Chevaliers dragon

Oki doki.
No problemo.
Bon alors (pour ne pas trop flooder) j'ai trouvé géniale ton allusion équestre avec le Sabot d'Or
Moi aussi j'ai mis le Cheval Oublié dans mon histoire mais c'est une auberge.

En fait,je cherchais surtout un nom à peu près en rapport avec le context (et comme il est pas mal question de cavalerie,bon voilà).
et puis c'était le nom d'une auberge dans une autre histoire que j'avais déjà commencée et je manquais d'imagination pour en trouver un autre^^

Morrigan a écrit:

context

Une potion orthographiquable ma chère? Bon j'arrête fait autant de faute que tu veux maintenant.
T'as vu je suis gentil
5

je veux bien la potion, du moment qu'elle est pour pc autant que pour moi

Ohoh avouerais que c'est toi et non ton clavier qui faute volontairement?
D'accord prends cette potion, elle vous guérira tous deux de cette malamalédiction.
8

mmm..c'est vraiment petit puisque c'est ma faute au départ,mais celle-là tu ne l'as pas vue...

ultuant a écrit:

« Mais à peine deux jours après leurs départ, les compagnons s'étaient arrêtés dans une bourgade et avaient appris la nouvelle. De toute la force et la rapidité de leurs montures, ils avaient rebroussé chemin. Cependait ils n'avaient retrouvé que des ruines encore fumantes et des cadavres. »
Je pense que tu voulais marquer « Cependant »

il y avait le "leurs départ" avec le "s" à "leur" en trop...

voilà que je me démonte toute seule maintenant

Oups, je vais acheter une loupe plus puissante et je sors mon scalpel microscopique. Je repars à l'assaut de tes pages pour revoir la moindre fautenfirmité.
17/4
Mais quand même s'il n'y avait pas eu une autre faute => direction la trappe et elle se faisait la belle.

En plus je suis en train de toute reprendre avec tes remarques, et en fait il y'en a certaines qui avaient déjà été corrigées^^

Morrigan a écrit:

de toute reprendre

De TOUT je préfèrerais.
Je m'en doute, certaines étaient monstrueuses tout de même.

Correction de la fin du chapitre 5 (non posté):

"il avait ensuite délocalisée sa cour ici" => délocalisé

"Raleigh où un voyageur pouvait soudainement se retrouver ne à nez avec des détrousseurs" => nez à nez

"Une solide matronne qui semblait à peine plus âgée que Montclair" => matrone, également plus loin

"La pièce était claire et bien éclairée" => répétition, c'est trop lourd. "la pièce était bien éclairée" suffirait

"Demain j'envoie un courrier à Flarron" => "Demain,"
Je deviens comme Hakkrat en chipotant sur les virgules ^^
Désolé

"Il but une gorgée et plissa le front sitôt qu'il reposa les yeux sur l'officier aux cheveux argentés" => Montclair n'a pas les cheveux blonds? "cheveux dorés" ou "cuivrés" serait plus adapté

"le capitaine Patience lui-même est charge de l'affaire" => chargé

Sinon j'aime toujours autant l'histoire.
J'ai lu en diagonale le chapitre 6, mais où donc est passé mon cher Vahnan????

Merci d'avoir pris le temps de me relire,encore une fois.
Par contre Vahnan,tu risques d'être frustré un bout de temps si c'est lui que tu aimes bien parce qu'on le retrouve assez loin et pas très longtemps.Pour l'instant,je mets plus l'accent sur tous les autres (ou presque)afin de les présenter. Les longs passages le mettant en scène n'interviendront que plus tard(et ne sont pas encore écrit.)

Quant à Montclair,non,il a les cheveux argentés,pas blonds.ça fait un peut bizarre,mais c'est de la fantasy non?^^

Ah d'accord, non j'aime bien Montclair aussi!
Bof, j'ai déjà vu de tout dans la fantasy ^^

Bon,je poste quand même la suite pour les courageux mais qui n'ont pas le temps de chercher sur mon blog^^mais désolée s'il y a encore des fautes(même déjà signalées par ultuant)mais je n'ai pas eu le temps de relire)

Le petit bourg miteux qu'était auparavant Latossla avait gagné ses lettres de noblesse quatre cents ans plus tôt lorsque le roi Arvène, alors frère du prince héritier, s'était rebellé contre son père, fomentant un coup d'état. Il avait trouvé refuge dans ce misérable bouge avec sa garde et ses partisans parce que c'était le dernier endroit où on s'attendait à le voir. Construite comme une vraie citadelle, Latossla avait permis à Arvène de l'emporter contre les armées de son père et de prendre le trône à son frère aîné. En souvenir de la loyauté de la ville –et par prudence –il avait ensuite délocalisé sa cour ici, près de la mer. Une fois rénovée, Latossla s'était en fait révélée un excellent choix.
Le capitaine changea ses sacoches d'épaules et tourna à droite dans une ruelle légèrement plus large que la précédente mais moins bien entretenue. Les pavés étaient plus sales, descellés et répartis de façon inégale. Les maisons qui bordaient la rue reflétaient un mode de vie plus modeste que précédemment et Montclair espéra que le passage n'avait rien à voir avec les allées sombres de Raleigh où un voyageur pouvait soudainement se retrouver nez à nez avec des détrousseurs. L'officier n'avait pas envie de blesser qui que ce soit –surtout si tôt après son arrivée.
Ce fut avec un soulagement évident qu'il dépassa enfin le dernier édifice et déboucha dans une artère de meilleure réputation. Mais sa dernière visite remontait à plus de treize ans et il avait perdu ses repères. Avisant un vendeur ambulant il s'approcha de lui. L'odeur de ses pâtisseries était particulièrement appétissante et l'estomac du militaire qui n'avait rien avalé depuis le matin cria famine. Montclair acheta un gâteau au miel avant de se renseigner sur la direction du Sabot d'Or.
La taverne portait assez bien son nom même si le propriétaire ne croulait pas sous l'or. Néanmoins c'était un établissement unanimement respecté où un gentilhomme pouvait passer une nuit paisible sans être dérangé par le bruit ou se faire détrousser. Exactement ce que recherchait l'officier. Non pas qu'il craignit les voleurs, mais il aspirait à une nuit de repos complète avant de se présenter devant le roi –ou toute autre personne qu'il aurait désignée.
Il poussa le double battant en chêne et entra.
Dès l'abord, l'atmosphère saturée de bière, de vin, d'odeurs de nourriture et de fumée lui sauta à la gorge comme un lion sur une antilope. Pas particulièrement disposé à se voir souffrir d'un mal de crâne en plus du reste, Montclair se dirigea rapidement vers le comptoir où un homme chauve s'affairait activement, essuyant consciencieusement des verres et des bocks. Le serveur tourna vers lui un regard torve et endormi.
— En quoi puis-je vous être utile messire ? demanda-t-il poliment, visiblement impressionné par l'allure de son visiteur.
— Je souhaiterais une chambre de qualité, au moins pour cette nuit. Un repas chaud, et de quoi me laver.
— Très bien messire. Désirez-vous une de nos meilleures chambres ? Elles sont à un prix très abordable vous savez et...
— Non, une fonctionnelle m'ira très bien. Je ne veux que me reposer, pas me prendre pour un prince, grinça Montclair, agacé par cette démonstration de bonnes manières hypocrites.
— Certainement monseigneur, certainement. Puis-je toutefois me permettre de vous proposer une compagnie pour la nuit ? Nos filles sont jeunes, douces et elles vous feront passer de très agréables moments.
Il ponctua cette déclaration d'un sourire entendu et d'un regard lubrique en direction d'une des filles de salle. De plus en plus irrité, le capitaine fut tenté de le saisir par le col pour lui apprendre les bonnes manières –les vraies ! –mais ce dernier recula sous la morsure brûlante des pupilles noires qui lui faisaient face, marmonnant tout bas.
— Voulez-vous que l'on vous porte votre repas dans votre chambre ou bien le prenez-vous en bas, dans la salle commune ?
— Dans ma chambre. Et vous serez aimable d'ajouter que je ne veux pas que l'on me dérange.
— Très bien messire, ne vous en faites pas. Iris ! beugla l'homme chauve. Iris ! (Une solide matrone qui semblait à peine plus âgée que Montclair releva la tête de la table qu'elle servait.) Va préparer la 12 pour ce monsieur. Et ne le fais pas attendre, compris ?
— Mais oui vieux bouc, j'ai compris, contra la femme.
La salle éclata de rire et Montclair lui-même ne put se retenir de pouffer. Ce que n'apprécia pas du tout le chauve. Mais il ne fit aucune remarque, se contentant de grogner tout bas sur les femmes. La colère de l'officier fut atténuée par l'intervention d'Iris qu'il suivit dans l'étroit escalier de bois jusqu'à sa chambre. En chemin il la complimenta sur la qualité de sa répartie et Iris lui fit un clin d'oeil malicieux.
— Je commence à avoir l'habitude, souffla-t-elle. Depuis trente ans que je suis mariée à ce grincheux là j'ai pris le pli.
— Vous êtes sa femme ! s'étonna le capitaine, proprement estomaqué.
La matrone gloussa de plus belle mais n'ajouta rien tandis qu'elle ouvrait la porte de la chambre.
La pièce était claire et bien aérée, propre mais peu meublée. Peu importait de toute façon puisque ce n'était que pour quelques jours au plus. Au centre se tenait un lit spacieux aux boiseries délicates mais simples, et flanqué d'une petite table de nuit comportant un tiroir. Dans un coin, une bassine en cuivre attendait son bon vouloir de même que d'autres accessoires mais ce fut le large fauteuil en velours qui fut le plus attractif. Posant ses sacoches sur une chaise, l'officier s'affala avec délices sur le siège avec l'impression qu'il ne pourrait plus en bouger avant cent ans.
Iris écarta les rideaux de flanelle bleu pervenche afin de faire rentrer le soleil de fin d'après-midi dans la pièce et entreprit de faire le lit. Puis elle remplit la bassine avec de l'eau chaude et sortit des serviettes qu'elle plaça à côté d'un peignoir de bain blanc. Alors qu'elle allait partir, Montclair la retint par la main sur le pas de la porte.
— Merci pour tout dame Iris, dit-il avec un baise main.
— Vous m'avez l'air d'un charmant jeune homme bien élevé. Faire cela pour vous fut un plaisir.
— Ne vous laissez pas embêter par votre mari. Ou alors envoyez-moi chercher, ajouta le militaire avec un sourire.
— Pas de risques, pouffa la matrone.
Elle tourna les talons.

Il était près de minuit lorsque Montclair fut tiré de son sommeil par un grand vacarme venant d'en bas. Encore à moitié endormi, il s'extirpa maladroitement des couvertures et faillit se prendre les pieds dans ses propres bottes. Attrapant au vol un pantalon et son sabre l'officier descendit les marches quatre à quatre, ignorant les nombreuses lampes qui s'allumaient à l'étage et les portes qui s'ouvraient pour se retrouver dans la salle commune, trouvant la cause de tout ce remue ménage.
Un gros homme barbu, aussi large que haut, tenait par le col de sa chemise ouverte un jeune dandy visiblement effrayé. Le plus âgé des deux gesticulait furieusement et lançait des imprécations à tout va tandis que derrière eux, une jeune fille maintenant tant bien que mal un peignoir sur ses épaules essayait de se faire entendre malgré le vacarme.
L'homme se retourna vers elle, le regard furibond.
— Ça suffit Laura ! Je pars à peine cinq jours et quand je rentre je trouve ce jeune coq dans ton lit ! Celui-là c'est la goutte d'eau en trop. Demain j'envoie un courrier à Flarron.
— Mais…
— J'ai dit ça suffit ! gronda le gros homme d'une voix de basse menaçante. (Il se retourna vers le dandy qu'il serrait toujours dans ses énormes mains.) Quant à toi tu vas me faire le plaisir de déguerpir de chez moi le plus vite possible et de ne plus revenir essayer d'importuner ma fille !
Il le remit sans ménagements sur le sol et le jeune homme tituba en arrière avant de s'effondrer contre une table, la renversant au passage et ajoutant à la confusion. Laura se précipita vers lui mais son père la retint par un bras et la renvoya dans sa chambre par la porte donnant sur la salle et restée entrouverte puis la claqua. Il tourna un regard furieux sur le garçon qui venait de se relever avec le peu de dignité qui lui restait et qui fila sans demander son reste.
Le gros homme, soufflant comme le taureau auquel il ressemblait, mit les poings sur les hanches et aperçut enfin Montclair en haut des marches, le sabre toujours en main mais un sourire sur les lèvres. Il en resta bouche bée un bon moment comme s'il ne réalisait pas puis éclata d'un rire tonitruant.
— Monty !
— Bonsoir Jaird, répliqua l'officier en baissant son arme.
— Depuis quand es-tu là ? s'enquit-il en l'engloutissant dans une étreinte d'ours.
— Ce soir. Mais je ne savais pas que cet établissement t'appartenait. Aux dernières nouvelles tu partais en campagne dans l'ouest.
— C'est une longue histoire –et j'ai le gosier sec. Viens boire un verre avec moi et je te raconterais tout.
Il fit mine de l'amener vers une table mais se ravisa au dernier moment pour se tourner vers l'escalier où quelques clients attirés eux aussi par le tapage étaient restés là. Jaird grogna quelques mots et les fit tous remonter rapidement. Puis il prit un pichet sous le comptoir et revint s'installer aux côtés de son ami en soupirant.
— Je n'ai plus l'âge de faire ces bêtises, se plaignit-il.
— C'est vrai. Par contre tu as toujours celui de pouvoir me servir, répliqua Montclair avec un sourire. Et de me raconter ce qui t'es arrivé depuis tout ce temps.
— Ah, Monty ! Tu ne m'auras jamais rien épargné en dix ans...
Jaird versa le vin dans des gobelets en grès et reposa durement le pichet sur la table. Il but une gorgée et plissa le front sitôt qu'il reposa les yeux sur l'officier aux cheveux argentés. Ses yeux marron étaient passés de la colère à la joie en quelques secondes mais à présent une certaine anxiété pouvait se lire sur ses traits bourrus.
— Y'a eu pas mal de choses pas très nettes dans le coin ces derniers temps, commença-t-il. Spécialement dans l'entourage de certaines familles nobles des environs. Des membres disparaissent subitement et personne ne les a vu. Pas une trace, pas un indice, rien. Et comme par hasard ça arrive toujours à celles des plus influentes mais à contre courant de la politique du prince.
— Enlèvements ou meurtres ?
— Je parierais plutôt sur des meurtres, répondit Jaird en faisant la moue. Mais Amaury III est malin. Il a fait appel à des gens très compétents pour mener l'enquête et le capitaine Patience lui-même est chargé de l'affaire. Tu le connais, il fait tout ce qu'il peut.
— Oui, l'Incorruptible en personne. C'est une très bonne idée.
— Ce n'est pas tout. Je ne sais pas si c'est pour brouiller les pistes, simple coïncidence ou totalement étranger à cela, mais d'autres nobles ont disparus. Et ils font partie des proches du roi...
— Peut-être des représailles, avança Montclair.
— Oui peut-être, acquiesça le gros homme qui porta une nouvelle fois le verre à ses lèvres. Mais je n'y crois pas.
— Cela ne m'explique pas comment tu as réussit à devenir le patron de cette charmante auberge, dit son interlocuteur après une pause.
— Hm...Tu n'as plus l'esprit aussi vif qu'avant, mon ami.
Le militaire gratta pensivement le peu de barbe qui couvrait son menton, réalisant soudainement –et plutôt à un moment saugrenu –que sa tenue n'était pas très adaptée à une conversation de retrouvailles. C'était dérangeant de se rendre compte qu'il n'arrivait pas à garder ses pensées cohérentes. Le jeu en valait pourtant la chandelle s'il en croyait ce qu'avait dit Dragster avant son départ, mais il ne parvenait pas à se concentrer sur le problème. Le gros homme lui jeta un regard pensif avant de reprendre la parole.
— Cette auberge était l'une des meilleures de la ville et elle appartenait à un riche marchand. François Chadek. Comme tu dois t'en douter (il fronça un sourcil afin de montrer qu'il ne le croyait pas) il a été largement impliqué dans des intrigues politiques et a manqué de chance. Il faisait partie de ceux dont je t'ai parlé tout à l'heure, ceux qui ont eu la malchance de s'allier à des gens influents mais à l'opposé des affaires du roi.
— Et tu as récupéré le tout, termina Montclair.
— Ca ne s'est pas passé exactement comme ça. Disons que j'ai hérité de l'auberge à cause d'un concours de circonstances. Il leur fallait quelqu'un et c'est tombé sur moi. (Jaird parut gêné et se hâta de passer à autre chose.) Mais assez parlé de moi. Nous aurons tout le temps d'y revenir après. Il se fait tard et tu dois être fatigué. Mais dis moi avant ce que tu es devenu en huit ans.
Montclair ne broncha pas suite au changement subit d'attitude du gérant du Sabot d'Or, mais il ne manqua pas de remarquer que son sourire franc et engageant sonnait faux. Dragster l'avait prévenu que de nombreuses choses avaient changées à Latossla mais il ne pensait pas que même un homme de la trempe de Jaird pourrait avoir peur de parler dans sa propre maison...
— J'ai finalement trouvé un endroit où m'arrêter, comme tu me l'avais conseillé. (Il sourit faiblement.) A Raleigh.
— La caserne où on forme les jeunes officiers de l'armée ? Ah, Monty ça me fait plaisir que tu ais pu rester là... Tu ne mérites pas moins après ce que tu as subis.
— Tu sais Jaird, j'aimerais autant qu'on laisse mon passé là où il est. Ce n'est pas une partie de plaisir d'y repenser chaque fois. (Il marqua une pause pendant laquelle le gros homme en profita pour s'excuser.) Au fait, je ne savais pas que tu avais une fille !
— Ca aussi c'est une longue histoire, gloussa Jaird redevenu le joyeux luron habituel. Je ne le savais pas moi-même il y a deux ans. Et puis lors d'une de mes permissions ici sa mère est venue me trouver et me l'a mise dans les pattes en disant qu'elle s'en était occupée assez longtemps et que maintenant c'était mon tour. Surprenant, hein ? ajouta-t-il devant l'expression outragée de son ami. En fait j'ai vite compris pourquoi elle a fait ça... Laura n'est pas une mauvaise fille mais elle a une fâcheuse tendance à attirer dans son lit tout ce qui ressemble de près ou de loin à un homme; et ce n'est plus vraiment gérable depuis quelques temps –tu en as eu un aperçu ce soir.
«Alors il a fallut que je lui trouve un mari.
— Et tu as trouvé ?
— Ouais. Un de mes anciens capitaines a un fils qu'il veut marier lui aussi. Comme on est resté en contact je lui ai parlé de mon problème et il s'est résolu en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
— Pratique, admit Montclair.
— Pas tant que ça. En attendant le mariage Laura reste chez moi et lui habite à Flarron.
— Une sacrée trotte en effet. Et je suppose que la demoiselle s'ennuie ? demanda l'officier avec un sourire.
Jaird renifla méchamment et opina.
— Le prochain que je retrouve avec elle, je le suspends à la fenêtre, le cul à l'air !
Montclair tenta de calmer son rire en buvant une nouvelle gorgée de vin mais ne parvint qu'à s'étouffer et toussa bruyamment.
— Je crois qu'il est temps de te remettre au lit mon vieux, fit le gérant en lui envoyant de grandes claques dans le dos pour l'aider.
Montclair ne put qu'acquiescer et se remit sur ses pieds, encore rouge et essoufflé, essayant de ne pas tomber dans l'escalier. Jaird le laissa devant sa porte en lui souhaitant bonne nuit puis redescendit. Le militaire attendit que le pinceau de la lanterne ait disparu dans la grande salle pour rentrer dans la chambre, et s'endormit rapidement.

Je l'ai déjà lu ^^

Oui,toi je sais bien et je t'en remercie
juste,si jamais d'autres voulaient s'y attaquer..on sait pas ce qui peut traverser la tête des gens

Je lis, je lis...

Bon, j'ai lu les trois premiers posts. Le début est pas mal du tout, mais je trouve que l'action se déroule un peu trop vite. L'enfant, le loup, la flèche, le chevalier, et tout de suite le départ vers le temple... Tu aurais peut-être pu commencer par la fuite de l'enfant de la mine. Je crois que tu as voulu commencer par de l'action pour accrocher le lecteur, tu pourrais le faire ainsi. Puis enchaîner avec la rencontre avec le chevalier. Ils discutent un peu, avant d'aller au temple. (C'est juste une suggestion, bien évidemment... C'est toi qui écris. Je l'aurais mieux vu comme ça; en tout cas, ne pas aller aussi vite)

_A part toi, compléta-t-il.
_Oui, à part moi. (Il releva la tête:) Tu étais parti avec Manichéus ce soir là. Qu'est-il devenu?
_Mort. Une flèche lui a transpercé le poumon. Et le pire c'est que cette flèche ne venait même pas des Cavaliers Sombres mais d'un archer isolé. Je ne pensais pas qu'il mourrait de cette façon. Manichéus a toujours été le meilleur d'entre nous; il ne méritait pas cela.
_C'est vrai. Il n'a même pas voulu savoir son destin le jour où le dragon a prédit les oracles.
_Manichéus était un homme sage. Souvent je me dit que j'aurais du l'imiter. Je me maudis parfois d'avoir eu peur de l'avenir et d'avoir voulu le connaître. Je ne vis plus que pour retrouver les Cavaliers avant le jour de ma mort.

Dans ce passage, il y a un poil trop d'informations; déjà, dans ce qui précédait, on devait retenir les noms de la multitude de personnages qui arrivait (Partacos, Namin, et Ifalda), alors du coup, faire un effort supplémentaire pour digérer un Manichèus et des Cavaliers Sombres + un dragon qui prédit des oracles (qu'est-ce que ça veut dire cette phrase ?). Entre temps, on a perdu l'esclave et on se demande ce qu'il devient, ce qui perturbe la concentration... Pour mon petit cerveau, ça fait trop en tout cas... Peut-être ça vient du fait que je ne suis pas un lecteur expérimenté de fantasy.

Pour la suite, j'ai eu très peur que tu sombres dans un truc un peu soporifique (avec Ifalda et Vanhan qui font des manières et Vanhan qui songe beaucoup à son passé), mais ça n'a pas trop duré et tu finis en beauté avec le coup de l'arc-en-ciel que j'ai beaucoup aimé.

Au niveau du fond, donc, peut-être un peu trop rapide au début et trop d'informations à la fois. (J'attends de lire la suite pour en dire plus, car pour l'instant, des dragons, des chevaliers, un ordre disparu, ça a un air de déjà vu)

Sinon, sur la forme, tu te débrouilles comme un chef (j'avais déjà beaucoup aimé ton style dans les concours d'écriture. J'aurais voté pour tes textes d'ailleurs...) hormis certaines fautes d'orthographe et de frappe.

Bon dans l'ensemble, pour résumer.

Je continuerai la suite demain, au calme, parce que là, mes grands-parents regardent la TV et ils mettent le son bien fort parce qu'ils sont durs de l'oreille. J'espère que l'enfant esclave revient à lui (au passage, très bonne idée le coup de la lettre dans la nuque).

Déjà,merci de tes remarques.

Alors pour le prologue,au départ il n'était pas vraiment prévu,je commençait directement par l'arrivée du chevalier.Mais je l'ai rajouté un peu à la va-vite et donc il est un peu rapide.j'ai prévu de l'étoffer par la suite(mais pas pour l'instant,je me laisse un peu de temps)

Ensuite,c'est vrai que l'action est elle aussi amorcée un peu vite.mais là encore,au départ,je l'ai écrit pour ne pas oublier mes idées et je n'y suis pas revenue.donc ça s'enchaîne (trop?) rapidement.

Enfin,dernière chose..le garçon esclave n'est autre que Vahnan.on le revoit juste plus tard,une fois qu'il a grandit. (le E est présent sur sa nuque,relit et tu verra )

Et puis encore un merci pour avoir aimé mon style.mais j'avais apporté un soin plus particulier au début,la suite varie un peu entre écriture "normale de fantasy"(si l'on peut dire) et geste un peu comme au moyen-age(même s'ils écrivaient mieux^^)

Voili voilou mon petit commentaire pour le chapitre 6 (je sais je suis toujours en avance ^^)

"des gens s'affairaient déjà afin préparer les repas et les tables pour les clients" => afin DE préparer

"_Mon père m'en a souvent parlé. Il disait que sa dislocation était la pire chose que le roi ait jamais fait, répondit-il en haussant les épaules et en attaquant une part de tarte qui traînait innocemment sur la table. Mais il y avait eu quelque chose dans la voix de son interlocuteur quand il avait parlé de l'ordre qui l'avait choqué."
=> je pense qu'il faudrait que tu ailles à la ligne avant le "Mais", parce que ça ne fait plus parti du dialogue.

"Ce n'étais pas mon intention" => n'était

"_Ce sera parfait. A tout à l'heure alors, conclut Montclair pendant que Bobby tournait les talons pour s'approcher du comptoir où Jaird lui indiqua la porte de la chambre de sa fille. Légèrement amusé, il se demanda "
=> de même à la ligne avant "Légèrement"

"C'est impossible caporal. Je ne disposa pas d'autant de bêtes" => je ne disposE

"Le sergent-major aussi blanchit" => phrase bizarre, je propose : "Le sergent-major blanchit (tout) comme son sabulterne", enfin c'est un peu mieux, mais tu fais comme tu veux


J'aime vraiment ton style, ça se voit que tu es cavalière avec tes descriptions détaillés avec les chevaux. Sinon je me plonge littéralement dans ton univers, je me croirai vraiment à la fin du Moyen-âge, début de la nouvelle royauté. Superbe description, atmosphère bien rendue ET grosse recherche. J'ai cherché désespérément une faille dans tes grades, en vain. J'admire ton travail de recherche, à moins qu'il n'y ait quelqu'un de ta famille qui travaille dans l'armée ^^

Mon père était militaire^^y'a pas beaucoup de mérites et puis je n'ai pas vraiment fait des grades trop compliqués pour s'y retrouver.

bon,un peu de relecture s'impose je crois maintenant que tu as relevé les fautes quoique j'ai l'impression que plus on avance,moins j'en ai fait; (suffit que je dise ça pour que tu en trouves beaucoup la prochaine fois^^)
et puis je te remercie encore une fois de prendre le temps pour ça

De rien c'est avec plaisir que je fait ça. C'est vrai j'ai remarqué qu'il y en a moins ^^

A vu comme ça si ton père était militaire alors... ça casse le mythe!
Moi j'ai fait une recherche en profondeur car j'ai commencé une nouvelle sur la guerre alors c'est pour ça, je croyais que j'étais pas le seul fou de cette planète ^^

Mais pour les grades c'est vrai que ça ne m'embête pas trop.en revanche,pour les aspects stratégie,logistiques...je fais quand même des recherches histoire que ça ne se voit pas trop que c'est écrit pas un bleu^^
donc ne t'inquiète pas,nous sommes au moins 2!

Youpi soeurette, nous sommes deux bleus ^^

Pas trop petits quand même.sinon on va nous confondre avec des schtroumpfs! (mais qu'est-ce que je raconte moi?)

Ca y est, j'ai fini la première page. Avant de continuer, je te fais déjà mes remarques...

Moi qui n'ai pas une grande expérience sans ce genre d'univers -féodalodraconnien-, je me suis facilement laissé emporter par l'intrigue, bercé par ton style qui nous place extrêmement près de tes personnages. Les descriptions sont bien gérées, au bon endroit, elles transmettent les émotions avec exactitude.
Je rejoindrais néanmoins Hak en disant que l'introduction gagnerait à être approfondie ; mais comme tu le dis, si elle n'a pas été très travaillée...
Quelques bévues parfois, virgules mal placées ou manquantes, mais rien qui ne survive à une relécture ^^

En ce qui concerne l'histoire en elle-même, et avant d'avoir pu lire la suite, on sent qu'elle reste ouverte et nous réserve un grand lot de possibilités. L'univers est bien mis en place (tu connais le jeu "Legend of Dragoon" ? Le principe des appelés, des couleurs et des dragons n'est pas sans me le rappeler ^^), et mériterait peut-être d'être un peu plus "personnalisé" ?

Voilà voilà, pas grand chose à en redire au final, à part que je me ferai une joie de lire la suite ^^ et une dernière chose, plus personnelle : en réfléchissant à cette critique, j'ai compris un détail de l'écriture qui, j'espère, m'aidera pour mon histoire. C'est un joli compliment :p

Et bien merci pour ton compliment alors
c'est vrai qu'il faut je retravaille un peu le départ,puisque,comme je l'ai dit,il a été écrit de manière à ne pas oublier les idées -donc un peu précipitemment.

Non,je ne connais pas "Legend of Dragoon",et toute ressemblance avec des faites déjà existants est purement fortuite^^en tout cas,ravie que ça t'ai plu