Chevaliers dragon

Si en plus ça te pait, je vais me faire maintenant un véritable devoir de te harceler !

Sincerement, je suis vraiment heureux de lire petit à petit cette histoire ! Je l'adore !

Ellias a écrit:

Si en plus ça te pait, je vais me faire maintenant un véritable devoir de te harceler !

Sincerement, je suis vraiment heureux de lire petit à petit cette histoire ! Je l'adore !

je prends toujours plaisir à écrire,j'adorerai en faire mon métier alors tu vois...
Mais c'est trè gentil à toi de vouloir me harceler pour ça

Mais de rien, tu sais que pour ce qui est d'emmer** d'ennuyer les gens, je suis la meilleure !!! et puis, si t'en redemande ...

Pour en revenir au sujet j'adore la description du barbare!!!

Epreuves finies,je peux vous poster un peu la suite...

Ignorant Partacos toujours furieux de la manière dont le barbare avait traité sa fiancée, Vahnan prit une longue inspiration et s'assit dans le fauteuil en face de lui.
— Nous avons quelque chose d'important à vous dire, commença-t-il avant d'être interrompu par Hoaire.
— Ca je m'en doute bien, gloussa le colosse. A voir vos têtes de mystificateurs on dirait que vous tramez un complot contre le roi ! (Les deux chevaliers échangèrent un regard lourd de sens.) Non, sans rire ? C'est ça ?
— Hm...Je crois qu'avant de vous confier quoi que ce soit il serait bien que nous en sachions plus sur vous.
— Je vois, murmura Hoaire qui finit son verre d'un trait. Que voulez-vous savoir ?
— Tout ce qui pourra nous être utile.
— Ca ne m'avance pas beaucoup.
Partacos étouffa un grognement et s'avança, prenant appui sur le dossier du siège de son ami.
— Alors commencez donc par le commencement, siffla-t-il. Qui êtes-vous ?
Le barbare eut un petit sourire narquois, de ceux qui parvenait à miner les défenses de n'importe qui de par l'impression qu'il vous renvoyait votre propre reflet en y ajoutant tous les défauts que l'on ne sait pas voir mais que celui qui vous fait face a vu tout de suite. Les deux hommes n'y firent pas exception lorsqu'ils virent l'expression un rien méprisante du colosse et durent faire un effort surhumain pour se contenir. Cependant ils savaient ce que représentait cet homme pour leur avenir et celui de leur ordre qu'ils tentaient désespérément de recréer. S'ils se le mettaient à dos, peut-être en serait-il fini de Sydonia... Une réalité que le roi Amaury III aurait applaudit des deux mains s'il l'avait su.
Vahnan regretta profondément l'absence de son frère d'arme Kalion. Plus qu'un compagnon, il en était venu à le considérer comme son frère tout au long de leurs dix-sept années passées au Temple, bien plus que Samiel lorsqu'il l'avait apprit. Mais au delà de cet aspect de réconfort, Kalion avait surtout un don d'orateur qui lui aurait déjà gagné l'adhésion de Hoaire. Il les imaginait assis côte à côte auprès du feu, discutant comme de vieux camarades longtemps perdu de vue. Oui, c'était ainsi que cela se serait passé si Kalion avait été là. Mais il ne l'était pas. Il fallait faire sans lui à présent.
Décidant de prendre les choses en main, Vahnan reprit la parole.
— Comment se fait-il que vous soyez si loin de chez-vous ?
Le barbare ouvrit théâtralement les bras, un grand sourire aux lèvres.
— Il fallait commencer par là tout de suite ! (Prenant une inspiration plus mesurée que réellement nécessaire, il fourragea dans sa barbe.) Vous avez sûrement entendu parler d'une ville appelée Taramb, dans les montagnes du Ruag ? (Partacos secoua la tête de droite à gauche mais son ami fit signe de continuer.) Ca ne m'étonne pas. Son influence est grandissante mais relativement récente. C'est toutefois la capitale de notre royaume et...
— Votre royaume ? coupa Vahnan, un brin d'anxiété dans la voix. Depuis quand les tribus barbares ont réussit à s'unifier ? Enfer ! Voilà une sacrément mauvaise nouvelle !
— Pas pour tout le monde messire Vahnan, dit amèrement Hoaire. Cependant je vous accorde que ce fut long, difficile...et sanglant. Mais tout est bien qui finit bien n'est-ce pas ? (Les chevaliers ne réagirent pas à cette nouvelle provocation, comme le colosse l'avait prévu.) Et bien, le royaume du Nord a été décrété le vingtième jour du mois de Brume il y a de cela cinq ans maintenant.
— Cette proclamation a été ratifiée par le roi Amaury III ? s'étonna Partacos.
— Par les dieux non ! s'exclama Hoaire. Et j'espère bien que ce pantin en soie ne mettra jamais ses sales bottes dans nos contrées ! (Vahnan s'autorisa un léger sourire –le premier depuis longtemps.) Le roi Ergand n'a d'allégeance à jurer à personne, pas plus qu'il n'a l'intention de permettre à qui que ce soit de remettre en cause les fondements politiques de notre culture. Nous avons beau être traité de "barbares", nous avons aussi un certain savoir-faire en matière d'affaires publiques...
Une accusation implicite mais qui fit mouche. Le Premier Maître baissa ostensiblement ses yeux verts pour ne pas croiser ceux du colosse et s'abîma dans la contemplation des flammes qui dansaient joyeusement leur sarabande dans l'âtre.
— Tout ça ne nous dit pas ce que vous faites ici, reprit doucement Vahnan. Je crois savoir que votre peuple n'aime guère descendre de ses chères montagnes; alors pourquoi ?
Hoaire hésita longuement avant de reprendre la parole, comme si ses paroles risquaient de trahir un lourd secret renfermant des éléments dangereux pour qui en avait connaissance.
— Je suis le cousin du roi Ergand. Et comme son père est mort dans la longue guerre civile qui a fait rage et précédant la création du royaume, et que nous étions en plus des amis d'enfance, il a fait de moi le capitaine de sa garde personnelle.
— Et vous êtes venu à Fithiel avec l'intention d'en apprendre un peu plus sur l'armée royale, acheva Partacos, pas vraiment convaincu cependant. Mais vous avez joué de malchance et vous n'avez pas pu parvenir plus loin que ces terres isolées.
— Non messire. Ce n'est pas du tout cela, sourit-il. C'est parfaitement incroyable et même d'une grande stupidité. Je me demande si cela vaut la peine d'être entendu.
— Je ne doute pas de votre bonne foi, cependant je me dois d'insister.
Vahnan avait parlé d'un ton égal, presque amical, toutefois la menace sous-jacente n'échappa à personne. S'il refusait de parler, quelque soit la gêne qu'il éprouvait, le chevalier n'hésiterait pas à tirer son épée contre lui. Ce ne serait –hélas –pas la première fois qu'il tuerait un innocent pas erreur. Mais mieux valait avoir un poids sur la conscience que peser sur celle d'un autre. Ses crimes seraient bientôt jugés de toute façon...
Hoaire haussa les épaules et continua son récit. Lorsqu'il eut fini, Partacos éclata de rire.
— Alors c'est pour une histoire de fesses que vous faites tant de mystères ? Par la mort, je m'attendais à cent fois pire !
— Je vous avais dit que c'était stupide, grogna le barbare qui pour une fois ne trouva pas de réplique cinglante.
Vahnan lui-même gloussa puis se leva, flanquant une bourrade sur l'épaule du blessé.
— Allons mon ami, ne te torture pas plus longtemps avec ça. Tu en retrouvera d'autres –je te fais confiance. (Il adressa un clin d'oeil à son interlocuteur et porta un verre en grès à ses lèvres. Quand il le rabaissa, il n'y avait plus trace de plaisanterie sur son visage.) Il faut que l'on parle maintenant. Nous avons des choses très importantes à te dire.
— Tu te répètes compagnon, plaisanta Hoaire. Mais j'attends avec impatience de savoir ce que vous attendez de moi tous les deux, répliqua-t-il en levant un sourcil couleur sable.

Le Premier Maître regarda son ami du coin de l'œil afin de savoir lequel des deux parlerait d'abord. Vahnan eut un geste las et lui fit signe de continuer. Partacos plongea une main dans sa chemise et tira un médaillon d'argent gravé représentant un dragon dont les deux ailes finement ciselées se déployaient au bout d'une longue chaîne en cuir. Il la détacha et la brandit devant les yeux du barbare ébahit.
— Je suppose que vous savez ce que c'est ? demanda-t-il sombrement.
— Malemort ! Vous... vous êtes des Chevaliers de Sydonia ? balbutia Hoaire en tendant ses gros doigts vers le médaillon.
Il prit respectueusement la forme métallique et la posa dans le creux de sa paume. Il n'en revenait pas. Des adeptes de l'antique ordre des Chevaliers Dragons ? Tout le monde croyait qu'ils avaient disparus depuis une dizaine d'années et voilà que ces deux hommes en face de lui affirmaient en être les derniers représentants. A moins qu'ils ne soient des imposteurs... ces médaillons ne se trouvaient pas en vente sur n'importe quel marché public et l'on pouvait douter que le roi ait permit à qui que ce soit de garder cela en trophée de guerre. Etaient-ils vraiment ce qu'ils affirmaient ?
— Je sais ce que tu penses, objecta Vahnan, mais nous sommes de véritables Chevaliers. C'est difficile à croire –et plus encore à vivre, croit moi. Mais si tu veux d'autres preuves nous en avons.
Le géant hocha la tête et Vahnan se leva afin de gagner le coffre en bois brut qui se trouvait à droite de la table. Il souleva le couvercle et sortit avec beaucoup de déférence le brassard droit de son armure, orné du dessin aux délicats entrelacs et le tendit au barbare. Les doigts tremblants Hoaire dévisagea le chevalier.
— Combien de temps...
— Bien trop, coupa Partacos. Cependant, vous avez été honnête avec nous alors à notre tour de l'être. Oui, nous avons réchappé aux sbires du roi toutes ces années; et non je ne sais pas comment. Mais nous en avons assez de fuir. (Sa voix devint un murmure). Ce n'est pas et ce n'a jamais été dans notre enseignement...Néanmoins il est temps de réagir. Et vous allez nous y aider semble-t-il.
— Moi ! s'étrangla le colosse.
— En tout cas c'est que Vahnan affirme, conclut-t-il.
Les deux hommes se tournèrent vers lui. Avec un soupir il se décolla du linteau de la cheminée et croisa les bras, ses yeux bleu profond prenant une teinte plus sombre que d'ordinaire.
— C'est dur à entendre mon ami, et je ne voudrais pas que tu te sentes responsable de quoi que ce soit. Mais Partacos dit vrai: notre ordre repose désormais sur toi. (Sans lui laisser le temps de réagir il enchaîna.) Tu dois savoir que nous formions des groupes de six –plus le dragon. Chacun d'entre nous était relié aux autres par une antique magie le jour où nous prêtions serment. Il était possible d'avoir des nouvelles de ses compagnons en invoquant l'arc-en-ciel où chaque couleur représentait un membre du groupe. En fonction de son état nous savions si les autres étaient vivants ou morts. Guère plus hélas...
— Et que ce passe-t-il lorsque l'un d'entre vous meurt ? s'enquit Hoaire devinant où il voulait en venir.
— Sa couleur faiblit puis disparaît en presque totalité. Le dragon nomme alors un nouveau chevalier et la nuance qui constituait l'essence de son prédécesseur lui est attribuée. Le reste du groupe est avertit de cette nomination grâce à l'arc-en-ciel car elle redevient active.
— C'est ce que tu as vu avant de me rencontrer n'est-ce pas ? demanda-t-il d'une voix éteinte. Une couleur s'est ranimée ?
Vahnan hocha la tête.
— Mais ça ne s'est pas passé comme ça l'aurait du. D'habitude, tout le monde ressent un changement. Cette fois, je suis le seul à l'avoir perçu. (Partacos détourna les yeux, gêné.) De plus, la seule fois où j'ai assisté à un évènement pareil, tout n'était qu'harmonie. Une joie d'accueillir un nouveau membre. Là au contraire, ce fut très douloureux –comme s'il s'agissait d'un avertissement. Je ne sais pas exactement ce que cela signifie. Seul le dragon pourrait nous le dire.
— Comment ? Il est mort !
Le Premier Maître eut un sourire las.
— Non pas vraiment messire. Celui qui protégeait notre temple est bien mort –mais il n'était pas le seul. A vrai dire, il y avait près de vingt temples sur Fithiel et donc autant de dragons. Lorsque le roi Amaury III a envoyé ses sbires nous détruire, ils ont réussit à s'enfuir et ont gagné les montagnes loin après les terres du nord. Notre seule solution est de les rejoindre.
Hoaire joignit les mains sous son menton d'un air pensif. Depuis son départ de Taramb il s'était langui d'actions et de combats mais jamais il n'aurait pensé à ça ! Son coeur lui criait d'accepter mais son esprit gardait quelques réticences. Certes, des chevaliers n'auraient eu aucun problème à survivre seul aussi longtemps même avec les troupes de ce gros plein de soupe aux fesses, mais il s'étonnait qu'ils n'aient pas cherché vengeance plus tôt. Sydonia était réputé pour ses préceptes –comme sa sauvagerie dès qu'il s'agissait de ses membres. Onze ans c'était long, très long...
— J'ai une dernière chose à ajouter mon ami, reprit calmement Vahnan. Tu dois savoir qui nous sommes réellement –parce que cela aura son importance bientôt. Partacos représente l'autorité suprême: il est le Premier Maître Dragon. Quant à moi, (il eut un sourire désabusé) je suis la Voix du temple.
— Ce qui en fait mon second autrement dit, ajouta Partacos en posant un pied sur le bord d'une chaise.
— Seuls les officiers auraient survécus alors ?
— Dans un certain sens, c'est cela.
— Et vous attendez de moi que je devienne chevalier à mon tour ?
Vahnan acquiesça presque insensiblement tandis que son ami détournait les yeux. C'était dit. Des Chevaliers de Sydonia venait d'appeler un fils de Ruag au secours. De toute leur vie, les deux hommes n'avaient jamais ressentit un tel goût de fiel et une si grande amertume. Il ne s'agissait même plus d'une affaire de vengeance –c'était trop ancien –ou de ressentiment –ils n'avaient rien contre lui. C'était plutôt le fait de devoir rompre avec les anciennes traditions qui constituaient l'âme même de l'ordre. Avoir été ceux sous qui le temple était tombé était déjà pénible, il n'y avait pas besoin d'en rajouter.
Pourtant Vahnan était sincère lorsqu'il appelait le colosse "mon ami". Il avait de suite vu en lui de grandes qualités –même s'il faudrait un moment pour qu'elles s'expriment tout à fait mais il sentait qu'il pouvait les développer pleinement. Cependant il y avait autre chose qui perturbait les deux amis. L'âge maximal pour entrer au temple était de quinze ans. Au delà, tous les aspirants étaient refoulés parce qu'ils ne pouvaient pas supporter la rigueur de l'entraînement ayant été habitué à tout autre chose. Hoaire devait approcher de la trentaine, mais combien exactement ? Quitte à faire des erreurs, autant connaître l'ampleur des dégâts...
Vahnan allait poser la question mais Partacos le devança, plantant ses yeux verts dans ceux du géant, image du personnage important dont il venait de rendosser le manteau, et lourd des responsabilités qu'il acceptait de nouveau.
— Quel âge as-tu ?
Sa voix même avait changé. Elle n'était plus celle de l'ancien Premier Maître écrasé par le chagrin et la nostalgie, vivant dans la quête constant d'un rêve impossible. Il avait suffit de quelques secondes et de l'aveu de ce qu'allait devenir leurs vies pour qu'il reprenne le rôle qui lui était dévolu depuis plus de dix-huit ans.
— Vingt-six, répliqua Hoaire.
Vahnan eut du mal à cacher sa surprise. Vingt-six ans... Mort ! Mais que deviendrait ce jeune colosse une fois éduqué ! Un combattant des plus formidables qui aient jamais foulé Fithiel certainement. Sa maîtrise de l'art martiale serait totale et couplée à sa force physique, peu de monde pourrait le battre. Lui-même, un des maîtres en la matière, doutait de pouvoir y arriver une fois cette étape atteinte.
Le moment était peut-être bien choisit de mettre fin à tout cela. Les trois hommes allaient avoir besoin de temps pour assimiler et faire le point avec eux-mêmes.
— Et si on allait manger ? Je sens que mon estomac réclame comme s'il était sevré depuis trois jours.
Partacos et Hoaire acquiescèrent et se levèrent de leurs sièges en direction de la cuisine d'où se répandait un délicieux arôme de soupe aux épices chaude. Le barbare s'arrêta un instant aux côtés de Vahnan et lui posa la main sur l'épaule.
— Qui était le dernier remplacé de cette façon ?
Le chevalier hésita à répondre, fixant le mur droit devant lui. Puis il se tourna vers lui. Après tout il était aussi perdu qu'eux et savoir qui avait été son prédécesseur l'aiderait peut-être. Même s'il fallait remuer de vieux souvenirs désagréables...
— Celui qui est mort s'appelait Deran, c'était le Premier Maître avant Partacos. Et c'est Kalion qui l'a remplacé. Il était dans notre ordre depuis la même période que moi –nous avons un an de différence –et il a été désigné.
— Qu'est devenu ce Kalion ?
— Il est mort la nuit de l'Incendie, répondit lugubrement Vahnan.
Le géant resta sur place tandis que l'homme le dépassait. Visiblement, il n'en menait pas large.

Comment dire... deja, pardon, j'avais pas vu le 1er des deux textes. Ensuite, j'adore !!! surtout ce petit passage

Morrigan a écrit:

_Ca je m'en doute bien, gloussa le colosse. A voir vos têtes de mystificateurs on dirait que vous tramez un complot contre le roi ! (Les deux chevaliers échangèrent un regard lourd de sens.) Non, sans rire? C'est ça?

Vraiment, j'aime bien. La, l'intrigue est deja bien dessinee, et on a hate de voir quel est donc cet entrainement si efficace et mortel !

J'aui pu les copiers et les enregistrer comme ça je peux les lire chez moi... vivement que j'ai du temps libre!

Je n'avais pas encore lu l'histoire et je me mets à niveau. En attendant, un petit commentaire sur le premier texte :

e barbare eut un petit sourire narquois,de ceux qui parvenait à miner les défenses de n'importe qui de par l'impression qu'il vous renvoyait votre propre reflet en y ajoutant tous les défauts que l'on ne sait pas voir mais que celui qui vous fait face a vu tout de suite. ==> vraiment pas très clair comme phrase
Voilà une sacrément mauvaise nouvelle ==> moche

Le passage est bien, on est plongé dans l'ambiance, par contre pourrais-tu utiliser des tirets hauts plutôt que des tirets bas ? A moins que tu n'ais un clavier très spécial...

Non pour le clavier j'ai résolu le problème récemment

en ce qui concerne cette phrase

Citation :

le barbare eut un petit sourire narquois,de ceux qui parvenait à miner les défenses de n'importe qui de par l'impression qu'il vous renvoyait votre propre reflet en y ajoutant tous les défauts que l'on ne sait pas voir mais que celui qui vous fait face a vu tout de suite

elle est pas mal alambiquée c'est vrai,je n'ai pas encore trouvé comment la réecrire mais elle est en étude!

Quant à ta propostion du "moche",je l'aurais volontiers acceptée,mais il se trouve que c'est un chevalier,et qu'il parle d'une manière un peu plus soutenue^^

mais merci de tes observations

Tu vois le "voilà une sacrément mauvaise nouvelle" comme du langage soutenu ? Il faudrait que j'y réfléchisse mais à priori moi je ne le vois pas trop comme ça. Je ne sais pas si ça se dit, même en langage soutenu.... Faudrait voir

Le barbare eut un sourire narquois, un sourire donnant l'impression de renvoyer les défauts de la personne concernée. Cela minait invariablement le moral de celle-ci, car ces défauts invisibles pour elle mais facilement remarquables par d'autres personnes étaient amplifiés des millions de fois.

Ce n'est pas une phrase terrible-terrible, mais bon à tout hasard je te la propose en correction. (En fait je ne sais pas si elle est bien mieux que le précédente)

La correction est pas mal du tout,je sens que je vais l'inclure en la révisant..merci bien

et pi le langage soutenu,bon faut pas perdre de vue non plus qu'il jure un peu,donc ce n'est pas soutenu certes,mais comme il est assez éduqué il ne se permet pas d'aller loin. (en plus,il y a une dame pas loin^^)donc,non,tu as raison,ce n'est pas du soutenu mais ça conserve une certaine réserve

Pfou, ça y est j'ai déjà lu la moitié. J'adore l'intrigue, l'écriture, les personnages. Malgré quelques petites fautes d'innatention il n'y a pas grand chose à dire de mal, je pense qu'on a déjà du te les faire remarquer de toute façon.
Juste un truc au début tu écris "Vahnan" puis au milieu tu change en "Vanhan". Il n'y a que la position du H qui change mais si tu as un lecteur chipoteur, il peut croire que c'est un nouveau personnage.
Enfin quand même pas mais c'est mieux d'avoir un nom uniforme tout le texte

Voilà, tout fini et j'adore d'autant plus. Vraiment qu'elle intrigue passionnante. Je trépignes devant le texte.
J'attends vraiment la suite avec impatience. Ecris vite et bien!!!

Merci beaucoup pour tes commentaires
pour le nom je m'en suis rendue compte il y a peu de temps grâce à une amie et la correction a eu lieue (sur 7pages,tout remplacer..galère galère^^)
quant à la suite,il y a déjà 53pages alors puisque ça a l'air de tant vous plaire je vais vous mettre la suite! mais sinon je la mets régulièrement sur ce blog si ça t'intéresse.
la seule chose,c'est que pas mal de nouveaux personnages rentrent en scène,donc ça complique un peu la chose^^

Cool, je fonce la regarder.
C'est normal que ça se complique un peu, sinon une histoire avec trois personnages tout du long, ce n'est bon que pour un huis clos ou un thriller psychologique.

Désolée,c'est un peu long mais c'est difficile pendant un moment de trouver une coupure convenable...

Un peu plus tard, Partacos se leva et prit la main de la jeune femme, y déposa un baiser puis l'entraîna vers l'extérieur. La lune venait de se lever et un vent froid soufflait abondamment. Ifalda frissonna. Le chevalier lui passa tendrement sa cape autour des épaules et la tourna face à lui afin de la regarder dans les yeux.
— Nous n'avons pas eu beaucoup de temps pour parler ces jours-ci, dit-il doucement. Je voulais savoir si tu étais toujours d'accord.
Ifalda le regarda longuement, tremblant intérieurement sous la morsure brûlante des ses pupilles vertes. Il ne voulait pas la brusquer mais les derniers évènements avaient du précipiter les choses et elle n'était encore sure de rien.
Cinq jours plus tôt Partacos s'était décidé à la demander en mariage après onze ans de vie commune. Malgré leur écart d'âge important, aucun des deux ne voyait cela comme une gêne. Ils étaient proches l'un de l'autre et il l'aimait. Mais elle lui devait quelque chose. Ifalda ne croyait pas que ce soit le meilleur moyen de faire un mariage heureux mais elle s'y était résolue. Même si Partacos n'était pas l'homme de ses rêves, il était quelqu'un de bon, d'honnête et de droit. De plus on pouvait compter sur lui en toutes circonstances. Mais il y avait Vahnan...
Ô combien elle pouvait le maudire en cet instant d'être venu avant qu'elle ne donne sa réponse, trop tôt en somme. Ou trop tard... Ses pensées ne cessaient de revenir à lui alors qu'elle aurait du réfléchir et donner une réponse à Partacos. Ce dernier attendait toujours.
— Tu n'es pas obligée de me répondre aujourd'hui, reprit-il après ce long silence. Prends ton temps.
Mais Ifalda avait bien vu qu'il était déçu. Non pas déçu. Triste. Oui, c'était cela. Parce qu'il risquait de s'embarquer dans une galère dont il n'avait pas idée et ne savait pas ce qu'il adviendrait de lui. Il voulait avoir avant la confirmation que ce qu'il ressentait pour elle était partagé. Et elle venait de tout gâcher...Onze ans d'espérance ruinés en un instant. Elle ne voulait pas lui mentir mais cela entraînerait immanquablement une amertume chez ce fier chevalier. Qui savait à quoi cela risquait de le mener dans le cours de ses futures pérégrinations.
La mort dans l'âme parce qu'elle savait qu'elle venait de jeter son bonheur aux orties, Ifalda lui prit la main et la serra. Fort. Très fort. Pour évacuer son chagrin.
— J'accepte de devenir ta femme.
L'éclair qui passa dans les yeux de Partacos ne la trompa pas. C'était probablement le plus beau jour de sa vie. Et elle venait de vivre le pire de la sienne.
"Non pas le pire", se corrigea-t-elle. "C'est un homme de bien. Tu aurais pu tomber bien plus mal". Mais cela ne suffit pas à la convaincre.
Lorsqu'il la serra contre lui, Ifalda frissonna de plus belle mais cette fois ce n'était pas de froid.

La diligence cahotait dans les ornières de la route en direction de Latossla depuis le lever du soleil. Les premières heures avaient été les plus dures à passer à cause de l'état de la voie réduite à une simple piste par endroit et de la fatigue accumulée par trois jours de voyage à vive allure. Montclair n'avait laissé sa jument que la veille à un relais pour poursuivre son chemin en voiture. A la capitale il n'aurait aucun problème à se procurer une autre monture en tant que capitaine dans l'armée royale. C'était d'ailleurs pour cela que le cocher avait bien voulu le prendre tant son coche était chargé.
Cela avait d'ailleurs étonné le jeune officier. La région était calme, loin de tout danger et des agitations des autres postes frontières et c'était la raison pour laquelle les rois l'avaient choisis pour accueillir leur cour et tenir lieu de conseil. Pourtant de nombreux nobles avaient décidé de quitter leurs propriétés pour un temps et rejoindre le château de Roidac sur les larges berges du fleuve EauxGrises.
La famille et quelques serviteurs du vicomte de Rechamp se trouvaient avec Montclair, pas vraiment enchantés de partager leur diligence avec un soudard. Mais les bonnes manières du jeune homme ainsi que sa mine avaient fini par gagner les faveurs de madame la vicomtesse et de sa fille âgée de seize ans.
Le noble, engoncé dans une couche de gilets matelassés et renforcé de soie, regardait par l'étroite fenêtre avec l'expression de quelqu'un en proie au plus profond ennui, soupirant souvent de désespoir à en fendre l'âme. Au début les scènes des époux Rechamp se prenant le bec pour savoir qui parviendrait à imposer sa volonté à l'autre avait amusé Montclair mais il aspirait plutôt à se reposer à présent. Malheureusement ces gens ne semblaient pas connaître cet état. La jeune aristocrate tourna une fois de plus son visage ingrat et déjà trop bouffi vers lui.
— Êtes-vous déjà venu ici messire Montclair ? gloussa-t-elle en le dévorant des yeux.
— Oui mademoiselle. Il y a longtemps.
— Et pourquoi êtes-vous là ? Y a t-il un terrible complot à déjouer ? Ou bien faites-vous parti de la garde rapprochée que l'on affecte au prince héritier contre ses ennemis ?
Le militaire jura intérieurement mais se força à rester poli et avenant.
— Non mademoiselle. Je ne suis que le capitaine d'un petit détachement à Raleigh –pas assez important pour avoir l'honneur de servir Sa Majesté le prince. Je suis simplement convoqué par le roi.
— Ce doit être terriblement important cependant pour que l'on vous appelle de si loin, fit une vicomtesse minaudante en lui louchant à moitié dessus.
Les rumeurs et ragots de la cour n'arrivaient que rarement à Raleigh, néanmoins lorsque certains anciens élèves recevaient une permission ils revenaient systématiquement dans leur ancien centre prendre des nouvelles de leurs instructeurs, en profitant pour leur narrer les scandales les plus récents. Le dernier en date justement concernait madame de Rechamp et sa nouvelle passion pour les aventures éphémères impliquant les jeunes soldats de son personnel. A voir son expression, elle espérait certainement rajouter Montclair dans son tableau de chasse.
Celui-ci réprima une moue de dégoût et tentant de se composer un sourire de circonstance, légèrement moins amusé à présent par l'oeillade noire que lui jeta son époux. De toute évidence, il ne comprenait pas qu'il aurait cent fois préféré qu'elle ne lui adressât pas la parole.
— Je ne crois pas madame. Il doit simplement s'agir d'un renforcement des effectifs de la garde et ils ont besoin d'officiers voilà tout.
Il se cala dans un coin, tourna la tête et rabattit son chapeau sur ses yeux, espérant que cela suffirait à décourager mère et fille mais ce fut peine perdue.
— Avez-vous déjà vu le prince ? Il paraît qu'il est très beau, murmura rêveusement la jeune fille.
C'était donc ça ! La famille Rechamp était en disgrâce et cherchait à marier son héritière –mais elle devait avoir vu trop haut. Le prince comptait d'hors et déjà trente propositions de mariage malgré ses dix-neuf ans, et toutes de royaume ou de noblesse élevée dont les filles étaient réputées pour leur grande beauté. En ce qui concernait le prince lui-même, la notion de beauté devait être comprise dans sa relativité. Albert était petit pour son âge, les yeux chassieux et tirait de son père un début d'embonpoint. Mais cela n'avait pas de quoi décourager les prétendantes au trône –bien au contraire ! A son crédit, il fallait tout de même admettre que le prince était doté d'un grand sens de l'humour et qu'il était un excellent stratège.
Montclair ne l'avait jamais rencontré mais ses anciens élèves lui avaient dressé un portrait plus ou moins flatteur, aussi se décida-t-il à en faire part à l'aristocrate en termes raisonnablement élogieux. Une fois satisfaite, elle tourna ses petits yeux porcins sur sa mère et commença une discussion enflammée sur l'extraordinaire chance qu'aurait sa future épouse. S'il n'avait pas été si bien éduqué, Montclair aurait éclaté de rire devant la pitoyable tentative de la jeune fille à introduire sa personne auprès du prétendant au trône. Mais il se contenta de hocher la tête lorsqu'elle demanda si elle pourrait le revoir une fois à Roidac –et si, bien sur, il n'était pas trop occupé.
L'officier espéra qu'une montagne de travail l'attendrait...
Lorsque, deux heures plus tard, après des commérages tous plus ennuyeux les uns que les autres, il arrivèrent en vue des hautes tours de la garde de Roidac qui surplombaient la ville même, Montclair se pencha et frappa à la trappe de séparation du siège avant. Le visage rougeaud de l'assistant du cocher apparut et il l'informa qu'il descendrait avant le relais, au niveau des bureaux du commandant, messire Patience. Cela déclencha un concert de commentaires dans la voiture. Comment ? Il connaissait une personne si haut placée dans la hiérarchie du palais et n'en avait rien dit ? Le jeune homme commençait à en avoir plus qu'assez et refusa d'en dire d'avantage.
Il ajusta ses sacoches de selle sur son épaule, sortit du coche et se dirigea à grands pas vers le poste de garde le plus proche.
Les citoyens de Latossla se retournaient sur son passage, visiblement étonnés par la présence de cet homme. Il était vrai qu'il avait fort belle allure dans sa livrée noire. Il avait de hautes bottes montantes en cuir souple rabattues sur ses genoux, un pantalon de cuir noir, une chemise en lin fine avec une longue cape, noire également, traînant jusqu'au sol et ornée dans le dos de la grande croix azure royale sur champ sable. Pour compléter le tout, il portait un chapeau à larges bords ornementé d'une grande plume blanche coquettement incliné sur son oeil gauche. Ses cheveux argentés noués avec un fin bandeau de soie rouge voletaient doucement derrière lui tandis qu'il marchait d'un pas assuré, la main nonchalamment posée sur la garde dorée et finement gravée de son sabre
Croisant un gamin qui courait en sens inverse, Montclair se rappela soudain de sa dernière entrevue avec Loup. Le jeune garçon avait finalement réussit à récupérer de ses blessures –tant physiques que morales –et à s'intégrer au groupe tant redouté de Warwisk, devenant même l'un de ses premiers lieutenants depuis la malheureuse aventure de Martin. Loup rayonnait et Montclair n'avait pas eu le courage de lui faire une leçon. Pourtant cela n'aurait pas été du luxe.
Chaque garçon à Raleigh était rejeté un temps puis finissait par s'intégrer. Pour lui cela avait duré plus longtemps mais là n'était pas la question. Cela arrivait parfois. Non, ils devaient passer par une phase qui était de parvenir à comprendre comment et pourquoi ils en étaient arrivé la. D'habitude, c'était à Montclair de faire passer ces garçons par cette étape. Mais il ne pourrait s'occuper de Loup à cause de sa convocation et cela le désolait.
Avec un chaleureux sourire, Loup l'avait remercié de tout ce qu'il avait fait pour lui et s'étaient mis en devoir de lui apprendre les dernières nouvelles qui couraient entre les murs. Comment Firm avait gagné ses galons de caporal, comment Ange était devenu le favori de dame Manon, la cuisinière... Et puis il lui avait demandé des nouvelles de sa soeur, Rita. Le beau sourire avait quitté ses lèvres quand il avait appris. Bien qu'il ait juré de ne plus jamais pleurer, il avait longuement sangloté dans les bras réconfortants de Montclair. Et ce dernier avait du lui faire ses adieux au moment où il aurait eu le plus besoin de lui.
Poussant un gros soupir, le capitaine ressortit du poste de garde où il avait fait viser son mandat et se mit en quête d'une auberge pour passer la nuit –et peut-être les jours suivants. Si ses souvenirs étaient exacts, Le Sabot d'Or ne devait pas être loin. Allongeant le pas il franchit le petit pont qui enjambait l'EauxGrises, contemplant au passage les vols majestueux des mouettes grises et blanches –on était pas loin de l'estuaire –et pénétra dans la ville même.

Grrr juste quand je me débattais avec ton forum pour avoir la suite tu la livre sur un plateau... mais trop tard pour moi

Chose promise chose due, voilà toutes tes petites imperfections mises à nue. Tu m'as dénudé une fois, tu le seras à chaque message

Alors voilà une liste des coquilles que tu as faites dans ton histoire :

- « Partacos entra à ce moment, sans remarquer pas le regard courroucé qui couvait dans les yeux du chevalier. Le chasseur sentit qu'Ifalda tremblait.
_Qu'y a-t-il? demanda Partacos un peu inquiet. »
Le PAS je ne vois pas ce qu’il vient faire ici.

- « Vanhan se surprit à remercier l'entraînement qu'il avait suivit toutes ces années car il savait que sans celui-ci il aurait pu se dévoiler et avouer à la jeune femme qu'elle ne laissait pas indifférent. »
qu'elle ne le laissait pas indifférent ; ce serait mieux.

- « Mais à peine deux jours après leurs départ, les compagnons s'étaient arrêtés dans une bourgade et avaient appris la nouvelle. De toute la force et la rapidité de leurs montures, ils avaient rebroussé chemin. Cependait ils n'avaient retrouvé que des ruines encore fumantes et des cadavres. »
Je pense que tu voulais marquer « Cependant »

- « Parce qu'il craignait de ne pouvoir rester maître de son destin? Ce n'était jamais que des hypothèses -et jamais il n'aurait la réponse.
Vahnan baissa la tête en signe de repect. »
RESPECT et par repect.

- Dans la phrase suivante : je te suis toujours resté fidèl Dragon
Il faut un « e » à fidèl.

- Paragraphe suivant : Alors peut-être était-ce qui était prévu
Il manque un « ce » ; « était-ce ce qui était prévu » sonne mieux.

- Quand Vahnan sauve le barbare : « L'homme à la hache, surprit par le mouvement brusque des bêtes, faillit se faire renverser mais parvint à dévier l'assaut une seconde avant de se fare égorger »
Il manque un « i » à faire => avant de se faire égorger.

- Au retour du sauvetage : menaçait de le laisser sur la flanc.
C’est « menaçait de le laisser sur le flanc » (le cheval bien sur)

- Raaaah il y a un moment où tu avais écris « Ifalada » mais je ne le retrouve plus.

- Juste après : « Partacos se leva d'un bond quand il le vit entrer avec son fardeau et l'aida à le trasporter dans le grand lit de la chambre du fond. »
transporter et pas trasporter

- Quand tu changes de décor avec le petit Loup dans la caserne : « Lorsque l'homme eut frappé deux coups au battant, il l'ouvrit et fit le fit rentrer avant de refermer derrière lui. Loup ne se faisait pas d'illusion: si le commandant le demandait en pleine journée, ce ne pouvait pas être pour des raisons particulièrement plaisantes. »
Il y a une erreur, tu aurais du écrire : « il l’ouvrit et le fit rentrer ». Il y a un « fit » en trop.

- Phrase suivante : Il avança mais s'arrêta le plus possible du grand bureau les mains croisées dans le dos et la tête baissée, presque honteux.
« mais s’arrêta le plus loin possible » (ou près je ne sais pas)

- Phrase suivante : _Approcha mon garçon, dit doucement l'officier.
C’est « Approches », on n’est pas en espagnol ^^

- Juste après : Il marqua une pause pour laisser le enfin proférer un mot.
Tu as inversé le « le ».
« Pour le laisser enfin » serait mieux.

- « L'officier tourna à l'angle de l'édifice principal, longea le mess d'où provenaient déjà de délicieuses odeurs de cuisine et s'avança sous l'arche qui séparait la cour intérieur des gradés où se déroulaient les défilés et manifestations des jeunes recrues, de celle bordant les issues des dortoires où se retrouvaient les gamins pour évacuer la tension. »
C’est « dortoirs » et pas dortoireeeeeeeeeesss !!!! ^^

- Paragraphe suivant : « Il inspira un longuement et ramena sa cape richement brodée couvrir ses épaulières en métal polissé en forme de serres. »
« Il inspira longuement » suffit. Le un est de trop.

- « le seigneur recruteur général viendrait à la caserne et choisirait une quarantaine de volontaires afin intégrer l'armée royale. »
=> « D’intégrer l’armée royale »

suite parce que c'était trop long sur un seul message

- « _Aspirants, commença Montclair d'une voix profonde, je viens à vous pour vous féliciter. D'ici quelques semaines, vous serez aptes à faire vous intérgrer dans la vie »
C’est plus français d’écrire « vous serez aptes à vous faire intéGRer dans la vie ».

- « Rien n'était gagner lorsque vous êtes arrivé ici »
N’était gagné.

- « Le capitaine descendit à son tour de l'estrade pour se mêlér aux aspirants. »
Il n’y a pas d’accent aigüe sur « mêler ».

- J’ai retrouvé mon « Ifalada » Youpiiiiiii !!! : « Appuyée dans l'ombre au chambranle de la porte, Ifalada sursauta lorsque son jeune frère frôla sa natte en venant se mettre à sa hauteur. »

- « Namin avait essayé de l'intéroger en douceur puis devant son refus cathégorique de se taire il avait renoncé. »
Alors interroger et pas intéroger ; catégorique et pas je ne sais quoi
Et enfin « son refus catégorique de se taire » ? Alors elle a parlé ^^ Ce n’est pas très explicite. Le mieux serait : « son refus catégorique de parler » ou « son obstination catégorique de se taire ».

- « Hoaire sourit de toutes ses dents, ravi de petit effet et but son verre de vin d'un trait. »
ravi du petit effet, et rien d’autre que DU.

- Plus loin : « Décidant de prendre les choses en main, Vahnan reprit la parole.
_Comme se fait-il que vous soyez si loin de chez-vous? »
Comment serait plus approprié.

- « Haoire hésita longuement avant de reprendre la parole, comme si ses paroles risquaient de trahir un lourd secret renfermant des éléments dangereux pour qui en avait connaissance. »
Tu t’es planté sur le nom tralalalalèreuh. HOAIRE.

- Juste après « Il prit respectueusement la forme métallique et la posa sans le creux de sa paume. »
=> la posa dans le creux de sa main.

- Deux phrases plus loin : « A moi qu'ils ne soient des imposteurs... »
=> A moins qu’ils…

- « _Bien trop, coupa Partacos. Cependant, vous avez été honnête avec vous alors à notre tour de l'être. »
Je pense que c’est mieux de dire : « vous avez été honnête avec NOUS »

- « Oui, nous avons réchappé aux sbires du roi toutes ces années; et non je ne sais pas comment. Mais nous avons assez de fuir. »
=> Mais nous en avons assez de fuir. C’est plus approprié.

- « _Et que ce passe-t-il lorsque l'un d'entre vous meurt? »
SE

- « De plus, la seule fois où j'ai assisté à un évènement pareil, tout n'était que qu'harmonie. »
Tu as mis un « que » de trop.

- « Ifalda le regarda longuement, tremblant intérieurement sous la morsure brûlante des ces pupilles vertes. »
de ses pupilles vertes et pas « des ces »

- « —Et pourquoi êtes-vous là? Y'a t-il un terrible complot à déjouer? »
=> « Y a-t-il »

- « Celui-ci réprima une moue de dégoût et tentant de se composer un sourire de circonstance, légèrement mois amusé à présent par l'oeillade noire que lui jeta son époux. »
=> « légèrement MOINS amusé »

- « Il doit simplement d'agir d'un renforcement des effectifs de la garde et ils ont besoin d'officiers voilà tout. »
Il doit S’agir ; et pas « d’agir »

- « Lorsque, deux heures et des commérages tous plus ennuyeux les uns que les autres plus tard ils arrivèrent »
Je trouve ça moche, tu pourrais écrire : « Lorsque, deux heures plus tard après des commérages tous plus ennuyeux les uns que les autres, il arrivèrent » Ce serait mieux à l’oreille.

- « Il était vrai qu'il avait fort belle allure dans sa livrée noire. Il avait de hautes bottes montantes en cuir souple rabattues sur ses genoux, un pantalon de cuir noir, une chemise en lin fine avec une longue cape, noire également, traînant jusqu'au sol et ornée dans le dos de la grande croix azure royale. Pour compléter le tout, il portait un chapeau à larges bords ornementé d'une grande plume blanche coquettement incliné sur son oeil gauche. Ses cheveux argentés noués avec un fin bandeau de soie rouge voletaient doucement derrière lui tandis qu'il marchait d'un pas assuré, la main nonchalamment posée sur la garde dorée et finement gravée de son sabre fin. »
Tout simplement sublime, c’est la description du siècle. J’en suis tout émoustillé.

Il fallait bien finir par un compliment après avoir sillonné tes écrits et analysé la moindre erreur. Bon je pense que j’ai assez éventré ton récit et fait ressortir la moindre petite pustule.
Alors tu n’as toujours pas peur soeurette ????? ^^ (gros sourire hypocrite)

Peur non,mais je sens que je vais avoir une petite discussion en tête à tête avec Word et son **** de correcteur orthographique,parce que s'il y'en a quelques unes que j'avais corrigées dernièrement en me relisant,certains sont trop grosses pour les laisser passer...
(vilain pc,vilain^^)

en tout cas merci de tes observations.j'ai du mal à voir ce genre de fautes en me relisant,parce que je ne fais pas trop attention (saoûlant de lire sa propre histoire à force..)

et pi pour ton compliment sur la description,je ne peux te dire que frérot!

Je comprends, se relire ça passe mais quand ça fait la vingtième fois, ça énerve parfois.
Oui Word et son correcteur. Il propose des tonnes de corrections qui ne servent à rien et pour des fautes utiles il les oublie
A quand la prochaine description?????

Oh,y'en a plusieurs vers la fin des extraits,assez longues aussi.
entre temps,euh je crois pas qu'il y'en ai vraiment comme ça.elles sont un peu plus diffuses il me semble

C'est déjà bien.
Si je trouve d'autres fautes sur ton texte (celui de ton blog) je te les envoie par mp?

Oui,je veux bien merci.