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 .Sans nom.

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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév 2010 - 9:46

Merci pour vos commentaires. Je vais prendre en compte ce que vous me dites.

Pour ce qui est du mystère ça devrait arriver bientôt. Dans les deux prochian chapitre vous saurez presque tout. Enfin je crois.
Si je n'éprouve pas le besoin d'expliquer quelque chose avant.

Merci beaucoup les p'tis chats! Very Happy

Schadows merci pour tes corrections, c'était une vraie catastrophe ce chapitre! ( comme les autres)

Ce serait décevant si le mystère se dévoile d'un coup? Enfin presque d'un coup?
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév 2010 - 16:21

Me revoila pour la fin du chapitre 5!


El gringo j'ai pris en compte ce que tu m'as dit pour James, ta remarque était très bien, il manquait quelque chose à cet endroit là. J'ai donc rajouté un petit passage descriptif que voici :

_ Bonjour Emilie, me dit-il lorsque j’arrivais à sa hauteur.

Il avait les traits tirés par la fatigue. Le plis entre ses sourcils indiquait qu’il était anxieux. Il y avait quelque chose dans son regard, quelque chose de douloureux et d’effrayant. Je regardais ailleurs tant j’étais troublée par ces yeux bleus. Je ne lui pardonnerais pas aussi facilement.

Voilà! Donc aujourd'hui j'ai finis le chapitre 5!

J'éspère que ça va vous plaire.
____________________________________

Je décidai de m’en aller, j‘en avais assez d‘être là et je commençais à avoir mal à la tête. Peut-être était-ce parce que je n’avais rien avalé de la journée.

_ J’y vais, dis-je.

Il leva la tête pour me regarder et fronça les sourcils.
_ Pourquoi tu fais toujours ça?, demanda-t-il.

_ Quoi?

_ Tu t’en vas toujours, comme ça. Comme si tu ne supportais pas d’être avec quelqu’un trop longtemps.

Sa remarque me désarçonna. Pourquoi fallait-il qu’il sache observer comme ça? Généralement je me sentais plutôt bien en sa compagnie, bien que toujours j’aie ce sentiment d’urgence en moi. Fuis!, me disait mon inconscient. Fuir pour être seule et ne pas avoir à cacher ses pensées ou ses sentiments.

_ J’ai mal à la tête, dis-je.

_ Tu ne réponds pas à ma question, et depuis quand n’as-tu pas eu d’amis?

Cette question raviva tout mes souvenirs. Pincée de sel sur ma blessure. J’avais toujours été seule, aujourd’hui plus que jamais. Croire que je me suffisais à moi-même, c’est-ce qui me faisait tenir. Je m’en étais persuadé jusqu’à ce que mon père s’en aille. Maintenant qu’est-ce qu’il me restait? Je ne préférai pas y penser.

_ J’ai mal à la tête, murmurai-je.
Il m’observa un moment.

_ Désolé, dit-il. C’est juste que j’ai déjà vécu ça, alors je sais qu’être seul c’est pire que tout et ça n‘arrange rien.

Je me tus. J’avais envie de ne pas comprendre ce que j’entendais car ma peine avait doublé lorsqu’il avait dit ça. J’étais comme paralysée. Je ne le regardais pas, voir sa douleur ne ferait qu’empirer la mienne. Il y eu un silence, lourd, pesant pour la première fois.

_ Mon père est mort avant ma naissance, commença-t-il. Je ne savais pas grand-chose de lui, mais ma mère comblait ce vide. Elle s’occupait de moi seule, elle était sur tout les front. On n’a pas toujours été riche. Elle cumulait deux boulot pour m’élever puis elle a ouvert sa première boutique de chaussures et elle a fait fortune. Mais même lorsque nous étions devenus des incontournables de la bourgeoisie de cette ville, elle prenait toujours le temps de s’occuper de moi. Une femme magnifique.

Il s’arrêta, un moment. J’avais écouté sans bouger, respirant à peine. Je l’entendis prendre une grande inspiration et il continua:

_ Un jour, je suis rentré un peu tard des cours. Je prenais ma douche quand je l’ai entendu m’appeler, je n’avais pas finis alors je n’ai pas répondus. Quand je suis descendu, le premier étages avait été saccagé. Et elle était par terre. Morte. Je n’avais rien entendu.
Il se tut un instant puis respira un grand coup.

_ Quelqu’un l’a assassinée. Je n’ai jamais su pourquoi. L’affaire à été classé, il m’ont expliqué que c’était un cambriolage qui avait mal tourné. J’ai plier bagages et je suis partis du pays. J’ai voyagé à travers le monde pour éradiquer la peine et le sentiment de culpabilité. Je n’ai pas réussis. J’ai compris, plus tard. Puis j’ai appris à vivre avec, et ça a diminuer. Alors je suis revenus, ici. Dans mon ancienne maison avec mon oncle.

Mon cœur se déchirait à l’écoute de ce récit.
_ Emilie?

Je levai la tête. Tentant de retenir mes larmes. Je ne voulais pas craquer maintenant mais sa douleur s’était infiltrée en moi, faisant écho à la mienne. Lui répondant à chaque coup de lame aiguisée.

_ Je suis désolée, dis-je.

_ Ne le sois pas, dit-il. Je veux juste te faire comprendre que tu n’es pas obligée d’être seule alors que ça ne va pas. Je ne te parle pas de raconter tout ce que tu ressens mais ça aide d’avoir quelqu’un avec soi, même pour se taire. Tu peux avancer sans oublier, tu sais?

Facile à dire, mais quand on a un message codé qui nous traine en arrière à chaque fois qu’on fait un pas, ce n‘est pas aussi simple.

_ C’est compliqué, dis-je.

Je lui fus reconnaissante de ne pas me demander d’explications. J’avais besoin de réfléchir un peu. Est-ce que je pouvais lui faire confiance? Je le regardai dans les yeux et y cherchai la réponse. Je pense que tu peux lui dire, me dit une petite voix. La même qui m’avait défendu de parler à James. Des voix intérieures me guidaient! Il fallait vraiment que je me surveille, je commençais surement à virer dingue.

_ Mon père m’a laissé un message codé, dis-je précipitamment pour ne plus pourvoir revenir sur ma décision.

_ Un message codé? Demanda-t-il l’air surpris.

Je lui expliquai pour La Pirogue, enlevant certain détails de mon souvenir.
_ Tu as le papier avec toi?, me demanda-t-il. Je peux peut-être t’aider.

_ Non, je l’ai laissé chez moi. J’ai tout essayé cette nuit. Je n’arrive pas à trouver la clé de ce message.

Il y eut un long silence, chacun remuant ses pensées. Pour ma part, je me demandais si j’avais bien fait de lui parler de ça. J’avais eu le feu vert, de la petite voix. Cependant je ressentais toujours cette envie de fuir, elle était à peine perceptible, mais elle subsistait. Je la chassai à coup de « laisse moi tranquille vielle folle ».

_ N’en parles à personne, dis-je.
Il me sourit. Un sourire sincère et réconfortant.

_ Je garderais ça pour moi, répondit-il.
J’essayai de lui rendre son sourire mais je ne réussis pas, le siens s’élargit soudain et il me lança:

_ Alors, tu vas me dire ce que tu as fais cet après-midi?

Il changea de sujet juste au bon moment, à croire qu’il connaissait mes limites. Une vague de chaleur m’envahit, diminuant l‘agitation douloureuse dans mon cœur. Je levai les yeux au ciel, chose que je n’avais pas fait depuis des semaines.

_ Tu ne va pas me lâcher avec ça?, dis-je.

_ Je mérite de savoir, tu sais? C’est un peu grâce à moi que tu as pu t’échapper!

_ Ah bon?, dis-je, peu convaincue.

_ C’est moi qui ai déclenché l’alarme dans le parking des professeurs!, s’exclama-t-il fier de lui.

_ Qu’est-ce que tu fichais encore là?, demandai-je fronçant les sourcils.

_ J’avais oublié de donner un papier à la secrétaire. Donc j’y suis allé et quand je suis ressortis du bureau, je t’ai vu entrer dans les toilettes, jusque la rien d’anormal!, rigola-t-il. Mais arrivé devant le portail, je me suis retourné pour saluer le directeur et je t’ai vu au loin. Alors je suis resté dans la rue devant le lycée pour voir ce que tu faisais. Quand tu as remarqué le directeur tu t’es arrêté et tu semblais torturée. Pas la peine d’être un génie pour comprendre que tu voulais sécher. Alors je suis allé dans le parking des professeur et j’ai mis un petit coup dans une voiture. Voilà!

Je ne savais pas quoi dire. C’était vraiment gentil de sa part même si c’était bizarre qu’il ait fait ça, juste comme ça, pour m’aider.

_ Merci, dis-je sur un ton mal assuré, mais tu n’as quand même pas amoché une voiture juste pour me permettre de sécher? Ce serait vraiment bête!

_ Non, elle n’a rien. Alors j’ai le droit de savoir ce que tu as fait?

J’hésitai, c’était bizarre de raconter ma vie à quelqu’un.
_ J’étais à la Ceinture Boisée. Je me suis promener c’est tout.

_ J’aime bien aller là-bas aussi. C’est un bel endroit, mais j’ai connu plus fun comme motif d’école buissonnière!

_ Tout le monde ne peut pas être comme toi, sinon le monde s’écroulerait!, répondis-je.

_ Tu n’imagines pas à quel point tu as raison!

Il pouffa et je souris. C’était presque facile de lui sourire, je commençais vraiment à l’apprécier. Même si à certain moment je ne supportais pas d’être près de lui. J’avais besoin de le fuir parfois, peut-être parce qu’il comprenait trop de choses.

_ Bon, je dois vraiment y aller. Je suis dans l’obligation d’assumer les conséquences de mes actes, dis-je.

_ Tu peux ne plus rentrer!, rigola-t-il.

_ Bah! Je préfère encore assumer, que de rester plus longtemps avec toi!

Il éclata de rire. La secrétaire nous jeta un regard assassin et nous sortîmes de la bibliothèque sous une pluie de reproches. Nous fîmes un bout de chemin ensemble puis nous nous séparâmes pas loin du lycée.

_ On reprends l’exposé demain?, demanda-t-il.

_ Oui, j’apporterais un livre qui pourra nous aider pour la troisième partie.

_ A demain alors.

J’acquiesçai et continuai ma route. Je me concentrai de nouveau sur mes pas, pour ne pas penser à ce qui m’attendait au manoir. Je me déconnectai de tout, laissant mon corps agir mécaniquement. Soudain, je sentis une main se poser sur mon épaule. Un coup de jus violent traversa tout mon corps, je ressentis un mélange de haine et de vulnérabilité. Comme si une alarme c’était déclenchée en moi. Je fis volte face, agrippai le pull gris et jetai la personne à terre.

Benjamin était étendu sur le sol, une expression de surprise accrochée à son visage. Je reculai de deux pas et considérai mon adversaire. Oui, mon adversaire! C’est comme ça que je l’avais ressenti. Reprenant mes esprit je tentai de m’excuser mais les mots ne sortaient pas. Il se releva péniblement. Mais qu’est-ce qui me prenait? Voilà que je me comportais comme une sauvageonne.

_ Tu… tu m’as surprise. Je ne savais pas que c’était toi, dis-je précipitamment.

_ Ben, je t’ai appelé plusieurs fois mais tu ne répondais pas. Alors je t’ai attrapé par l’épaule, je le note sur la liste des trucs à ne pas faire avec toi.

_ Désolée, réussis-je enfin à dire.

Le sentiment d’urgence subsistait en moi. Je voulais m‘éloigner tout de suite, mais je me forçai à ne pas obéir à cette pulsion.
_ Je voulais juste te rendre ça. Je l’ai mis dans mes affaires sans le faire exprès, dit-il.

J’attrapai ce qu’il me tendait sans faire attention à ce que c’était, et m’en allais. L’envie de fuir avait prit de dessus, inutile de lutter. Je courrais presque tentant de mettre le plus de distance entre nous. J’arrivais au manoir et me dépêchai d‘entrer. James m’attendait. Il avait toujours cet air anxieux et torturé. Je n’avais pas envie de lui parler. J’étais trop secouée.

_ Bonsoir, me dit-il.

Je l’ignorai et passai devant lui pour monter dans ma chambre. Il se dépêcha de me barrer le passage.
_ Où étais-tu aujourd’hui?

Je n’avais pas envie de me prendre la tête et de résister, alors je dis la vérité tout de suite:

_ Je suis allé me balader. Je n’avais pas la tête à aller en cours. C’est tout. En plus, c’est en partie de ta fautes alors grade tes reproches pour toi. Où est madame Bleau?, demandai-je.

_ Elle est sortie. Je ne lui ai pas parlé de l’appel du lycée si c’est-ce que tu veux savoir.

_ Bien. Maintenant je voudrais avoir accès aux escalier s’il te plait.
Je me forçai à parler calmement alors que j’avais envie d’hurler. James me prit par les épaules et planta son regard dans le miens.

_ Je suis désolé pour hier, vraiment. J’aimerais que tu m’excuses. Je devais passer un coup de fils extrêmement important, tu t’es retrouvé à l’hôpital et j’ai complètement oublié. Cette personne est très importante dans la procédure que je vais mener pour ta garde, ton père avait prévu la réaction de ta grand-mère. Il m’avait laissé des instructions, j’ai paniqué quand je me suis rendu compte que je n’avais pas tout mener à bien. Il faut appelé longtemps à l’avance pour obtenir un rendez-vous avec cette avocate. J’avais peur que par une erreur de ma part tu te retrouve bloquée avec elle.

J’étais septique. Hier, il avait réagis à l’évocation de mes souvenirs, j‘en étais presque sûre. La pression dans mon corps descendis subitement d’un cran. Je n’avais pas la force de le contredire. Il remarqua mon hésitation et ajouta :

_ Il faut que tu me croie, Emilie.

Ses yeux bleu et son air sérieux me rappelèrent quelque chose de lointain et d’enfouis tout au fond de moi. Je fermai les yeux et laissai ce souvenir me submerger.

« James me tenait par les épaules et ses yeux bleu étaient planté dans les miens. Il paraissait plus jeune, comme s’il avait vécu moins d’épreuves. J’étais en maillot de bain, le soleil réchauffait ma peau. Je pleurais à chaudes larmes.
_ Emilie écoute moi, ça va bien se passer. Je suis près de toi, me disait-il.
_ Non , je veux pas… Je veux papa. Où est-ce qu’il est?, dis-je entre deux sanglots.
_ Il va venir bientôt, ne t’inquiète pas. Viens avec moi, et après on jouera au scrabble, tu veux?
Je séchai mes larme et le suivis vers l’intérieur du manoir. Quelqu’un nous attendait là-bas, une personne dont j’avais peur. Mais James était là, il disait que ça irait alors je fis ce qu'il me dit »

Je revins à la réalité au moment ou mes jambes décidèrent de ne plus me soutenir. James me retins et je m’assis sur les escalier.
_ Emilie, ça va? Tu es blanche comme un linge.

Je ne voulais pas parler de ce que j’avais vu. Alors je trouvai une excuse plausible.
_ Oui ça va, répondis-je. Je n’ai rien avalé de la journée, c’est pour ça.

_ Viens t’assoir dans le salon, je vais te chercher quelque chose à manger.

Il entrepris de me soutenir jusqu’au salon.
_ C’est bon je vais marcher toute seule. Je me sens un peu mieux.

Il me lâcha un moment, gardant les mains tout près de moi au cas ou, mais je tenais debout. J’allai m’installer sur le canapé, j’étais claquée. Se souvenir m’était venus facilement comme si je savais ce que j’allais voir. Cette scène tirée de mon enfance me rappela que James avait toujours été là pour moi. J’étais l’ingratitude à l’état pur. Il avait perdu son sang froid juste une fois et je ne lui faisais plus confiance. Il revint avec un plateau dans les mains et s’assit à côté de moi. Je commençai à manger.

_ C’est pas grave pour hier, ça peut arriver de perdre le contrôle et s’énerver un peu. Le bureau de papa se souvient encore de ma dernière faiblesse, dis-je, en souriant.

C’était une phrase à la Benjamin, je commençai à parler comme lui. Il faut que tu te surveilles ma grande!, pensai-je.

_ Merci de n’avoir rien dit à madame Bleau pour aujourd’hui, ajoutai-je.

_ De rien, me dit-il en souriant.

L‘évocation du bureau me rappela l‘ordinateur. La Pirogue!
_ James, est-ce que l’écran de l’ordinateur à été remplacé dans le bureau?, demandai-je.

_ Oui, ça a été fait se matin.

L‘air dans mes poumons se solidifia et un frisson me parcouru. Je tentai de ne rien laisser percevoir. J’avais décidé à l’hôpital de ne rien dire à James avant de savoir ce qu’il y avait dans le message. La fatigue s’était envolée d’un seul coup, laissant place à l’excitation. J’allais enfin savoir.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév 2010 - 18:21

Et puis nous aussi on va savoir !! Very Happy

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév 2010 - 20:43

Oulà ! que de suspens ! Pour le moment, ça me plait beaucoup : bon courage pour la suite.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 3 Fév 2010 - 20:47

Merci schadow et myrthe pour vos messages, ça me fait vraiment palisir.

Je te fais un énorme bisous virtuel pour tes corrections schadow!! Smile!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeJeu 4 Fév 2010 - 10:34

Ben... bien, j'aime la relation avec Benjamin, j'aime le mystère qui se dévoile... le rythme est bon, bravo quoi Smile

petite remarque :


Citation :
Tout le monde ne peut pas être comme toi, sinon le monde s’écroulerait!

petite répétition de "monde"
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 17:32

Salut les p'tis chat voila le début du chapitre 6!


J'épère que vous allez aimer l'explication pour la Pirogue!
______________________________________

6

Je me forçai à discuter un peu avec James durant la soirée. Mais au fond je ne pensais qu’à La Pirogue. Madame Bleau rentra à vingt heures. Elle portait un tailleur vert pastel et bleu, et avait autour du cou un magnifique collier de perles blanches. Elle s’installa dans le salon et demanda à James de lui préparer du thé et de nous laisser parler un moment. Lorsqu’il vint déposer le plateau je lui jetai un regard suppliant, il me gratifia d’un petit clin d’œil qui voulait surement dire « Ne t’inquiètes pas, je suis juste à côté ». L’enfilai mon masque de mur. Elle me questionna un peu sur l’école et sur mes amis dans la classe. Je sentais qu’elle voulait quelque chose de moi, trop fatiguée pour lui dire de cracher le morceau, (avec tact bien sûr), je la laissais tourner autour du pot.

_ Emilie, je sais que je t’ai fais de la peine l’autre jour, je suis vraiment désolée. Je souhaite t’offrir un cadeau pour me faire pardonner. Tu peux demander ce que tu veux, me dit-elle.
Mensonge! Elle n’était pas désolée. Je le voyais à ses yeux et l’entendais au ton sur lequel elle avait sorti ça. Comme si elle avait appris un texte par cœur. Phrase sortie de sa bouche comme de celle d’un acteur particulièrement mauvais. Je n’aurais été surprise si je trouvais un petit brouillon dans sa poche.

_ Je n’ai besoin de rien, dis-je, merci.
Elle fronça les sourcils, un peu. Ce n’était pas la réponse qu’elle attendait. Puis un sourire se dessina sur son visage.
_ D’accord. Mais si tu as besoin de quelque chose plus tard, tu peu me le demander, dit-elle.
J’acquiesçai. Elle pris une grande inspiration l’air satisfait. On y arrivait, le but de cette discussion!
_ Je voulais savoir, quelle relation tu entretiens avec le jeune Walton?
Je ne m’attendais pas à ça. Qu’est-ce que ça venait faire là? Je gardais une expression neutre et répondis.
_ Il est dans ma classe et nous travaillons ensemble pour un exposé d‘histoire.
_ C’est tout?
Mais qu’est-ce qu’elle voulait à la fin?
_ Il devrait y avoir autre chose?, demandai-je.
_ Non, dit-elle simplement. Alors tu ne vois pas d’inconvénient à ce que j’invite le jeune Walton et son oncle à diner demain?

J’en voyais plein. A dire vrai je ne voyais que ça des inconvénients. Je ne voulais pas revoir Benjamin tout de suite, je m’étais préparé psychologiquement à ne le revoir que lundi. Je venais de l’agresser et de m’enfuir comme une voleuse juste après, le week-end m’aurait permis de dissimuler un peu la honte que j’éprouvais. Et puis madame Bleau les avait certainement déjà invités, elle voulait juste s’assurer que je me tiendrais tranquille.
_ Non, tu peux inviter qui tu veux, dis-je sur un ton désintéressé soigneusement étudié.
Je me demandais quel avantage elle avait trouvé à les inviter.
_ Très bien, dit-elle.
_ Je pose une condition, dis-je soudain.
Elle me regarda levant un sourcil.
_ Je ne porterais pas de robe ridicule.

Elle était agacée. J’avais jouer à la petite-fille modèle trop longtemps, je m’autorisais un petit écart, en plus il valait mieux qu’elle soit prévenue.
_ Bien, dit-elle.

Je bredouillai un « bonne nuit » et montai, enfin. Il était vingt-et-une heures, j’allai prendre une douche. J’aurais pu aller directement dans le bureau et commencer à chercher le programme, mais j’avais peur de ce que je découvrirai. Ce détour par la salle de bain m’offrait un peu de répit. C’était idiot! Je voulais tellement comprendre et maintenant que la solution se présentait à moi j’avais peur. L’eau chaude ne me fit aucun effet. J’étais toujours aussi tendue lorsque je me dirigeai vers le bureau la liste en main. Je m’installai devant l’ordinateur et l’allumai comptant les secondes avant qu’il ne se mette en route, ça me parut une éternité. Je tapai sur le bois du bout des doigts, mes ongles avaient repousser, il faudrait que je les coupe. Mes mains tremblaient légèrement et mon souffle était court. J’allai sur « poste de travail » et recherchai tout les fichiers appelés « La Pirogue ». La machine se mit à mouliner, émettant de petit bruits qui ne faisaient qu’ajouter à mon stress. Je cachai mon visage dans mes mains, incapable de regarder la recherche avancer si lentement alors que je n’en pouvais plus. Après un long moment d’attente, l’ordinateur cessa d’émettre ces petit craquement Alors je sus que la recherche était finie. Je respirais un bon coup et me recouvrai les yeux.

Rien! L’ordinateur n’avait rien trouvé. Quelque chose de lourd tomba dans mon estomac. C’était impossible je l’avais vu, dans mon souvenir. J’allais vérifier dans le disque dur. Il n’y avait rien, a part les dossier correspondant au logiciel installés. Je fouillai partout dans l’ordinateur, chaque dossiers, chaque fichiers. Au bout d’une demie heure de recherche la déception se transforma en colère, je commençai à perdre le contrôle. Comment était-ce possible? Tremblant violement de rage, je tentai de respirer lentement pour me calmer. En ce moment je m’enflammais à la moindre contrariété. Je lançais des coup d’œil assassins à l’écran posé devant moi. Le claquer contre un mur me faisait terriblement envie, si bien que mes paumes de démangeaient. Calme toi, calme toi, calme toi! Impossible, la colère ne faisait que monter la pression aussi.

Soudain, je sentis quelque chose froid me parcourir la colonne vertébrale, et envahir mon cerveau. Je fus tout de suite engourdie, comme si on m’avait injecté un anesthésiant. Je m’affalai sur le fauteuil, incapable de me lever. C’est là que la solution arriva d’où je ne l’attendais pas. Une sorte de bulle éclata dans ma tête. Un souvenir différent de ce que j’avais eu les dernières fois. C’était un souvenir de connaissance. Comme se rappeler de la manière dont on fait un division. Je voyais clair dans ce message. C’était un calcul, simple j’aurais pu le faire tout de suite, mais j’étais encore paralysée. Mon cerveau travaillait à plein régime, gérant des informations venues de nulle part, alors mon corps était privé de toute énergie. Le froid dans ma tête commença lentement à se réchauffer. Jusqu’à atteindre une température normale et disparaitre. La pression dans mon corps redessinait progressivement trainant l’engourdissement avec elle. Lorsque je pus enfin bouger, j’attrapai la liste et commençais mon calcul.

Chaque mots était suivit d’un chiffre, ce que j’avais crus être la quantité à acheté sauf que certain chiffres étaient précédés du signe moins. Il fallait compter les lettres du mots et y ajouter ou y soustraire le chiffre correspondant. Je m’exécutai, trouvant ça simple comme un plus un! J’obtenus une liste de nombres, ne dépassant jamais vingt-six. Logique! Je pris une feuille dans le tiroir et y notai l’alphabet. Chaque nombre correspondais à une lettre. Petit à petit le message prit forme. J’étais comme en transe. Mon stylo glissait sur le papier à toute vitesse. J’écrivais les lettre les unes à côté des autres, sans faire attention à ce que ça disait. J’eu finis en moins d’une minute. Alors je lus le message. « Coffre. Sous bureau. DGLEICB ». J’eus un frisson lorsque je compris, mais le dernier mots ne voulait rien dire. Je réfléchis un instant, quelque seconde me suffirent pout comprendre. Le dernier mot était un code, j‘avais mal interpréter les chiffres. Je les remis en chiffres et ça me donna « Coffre. Sous bureau. 4 7 12 5 9 3 2. » Je repoussai la chaise et me faufilai sous le bureau. Je ne voyais rien qui puisse ressembler à un coffre. Il n’y avait rien qui puisse m’aider. Réfléchis, réfléchis, réfléchis!, m’ordonnai-je. Si ce message m’était destiné, papa n’aurait pas laisser le coffre dans son bureau, là où tout le monde aurait pu le trouver. Il l’aurait mit dans ma chambre, comme avant lorsqu’il ne voulait pas perdre un papier. Il me donnait souvent des contrats important pour que je les garde pour lui.

Je me ruai dans le couloir et couru jusqu’à ma chambre, heureusement je ne rencontrai personne. Me jetant littéralement sous le bureau, je cherchai. Il avait une sorte de boitier en bois de la même couleur que le bureau dans un coin. Ce n’était pas très grand contrairement à ce que j’avais pensé, à peine la taille d’un agenda. Une fleur était gravée dessus, une tulipe, ses fleurs préférées. J’y étais c’était sûr. Je tirai d’un coup sec et fut surprise que le bois cède si facilement. Je respirai un bon coup. Puis tournai la manette de manière à la placer devant les bon chiffres. J’entendis un clic à chaque fois. Enfin le coffre se déverrouilla et je retins mon souffle.
Une enveloppe rouge. C’est ce qui m’attendait. Je m’en saisis et sortis de là. Je m’assis sur mon lit et la contemplais. C’était écrit « A ma petite Milie ». Petit surnom qu’il m’avait donné. Mes mains tremblaient un peu, j’avais soudain peur d’ouvrir l’enveloppe. Ne soit pas ridicule, me dis-je. Alors je l’ouvris.

« Ma chère petite fille
J’espère que tu ne liras jamais cette lettre. Si c’est le cas, c’est que tu commence à te souvenir comme je l’avais prévu. J’ai beaucoup de choses à te dire, mais si peu de temps devant moi. J’irais à l’essentiel.
Pour commencer, je ne veux pas que tu sois triste Millie. Tu dois vivre même si je ne suis plus là, il faut que tu avances. Ne sois pas triste ma petite fille, j’ai toujours été fier de toi.
Ta grand-mère va vouloir avoir ta garde. Je sais que tu n’aimes pas sa façon d’être mais elle ne veut que ton bien, même si elle peut être dure parfois. Si tu préfères rester avec James, j’ai prévenue un excellent avocat. Je sais que c’est difficile pour toi mais tout va bien se passer.
J’aimerais que tu fasses quelque chose pour moi. Il faut que tu ailles à Paris rencontrer Madame Selena Auguste. C’est la directrice des boutiques Borelli. Elle va t’aider. Dis lui que tu viens de ma part.
J’espère que tu nous pardonneras.
Je t’aime ma petite fille.
Ton père
Eric Alphonse Bleau
Ps : Ne parle à personne de cette lettre. »

J’avais le souffle coupé. Lorsque j’arrivai enfin à reprendre ma respiration j’éclatai en sanglot. Des pleurs incontrôlables mais silencieux. J’avais juste envie de pleurer jusqu’à l’épuisement. Je me laissais aller longtemps mais la fatigue ne venait pas alors que les larmes commençaient à sécher. J’avais l’impression de m’être vidée de toute mon eau. J’inspirais profondément. Je ferais ce que mon père avait dit quoi que ce soit. Alors j’essuyai la dernière larme de mon deuil. C’était la dernière fois que je me laissais aller. Je n’appellerais plus jamais la douleur, je la combattrais jusqu’à la réduire à l’impuissance. Je perdrais parfois le combat, mais je me relèverais à chaque fois pour lui faire face. Tout ce que je retenais de cette lettre c’était ça. Ne plus être triste. Je remis soigneusement la papier dans l’enveloppe. Et allais le remettre à sa place avec la liste. Je remis le morceau de bois à sa place de manière à ce qu’on ne voit pas coffre et le fit tenir avec un gros morceau de scotch. Je m’allongeai dans mon lit et fermai fort les yeux en appelant l’inconscience à l’aide.
Les rayons de soleil qui filtraient à travers la vitre me tirèrent du someil. J’eus l’impression d’avoir rêvé de la lettre et ressentis immédiatement le besoin de vérifier si ça c’était vraiment passé.

Tout était bien vrai. Je tirais la l’enveloppe du coffre et m’assis au devant le bureau. Je la relus plus attentivement. J’avais été bête de croire que j’arriverais à éloigner la peine, juste comme ça. J’eus un petit rire amer. Je me concentrais sur quelque d’autre avant que la douleur ne vienne. Selena Auguste? Pourquoi elle devait m’aider. Je ne la connaissais ni d’Ève ni d’Adam. Peu être l’avais-je déjà rencontré dans mon enfance. « J’espère que tu nous pardonneras. » La panique me secoua à la lecture de cette phrase. Je n’avais pas vraiment lu la lettre la veille, j’étais trop secouer. Maintenant je comprenais ce que je lisais, et ça n’avait pas vraiment de sens logique. Qu’Est-ce que je devais pardonner? Leur pardonner? Je troquais un mystère contre un autre. Encore. J’en ai marre!, pensai-je amèrement. L’agacement remplaça la frustration, puis se changea en colère. Je soufflai et remis la lettre à sa place. J’allai prendre une douche, ça me calmerait.

Avant de descendre j’avais soigneusement remis mon masque. Me cacher derrière un visage impassible. Faire cette chose pour laquelle j’étais douée, quelque part c’était sécurisant. James m’accueillis avec un large sourire auquel je ne pus répondre. Je bus un verre de jus et sortis prétextant quelque chose à acheter. Je marchais au hasard, regardant sans voir. Les mots que mon père avait écrit défilaient dans ma tête, occultant tout le reste. Une voiture klaxonna et me tira de mes pensées. J’avais traverser la rue sans me soucier des voitures. L’homme au volant, me jeta un regard méchant en vissant son doigt sur sa tempe. J’eus envie de lui en mettre une.

_ Pour qui tu te prends?, criai-je. Hein? Tu te crois mieux que tout le monde. Vieux coincé, tu ressembles à un abricot sec! Viens donc te battre si t’es un homme!

Ses yeux s’agrandirent de surprise et il secoua la tête en me dépassant. Je regardai autour de moi, tout le monde me toisait. J’entendis une vielle dame dire à son amie : « De pire en pire ces jeunes! ». Je respirai un bon coup et avançai. Je commençais sérieusement à craquer. Je sentis quelqu’un approcher, sensation familière. J’étais sur que c’était Benjamin. Je me dépêchai, bien que je sache qu’il ne me lâcherait pas.

_ Un abricot sec!, rigola-t-il quand il arriva à ma hauteur. Je passais par là et je t’ai vu au loin.

Je ne répondis pas. Je n’étais pas d’humeur à supporter ses blagues. Et qu’est-ce qu’il fichait là?! Toujours dans les parages, tel un parasite, pensai-je rageusement. J’avançai plus vite. Puis décidai de lui faire face.

_ J’ai pas envie de te parler. Alors est-ce que tu peux partir, s’il te plait?, dis-je calmement, la colère irrationnelle menaçant d’exploser à chaque mots.
Il fronça les sourcils, soudain l’air sérieux.

_ Tu as raison, il vaut mieux que je parte, dit-il gravement.

Puis il s’en alla dans la direction opposée. Je ne m’attendais pas à ce qu’il obéisse. Tant mieux!, pensai-je. Je regardai autour de moi, j’étais pas loin du cabinet du Docteur Charles. Je fis signe à un taxi, montai et dit au chauffeur de m’emmener à la Ceinture Boisée. J’avais besoin de calme.

Je me promenai pendant une bonne heure, peut-être plus. Je m’assis par terre, m’adossai à un tronc d’arbre et fermai les yeux remuant mes pensées. Il se mit à pleuvoir mais je ne bougeai pas laissant les gouttes s’écraser sur mon visage. Froide et apaisante, elles éteignirent le feu dans ma tête. Je me sentais un peu mieux, le calme me faisait du bien. Je me sentis un peu honteuse d’avoir rembarrer Benjamin. En plus il allait diner à la maison. J’aurais pas pu faire pire! C’était un peu de sa faute, il arrivait toujours au mauvais moment. Comme s’il y avait des bons moments. J’eus un petit sourire nullement amusé. Abricot sec, pensai-je. La colère me faisait vraiment dire n’importe quoi, je me ridiculisais à chaque fois. Je soufflai. Passons aux choses sérieuses, me dis-je. Comment aller à Paris? Je ne pouvais quand même pas disparaitre comme ça pendant tout un week-end. Si mon père ne m’avait pas interdit de parler de cette lettre à qui que ce soit y compris James. J’aurais pus lui demandé d’organiser quelque chose, mais là j’étais coincée et trempée aussi. Il fallait que je rentre prendre une douche et me préparer.

J’entrai discrètement dans la maison. Je ne voulais pas qu’on me voit comme ça. J’étais trempée et sale. Je montai directement dans ma chambre. Malheureusement je rencontrai James dans le couloir à l’étage. Il eu l’air surpris lorsqu’il me vit, j’haussai les épaules et souris un peu puis m’engouffrai dans la salle de bain. Je pris un bain brulant, histoire de me détendre complètement. Ma colère et mon agacement m’avaient plus ou moins quittés pendant ma balade. Quand j’eus fini j’entrepris de me couper les ongles : il avaient encore pousser depuis la dernière fois. Dans ma chambre je m’habillai. J’optai pour une tenue sobre. Un pantalon classique noir et une chemise longue couleur crème, suite je me brossai les cheveux. Ils m’arrivaient au milieu du dos, alors qu’un moi plus tôt il ne dépassaient pas mes épaules. Je les préférais maintenant.


Dernière édition par fraise le Ven 5 Fév 2010 - 18:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 18:00

Tout d'abord, j'adore toujours autant. C'est très naturel, on rentre facilement dans l'histoire.

Citation :
Je les remis en chiffres et ça me donna « Coffre. Sous bureau. 3 7 12 5 9 3 2. »

Erreur de code, le premier chiffre est un 4. Razz

Le mystère se dévoile peu à peu, c'est intéressant. Vivement d'en savoir plus.


Pas mal du tout en tout cas.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 18:56

Woups! J'ai corrigé ça!
Heureusement que tu me l'as fait remarqué, l'action perdait toute crédibilité sinon!!! :S!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 20:12

La suite, la suite !

Spoiler:
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeVen 5 Fév 2010 - 20:58

Petite correction sur ce que j'ai relevé :

Spoiler:

En espérant que ca t'aide. Wink


Edit : devancé par Schadow ! mais je laisse quand même
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 11:24

Merci! J'ai honte, je vais faire plus attention la prochaine fois!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 12:28

Toujours très bien rien à redire sur ce passage. J'ai des tonnes de soupçons, de théories... j'aime bien l'histoire Smile
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 13:17

Merci elgringo! J'aimerais bien connaitre tes théories! Juste pour voir! Very Happy
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 17:02

Coucou! Je suis de retour!!!
J'ai fini le chapitre 6. J'éspère que ça avous plaira.
Ne vous gênez pas pour les critiques!

______________________________________________

Benjamin et son oncle arrivèrent vers vingt heures. M Alester Walton, était très âgé. Il avait plus l’air d’un grand-père que d’un oncle. Ses cheveux blanc duveteux contrastaient avec son costume noir. Benjamin lui était vêtu d’un costume bleu nuit sur une chemise blanche. Madame Bleau et moi accueillîmes les invités. Pour l’occasion je n’avais pas fait qu’enfiler mon masque de mur. Je m’en étais imprégnée, le laissant figer mon visage. J’étais une statue de pierre. Benjamin voyait tout, alors il fallait que je fasse attention, je ne voulais pas qu’il sache pour la lettre, vu que mon père m‘avait interdit d‘en parler.
Et s’il remarquait quelque chose, il poserait des questions et je serais alors tentée de tout lui dire. Il était un peu plus qu’une connaissance imposée par l’institution. Je retrouvais un peu de moi en lui. Même si des fois je me comportais comme une folle avec lui, je l’appréciais, vraiment. Le mur était la meilleure solution.

J’évitai Benjamin, pendant une bonne partie de la soirée, prétextant quelque chose à vérifier à l’étage, quelque chose à mettre à la cuisine, James qui m’appelait… Et lorsque je ne pouvais pas m’éclipser, je discutais avec ferveur avec M Walton, occultant Benjamin. Madame Bleau sautait presque au plafond me voyant me comporter comme la petite-fille imaginaire qui habitait ses rêves. Elle ne pouvait s’empêcher de me lancer de petits sourires entendus, comme si nous partagions un secret. Elle pensait que ses excuses et sa proposition de cadeau avaient fait des miracles. N’importe quoi! M Walton était quelqu’un de très gentil. Je m’amusais beaucoup en écoutant les récit de son enfance.

A un moment, je jetai un petit regard discret en direction de Benjamin. Il avait un sourire accroché au visage, mais ses mâchoires étaient contractées, accentuant les angles de son visage. Comme s’il contenait une rage immense. Il eut soudain l’air inhumain, un fauve. Je fus secouée d’un petit frisson et eus soudain envie de crier ou de gronder. Heureusement que j’avais mon masque pour contenir ces réactions irrationnelles. Je me forçai à sourire.

_ Excusez moi, je reviens tout de suite monsieur Walton, dis-je.
_ Ah! Monsieur Walton! Appelez moi Alester. Monsieur Walton, ça me donne un coup de vieux, dit-il en riant.

J’acquiesçai avec un petit clin d’œil, que madame Bleau ne vit pas heureusement. J’allai prendre l’air dans le jardin. Le vent frais s’engouffrait dans mes cheveux les faisant voler en tout sens. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait, à chaque fois que j’étais près de Benjamin, je perdais le contrôle. Et c’était de pire en pire. Je m’assis sur une chaise longue près de la piscine. Piscine dans laquelle je n’avais jamais mis un orteil, depuis mon accident. J’avais peur de l’eau. Une peur irréversible. Rien que d’y penser j’avais la chair de poule. Je secouai la tête pour chasser ces pensée puis me levai pour rejoindre les invités, je ne voulais pas froisser madame Bleau. J’arrivai dans le salon, Benjamin et Alester étaient au bout de la pièce en face d’un tableau, ils me tournaient le dos et semblaient contempler la peinture. Madame Bleau s’était absentée surement pour demander que le dîner soit servit. J’allai entrer lorsque j’entendis ce qu’ils disaient. Ils parlaient vite et semblaient se disputer. Je ressentis un mélange de peur et de tristesse. Mais le sentiment qui me secoua le plus était la colère.

_ Tu ne dois pas faire ça, avait soufflé Alester.
_ Ah bon?! Et qu’est-ce que je dois faire d’après toi?, répondis Benjamin la voix tremblante de rage.
_ Rien. Tu ne dois rien faire. Ce ne sont pas tes affaires.
_ Tu sais très bien ce qui arrivera si personne ne fait rien.
_ Je sais, dit simplement Alester.
_ Je lui donne trois mois. Et tout sera finit, dit Benjamin. Il perdra tout son argent, et se sera finit de son entreprise, ajouta-t-il après un silence.

Alester ne sembla pas comprendre, il regardait son neveu l’air interrogateur.

_ Emilie, tu es revenue, dit Benjamin sans se retourner.

M Walton vint à ma rencontre, tandis que l’autre restait à contempler le tableau.
_ Alors ma chère Emilie, dit Alester, vous travaillez avec Benjamin en Histoire c’est ça?
_ Oui, dis-je simplement.
_ Et comment avez-vous rencontré Benjamin? Il m’a dit qu’il vous avait rencontré avant de commencer les cours.

Je me creusais la tête pour répondre.
_ Nous nous sommes rencontré dans l’enceinte du lycée, dit soudain Benjamin en se retournant pour nous rejoindre. Il faut dire que c’était renversant!

Petite allusion au fait que j’étais tombée d’un arbre et que j’étais affalée par terre avec un trou dans la tête lorsque nous nous sommes vu pour la première fois. Je lui jetai un regard méchant. Il sourit. Je faillis sourire à mon tour, mais je me retins. Pas de lézarde dans ton mur!, pensais-je.
Madame Bleau revint et nous la suivîmes jusqu’à la salle à manger. Benjamin passa près de moi et me bouscula, il me chuchota à l’oreille :

_ Je sais que tu caches quelque chose. Tu n’es pas douée.
Il me fallut un énorme effort de concentration pour ne pas réagir. J’étais agacée. Je le regardai fronçant un peu les sourcils, l’air interrogateur. Il eut un petit rire moqueur. Sans réfléchir, je lui fis un croche pied. Il évita mon piège en faisant un petit saut sans même se retourner.

J’étais assise en face du Benjamin durant le repas. Sa petite remarque m’avait troublée. Je gardais une expression neutre mais je n’avais plus le courage de parler avec qui que ce soit. Alors je écoutai plus ou moins ce que les autres disaient. Madame Bleau et les deux invités étaient en train de débattre sur quelque chose, je n’arrivais pas à capter ce dont il s’agissait. Je commençais à être déconnectée de la réalité, sans pourvoir y remédier. Je faisais des effort pour comprendre ce qui se disait mais je ne percevais qu’un brouhaha inintelligible. Puis je n’entendis plus rien. J’étais dans ma bulle. Je savais que je ne devais pas me laisser aller comme ça mais je n‘y pouvais rien. Je repensai à Paris. Comment y aller?

_ Emilie?! Emilie?!
La voix de Madame Bleau mit du temps à m’atteindre. Je sortis de ma rêverie. Tour le monde à table me regardait. Madame Bleau l’air interrogateur, Alester plutôt intéressé et Benjamin un sourire au lèvres. Je souris à mon tour, pas à lui.

_ Excusez moi, j’étais ailleurs.
_ Ah oui? Dit- Benjamin. Et tu pensais à quoi?
Je lui lançai un regard mauvais.
_ Je pensais à l’exposé d’histoire dis-je sans réfléchir. Il manque quelques dates dans la deuxième partie et la troisième partie n’est pas assez détaillée. Enfin je ne vais pas vous embêter avec ça. On verra ça plus tard, ajoutai-je à l’adresse de l’idiot assit en face de moi.

Il me gratifia d’un sourire, je regardai ailleurs. Madame Bleau repris sa discussion avec M Walton et je fis des efforts pour ne plus perdre le fil. La soirée sembla durer des jours, je n’en pouvais plus. Faire attention à mes moindres geste était fatiguant. Enfin les Walton s’en allèrent. Avant de partir, l’imbécile me lança un dernier pique. Il s’approcha de moi faisant mine de vouloir sortir et me chuchota:

_ Je découvrirais ce que tu caches.
Ses yeux étaient sérieux, il y avait encore cette colère derrière son expression. Je soutins son regard.
_ Crétin!, répondis-je.

Il sourit puis sortit rejoindre son oncle. Enfin seule avec moi-même. Je laissais tomber mon masque, pas totalement, il restait Madame Bleau et j’avais encore une petite chose à faire.

Vers minuit j’allai rejoindre madame Bleau dans le petit salon. Elle avait un petit verre à la main et lisait un livre. Je m’assis dans le fauteuil près d’elle et pris une grande inspiration.
_Grand-mère, j’ai réfléchis pour ton cadeau.

Elle leva le nez de son livre et me regarda attendant que je continue.
_ J’aimerais aller à Paris pour un week-end. J’ai besoin de changer d’air, dis-je.
_ C’est une excellente idée, dit-elle. Nous irons ensemble, ça fait longtemps que n’ai plus visité la ville.

Je n’avais pas vraiment prévu cette réaction. Je ne voulais pas vraiment qu’elle vienne mais qu’est-ce que je pouvais y faire?
_ Oui, on ira ensemble, dis-je. On peut organiser ça pour le week-end prochain?
_ Non, je dois me rendre à un cocktail samedi prochain.
_ Celui d’après alors?, dis-je, un peu trop vite.
Elle me jeta un regard soupçonneux.
_ J’ai vraiment envie de changer d’air, ajoutai-je, ça sonnait faux, mais elle ne le remarqua pas.
_ Très bien, dit-elle. Si je n’ai rien à faire nous irons à Paris ce week-end-là.
_ Merci, grand- mère, dis-je. Je te laisse lire ton livre.

Je montai dans ma chambre, soulagée et un peu effrayée. Qu’est-ce que j’allais découvrir là-bas? J’enfilai un survêtement large pour être à l’aise. Assise sur mon lit je laissai enfin mon masque tomber. Ce fut un soulagement. Je l’agitation m’envahi de nouveau comme ce matin. Les questions que j’avais refoulées pendant toute la soirée ressurgirent me bouleversant. C’est ça, faites moi payer le fait de vous avoir mises de côté!, pensais-je. J’avais besoin de mouvement, frotter et récurer ne suffirait pas. Je voulais sortir.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeLun 8 Fév 2010 - 23:25

Que dire...
J'aime toujours autant ton style et cette histoire. On a des indices sur ce mystère qui s'ajoute peu à peu et j'ai hate de découvrir le pourquoi.

Je suis d'humeur un peu sombre ce soir, du coup j'ai une remarque ou deux sur cette partie....mais je suis pas certain qu'elles soient fondées. Je les notes au cas ou ça t'intéresserait quand même:

Citation :
J’étais une statue de pierre. Benjamin voyait tout, alors il fallait que je fasse attention, je ne voulais pas qu’il sache pour la lettre, vu que mon père m‘avait interdit d‘en parler.
Et s’il remarquait quelque chose, il poserait des questions et je serais alors tentée de tout lui dire.

Cette partie me dérange un petit peu sur la formulation. Emilie a déjà parlé à Benjamin du message codé, donc du message à son père, donc, dans un sens, de la lettre. Même s'il en ignore toute la teneur. Du coup...
Je trouve ça étrange qu'elle ai peur qu'il découvre le message qu'il "connait déjà" et pas plutôt qu'il découvre les révélations du message elles-même. (Question de formulation donc)
J'espère avoir été compréhensible.

Citation :
Elle pensait que ses excuses et sa proposition de cadeau avaient fait des miracles.

J'ajouterai un sens hypothétique ici. Genre "Elle pensait surement" ou probablement....bref, quelque chose dans ce gout là, car elle ne peut pas vraiment savoir ce qu'elle pense, juste le deviner.


Rien à redire de plus.
Ambiance conspiration mondiale contre Emilie, la pauvre va finir parano à juste titre si ca continue. ^^
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 8:17

Pas mal la manipulation de grand-mère !

Spoiler:

Par contre au contraire de Malkav, j'aime bien l'idée qu'elle tienne un peu à l'écart Benjamin. Après tout même si elle se sent en confiance avec lui, elle ne sait rien de lui sauf ce qu'il a bien voulu lui dire.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 9:25

Citation :
Par contre au contraire de Malkav, j'aime bien l'idée qu'elle tienne un peu à l'écart Benjamin. Après tout même si elle se sent en confiance avec lui, elle ne sait rien de lui sauf ce qu'il a bien voulu lui dire.

Je suis tout à faire pour qu'elle le tienne à l'écart aussi.
Mon explication n'était pas très claire surement.

Je suis pour qu'elle le tienne à l'écart du contenu du message.
Mais pour moi, elle ne peut avoir peur qu'il découvre l'existence du message car il est déjà au courant dans un sens.

J'ai l'impression de jouer sur les mots, et ca me parait un peu plus obscure au réveil.
D'un point de vue "historique" c'est parfait pour moi, c'est seulement la formulation qui me gène. Comment ca je suis toujours pas clair? Razz
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 10:54

Merci pour vos messages.

Alors Malkav pour ta première remarque:
J'ai peu être mal expliqué. Mais à un moment elle dit qu'elle ne veut même pas aborder le sujet parce qu'elle à peur qu'il la fasse parler. C'est qu'il est doué le Benjamin.
C'est parce qu'elle l'aprecie qu'elle a peur de lui révéler donc elle évite complètement le sujet. Je ne sais pas si c'est clair.
Je vais retravailler le passage pour que ce soit plus clair.

Pour la petite phrase sur la grand-mère. C'est fait exprès! Ce n'est pas une hypothèse. Je sais pas si tu te souviens mais Emilie lit à travers les gens. Elle arrive à déceler leur intention en les observant. Cette afirmation vient appuyer le fait qu'elle "lit les gens"

Je sais pas si c'est vraiment clair.


Merci en tout cas pour vos messages.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 13:11

Citation :
J'ai peu être mal expliqué. Mais à un moment elle dit qu'elle ne veut même pas aborder le sujet parce qu'elle à peur qu'il la fasse parler. C'est qu'il est doué le Benjamin.
C'est parce qu'elle l'aprecie qu'elle a peur de lui révéler donc elle évite complètement le sujet. Je ne sais pas si c'est clair.
Je vais retravailler le passage pour que ce soit plus clair.

Il est normal pour moi qu'elle veuille éviter le sujet, pour toutes les raisons que tu as donné.
Je trouve que ton récit est assez clair sur ce point.

C'est juste la précision des mots qui m'embête.
J'ai du mal à expliquer la manière dont je le vois donc je vais prendre un exemple. *en espérant ne pas embrouiller plus ma pensée*
J'ai une coffre au trésor. J'en parle à quelqu'un. Ensuite je l'ouvre et y découvre un tableau. Je me dis que finalement, je ne veux pas que cette personne sache quel trésor j'ai découvert. (pour telle ou telle raison)
Du coup j'ai peur qu'il découvre que ce soit un tableau. Mais il est déjà trop tard (à mon sens) pour avoir peur qu'il sache que j'ai un trésor, vu qu'il sait que j'ai le coffre.

Enfin, c'est vraiment une opinion très personnelle et un peu tordue surement. Du coup, si ca ne gène que moi, c'est que ce n'est peut-être rien. ^^
Si mon exemple ne vous convaint pas, oubliez ça.


Pour la seconde remarque, je reste mitigé, donc j'y réponds une fois encore, mais étant donné que c'est encore une opinion personnelle, je veux juste faire comprendre ma manière de la voir mais en aucun cas t'obliger à voir comme moi. Si je suis le seul à voir ça, c'est qu'il n'y a surement rien à voir ^^ donc oubli.

Mon explication donc : Emilie lit dans les gens, elle voit quand les gens mentent, cachent quelque chose ect. Mais, elle ne lit pas les pensées. La différence est minime dans un sens d'où ma remarque.
Elle peut deviner ce que les gens pensent mais pas le savoir. *Je me rends compte que je joue énormément sur les mots...*
Emilie a surement raison en pensant est fière de ses excuses et son cadeau. Donc disons qu'elle en est sur à 99,9%. Mais sans lire réellement les pensées (les entendre mot pour mot), en se basant seulement sur paraitre des gens, il reste 0,1% de chance de faire une erreur d'interprétation par exemple.
Je n'ai pas trouvé de phrase semblable dans les passages précédent, elle devinait seulement. (ce qui laisse place à l'erreur de jugement pour moi...qui est évidemment généralement nulle)


Tout ca pour dire, je chipotte vraiment sur 2 détails pour pas grand chose. Si mes dernières explications n'ont pas eut d'effet, c'est qu'il n'y a surement rien à modifier.
Avant de me faire lyncher, je te laisser poursuivre ton récit, dont j'ai hâte de connaître la suite. ^^
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 14:12

Mais non tu vas pas te faire lyncher quand même! Very Happy
Tu donnes ton avis et c'est justement ce que j'attends en postant ici!

Bref, je vais voir ce que je peux faire. Parce que j'ai bien avancer dans le chapitre 7 et la base de ce chapitre c'est justement le secret qu'elle va garder, ou pas!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 18:47

Théories, théories Smile J'en ai quelques unes, sans vraiment savoir où elles mèneront


Spoiler:

Voilà ça c'est mes quelques théories pour le moment Smile J'ai hâte de voir comment elles se réaliseront.


Le chapitre d'hier :

Bon passage, avec une bonne tension bien dosée entre les émotions de l'héroine et la colère de benjamin... comme d'hab bon travail ^^

mini remarque :

Citation :
Je retrouvais un peu de moi en lui. Même si des fois je me comportais comme une folle avec lui,

Je trouve la répétition des deux "lui" un peu proche.
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 20:30

Excellentes tes théories! On va bientôt savoir si elles sont bonnes ou pas!! Very Happy!

Merci pour ton message (j'avais écrit massage! N'importe quoi!)

Je posterais bientôt le début du chapitre 7, avec
les cours j'ai plus trop le temps d'écrire! Je devrais peut-être sécher un peu!!! Razz
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 21:33

Moi je dit que c'est un androïde créé par une équipe de scientifiques dirigée par son "père" et dont l'oncle de benjamin fait parti (un autre androïde créé sur le même modèle ?) mais certains membres ont voulu l'utiliser à des fins diaboliques et son père l'a cachée... Razz
bref, je me rend compte qu'il faut que j'arrête de mélanger polar, science_fiction et choucroute avant d'aller m'endormir ! ^^

myrthe *mode ah oui, et ils meurent tous à la fin Razz*
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 10 Fév 2010 - 9:45

Très bonne théorie Myrthe!! Merci pour ton message!!!
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MessageSujet: Re: .Sans nom.   .Sans nom. - Page 3 Icon_minitimeMer 10 Fév 2010 - 14:59

Coucou les p'tis chats! Je viens poster la première partie du chapitre 7. C'est assez court! Je suis malade donc j'ai pas reussi à faire plus!

J'éspère que vous allez aimer. Faites moi part de vos remarques. Merci!.Sans nom. - Page 3 Icon_biggrin

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7

La ville de nuit. Spectacle magnifique. Pas un bruit, pas un mouvement. Juste moi et mes pensées.

J’étais sortie par la fenêtre de ma chambre après m’être longuement disputée avec moi-même. « J’y vais!… Non n’y vas pas!… J’y vais?!… C’est dangereux ». J’avais fait taire la voix de la raison, enfilé mes vêtement et mes chaussures et étais sortie. Je marchais comme un robot, encore. Le tempo du bruit de mes pas régulier était réconfortant. L’air frais fouettant mon visage. J’avais trop de question en tête. Parfois le vrombissement d’une voiture venait troubler ma réflexion. J’errais dans la ville jusqu’à ce que les questions retournent se cacher dans un coin de mon esprit fatigué. Puis je rentrai au manoir et me couchai épuisée.

Lundi. Benjamin m’attendait devant le lycée, j’enfilai mon masque. Il avait promit de découvrir ce que je cachais, alors je lui rendrais la tâche difficile. Il savait pour La Pirogue mais pas pour la lettre.

_ Bonjour! Me lança-t-il joyeusement.
_ Je suis en retard pour le cour de français.
_ On a cour ensemble!, s‘exclama-t-il comme si j‘étais bête.
_ Dépêche-toi alors!
_ Qu’est-ce que j’ai fait?, demanda-t-il.
_ Es-tu censé avoir fait quelque chose?
_ Non.
_ Alors tais-toi et avance!, dis-je, ça le fit sourire.

Nous entrâmes dans la salle de cour, tout le monde était déjà installé, ce qui nous valut des regards intéressés. J’allai m’assoir au fond de la classe, Benjamin sur mes talons. Il prit place à côté de moi. Je sortis mon cahier et fit mine de réviser. Je n’étais pas fâchée comme il le croyait. J’essayais juste d’éviter de lui cracher le morceau. Je savais qu’il arriverait à me faire parler si je discutais avec lui. Oui, il y arriverait sans difficulté. Il avait déjà réussi à me faire baisser la garde, et à s’introduire dans ma vie. Je l’aimais bien et lui faisais plus ou moins confiance mais je ne pouvais pas lui parler de la lettre.

_ Tu peux me dire ce qui ne va pas, me chuchota-t-il.
_ Je vais très bien, dis-je.
_ Alors pourquoi tu évite de me parler? Je t’ai vu l’autre soir près de la piscine, tu avais l’air claquée. Allez dis-moi!
_ J’avais mal dormi la veille, c’est tout, dis-je en haussant les épaules.


Il reprit une position normale sur sa chaise et Mme Horse entra. Elle avait les yeux vitreux et le nez irrité à force de se moucher.

_ Bonjour. Je ne pourrais pas assurer le cours d’aujourd’hui. Je suis malade comme vous pouvez le voir. Désolée de ne pas vous avoir prévenu plus tôt. Je pensais pouvoir tenir le coup mais je vais plutôt aller chez le médecin.
Tout le monde commença à se lever, sauf moi. Je ressentais un soulagement et une joie si forte qu’ils me clouèrent à ma chaise, c‘était presque douloureux. Lorsque tout le monde fut sorti le sentiment s’estompa et je me levai.

_ Tu tiens absolument à avoir un cour de français? C’est pour ça que tu ne voulais pas décoller de là. Je peux remplacer madame Horse si tu veux?

Il était près du tableau, accoudé au bureau. Je l’ignorai. Ca commençait toujours avec une blague et ça finissait avec des confession. Je ne tomberais pas dans le piège, pas cette fois-ci. Je sortis de la classe sans un mot.

_ Sérieusement, ça me vexe que tu m’ignores. D’autant que c’est toi qui m’as agressé deux fois ce week-end.

Il n’y avait pas de trace de moquerie dans sa voix. Je ne voulais blesser personne. Je ne pensais pas que le fait qu’il soit vexé m’affecterait autant. Je me sentis honteuse et un peu bête. Je soufflai, je pouvais lui dire sans tout lui révélé.

_ J’ai décodé le message et je n’ai pas le droit d’en parler. Je suis obligée de garder le secret. Je ne veux pas que tu me poses de questions, dis-je d’une traite sans me retourner.

_ Il suffisait de le dire. Je peux contenir ma curiosité maladive, dit-il. Inutile de m’éviter, je ne vais pas te forcer!
_ Je découvrirais ce que tu caches!, dis en l’imitant.
_ Tu m’as vraiment pris au sérieux?!, dit-il en riant. Je disais ça pour t’embêter.

J’eus honte d’avoir cru à ses paroles. Idiote! Mais je me souvenais bien du regard qu’il m’avait lancé, il était plus que sérieux.

_ Tu n’avais pas l’air de plaisanter, dis-je.
_ Je sais être persuasif quand je veux.

Je l’observai, il avait l’air sincère. De toute manière s’il pose une question je ne lui parle plus jamais, me dis-je pour me rassurer. Benjamin avait brusquement tourné la tête vers le portail. Il voulu courir, ou sauter, ou s’accroupir, je ne compris pas bien ce mouvement qu’il avait retenu.

_ Ne bouge pas! Je reviens tout de suite, dit-il.

Il partit d’un pas rapide vers la rue. Je ne pris pas compte de ce qu’il m’avait dit et me dirigeai vers le bois derrière l’aile gauche du bâtiment. Je grimpai le plus haut possible en un rien de temps. J’aurais pu aller plus loin mais je doutais fort que les plus hautes branches ne supporte mon poids alors je m’adossai au tronc et fermai les yeux. Petit moment de tranquillité qui ne dura seulement quelques minutes. Déjà je sentais quelqu’un approcher. Benjamin arrivait. J’entendis quelques pas léger.

_ Sérieux t’es vraiment bizarre, lança-t-il. Descends de là, on va faire un tour!

Je ne pris pas la peine de répondre, tant j’étais bien dans ma petite bulle. Je l’entendis grimper et en quelques seconde il fut près de moi. J’ouvris les yeux il était debout sur une branche, se balançant d’avant en arrière pour trouver l’équilibre. Il me regarda avec un large sourire et sauta sur la branche sur laquelle j‘étais assise, puis sur une autre. Je sursautai.

_ Mais ça va pas la tête?, criai-je.
Il s’assit sur une branche, hilare.
_ Je sais ce que je fais!
_ C’est bien pour toi!, dis-je encore sous ce coup de la peur.

Je me laissai glisser de la branche et entrepris de descendre de l’arbre, mon envie de calme s’était envolée.
_ Tu vas où?, me demanda Benjamin.
_ Tu voulais faire un tour non?

Il eut un large sourire et il descendit de là en quelques sauts gracieux et étrangement silencieux, comme ceux d’un chat. Il me rejoignit et nous sortîmes du lycée. Nous avions marché toute la matinée sans faire attention aux directions que nous prenions. Nous sommes allé à la Ceinture Boisée. Benjamin me parla de ses nombreux voyages à travers le monde. Je le laissai raconter, intervenant rarement. Je me sentais plutôt bien avec Benjamin. J’oubliais un peu mes soucis.

J’eus soudain envie de partir. Fuis!, me criai une voix au fond de moi. J’avais mal à la tête. Mes yeux étaient douloureux, comme si on essayait de les enfoncer dans mon crâne. Je respirai lentement essayant de calmer cette pulsion irrationnelle. Benjamin étant assit à ma droite je tournai discrètement la tête vers la gauche, pour cacher mon mal aise. Non! Je n’obéirai pas cette fois-ci, je ne me sauverai pas comme une voleuse. Je fermai les yeux tentant de museler ce sentiment d’urgence.
_ C’est quoi cette cicatrice?, demanda Benjamin me ramenant à la réalité.
Je inspirai un grand coup et me retournai. Ses yeux bleu-gris étaient posé sur moi, il semblait sérieux et préoccupés. Il ne pouvait pas avoir vu la cicatrice sur mon épaule vu que je portais un pull à col roulé.

_ Où ça?, demandai-je.
_ Sur ta nuque.
_ Ah, ça! C’est rien. En fait je ne sais pas ce qu’il m’est arrivé là. Je ne m’en souviens plus.

Je ne lui avais jamais parlé du fait que je souffrais d’amnésie.
_ Disons que je me souviens pas bien de mon enfance. Je suis tombée et hop!, plus de souvenir, ajoutai-je.

Il se tus, c’est exactement ce que je voulais qu’il fasse. Se taire, car il n’y avait rien à dire. Benjamin avait l’air bouleversé. Je lui souris un peu, et lui rappelai qu’il fallait retourner au lycée pour les cours de l’après-midi. L’envie de fuir s’était envolée.
 
Lorsque je rentrai à la maison, madame Bleau m’attendait dans le salon, je pris place près d’elle.

_ Je me suis trompé de date pour le cocktail, je suis donc libre samedi prochain. Nous irons à Paris ce week-end. J’ai chargé M Hector de tout organiser. Nous partirons vendredi matin. J’appellerais le lycée pour les prévenir que tu ne seras pas la ce jour-là.

_ Très bien, grand-mère. Merci, dis-je.


Dernière édition par fraise le Mar 23 Fév 2010 - 17:07, édité 1 fois
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