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 le cirque en folie

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeSam 12 Fév 2011 - 13:31

Bonjour,

Voici :
Citation :
Celui-ci lui aurait demandé de renouer avec lui et même de partir avec lui. Elle avait refusé, lui faisant comprendre qu’elle aimait son mari. Ce dernier l’a dit au commissaire, car peu avant le drame, elle lui avait tout avoué.
Pour ma part je trouve la dernière phrase un peu plourde et pas très claire.

Même chose avec cette phrase :
Citation :
Caché dans un coin, il a dû assister à toute la scène et à ce moment-là, il a vraiment fait ce qu’il a dit.

Citation :
Elle a ajouté qu'il ne fallait pas que je me plaigne ensuite,que peut-être ce serait mieux pour nous deux, au fond.
Ici, d'un côté Diane donne un avertissement, genre : "Ne vient pas te plaindre après" et de l'autre elle pense que c'est peut-être une bonne décision de tout lui raconter. La transition est très rapide...

Citation :
si ce n'est de boire une larme de cette délicieuse prunelle ou de remplir à nouveau les verres.
ou de remplir à nouveau les verres est en trop. C'est probabalement étrange, mais cela me fait bizarre de lire délicieuse prunelle vues les circonstances...

Pas mal de répétitions dans le dernier chapitre.

Bon courage pour la suite.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeSam 12 Fév 2011 - 18:03

Bonjour,
Merci pour votre avis. Voici la correction. Encore merci.
Cordialement
auteur008


Au bout de quelques minutes, le commissaire vint me voir et m'expliqua que ce n'était pas la lionne, la coupable. Quelqu'un aurait ouvert la cage exprès. Gina connaissait les risques qu’il y a d’approcher les fauves, surtout quand ceux-ci ne sont pas encore habitués à leurs nouveaux territoires. Elle avait donc l’intention d’aller voir la lionne, de lui donner à manger, mais par la petite trappe qui est conçue à cet effet. Elle n’aurait jamais fait la bêtise d’ouvrir la cage. Il m'apprit aussi qu'elle avait eu une liaison par le passé avec le clown qui s'appelait Blaise.
Celui-ci lui aurait demandé de renouer avec lui et même de partir avec lui. Elle avait refusé, lui faisant comprendre qu’elle aimait son mari. Je lui ai demandé alors, comment se faisait-il que son mari justement n’était pas près d’elle lors du drame.
Le commissaire m'a répondu qu'ils venaient de se disputer pour une peccadille et c’est en apprenant la tragédie qui s’était passé, qu’il a eu un malaise et que le policier l’a trouvé dans un triste état. En voyant l'état de détresse sincère du pauvre homme, le commissaire n'eut aucun doute sur son innocence. Il a donc formulé l'hypothèse que Blaise était l'assassin de Gina. D' après lui, son numéro terminé, le clown se serait glissé vers la ménagerie, aurait ouvert la porte et quand Gina est arrivée, le fauve lui a sauté dessus. Caché dans un coin, il a dû assister à toute la scène. Le policier à conclut en me disant que ses hommes étaient entrain de le questionner et qu'il allait finir par avouer.
Diane est sortie au moment où les deux policiers emmenaient le clown, menottes aux poings. Elle s’est soudain mise à hurler « papa », puis elle s’est effondrée. Je me suis précipité vers elle et, la soutenant, je l’ai fait entrer dans la caravane. Elle est restée quelques minutes à divaguer, prononçant des paroles incohérentes, demandant qu'on le laisse tranquille, que ce n'était pas lui, qu'elle était la seule responsable
Puis elle a repris ses esprits et elle m’a souri. De me voir tourmenté, elle fut surprise et m’a demandé ce qui se passait.
Soudain, elle a semblé se souvenir. Elle m'a alors prié de lui pardonner et affirmé que la scène qu'elle avait vue l'avait traumatisée.
Je n’ai rien dit et au bout d’une heure d’un silence lourd, n’y tenant plus, je lui ai demandé une nouvelle fois de me dire la vérité. Surprise sur le moment, elle a répliqué qu’elle m'avait déjà dit qu'elle n'avait rien. Son visage était agité de tics, sa voix tremblotait. Je lui ai avoué doucement pour ne pas l’effrayer davantage, qu'elle avait déliré en parlant de son père. Elle m'a alors supplié de me taire avant d'éclater en sanglots.
Quand elle fut calmée, elle a allumé une cigarette et m’a déclaré comme j'insistais, qu'elle allait tout m'expliquer. Elle m'a mise en garde que ce qu'elle allait me révéler, pouvait mettre fin à notre relation.

le couple était toujours pendu à ses lèvres, ne l'interrompant sous aucun prétexte, si ce n'est de boire une larme de prunelle. Après avoir bu un peu d'eau-de-vie et repris son souffle, l'homme continua son récit :

À dix-huit ans, Diane vivait seule avec son père, sa mère étant morte. Elle habitait dans un taudis. Son père travaillait dur pour subvenir à leurs besoins dans une usine d’alimentation. Le travail était infernal et peu rémunéré. Il avait un contremaître qui était le dernier des ordures et qui profitait de toutes les occasions pour lui mener la vie insupportable. Un jour que son père était malade, le contremaître est venu chez eux pour voir si son père était bien là. Il lui a dit de reprendre son poste au plus vite, sinon il risquait de perdre sa place.
Diane était prête à lui fermer son clapet, quand elle a vu le regard implorant de son père.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeSam 12 Fév 2011 - 18:08

Plus fluide ainsi !
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 7:09

Et voici la correction !

— la tragédie qui s’était passé : passée
— D' après lui : pas d’espace après le D’
— Le policier à conclut en me disant : a conclu
— que ses hommes étaient entrain de le questionner : en train
— la seule responsable Puis elle a repris : manque le point après responsable
— elle fut surprise et m’a demandé ce qui se passait : elle a été surprise et m’a demandé ce qui s’était passé
— et m’a déclaré comme j'insistais, qu'elle : virgule après déclaré
— le couple était toujours pendu : Le
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 14 Fév 2011 - 16:27

Bonjour,
Merci pour la correction.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeJeu 3 Mar 2011 - 11:46

Bonjour,
Je ne sais pas si je vous ai envoyé un autre extrait. Dans le doute, je l'envoie. Merci.
Cordialement
auteur008



Alors, elle a attendu patiemment que cet ignoble individu s’en aille.
Son père a eu peur de l’avertissement du contremaître et le lendemain, il est allé travailler avec une fièvre de cheval. Le contremaître est souvent revenu à la maison sous n’importe quel prétexte. C’était à Diane qu’il en voulait. Il essayait toujours de l'embrasser. La nuit, elle pleurait dans son lit, tandis que son père lui, souffrait de ne rien pouvoir faire.
Un matin, son père s’est adressé à elle et sérieusement lui a dit qu'ils allaient partir de ce lieu malsain. Il avait pris la décision de donner sa démission et de chercher du boulot autre part. Elle a tenté de le raisonner en lui faisant comprendre qu'à son âge, il ne trouverait plus de travail et quel que soit l'endroit où ils iraient. C'est alors qu'elle s'est proposée pour chercher quelques besognes. Il n’a su que lui dire qu'elle était une bonne fille.
Dans la soirée, le contremaître est arrivé ivre. S’adressant à son père, il lui a demandé s'il n'avait pas une bonne bouteille dans sa cave. Il lui ordonna d'aller en chercher une qu'ils boiraient ensemble.
Une fois de plus, son père n’osa pas le contredire et descendit dans le cellier. L’autre s’est alors approché d'elle et mettant ses mains sur ses épaules et à entreprit de l’embrasser.
Comme elle était en train d’éplucher des pommes de terre, il l'a convié à poser son couteau en ironisant qu'elle pourrait se blesser.
Alors qu’il se rapprochait de plus en plus, afin de la caresser, elle ne sait pas ce qui lui a pris. Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, elle a enfoncé le couteau dans sa gorge, frappant au hasard en fermant les yeux.
Elle avait encore le couteau plein de sang dans la main, ainsi que sa robe, quand son père est remonté et l’a trouvé dans cet état. Se précipitant vers le corps inerte, il dut admettre après quelques instants, qu‘il n’y avait plus rien à faire. Il lui a enlevé le couteau des mains et l'a pris dans ses bras en lui demandant pourquoi elle avait fait ça. Elle lui a expliqué qu'il avait essayé d'abuser d'elle. Ils sont restés un moment à pleurer et quand ils eurent repris leurs esprits, ils se sont demandés ce qu’ils allaient faire du cadavre. Son père a fini par dire qu'il allait appeler la gendarmerie et leur expliquer ce qu'il c'était passé. Diane ne voulait pas de peur qu'il aille en prison. Ils se sont affrontés jusqu'à ce que Diane abandonne. Il a fait comme il l'avait souhaité et quand les gendarmes sont arrivés,elle n'a pas fait un geste ni dit une parole. Son père l'a embrassé en la rassurant que tout allait bien se passer.
Quand il est monté dans le fourgon, c'est là qu'elle a compris qu'elle ne le reverrai plus. Alors elle s'est élancé derrière le fourgon en hurlant qu'il n'était pas coupable, que c'était elle qui avait tué l'homme.
Au bout d'un moment, elle est rentrée dans cette maison où elle avait eue quelques petites années de bonheur avec son père. Dans cette maison, qui n’était qu’un taudis où l’hiver ils se gelaient et l’été ils crevaient de chaud. Quand elle s'est retrouvée seule dans cette pièce maudite, le désespoir l'a prit et découvrant le couteau à terre, elle l’a ramassé et s'est tailladé les deux bras. Ensuite, elle s'est évanouie. Un ami de son père, le seul qu’il eut, sachant qu’il avait des ennuis, avait décidé de lui rendre visite. Quand il est arrivé et qu'il l'a vu à terre perdant son sang,il a aussitôt fait des garrots aux poignets et a appelé les secours. Quand elle a reprit connaissance, c'est lui qu'elle a vu. Il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.
En sortant de l’hôpital, une assistante sociale l’attendait. Elle l'a suivi et s'est retrouvée dans une de ces maisons spécialisées pour les enfants comme elle, au milieu de filles qu'elle ne connaissais pas. Elle a eu droit à tous les sévices, affront, et punitions. Un jour qu'elle en avait assez, elle a décidé de s’enfuir. La directrice de l’établissement avait pour habitude de prendre une pensionnaire une fois tous les week-end chez elle pour lui faire faire de menus travaux en échange de sa bonne conduite durant la semaine. Celle ci habitant à la campagne, cela n’intéressait pas beaucoup de filles et elle attendit que ce soit son tour avec patience.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeMar 22 Mar 2011 - 10:24

Corrections

— il ne trouverait plus de travail et quel que soit l'endroit où ils iraient : le « et » n’est pas utile
— et à entreprit de l’embrasser : a entrepris
— ils se sont demandés : demandé (forme pronominale invariable)
— leur expliquer ce qu'il c'était passé : s’était
— les gendarmes sont arrivés,elle n'a : espace après la virgule
— qu'elle ne le reverrai plus : reverrait
— Alors elle s'est élancé derrière : virgule après Alors ; élancée
— dans cette maison où elle avait eue : eu
— le désespoir l'a prit : pris
— perdant son sang,il a aussitôt : espace après la virgule
— Quand elle a reprit connaissance : repris
— qu'elle ne connaissais pas : connaissait
— une fois tous les week-end chez elle : week-ends
— Celle ci habitant : Celle-ci
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeMar 22 Mar 2011 - 11:34

Bonjour,
Merci pour la correction. Je tente de mettre la suite, malgré l'absence de Sophinette.
Cordialement
auteur008


La semaine précédente, elle crût comprendre qu’il n’y avait pas de volontaires pour aller à la campagne. Alors elle en profita pour mettre toutes les chances de son côté. Elle se tenait correctement, obéissait à tous les ordres et corvées et se forçait à être agréable et résignée. Le jour tant attendu arriva et elle partit avec madame Juliette. C’était à trente kilomètres de la pension. Quand ils sont enfin arrivés, elle a découvert une fermette entourée de hauts murs. Elle fut étonnée car il n’ y avait personne d’autre qu’un vieux jardinier qui entretenait le jardin potager et le jardin d’ornement. Ils n'étaient que trois personnes isolées, car le village le plus proche était à trois kilomètres. Après la visite du domaine, elles ont fait les courses et puis déjeuné. L’après-midi, elle l’a emmené promener dans une forêt ou elles ont cueillit quelques champignons. Le soir, après avoir dîné, elle lui a montré sa chambre. Quand Diane fut couchée, elle est venue lui dire bonsoir en déposant un baiser sur son front. Cela lui a fait un drôle d'effet et elle s'est mise à repenser à la journée qu'elle avait passée. C'est là, qu'elle s'est rendue compte qu'elle avait été heureuse auprès de cette femme qui n'était pas méchante, bien au contraire. Elle a été prise de remords en pensant au plan qu'elle avait préméditer.
Le lendemain matin, en se levant, elle appréhenda de devoir rentrer le soir à la pension. En se dirigeant vers la cuisine, elle a trouvé la directrice attablée devant un bol de café. Diane s'est installée avec gêne en face d'elle, après que celle-ci l'est invitée. Elles ont parlé de tout et de rien de sa vie à la pension, un peu de sa jeunesse. Elles ont passé la journée à flâner à Paris. Mais le soir est arrivé trop vite et c’est avec regret qu'elle a repris le chemin du pensionnat. Pour essayer d’atténuer sa peine, madame Juliette lui a demandé comment ce faisait-il qu'elle n'ait pas essayé de s'enfuir pendant la nuit. Devant l'air effaré de Diane, elle a rit, voyant qu'elle avait vu juste. Reprenant ses esprits, Diane lui a expliqué la raison de sa renonciation. Elle lui a avoué en souriant qu'elle pensait qu'elle était une brave petite et qu'elle avait monté toute cette mise en scène pour la tester. Elle lui confessa aussi, qu'elle avait même renvoyer le jardinier et laissé la grille ouverte. Diane, de plus en plus déroutée, allait lui demander la raison de son comportement, quand la directrice a lâché sur un affligé, qu'elle avait une fille à peu près de son âge. Elle a ajouté après un silence d'émotion, qu'elle était morte d'une overdose.
Diane se trouva embarrassée et n’osa plus la regarder. La directrice continua en lui disant que c'était pour cette raison qu'elle avait décidé de l'adopter si elle était consentante bien entendu. Tout cela les fit pleurer et elles se sont retrouvées dans les bras l'une de l'autre.
Le reste se passa assez vite. La directrice fit des pieds et des mains pour aboutir à cette adoption et bientôt par un beau matin, Diane s'est de nouveau retrouvée chez elle. Tout fut merveilleux …jusqu’à ce qu’un matin, le vieux jardinier vint frapper à sa porte. Diane ouvrit, croyant que c’était tatie Jacqueline. Oui, elle l’appelait ainsi car c’était son prénom. Elle fut surprise de voir le visage du père Apolline. Le jardinier. Il a bredouillé qu'il venait d'arriver un malheur.
Elle l’a suivi, angoissé. Là, en bas de l’escalier qui menait au jardin, elle a découvert sa bienfaitrice allongée sur le sol, une rose entre ses doigts. Quand Diane a réalisé qu'elle était vraiment morte, le ciel lui est tombé sur la tête et elle s'est couchée sur ce corps sans vie pour pleurer sa détresse. Elle serait restée là, je ne sais combien de temps, si le jardinier ne l'avait pas fait sortir de sa léthargie. Il lui a assuré qu'elle n'avait pas souffert et qu'il fallait s'occuper de l'enterrement, vu qu'ils étaient tous les deux, la seule famille qui lui restait.
Quand tout fut fini, Diane a cherché ce qu'elle pourrait faire maintenant qu'elle se retrouvai seule dans cette grande maison où manquait la seule personne après son père qui ait compté dans sa vie.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeJeu 24 Mar 2011 - 19:34

Bonjour,

Désolée pour ce long silence.
Voici pour l'avant dernier extrait :

Citation :
L’autre s’est alors approché d'elle et mettant ses mains sur ses épaules et à entreprit de l’embrasser.
je pense que le second "et" est en trop.

Citation :
Comme elle était en train d’éplucher des pommes de terre, il l'a convié à poser son couteau en ironisant qu'elle pourrait se blesser.
Personnellement je trouve que le verbe "convier" ne va pas à cet homme. Obliger, pousser, forcer... sont plus adaptés non ?

Citation :
Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, elle a enfoncé le couteau dans sa gorge, frappant au hasard en fermant les yeux.
ici je chipote un peu mais Diane enfonce le couteau dans la gorge, ce qui assez précis si l'on considère tout le corps ..puis vous dites "frappant au hasard" ...sauf si vous inverser votre phrase peut être : ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, fermant les yeux elle frappa au hasard et le couteau s'enfonça dans sa gorge"

Citation :
Elle avait encore le couteau plein de sang dans la main, ainsi que sa robe,
à la première lecture j'ai compris qu'elle avait dans sa main d'une part le couteau et d'autre part sa robe... car le "sang" semble se réferrer uniquement au couteau

Citation :
Il lui a enlevé le couteau des mains et l'a pris dans ses bras en lui demandant pourquoi elle avait fait ça. Elle lui a expliqué qu'il avait essayé d'abuser d'elle.
3 fois le mot "lui" c'est un peu beaucoup....Elle expliqua qu'il avait ....permet d'en enlever un

Citation :
Quand elle a reprit connaissance, c'est lui qu'elle a vu. Il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.
Pour moi ces deux phrases sont un peu lourdes : Quand elle a reprit connaissance, il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.

de nouveau ceci n'est que mon avis Very Happy


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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeVen 25 Mar 2011 - 11:05

Bonjour,
Heureux de vous retrouver. Merci pour votre avis et votre correction qui sont, je le répète très justifiées. Je vous envoie la copie de cet extrait avec les corrections.
Cordialement
auteur008



Alors, elle a attendu patiemment que cet ignoble individu s’en aille.
Son père a eu peur de l’avertissement du contremaître et le lendemain, il est allé travailler avec une fièvre de cheval. Le contremaître est souvent revenu à la maison sous n’importe quel prétexte. C’était à Diane qu’il en voulait. Il essayait toujours de l'embrasser. La nuit, elle pleurait dans son lit, tandis que son père lui, souffrait de ne rien pouvoir faire.
Un matin, son père s’est adressé à elle et sérieusement lui a dit qu'ils allaient partir de ce lieu malsain. Il avait pris la décision de donner sa démission et de chercher du boulot autre part. Elle a tenté de le raisonner en lui faisant comprendre qu'à son âge, il ne trouverait plus de travail quel que soit l'endroit où ils iraient. C'est alors qu'elle s'est proposée pour chercher quelques besognes. Il n’a su que lui dire qu'elle était une bonne fille.
Dans la soirée, le contremaître est arrivé ivre. S’adressant à son père, il lui a demandé s'il n'avait pas une bonne bouteille dans sa cave. Il lui ordonna d'aller en chercher une qu'ils boiraient ensemble.
Une fois de plus, son père n’osa pas le contredire et descendit dans le cellier. L’autre s’est alors approché d'elle et mettant ses mains sur ses épaules à entrepris de l’embrasser.
Comme elle était en train d’éplucher des pommes de terre, il l'a poussé à poser son couteau en ironisant qu'elle pourrait se blesser.
Alors qu’il se rapprochait de plus en plus, afin de la caresser, elle ne sait pas ce qui lui a pris. Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, elle a enfoncé le couteau dans sa gorge, fermant les yeux elle frappa au hasard et le couteau s'enfonça dans sa gorge.
Elle avait encore le couteau dans sa main taché de sang, ainsi que sa robe, quand son père est remonté et l’a trouvé dans cet état. Se précipitant vers le corps inerte, il dut admettre après quelques instants, qu‘il n’y avait plus rien à faire. Il lui a enlevé le couteau des mains et l'a pris dans ses bras en demandant pourquoi elle avait fait ça. Elle expliqua qu'il avait essayé d'abuser d'elle. Ils sont restés un moment à pleurer et quand ils eurent repris leurs esprits, ils se sont demandé ce qu’ils allaient faire du cadavre. Son père a fini par dire qu'il allait appeler la gendarmerie et leur expliquer ce qui s'était passé. Diane ne voulait pas de peur qu'il aille en prison. Ils se sont affrontés jusqu'à ce que Diane abandonne. Il a fait comme il l'avait souhaité et quand les gendarmes sont arrivés, elle n'a pas fait un geste ni dit une parole. Son père l'a embrassé en la rassurant que tout allait bien se passer.
Quand il est monté dans le fourgon, c'est là qu'elle a compris qu'elle ne le reverrait plus. Alors, elle s'est élancée derrière le fourgon en hurlant qu'il n'était pas coupable, que c'était elle qui avait tué l'homme.
Au bout d'un moment, elle est rentrée dans cette maison où elle avait eu quelques petites années de bonheur avec son père. Dans cette maison, qui n’était qu’un taudis où l’hiver ils se gelaient et l’été ils crevaient de chaud. Quand elle s'est retrouvée seule dans cette pièce maudite, le désespoir l'a pris et découvrant le couteau à terre, elle l’a ramassé et s'est tailladé les deux bras. Ensuite, elle s'est évanouie. Un ami de son père, le seul qu’il eut, sachant qu’il avait des ennuis, avait décidé de lui rendre visite. Quand il est arrivé et qu'il l'a vu à terre perdant son sang, il a aussitôt fait des garrots aux poignets et a appelé les secours. Quand elle a reprit connaissance, il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.
En sortant de l’hôpital, une assistante sociale l’attendait. Elle l'a suivi et s'est retrouvée dans une de ces maisons spécialisées pour les enfants comme elle, au milieu de filles qu'elle ne connaissait pas. Elle a eu droit à tous les sévices, affront, et punitions. Un jour qu'elle en avait assez, elle a décidé de s’enfuir. La directrice de l’établissement avait pour habitude de prendre une pensionnaire une fois tous les week-ends chez elle pour lui faire faire de menus travaux en échange de sa bonne conduite durant la semaine. Celle-ci habitant à la campagne, cela n’intéressait pas beaucoup de filles et elle attendit que ce soit son tour avec patience.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 10:48

Bonjour,

Voici :
Citation :
Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, elle a enfoncé le couteau dans sa gorge, fermant les yeux elle frappa au hasard et le couteau s'enfonça dans sa gorge.
ici vous avez oublié d'enlever l'ancienne partie de la phrase donc nous avons une répétition, il faut supprimer : elle a enfoncé le couteau dans la gorge

Citation :
Ils sont restés un moment à pleurer et quand ils eurent repris leurs esprits, ils se sont demandé ce qu’ils allaient faire du cadavre. Son père a fini par dire qu'il allait appeler la gendarmerie
répétition un peu reapprochée allaient / allait
vous pouvez remplacer le second par "devait"

Citation :
elle attendit que ce soit son tour avec patience
Vous pourriez remplacer "elle" par Diane

voilà pour ce passage.
Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 11:19

Bonjour,

Voici pour le second extrait :
Citation :
C’était à trente kilomètres de la pension.
Vous pourriez tourner cette phrase autrement car ainsi elle n'est pas très jolie : Sa demeure se situait à trente kilomètres ....

On a un peu de mal à croire que la directrice fasse subir dans son établissement tous les "sévices et affronts" possible et d'un autre côté accueille l'une d'entre elles pour le weekend.

Citation :
Elles ont passé la journée à flâner à Paris.
ici je suis encore plus étonnée, nous passons d'une fermette perdue avec ses trois habitants à Paris....la directrice l'a emmenée faire du shopping ??? Diane ne devait-elle pas faire de menus travaux ?


Citation :
Pour essayer d’atténuer sa peine, madame Juliette lui a demandé comment ce faisait-il qu'elle n'ait pas essayé de s'enfuir pendant la nuit.
ici je ne vois pas bien le rapport entre "atténuer" la peine de quelqu'un et la questionner sur la "non évasion"...

Citation :
Elle lui a avoué en souriant qu'elle pensait qu'elle était une brave petite et qu'elle avait monté toute cette mise en scène pour la tester. Elle lui confessa aussi, qu'elle avait même renvoyer le jardinier et laissé la grille ouverte. Diane, de plus en plus déroutée, allait lui demander la raison de son comportement, quand la directrice a lâché sur un affligé, qu'elle avait une fille à peu près de son âge. Elle a ajouté après un silence d'émotion, qu'elle était morte d'une overdose.
Beaucoup de "qu'elle"

Citation :
Reprenant ses esprits, Diane lui a expliqué la raison de sa renonciation. Elle lui a avoué en souriant
Ce passage est confus comme Diane explique ses raisons, j'ai cru que la phrase suivante avec le mot "avoué" sortait aussi de la bouche de Diane.
Je ne comprends pas bien l'idée de la "mise en scéne" ....et puis hop coup de théatre, voilà que la directrice veut adopter Diane et qu'elle décède (je ne sais pas combien de temps après) tout ceci en quelques phrases.
Ce qui est le plus troublant pour moi, c'est qu'au début nous avons le directeur du cirque, qui parle de diane à Olivier et Colette. Dans certains passages vous allez vraiment dans le détail (elle épluche les pommes de terre, elle cours derrière le fourgon de la gendarmerie, elles vont flaner à Paris, elles ramassent des champignons etc) et d'un autre côté vous expliquez en quelques mots que Diane a tuer un homme, a fait une tentative de suicide, pense qu'elle ne reverra jamais son père, va dans un école spécialisée, se fait adopter, et perd sa mère adoptive. Ouah !
Le fait que les informations soient données rapidement est logique puisque nous sommes censée être dans une conversation, le problème a mes yeux, se sont tous les détails que jamais personne ne donnerait dans cette situation, ne croyez-vous pas ?
De nouveau je vous invite a créer la scène autour de vous, imaginez que vous êtes le directeur du cirque, qu'allez-vous dire au sujet de Diane a vos deux interlocuteurs ?

Sinon, les idées sont bonnes et j'ai envie de savoir la suite, qui diable est Diane ?

Voici juste mon point de vue, je ne prétends pas avoir raison mais j'espère qu'il vous apporte une autre vision de votre récit.

Bon courage,

Cordialement,




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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeDim 27 Mar 2011 - 13:42

Bonjour,
Je vous renvoie plusieurs extraits que j'ai retouché. Merci pour vos bons conseils.
Cordialement
auteur008



Une fois de plus, son père n’osa pas le contredire et descendit dans le cellier. L’autre s’est alors approché d'elle et mettant ses mains sur ses épaules à entrepris de l’embrasser.
Comme elle était en train d’éplucher des légumes, il l'a poussé à poser son couteau en ironisant qu'elle pourrait se blesser.
Alors qu’il se rapprochait de plus en plus, elle ne sait pas ce qui lui a pris. Ça a été la goutte qui a fait déborder le vase, fermant les yeux elle frappa au hasard et le couteau s'enfonça dans sa gorge.
Elle avait encore le couteau dans sa main taché de sang, ainsi que sa robe, quand son père est remonté et l’a trouvé dans cet état. Se précipitant vers le corps inerte, il dut admettre après quelques instants, qu‘il n’y avait plus rien à faire. Il lui a enlevé le couteau des mains et l'a pris dans ses bras en demandant pourquoi elle avait fait ça. Elle expliqua qu'il avait essayé d'abuser d'elle. Ils sont restés un moment à pleurer et quand ils eurent repris leurs esprits, ils se sont demandé ce qu’ils allaient faire du cadavre. Son père a fini par dire qu'il devait appeler la gendarmerie et leur expliquer ce qui s'était passé. Diane ne voulait pas de peur qu'il aille en prison. Ils se sont affrontés jusqu'à ce que Diane abandonne. Il a fait comme il l'avait souhaité et quand les gendarmes sont arrivés, elle n'a pas fait un geste ni dit une parole. Son père l'a embrassé en la rassurant que tout allait bien se passer.
Quand il est monté dans le fourgon, c'est là qu'elle a compris qu'elle ne le reverrait plus. Elle a bien essayé de leur dire qu'il n'était pas coupable, que c'était elle qui avait tué l'homme.
Au bout d'un moment, elle est rentrée dans cette maison où elle avait eu quelques petites années de bonheur avec son père. Dans cette maison, qui n’était qu’un taudis où l’hiver ils se gelaient et l’été ils crevaient de chaud. Quand elle s'est retrouvée seule dans cette pièce maudite, le désespoir l'a pris et découvrant le couteau à terre, elle l’a ramassé et s'est tailladé les deux bras. Ensuite, elle s'est évanouie. Un ami de son père, le seul qu’il eut, sachant qu’il avait des ennuis, avait décidé de lui rendre visite. Quand il est arrivé et qu'il l'a vu à terre perdant son sang, il a aussitôt fait des garrots aux poignets et a appelé les secours. Quand elle a reprit connaissance, il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.
En sortant de l’hôpital, une assistante sociale l’attendait. Elle l'a suivi et s'est retrouvée dans une de ces maisons spécialisées pour les enfants comme elle, au milieu de filles qu'elle ne connaissait pas. Elle a eu droit à tous les inconvénients que procurent ce genre d'établissement. Tenue correcte, discipline et quelques corvées. Un jour qu'elle en avait assez, elle a décidé de s’enfuir. La directrice de l’établissement avait pour habitude de prendre une pensionnaire une fois tous les week-ends chez elle pour lui faire faire de menus travaux en échange de sa bonne conduite durant la semaine. Celle-ci habitant à la campagne, cela n’intéressait pas beaucoup de filles et Diane attendit que ce soit son tour avec patience. La semaine précédente, elle crût comprendre qu’il n’y avait pas de volontaires pour aller à la campagne. Alors elle en profita pour mettre toutes les chances de son côté. Elle se tenait correctement, obéissait à tous les ordres et corvées et se forçait à être agréable et résignée. Le jour tant attendu arriva et elle partit avec madame Juliette. Sa demeure se situait à trente kilomètres de la pension. Quand ils sont enfin arrivés, elle a découvert une fermette entourée de hauts murs. Elle fut étonnée car il n’ y avait personne d’autre qu’un vieux jardinier qui entretenait le jardin. Ils n'étaient que trois personnes isolées, car le village le plus proche était à trois kilomètres. Après la visite du domaine, elles ont fait les courses et puis déjeuné. Le soir, après avoir dîné, elle lui a montré sa chambre. Quand Diane fut couchée, elle est venue lui dire bonsoir en déposant un baiser sur son front. Cela lui a fait un drôle d'effet et elle s'est mise à repenser à la journée qu'elle avait passée. C'est là, qu'elle s'est rendue compte qu'elle avait été heureuse auprès de cette femme qui n'était pas méchante, bien au contraire. Elle a été prise de remords en pensant au plan qu'elle avait préméditer.
Le lendemain matin, en se levant, elle appréhenda de devoir rentrer le soir à la pension. En se dirigeant vers la cuisine, elle a trouvé la directrice attablée devant un bol de café. Diane s'est installée avec gêne en face d'elle, après que celle-ci l'est invitée. Elles ont parlé de tout et de rien de sa vie à la pension, un peu de sa jeunesse. Elles ont passé la journée à profiter de l'instant présent. Mais le soir est arrivé trop vite et c’est avec regret qu'elle a repris le chemin du pensionnat. Pour lui faire penser à autre chose, madame Juliette lui a demandé comment ce faisait-il qu'elle n'ait pas essayé de s'enfuir pendant la nuit. Devant l'air effaré de Diane, elle a rit, voyant qu'elle avait vu juste. Reprenant ses esprits, Diane lui a expliqué la raison de sa renonciation. Madame Juliette lui a avoué en souriant qu'elle savait que c'était une brave petite et avait monté toute cette mise en scène pour la tester. Elle lui confessa aussi, avoir même renvoyer le jardinier et laissé la grille ouverte. Diane, de plus en plus déroutée, allait lui demander la raison de son comportement, quand la directrice a expliqué avoir une fille à peu près de son âge. Elle a ajouté après un silence d'émotion, qu'elle était morte d'une overdose.
Diane s'est trouvée embarrassée et la directrice a continuée en lui disant que c'était pour cette raison qu'elle avait décidé de l'adopter si elle était consentante bien entendu. Tout cela les fit pleurer et elles se sont retrouvées dans les bras l'une de l'autre.
Le reste s'est passé assez vite. La directrice a fait des pieds et des mains pour aboutir à cette adoption et bientôt par un beau matin, Diane s'est de nouveau retrouvée chez elle. Tout fut merveilleux pendant trois années, jusqu’à ce qu’un matin, le vieux jardinier est venu frapper à sa porte. Elle fut surprise de voir le visage du père Apolline. Le jardinier. Il a bredouillé qu'il venait d'arriver un malheur.
Elle l’a suivi, angoissé. Là, en bas de l’escalier qui menait au jardin, elle a découvert sa bienfaitrice allongée sur le sol, une rose entre ses doigts. Quand Diane a réalisé qu'elle était vraiment morte, le ciel lui est tombé sur la tête et elle s'est couchée sur ce corps sans vie pour pleurer sa détresse. Elle serait restée là, je ne sais combien de temps, si le jardinier ne l'avait pas fait sortir de sa léthargie. Il lui a assuré qu'elle n'avait pas souffert et qu'il fallait s'occuper de l'enterrement, vu qu'ils étaient tous les deux, la seule famille qui lui restait.
Quand tout fut fini, Diane a cherché ce qu'elle pourrait faire maintenant qu'elle se retrouvai seule dans cette grande maison où manquait la seule personne après son père qui ait compté dans sa vie.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 22:44

Bonjour,

C'est mieux ainsi, surtout la fin. Désolée d'être tétue :-) mais je reste persuadée qu'il y a encore trop de détails que le narrateur, soit le directeur du cirque, ne peut pas connaitre puisqu'il était absent au moment des faits ex : les taches de sang, Diane qui reste muette, puis effarée...

Pour le style, vous utilisez de nombreuses fois les pronons que, qui, qu'. Cela a pour effet d'alourdir considérenblement vos phrases.
EX : Il lui a assuré qu'elle n'avait pas souffert et qu'il fallait s'occuper de l'enterrement, vu qu'ils étaient tous les deux, la seule famille qui lui restait.

N'oubliez pas aussi d'indiquer de temps à autre les reactions d'Olivier et Colette.

Bonne continuation,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Avr 2011 - 11:03

Bonjour,
Pas de problème, ça me permet d'avancer petit à petit. Encore merci pour votre aide. Je vais reprendre de nouveau cet extrait.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 11 Avr 2011 - 14:05

Bonjour,
Je vous renvoie les nouveaux extraits corrigés. Merci pour votre patience et vos bons conseils.
Cordialement
auteur008



Une fois de plus, son père n’osa pas le contredire et descendit dans le cellier. L’autre s’est alors approché d'elle et mettant ses mains sur ses épaules à entrepris de l’embrasser.
Comme elle était en train d’éplucher des légumes, il l'a poussé à poser son couteau.
Alors qu’il se rapprochait de plus en plus, elle frappa au hasard et le couteau s'enfonça dans sa gorge.
Elle avait encore le couteau dans sa main, quand son père est remonté et l’a trouvé dans cet état. Se précipitant vers le corps inerte, il dut admettre, qu‘il n’y avait plus rien à faire. Il lui a enlevé le couteau des mains et l'a pris dans ses bras en demandant pourquoi elle avait fait ça. Elle expliqua qu'il avait essayé d'abuser d'elle. Ils sont restés un moment à pleurer et quand ils eurent repris leurs esprits, ils se sont demandé ce qu’ils allaient faire du cadavre. Son père a fini par dire qu'il devait appeler la gendarmerie et tout leur expliquer. Diane ne voulait pas de peur qu'il aille en prison. Ils se sont affrontés jusqu'à ce que Diane abandonne. Il a fait comme il l'avait souhaité et quand les gendarmes sont arrivés, son père l'a embrassé en la rassurant que tout allait bien se passer.
Quand il est monté dans le fourgon, elle a compris qu'elle ne le reverrait plus. Elle a bien essayé de leur avouer sa culpabilité et non celle de son père.
Au bout d'un moment, elle est rentrée dans cette maison où elle avait eu quelques petites années de bonheur avec son père. Dans ce taudis où l’hiver ils se gelaient et l’été ils crevaient de chaud. Quand elle s'est retrouvée seule dans cette pièce maudite, le désespoir l'a pris et découvrant le couteau à terre, elle l’a ramassé et s'est tailladé les deux bras. Ensuite, elle s'est évanouie. Un ami de son père, le seul qu’il eut, sachant qu’il avait des ennuis, avait décidé de lui rendre visite. Quand il est arrivé et vu à terre perdant son sang, il a aussitôt fait des garrots aux poignets et a appelé les secours. Quand elle a reprit connaissance, il l'a rassuré sur son sort et celui de son père.
En sortant de l’hôpital, une assistante sociale l’attendait. Elle l'a suivi et s'est retrouvée dans une de ces maisons spécialisées pour les enfants comme elle, au milieu de filles inconnues. Elle a eu droit à tous les inconvénients de ce genre d'établissement. Tenue correcte, discipline et corvées. Un jour elle a décidé de s’enfuir. La directrice de l’établissement avait pour habitude de prendre une pensionnaire une fois tous les week-ends chez elle pour lui faire faire de menus travaux en échange de sa bonne conduite durant la semaine. Celle-ci habitant à la campagne, cela n’intéressait pas beaucoup de filles et Diane attendit que ce soit son tour avec patience. Elle en profita pour mettre toutes les chances de son côté. Elle se tenait correctement, obéissait à tous les ordres et corvées et se forçait à être agréable et résignée. Le jour tant attendu arriva et elle partit avec madame Juliette. Sa demeure se situait à trente kilomètres de la pension. Quand ils sont enfin arrivés, elle a découvert une fermette entourée de hauts murs. Elle fut étonnée car il n’ y avait personne d’autre à part vieux jardinier qui entretenait le jardin. Ils étaient trois personnes isolées, car le village le plus proche était à trois kilomètres. Après la visite du domaine, elles ont fait les courses et puis déjeuné. Le soir, après avoir dîné, elle lui a montré sa chambre. Quand Diane fut couchée, elle est venue lui dire bonsoir en déposant un baiser sur son front. Cela lui a fait un drôle d'effet et elle s'est mise à repenser à sa journée passée. Elle s'est rendue compte avoir été heureuse auprès de cette femme pas méchante, bien au contraire. Elle a été prise de remords en pensant au plan prémédité de son évasion.
Le lendemain matin, en se levant, elle appréhenda de devoir rentrer le soir à la pension. En se dirigeant vers la cuisine, elle a trouvé la directrice attablée devant un bol de café. Diane s'est installée en face d'elle. Elles ont parlé de tout et de rien de sa vie à la pension, un peu de sa jeunesse. Elles ont passé la journée à profiter de l'instant présent. Mais le soir est arrivé trop vite et c’est avec regret qu'elle a repris le chemin du pensionnat. Pour lui faire penser à autre chose, madame Juliette lui a demandé pourquoi elle n'avait pas essayé de s'enfuir pendant la nuit. Diane lui a expliqué la raison de sa renonciation. Madame Juliette lui a avoué avoir monté toute cette mise en scène pour la tester. Elle lui confessa aussi, avoir même renvoyer le jardinier et laissé la grille ouverte. Diane, allait lui demander la raison de son comportement, quand la directrice a expliqué avoir une fille à peu près de son âge, morte d'une overdose. Pour cette raison, elle avait décidé de l'adopter si elle était consentante bien entendu. Tout cela les fit pleurer et elles se sont retrouvées dans les bras l'une de l'autre.
Le reste s'est passé assez vite. La directrice a fait des pieds et des mains pour aboutir à cette adoption et bientôt par un beau matin, Diane s'est de nouveau retrouvée chez elle. Tout fut merveilleux pendant trois années, jusqu’à un matin. Le vieux jardinier est venu frapper à sa porte. Elle fut surprise de le voir. Il lui a demandé de le suivre.
Elle l’a suivi et là, en bas de l’escalier qui menait au jardin, elle a découvert sa bienfaitrice allongée sur le sol, une rose entre ses doigts. Quand Diane a réalisé sa mort, le ciel lui est tombé sur la tête et elle s'est couchée sur ce corps sans vie pour pleurer sa détresse. Elle serait restée là, je ne sais combien de temps, si le jardinier ne l'avait pas fait sortir de sa léthargie. Il lui a assuré qu'elle n'avait pas souffert. Il allait s'occuper de l'enterrement, car la seule famille de la défunte,était lui et Diane.
Quand tout fut fini, Diane a cherché vainement l’intérêt de rester dans cette grande maison où manquait par sa présence,la seule personne vénérée après son père.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeDim 24 Avr 2011 - 23:00

Bonjour,

C'est plus court, plus direct et mieux ainsi.

Juste une petite remarque :
Citation :
Tout fut merveilleux pendant trois années, jusqu’à un matin. Le vieux jardinier est venu frapper à sa porte. Elle fut surprise de le voir. Il lui a demandé de le suivre.
Elle l’a suivi et là, en bas de l’escalier qui menait au jardin
le mot suivre/suivi un peu rapproché ...mais je chipote.

Sinon une question me vient à l'esprit ! Le papa de Diane est en prison, ne va-t-elle pas le voir pendant ses années auprès de Mme Juliette ?

A bientôt, pour la suite Very Happy

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 25 Avr 2011 - 16:18

Bonjour,
Merci pour votre aide et votre commentaire. Je vous mets la correction.

Elle fut surprise de le voir. Il lui a demandé de le suivre. Ce quelle a fait et là, en bas de l’escalier qui menait au jardin

Pour l'histoire de Diane visitant son père en prison, je vais chercher une solution. Encore merci. J'enverrai la suite dans quelques temps.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeLun 25 Avr 2011 - 17:30

Bonjour,
Voici la suite.
Cordialement
auteur008



À ce stade de la narration, Olivier et Colette n’avaient pas vu le temps passer et c'est un premier gargouillis dans le ventre d'Olivier qui le prévint de l'heure imminente du souper. Il s'exclama en regardant la l'heure indiquée par l'horloge comtoise.
- Oh là, il est bientôt l'heure de la soupe !
Colette s'arracha avec peine du récit de monsieur Édouard et commenta en s'affolant :
- Mon dieu, il faut que je la mette à cuire !
Olivier lui répondit en riant :
-C'est l'occasion d'inviter monsieur le directeur à partager notre diner. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Monsieur Édouard n'eut pas le cœur de refuser l'invitation. Il accepta sous le regard réjoui du couple. Tandis que Colette s'affairait à mettre la soupe à cuire, Olivier se leva pour aller ranger la bouteille de prunelle. En venant se rasseoir près du directeur, son visage parut soucieux. Il questionna :
- Diane n'est jamais allé rendre visite à son père ?
L'homme sourit à cette interrogation. Il répondit vivement :
- Bien sûr que si. Même madame Juliette a tenté de le faire libérer en payant un avocat. Mais ce fut vain. Alors Diane s'est contenté des visites et des lettres qu'ils s'échangèrent. Leurs courriers étaient faits de tristesse et d'espoir en même temps.
S'apercevant de l'état de désolation où se trouvait monsieur Édouard, Olivier donna le change :
- Bon, en attendant que la soupe soit prête, on va manger un peu de cochonnaille.
Puis sans plus attendre, il se dirigea vers le frigo et en sortit une terrine qu'il vint déposer sur la table. Il s'exclama avec fierté :
- C'est du pâté de campagne maison !
Comme la soupe s'était mise à chantonner sur la cuisinière, Colette revint près d'eux et entreprit de mettre la table, aidé par son mari. Une fois le tout installé, Olivier entama la terrine.
- En attendant que ce soit prêt, on va goûter cette merveille. Ensuite, dès que ma femme apportera la soupe, vous pourrez continuer votre histoire. Allez-y, servez-vous.
En cet instant, monsieur Édouard oublia momentanément le but de sa présence en ces lieux. Il se sentait bien en compagnie de ces gens et sa confession l'avait soulagé du fardeau qu'il portait. Tandis qu'il savourait la charcuterie, accompagnée par un petit vin du pays, il repris son récit.
- Après mures réflexions, Diane a décidé de vendre et de donner la moitié au père Apolline et le reste de le placer en vue des mauvais jours. Ceux-ci n’allaient pas tarder à faire leur apparition. De plus belle, elle s'était mise dans la tête de faire libérer mon père. Alors un jour qu'elle s'était rendu à la prison, elle a demandé une entrevue avec le directeur. Tout en lui expliquant le but de sa visite, elle s'est aperçue qu'il faisait une drôle de tête. Il a fini par lui avouer que son père s'était pendu au cours de la nuit. Qu'il était désolé de ne pas avoir pu l’avertir plus tôt. La nouvelle l'a bouleversée au point qu'elle est sorti de cet endroit sans réfléchir. C'est comme ça qu'elle s'est retrouvée dans cette auberge ou j'ai fait sa connaissance.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeMar 26 Avr 2011 - 20:16

Aaaaaah une suite !

Voici :
Citation :
Il s'exclama en regardant la l'heure indiquée par l'horloge comtoise.
je pense qu'ici le "la" est en trop

Citation :
Olivier lui répondit en riant :
je ne suis pas sûre que "riant" soit bien adapté vu le récit qu'il vient d'entendre
même chose avec le regard réjoui, un peu plus loin....le regard satisfait peut être...

Citation :
Leurs courriers étaient faits de tristesse et d'espoir en même temps.
juste une question : comment le sait-il ?

Citation :
Il s'exclama avec fierté :
c'est un peu emphatique, toujours aux vues de la situation ....Il s'exclama non sans fierté

Citation :
Olivier entama la terrine.
Bizarre ...se sert-il avant son invité ?

Citation :
Diane a décidé de vendre et de donner la moitié au père Apolline et le reste de le placer en vue des mauvais jours.
cette phrase ne sonne pas très bien : Diane a décidé de vendre la fermette de Mme Juliette. Elle offrit la moitié des gains au père Apolline et plaça sa part à la banque en vue des mauvais jours

Citation :
De plus belle, elle s'était mise dans la tête de faire libérer mon père.
l'expression de plus belle m'a fait un peu bizarre ici

Bon eh bien voilà les informations concernant son père Very Happy

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeMer 27 Avr 2011 - 11:05

Bonjour,
Merci pour la correction. J'ai fait les changements et vous les envoient.
Cordialement
auteur008



À ce stade de la narration, Olivier et Colette n’avaient pas vu le temps passer et c'est un premier gargouillis dans le ventre d'Olivier qui le prévint de l'heure imminente du souper. Il s'exclama en regardant l'heure indiquée par l'horloge comtoise.
- Oh là, il est bientôt l'heure de la soupe !
Colette s'arracha avec peine du récit de monsieur Édouard et commenta en s'affolant :
- Mon dieu, il faut que je la mette à cuire !
Olivier lui répondit :
-C'est l'occasion d'inviter monsieur le directeur à partager notre diner. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Monsieur Édouard n'eut pas le cœur de refuser l'invitation. Il accepta sous le regard satisfait du couple. Tandis que Colette s'affairait à mettre la soupe à cuire, Olivier se leva pour aller ranger la bouteille de prunelle. En venant se rasseoir près du directeur, son visage parut soucieux. Il questionna :
- Diane n'est jamais allé rendre visite à son père ?
L'homme sourit à cette interrogation. Il répondit vivement :
- Bien sûr que si. Même madame Juliette a tenté de le faire libérer en payant un avocat. Mais ce fut vain. Alors Diane s'est contenté des visites et des lettres qu'ils s'échangèrent. À ces dires, leurs courriers étaient faits de tristesse et d'espoir en même temps.
S'apercevant de l'état de désolation où se trouvait monsieur Édouard, Olivier donna le change :
- Bon, en attendant que la soupe soit prête, on va manger un peu de cochonnaille.
Puis sans plus attendre, il se dirigea vers le frigo et en sortit une terrine qu'il vint déposer sur la table. Il s'exclama non sans fierté :
- C'est du pâté de campagne maison !
Comme la soupe s'était mise à chantonner sur la cuisinière, Colette revint près d'eux et entreprit de mettre la table, aidé par son mari. Une fois le tout installé, Olivier présenta la terrine à son invité.
- En attendant que ce soit prêt, on va goûter cette merveille. Ensuite, dès que ma femme apportera la soupe, vous pourrez continuer votre histoire. Allez-y, servez-vous.
En cet instant, monsieur Édouard oublia momentanément le but de sa présence en ces lieux. Il se sentait bien en compagnie de ces gens et sa confession l'avait soulagé du fardeau qu'il portait. Tandis qu'il savourait la charcuterie, accompagnée par un petit vin du pays, il repris son récit.
- Après mures réflexions, Diane a décidé de vendre la fermette de Mme Juliette. Elle offrit la moitié des gains au père Apolline et plaça sa part à la banque en vue des mauvais jours. Ceux-ci n’allaient pas tarder à faire leur apparition. De plus, elle s'était mise dans la tête de faire libérer son père. Alors un jour qu'elle s'était rendu à la prison, elle a demandé une entrevue avec le directeur. Tout en lui expliquant le but de sa visite, elle s'est aperçue qu'il faisait une drôle de tête. Il a fini par lui avouer que son père s'était pendu au cours de la nuit. Qu'il était désolé de ne pas avoir pu l’avertir plus tôt. La nouvelle l'a bouleversée au point qu'elle est sorti de cet endroit sans réfléchir. C'est comme ça qu'elle s'est retrouvée dans cette auberge ou j'ai fait sa connaissance.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeSam 7 Mai 2011 - 14:25

Bonjour,

Je trouve le texte plus fluide ainsi.
Une petite suite ?

Cordailement,

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeSam 7 Mai 2011 - 16:41

Bonjour,
Voici la suite. Merci pour tout.
Cordialement
auteur008


Elle a rajouté que ses cauchemars provenaient certainement de toutes ces épreuves et que cela risquait de durer toute sa vie. Alors elle m' a donné à choisir : ou je la quittai ou je restai avec elle. Sans réfléchir, je lui ai affirmé que je l'aimais par dessus tout et qu'il m'importait peu qu'elle ai des cauchemars ou pas. S'il le fallait, je la ferais soigner par les meilleurs spécialistes. Elle s'est alors écriée qu'il n'en était pas question, pas de médecins, ni de spécialistes, sinon elle partait pour toujours. Je l’ai, serré dans mes bras en lui promettant de faire comme elle voulait.
Le reste de la journée s’est passée sans incidents, a part le soir où elle dormit mal. La fièvre l’avait envahit. Depuis ce jour, elle a des crises de dépression, ses nerfs ont lâchés. Je peux rarement la sortir, elle ne supporte la vue de personne. Nous n’avons plus aucun rapport.

Monsieur Édouard avait fini son récit, il attendait la réaction des Guillaume. Sur la table gisait une bouteille vide, deux verres mi plein, ainsi que les assiettes. Olivier ne disait rien et Colette essuyait furtivement quelques larmes. Olivier finit par dire :
- Je vous prie de m’excuser, je vous plains et toute mon amitié vous est acquise. Je ne vous importunerais plus jusqu’à votre départ.
Le directeur dit merci en se levant et s’éloigna le dos voûté, le pas lourd.
Colette commenta les yeux dans le vague :
- Eh ben, tu parles d’une histoire !
Olivier répliqua tout penaud :
- Oui, une drôle d’histoire. Il faut l’oublier et quand ils seront partis, tout ira mieux.
Ils filèrent se coucher car le soir était avancé. Comme il avait écouté le récit du directeur, il avait oublié de remettre du fourrage aux vaches. Il se leva donc pour aller réparer l’oubli. Il entra dans la grange et commença à prendre du foin et à garnir les mangeoires. Lorsque, une fois de plus, il sentit une présence. Il tendit l’oreille et perçut un frôlement. Il continua de travailler en haussant les épaules, pensant que c’était une chouette qui batifolait dans le fenil. Au moment où il se penchait pour prendre une brassée de foin, il fut renversé par une forme puissante et nerveuse. Il se débattit tant bien que mal, il ne savait pas à quoi il avait affaire. Un souffle chaud courrait sur son visage, accompagnés par des cris rauques, tandis que son corps était griffé et mordu. Il sentit qu’il commençait à perdre ses forces, alors il se laissa aller et fit le mort. Le temps de reprendre ses esprits et de savoir à quel adversaire, il avait à faire. Un clair de lune s’infiltrant par une lucarne, lui fit distinguer la silhouette qui l’avait attaqué. Cela ressemblait à une femme. Il n’eut pas le temps de se poser d’autres questions, que la femme reprit ses morsures et griffures. Tout en luttant, Olivier vit soudain briller dans la nuit, la lame d’un couteau. Celle-ci, croyant tenir sa victime, s’apprêtait à lui planter l’arme dans le cœur. Il attrapa le bras tenant le couteau et dans un brusque sursaut, se dégageât. Aussitôt, il prit ses jambes à son cou et rentra chez lui, exténué. Colette dormait à poings fermés et il n’osa pas la réveiller de peur de devoir lui expliquer l’inexplicable. Il vérifia bien qu’il avait bien tout fermé. Tout d'abord, il alla à la salle de bains afin d'examiner la gravité de ses blessures. Rien de grave apparemment, juste quelques marques sur les bras et sur le torse. Il désinfecta au cas ou et ensuite retourna dans la chambre ou Colette dormait toujours. Là, il ne sut plus quoi faire. Il fut pris entre le désir de retourner dans la grange avec son fusil ou d'aller voir de nouveau, le directeur du cirque
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeMer 11 Mai 2011 - 9:24

J'ai pris un peu de retard !

voici les corrections des trois dernières parties :

— et mettant ses mains sur ses épaules à entrepris de l’embrasser : et, mettant ses mains sur ses épaules, a entrepris de l’embrasser.
— il dut admettre, qu‘il n’y avait plus rien à faire : pas de virgule
— Quand elle a reprit connaissance : repris
— Elle fut étonnée car il n’ y avait personne : virgule avant car et espace en trop avant y
— avoir même renvoyer le jardinier : renvoyé
— la seule famille de la défunte,était lui et Diane : pas de virgule
— par sa présence,la seule personne vénérée : espace après la virgule

— Diane n'est jamais allé rendre : allée
— Alors Diane s'est contenté des visites : virgule après Alors ; contentée
— un peu de cochonnaille : cochonnailles
— aidé par son mari : aidée
— il repris son récit : reprit
— qu'elle s'était rendu à la prison : rendue
— qu'elle est sorti de cet endroit : sortie

— Alors elle m' a donné à choisir : virgule après Alors ; espace en trop entre l’apostrophe et a
— ou je la quittai ou je restai avec elle : quittait ; restait
— je l'aimais par dessus tout : par-dessus
— qu'elle ai des cauchemars ou pas : ait
— sans incidents, a part le soir : incident ; à
— La fièvre l’avait envahit : envahie
— ses nerfs ont lâchés : lâché
— deux verres mi plein : pleins
— se coucher car le soir était avancé : virgule avant car
— Un souffle chaud courrait sur son visage, accompagnés par des cris : accompagné
— à quel adversaire, il avait à faire : affaire
— dans un brusque sursaut, se dégageât : dégagea
— Il vérifia bien qu’il avait bien tout fermé : répétition de « bien » dans la même phrase
— Il désinfecta au cas ou et ensuite retourna dans la chambre ou Colette dormait toujours : où ; où

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeJeu 12 Mai 2011 - 10:47

Bonjour,
Merci pour la correction. J'ai un doute pour la correction suivante : ou je la quittai ou je restai avec elle : quittait ; restait Restai avec un "t" à la fin, me fait bizarre.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitimeJeu 12 Mai 2011 - 12:55

Oups ! je m'a trompé !

quittais et restais à l'imparfait
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 10 Icon_minitime

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