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 .Sans nom.

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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 9:03

Sauvons le chocolat => ce texte est trop nul ! Razz (croise les doigts dans le dos)
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 10:19

Merci Schadow et myrthe pour vos messages!
Ne vous inquiétez plus, le chocolat n'a plus rien à craindre, la terre non plus!
Disons qu'hier j'étais d'humeur très... jovial bounce Razz! (on va dire ça comme ça!!!)

En tout cas merci de me lire!!!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 18:25

Ah ouais effectivement pas mal... pas mal du tout. Voire même génial. ( Mince je me suis laissé emporter, pas le chocolat, pas le chocolat !)

Je ne m'attendais vraiment pas à celle là Smile
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 18:58

Merci Elgringo. Je ne pensais pas créer un tel effet de surprise! Tant mieux!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 11:21

Félicitations pour ton récit super ma fraise à la chantilly sucrée!Je n'aime pas lire mais là j'avoue que ton récit est super intriguant et on se met vite dedans!Vivement la suite!!!!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 11:32

Merci Marie!!! T'es trop chou!!! Hihihi!! Razz!
D'ailleur de chapitre 10 arrive bientôt!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 14:18

Non c'est la vérité Wink i'm waiting for this new chapter!lol!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 15:33

Marie5959 Thanks sweety!

Me revoilà avec la première partie du chapitre 10. J'ai eu du mal à faire passer ce que je voulais dans se chapitre. Je doute qu'il soit très bien et en même temps pour le moment je ne pense pas être capable de mieux! Alors je vous sollicite, dites moi si ça passe bien!!!!
Merci les p'tis chats! cat
En éspèrant que ça vous plaise.

___________________________________

10

Je n’osais plus bouger. Elle dégageait quelque chose d’électrique, son regard se perdit dans le vide puis elle continua.

« _ Notre peuple vivait sur les bord de la mer Noire à l’époque où les grecs la colonisaient. Les batailles pour le territoire faisaient rage, mais nous n’y étions jamais mêlés. Notre reine, Keihna, refusait toujours de prendre part à ces combats. Elle avait conclut des pactes avec les peuples voisins pour ne pas être attaquée. Elle assurait ainsi la paix à son peuple.

Le roi de Lyssipés, peuple voisin, mourut et son fils lui succéda. Il était aveuglé par son amour pour la guerre et pour le pouvoir. Il décida d’attaquer la reine Keihna et son peuple. Alors la guerre débuta. Le peuple de Keihna n‘avait pas la force de remporter ce combat. Il souffrit de beaucoup de perte. Ils allaient perdre. Les femmes se mêlèrent au combat. Trois d’entre elles découvrirent l’arme qu’il leur fit gagner la guerre. Mira, Preïtam et Leïtais.

Alors qu’elles tentaient d’échapper à des soldats, elles se sont engouffrées dans une grotte. Dans le noir leur parvint un grognement terrifiant et deux yeux verts étincelant leur apparurent. Bientôt s’approcha lentement un animal rare dans la région, une panthère. Elles étaient prise au piège, elles pouvaient sortir se faire massacrer par les soldats ou se faire dévorer par l’animal. Les trois femmes étaient fières, elles préféraient mourir dans la grotte plutôt que donner satisfaction au soldats. Alors elles se focalisèrent su l’animal qui n’avait pas bouger. Elles savaient qu’elles allaient être dévorées, elles se prirent les mains et attendirent. La panthère s’avança lentement vers elles, s’assit droite et majestueuse. Immobile et effrayante.
Une voix raisonna dans la grotte ou dans leur tête. Elles n’auraient pas su expliquer ce qu’il se passait. C’était une voix de femme, douce mais forte.

_ Que voulez vous?, leur demanda la voix.
Les trois femmes n’osaient pas bouger pour voir qui venait.

_ Parlez ou je vous dévore!, intima la voix soudain menaçante.

Leïtais, la plus jeune des trois fut la plus vive. Elle fit le liens entre la voix et la panthère. Elle connaissait la légende des esprits animaux. Elles devaient être rentrée dans un sanctuaire sacré, elle allaient en payer le prix. Leïtais avança d’un pas et répondit.

_ Nous sommes les femmes du peuple de Keihna.

_ Que voulez vous?, répéta la panthère toujours immobile.
Leïtais réfléchi à la question puis répondit.

_ Nous sollicitons votre protection. Notre peuple est en guerre et les forces nous manquent, l’ennemi est trop puissant. Esprit panthère, offrez nous votre aide quel qu’en soit le prix.

Le bête feula montrant ses canines longues et acérées, puis répondit.

_ Je ne peux pas vous venir en aide. Je suis la gardienne de ces lieux. Je ne peux pas sortir.

_ Les esprits ne peuvent pas sortir, mais les humains si, répondit Leïtais. Vous êtes enchainée à cette grotte, mais nous pouvons aller et venir. Je vous offre mon corps pour que vous puissiez sortir. Aidez mon peuple.

_ Il me faut plus qu’un corps, susurra la voix.
Les deux autres femmes se sont avancée, offrant leur vie pour leur peuple. »

Selena s’arrêta de parler pour me regarder. Je ne comprenais pas pourquoi elle me racontait toute cette histoire, et en même temps j’avais envie de connaître la fin de cette légende. On aurait dit qu’elle lisait un livre. Elle soupira longuement puis continua.

« _ Que m’offrez vous pour sauver votre peuple, votre corps ou votre vie?, demanda l’esprit.

_ Prenez ce que vous désirez, intervint Mira, la plus âgée.
La panthère poussa un grondement menaçant et répondit:

_ Vous devrez accomplir ma mission. Vous combattrez toute votre vie. Je serais avec vous où que vous alliez.
L’animal s’élança vers les trois femmes. Dans un tourbillon de poussière la panthère se fondit en elles, leur infligeant les pires souffrances qu’elles aient connu. Une douleur telle que le sang envahit leur yeux et que leur chair sembla se déchirer. Elles s’effondrèrent toutes les trois, inconscientes.

Lorsqu’elles se réveillèrent il faisait nuit. La panthère avait disparu. La voix était toujours là, mais elle était silencieuse, l’instinct. Alors elles se levèrent et rejoignirent leur village. Tout avait été dévasté, absolument tout. Il ne restait personne. Le corps de la reine Keihna gisait sur le sol. Plusieurs lances transperçaient sa poitrine. Les trois femmes hurlèrent à la vue de ce spectacle. Leurs cris se transformèrent bientôt en feulement. Elles étaient aveuglées par la rage. L’esprit de la panthère se manifesta, envahissant leur être. Elles sentirent la chaleur en elles, leur muscles se contractèrent et leur yeux se mirent à bruler. Soudain elles pouvaient voir jusqu’au campement ennemis. Dans leur tête l’instinct les guidait. Elles étaient plus forte que mille hommes et plus rapide que les étoiles.
La rage bouillonnant en elles, elles se dirigèrent vers l’ennemis, aveuglées par leur envie de vengeance. Arrivées près des tentes levées par l’armée Lysipéenne, elles ressentirent la joie de ceux qui allaient bientôt périr. Ils fêtaient la victoire. Elles attaquèrent comme des animaux sauvages. Elles tuèrent tout le monde. Mira, Preïtam et Leïtais vainquirent une armée entières. Elles libérèrent les prisonniers et leur promirent de les protéger, ce qu’elles firent. Elles protégeaient le peuple de Keihna, et furent surnommées les amazones. Leur peuple était en sécurité jusqu’au jour où l’instinct fut trop puissant. C’était en plein hivers, la vie était rude. Preïtam et Mira étaient parties chasser, elles laissèrent l’instinct les guider et sans s’en rendre compte elles tuèrent un homme et le dévorèrent. Les trois femmes quittèrent alors leur peuple, et pour disparaitre complètement des esprit elle ont créé la légende des Amazones. C’est comme ça qu’elles se font appeler encore aujourd’hui. »

Selena se tut un instant puis elle se retourna vers moi.

_ Tu ressens les émotions des gens Emilie, n‘est-ce pas?, demanda-t-elle.

La question me désarçonna. Qu’est-ce qu’elle voulait dire. Je ne répondis pas. Elle eut un petit rire amère. Elle plongea ses yeux dans les miens puis reposa la question, en instant sur chaque mots.

_ Tu ressens les émotions des gens Emilie, n’est-ce pas?

Ses yeux s’allumèrent d’une lueur jaune, ses pupilles se contractèrent jusqu’à n’être qu’une fente verticale. Un grondement monta du tréfonds de sa poitrine. Ses iris verts étincelaient, sa bouche se déforma lui donnant soudain une expression bestiale. Je poussai un cri de douleur, ma tête allait exploser. Haletante je tentai de reculer face à cette chose, mais n‘y arrivais pas c‘était comme si elle me paraissait par le regard. Pourquoi avais-je mal?

_ Arrêtez!, hurlai-je.

Elle continua à me retenir de ses yeux de chat. Soudain le mal explosa dans ma tête et une chaleur indescriptible envahi tout mon corps. J’eus l’impression que mes yeux allaient sortir de leurs orbites. J’appuyai mes paumes contre mes paupières pour les retenir. Soudain je ne sentis plus de douleur, juste une sorte de fourmillement qui traversait tout mon corps. J’ouvris les yeux et je compris, aussi difficile que soit cette vérité, j’avais compris. Ma vision était décuplée je pouvais voir le moindre grain de poussière sur les meubles. Mes membres étaient légers, j’aurais pu voler si j’avais voulu. Il y avait quelque chose dans ma tête qui me disais d’attaquer la femme en face de moi. Sans m’en rendre compte, j’étais debout et un grondement menaçant s’échappa de ma bouche. Je regardai Selena, il me semblait qu’avec ma nouvelle vue j’aurais pu voir à travers son âme. Ses yeux avaient repris leur couleur naturelle et son expression laissait paraître une infinie tristesse. Ses émotions me transpercèrent, je ressentis sa douleur au plus profond de moi-même. Cette peine me fit reprendre mes esprits, les fourmillement cessèrent et ma vue redevint presque normale.
Je me rassis dans sur le canapé tant mes jambes tremblaient de peur. J’étais un monstre, je le savais au fond. Je savais que quelque chose ne tournait pas rond chez moi. J’eus soudain envie de pleurer. C’était donc ça, mon père était au courant.

_ Il m’a envoyé ici pour que vous me transformiez en monstre!, criai-je retenant mes larmes.

_ Tu étais en train de mourir, répondit-elle sèchement. L’instinct t’aurait tué. Tu crois que je t’aurais fais ça si j’avais pu l’éviter? J’ai fais tout ce que j’ai pu, mais te voilà frappant à ma porte à moitié morte.

_ Et qu’est-ce que vous avez fais exactement?, demandai-je un peu refroidie.

Selena se repositionna correctement sur le canapé, je ressentis la peur qu’elle éprouvait. C’était le moment qu’elle redoutait.

_ J’ai longuement réfléchis avant d’avoir un enfant, commença-t-elle. Ton père voulais vraiment, mais moi je savais ce que j’’étais alors je donnais de fausses excuses. Un jour j’ai décidé qu’il devait savoir, alors je lui ai… montré. Il a été choqué, et nous nous sommes séparé. Au bout d’un mois, il m’a appelé, il s’était fait à l’idée et m‘a demandé de revenir. Je ne voulais toujours pas d’enfants, je ne voulais transmettre mon héritage funeste à un être innocent. Eric m’a supplié, il disait que son bonheur était incomplet. Il y avait une chance sur deux que tu n’hérites pas de ce mal, alors j’ai cédé. Lorsque j’ai su que j’attendais une fille tout mes espoirs son tombés à l’eau. La filiation est plus forte de mère en fille. Alors j’ai dis à Eric que je partais, je pensais que si tu n’étais pas en contact avec une amazone l’instinct ne se manifesterait pas. Alors juste après ta naissance je suis revenue vivre ici. Il y a eut un crash aérien cette année là, alors j’ai fais croire à tout le monde que j’étais dans l‘avion, mes pouvoirs d‘amazone m‘ont été très utiles. J’ai changé d’identité.

Elle s’arrêta de parler et reprit son souffle, lentement comme si la suite était pire encore. J’étais trop choquée pour ressentir quoi que ce soit. Je savais que lorsque je sortirais de ma torpeur ce serait violent.

_ J’ai gardé contact avec ton père, continua-t-elle. Il me donnait de tes nouvelles, j’essayais de te voir grandir à travers ses yeux. Je pensais avoir réussis à t’épargner, jusqu’au jour où tu as rêvé des amazones. Ton père m’a appelé, je l’ai rassuré. Je me disait que ce n’était pas très grave. Puis tu as commencé à avoir une force étonnante pour ton âge. Ton père m’a supplié d’intervenir, il voulait que je… Il voulait que j’efface ta mémoire.

Elle se tut un instant, des larmes coulaient sur ses joues.

_ Un jour je suis venue à la demande de ton père, et d’une griffe derrière la nuque je t’ai enlevé tout tes souvenirs. Pourvoir misérable qu’ont les amazones. C’était la première fois que je te voyais tu était si jolie. C’est la chose la plus douloureuse que j’aie fait jusqu’à aujourd’hui. Nous pensions que tu ne te rappellerais pas de l’instinct… Ca a marché pendant sept ans, tu n‘as plus fait de rêves étranges. Mais Eric est parti et le choc à fait ressurgir tes souvenirs.

Je n’arrivais pas à croire ce que j’entendais, c’était trop dur, mais j’étais pétrifiée je ne pouvais pas m’enfuir.

_ Il y a quelques semaines j’ai reçu un appel de la part de James Hector. Il était au courant pour toi, ton père lui en avait parlé. Il se faisait beaucoup de soucis, parce que tu devenais beaucoup trop forte et que tes souvenirs te revenaient. Je lui ai demandé de me tenir au courant, et avant-hier il m’a appelé pour me dire que tu venais à Paris pour me rencontrer.

J’étais horrifiée, James était au courant lui aussi. Elle du le ressentir car elle me regarda soudain anxieuse.

_ Je suis désolée. Je ne voulais pas que tu sois comme moi, obligée de combattre. Tu ne sais pas à qu’elle point tu étais mal en arrivant ici, encore quelques semaines et tu serais...morte. J’étais obligée de réveiller l’instinct. Pardonne moi, pour tout. Il va falloir que tu apprennes à te maîtriser maintenant. James t’aidera, je lui expliquerais comment.

_ James? Pourquoi pas vous?, demandai-je.
Je sentis sa douleur me lacérer le cœur.

_ Tu ne peux pas rester avec moi, tu dois retourner chez toi, dit-elle.

Rejetée par ma propre mère. Je retins mon souffle pour ne pas me mettre à crier. Je me levai et partis vers la porte.

_ Reviens Emilie!, lança-t-elle.

Celle qui venait de me briser de bien des manières.

_ Non je pars. J’en ai assez entendu, dis-je.

Mon calme me fis peur. J’étais trop choquée, ça allait être dur lorsque je me rendrais compte. Elle m’attrapa la main, elle avait enlevé ses gants, sa peau était chaude et douce. Les picotements reprirent m'envahissant de la tête au pieds, et un grognement terrifiant résonna dans la pièce. Elle lâcha prise, me laissant partir.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 17:30

Je ne sais pas si je dois sauver le chocolat cette fois ou relancer des compliments. Razz

Citation :
Notre peuple vivait [...] Elle assurait ainsi la paix à son peuple.
Je ne sais pas s'il ne faudrait pas détailler un poil plus ce passage. Genre "quel genre de pacte ils ont conclu pour vivre en paix que l'infâme fils a trahi?"
J'hésitais à le dire car en lisant j'étais tenaillé entre l'envie d'en savoir plus et celle de poursuivre l'histoire. A voir donc ^^


Sinon...que dire de plus...
On a enfin l'explication d'une partie du mystère, même s'il en reste encore. Et c'était vraiment inattendu.
J'ai personnellement beaucoup aimé. Une nouvelle histoire à ajouter aux amazones. ^^
C'est très bien expliqué et présenté...bref...

Toujours fan.
Vivement la suite !
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 9 Mar 2010 - 18:31

Merci Malkav, j'ai longuement réfléchis au pacte, je ne savais pas si je devais mettre ou pas les clauses du pacte ou pas. J'ai décidé de ne pas en parler. Mais je vais peut-être en parler vu que tu l'as remarqué!

Merci beaucoup!!! Very Happy
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 10:09

C'est vraiment super super sympa Smile Même si... la forme n'est pas encore vraiment parfaite.

La fin est super sympa, avec les révélations sur tout ce qui est arrivé à l'héroine, mais la partie légendaire, est un peu hachée et décousue.

J'ai du mal à trouver un point précis, c'est surtout que c'est censé être un discours et que j'ai du mal à "entendre" les mots...

Mais vraiment à part ça très bien.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 10:19

Merci Elgringo! C'est ce dont je te parlais la dernière fois! C'est dur de sortir du personnage! Je vais retravailler ça. Je ne sais pas comment mais je le ferais!!! Je vois ce que tu veux dire par "entendre".

Dans cette partie c'est moi qui raconte alors que ce devrait être Selena!
Merci, Wink!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 10:22

C'est vraiment bien, même si ça manque un peu de détails !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 10:31

Merci schadow pour ta correction. Smile
Qu'est ce qui manque de précision ? Que je retravaille ça.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMer 10 Mar 2010 - 14:35

Me revoilà avec la fin du chapitre 10.
Je tiens à dire que ça a été écrit sous la menace! Razz
J'éspère que ça vous plaira. C'est un chapitre que je vais retravailler entièrement quand j'aurais écrit la suite. C'est plus simple pour moi!
J'attends vos remarques!

_________________________________________________



Je me ruai dans le couloir et dévalai les escaliers, j’avais besoins de mettre le plus de distance possible entre nous. Lorsque le sortis, l’air froid me fit l’effet d’une claque, mais la lumière du jour fut pire. J’avais l’impression que mes yeux étaient en train de se consumer. Je clignai plusieurs fois des paupières, impossible de chasser cette douleur. Alors je retournai dans l‘entrée et me sentis tout de suite mieux, mes rétines mirent quelques minutes à refroidir. Je ne pouvais pas sortir comme ça, et pourtant je devais fuir. Un bruit me parvint du haut de l‘escalier, pas besoin de me retourner pour savoir que c'était Selena arrivait. Je croyais lui avoir échapper, mais non, j’étais coincée. Je ne bougeai pas lorsqu’elle arriva près de moi. Tiraillée entre l’envie de partir en courant et la peur de la douleur que me ferait subir la lumière.

_ Tes yeux te font mal, n’est-ce pas?, dit-elle.

Je ne répondis pas.

_ Tiens mets ça, ajouta-t-elle en me tendant un petit boitier. Tu as mal parce que ta vue est meilleure maintenant, tu t’y habitueras et la douleur partira d‘ici quelques semaines. La concentration t’aidera à supporter le reste, tu apprendra à gérer.

Voyant que je ne réagissais pas elle déposa le boitier sur une marche et remonta. Je perçus ses sanglots étouffés, ce son me brula les tympans, je ne pouvais pas rester plus longtemps ici. Je m’emparai du boitier et l’ouvris, c’était des lunettes de soleil, je les mis et sortis. Mes yeux ne me firent plus souffrir, tant mieux, il fallait que je m’éloigne d’ici au plus vite. Je m’engageai dans la rue et rencontrai une femme. Première gifle. Elle était dans une colère noire, je ressentis la haine qu’elle éprouvait. Ce sentiment ne cessait d’augmenter à mesure qu’elle s’approchait. Lorsqu’elle arriva à ma hauteur ce fut insupportable. Je me mis à courir le plus vite possible pour la fuir. J’atteris dans une rue bondée et ce fut pire que tout. Je percevais tout ce que les gens portaient en eux, l’amour, la colère, la joie, la haine, la peine… J’allais exploser. Pleine de sentiments qui n’étaient pas les miens, je ne savais pas comment arrêter ce flot d’émotions.
Alors je cessai de respirer et ça calma un peu l’agitation dans ma poitrine. Sans reprendre mon souffle, je courus jusqu’à trouver un endroit désert. Je m’installai sur un banc dans un parc. Je ne savais même pas où j’étais et je m’en fichais. Personne au alentour, j'étais plus calme. Les arbres était nus, dépouillés de leurs feuilles par le froid. J’étais comme eux, dépouillée de mon existence par les secrets d’un père disparu et les pouvoirs de cette femme, ma mère. J’étais un monstre. Pour le moment c’était le seule information qui me restait en tête. Le reste n’était rien comparé à la chose qui était en moi. Pourquoi étais-je un monstre? Pourquoi est-ce que j’acceptais cette réalité sans me battre contre elle?

Au fond j’avais toujours su, je refoulais simplement la vérité. Je combattais la chose en moi la réduisant presque à l’impuissance, sans même m’en rendre compte. Mes rêves me criaient la vérité, mais je ne voulais pas comprendre. Maintenant je savais, j’étais un monstre. Je ne pu retenir mes larmes, je commençai seulement à réaliser. Elle venait de me casser, de réduire en miette ce qu’il restait de moi. Elle m’avait piétinée, détruite. Je ramenai mes genoux contre ma poitrine et y posai la tête. J’aurais voulu ne jamais trouver ce message, au moins je n’aurais pas compris. Mes pensées flottaient dans le bassin de ma douleur. J'entendais encore les mots qui m’avaient brisée, poignards trempés dans un poison mortel. La réalité me transperçait de toute part, je la laissais faire, m’enfonçant lentement dans l’univers embrumé de la souffrance...

Un sentiment de curiosité me sortit du monde sombre dans lequel je m‘étais exilée. Il faisait nuit. Un homme approchait, il s‘assit à côté de moi. Ses émotions n’étaient pas assez fortes pour être dérangeantes.

_ Est-ce que ça va mademoiselle?, demanda-t-il de sa voix grave et douce.

_ Quelle heure est-il?, demandai-je.

_ Il est dix-neuf heures quarante.

Je n’avais pas vu le temps passer, je devais rentrer, pour faire semblant d’être quelqu’un de normal.

_ Merci, dis-je. Vous pourriez me dire où nous sommes?

L’homme fut surprit par ma question.

_ Au parc du Fort Louis. Vous êtes perdue?, demanda-t-il.
Ah! , quelle question.

_ Oui, vous pourriez m’indiquer le chemin pour aller à l’hôtel St Damne.

Il m’indiqua le chemin et je partis d’un pas rapide. En m’éloignant de lui la curiosité me quitta. Il fallait que je trouve un moyen de freiner mon empathie pour ne pas devenir folle. A contre cœur, je suivis le conseil qu’elle m’avait donné avant que je parte. En occupant mon esprit je réussirais peut-être à réduire l’impact qu’avaient les gens sur moi. Je me mis à compter mes pas en me concentrant le plus possible. Un, deux, trois, quatre, cinq…
La première personne que je rencontrai était d’humeur joyeuse. Cette joie m’emplit sans pourtant effacer ma détresse. Je fis demi-tour et retournai dans le parc, l‘homme n‘était plus là. Il faut que je trouve quelque chose, pensais-je. Je fourrai mes mains dans mes poches et y trouvais mon lecteur mp3. J’allais essayer avec ça! Je me collai les écouteurs dans les oreilles et laissai la musique envahir ma tête. J’augmentai le volume jusqu’à ne plus entendre quoi que ce soit et retournai dans la rue au moment où un homme passait. Son agacement s’infiltra en moi. Ca ne marchait pas! J’étais condamnée à subir les humeur des autres. « Tu n’es même pas capable de gérer tes propres émotions!, railla la voix dans ma tête » Ca faisait longtemps qu’elle ne s’était pas manifestée. J’aurais préféré qu’elle la boucle cette fois-ci, et en même temps c’était rassurant de voir que je n’étais pas complètement changée.

Je baissai le son jusqu’à ne plus avoir qu’un fond, il me fallait du calme pour réfléchir. Être prise d’assaut par un tourbillon de sentiment, je ne pouvais pas le supporter. Sans le vouloir je me concentrai sur la musique que j’entendais à peine. Je réussis, après quelques minutes à déchiffrer la mélodie et à suivre le tempo bien que le volume soit au minimum.
Quelqu’un me bouscula légèrement, une petite fille et sa mère passaient par là. Je ne les avait pas vu venir, je ne les avait pas sentis non plus. Lorsque je m’en rendis compte, je relâchai ma concentration et une vague de sérénité, qui était loin d'être mienne, m’envahi. J’avais trouvé le moyen d’occulter mon empathie. Je me reconnectai à la musique et avançai dans la rue. Lorsque je croisai des gens leur émotions ne m’effleurèrent seulement. Alors je me mis à courir tant que la concentration faisait effet.
Toutes les personnes que je croisais me lançaient des regards surpris, à croire que je m’étais tatoué sur le front « je suis un monstre ».

J’arrivai à l’hôtel très rapidement, et m’engouffrai dans l’ascenseur, le miroir qui s’y trouvait me renvoya mon image. J’avais laissé les énormes lunettes noire alors qu’il faisait nuit, je devais avoir l’air ridicule. J’hésitai à les enlever, de peur de me retrouver face à des yeux de chats. Je fini par les retirer. Ouf! mon regard était normal, j’avais meilleure mine. Les cernes sombre avaient disparu, et mon teint était moins livide, mes joue étaient légèrement rosies par le froid.
Lorsque j’arrivai dans ma chambre Madame Bleau m’attendait.

_ Où étais-tu?, demanda-t-elle sèchement.
Je n’avais pas la force de répondre. Je passai devant elle et entrai dans la salle de bain. Elle me suivit s'arrêtant dans l'encadrement de la porte.

_ Je te parle Emilie! Où étais-tu? Je t’ai chercher partout, cria-t-elle.

_ Grand-mère, répondis tentant de garder mon calme, il ne suffit pas de croire à un mensonge pour qu’il soit vrai. Tu ne m’as pas chercher, tu te fiches complètement de moi. Alors s’il te plait n’en rajoute pas en faisant semblant, c’est écœurant. Au fond ce n’est pas grave que tu ne t’intéresses pas à moi. Je suis le reflet du fils que tu méprisais tant, je comprends.

Je n'avais jamais parler du fait que je soupçonai Madame Bleau de détester mon père. Elle parrut désarçonée, je sentis le choc que ce que je venais de dire avat causé en elle. Je frémis de colère, des picotements traversèrent tout mon corps. J’allais perdre le contrôle, je ne pouvais pas rester près d’elle.

_ Mais…, commença-t-elle.

_ N’en rajoute pas, s’il te plait la coupai-je.

Je claquai la porte de la salle de bain et m’effondrai sur le sol en larmes. Les picotement persistèrent pendant quelques minutes puis disparurent. Je n’en pouvais plus, j’avais subi trop de chocs émotionnel aujourd’hui. Je pris une douche brulante pour tenter de me détendre un peu.

Lorsque je sortis Madame Bleau n’était plus là. Heureusement, j’avais eu peur qu’elle m’attende pour s’expliquer. Je m’allongeai sur le lit, et tentai d‘oublier, de m‘oublier. Ma mère avait détruit mon enfance, me privant de mes souvenirs. James était au courant, je comprenais maintenant la réaction qu’il avait eu lorsque je lui avais parlé de mon souvenir Et il y avait cette chose en moi qui était réveillée. Je ne savais pas comment la gérer. J’essayai de faire un bilan sur moi-même. Je me sentais presque normale, ma vue était juste meilleure, je pouvais distinguer jusqu’à la manière dont le tissus des draps étaient tissés. Mais à part ça je me sentais normal, tant que j’étais seule ça allait. Comment allais-je faire? J’étais dangereuse pour mon entourage. Je ne pouvais pas leur infliger ma présence et les mettre en danger.

Je les éviterais autant que possible. Je ne pourrais plus me laisser aller, je devrais toujours rester calme. Comment est-ce que j’allais faire pour les cours? Et Benjamin? Il ne pouvait pas être mon ami, ce serait trop dangereux. Je l’éviterais lui aussi comme les autres. Cette conclusion me plongea dans un désespoir sans fond. Ma vie était ruinée.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 8:11

Ah bien ce chapitre ! Pour l'autre je pense que tu aurais dû insister plus sur l'histoire de son ancêtre en la détaillant plus, en faisant ressortir les émotions des trois femmes qui se sacrifient pour leur peuple et aussi la terreur qu'elles inspirent d'abord à leurs ennemis puis à elle-même en quittant leur propre peuple afin de le savoir en sécurité !

Corrections
Spoiler:

(Il y en donc des autres comme Emilie ? C'est juste pour les filles ce truc-là ou les garçons y ont droit aussi ?)


Dernière édition par schadow54 le Ven 12 Mar 2010 - 9:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 8:25

Merci schadow! Mais pour la correction je pense que tu t'es trompée de texte!! hihhihi!
Mais bon tu m'as donné envie de lire le texte qui parle de 300 soldats et de morts-vivants! Razz


Dernière édition par fraise le Ven 12 Mar 2010 - 10:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 9:49

Oups ! Mon copiage collage qui a dérapé ! Embarassed devil
C'est réparé !
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 10:43

Merci!! ça me ressemble plus là vu le nombre de fautes!!!!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeVen 12 Mar 2010 - 15:18

Coucou les p'tis chats. cat
Je reviens avec la première partie du chapitre 11.
J'éspère que ça vous plait toujours.
Faites-moi part de vos remarques.
Merci!

___________________________________________________

11

Lorsque je me réveillai, je me sentais bizarre, ma tête était comme remplie d’eau. Je restai dans mon lit, l’esprit vide, jusqu’à ce qu’on frappe à la porte. Je ne pris pas la peine de répondre, je savais que c’était Madame Bleau. Elle frappa trois fois, puis entra. Je ne lui adressai même pas un regard, trop occupée à repousser ses sentiments. Elle était encore fâchée, je m’en fichais.

_ Nous partirons à quatorze heures sois prête, dit-elle.

Je ne réagis pas. Elle attendit quelques secondes et n’obtenant aucune réponse elle partit. Je n’avais pas envie de bouger, et pourtant il le fallait. J’allais retourner là bas. Il le fallait, bien que ce fut la dernière chose dont j’avais envie. Je rangeai mes affaires et déposai mon sac sur le lit. Je me douchai et m’habillai rapidement. J’enfonçai les écouteurs dans mes oreilles, enfilai ma nouvelle veste, rabattis la capuche sur ma tête et je finis par les lunettes de soleil. Etrangement je me sentais en sécurité sous ce déguisement, comme dans une cachette. C’était idiot de penser ça parce que c’était moi le danger!

J’étais prête, devant la porte de ma chambre, j’avais peur de l'ouvrir. J’aurais préféré rester dans mon lit à pleurer sur mon sort, mais malheureusement je n’avais même pas le droit à ça. Je devais absolument comprendre et essayer d‘en finir. J’allumai mon lecteur mp3 et ouvris la porte, ma nervosité monta d’un cran. Je ne voulais pas ressentir les émotions des autres, j’en avais assez avec les miennes. Je me concentrai sur la musique, suivant le tempo de la mélodie presque inaudible. Lorsque je me sentis prête, je m’avançai dans le couloir désert. Je tentai de me perdre dans l’enchevêtrement de notes qui flottaient dans ma tête.
J’arrivai dans l’ascenseur, il y avait deux personnes qui descendaient. Une femme et un homme à en juger leur chaussure, seule chose que je vis d’eux. Rien ne se passa, j’étais seule à l’intérieur de moi-même. Je n’osais pas lever le regard de peur d’être prise d’assaut par leurs sentiments.

Dans le hall je me dépêchai de sortir, une voiture m’attendait comme je l’avais demandé une demi-heure plus tôt. Je montai et indiquai l’adresse de Selena au chauffeur. Parler ne dérangea en rien ma concentration, c’est comme si mon cerveau était scindé en deux partie. L’une s’acharnait à rester concentrée et l’autre faisait fonctionner mon corps le plus naturellement possible. Je réfléchis à ce que je voulais vraiment savoir, ce que je pourrais supporter. Premièrement, et même si je savais qu’il y avait peu d’espoir, je devais savoir si je pouvais me débarrasser de cette chose. Je ne voulais pas la revoir et portant j’y étais contrainte.
Qui pourrait m’aider à part elle? James? Je ne pensais plus être capable de lui faire confiance un jour. Je me sentais trahie, il savait ce qu’il se passait et pourtant il m’avait laissé me débattre avec le sentiment s’une enfance perdue pendant toutes ces années. Je ravalai ma frustration. « Même un chien de revient pas vers la main qui l’a frappé » , me dit la voix dans ma tête, sournoise et cruelle. Je repoussai cette pensée j’avais besoin de savoir comment faire, je ne pouvais pas me laisser être dangereuse. Les première amazones avaient dévoré un homme, je ne devais pas me laisser devenir comme ça. Et je n’y allais pas pour lui faire plaisir, ni même pour tisser des liens avec elle. Elle ne voulait pas de moi je l’avais bien compris, mais elle me devait une explication. Le chauffeur me sortit de mes pensées, j’étais arrivée.

_ Attendez-moi ici, je reviens dans une minute. Merci.

J’avançai vers le bâtiment, je refoulai ma peur et le sentiment d’être minable. Je sonnai, elle répondit tout de suite.

_ Monte!

_ Non, répondis-je . Descendez.

Je la vouvoyai plus pour mettre de la distance entre nous que par politesse. Elle se tut quelques secondes.

_ J’arrive tout de suite, entendis-je à travers l'interphone.

Je m’éloignai de la double porte en bois et l’attendis. Elle apparut dans l’encadrement de la porte un instant plus tard. Elle portait un jeans et un manteau bleu sur une tunique grise. Elle me rejoint en quelques pas légers, démarche élégante. J’étais bien contente d’être cachée derrière mes lunettes et ma capuche. Je me sentais moins exposée.

_ Débarrassez-moi de cette chose, lançai-je.
Elle se mordit légèrement la lèvre.

_ Je ne peux pas Emilie, si on tue l’instinct l’amazone meurt avec.

Je m’attendais à ça, mais ce fut quand même un choc. Ainsi, j’étais condamnée.

_ Pourquoi m’avoir fait oublier alors?, enchainai-je.
Je ne savais pas d‘où me venait ce calme et cette force.

_ Nous pensions que si ton corps n’était pas conscient de la présence de l’instinct, il ne se manifesterait pas sans pour autant mourir. C’était efficace jusqu’à ce que tu ton corps ressente la présence de l’esprit en toi. Et depuis ce moment tu n’as cesser de t’affaiblir, inconsciemment tu empêchais l’instinct de se manifester et…

_ Comment dois-je contrôler ça?, la coupai-je, je n’avais pas envie d’entendre la suite.

Heureusement que la musique tournait encore, ça m’empêchait de ressentir ce qu’il y avait en elle.

_ La concentration, tu dois apprendre à gérer tes pouvoirs. Il y en a qui ne se manifestent que si tu les sollicite comme, l’ouïe ou l’odorat. En tant qu’amazone tu peux aussi… contrôler l’esprit des plus faibles.

Cette révélation me désarçonna, je faillis perdre ma concentration. Ses émotions m’effleurèrent, un peu de peur mais de la tristesse surtout. Je me repris le plus vite possible.

_ Tu ressens ce que ressentent les personnes près de toi. Pour gérer ça il te faut de la concentration, mais à ce que j‘entends tu as trouvé la solution. Le contact visuel amplifie ton empathie. Tant que tu ne sauras pas la gérer, évite de regarder les gens. Tu réussira à estomper ce que tu ressens avec le temps, dit-elle.

Elle prit une grande inspiration et continua.

_ Pour le reste tu dois maîtriser tes humeurs, la colère affaiblit tes défenses et la panthère peut prendre le contrôle sur toi. Isole toi de temps en temps et laisse toi aller, ça te feras du bien. Et tu pourras mieux gérer après. Vas en forêt si tu le peux, je sais qu’il y a un bois où tu aimes bien te retrouver. Là-bas tu te sentiras bien.

J’avais écouté sagement mais une question me brulait les lèvres.

_ Contrôler les esprits faibles?, demandai-je.

_ Les humains, dit-elle.

Cette distinction me fit peur. On y est, je ne suis plus humaine maintenant, pensai-je.

_ Ta voix. Tu peux utiliser ta voix pour corrompre leurs esprit. Il faut que tu sois très près d’eux pour que ta voix fasse effet. Tu peux les obliger à faire ce que tu veux. C’est-ce qui m’a aidé à changer d’identité, j‘ai du manipuler certaine personnes pour me refaire une vie. Je sais que tu n’utiliseras pas ce pourvoir, à part si c’est nécessaire. Je te fais confiance.

_ Je me fiche bien que vous me fassiez confiance ou pas, lâchai-je sèchement. Je veux juste savoir comment ne pas être dangereuse.

Sur son visage se peignit une expression douloureuse. Je détournai le regard, avant d’être affectée par cette peine.

_ Ce n’est pas ce que tu crois. Le début, c’est juste une mauvaise passe. Tu t’y habitueras, c’est facile après.

Je perdis soudain mon calme.
_ Facile?!, criai-je. Facile?! JE SUIS UN MONSTRE!

Les picotements traversèrent mon corps, mon souffle devient heurté. J’allai exploser d’un moment à l’autre. Elle eut la bonne idée de se taire, je n’aurais pas supporter un seul mot de plus. Je me mis à marcher, m’éloignant de quelques mètres et revenant. Bouger un peu me fit du bien. Lorsque je fus un peu plus calme, je m’arrêtai devant elle.

_ Combien de temps pour mes yeux?, demandai-je ma voix tremblant légèrement. J’étais pressée d’en finir.

_ Deux semaines environs, répondit-elle. Il faut juste que tes yeux s’habituent, ça va passer.

Il y eut un silence. Je m’assurais que je n’avais plus de questions, je ne la reverrais plus après ça, alors je en devais rien oublier.

_ Emilie, commença-t-elle. Tu dois savoir que nous ne sommes pas là pour rien. Les premières on passé un marché avec l’esprit. Elle devaient combattre ce que combattait la panthère. Je ne t’en ai pas parlé la dernière fois parce que je savais que ce serait dur pour toi.

Dur pour moi? Mais elle se floutait de moi là. C’était trop!

_ Ce n’est pas le plus dur pour moi, la coupai-je. Je ne veux pas en entendre plus. Au revoir.

Je partis vers la voiture.
_ Attends tu dois savoir!, lança-t-elle.

_ Non je ne dois rien du tout, à personne! Je n’ai pas demandé à être comme ça!, criai-je. J’ai dis que je ne voulais pas savoir, point. Maintenant laisse moi tranquille!

Je ne pus me contenir, tout mon corps fut parcourut de picotements. Un grondement sourd monta de ma poitrine. Les lunettes de soleil me gênaient soudain. Je voyais la moindre trace qui était dessus. Comme la première fois une voix forte me dit d’attaquer la femme qui était en face de moi. Ma bouche se tordit, comme si je voulais montrer les crocs. Elle n’avait pas bougé, des larmes coulaient sur ses joues. Une fois de plus sa peine me refroidi. Ma vue redevins normale, enfin, comme elle était avant que je ne perde le contrôle. Et les picotements s’estompèrent. Je m’éloignai d’elle tant que je me contenais. Je remontai dans la voiture et claquai la porte.

_ Vous pouvez y aller, dis-je la voix tendue par la colère.

_ Où voulez-vous aller, mademoiselle Bleau?

_ Je dois être à l’hôtel St Damne à treize heures cinquante. Faites moi faire le tour de la ville en attendant.

Je vis son le regard intrigué qu’il me jeta dans le rétroviseur. Selena était encore devant la porte, je regardai ailleurs. Je ne voulais pas la voir, plus jamais. Soudain, la peine me percuta si violement que j’en eus le souffle coupé. Je venais de perdre un parent une fois de plus. Le désespoir me submergea, je perçu à peine mes propre sanglots. Madame Bleau n’avait pas menti Clémence Deauclaire n’avait jamais été proche de moi. Elle ne le serait jamais. La mère idéale que j’imaginais était morte dans un crash aérien. Ballotée en tout sens par ce trop plein de souffrance, je devais me sortir de cette douleur. La partie de mon cerveau qui écoutait la musique travaillait encore. Je m’y réfugiai, oubliant celle qui souffrait de la perte d’une mère.

Treize heures cinquante. Je remis mon masque avant de sortir de la voiture. J’allai chercher mon sac dans ma chambre et descendis rejoindre Madame Bleau dans le hall. Elle me jeta un regard surprit en me voyant, j’avais toujours ma capuche, mes lunettes de soleil et mes écouteur. Elle fronça les sourcils, je ne réagis pas. Je faisais le mur, c’était la meilleure solution. Elle me demanda si je n’avais rien oublier, je fis non de la tête. Alors nous nous dirigeâmes vers la sortie, une voiture nous attendait pour nous mener à l’aéroport. Je montai et m’enfermai dans le silence durant tout le trajet concentrée sur la musique. Bientôt, je me retrouvai dans l’avion avec Madame Bleau à mes côtés.

_ Mademoiselle, vous devez éteindre votre baladeur pendant le décollage et l’atterrissage de l’avion, s’il vous plait, me dit une hôtesse en se penchant sur moi.

Je hochai de la tête. J’avais complètement oublié! Horrifiée à l’idée de subir les gens dans l’avions, je pris une grande bouffée d’air avant d’éteindre. Ce fut comme un vacarme terrifiant après un long silence. Les sentiments de toutes ces personnes me traversaient ou s’installaient en moi, je n’aurais pas pus expliquer ce que je ressentais. Rester immobile alors que tout un monde s’agitait en moi fut extrêmement éprouvant. Je retins ma respiration le manque d’air estompa le fouillis en moi. Je respirai en prenant de toutes petites bouffées d’air de temps en temps. Plusieurs fois madame Bleau me jeta des regard interrogateurs, je fis mine de ne pas la voir. Je me dépêchai de remettre la musique dès que je pus. J’ai subi ce malaise au décollage et à l’atterrissage également. Vivement que je sache me contrôler.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 1:22

Génial, juste génial Smile L'histoire est vraiment à fond la caisse. C'est bien rythmé, les personnages mènent l'histoire et pas l'inverse... LA suite ^^

petites remarques :

Fin du chapitre 10 :

Citation :
La concentration t’aidera à supporter le reste, tu apprendra à gérer.

Là je ferais deux phrases au lieu d'une.

Citation :
et une vague de sérénité, qui était loin d'être mienne, m’envahi.
yt
Je ne sais pas... "qui était loin de" me parait un peu lourd pour ce paragraphe très rapide.

Chapitre 11 :

RAS
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 9:28

Une bonne petite explication ! La fureur contenue de ton héroïne passe bien !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 14:00

Me revoilà pour la deuxième partie du chapitre 11.
Je ne sais pas si c'est une bonne suite, je ne l'avais pas prévu comme ça mais bon!
J'éspère que ça vous plaira.
J'aimerais savoir si ça vous plait toujours, et si les révélations ne s'enchainent pas trop vite.

Merci de me lire!

______________________________________
11 (deuxième partie)

James nous attendait devant l’aéroport. Derrière mes grandes lunettes noires, je voyais bien qu’il avait l’air anxieux. La musique tournait toujours, occupant la partie de moi qui aurait dû absorber ses émotions. Je reportai mon regard sur mes chaussures. Dans la voiture, j’entendis vaguement Madame Bleau parler avec lui. Je ne pris pas part à la conversation et me réfugiai derrière mon masque. J’entendis vaguement mon prénom, une fois, deux fois, trois fois.
Je me décidai à m’intéresser à ce qu’il se passait dans la voiture. Je tournai la tête vers madame Bleau, James me regardait à travers le rétroviseur.

_ Emilie, ça va?, demanda celui-ci.

Je ne pris pas la peine de répondre et retournai à la contemplation du paysage qui défilai derrière la vitre. Je n’avais pas la force, ni l’envie de parler. Nous arrivâmes au manoir quelques minutes plus tard. Je montai directement dans ma chambre et me couchai bien qu’il ne soit qu’environ dix-sept heures. Le sommeil, ce n’était pas vraiment ce que je cherchais, j’avais juste besoin de ne rien faire, de me reposer un peu. Réfléchir, me rendre compte, mais surtout m’interdire la tristesse. Je ne voulais plus porter cette peine, c’était inutile.

Vers vingt heures James frappa à la porte, je ne répondis pas. Je pris mon lecteur mp3 sous mon oreiller et l’allumai. Il entra bien que je ne l‘y ai pas invité, vive l’intimité! J’aurais dû le lui faire remarquer mais je ne voulais pas lui parler quelle que soit la raison. Il vint s’assoir sur le bord du lit.

_ Emilie, dit-il.

Je restai concentrée sur la musique.
_ Je suis désolé.

Voyant que je ne disais rien il partit. Je ne lui en voulais pas à proprement parler. En fait, je ne savais même pas ce que je pensais de lui à présent. Pour le moment je ne voulais pas d’explications de sa part. Je souhaitai juste rester au calme quelques temps.

Je n’allai pas en cours pendant deux jours. James avait convaincu Madame Bleau que j’étais enrhumée. Je n’avais pas bouger de ma chambre et m’exerçais à repousser les sentiments de James lorsqu’il venait jeter un coup d’œil. Je tentais de dissocier ses sentiments des miens. Exercice bien difficile, à chaque fois j’étais envahie par sa peine et son sentiment de culpabilité. Je ne voulais pas aller en cours, plus jamais. Mais il fallait bien que j’y retourne à un moment ou à un autre.

Mercredi matin, je me préparai pour aller au lycée. Les écouteurs enfoncés dans les oreilles, les lunettes de soleil et la veste à capuche, j’étais prête. Cachée sous ce déguisement je me sentais en sécurité. James me déposa, je serais bien partie à pied pour éviter de me retrouvée seule avec lui, mais je ne voulais pas être confrontée aux gens dehors. Lorsque nous arrivâmes, James se retourna pour me parler.

_ Je comprends que tu m’en veuille mais j’avais promit à ton père de ne rien te dire. Tu peux me détester pour ça, mais je ne regrette pas de ne pas avoir trahis ma promesse. Mais qu’est-ce que tu aurais voulu que je te dise? Tu ne m’aurais pas moins détester qu’aujourd’hui si je t’avais tout révélé, dit-il d‘une traite.


Je sortis de la voiture, claquant la portière bien fort. Au fond il avait raison, ce n‘était pas de sa faute, mais je n’étais pas prête à lui reparler. Benjamin était adossé au mur de briques comme toujours. Je pris une grande inspiration, me réfugiai dans la musique et m’avançai vers le portail, tête baissée pour ne pas voir les gens autour de moi.

_ Salut!, dit-il joyeusement.

Je ne répondis pas me contentant d’accélérer le pas. Je ne pouvais pas lui parler, ce serait trop dur pour moi.

_ Emilie!
Il me rejoint en quelques pas.

_ Tu m’en veux pour la dernière fois? Je t’ai dis que j’étais désolé! Je n’aurais pas du te mettre dehors comme ça.

Ah! J’avais l’impression que des années s’étaient écoulées depuis cette soirée. Je continuai à l’ignorer. Il se mit devant moi pour me barrer le passage. Raaaaah! Ce qu’il pouvait être agaçant, il ne lâchait jamais l’affaire.

_ Je ne t’en veux pas, dis-je. Ne me parles plus.

Ma voix me parut étrangère tant elle était pleine de haine. Cette colère n’était pas dirigée contre lui, mais au moins elle eut le don de le repousser. Il s’arrêta net me laissant continuer ma route toute seule. J’eus mal au cœur de l’avoir rembarrer comme ça, mais il le fallait. J’enlevai mes lunettes lorsque j’entrai dans la classe et allai m’installer tout au fond comme d’habitude. Nous devions présenter notre exposé d’histoire aujourd’hui.

Benjamin arriva quelques minutes plus tard et s’assit à côté de moi, silencieux. J’avais lâché mes cheveux aujourd’hui pour pouvoir cacher les écouteurs. Je ne pouvais pas me priver de la musique et ainsi souffrir des sentiments des autres. Les groupes commencèrent à défiler au tableau, je m’appliquai à prendre des notes. Lorsque vint notre tour, je me levai et allai me planter devant tout le monde. Je me sentais ridicule. J’enviais toutes ces personnes qui ne vivait pas dans un monde où les monstres existaient. Ils n’étaient pas conscient des dangers qui les entouraient. Benjamin commença à parler, sa voix était agréable. Pourtant il y avait de la tension dans le ton qu’il employait. Je n’aurais jamais cru qu’il serait stressé par un oral. A mon tour! Je récitai mon texte comme une machine, une partie de mon cerveau était concentré sur la musique et l’autre récitait mon texte.


Nous retournâmes à notre place et les exposés continuèrent. Tout le monde écoutait, pas par intérêt mais plus parce que M Elric était stricte quant au bavardages. Benjamin fit glisser un morceau de papier jusqu’à ma main.
« Il faut vraiment que je te parle »

Je rangeai ma main sous la table et ignorai le mot. Les monstres n’ont pas d’amis! Lorsque sonna la fin du cours je me dépêchai de sortir de la classe, il en fit autant. Je m’engouffrai dans les toilettes, il ne me suivrait pas jusque là. Je m’assis par terre, je ne pouvais pas faire comme si de rien était, pas après ce que j’avais découvert. Mais s’il s’obstinait à vouloir me parler? Je soufflai, pourquoi fallait-il qu’il me rende la tâche plus difficile? La solution résonna dans ma tête. Soudain, je savais ce qu’il me restait à faire. Encore fallait-il que je sache le faire. Contrôler l’esprit des faibles. Il fallait que j’essaye avant, de m’attaquer à lui. Je me souvenais exactement ce qu’elle m’avait dit à ce sujet. Utiliser ma voix et être proche de la personne. Une fille entra dans les toilettes, elle jeta un regard surprit, surement parce que j‘étais assise par terre. Elle se plaça devant le miroir et sortis un mascara de son sac. Je m’approchai d’elle et lui dit à l’oreille.

_ Tu dois ressortir des toilettes tout de suite!
J’y mis toute la conviction dont j’étais capable.

_ Quoi?, dit-elle en me regardant surprise.

J'avais raté mon coup elle allait me prendre pour une folle dingue. Soudain la fille sembla perdu, elle se redressa comme piquée par une guêpe, et partit. C’était donc aussi simple que ça? Je la rattrapai dans le couloir.

_ Tiens. Tu as oublié ton mascara, dis-je guettant une réaction par rapport à ce que je venais de faire.

_ Merci, c’est gentil de me le donner. Je suis un peu tête en l’air parfois, me dit-elle.

Un petit sourire gêné se dessina sur son visage constellé de tâches de rousseur.

_ De rien dis-je, lui rendant son sourire.

Je retournai m’assoir dans les toilettes en attendant le cours de SVT. Je me servirais de ce pouvoir pour éloigner Benjamin s’il le fallait. C’était une décision difficile que je prenais là. Mais de toute façon c’était la meilleure chose à faire. Je ne pouvais pas souiller son esprit en l’informant de l’existence de monstres mythologiques. Je n’imposerais ça à personne. Humpf! Tu te crois meilleure? Moins monstrueuse peut-être?, railla la voix dans ma tête. Elle devenait de plus en plus mesquine, m’imposant la vérité de la manière la plus déplaisante qu’il soit.

_ Non, je ne me sens pas meilleure, lui répondis-je à voix haute.

Le cour de SVT passa plus vite que je ne l’aurais cru. Benjamin était assit à l’autre bout de la classe. J’ignorai les regards insistant qu’il me jetait. La professeure nous avait donné un exercice à faire, je me concentrai dessus occultant tout le reste, jusqu’à ce que ça sonne. Enfin j’étais libre de rentrer chez moi pour retrouver ma solitude et surtout pour retirer mes écouteurs. Je remis mes lunettes de soleil et sortis de la classe. Lorsque j’arrivai hors du bâtiment, Benjamin sortit de nulle part.

_ Viens par là toi, dit-il.

Il m’agrippa le bras fermement et me traina avec lui. Je me débâtis comme un animal prit au piège. Il m’emmenait derrière l’aile droite du lycée.

_ Lâche moi!, persiflai-je.

_ J’ai dis que je devais te parler, dit-il sèchement.

_ Tu me fais mal, sale crétin!

Il ne répondit pas. Je cessais de me débattre. J’allais court-circuiter son esprit pour qu’il me lâche les baskets, il l‘avait cherché. Je sentais la colère qui montait doucement en moi. Heureusement, la musique m’aidait à me contenir. Nous arrivâmes derrière le bâtiment et il me lâcha. Je lui lançai un regard assassin.

_ Je dois te dire quelque chose aussi, et vu que tu viens de me brutaliser, je commence, dis-je précipitamment avant qu‘il ne parle.

_ Je t’écoute, répondit-il sèchement.

_ Oui mais… disons que c’est un secret, j’ai peur qu’on nous entende. Je préfère te le dire à l’oreille.

Il leva un sourcil. Je racontais n’importe quoi pour justifier mon comportement. De toute façon, il ne me parlerait plus jamais. Je m’approchai de lui et me mis sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille.

_ Tu ne veux plus jamais me parler. Tu me déteste, dis-je en me concentrant au maximum.

_ Qu’est-ce que tu fais! Amazone de malheur!, siffla Benjamin.

Un grondement raisonna à mon oreille me faisant vibrer. Je n’eus pas le temps de comprendre ce qu’il m’avait dit. D’un coup, je me retrouvai par terre quelques mètres plus loin, une violente douleur dans la poitrine me coupant le souffle. Le choc avait fait voler mes écouteurs. Une pression chaude naquit dans ma poitrine. Je toisai Benjamin furieuse, ses yeux était ceux d’un chat. Sur un fond bleu-gris scintillant ses pupilles n’étaient plus que deux fentes noires. La chaleur explosa dans ma poitrine, contaminant tout mon corps. J’étais soudain une panthère.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 0:04

Very Happy D D Very Happy


Je sais pas quoi dire d'autre. La sute ! c'est un ordre Smile
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 0:33

Pas mieux que Elgringo...La suite ou on mord ! Razz
On découvre enfin Benjamin...j'avais hâte. ^^
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 5 Icon_minitimeMar 16 Mar 2010 - 7:25

Ha ha ! Me doutait qu'il savait quelque chose le Benjamin !
la suite, la suite

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