ou quelque chose quelque part. Rien ne bougeant, il rengaina //donc//(je supprimerais) sa dague et passa le rebord de la fenêtre. //A//(À) quelques pas de là, la silhouette l'observait depuis //la branche d'un arbre//.




La suite :


Thorgan progressa lentement à l'affut d'un quelconque mécanisme de protection physique ou magique. Ses longues années d'expérience lui avaient au moins appris à détecter les indices de la présence de pièges, même les magiques.
Le Garthom se souvenait encore de plusieurs confrères qui avaient fini la tête fracassée contre un mur ou réduit à l'état de carcasse fumante pour n'avoir pas fait preuve de discernement et d'observation.
Même lui avait échappé de justesse à un piège près de cinq ans auparavant dans le port de Obrok : un sceau avait déclenché le lancement d'une boule de feu qui l'avait obligé à se plaquer contre un mur où une multitude de
//pointe//(pointes) acérées s'étaient fichées. Il s'était trainé au Cercle local avec le bras lacéré, des //pointes// dans la jambe gauche, //plusieurs cheveux cramés et plusieurs//(suggestion : plusieurs mèches de cheveux cramés et quelques) brulures au visage et aux avant-bras.
Un ami guérisseur au sein du Cercle s'était occupé de lui et l'avait informé qu'en plus il était infecté par un poison violent imbibé sur les
//pointes//. Thorgan avait déliré durant quatre jours, hurlant et bavant comme un possédé, se répandant en insanités plus ou moins fortes. Cette expérience l'avait fortement marqué, aussi bien mentalement que physiquement, il garderait toute sa vie des traces de brulures mineures sur les avant-bras et au-dessus de l'œil droit, mais il avait appris la prudence.

Le salon n'ayant rien donné, Thorgan avança dans un long couloir bordé de chaque côté par les portraits de personnages richement vêtus et qui semblaient
//gauger//(jauger) Thorgan de leur regard rigide et //figée//(figé). Surement des membres de la famille du noble.
Au bout
//, //(supprimer) se trouvaient les cuisines et la partie réservée aux //personnel//(personnels) de la maison, à en juger par l'aménagement moins raffiné que le couloir précédent.
En face de l'entrée principale, Thorgan
//remarqua// un escalier qui donnait //accès// à l'étage supérieur par un passage sur sa gauche et un second sur la droite. Par une petite galerie //aménagé//(aménagée) de chaque côté, on pouvait //accéder à //(gagner) une large mezzanine qui surplombait l'entrée et permettait //au passage//(je supprimerais) d'observer d'éventuels visiteurs //sans se faire remarquer//(suggestion : en toute discrétion).
Thorgan gravit rapidement les marches lustrées et emprunta le passage à droite pour se retrouver dans un nouveau couloir. Celui-ci était agrémenté d'une multitude de tapisseries, de plusieurs petits meubles en acajou
//ornés//(suggestion : garnis) de bibelots ou de bougies. Au milieu de l'allée s'étirait un long tapis //orné//(suggestion : coloré) de dessins complexes de scènes de chasse et de banquets.




La suite :



Progressant aussi furtivement que possible sur les lattes du parquet, Thorgan tentait de déterminer dans quelle pièce
//était//(suggestion : se trouvait) la pierre qu'il cherchait.
Pour lui, toutes les portes se ressemblaient avec leur panneau de bois ciselé. C'était
//en fait//(je supprimerais) surtout une question de chance, comme souvent dans ce genre de situation.
Poussant une porte au hasard, le Garthom déboucha dans une grande bibliothèque
//s'étalant//(suggestion : qui s’étalait) sur plusieurs rayonnages. Les couvertures en //cuir// présentaient les titres des ouvrages en lettres noires ou rouges, Thorgan en prit un et commença à le feuilleter comme répondant à un désir incontrôlable.
Le contact du papier était doux et agréable sous ses doigts, le son des pages
//chantant//(suggestion : chantait) dans l'air, le craquement du //cuir// des reliures, tout cela le ramena à une époque à la fois si proche et tellement éloigné pourtant. Il entendait de nouveau le petit ruisseau derrière la grande maison aux larges fenêtres, les parfums de l'herbe coupée dans le jardin, le gout sucré des pommes, les chants des oiseaux en été et le bruissement de la neige en hiver. Tout cela était comme un feu dans le cœur décrépit du voleur, mais c'était le passé, un passé révolu par une blessure appelé la vie.
Thorgan reposa le livre à sa place avec une infinie délicatesse et continua sa progression à travers la bibliothèque. Il savait que quelques fois des artefacts étaient exposés dans ce genre de lieu intimiste et assez écarté des salons dans les grandes demeures. Avec un peu de chance, il
//trouverait// son bonheur.
En effet, il aligné le long d'un des murs de la pièce, une série de vitrines contenant des
//objets// hétéroclites : des statues de dieux antiques fianabors, des vases en jade de facture aktalienne, des armes //provenant// (suggestion : qui provenaient) des provinces elfiques et plusieurs //objets// indéfinissables.
Thorgan
//dû//(dut) reconnaitre que malgré sa noblesse et son gout prononcé pour le luxe, le noble devait être un homme instruit et curieux, surement un de ces //aventuriers// en quête //d'aventures//.
Il continua à longer
//la rangée de //(suggestion : je supprimerais) (les) présentoirs en jetant un coup d'œil rapide à leur contenu //espérant// (suggestion :, il espérait) trouver la pierre qu'il recherchait et pouvoir sortir au plus vite de la demeure. La //rangée// s'acheva et Thorgan aurait tourné les talons si son regard n'avait pas été attiré par une tache bleutée sur le mur à gauche de la salle.
Contournant les étagères alignées parallèlement, le voleur se dirigea vers la source pulsante comme un petit cœur. Débouchant en face du mur ouest, Thorgan distingua une
//petite// //alcôve// qui lui avait échappé dans la pénombre ambiante//. Et dans cette alcôve//(suggestion : ,et à l’intérieur) était posée, sur un //support//constitué de trois cornes d'ivoire croisées, une petite pierre aux formes irrégulières et //bleu// (bleues) , de l'aspect d'un lapis-lazuli mais transparente. Il avait enfin trouvé.




La suite :


Avec précaution, le voleur inspecta le
//support//(suggestion : socle) à la recherche du moindre //piège//. Mais, //le socle ne semblait pas piégé//(suggestion : tout lui sembla normal). Et pourtant, un étrange bourdonnement //résonnait dans //(suggestion : emplit) ses oreilles. Intrigué mais réconforté, Thorgan tendit la main.
Alors, il entendit clairement une voix
//résonnait// dans sa tête : "Te voilà enfin, Thorgan…". Un souffle profond se //répercutant contre les murs et enveloppant//(suggestion : répercutait contre les murs et enveloppait) le Garthom dans une succession de tourbillons multicolores.
Les murs autour de lui s'effacèrent, laissant la place à des flashs de couleurs et des murmures incompréhensibles en une multitude de langues.
//Soudain//, le toit vola en éclat dans une boule de feu et Thorgan aperçu un ciel étoilé où les astres semblaient danser un ballet effréné, les constellations bougeaient à un rythme infernal avant de se figer //aussi //soudainement//(suggestion : tout de go).
Un flash aveuglant envahit la pièce avant de laisser le voleur au milieu d'une plaine dévastée par la guerre.
Des buttes de terre nues et détrempées par une averse soutenue, des arbres déracinés ou calcinés, des corps de soldats qui pourrissaient et servaient de nourriture aux vers et aux mouches. Et partout des armées s'affrontaient. Thorgan fut frôlé par la hache d'un Nain qui trancha en deux un Orque, des bataillons d'Elfes criblaient de flèches des cavaliers humains, différentes armées humaines s'étripaient avec l'aide de grands guerriers humanoïdes et de Fées, des Gobelins et des Mages complétaient ce tableau apocalyptique dans lequel des Griffons, des Aigles et des Dragons se battaient dans un ciel zébré d'éclairs.
Un nouveau flash et Thorgan se retrouva sous un gigantesque dôme en feu. Des Elfes courraient dans tous les sens, et au loin se percevaient des grondements rauques et de grands battements d'ailes.
Le voleur nota que tous les Elfes étaient des femmes. Elles
//portaient// de grandes robes //pourpre//(pourpres) , sans capuche, et richement décorées. L'une d'//elle//(elles) , //portant// un bracelet en argent frappé d'une fleur enserrait dans une corde, tourna la tête vers Thorgan comme si elle remarquait sa présence :
−Les germes de la destruction sont plantés, dit-elle.
//A //(À) ce moment, le dôme s'écroula dans un bruit assourdissant et le Garthom //vit// le plus gigantesque dragon assombrir l'ouverture. La créature devait être trois ou quatre fois plus grosse que le squelette qu'il avait un jour //vu// à la Faculté des Sciences Garthome à Johrol.
Baissant le regard, il constata que son interlocutrice avait
//disparue//(disparu) , le feu s'était éteint, des ruines grisâtres emplissaient son champ de vision et le dragon//avait disparu//(suggestion : s’était évaporé).
Se sentant tiré en arrière, Thorgan atterrit dans la salle de réception d'un palais où deux hommes, un mage et un Elfe, discutaient ensemble. Le voleur voyait
//leur//(lèvres) lèvres bougeaient, mais aucun son ne lui //parvenait//(suggestion : arrivait). //A//(À) leur expression, il //comprit//(suggestion : saisit) que leur conversation portait sur un sujet grave.
Soudain,
// se //(ce) fut comme si les oreilles du voleur se débouchaient et les voix des deux personnages lui //parvinrent// :
−Réfléchissez encore, roi Yajjop, disait le mage.
−Je ne
//comprends// pas votre inquiétude, Nylha. Enfin, mon ami, cela apportera une infinie stabilité dans les flux du mana.
−Et par
//là-même//(la même) , constituera la plus écrasante source de pouvoir que ce monde n'est jamais connu.
−Justement ! Imaginez ce que l'Alliance pourrait
//faire//((suggestion : réaliser). Nos //peuples// ne vivront plus dans la peur de la guerre, dans la menace des Hordes de Sathor et de Xanos. Ce qui surgira alors sera la sécurité, non pas que pour mon //peuple//, mais aussi pour les Humains, les Nains ou les Imariens.
−Vous ne comprenez pas, répliqua l'Imarien. Les voies du mana demandent un long apprentissage pour être
//maitrisé et canalisé// (maitrisée et canalisée) . Vous risquez d'être submergé par sa force.
−Nous sommes des Elfes, Nylha ! La grande déesse Bahmar ne nous a-t-elle pas fait don d'un lien privilégié avec les arts manaïques ? Nous n'apprenons pas à les contrôler, nous les utilisons !
−Le cœur le plus pur et le plus juste, Nylha, peut-être corrompu par la puissance et le pouvoir. Ne l'oubliez jamais, mon ami…
Le sol se déroba et Thorgan chuta au milieu des constellations qui tourbillonnaient à une vitesse folle tandis qu'une voix résonnait dans sa tête lui disant : 'Cela s'est déjà produit… Cela se reproduira…'




Fin du chapter 2:



Le voleur ouvrit les yeux sur le sol de la bibliothèque. Sa vue était brouillée et ses oreilles bourdonnaient. Il captait des voix assourdies au-dessus de lui, des échos de paroles en garthom.
Tournant la tête, il distingua un homme richement vêtu, surement la propriétaire de la demeure, allongé près de lui en sang, une épée bâtarde en travers du corps.
Relevant les yeux, il devina une forme glissant le long du mur de la salle. Une forme se fondant dans les ténèbres
//environnants// (environnantes) , comme imbriquée dans la pierre, et en même temps bien présent dans la pièce.
Elle portait un long manteau noir dont la capuche dissimulait les traits de celui qui le portait. Alors que les murs commençaient à tanguer devant les yeux de Thorgan, il vit la forme tournait la tête et là il distingua le visage de Zexbet, l'homme qui l'avait engagé à Sjölk quelques jours auparavant. Son visage était éclairé d'une lueur diffuse bleutée où se découpait un sourire à la fois compatissant, ironique et malveillant.
La tête du voleur tomba en arrière, les murs tournaient de plus en plus vite, ses yeux se voilèrent et il bascula dans les ténèbres tandis qu'une lueur vacillante envahissait la pièce.
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Niko
Héros Légendaire
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MessageSujet: Re: Les Cinq Pierres   Les Cinq Pierres - Page 3 Icon_minitimeVen 24 Juin 2011 - 22:02

PandoraBox a écrit:
Voilà déjà pour le début, j'espère que tu ne m'en veux pas trop ! *souris timidement* C'est que j'aime ton histoire tout de même, et que j'ai envie de t'aider à l'améliorer ! (j'aime qu'on hésite pas à me dire ce qui ne va pas, alors je fais de même ^^)[/justify]

Bon, je crois qu'il y aura une troisième version dans un sujet futur.
Trop la flemme de tout reprendre maintenant :👅:
Mais vos conseils à tous les deux ne manquent pas de pertinence.

::crazy::
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