Les aventures d'Erishun, épisode 1: la rencontre

UN nouveau morceau, tout petit, manière de dire que non, je n'ai pas abandonné cette histoire (au contraire, j'y tiens de plus en plus) mais d'autres impératifs m'en détournent en ce moment.


D’accord, quatre créatures démoniaques.
Il regarda Erishun.
-Superbe. Des chiens de l’enfer. Comment fait-on pour s’en débarrasser, maintenant ?
-Il faut leur transpercer en même temps le cerveau et le cœur.
-Pardon ? Rétorqua t-il, ahuri.
Cette solution lui semblait saugrenue, mais pas autant que le fait qu’Erishun lui réponde.
-Tu en es sûre ? Comment sais-tu ça ? S’enquit-il.
-Je… J’ai combattu des dizaines de ces créatures, répondit-elle d’un ton hésitant en détournant le regard. Je les connais bien.
Il sentit qu’elle lui cachait quelque chose et à la tête qu’elle faisait, cela devait être un souvenir douloureux.
-Tu t’es battue avec des Molosses ?
-Oui, répondit-elle, et sa voix et son regard se durcirent. La seule façon de les tuer pour de bon, c’est de leur transpercer le cerveau et le cœur en même temps.
-Et comment s’y prend-on ? Demanda t-il en s’efforçant d’ignorer les grognements et les grattements derrière la porte, et la brûlure sur son épaule.
-Ce ne sont pas des créatures très malignes. Cruelles et assez rusées, mais pas intelligentes. Très puissantes, mais pas agiles et plutôt lentes. Le plus difficile est de les approcher suffisamment pour les embrocher en évitant leurs mâchoires.
-Bien sûr, ironisa Fao. Rien de plus simple.
Elle lui jeta un regard furieux.
-Tu ne me crois pas ? Cracha t-elle. Fais-moi au moins confiance sur ce coup-là !
-Je n’ai jamais fait confiance à personne d’autre que moi, et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer ! Rétorqua t-il.
Elle soupira.
-Bon, je te propose quelque chose. On va faire entrer le Molosse qui est derrière la porte, et je te montre. On n’a pas beaucoup le choix de toute façon. On ne peut pas rester ici toute la nuit.
Il leva les yeux au ciel, agacé, mais elle avait raison sur un point : ils ne pouvaient pas rester là. Il allait bien falloir faire quelque chose.
-D’accord, je vais ouvrir la porte. On verra bien.
Il se colla contre le battant, prêt à s’abriter derrière en cas de besoin. Erishun s’accroupit à côté de lui, toutes griffes sorties. Il abaissa la poignée et commença à tirer lentement. Le grognement s’intensifia brusquement. Une truffe noire se glissa dans l’entrebâillement, reniflant fortement, suivie d’une tête menaçante. Le monstre s’engagea lentement, prudent, dans l’espace tout juste suffisant pour le laisser passer. Lorsqu’il fut à demi entré, Erishun, vive comme l’éclair, se détendit et le transperça – quatre lames dans le crâne, quatre autres dans le torse.
Le chien s’effondra et Fao claqua la porte derrière lui.
Mais ce n’était pas tout : autour des lames, la chair semblait se racornir, puis se dessécher. En quelques secondes, il ne resta plus du Molosse qu’un tas de poussière sur le sol.
Erishun se releva et essuya ses lames d’un air écœuré.
-Voilà, dit-elle. Ça te va comme ça ?
-D’accord, je ne dis plus rien. »

:-D

Encore encore encore!!

Bravo, je viens de découvrir ton histoire, j'ai tout de suite accroché, ton style est très agréable à lire, on s'attache vite à tes personnages malgré leur caractère un peu revêche, et on visualise très bien l'histoire.

Tu as une fan de plus , moi aussi j'attends la suite avec impatience.

Et en leur coupant la tête, on ne peut pas les tuer ?

Donc cerveau et cœur à la fois ? Compliqué pour un homme seul, armé d'une simple lame ! Erishun a de la chance d'avoir deux armes !

Ils n'ont pas l'air bien impressionnants, tes chiens de l'enfer. Je m'explique, Fao ouvre la porte, on peut imaginer qu'ils grognent et qu'ils profitent de cette occasion pour faire parler leur puissance, bondir mâchoires en avant, mais non, ils laissent le temps à Erishun de les transpercer sans aucune résistance.

Le dialogue est bon, la scène aussi. Tu maitrises maintenant ce style narratif, c'est vif, il y a de l'action, tu ne perds pas ton temps en description lourde, c'est excellent ! Seulement, sur ce coup, j'ai l'impression que tu as choisi la facilité pour le chien. Il manque le punch, la violence, c'est un peu trop descriptifo-théorique sur ce coup. On ne voit pas le chien de l'enfer, le cauchemar sur pattes, la bête sauvage affamée de chair humaine !

J'aime beaucoup, les personnages sont intéressants (Fao semble être de plus en plus humain), l'histoire avance bien, Et je ne m'attendais foutrement pas à ce qu'Erishun soit une vampire après les premiers paragraphes

*se donne encore quelques coups de fouet en guise de punition*
Comme promis, Erishun et Fao sont de retour! Pour se remettre en jambes, la suite, un peu courte, mais intense. Soyez indulgent, la reprise après 6 mois sans écriture est un peu dure - mais j'ai bien l'intention de me rattraper!
Enjoy!

La lune éclairait comme un phare la pelouse du jardin silencieux. Ils avaient fini par se décider à sortir et ils avançaient droit vers le mur du fond, par où ils étaient entrés. Erishun suivait Fao, tendue. Elle se demandait avec une pointe d’inquiétude où étaient les trois autres molosses, invisibles dans cette étendue pourtant dépourvue de cachettes. Elle espérait, sans y croire, qu’ils pourraient sortir sans les voir, lorsqu’elle entendit un léger craquement derrière elle. Elle s’arrêta net, tous les sens aux aguets, et fit lentement un tour sur elle même, tentant de déterminer d’où cela provenait. Rien; et pourtant, il était là, tout proche, elle le savait. Une légère brise passa, lui apportant une bouffée de l’odeur nauséabonde de magie, mais tout était calme, top calme.
Soudain, quelque chose la percuta dans le dos et l’envoya rouler au sol.
Elle n’eut que le temps de se tourner sur le dos. Le Molosse était déjà sur elle. Il lui piétina la poitrine pour tenter d’atteindre sa gorge et elle ne put qu’attraper sa tête à deux mains pour l’en empêcher.
Ils luttèrent ainsi quelques instants, qui semblèrent une éternité à la jeune femme. Les dents du monstre claquaient, à quelques centimètres de son visage. Elle essaya de rouler sur le côté pour se débarasser de lui, mais il la clouait au sol de tout son poids; elle arrivait à le maintenir hors de portée, mais elle avait besoin de toute la force de ses deux bras pour cela. Elle était coincée, et elle maudit Fao dont la magie l’avait déconcentrée - juste une fraction de seconde, mais c’était suffisant. La colère qui montait lui donnait l’impression de voir la scène au ralenti, les crocs brillants, l’haleine nauséabonde qu’il soufflait sur son visage, les poils lisses et glissants dans ses mains... Il grogna sauvagement, et elle lui répondit par un feulement de fauve.
Finalement, le chien sembla comprendre que la lutte était sans issue, et il s’immobilisa. Ils se dévisagèrent un instant, regard furieux et yeux féroce. Erishun sut qu’elle n’aurait pas d’autre occasion. Elle le repoussa violemment, et profita de ce minuscule intervalle pour dégager une main. Lorsqu’il se rejeta sur elle pour lui arracher la gorge, les lames effilées de son poing gauche empalèrent sa machoire et son cerveau par en dessous.
C’était toujours ça de gagné, mais la situation ne s’améliorait pas vraiment. Il ne lui restait qu’une main de libre. Le monstre, sous la douleur, se débattait, lui labourant le ventre et la poitrine de ses griffes, et elle restait bloquée sous son poids. Il ne pouvait plus fermer la bouche, bloqué par les lames; des gouttes de salive mélangées de sang lui tombèrent sur le visage, la brûlant comme autant de gouttes d’acide. La douleur fit flamboyer la colère, lui apportant la dose d’adrénaline qui lui manquait. Prenant appui sur son coude au sol, elle immobilisa tout son bras gauche, bloquant la tête du monstre. Ne pouvant plus bouger, il essaya de déplacer son corps, et Erishun put libérer son bras droit. Elle en profita aussitôt et plongea les lames dans le poitrail en direction du coeur.
Quelques secondes plus tard, elle haletait, toujours au sol, couverte d’une poussière nauséabonde, libre.
La bataille lui rappelait des souvenirs particulièrement désagréables; elle s’était déjà retrouvée dans cette position, mais aujourd’hui, le chien était particulièrement gros.
Elle se redressa tant bien que mal, s’appuyant sur ses coudes, endolorie de partout. Des bruits de bagarre et des grondements s’élevaient un peu plus loin. Fao ne s’était rendu compte de rien et avait continué à avancer avant d’être attaqué à son tour. Il était au sol, aux prises avec un chien un peu comme elle quelques instants plus tôt, mais il avait l’air d’arriver à tenir. Par contre, un deuxième chien s’approchait sournoisement de lui. Elle évalua rapidement la situation. Le molosse était trop près de Fao pour qu’elle aie le temps de se lever et de le rejoindre pour le tuer, aussi rapide qu’elle soit. Elle n’avait qu’une seule autre solution...
Elle attrapa le fouet à sa ceinture. La lanière de cuir rouge siffla dans l’air comme un serpent venimeux et alla s’enrouler autour d’une des pattes arrières du monstre. Erishun tira d’un coup sec juste au moment où il s’apprêtait à mordre la cuisse de Fao. Il fut brutalement attiré en arrière, et sa machoire claqua dans le vide.
Il se retourna, furieux, et gronda; mais lorsqu’il s’élança pour l’attaquer, cette fois ci, elle était prête à le recevoir.

Chouette, enfin la suite ! Contente de retrouver enfin tes deux héros et leurs petits soucis canins...

Je me suis tout de suite remise dans l'histoire et j'espère très vite découvrir leurs prochaines péripéties.

Bon courage pour écrire les prochains chapitres et continuer de nous enchanter !

cool c jour de fête pour moi! Enfin une suite hihi

Roooo naaan c'est trop court!!

Hop ! Je rattrape le retard et poste d'abord mes corrections

Post 1

Citation :

« Hep, petit !
Le petit garçon accroupi, qui jouait dans la poussière devant le pas d’une porte, leva la tête vers la voix qui l’interpellait. Il resta bouche bée à la vue d’une très jolie dame, dont les longs cheveux et les yeux brillaient d’une même couleur rubis. Elle lui fit un joli sourire, tout en prenant quelque chose dans la bourse qui pendait à sa ceinture.

répétition de petit et joli

Citation :

Erishun sourit en repérant deux victimes potentielles, deux hommes seuls à leur table. Le plus éloigné, visiblement un voyageur solitaire, gardait son chapeau baissé sur son visage et ignorait les autres, dégageant quelque chose d’inquiétant. Mais l’autre fit grandir le sourire de la jeune femme : un jeune guerrier, athlétique et blond, qui mangeait avec un autre homme plus vieux et râblé au visage buriné. Exactement ce qu’elle adorait…

Tu dis qu'ils sont tous les deux seuls, et après que le plus jeune mange avec un autre gars

Post 2

Citation :

il était nouveau dans cette ville, et sa réputation ne l’avait pas encore rattrapé….

Précédé plutôt

sinon, je trouve que le fllashback casse un peu le rythme de la scène.

Post 3

Citation :

puis quand tout bruit eu cessé dans le couloir

eut cessé

Citation :

Il semblait à la fois excité et fébrile, et inquiet comme s’il avait douté de sa venue

remplacer le 1er et par une virgule pour plus de fluidité

Post 5

Citation :

Non, vous ne me tuerez pas, sussura t-elle. Si vous vouliez vraiment me tuer, vous l’auriez déjà fait.”

répétition de tuer

Citation :

Elle le tenait . Un homme comme lui, intelligent et rusé, était plus difficile à vraiment hypnotiser qu’un guerrier sans cervelle, mais une fois le regard capté, ce n’était pas impossible.

Point de vue d'Erishun dans une partie écrite du pdv de Tao

Sinon, je trouve que Fao capitule un peu trop vite dans cette scène.


Post 6

Citation :

Un reflet étrange miroita dans ses yeux, comme ceux d’un chat dans lequel la lumière se reflète

La formulation donne l'impression que la lumière se reflète dans le chat et non dans ses yeux.

Citation :

guerrière aguerrie

répétition de guerre

Citation :

’accrochant au premier essai. Il tira sur la corde pour tester la solidité de l’accrochage, et grimpa rapidement sans un regard derrière lui.

répétition de accroche

Citation :

il était hors de question de risquer de la perde

la perdre

Post 7

pour le morceau où il élimine les chiens à l'arbalète, je trouve que les molosses manquent de réaction, on les canarde à l'arbalète quand même.
En plus, l'arbalète n'est pas une arme particulièrement discrète, et elle est assez galère à recharger, d'autant plus en équilibre en haut d'un mur.

Citation :

elle accompagna son mouvement en levant les points.

les poings, non?

Citation :

L'animal s'empala sur les lames effilées qui jaillirent et elle finit sa défense en utilisant leur élan pour le projeter derrière elle.

Préciser d'où sortent les lames, + la fiin de la phrase est obscure

Citation :

Le dernier chien prit quelques secondes de trop pour menacer son adversaire

perdit quelques secondes

post 8

Citation :

Erishun pénétra dans la maison à la suite de Fao, après avoir rentré ses griffes dans leurs fourreaux

après avoir rentré ses griffes dans leurs fourreaux, Erishun pénétra... sonnerait mieux

Citation :

encombrée de monstrueuses cuisinières à bois, d’une immense table en bois, d’un grand évier de pierre, de meubles à vaisselles massifs…
Ils contournèrent un lourd billot de bois

répétition de bois

Citation :

Pendant qu’il écoutait, Erishun écoutait elle aussi

écoutait

Citation :

le battement de sn cœur à présent…

son coeur

Post 9

Citation :

Erishun devinait dans l’ombre la forme de fauteuils somptueux

devinait des fauteuils somptueux sufiirait

répétitions notées : couloir, chambre, escalier, pallier, marches, porte

Citation :

ils allaient déboucher sur eux.

formulation étrange

Citation :

Celle-ci était entrouvert

entrouverte

Citation :

il poussa violemment son collègue mort dans le dos, le projetant sur Erishun.

Dans le dos peut être supprimé

dernier paragraphe, répétition poids, homme, et mort

Corrections, 2ème salve

Post 10

Citation :

Fao se posta devant la porte tandis que sa collègue allait faire le guet, et l’examina tout en sortant calmement sa trousse à crochets
tandis que sa collègue allait faire le guet

répétition de faire le guet

Citation :

mais il hésitait à s’éclairer avec une dague

là, je ne comprends pas

Citation :

Puis un de ses crochets glissa de travers

de travers est redondant


Post 11

Répétition de coffre, serrure, bureau

2ème paragraphe : répétition de poison et de sang

Citation :

Des tâches noires dansaient devant ses yeux par moment

par intermittence ?


Post 12

répétitions de coffre et médaillon

Citation :

Son tatouage s’était activé sans qu’il le fasse

la formulation serait à revoir


post 13

Les Molosses gagneraient à être plus décris. après tout, on a affaire à un truc qui terrifie une vampire !


Post 14

Citation :

mais tout était calme, top calme.

trop calme

Citation :

lui apportant la dose d’adrénaline qui lui manquait.

Ils savent ce qu'est l'adrénaline dans ton monde?

Autrement, je trouve biizarre que Fao puisse tenir en respect un molosse, alors qu'Erishun elle-même a eu du mal avec le sien.

Remarques générales sur l'histoire maintenant.

Bon, d'abord, j'étais partie en me disant, "tiens, je vais lire les premiers posts", et puis au final, j'ai tout lu. C'est grandement addictif.

Malgré quelques répétitions et formulations à revoir (mais ça c'est normal), ton style est agréable à lire.

Il y a quelques erreurs dans les 1ers posts, mais autrement, tes points de vue sont bien définis.

Tes personnages sont bien campés, attachants à leur manière, malgré leur défaut (ou peut-être à cause de leurs défauts qui les rend "réels").
Ils ont une bonne dynamique et s'équilibrent bien.

L'histoire est prenante, avec son lot de surprise (je ne m'attendais pas à que qu'Erishun soit une vampire).

Ton univers n'est pour le moment pas très développé (il n'y a que quelques mentions des croyances, des dieux, des différentes races), mais ton décor (la ville, l'auberge, la villa) est bien planté, du coup, ça passe bien, on y croit.

Franchement, j'ai passé un bon moment à lire ton histoire, c'est frais, vif, il y a de l'action, de l'humour, bref, j'en redemande!

La suite est vraiment bien. Même si je m'attendais à ce que Fao fuie devant les chiens (surtout qu'il n'a pas l'armement d'Erishun, et qu'il ne peut donc pas vraiment les tuer)

Bon, malgré les incidents qui pourrissent ma journée et ma motivation, j'ai finit par arriver à pondre quelque chose. Voici donc la suite... je ne suis pas super satisfaite du dernier paragraphe, donc toutes les corrections sont les bienvenues.

Fao avançait dans le jardin, pas à pas, aux aguets, une dague dans chaque main. Elles luisaient d’un doux éclat bleuté. Tout semblait désert, mais la brûlure cuisante sur son épaule lui rappelait sans faillir la proximité des créatures démoniaques. Cela le mettait mal à l’aise. Le vieil homme bizarre qui lui avait fait ce tatouage, des années auparavant, l’avait prévenu de ce phénomène, mais il ne l’avait encore jamais expérimenté. Non pas que la douleur le dérangeât, il avait connu pire: mais c’était la première fois qu’elle se manifestait ainsi, indépendament de sa volonté. Il n’était qu’un assassin, un humain, après tout; et il se demandait quelles circonstances avaient bien pu amener une jeune femme comme Erishun à se colleter avec des démons.
Un frisson dans un buisson, à sa gauche, et un des monstres en sortit pour se planter devant lui. La lueur des dagues s’intensifia, de même que la douleur, et Fao se figea. La chose était aussi grosse qu’un poney, avec l’aspect massif d’un dogue. Des crocs aussi gros que son pouce, un poil ras luisant, un paquet de muscles qui roulaient sous la peau, des petits yeux brillants de ruse... Le Molosse le scrutait tranquillement, l’air de se demander par quel côté il allait l’attaquer, et l’assassin sentit un frisson glacé lui parcourir le dos.
“Ne réflechit pas, se dit Fao. Le coeur et le cerveau, c’est tout.”
Tant pis pour la douleur. Il invoqua son pouvoir et la brûlure lui sembla différente, plus... familière. Il ne voyait plus que le monstre devant lui, la pointe de ses dagues, et les points qu’il devait viser.
Avant que le démon ne se décide à attaquer, il put lancer ses armes d’un geste vif. L’une d’elle atteignit sa cible, en plein milieu du front; mais comme le chien bondit au même moment, l’autre rata le coeur et se planta dans son flanc.
Il se retrouva au sol sous la violence du choc. Le molosse se tourna vers lui et lui mordit l’avant bras gauche. Fao s’était déjà battu avec des chiens de garde au court d’anciennes missions, et il portait des brassards de cuir épais pour se protéger les avants-bras; mais il eut la sensation que celui ci jouait avec lui. Il ne faisait que le maintenir pour le secouer et le trainer. Fao sentait que s’il le décidait, il pouvait lui briser les os rien qu’en serrant un peu plus fort.
De sa main droite libre, il essayait d’atteindre une autre dague, mais les secousses l’empêchaient de la dégager de son fourreau sur sa cuisse. Le monstre augmenta la pression sur son bras gauche et il sentit sa main s’engourdir. Il eut vaguement conscience qu’un deuxième monstre s’approchait de ses jambes, prêt à attaquer. La peur, que son pouvoir contenait dans un coin de son âme, augmenta.
“Tant pis, se dit-il. Si je dois sacrifier un bras pour m’en sortir...”
Il se détendit complètement, laissant le monstre l’agiter comme une poupée de chiffon. Il ferma même les yeux pour se concentrer. La main droite ouverte, il appela la dague plantée dans le flanc du chien. Juste au moment où il refermait le poing sur le manche qui se matérialisait, son adversaire, surprit par son changement d’attitude, s’arrêta et lâcha son bras.
Fao le regarda dans les yeux, et lui planta la dague entre les côtes.
Il se redressa vivement, prêt à continue le combat, mais le deuxième chien avait disparu. Un rapide regard aux alentours lui permit de constater qu’il était en train de se transformer en poussière sous les griffes d’Erishun.
Il se remit debout, aux aguets. Le sang recommençait à circuler dans sa main gauche, lui provoquant des décharges de fourmillements. Son brassard de cuir, pourtant épais, était lacéré, et un filet de sang coulait, mais les coupures étaient assez superficielles. Il ne s’en sortait pas si mal. Erishun s’approcha en silence, comme un chat, échevelée, tandis qu’il ramassait ses dagues, tombées dans l’herbe après la désintégration de la créature.
“Le quatrième? Murmura t-il.
Erishun secoua la tête.
-J’en ai tué deux. Ils sont tous morts.”
Fao faillit répliquer, incrédule, mais il réalisa que son tatouage s’était éteint et il se contenta d’acquiescer.
-Tu es blessé? Demanda t-elle avec un inflexion étrange dans la voix.
-Pas grand chose. Partons d’ici.”

Spoiler:

Ah, enfin, finalement tu auras réussi à écrire un peu aujourd’hui, tant mieux. Tu as bien torturé ceux qui t’ont embêtée ?

La première partie avec le combat de Fao et du chien est bien rendue, on est pris dans l’action et on se demande comment il va s’en tirer.

Pour la deuxième partie, elle est bien aussi, on sent les réticences de Fao, la remercier alors que ce n’est pas son habitude de montrer ses faiblesses, tu as bien rendu cela.
Par contre il y a un petit goût d’inachevé, c’est peut-être ça que tu ressens en disant ne pas être super satisfaite de ce passage.
Peut-être qu’on s’attendrait à plus, qu’il l’embrasse et qu’elle le repousse, ou qu’elle réponde quelque chose, au lieu de le regarder en silence sans rien laisser paraître. Il se dévoile et elle semble rester impassible, pourtant ils sont passés près de la mort dans la nuit et elle devrait aussi laisser transparaître certaines choses, ce qui n’est pas le cas.

Bon courage pour écrire la suite, j’ai hâte de la lire, comme d’habitude.

Voici quelques corrections que j’ai relevées :

Citation :

mais c’était la première fois qu’elle se manifestait ainsi, indépendament de sa volonté.

« indépendamment »

Citation :

“Ne réflechit pas, se dit Fao. Le coeur et le cerveau, c’est tout.”

« Ne réfléchis »

Citation :

Fao s’était déjà battu avec des chiens de garde au court d’anciennes missions, et il portait des brassards de cuir épais pour se protéger les avants-bras; mais il eut la sensation que celui ci jouait avec lui.

« au cours » et « celui-ci »

Citation :

Il ne faisait que le maintenir pour le secouer et le trainer.

« traîner »

Citation :

Juste au moment où il refermait le poing sur le manche qui se matérialisait, son adversaire, surprit par son changement d’attitude, s’arrêta et lâcha son bras.

« surpris par »

Citation :

Il se redressa vivement, prêt à continue le combat, mais le deuxième chien avait disparu.

« prêt à continuer »

Citation :

-Tu es blessé? Demanda t-elle avec un inflexion étrange dans la voix.

« une inflexion »

Citation :

Je serais dans la salle et je vous surveillerais.

plutôt des futurs dans cette phrase : « je serai » et « je vous surveillerai »

Citation :

Fao eu un petit sourire.

« eut »

Citation :

Elle le regardait toujours avec un air neutre. Il lui tenait toujours le bras, cherchait ses mots, comme s’il hésitait à la laisser partir.

Tu as une répétition du mot « toujours », ça alourdit un peu.

Citation :

-Il semblerait que tu aie mérité ta part de récompense, ce soir, conclut-il.”

« tu aies »

Citation :

L’habitude du solitaire finit par reprendre le dessus, et il la lâcha. Elle s’éloigna en silence et disparu dans sa chambre, mais il eut la sensation que son regard continuait à le suivre.

« disparut »
Sur la fin de cette phrase, ça fait bizarre de dire que le regard continuait à le suivre alors que c’est elle qui a bougé et pas lui ; peut-être en disant que son regard le fixait toujours ?

Ouais, la suite !

Citation :

La chose était aussi grosse qu’un poney, avec l’aspect massif d’un dogue. Des crocs aussi gros que son pouce

répétition de aussi gros

Citation :

Le Molosse le scrutait tranquillement, l’air de se demander par quel côté il allait l’attaquer,

un air sur une gueule de molosse, j'ai un peu de mal à imaginer ça... Je pense qu'il faudrait trouver une autre formulation.

Citation :

Avant que le démon ne se décide à attaquer, il put lancer ses armes d’un geste vif.

Il lança ses armes suffirait, je trouve

Citation :

Il se retrouva au sol sous la violence du choc. Le molosse se tourna vers lui et lui mordit l’avant bras gauche

Si le chien lui est tombé dessus, il est déjà au-dessus de lui et n'a pas besoin de se tourner vers lui pour lui mordre le bras. Ok, je sais, je chipote.

Citation :

Fao s’était déjà battu avec des chiens de garde au court d’anciennes missions

au cours d'anciennes missions

Citation :

La peur, que son pouvoir contenait dans un coin de son âme, augmenta.

La formulation est un peu bizarre, je trouve

Citation :

“Ne réflechit pas, se dit Fao. Le coeur et le cerveau, c’est tout.”
“Tant pis, se dit-il. Si je dois sacrifier un bras pour m’en sortir...”

répétition de « se dire » pour traduire ses pensées

Citation :

Fao le regarda dans les yeux, et lui planta la dague entre les côtes.
Il se redressa vivement, prêt à continue le combat, mais le deuxième chien avait disparu. Un rapide regard aux alentours lui permit de constater qu’il était en train de se transformer en poussière sous les griffes d’Erishun.

Répétition regarda/regard

Citation :

lui provoquant des décharges de fourmillements

Des décharges ou des fourmillements, je ne mettrais pas les deux ensemble

Citation :

“Je te retrouve ce soir pour la récompense, déclara Erishun d’un ton sans réplique.
-Non, rétorqua aussitôt Fao. Il pense que je travaille seul. Si tu es là, il risque de poser problème.

Il faudrait peut-être repréciser qui est le « il » (perso, j'ai dû relire la phrase, et me rappeler qu'il s'agissait du commanditaire de Fao).

Sinon, au niveau de la narration, le combat contre le chien est plutôt bien rendu, même si je pense que tu pourrais encore plus insister sur ce que ressent Fao (qui se retrouve quand même en fort mauvaise posture).

Ton dernier paragraphe n'est pas mal, on sent bien son agacement, et l'attirance qu'il commence à éprouver pour Erishun. Je pense que pour le dynamiser un peu, tu pourrais insister sur cet agacement, et sur sa fatigue (ça fait des bonnes nuits tout ça quand même).

En tout cas, j'attends la suite !

J'ai lu le début, et je dois dire que c'est sympa! Tu écris bien, mais je trouve que la scène de la rencontre est trop vite expédiée. Pose toi, décris, ne fais pas de dialogue à rallonge.

Après réflexion, j'ai entièrement remanié le dernier paragraphe. J'ai trouvé ce qui me gênait: je n'arrivais pas à entrer dans la tête de Fao et j'étais parasitée par les pensées d'Erishun, ce qui fait que ce paragraphe est trop neutre et on ne sais pas trop dans quel point de vue on se trouve.
Voici donc la nouvelle version (je met l'ancienne en spoiler).

Ils traversèrent la ville en silence tandis que les étoiles pâlissaient. Le vent se levait, apportant une odeur d’embruns salés. L’aube n’était pas encore vraiment là, mais Erishun ressentait le déclin de la lune, qui la privait de sa force. L’odeur cuivré du sang de Fao l’entourait. Elle l’appréciait comme un parfum vivifiant, revigorant, après les effluves de magie désagréables qu’il avait dégagées un peu plus tôt. De temps en temps, un poids entre ses omoplates lui indiquait qu’il la scrutait. Une certaine fatigue commençait à s’emparer d’elle, mais elle s’appliquait à marcher avec légèreté, surtout lorsqu’elle entendait ses semelles racler le sol, derrière elle.
Arrivés devant l’auberge, ils firent halte et se regardèrent. Si ses blessures le faisaient souffrir, en tout cas, il le cachait bien.
“Je te retrouve ce soir pour la récompense, déclara Erishun d’un ton sans réplique.
-Non, rétorqua aussitôt Fao. Il pense que je travaille seul. Si tu es là, il risque de poser problème.
-N’imagine pas t’en tirer en gardant ma part, répondit-elle, glaciale. Je serai dans la salle et je vous surveillerai.
Fao eu un petit sourire.
-Evidemment. Je n’en attendais pas moins.
Elle voulut se diriger vers l’arrière du bâtiment, mais il la retint et crocheta rapidement la porte d’entrée. Ce n’était pas le plus discret, mais il n’avait pas tord: maintenant que la tension retombait, elle se sentait trop fatigué pour escalader la façade et rentrer par la fenêtre du couloir de l’étage. Après avoir refermé, ils traversèrent la salle déserte et montèrent l’escalier obscur comme des ombres.
Il s’arrêta devant sa porte. Au moment où Erishun s’éloignait pour rejoindre sa propre chambre, il lui agrippa le bras. Elle lui lança un regard noir, et il hésita un instant, l’air de vouloir dire quelque chose sans trouver les mots.
“Merci, souffla t-il finalement.
Elle réalisa ce qu’il lui en coûtait de prononcer ce simple mot, et elle se contenta de hocher la tête. Il semblait soudain beaucoup plus séduisant, sans son sempiternel air arrogant.
-Je ne le répèterais pas, continua t-il, mais ce soir, je ne m’en serais pas sorti si tu n’avais pas été là, j’en suis conscient.
En effet, pensait-elle, ce qui aurait dû être une petite aventure amusante s’était révélé être un piège. Ils avaient failli mourir ensemble, et ils s’en étaient sortis parce qu’ils étaient ensemble; mais en tout cas quelqu’un leur avait menti et allait devoir le payer. Elle trouva ses pupilles d’ambre et avec un poil d’hypnose fit passer son message dans un regard.
Il lui tenait toujours le bras, cherchait ses mots, comme s’il hésitait à la laisser partir.
-Il semblerait que tu aie mérité ta part de récompense, ce soir, conclut-il.
-Je mérite toujours ma récompense, rit-elle, et elle lui posa un baiser sur la joue avant de s’éloigner dans le couloir, vive comme l’éclair.

Cette version là est bien meilleure, on sent vraiment la tension entre les personnages

J’aime beaucoup plus cette version, la scène est plus accomplie, il n’y a plus cette impression d’inachevée qu’on ressentait dans ton précédent texte.
Les réactions de l’un et de l’autre sont mieux rendues, et la conclusion ressemble plus à l’Erishun malicieuse qu’on découvrait au début de l’histoire.

Vivement la suite, pourvu qu’elle continue sur cette lancée ^^

Pour finir, quelques corrections :

Citation :

L’odeur cuivré du sang de Fao l’entourait.

« cuivrée »

Citation :

Fao eu un petit sourire.

« eut »

Citation :

Ce n’était pas le plus discret, mais il n’avait pas tord: maintenant que la tension retombait, elle se sentait trop fatigué pour escalader la façade et rentrer par la fenêtre du couloir de l’étage.

« tort » et « fatiguée »

Citation :

-Je ne le répèterais pas, continua t-il, mais ce soir, je ne m’en serais pas sorti si tu n’avais pas été là, j’en suis conscient.

Je mettrai un futur pour le premier verbe car c’est une certitude : « répèterai »

Citation :

-Il semblerait que tu aie mérité ta part de récompense, ce soir, conclut-il.

« tu aies »

Bon, puisqu'on me promet une armée de vampires pour m'aider à torturer le forum, et avec l'aide de Louve et d'Aliska, je n'ai plus d'excuse, donc voici la suite ^^
Ma production du week end, écrite pendant un gros orage à la main pour cause de coupure de courant, que je viens enfin de trouver le courage de taper....



Erishun dormit une bonne partie de la journée. Avoir bu le sang du garde lui permit de cicatriser les quelques éraflures qu’elle avait récoltées contre les Molosses, et elle se sentait en pleine forme à son réveil. Une fois ses cheveux brossés et dépoussiérés, brillant comme du rubis liquide, elle avait retrouvé toute sa bonne humeur.
Lorsque l’heure du rendez-vous approcha, elle descendit et s’installa à une table un peu isolée, de façon à pouvoir embrasser toute la salle du regard. Elle avait bien conscience d’attirer les regards, mais cela lui plaisait. Elle offrit un sourire à un jeune homme qui la dévisageait en oubliant de fermer la bouche. A cette heure, une joyeuse animation régnait; apparemment, l’auberge du Saule Pleureur était un endroit apprécié et convivial. La majorité des tables était occupée par des familles ou par des groupes de jeunes gens qui dînaient en riant et en parlant gaiement.
Elle repéra Fao qui s’était installé un peu à l’écart lui aussi, encore seul. Lorsque la serveuse passa près d’elle, elle commanda un verre de vin - pas pour le boire, mais elle aimait observer les jeux de la lumière sur le rouge sombre du liquide, qui lui rappelait la couleur du sang.
Lorsque Fao la remarqua enfin, elle leva son verre pour le saluer en lui adressant un grand sourire, ignorant le mouvement de déception de son précédent soupirant, et se retint d’éclater de rire quand l’assassin lui répondit par un froncement de sourcil agacé.
Lorsqu’un petit homme au visage émacié se présenta à la porte, elle sentit immédiatement qu’il s’agissait de leur commanditaire, et la façon dont Fao se raidit en le voyant confirma son intuition. L’homme fouilla la salle du regard, et se dirigea tranquillement vers la table de Fao, ignorant la serveuse qui avançait.
Erishun suivi leur entretien du regard, non qu’ils fussent trop loin pour ses capacités auditives, mais le brouhaha ambiant la gênait. Elle se fichait pas de mal de ce qu’ils se racontaient de toute façon; la seule chose qui l’intéressait, c’était d’avoir sa part de récompense.
Son attention fut soudain détournée par les mots “soldats morts” prononcés non loin d’elle. C’était la serveuse qui parlait à un jeune homme visiblement affligé, qu’elle reconnu aussitôt: elle l’avait délesté de douze pièces d’or, la veille, au cours de la partie de carte avec le garde au tabard de lynx et ses amis...
“... Son coeur s’est simplement arrêté, disait la jeune fille en lui servant de la bière, d’après la Maître guérisseuse qui est venue l’examiner. Elle le connaissait, elle l’avait déjà soigné pour ça. Elle a dit que ça devait arriver un jour. C’est si tragique...”
La mort du garde avait donc été considérée comme une mort naturelle. Voilà qui réglait un de leur problème, se dit Erishun. Personne ne viendrait l’ennuyer avec ça. Cela expliquait également un autre point et la rassurait: elle savait parfaitement qu’elle ne lui avait pas pris assez de sang pour tuer un homme normal.
Elle revint à la discussion qui l’interessait pour voir que Fao avait sorti une de ses dagues discrètement, sous la table, et que l’échange avait monté en tension.

Fao, de son côté, n’avait pas passé une très bonne journée. Il avait dormi un peu, bien sûr, il avait l’habitude de ménager ses forces chaque fois qu’il le pouvait. Puis il avait passé un long moment à examiner le pendentif, se posant des dizaines de questions sans trouver l’ombre d’une réponse logique. Il n’était spur que de deux choses: la première, c’était qu’on lui avait menti, et cela avait failli lui coputer la vie. La deuxième, c’était que la récompense promise ne correspondait à rien: huit cent pièces d’or, c’était beaucoup trop cher payé pour le meurtre d’un simple garde et le vol d’un banal médaillon en bois. Par contre, s’il s’agissait d’un puissant objet magique comme le prétendait Erishun, la somme ne représentait que le pourboire pour avoir failli se faire dévorer par des Molosses de l’Enfer...
Son instinct lui hurlait que la deuxième option était celle qui se rapprochait le plus de la vérité, et il était bien déterminé à empocher la juste paie.
Lorsque le soleil déclina, il se surprit à rectifier plusieurs fois l’inclinaison de son chapeau devant le miroir, et il finit par se demander ce qui lui prenait. Il avait toujours prit grand soin de son apparence, mais la minsucule tâche de sang sur le poignet blanc de sa chemise l’irritait plus que de coutume. Il se donna une gifle mentale. Il avait pourtant l’habitude d’affronter ses commanditaires!
Sa tension ne retomba pas une fois installé à table. Lorsque toutes les têtes se tournèrent vers l’escalier, il eut comme une sensation de déjà vu et se douta de ce qui se passait. Il n’allait pas lui faire le plaisir de se retourner, cette fois ci... Il résista le plus longtemps possible, mais finalement, il ne put s’empêcher de la chercher dans la salle.
Lorsque leurs regards se croisèrent, elle leva son verre avec cet espèce de sourire à la fois enjôleur et moqueur dont elle avait le secret, et cela l’agaça. Comme s’il n’avait pas assez d’ennuis comme ça!
Finalement, l’homme avec qui il avait rendez vous arriva. Fao le laissa s’assoir en silence, l’expression neutre.
“Bien le bonsoir, dit-il comme s’ils étaient là pour un dîner amical. Qu’en est-il de notre petite affaire?”
Fao sortit le petit sachet de velour de sa poche et lui montra sans le poser.
“L’objet est là, annonça t-il laconiquement. Quand au garde, je suis sûr que vous savez déjà qu’il est mort.”
L’homme eut un petit sourire qui ne monta pas jusqu’à ses yeux. Il sortit une bourse de sous sa cape, la poussa sur la table et tendit la main pour récupérer son colis.
“Parfait. Voici donc vos huit cent pièces d’or, comme convenu.
“Pas si vite, rétorqua Fao en remettant le collier dans sa poche.
Le mauvais sourire de son interlocuteur s’effaça aussitôt.

Je continue d'aimer :-)
Je suis prise dans ton histoire!

Pas grand-chose à dire sur l’histoire, j’aime toujours autant et j’ai hâte de voir comment elle va continuer.

Je vais continuer le motivationage pour avoir plus vite la suite : si je te rajoute un ou deux loups-garous en plus des vampires, ça aide ? (bon, je garde mes préférés, Charles et Ben, pour moi par contre, moi aussi j’ai besoin de motivation ^^)

Sinon voici les petites corrections que j’ai relevées :

Citation :

Erishun suivi leur entretien du regard, non qu’ils fussent trop loin pour ses capacités auditives, mais le brouhaha ambiant la gênait.

« suivit »

Citation :

C’était la serveuse qui parlait à un jeune homme visiblement affligé, qu’elle reconnu aussitôt:

« reconnut »

Citation :

Elle revint à la discussion qui l’interessait pour voir que Fao avait sorti une de ses dagues discrètement, sous la table, et que l’échange avait monté en tension.

« l’intéressait »

Citation :

Il n’était spur que de deux choses: la première, c’était qu’on lui avait menti, et cela avait failli lui coputer la vie.

« sûr » et « coûter »

Citation :

La deuxième, c’était que la récompense promise ne correspondait à rien: huit cent pièces d’or, c’était beaucoup trop cher payé pour le meurtre d’un simple garde et le vol d’un banal médaillon en bois.

« huit cents » (même chose quelques lignes plus loin)

Citation :

Il avait toujours prit grand soin de son apparence, mais la minsucule tâche de sang sur le poignet blanc de sa chemise l’irritait plus que de coutume.

« pris » « minuscule » et « tache »

Citation :

Fao sortit le petit sachet de velour de sa poche et lui montra sans le poser.

« velours »

Citation :

Quand au garde, je suis sûr que vous savez déjà qu’il est mort.”

« Quant »

Je veux bien quelques loups garous, mais seulement si ils ne se disputent pas avec les vampires ^^
Sinon, désolée pour les fôtes, j'ai tapé ça hier soir vite fait et quand je suis fatiguée, le clavier n'est pas mon ami, donc il y a sûrement plein de fautes de frappes que j'ai laissé passer... (du genre, des p à la place des accents circonflexes.... )

Je confirme, ce sont essentiellement des fautes de frappe, c'est ce que je me suis dit en voyant les P à la place de ^

Si tu fais quelques pîqures aux loups-garous, ils devraient être sages !

Fin de la pause déjeuner, je retourne au boulot.

Bon après-midi.

J'ai eu un petit moment de fatigue avec les "p" (j'ai dû relire deux fois pour être sûre que ce n'étaient pas mes yeux qui déconnaient) et puis j'ai lu le commentaire d'Abi et tout s'est éclairé

sinon, c'est toujours aussi prenant, j'ai hâte de lire la suite.