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 .Sans nom.

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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 12:35

Un petit bout de voile qui se lève sur le mystérieux jeune homme !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 18:02

Ben j'aime vraiment beaucoup, la voix et les reflexions de ton héroine rendent ce chapitre très très sympas. Le récit a un bon rythme, et les personnages me plaisent bien.

Continue Smile

Deux trois remarques en passant :

Citation :
Aller, c’est pas la mer à boire

allez

Citation :
commençai à manger l‘intérieure de la boulangerie.

à manger à l'intérieur de...

Néanmoins ce serait marrant qu'elle se mette à manger la boulangerie elle même ^^

Citation :
usées de ses ôtes.

hôtes.

Citation :
_ Salut! Me lança-t-il de sa voix joyeuse.

Je pense que tu devrais mettre "Benjamin" au lieu de "il" ici, ce serait plus logique.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 22:15

Merci Elgringo et Schadows pour vous messages et vos corrections. Je suis vraiment contente que ça vous plaise. J'ai tendance à ne pas trop avoir confiance en ce que je fais, vos messages me poussent à continuer. Merci, merci les p'tis chats.

Alors aujourd'hui les mots me sont venus facilement et j'ai fini le chapitre trois. J'espère que vous allez aimé!

C'est très court! Mais j'ai déjà commencé le chapitre quatre, je posterais quand j'aurais avancé un peu plus!

Je suis ouverte à toute suggestion et/ou critique! Ne vous gênez pas les p'tis chats!

_______________________________


_ Mes parents sont morts… il y a longtemps.

Je le regardai alors, vraiment. Il avait l’air triste à en mourir. Je voyais la peine tintée d’amertume dans ses yeux. J’aurais aimé dire quelque chose pour le réconforter mais sa souffrance me rappelait trop la mienne, si bien que ma gorge s'était serrée. Cela me rappelait la trame de fond de ma vie : la douleur. Piqure de rappel de mon vaccin contre la joie, merci la vie mais je suis très loin d‘attraper le virus du bonheur!, pensai-je rageusement. Je repoussai le flot de souvenirs qui allait m’envahir. Egoïste va! Dis quelque chose, m‘ordonnai-je.

_ La peine s’en va un jour?

Ce n’était pas ce que je voulais dire, pas de cette façon en tout cas. Il me considéra un moment.
_ Elle devient moins régulière. Mais il faut continuer à vivre, on ne peut pas se retrancher dans la peine. Et puis, c‘est moins dur quant on décide d‘aller mieux.

Il me regardait dans les yeux. Je savais qu’il ne parlait plus de lui. C’était de ma peine qu’il parlait. Je ne voulais pas en entendre plus, même si ses paroles étaient apaisantes et sincères. Je tournai le regard et ne dis plus rien.

_ Cette robe te va très bien, tu es très jolie.
Changer de sujet, c‘était la meilleure chose à faire. Je le regardai, il souriait largement, je lui rendis son sourire aussi sincèrement que possible.

_ Ton costume te va bien aussi, répondis-je.
_ Et?
Je le regardai l’air interrogateur.

_ Et quoi?, dis-je.

_ Et bien tu ne me retourne qu’une partie du compliment! Je suis beau dans ce costume, non? Dit-il en s’examinant l’air inquiet comme si la réponse était d‘une importance capitale.

_ On ne quémande pas les compliments, dis-je.

_ Et on ne s’en va pas au beau milieu d’un discussion, répliqua-t-il. Pourquoi tu t’es enfuie cet après-midi? Je t’ai fait peur?

Il pouffa comme si l‘idée que j‘aie peur de lui était particulièrement risible.
_ Je ne me suis pas enfuie. Je n’avais plus rien à dire, alors je suis partie.

Je ne voulais pas lui avouer que j’étais partie pour lui éviter un spectacle dégoutant et pour préserver ses vêtements.
_ C’est égoïste de penser comme ça, tu ne trouves pas?, dit-il.

_ Pourquoi? demandai-je même si je savais très bien où il voulait en venir.

_ Tu n’as plus rien à dire alors tu pars! Et moi j’avais encore des choses à te dire, mais je n’ai pas pu. Parce que tu as décidé que ce que tu avais à dire avait plus de valeur que ce que je voulais dire. C’est souvent ce qu’on pense, mais c‘est rarement vrai!

Il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie mais il avait touché un point sensible en moi. J’avais été plus qu’égoïste ces derniers temps. Je n’avais pensé qu’à ma douleur. Depuis la soirée passée avec James pour lui remonter le moral je ne faisais plus attention à quoi que ce soit. Je me contentai d’aller à l’école et de répondre quant on me parlait. J’étais agacée que Benjamin dise ça, même s’il ne savait pas à quel point il avait raison.

_ Je suis là. Tu peux dire ce que tu veux, dis-je.
J'avais répondu sechement, ce n’était pas ce que je voulais. Il ne s’en formalisa pas et me demanda sur un ton intéressé.
_ Vraiment?

_ Dis moi donc ce qui n’a pas été dit cet après-midi, dis-je regardant ailleurs un peu honteuse d‘avoir parlé méchamment.

_ Pleins de choses, répondit-il soudain sombre.
Je le regardai, il avait le visage dur, me demandant pourquoi ce changement d’humeur soudain.

_ Mais ne change pas de sujet. Tu me dois toujours un compliment! Dit-il, retrouvant son sourire.

_ Mais bien sûr, répondis-je. Il rit.

Je n’avais pas parlé à quelqu’un depuis longtemps. Je ne me croyais pas capable de tenir une conversation aussi longue. Là, c’était facile, Benjamin était sincère quant il parlait. Ses questions n’étaient pas le fruit d’une curiosité malsaine. S’il abordait un sujet délicat je me taisais et il n’insistait pas comme les autres le faisaient. Au contraire, il balayait le malaise avec une blague et un sourire, j’appréciais ça . Alors, il tentait d‘éviter les sujets qui me faisaient taire. Sa joie constante était contagieuse. Je me surpris à sourire plusieurs fois et j’ai même rit, un peu, lorsqu’il s’est mit à imiter l’une des invitées de madame Bleau avec un talent incontestable. Je me sentais presque normale, mais je savais que ce ne serait que de courte durée, alors je profitai un maximum.


Dernière édition par fraise le Sam 23 Jan 2010 - 0:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 23:16

J'aime bien (commentaire constructif par excellence). Autant l'histoire que ton héroïne. La suite!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeVen 22 Jan 2010 - 23:57

Les personnages sont vraiment plaisant, attachant.
J'aime bien la manière dont c'est écrit, comment tu décris les pensées d'Emilie.

Il y a peut-être quelques fautes que je n'ai pas relevé mais je laisse des yeux plus talentueux s'en charger.

Citation :
Il avait dit ça sur le ton de la plaisanterie mais il avait touché
un point sensible en moi.

Juste là, y a un saut de ligne en trop en plein milieu de la phrase.


Je ne trouve rien à redire.
Vivement la suite.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 23:18

Salut les p'tis chats!!! Je viens vous poster une partie du chapitre quatre!!

J'aimerais savoir ce que vous pensez de mon recit depuis le début, plus précisement:
Est ce que la personalité de l'heroine reste cohérente jusque là??
Les dialogues paraissent-ils naturels?
Est ce que c'est intriguant?
Est ce qu'il y a assez d'action?
Que pensez vous de la relation Emilie/Benjamin?
Est ce que ça se lit facilement?
Et bien sûr, est ce que ça vous plait?

Voilà c'est à peu près tout ce que je veux savoir!! Merci les p'tis chats!

____________________________________

4

J’avais raison de croire que ce semblant de normalité ne durerait pas longtemps, car madame Bleau vint tout ruiner comme à son habitude. Après le diner Benjamin et moi nous étions trouvé un endroit pas trop bondé pour où s‘installer, le petit salon. Il y avait quelques personnes qui discutaient près du piano, mais c’était relativement calme. Parfois nous nous taisions et contemplions ce qui nous entourait. Il était un peu comme moi, il ne ressentait pas toujours le besoin de meubler la conversation. Ce silence n’était pas pesant, c’était plus apaisant qu‘autre chose. J’étais occupée à décrypter le comportement d’un homme qui était en pleine discussion, quand Benjamin me parla.

_ Tu n’aimes pas ce genre de soirée, affirma-t-il.

_ Effectivement, répondis-je.

_ Moi j’aime bien. Je m’éclate à chercher les défauts des personnes qui se donnent de l’importance. Tiens, regarde cette femme là-bas, dit-il en me montrant discrètement la blonde à la robe verte. Sa poitrine penche à droite.

Je le regardai surprise, je ne m‘attendais pas à ça. Il ne m’avait pas semblé que Benjamin était quelqu’un de grossier. Il explosa d’un rire sonore.

_ Sérieux, il faut vraiment que tu te vois faire cette tête! Je plaisante, je t’ai dis ça juste pour voir la tête que tu allais tirer!

J’avais dû le regarder avec des yeux ronds comme des soucoupes. Il se comportait comme un gamin insouciant, il s’en fichait de ce qu’on penserait de lui, tant que ce qu’il disait l’amusait. Je souris un peu. Mais au fond son insouciance m’était douloureuse. Le contraste entre ce qu’il était et ce qu’il restait de moi était trop grand, trop profond. Il avait vécu la même chose que moi mais il était presque guéri. Pourquoi je ne guérissais pas, même un petit peu. Peut-être que les filles sont plus faibles que les garçons à tout point de vu, pensais-je. Il m’arrivait souvent de tirer des conclusions un peu bizarres quand je ne comprenais pas tout ce qu‘il m‘arrivait. N’importe quoi, il a eu plus de temps que toi, du temps c’est-ce qu’il te faut, me dis-je.

_ A quoi tu penses?, me demanda-t-il me tirant de mes pensées.

_ Penses-tu que les filles sont plus faibles que les garçons?, dis-je sans conviction.
_ Pas du tout!, dit-il en souriant. Pourquoi tu comptes me défier! Un bras de fer?

_ Non, je dis juste ça comme ça.

Il se tut, moi aussi. Quelques minutes plus tard madame Bleau entra dans le salon accompagnée d’un grand homme brin aux yeux marrons.

_ Ah Emilie, ma chère, je t’ai enfin trouvée. Monsieur Le Goff voulait te parler. C’était un ami d’Eric, il se sont rencontrés à Paris.

Elle avait trop bu, encore une fois. Je l’entendais au son de sa voix, un petit peu plus aigue qu’à l’ordinaire, et le voyais à ses joue rosies. Je me levai du canapé.

_ Bonsoir Emilie, dit l’intéressé.

_ Bonsoir, dis-je serrant brièvement la main qu’il me tendait.

_ Je n’ai pas eu l’occasion de vous voir avant, donc je voulais vous présenter mes condoléances et bien sûr si vous avez besoin de quoi que ce soit je serais ravi de vous aider.

_ Merci, dis-je.

Je n’ajoutais rien. Le silence était lourd. L’homme s’emblait mal à l'aise, il faisait basculer son poids d’un pied à l’autre. Madame Bleau cassa le silence:
_ Bien venez donc, Raphaël, je vais vous présenter au rédacteur en chef et propriétaire du magasine d’économie « Sylver Bullet ».

_ Au revoir, dit l’homme.

_ Au revoir, répondis-je.

Ils s’éloignèrent un peu et j’entendis distinctement madame Bleau dire:
_ Je suis désolée pour le comportement de ma petite-fille. Elle n’est pas comme ça normalement. C’est juste que depuis la mort de son père elle… elle… Disons qu’elle n’a plus toute sa tête. Alors, où est notre économiste que je puisse vous…, le reste de sa phrase se perdit à mesure qu’elle marchait vers le hall.

Elle l’avait fait exprès, pour me punir de ne pas avoir discuter un peu avec le soit disant ami de mon père. Elle avait parlé fort pour que j’entende bien, pour que tout le monde entende. Tout ce qui étaient dans le salon me regardaient maintenant. Je me retournai et vis le regard que Benjamin posait sur moi, un mélange d’appréhension et de consternation. Je tremblais de rage. Soudain, je ne supportais plus les murs qui m’entouraient, cette pièce était pleine de l’humiliation que j’avais subi. Il fallait que je m’en aille avant que je ne fasse quelque chose de stupide et d’irréparable. Fuir avant que la rage n’explose et ne pulvérise tout le monde. Je partis en trombe vers l’escalier. Benjamin me suivit, il s’empara de ma main alors que je j’allais monter. Un coup de jus violent traversa tout mon corps.
_ Lâche moi!, sifflai-je d’une voix déformée par la haine.

Il eut l’air effrayé et lâcha ma main. Je montai et entrai dans la première pièce qui se présenta et fermai à clé derrière moi. C’était le bureau de mon père. J’enlevai mes chaussures et les jetai contre le mur. La rage et la haine hurlaient en moi, comme des monstres sanguinaires.

Soudain, le peu de raison qui m’avait fait quitté le salon sans faire de scandale disparut. Je jetai tout ce que je trouvai par terre. Je renversais tout les tiroirs, jetai l’ordinateur à travers la pièce, retournai le bureau. L’armoire vitrée finie par terre elle aussi, les débris de verre emplirent la pièce, l’un d’eux me blessant l’avant bras. Je m’acharnai sur le mobilier jusqu’à ce que mes yeux s’emplissent de larmes et que je n‘y vois plus clair. Alors je m’assis par terre, enfouis ma tête dans mes genoux et pleurai un bon moment, tremblante et épuisée. Je relevais la tête et vis l’écran d’ordinateur, dont le verre était explosé, gisant par terre. Je fermai les yeux pour ne plus voir ce que j’avais fait. Alors le souvenir s’imposa à moi sans que je ne m’y attende.

« Mon père était assis devant son bureau et travaillait sur son ordinateur. Je m’avançai vers lui. J’étais un peu plus grande que le bureau.
_ Qu’Est-ce que tu fais papa?, demandai-je de ma petite voix fluette.
_ J’essaye de comprendre un document, répondit-il.

_ C’est quoi?

_ C’est un truc pour les grands! Qu’est-ce qu’une petite fille de huit ans pourrait comprendre aux truc des grands?

_ Dis moi papa, s’il te plait!, le suppliai-je.

_D’accord, dit-il en me prenant sur ses genoux. Alors c’est un programme qui permet de faire passer un message caché dans une liste de mots.

_ Comme un secret?, demandai-je.

_ Oui. Comme un secret. Cela s’appelle La Pirogue, quant il n’y a pas beaucoup de mots on peut comprendre le secret facilement. Mais quand la liste est longue on doit utiliser l’ordinateur pour comprendre.

_ Tu peux m’apprendre papa? Comme ça on pourra s’envoyer des petit secrets.

_ Je t’apprendrais, mais tout de suite... »

Je revins brutalement à la réalité. J’avais du mal à respirer. James tambourinait la porte m’appelant. Je me levai en titubant pour lui ouvrir. Je marchai sur les morceau de verre et les sentis vaguement fendre ma peau. Je dus m’y prendre à trois fois pour déverrouiller la porte. Quand je réussis à ouvrir, je découvris James et Benjamin visiblement inquiets. Je n’arrivais presque plus à respirer, mon corps était secoué de tremblements incontrôlables de plus en plus violents. Mes jambes devinrent molles et je tombai à la renverse, ma tête allant claquer sur le carrelage froid.

J’avais les yeux grand ouverts mais je voyais sans voir ,mon corps était agité de violentes convulsions. James était penché sur moi et me parlait, mais je n’entendais rien. Soudain, je ne sentis plus rien à part mon cerveau qui allait exploser. M’avait-on coupé la tête? Si j’avais un corps il devait s’être détaché pour fuir l‘immensité de ma douleur. Je glissai vers l‘inconscience, enfin.


Dernière édition par fraise le Dim 24 Jan 2010 - 11:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 0:33

Citation :
Est ce que la personalité de l'heroine reste cohérente jusque là??
Oui, une personnalité bien défini, bien suivie qu'on découvre un peu plus à chaque fois et qui se tient.

Citation :
Les dialogues paraissent-ils naturels?
Aucun doute sur les dialogues, ils sont parfaitement cadrés dans l'histoire et avec les personnages.

Citation :
Est ce que c'est intriguant?
Personnellement je suis vraiment très curieux de connaitre la suite, donc oui.

Citation :
Est ce qu'il y a assez d'action?
Aucun passage ne m'ennui, donc je dirais que oui.

Citation :
Que pensez vous de la relation Emilie/Benjamin?
Qu'il y a un mystère mystérieux là dessous. Mais que j'aime bien la manière dont ils se comportent l'un et l'autre.

Citation :
Est ce que ça se lit facilement?
Tout se lit facilement quand on aime l'histoire, donc je dirais que oui. Et la forme est très agréable en plus.

Citation :
Et bien sûr, est ce que ça vous plait?
Je suis fan.

Et pour résumer :
Citation :
J'aimerais savoir ce que vous pensez de mon recit depuis le début, plus précisement

Une bonne continuité dans l'histoire, une mystère qui rend curieux, des personnages intéressants, une écriture agréable (oui y a des fautes, mais on en fait tous *et moi le premier*, ce n'est pas dérangeant).
J'aime bien la manière dont c'est écrit en général, bref, c'est très plaisant et ça donne l'envie d'en lire plus. ^^
(Je n'ai pas trouvé de remarque précise à faire, je relirais ça plus tard voir si j'ai un avis plus poussé)
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 1:05

Alors le chapitre du jour est bien Smile Rapide rythmé, mystérieux. Rien à rajouter. Pas mal de remarques mais c'est du détail :

Citation :
il ne ressentait pas toujours besoin de meubler la conversation

Je mettrais ici, "... pas toujours le besoin de ..."

Citation :
_ Tu n’aimes pas ce genre de soirée, affirma-t-il.

Je trouve le "affirma-t-il" un peu fort, mais bon je n'aime pas tellement ce mot là, c'est peut être juste moi :p

Citation :
il faut vraiment que tu vois faire cette tête!

Là je ne sais pas comment l'écrire, mais il faudrait mettre "que tu TE vois faire cette tête" ou "que tu vois la tête que tu fait..." enfin quelque chose comme ça , ce serait plus juste.

Citation :
il ce sont rencontrés à Paris.

ils se sont rencontrés

Citation :
je serais ravi de vous aidez.

aider

Citation :
L’homme s’emblait mal alaise

mal à l'aise

Citation :
d’économie « Sylver Bullet ».

la faute est peut être volontaire, mais ce serait plutôt silver bullet



Les dialogues sont naturels. Si je devais être totalement pinailleur, je dirais que l'héroine a une voix un tout petit peu plus forte que celle des autres personnages... mais bon c'est très subtil et je ne saurais pas vraiment le définir.

Intriguant oui sans hésiter, action, oui sans hésiter...

Relation E/B, parfait, ni cliché, ni twilight, ni codépendante... continue comme ça.

ça se lit facilement et ça me plait.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 8:36

correction de la deuxième partie du 3

— c‘est moins dur quant on décide : quand
— tu ne me retourne qu’une partie : retournes
— au beau milieu d’un discussion : une
— de répondre quant on me parlait : quand
— J'avais répondu sechement : sèchement
— Dis moi donc ce : Dis-moi
— Pleins de choses : Plein
— sincère quant il parlait : quand

Toujours intrigant.

4)
J'aimerais savoir ce que vous pensez de mon recit depuis le début, plus précisement:
— J’aime bien, il est assez intriguant !
Est ce que la personalité de l'heroine reste cohérente jusque là??
— Oui, on découvre petit à petit sa personalité
Les dialogues paraissent-ils naturels?
— Assez, oui
Est ce que c'est intriguant?
— Oui
Est ce qu'il y a assez d'action?
— Pour l’instant ce n’est que la mise en place de tes personnages l’action passe un peu au second plan.
Que pensez vous de la relation Emilie/Benjamin?
— Il se passe quelque chose entre eux d’assez difficilement définissable, c’est assez irritant de ne pas savoir quoi.
Est ce que ça se lit facilement?
— Pour moi la lecture est assez fluide.
Et bien sûr, est ce que ça vous plait?
— Oui, je veux la suite!

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeLun 25 Jan 2010 - 22:03

Salut les p'tis chats. Merci beaucoup pour vos messages! Merci d'avoir répondu à mes questions. Vous êtes vraiment d'adorables petits chats!!

J'ai écris un peu aujourd'hui. C'est la fin du chapitre quatre. J'ai de grands doutes quant à ce passage. Donc je viens vous le proposer pour avoir quelques avis.

J'aimerais juste savoir si ce passage colle avec le reste, c'est un moment important dans l'histoire. Dites moi juste s'il y a quelque chose qui vous choque, a part les fautes!!!

Merci les p'tis chats!!!!

______________________________________


Je me réveillai à l’hôpital. Ploc, ploc, ploc! Le bruit des gouttes sur la vitre, fil d’Ariane conduisant à la réalité. Doucement je repris mes esprits, les yeux toujours clos j’écoutais. Quelqu’un bougeait sur une chaise près de moi, je percevais le frottement entre le cuir du fauteuil et les vêtements. Derrière la porte j’entendais les allées et venues du personnel hospitalier et des visiteurs. Je pliai un peu les orteils et les doigts. Ouf! Ils sont toujours là, pensais-je. Alors j’ouvris les yeux. James était assis près de moi, le visage dans les mains. Qu’est-ce que j’allais lui dire? En tout cas, je ne demanderais pas ce qu’il c’était passé, c’est typique des les films de mauvais goût. Question idiote! Je savais très bien ce qu’il c’était passé, en tout cas je savais ce que j’avais fait et ce que j’avais vu. J’avais pété les plombs, une première, et ,qui plus est, très réussie. C’était déjà beaucoup, le reste ne m’intéressait pas. J’avais juste envie de me taire et de réfléchir. James n’avait pas remarqué que j’étais réveillée. Je ne voulais pas vraiment le lui faire savoir, mais il avait dû s’inquiété, alors je toussai un peu. Il leva instantanément la tête, je lus le soulagement sur son visage. Au fond je ressentis ce soulagement, même si je n’avais pas de raison d’être soulagée. Ses traits étaient tirés par la fatigue, il n‘avait pas dormi de la nuit.
_ Comment te sens-tu Emilie?
Comment, je me sentais? A dire vrai, j’avais envie de faire un footing! J’étais en pleine forme. Je me sentais légère et reposée.
_ Je vais bien.
_ Tu es sûre?
_ Oui, vraiment! Je vais très bien.
Il se tut. Je savais qu’il se demandait comment aborder le sujet avec moi. Il réfléchissait, ses sourcils était un peu froncés.
_ Elle m’a provoqué, dis-je, pour lui éviter de poser la question. Elle ma provoqué et j’ai craqué. J’ai fait des efforts, j’ai essayer de l’ignorer ces dernières semaines, mais là, c’était trop.
_ Ne t’inquiètes pas, dit-il, je sais.

Je rentrai chez moi dans l’après-midi, à part quelques pansements et une bosse derrière la tête je n‘avais rien de grave. Je devais quand même revenir à l’hôpital pour quelques examens de contrôle. Les médecins attribuaient ma perte de conscience à une crise d‘angoisse. Mais je savais ce que j’avais ressenti, mon cerveau avait géré trop d’informations d‘un seul coup, comme un ordinateur qui surchauffe. J’avais franchi la barrière des souvenirs et je n’avais pas supporté. Je ne voulais parlé de ce souvenir à personne, pas même à James. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi je le gardais pour moi, mais une petite voix dans ma tête me disait de ne faire confiance à personne. Je savais enfin ce que voulais dire la liste de mon père. Et je savais également que je ne l’avais pas trouvé par hasard. Il y avait un message que je devais découvrir. Bientôt!, pensais-je.

Madame Bleau était dans le salon et prenait le thé. Elle me regarda longtemps l’air torturé puis détourna la tête. Je montai dans ma chambre et déposai mes affaires dans le dressing. J’ouvris le tiroir gauche de ma commode et en tirai la liste. La Pirogue. Qu’est-ce que mon père voulait me dire qui devait être caché aux autres. Je regardai le papier avec intensité, comme s'il allait se mettre à parler. J’examinai chaque mots attentivement mais je ne comprenais rien et je ne souhaitais pas m’y intéresser longuement, pas maintenant. Alors je repensai à ce souvenir, doux souvenir. Enfin! Après six années j’avais percé un peu le mystère que représentait les dix premières années de ma vie. Mon père avait l’air si heureux dans ce souvenir, si réel aussi. Son beau sourire charmeur, ses yeux plissés par la concentration, sa voix chaude et agréable. Je t’aime papa, pensais-je fort, comme si je pouvais l’atteindre par l‘esprit. J’eu mal de penser à lui, la douleur fut forte mais elle s’éloigna rapidement laissant place à un sentiment de culpabilité. L’une s’effaçant à mesure que l’autre prenait sa place. D’où me venait ce sentiment horrible, j’étais agacée aussi. Madame Bleau frappa à la porte de ma chambre et entra. Elle me regarda longuement et dit :

_ Emilie, je suis désolée pour hier soir j’avais trop bu.
Je n’en croyais pas mes oreilles! Il n’y a pas que moi qui ai reçu un coup dur la tête, il lui faut peut-être une bonne claque pour lui remettre les idée en place, pensais-je. Depuis quand madame Bleau, madame froideur par excellence éprouvait-elle des remords. Je la regardai un moment, ses regret n’étaient pas complets, il manquait quelque chose. Elle éprouvait de la culpabilité mais ça l’embêtait de me présenter des excuses. Je le voyais à la manière dont elle se tenait, droite et la tête bien haute. Elle voulait minimiser les excuses par une attitude supérieure.
_ Bien, répondis-je.
Je retournai à mes occupations et l’entendis partir. Je ne voulais pas d’excuses, je ne voulais même pas détester madame Bleau, malgré ce qu‘elle avait fait. Je souhaitais juste retourner à la normale, réduire les contact avec elle au stricte minimum. Que ma vie retrouve un semblant d’équilibre.

Il était vingt-deux heures, j’avais envie de sortir et de prendre l’air. James essaya de m’en empêcher. Il était tard et j'auurais dû me sentir fatiguée. Pas du tout! J’avais l’impression d’être déchargée d’un poids énorme. Je me sentais calme et apaisée. Je le suppliai tant qu’il céda. Nous allâmes au parc, l’air était frais, ça me faisait du bien. James semblait apprécier la promenade lui aussi. Il avait l’air content, sa bouche dessinant un petit sourire constant sur son visage. Moi aussi j’étais contente, sans raison apparente, j’étais juste heureuse d’être là. C’était la première fois que j’étais vraiment heureuse, la douleur n’étais pas là. Je ne doutais pas qu’elle reviendrais mais pour le moment j’étais seule avec ma joie. Nous nous assîmes sur un banc. La parc était magnifique la nuit, les lampadaires diffusaient une douce lumière orangée qui faisait scintiller les gouttes d’eau accrochées aux balançoires et au toboggan. Le froid mordant me faisait du bien. J’inspirais profondément, l’air gelé emplit mes poumons et frissonnai. J’adorais l’odeur de la pluie, un parfum doux et capiteux à la fois. Je savourais ce moment.

_ Tu as l’air d’aller bien, me dit-James.
_ Oui je vais très bien même.
_ Je suis content de te l’entendre dire, il se tut un moment puis ajouta, je ne veux pas te casser le moral, mais qu’est-ce qui c’est passé dans le bureau. Tu as dit des choses bizarres, quand je suis entré.
Je le regardais surprise. Qu’est-ce que j’avais bien pu raconter.
_ Tu as dit que tu avais, vu ton père, dit-il comme pour répondre à ma question.

La petite voix dans ma tête me dit de me taire. Oui mais c’est James, lui répondis-je. Tais-toi!, me cria-t-elle. N’importe quoi, je lui fais confiance laisse moi tranquille. Ne lui racontes pas pour La Pirogue, papa t’aurait écris une lettre s’il voulait que tout le monde soit au courant, me dit-elle. Je connaissais cette voix, elle venait régulièrement essayer de m’influencer dans mes choix. Elle faisait surement partie d’un programme créé par ma conscience appelé : Comment devenir parano en deux semaine. Non merci chère conscience, j’ai assez de défauts comme ça! Mais pour une fois la voix n'avait pas complètement tort, il était vrai que si le message ne m’était pas exclusivement destiné, mon père ne l’aurait pas codé.

_ Je me suis souvenu, dis-je. Quand j’avais huit ans, j’ai eu une discussion avec mon père dans le bureau, je m’en suis souvenu.
Je ne lui parlai pas de La Pirogue, pas tant que je n’avais pas déchiffrer le message.
_ Vraiment?!, me dit-il surpris. Tu.. Tu es sûre? Tu t’es souvenu?
_ Oui je suis sûre. J’ai clairement revu ce souvenir.

Je pensais qu’il serait content pour moi, heureux que je puisse enfin me rappeler ce que c‘était d‘être une enfant. Au contraire, il sembla choqué. Pas choqué dans le bon sens du terme, il était plus terrifié. Puis son visage se ferma. Il serrait les dents comme s’il essayait de contenir sa peur ou sa colère. Il détourna le regard s’exilant dans la contemplation du parc. J’attendais qu’il parle. Pourquoi se taisait-il. J’avais peur. Il inspira longuement.
_ Viens on rentre, me dit-il sèchement.
_ Qu’est-ce qui ce passe James?
_ Je suis fatigué on rentre.
_ Dis moi ce qu’il y a, dis-je.
Mais pourquoi avais-je peur? J’était terrifiée. Pourquoi avoir peur? Ce n’est que James, me dis-je.
_ Il n’y a rien, Emilie, me dit-il en me prenant par les épaules. Il fait froid, et si tu veux être en forme demain, il est plus que tant d’aller te coucher.

Il me parlait rapidement, comme si le temps lui était compté. Quelque chose clochait, j’étais toujours aussi terrifiée. Et je n’acceptais pas qu’il ne me dise pas tout. Si ça concernait mes souvenirs, j’étais en droit de savoir.

_ Je ne rentre pas maintenant, dis-je, dis moi ce qu‘il y a. Je commençais à m’énerver.
_ J’ai dis qu’on rentrait Emilie! Arrêtes un peu de faire l’enfant gâtée!, cria-t-il.
J’étais si choquée que j’en oubliai la peur et la colère. Je n’avait jamais vu James perdre le contrôle, jamais avec moi en tout cas. Je le regardais un moment, puis sortis mon masque de l‘armoire invisible dans ma tête. Expression indéchiffrable. Ce fut dur cette fois, l‘émotion que j‘essayais de caché était trop forte, trop fraîche. Je réussi tout de même à ne rien laisser paraitre mais au fond j’étais blessée. Je luttai contre les larmes et me dirigeai vers la voiture, sans un mot. Le trajet se fit en silence, James roulait trop vite.

A peine arrêtés je bondis hors de la voiture, entrai et montai directement dans ma chambre. Je m’assis sur le lit et respirai un bon coup. Inutile de pleurer, les larmes n’arrangent rien dans la vie. A force d’inspirations et d’expirations contrôlées, je réussi à faire disparaitre la douleur que l’envie de pleurer causait dans ma gorge. Pourquoi avait-il réagit comme ça? Si, à l’instar de madame Bleau, James commençait à ce comporter bizarrement, s’en était fini de moi. Je n’aurais plus aucun point d’encrage. Ma vie était ruinée, il me serait insupportable de perdre cette miette de stabilité que j’avais. Je serrai les poings, et entendis un petit craquement, je venais de me casser un ongle, ce qui m’étonna car je n’aimais pas les laisser pousser. Je regardai ma main, ils étaient longs comme ceux des femmes qui passent leur temps à les vernir. J’attrapai un coupe ongles dans le tiroir droit de ma commode et entrepris de les couper.

Deux heures du matin. Je n’arrivais pas à dormir. J’étais trop énervée pour ça. Je n’avais cessé gamberger à m’en faire sauter la cervelle. Pourquoi mes souvenirs, faisait-il si peur à James? Que c’était-il passé de si horrible dans mon enfance pour qu’il réagisse comme ça? Était- ce vraiment les souvenirs qui lui avaient fait peur? Je retournais ces questions dans ma tête.
Je n’en pouvais plus d’être allongée alors j’entrepris de déchiffrer la liste. Je sortis le bout de papier du tiroir et réflechis. Je n’avais pas pensé à l’ordinateur, comment est-ce que j‘avais pu oublier ça! J’étais vite distraite par mes petites péripéties ridicules, ma pauvre mémoire d’humaine ne savait pas gérer plusieurs évènements à la fois. Peut-être allais-je retrouver le programme qui m’aiderait à déchiffrer la liste. J’avais le souffle court, j’allais enfin comprendre. Je descendis discrètement dans le bureau et ouvris la porte sans bruit. L’excitation qui s’était emparé de moi retomba comme un soufflé raté. Il n’y avait plus d’écran! Je l’avais bousillé. Je me serais foutu des claques pour avoir craqué hier! Idiote, idiote, idiote! Je me mettais des bâtons dans les roue toute seule comme une grande! J’étais vraiment en rogne contre moi-même! Je contemplai la pièce amèrement, elle avait été rangé. Je me souvins soudain de ce qu’avait dit mon père.

« Cela s’appelle La Pirogue, quand il n’y a pas beaucoup de mots on peut comprendre le secret facilement. Mais quand la liste est longue on doit utiliser l’ordinateur pour comprendre. »

La liste n’était pas très longue, je pourrais peut-être essayer de la déchiffrer sans ordinateur. Je remontai dans ma chambre et m’installai au bureau. Je réécris la liste soigneusement sur une feuille. Puis réfléchis. Je lus les mots à l’envers, essayai de trouver un mot caché en diagonale, verticalement, à l’horizontale. Rien à faire je ne trouvais rien. Je restai là à regarder ma feuille. Et à asseyer des combinaisons plus idiote les unes que les autres.

Au bout d’une heure, je n’en pouvais plus. Il me fallait du mouvement. Je savais quoi faire pour me vider de cette agitation. Je descendis à la cuisine pour prendre ce qu’il me fallait, à savoir : de l’alcool ménagé, de la crème à récurer, un sceau, une serpillère et un balai-brosse. J’ai cette manie un peu bizarre, quand quelque chose me taraude l’esprit, je fais le ménage. Je frotte, j’essuie, je balaye. Je fais ça parce que c’est une chose sur laquelle j’ai le contrôle, je frotte et tout brille comme je l’avais prévu. Contrairement à ma vie faire le ménage c’est simple et les conséquence son prévisibles. Je me dirigeais vers la salle de bain, j’aimais m’occuper de cet endroit parce que le sol et les murs étaient carrelés, ça me donnait plus de travail. Je passai devant le petit salon, la lumière était restée allumée. Madame Bleau était parfois tête en l’air, elle avait dû l’oublier. En m’approchant, j’entendis James parler, apparemment il était au téléphone. Je ne voulais pas l’espionner mais je l’entendis dire mon prénom, alors je tendis l’oreille.
_ Je sais… Qu’est-ce que je dois faire?!, demandait-il. Comment ça je ne peux rien faire!… Clémence je crois qu’il faut… D’accord je vais essayer. Je vous appelle s’il y a du nouveau… Merci. Au revoir.

Je n’avais rien compris! Je l’entendis souffler rageusement, puis je perçus un petit craquement. Il venait de casser un stylo apparemment. Je montai silencieusement vers la salle de bain. Là, je frottai sans m’arrêter, tout y passa. La baignoire, les lavabos, la douche, les sols et les murs. J’agissais méthodiquement, laissant mon esprit vagabonder là où bon lui semblait. Je repensais à ma vie, mes souvenir, madame Bleau, James, La Pirogue. Je ne comprenais plus rien. Ma vie était sans dessus dessous. Je frottai plus fort pour oublier, noyant ma frustration dans la sueur.


Dernière édition par fraise le Mar 26 Jan 2010 - 23:56, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 26 Jan 2010 - 23:19

N'aie pas de doute, ça colle avec le reste. Le réveil à l'hopital est prenant, les dialogues sont naturels.. enfin bon comme d'hab quoi ^^.

J'ai juste un petit doute sur cette phrase :

Citation :
Il était tard et je devais me sentir fatiguée d’après lui.

Le rythme me parait un peu moins bon que le reste, le "d'après lui" tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, je trouve.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 0:02

Merci pour ta réponse El gringo. J'avais de gros doutes pour cette partie, mais ton message est rassurant!!!

Le réveil m'a posé de gros problèmes! Il s'en est fallut de peu pour que je laisse cette pauvre Emilie dans le coma!

En tout cas merci!!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 0:04

Ah... Maintenant que tu le dis... un petit coma ça pourrait être très intéressant Smile Je demande à voir Smile

Franchement ne t'inquiète pas pour cette scène, j'arrive totalement à m'identifier aux pensées de Emilie.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 8:12

J'accroche toujours autant !

Toujours beaucoup de répétition !

— Ils sont toujours là, pensais-je : pensai-je
— qu’il c’était passé : s’
— Je vrais très bien : vais
— Elle m’a provoqué : provoquée
— j’ai essayer de l’ignorer : essayé
— Ne t’inquiètes pas : inquiète
— J’avais franchis la barrière : franchi
— Je ne voulais parlé de ce souvenir : parler
— ce que voulais dire la liste : voulait
— J’examinai chaque mots attentivement : mot
— pensais-je fort : pensai-je
— J’eu mal de penser : eus
— remettre les idée en place, pensais-je : idées, pensai-je
— au stricte minimum : strict
— la douleur n’étais pas là : était
— qu’elle reviendrais mais : reviendrait
— Je le regardais surprise : regardai
— parano en deux semaine : semaines
— Je me suis souvenu, je m’en suis souvenu, : souvenue
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 10:32

Merci Schadows. Je vais m'occuper de ces répétitions répétitives!!!!

Tu relèves toujours autant de fautes! Je t'admire vraiment!! Je sais vraiment pas comment tu fais pour tout voir!

Merci encore.

Dites moi le coup de téléphone, c'est pas trop cliché?
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 11:31

La suite des fautes, je viens de voir que tu avais rajouté un bout !

— Pourquoi se taisait-il. : Pourquoi se taisait-il ?
— Dis moi ce qu’il y a : Dis-moi
— J’était terrifiée : étais
— J’ai dis qu’on rentrait Emilie! Arrêtes un peu : dit, Arrête
— Je n’avait jamais vu James : avais
— Je le regardais un moment : regardai
— James commençait à ce comporter : se
— Deux heures du matin : heure
— Que c’était-il passé de si horrible : s’
— du tiroir et réflechis : réfléchis
— elle avait été rangé : rangée
— Et à asseyer des combinaisons : essayer
— les conséquence son prévisibles : conséquences
— Je me dirigeais vers la salle : dirigeai
— à ma vie, mes souvenir : souvenirs

Citation :
Tu relèves toujours autant de fautes! Je t'admire vraiment!! Je sais vraiment pas comment tu fais pour tout voir!
J'ai de bonnes lunettes ! Very Happy Mais je ne vois pas tout, j'en rate aussi !
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMer 27 Jan 2010 - 23:48

Schadow je viens de relire un peu mon recit et c'est vrai que les répetitions sont pesantes.
Je vais y travailler avant de continuer à écrire. Encore merci de me l'avoir fait remarqué. Super
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 11:43

*passage éclair*
Je ne vois rien à rajouter à ce qui a déjà été dit.
L'histoire est toujours aussi pationnante.

Vivement la suite. ^^
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Jan 2010 - 16:50

Merci Malkav, c'est vrai que ce chapitre est court! Mais je me rattraperais sur le prochain!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 10:09

Salut les p'tis chats. J'ai eu une grosse panne d'inspiration. Mais je viens ,ce matin, de trouver ce qu'il me faut pour continuer.
Je posterais le début du chapitre 5 demain.

Alors à demain!!! Very Happy
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Fév 2010 - 11:30

vivement demain alors Smile
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 16:38

Salut!!!!!
Me voilà pour la suite, comme promis! J'ai toujours de gros doutes quant à ce que j'écris alors s'il vous plait dites moi ce que vous en pensez les p'tis chats!

Merci!
Première partie du chapitre 5
_____________________________________


5

Nuit blanche, encore une. Je me préparai pour aller en cours. J’avais pris mon petit-déjeuner avant que tout le monde ne soit debout, alors je sortis directement sans passer par la cuisine. Je ne voulais parler à personne. J’ignorai James alors qu’il avait sorti la voiture pour m’emmener au lycée. Je le contournai et fis mine de ne pas entendre quand il m’appela. Va te faire voir!, pensai-je amèrement. Je ne lui avais pas pardonner son comportement de la veille. Heureusement il renonça à m’accompagner. Je marchais d’un pas rapide, les muscles tendus par la concentration, les bras bien droit le long du corps. Un robot! Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit mais je n’étais pas fatiguée pour autant. Le bruit de mes pas suivait un tempo régulier. Régulier et apaisant, distrayant et relaxant. Je portais toute mon attention sur ce son. Tap, top, tap, top! Concentrée sur ce qu’il se passe à l’extérieur pour oublier ce qu’il y a à l’intérieur.

_ Tu comptes tes pas?
Benjamin avait surgis de nul part.
_ Sérieux, arrête de faire, ça! Tu sort d’où?, demandai-je.
_ J’étais juste derrière toi, depuis le dernier carrefour. Mais tu étais trop concentrée pour me remarquer. Alors, tu comptes tes pas?, demanda-t-il de nouveau.

J’eus honte qu’il ait remarqué mon tic. Je comptais mes pas, presque tout le temps. Dès que je sortais pour aller quelque part, je comptais. Mais arrivée à l’endroit dit j’arrêtais, jusqu’à ce que je ressorte. Je le faisais sans m’en rendre compte. Surtout quand j’étais contrariée. Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours eu cette habitude. Même lorsque je parle avec quelqu’un le compteur tourne toujours. Je fus agacée par son sens de l’observation.

_ Oui et alors? C’est un crime?, dis-je sèchement.
Ne passe pas tes nerfs sur lui, pensais-je.

_ Non, c’est juste marrant, répondit-il en souriant.

Je me sentis mieux, d’un coup. Une sorte de chaleur me parcouru. Mettant ma frustration et mon agacement en arrière plan. Je me sentis apaisée, mes autres sentiments ne furent plus qu’un écho désagréable.

_ Tu as l’air d’aller mieux. Je me suis inquiété pour toi. J’ai appelé chez toi hier mais ta grand-mère, m’a dit que tu n’étais pas encore rentrée.

Je n’avais pas envie de parler de ça. Alors je me tus.

_ D’accord, dit-il, je me tais. Il attendit un peu et ajouta. Mais maintenant que je sais que tu vas bien, je dois dire que les meubles n’étaient pas des adversaires de taille! Viens donc te mesurer à quelqu’un d’aussi fort que toi!, rigola-t-il en mettant ses poings devant son visage comme un boxeur.

Je devais rêver! Il se payait ma tête. Je me tus, encore. Il tournait tout ce qui le pouvait l’être à la dérision. Je me surpris à trouver l’idée marrante, mais je ne l’avouai pas. Emilie versus le mobilier! N’importe quoi!

_ Bon allez, j’arrête vraiment. On se voit après les cours pour l’exposé d’histoire? On devait commencer hier mais tu n’étais pas là, ce que je comprend tout à fait, donc je me suis dis qu’on reporterait à aujourd’hui.

_ Oui d’accord. On ira à la bibliothèque, répondis-je.

Nous étions arrivés devant le portail, du lycée.
_ Bon moi je dois y aller, dit-il.
_ On a cours ensemble. Non? Demandai-je.
_ Oui, je sais mais je ne peux pas venir. Je serais là cet après-midi.
_ Pourquoi es-tu venu jusqu’ici alors?, dis-je.
_ Pour faire parler les curieuses!, dit-il avec un large sourire. Bon tu devrais y aller si tu ne veux pas être en retard. Salut!
_ Salut, répondis-je.
Je le regardai s’éloigner. Il avait une démarche féline et gracieuse. A chaque fois que je l’avais vu, il était souriant et jovial. Drôle de spécimen, pensai-je. Je sentis l’agacement revenir à mesure qu’il s’éloignait. Il trainait cet aura pétillant et joyeux avec lui. Je soufflai, et me dirigeai vers le lycée pour suivre mon cours d‘anglais.

J’entrai dans la classe discrètement et m’installai à ma place. Les cours d’anglais étaient les moins intéressants. Je ne comprenais pas comment certain élèves pouvaient gober les paroles du professeur sans jamais manifester le moindre signe d’ennuis. J’en avais déjà assez avant même que ça ne commence. Aujourd’hui, plus que jamais, je voulais partir avant que le professeur n'arrive. Me balader en forêt. Je ne savais pas d’où me venait cette envie, mais des espaces couvert d‘arbres et de mousse étaient pour moi, à cet instant, comme une envie de chocolat pour quelqu’un au régime. Je luttai contre moi-même un bon moment, puis décidai qu’un peu d’école buissonnière ne me ferrait pas de mal. Je me levai donc et sortis de la classe sous le regard surpris des élèves.

Dans le couloir. Par où passer pour qu’on ne me voit pas?, pensais-je. M Dearful ne tarderait pas à arriver. Ne pas le rencontrer dans un couloir, c’est-ce qui me préoccupait. Je pris par la gauche, en direction de la bibliothèque, il arrivait généralement par la droite. Au bout du couloir je réfléchis un peu. La meilleure manière de ne pas se faire remarquer c’est d’avoir l’air sûr de sois, me dis-je. Alors j’avançai comme si de rien n’était. Je rencontrai Mme Horse, mais je ne lui prêtai aucune attention. Dehors, je filai tout droit vers le portail. Mince le directeur! Qu’est-ce que j’allais faire? Etre sûre de moi ne suffirait pas avec lui. Je voulais absolument sortir et j’étais presque arrivée. Il me tournait le dos, regardant vers le portail. Il devait surement réfléchir à quelque chose, ça lui arrivait souvent d‘être bloqué comme ça. Il n’y avait rien pour me cacher, aucune échappatoire.

Je vis mon rêve d’évasion s’envoler, remplacé par un cours des plus ennuyants. Il allait se retourner lorsqu’une alarme retenti dans le parking des professeurs. Il se dépêcha alors d’aller voir ce qu’il se passait. Miracle! Je le suivis à distance et dès qu’il arriva dans le parking, je me dépêchais de sortir par le portail réservé au élèves avant qu’il ne revienne. Je n’arrivais pas à croire que j’avais eu une telle chance. Qu’est-ce que j’allais faire? Me balader en forêt! C’était ce qui m’avait fait sortir de la classe après tout. A l’autre bout de la ville, il y avait une sorte de mini-forêt appelée La Ceinture Boisée, car elle bordait tout le côté sud de la ville. Je fis signe à un taxi qui passait. Il s’arrêta et je montai.

Le bruit des feuilles mouillées sous mes pieds. L’odeur de la terre trempée par la pluie. J‘avançais entre les arbres et observant attentivement ce qui m‘entourait, suivant le sentier tracé par les marcheurs et les cyclistes. Je m’assis sur un rocher couvert de mousse, ramenai mes genoux contre ma poitrine et y posai la tête. Je fermai les yeux et écoutai. Les battements d’ailes d’un oiseau effrayé, le bruit du vent dans les feuilles des arbres, un petit animal trottinait quelque part. Petites agitation d’un monde qui n’avait pas à se soucier de quoi que se soit. Un territoire paisible où les êtres sont dirigés par l’instinct de survit, se nourrir et se protéger des prédateurs, comportement prévisible et logique.

La douleur me submergea, je la laissai faire. J’étais seule, aucune raison de la retenir. Brule moi, réduit moi en miette pour que je ne me relève pas, pensais-je. Pourquoi m’avoir laissé ce message? Pourquoi me rendre la tâche encore plus difficile? Ce souvenir qui m’avait empli de joie me torturait aujourd’hui. Avais-je encore envie de me souvenir? Je ne savais plus.

Je fermai les yeux plus fort et me concentrant sur les bruits qui m’entouraient. J’entendais au loin un animal qui grattait un tronc, un autre mastiquait, des chiens aboyaient, je percevais également des bruit de pas lourds. Des chasseurs. Soudain, je reçus comme un coup de poignard dans la tête. Un cris m’échappa. C’était une douleur violente et aigue, comme la dernière fois dans le parc du lycée, sauf que là elle ne partait pas. Je me pris la tête entre les mains et serrais le plus fort possible. Mes yeux semblaient vouloir d’échapper de leur orbites. Qu’est-ce qui ce passait, j‘avais trop mal. Soudain une image s’imposa à mon esprit. S’installant sur mes rétines et les brulant. Une forêt verdoyante et trois silhouettes sombres. L’image s’attarda longtemps mais je ne reconnaissais pas ces personne, peut-être parce que je ne voyais pas leur visages. Enfin, la douleur se retira lentement et j’eus envie de vomir. Je ne bougeais plus pour ne pas empirer mon état.
_ Qu’est qui t’arrive ma grande, ça va aller, dit une voix grave.

Je sursautai et relevai la tête. Deux hommes bien battis, vêtus de vert et fusil à la main, se tenaient près de moi. Il avaient deux chiens avec eux, deux magnifiques épagneuls breton.

_ Oui merci, je me suis juste assoupi, répondis-je.

Je me levai et les chiens gémirent les oreilles basses. Tout mon corps me faisait mal. Je m’éloignai le plus vite possible des chasseurs et jetai un coup d’œil à ma montre. Il était presque quinze heures, je n’arrivais pas à croire que je m’étais endormie si longtemps. Je devais me dépêcher d’aller au lycée pour travailler l’exposé avec Benjamin. Si je réussissais à attraper un taxi tout de suite j’arriverais avec seulement dix minutes de retard.

J’arrivai devant le lycée, il m’attendait encore. J’avais vingt minutes de retard. Il était tourné vers le portail. Je payai la course, descendis. J’allais le rejoindre lorsque je remarquai la voiture noire garée à deux voiture de là. James m’attendait lui aussi. Il sortit de la voiture lorsqu’il me vit arriver. Je me dépêchais de le rejoindre pour éviter que Benjamin n’entende notre conversation. Il en avait assez vu à la soirée.

_ Bonjour Emilie, me dit-il lorsque j’arrivais à sa hauteur.
_ Je ne rentre pas à la maison tout de suite, répondis-je sèchement. A moins que tu ne m’y force, encore.

_ Tu m’en veux n’est- ce pas? Je suis vraiment désolé.
_ Je n’ai pas le temps, on m’attend, j’ai un exposé à préparer, dis-je. Je rentrerais à pied pas la peine de venir me chercher.
_ Le lycée à appelé.

Je ne répondis pas et partis. Je savais qu’il me demanderais où j’étais aujourd‘hui, je m’en occuperais plus tard. Pour le moment je devais préparer mon exposé. Je rejoignis Benjamin.

_ Salut, dis-je. Je suis désolée pour le retard.
_ Pas grave, dit-il en haussant les épaules. Tu as sécher.

Ce n’était pas une question, alors je ne répondis pas.

_ Pas bien!, dit-il, un grand sourire au lèvres.
_ Ah bon, et qui n’est pas venus en cours ce matin?, demandai-je.
Il rit. Je me surpris à sourire, encore. Il émanait de lui une sorte de chaleur agréable.

_ Oui, mais moi ce n’est pas pareil. J’avais des choses, importantes à faire. Alors que toi… Humm! Mais qu’est-ce que t’as fichu aujourd’hui?, demanda-t-il en tirant une feuille restée coincée dans mes cheveux, et la contemplant l’air intéressé.

La proximité de sa main me fit tressaillir, une étrange sensation traversa tout mon corps. J’eus instinctivement un petit mouvement de recul. Il ne sembla pas le remarquer.

_ Ce ne sont pas tes affaires, répondis-je, le ton plus dur que je ne l’aurais voulu.
Il me regarda et ses yeux s’agrandirent de surprise, puis son expressions changea. Les sourcils froncés et le regard sérieux il me demanda :

_ Tu vas bien?
Je me tus. J’avais honte d’avoir été désagréable avec lui. Je ne comprenais pas pourquoi j’avais répondu comme ça. Je m’apprêtais à m’excuser lorsqu’il ajouta :
_T’es yeux sont bizarres et tu as des cernes jusqu’au genoux! On peut laisser tomber l’exposé si tu n’es pas bien.

Je fus soulagée qu’il n’ait pas relevé le ton sec sur lequel je lui avais répondu.

_ Non, je vais bien. On va à la bibliothèque?
_ T’es sûre?
_ Oui!, répondis-je, je suis sûre! On y va ou on reste là à parler de la pluie et du beau temps?

Il haussa les épaules et nous nous mîmes en route. Nous marchâmes en silence jusqu‘à la bibliothèque. L’endroit était désert, il n’y avait que la dame de l’accueil et celle s’occupant de l’espace informatique. Nous nous dirigeâmes vers la table dans le coin le plus tranquille de la salle. Je sortis mes affaires et m’installai, Benjamin s’assit en face de moi.

_ Je propose qu’on travaille sur la deuxième guerre mondiale. Un plan en trois parties serait pas mal, et puis c’est une valeur sûre. On travaillerait de manière chronologique. Tu en pense quoi?, dis-je.
Il ne répondis pas. Alors je levais le nez de mon cahier et le toisai. Il me regardait l’air torturé, sérieux, anxieux. Je l’interrogeai du regard. Il me sourit et me dit :
_ Tu peux répéter s’il te plait? Je pensais à autre chose désolé.

Je répétai, puis nous nous mîmes au boulot. Chacun apportant ses idées pour faire avancer notre travail. Benjamin savait très bien de quoi il parlait, connaissait toutes les dates par coeur. Je fus heureuse de constater qu’il avait un niveau aussi élevé que le mien, les cours devaient lui peser à lui aussi. Lorsque nous avions préparé le plan du dossier et détaillé toutes les parties à développer. Je décidai de m’en aller. Je commençais à avoir mal à la tête, peut-être était-ce parce que je n’avais rien avalé depuis le petit-déjeuner.


Dernière édition par fraise le Mar 2 Fév 2010 - 19:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 17:26

C'est vraiment une histoire....fantastique. Il y a quelque chose de très mystérieux qui se dévoile peu à peu et rend le récit accrocheur. Sans oublier les personnages qui sont vraiment très intéressant.

Rien à redire sur l'histoire vraiment. Il ne faut pas en douter.
Je trouve ça excellent.


J'ai juste relevé une petite faute amusante :

connaissait toutes les dates parqueur : par cœur Razz


Continue comme ça, vivement la suite.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 18:00

Merci Malkav! J'ai vu la faute après! J'ai corrigé!

Merci beaucoup. En fait je doute parce que j'ai peur d'en faire trop avec les mystères.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 20:33

Pour l'instant ça va ! On sent que ton héroïne traverse quelque chose de bizarre et que son ami est tout aussi étrange. Mais c'est vrai que si tu continues trop dans ce sens cela risque d'être long. Peut-être pourrais-tu lever juste un petit bout du voile sans dévoiler tout le mystère ?
Sinon j'aime bien cette atmosphère mystérieuse !

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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 2 Icon_minitimeMar 2 Fév 2010 - 23:29

Yep c'est pas mal, bon rythme, bon personnages, bon style.


Le moment où elle a envie de se barrer en forêt, c'est un sentiment qui a beaucoup résonné avec moi. Bravo.



Alors maintenant passons au pinaillage, deux trois petits détails que tu pourrais encore améliorer (à mon avis) :


Citation :
Par où passer pour qu’on ne me voit pas?, pensais-je


Là tu peux virer le "pensai-je" on est dans la tête d'émilie, ce n'est pas la peine de le rappeler, et la phrase devient plus rapide, plus immédiate.

Citation :
Qu’est qui t’arrive ma grande, ça va aller, dit une voix grave.

Là remplacer les virgules par des points d'interrogation améliorerait le rythme.

Citation :
_ Oui merci, je me suis juste assoupi, répondis-je.

Je supprimerais le "oui merci" la phrase serait un peu plus jolie (à mon sens ^^ )


Citation :
seulement dix minutes de retard.

J’arrivai devant le lycée, il m’attendait encore. J’avais vingt minutes de retard

je trouve la répétition de "minutes de retard" un peu rapprochée.

Citation :
_ Bonjour Emilie, me dit-il lorsque j’arrivais à sa hauteur.
_ Je ne rentre pas à la maison tout de suite, répondis-je sèchement. A moins que tu ne m’y force, encore.

_ Tu m’en veux n’est- ce pas? Je suis vraiment désolé.

Ce dialogue mériterait quelques descriptions. Quel est l'état émotionnel de James ? Est ce qu'il a l'air fatigué, tendu ? j'aimerais bien le savoir, c'est un personnage que j'aimes bien.

Citation :
_ Salut, dis-je. Je suis désolée pour le retard.

Alors là c'est vraiment une appréciation personnelle, mais je virerais le "salut" C'est vrai que dans une vraie conversation, on le dirait, mais une fois écrit ce genre d'interjections qui ne rajoutent rien au dialogue, gênent un peu la lecture. Enfin ça c'est mon opinion.


Voilà c'est tout ce qui me vient à l'esprit après une rapide lecture. J'espère que ça te seras utile.
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