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 le cirque en folie

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeDim 15 Mai 2011 - 19:33

Bonjour,

Voici :

Je l’ai, serré dans mes bras en lui promettant de faire comme elle voulait.
=> virgule en trop.

Nous n’avons plus aucun rapport.
Est-ce que vous souhaitez sous-entendre rapports sexuels ici ? si c'est le cas je ne suis pas sûre qu'a cette époque on en parle ouvertement, si par contre vous sous-entendez qu'il la voit très peu et ne discutent patriquement plus, je vous encourage a le préciser.

Tout le dernier paragraphe m'a paru un peu étrange et pas vraiment crédible.... désolée.
La première victime semblait presque déchiquetée par la "bête" alors qu'Olivier lui n'a que quelques égratignures.... de plus je ne comprends pas bien pourquoi il ne dit rien a Colette. Il vient de se faire attaquer tout de même.
La scène de l'affrontement elle-même est bizarre., Olivier ne crie pas ? Il n'essaye pas de parler alors qu'il croit voir une femme? Il fait le mort.... bof je n'ai pas accroché.

En espérant vous aider.
Cordialement,



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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeLun 16 Mai 2011 - 11:35

Bonjour,
Merci pour votre aide. Je vous envoie la nouvelle copie, mais n'hésitez pas à me dire ce qui vous chiffonne. Cela m'est très bénéfique. Merci.
Cordialement
auteur008



Je l’ai serré dans mes bras en lui promettant de faire comme elle voulait.
Le reste de la journée s’est passée sans incident, à part le soir où elle dormit mal. La fièvre l’avait envahie. Depuis ce jour, elle a des crises de dépression, ses nerfs ont lâché. Je peux rarement la sortir, elle ne supporte la vue de personne. Nous n’avons plus aucun rapport. Nos seules rencontres se font quand elle est en crise ou lorsqu'elle a besoin d'être calmée. Sinon,c'est une aide qui s'occupe de lui préparer ses repas, lui donner ses médicaments et lui tenir compagnie quand Diane le désire.

Monsieur Édouard avait fini son récit, il attendait la réaction des Guillaume. Sur la table gisait une bouteille vide, deux verres mi pleins, ainsi que les assiettes. Olivier ne disait rien et Colette essuyait furtivement quelques larmes. Olivier finit par dire :
- Je vous prie de m’excuser, je vous plains et toute mon amitié vous est acquise. Je ne vous importunerais plus jusqu’à votre départ.
Le directeur dit merci en se levant et s’éloigna le dos voûté, le pas lourd.
Colette commenta les yeux dans le vague :
- Eh ben, tu parles d’une histoire !
Olivier répliqua tout penaud :
- Oui, une drôle d’histoire. Il faut l’oublier et quand ils seront partis, tout ira mieux.
Ils filèrent se coucher, car le soir était avancé. Comme il avait écouté le récit du directeur, il avait oublié de remettre du fourrage aux vaches. Il se leva donc pour aller réparer l’oubli. Il entra dans la grange et commença à prendre du foin et à garnir les mangeoires. Lorsque, une fois de plus, il sentit une présence. Il tendit l’oreille et perçut un frôlement. Il continua de travailler en haussant les épaules, pensant que c’était une chouette qui batifolait dans le fenil. Au moment où il se penchait pour prendre une brassée de foin, il fut renversé par une forme puissante et nerveuse. Il se débattit tant bien que mal, il ne savait pas à quoi il avait affaire. Un souffle chaud courrait sur son visage, accompagné par des cris rauques, tandis que son corps était griffé et mordu. Malgré ses cris de douleur et sa hargne à se défendre, il sentit qu’il commençait à perdre ses forces, alors il se laissa aller et fit mine de perdre le combat, le temps de reprendre ses esprits et de savoir à quel adversaire, il avait affaire. Un clair de lune s’infiltrant par une lucarne, lui fit distinguer la silhouette qui l’avait attaqué. Cependant, il ne put voir si c'était un homme, une femme ou autre chose. Il s'écria plus par surprise que par peur :
- Qui êtes-vous ? Pourquoi faites-vous ça ?
Il n’eut pas le temps de poser d’autres questions, que l’assaillant reprit ses morsures et griffures. Tout en luttant, Olivier vit soudain briller dans la nuit, la lame d’un couteau. Celle-ci, croyant tenir sa victime, s’apprêtait à lui planter l’arme dans le cœur. Dans un dernier sursaut, il attrapa le bras tenant le couteau et rassemblant le peu de forces qui lui restait, se dégagea en lui lançant un coup de pied au niveau du ventre. Sans prendre le temps de regarder qui était vraiment son agresseur et s'il était parvenu à le mettre hors d'état de nuire, il prit ses jambes à son cou et rentra chez lui, exténué. Colette qui dormait à poings fermés, fut réveillée par le tumulte occasionné par son entrée intempestive. Elle se redressa brusquement le visage déformé par ce réveil brutal et la peur. En le voyant dans cet état, elle se lamenta :
- Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui t'arrive ?
Il pesta contre lui-même de l'avoir sortie de son sommeil. Il allait devoir lui expliquer l’inexplicable. Devant le regard de plus en plus affolé de son épouse, il ferma minutieusement toutes les fermetures. Puis sans autre explication, il alla à la salle de bains afin d'examiner la gravité de ses blessures. Entretemps, Colette l'avait rejoint et se mit à pleurer en constatant les hématomes et blessures qui couvrait les bras et le visage d' Olivier. Quand il enleva son maillot, elle poussa un petit cri d'effroi en remarquant les zébrures rouges sur le torse de son mari. Elle bégaya :
- Mais qu'est-ce qui... qui à fait ça...
Il lui répondit en se forçant à sourire :
- C'est rien, juste quelques égratignures. Je me suis emmêlé les pinceaux dans un tuyau qui trainait et je suis tombé.
Sa femme le regarda avec suspicion et lança d'une voix tremblotante :
- Ça n'a pu te faire toutes ces égratignures, tout de même !
Il répondit du tac au tac, pour ne plus l’inquiéter :
- Figure toi que comme un imbécile, j'avais laissé trainer le rouleau de fil-de-fer barbelé pour réparer la clôture. Et bien sûr, avec ma chance, je suis tombé dessus. C'est pas grave,un peu de mercurochrome et le tour est joué.
Il ajouta en ouvrant la boite à pharmacie :
- Ça me servira de leçon.
Sans plus rien dire, Colette entreprit de soigner son mari. Tandis qu'elle désinfectait les entailles en silence, il fut pris entre le désir de retourner dans la grange avec son fusil ou d'aller voir de nouveau, le directeur du cirque.


Dernière édition par auteur008 le Jeu 2 Juin 2011 - 9:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeDim 29 Mai 2011 - 20:50

Bonjour,

Voici :
alors il se laissa aller et fit mine de perdre le combat. Le temps de reprendre ses esprits et de savoir à quel adversaire, il avait affaire.
Pour rma part je pense qu'il ne faut pas de point entre combat et le temps mais juste une virgule.
Par contre pas de virggule entre adversaire et il avait.

Celle-ci, croyant tenir sa victime
ici on ne comprend pas vraiment a quoi réfère "celle-ci" car avant pour parlez de l'assaillant et non l'assaillante

il minutieusement toutes les fermetures
il manque un mot

Sinon cette version est plus crédible surtout avec le fil barbelé Very Happy

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeLun 30 Mai 2011 - 11:35

Bonjour,
Merci pour la correction. Je vous ai mis en rouge les corrections.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeMer 1 Juin 2011 - 22:45

bonsoir,

mieux ainsi, il manque juste l'espace après la virgule:
combat,le temps

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 2 Juin 2011 - 7:53

Quelques chipotages !

— Sinon,c'est une aide : espace après la virgule
— Colette qui dormait à poings fermés, fut réveillée : pas de virgule
— les bras et le visage d' Olivier : pas d’espace après le d’
— le rouleau de fil-de-fer barbelé : fil de fer
— C'est pas grave,un peu de : espace après la virgule
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 2 Juin 2011 - 9:29

Bonjour,
Merci pour la correction. Voici la fin de ce petit roman.
Cordialement
auteur008


La première solution ne l'enchanta guère, se sentant très fatigué par sa lutte et la deuxième, il n'avait pas envie d'aller déranger un homme éprouvé par sa vie et sa confession. Il y avait bien une troisième solution : appeler les gendarmes. Mais la encore, il n'eut pas le courage, pour les mêmes raisons précédentes. Il était trop fatigué, ne voulait pas affoler sa femme et embêter ce pauvre monsieur Édouard. Il n’avait plus qu’une seule envie : dormir.
Le lendemain matin, il se réveilla de bonne heure et se leva en vitesse, pour aller courir jusqu’à la grange. Ce qu’il vit le laissa cloué sur place. Une forme gisait par terre, le couteau planté dans le ventre. C’était Diane. Il n’en revenait pas, ne comprenait plus rien. Il allait revenir sur ses pas, quand il se trouva nez à nez avec le directeur, accompagné de deux gendarmes. Il leur ordonna :
- Arrêtez cet homme, il vient de tuer ma femme.
Olivier le regarda abasourdi et tenta de se défendre.
- Ce n’est pas moi qui ai tué votre femme. Je l’ai trouvé ce matin dans ma grange et je m’apprêtais à venir vous prévenir.
L’un des deux gendarmes prit la parole :
- Venez avec nous, monsieur.
Olivier les suivit à contre cœur, sentant qu’il était inutile de discuter. Sur le chemin, il vit sa femme accourir précipitamment à sa rencontre. Pour ne pas l’affoler davantage, il la rassura :
- Je suis innocent, crois-moi. Ils vont me relâcher.
Ensuite, ils l’emmenèrent. À la gendarmerie, il expliqua l’étrange histoire que le directeur du cirque lui avait racontée ainsi que le comportement de sa femme. Un gendarme lui demanda :
- Vous vous souvenez de la mort de votre commis ?
- Oui bien sûr, je ne vois pas le rapport.
- Ce sont le même genre de griffures et de morsures que vous avez sur le corps. Étrange, non ?
Olivier s’exclama en levant les sourcils.
- Vous croyez que c’est la même personne qui a tué mon commis ?
Le commissaire eut un petit sourire narquois et lâcha :
- C’est ce que je vais essayer d’élucider en questionnant monsieur Édouard à propos de l’histoire qu’il vous a confiée. Vous allez attendre ici en attendant, je ne peux pas vous relâcher pour le moment. Au bout de quelques heures, les gendarmes revinrent avec une drôle de tête. Olivier et le commissaire qui était en train de manger un sandwich, les questionnèrent du regard. Un des gendarmes finit par parler.
- Monsieur Édouard s’est pendu dans la caravane de sa femme. Il a laissé une lettre de confession. Il s’accuse du meurtre de sa femme. Elle était folle et après la dernière crise qu’elle a eue, il ne pouvait plus la laisser continuer. Quand elle faisait ces cauchemars, parfois ceux-ci l’amenaient à se sauver dans la nature et là, elle repérait une victime et luttait avec jusqu’à ce qu’elle l’égorge. C’est pour cela qu’il l’enfermait. Il savait pour votre commis, aussi quand il a vu cette nuit qu’elle avait encore disparu, il est allé directement à la grange et là, il vous a vu vous enfuir. Alors il est entré dans la grange et a essayé d’amadouer sa femme. Malgré cela, elle était toujours en transes et avide de tuer. En conséquence, elle s’est jetée sur son mari prêt à le poignarder. Hélas, celui-ci étant habitué à sa violence, n’eut pas trop de mal à la maitriser. C’est au court de ce combat, qu’accidentellement, elle s’est plantée le couteau dans le ventre. Voilà monsieur Guillaume, vous êtes libre.
Il ajouta en serrant la main d’Olivier :
- Tout ce drame dans notre petit village à cause d’un grand cirque.
Olivier compléta en faisant un semblant de sourire :
- C’est ma femme qui va être contente, elle qui avait des réticences pour l’installation du cirque chez nous. Si j’avais su….
Il remercia le commissaire avant de prendre le chemin de la ferme. Il croisa l’ambulance qui emmenait les corps sans vie de deux êtres déchirés par leur amour. Sur le perron, Colette attendait et quand elle le vit, elle courut à sa rencontre. Il la prit dans ses bras en lui murmurant.
- C’est finit.
Puis ils rentrèrent. Désormais, ils se voyaient avec des yeux différents. Ils eurent l’impression de se retrouver après des années de séparation.
Le lendemain matin, campé sur son tracteur, Olivier vit un cirque s’en aller.




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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 23 Juin 2011 - 20:40

Bonjour,

déjà la fin ???? :-) Mince alors !

Pour ma part tout arrive très très vite, j'aurais aimé un peu plus de détails, car je n'ai pas bien compris pourquoi le directeur accuse Olivier du meutre de sa femme d'une part, surtout pour se rétracter quelques lignes plus bas dans une lettre.(est-ce pour pourvoir ce suicider ?)
De plus je reste sur ma faim concernant Diane et ses crises....juste de la folie ??? désolée mais je n'ai pas trouvé cela crédible, à vous lire nous avons presque affaire à une bête sauvage qui attaque, et non une femme qui perd la tête.


A la fin, Vous pourriez aussi insister un peu plus sur le ressenti d'Olivier. Il a fait des pieds et des mains pour que le cirque s'installe chez lui et c'est un fiasco total. Qu'a-t-il au fond du coeur ?

Sinon :
Vous allez attendre ici en attendant,
répétition

En conséquence, elle s’est jetée sur son mari prêt à le poignarder.
prête non ?

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeVen 24 Juin 2011 - 15:49

Bonjour,
Merci pour votre avis. J'ai donc tout récrit à partir du moment où les gendarmes viennent chercher Olivier. Je vous envoie la partie que j'avais déjà posté avec les changements qui vont suivre jusqu'au bout. Cela à l'avantage de me faire plus de pages et d'une version meilleure, enfin je l'espère.
Cordialement
auteur008



La première solution ne l'enchanta guère, se sentant très fatigué par sa lutte et la deuxième, il n'avait pas envie d'aller déranger un homme éprouvé par sa vie et sa confession. Il y avait bien une troisième solution : appeler les gendarmes. Mais la encore, il n'eut pas le courage, pour les mêmes raisons précédentes. Il était trop fatigué, ne voulait pas affoler sa femme et embêter ce pauvre monsieur Édouard. Il n’avait plus qu’une seule envie : dormir.
Le lendemain matin, il se réveilla de bonne heure et se leva en vitesse, pour aller courir jusqu’à la grange. Ce qu’il vit le laissa cloué sur place. Une forme gisait par terre, le couteau planté dans le ventre. C’était Diane. Il n’en revenait pas, ne comprenait plus rien. Il allait revenir sur ses pas, quand il se trouva nez à nez avec le directeur, accompagné de deux gendarmes. Il leur ordonna :
- Arrêtez cet homme, il vient de tuer ma femme.
Olivier le regarda abasourdi et tenta de se défendre.
- Ce n’est pas moi qui ai tué votre femme. Je l’ai trouvé ce matin dans ma grange et je m’apprêtais à venir vous prévenir.
L’un des deux gendarmes prit la parole :
- Venez avec nous, monsieur.
Olivier les suivit à contre cœur, sentant qu’il était inutile de discuter. Sur le chemin, il vit sa femme accourir précipitamment à sa rencontre. Pour ne pas l’affoler davantage, il la rassura :
- Je suis innocent, crois-moi. Ils vont me relâcher.
Ensuite, ils l’emmenèrent. À la gendarmerie, pour prouver son innocence, il expliqua l’étrange histoire que le directeur du cirque lui avait racontée ainsi que le comportement étrange de sa femme. Un gendarme lui demanda :
- Vous vous souvenez de la mort de votre commis ?
- Oui bien sûr, je ne vois pas le rapport.
- Ce sont le même genre de griffures et de morsures que vous avez sur le corps. Étrange, non ?
Olivier s’exclama en levant les sourcils.
- Vous croyez que c’est la même personne qui a tué mon commis ?
Le commissaire eut un petit sourire narquois et lâcha :
- C’est ce que je vais essayer d’élucider en questionnant monsieur Édouard à propos de l’histoire qu’il vous a confiée. Vous allez patienter ici en attendant, je ne peux pas vous relâcher pour le moment.
Aussitôt, il donna l'ordre à deux gendarmes d'aller interroger le directeur du cirque. Au bout de quelques heures, les gendarmes revinrent avec une drôle de tête. Olivier et le commissaire qui était en train de manger un sandwich, les questionnèrent du regard. Un des gendarmes finit par parler.
- On a un nouveau problème.
Devant l'air courroucé de son supérieur, il finit par lâcher.
- On l'a retrouvé égorgé.
Le commissaire s'écria :
- Égorgé ! Mais comment cela peut-il être possible ?
Son regard se promena du gendarme à Olivier dans un mouvement de profonde incompréhension. Il finit par souffler :
- Il va falloir tout reprendre à zéro.
Puis passant une main sur ses yeux fatigués, il lâcha :
- Vous êtres libre monsieur Guillaume.
Olivier repartit troublé par ce nouveau drame. Arrivé chez lui, il put constater l'agitation qui régnait dans le cirque. Les hommes et les femmes étaient groupées en un cercle et parlaient entre eux. Les uns se demandaient comment allait ce terminer cette histoire et les autres s'inquiétaient de leur avenir, ainsi que celui du cirque. Les femmes pleuraient leur patron dans des plaintes qui faisait pitié et d'autres au contraire, se tenaient assises dans un coin, le regard hagard, perdu dans le plus grand dénuement. Olivier aurait bien aimé leur parler, les consoler, tenter de les rassurer, mais il préféra rejoindre sa femme. Quand elle le vit, elle se précipita dans ses bras et se mis à pleurer de bonheur de le retrouver. Devant toutes ces épreuves, Olivier la suivit dans s es pleurs. Cela dura ils ne surent combien de temps et c'est l'apparition de gros nuages d'orage qui les fit reprendre pied avec la réalité. Là-bas vers l'endroit où le cirque avait dressé son chapiteau majestueux, ne restait plus que les roulottes, caravanes. Étranges fantômes attendant je ne sais quoi, pour partir loin d'ici. Le couple regagna leur demeure, soupèrent légèrement et allèrent se reposer pour tenter de récupérer de cette dure journée. L'orage grondait au loin et des éclairs illuminaient la chambre par instants. Colette se blottit dans les bras de son mari pour se rassurer. Elle avait toujours eu peur de ce phénomène. Elle finit par s'endormir, alors qu'Olivier obsédé par cette tournure des évènements, se torturait l'esprit. Il s'en voulut d'avoir accepter que ce cirque vienne chez lui. S'il avait su ... Qui avait bien pu tuer monsieur Édouard ? Ce cirque était à lui tout seul, une vrai énigme. C'était le cirque en folie. Il repassa en mémoire les derniers évènements et c'est ainsi, qu'il se rappela de la confession du directeur, de l'étrange attitude de sa femme. Mais tout cela ne pouvait laisser prévoir un tel enchaînement de tragédie. Tout tournait dans sa tête et malgré ça, il finit par s'endormir à son tour sous le brouhaha du tonnerre et des premières gouttes de pluie.
Soudain, il se réveilla en sursaut. Une pensée lui pénétrant dans le cerveau. Catherine ! Cette femme mystérieuse qu'il n'avait jamais vu et que l'on avait écarté du sujet. Était-ce l'apparition qu'il avait vu dès les premiers jours de l'installation du cirque ?
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeSam 2 Juil 2011 - 9:12

Bonjour,

Effectivement c'est mieux ainsi car un peu moins rapide et la fin a complétement changé.
Tout comme Olivier j'avais oublié Catherine ! Qui est la mystèrieuse Catherine ???

Sinon, quelques tournures un peu maladroites :
Cela dura ils ne surent combien de temps
Là-bas vers l'endroit
cette tournure des évènements/ Il repassa en mémoire les derniers évènements
pénétrant dans le cerveau

Cordialement,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeSam 2 Juil 2011 - 11:30

Bonjour,
Merci pour la correction. Je vous mets la correction. Catherine est parue au tout début et je ne savais pas si je devais enlever ce passage. C'est lorsque j'ai lu votre désappointement face à la fin, que j'ai pensé à ce personnage et de ce fait, finir autrement ce roman avec un peu plus de suspense. Enfin, j'espère.
Cordialement
autur008



eu peur de ce phénomène. Elle finit par s'endormir, alors qu'Olivier obsédé par la tournure que prenait les évènements, se torturait l'esprit. Il s'en voulut d'avoir accepter que ce cirque vienne chez lui. S'il avait su ... Qui avait bien pu tuer monsieur Édouard ? Ce cirque était à lui tout seul, une vrai énigme. C'était le cirque en folie. Il repassa en mémoire les derniers faits et c'est ainsi, qu'il se rappela de la confession du directeur, de l'étrange attitude de sa femme. Mais tout cela ne pouvait laisser prévoir un tel enchaînement de tragédie. Tout tournait dans sa tête et malgré ça, il finit par s'endormir à son tour sous le brouhaha du tonnerre et des premières gouttes de pluie.
Soudain, il se réveilla en sursaut. Une pensée lui vint subitement. Catherine !
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeVen 8 Juil 2011 - 20:12

Bonjour,

Mieux ainsi.
Effectivement si vous souhaitez garder Catherine au début du roman, il faut bien qu'elle serve à quelque chose.....à la fin :-)

Bravo, vous êtes arrivés au bout de votre récit. C'est déjà un bel exploit ! J'espère que vous avez pris beaucoup de plaisir à l'écrire :-).

Comptez-vous, vous lancer dans une nouvelle histoire ?

Cordialement,



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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeSam 9 Juil 2011 - 8:57

Bonjour,
Merci pour votre commentaire. Mais je ne sais pas si vous l'avez constaté, le récit ne s'arrête pas là. Je vous enverrai la suite quand je l'aurai écrit. Tout cela, je le dois à votre aide précieuse et je tiens une fois de plus à vous remercier et à vous féliciter pour votre clairvoyance. Je suis en train d'écrire un roman un peu fantastique,psychologique vais-je dire. Pour l'instant, je vous envoie la suite de ce que j'ai déjà écrit sur le sujet qui nous préoccupe. Merci encore.
Cordialement
auteur008



Cette femme mystérieuse qu'il n'avait jamais vu et que l'on avait écarté du sujet. Était-ce l'apparition qu'il avait vu dès les premiers jours de l'installation du cirque ? Demain, c'est sûr, il ferait son enquête auprès des gens du cirque. Il consulta sa montre, n'ayant plus envie de dormir. Celle-ci indiqua six heures du matin. Il se leva se consolant en se disant qu'il avait du travail à rattraper. Après un bon bol de soupe, il s'habilla pour aller dans la grange ranger un peu le fouillis qui s'y trouvait. Se rappelant que le directeur avait été assassiné, il ferma la porte à clef et prit son fusil. Dehors, le temps avait repris son calme et la terre exhalait la bonne odeur qu'il aimait après la pluie. Il se dirigea vers la grange avec un peu d' appréhension. Il ouvrit la porte avec précaution et ne décelant aucun danger, se détendit et riant de sa peur, s'exclama à haute voix :
- Eh ben mon gars, te voilà devenu trouillard à présent !
En attendant que le jour se lève, il entreprit de nettoyer les lieux tout en sifflotant. Il y avait pas une heure qu'il avait commencé, que le vantail s'ouvrit dans un grincement. Olivier se retourna surpris et ne distingua tout d'abord qu'une silhouette qui se détachait dans l'embrasure. Il lança tout en cherchant à voir qui était l'intrus :
- C'est toi Colette ?
Il avait dit ça au hasard, sachant au fond de lui, que ce ne pouvait pas être sa femme. Une voix lui répondit :
- Non ce n'est pas Colette.
Il reconnut cette voix,mais chercha dans sa tête où l l'avait entendu. C'est quand la silhouette pénétra dans la grange, qu'il se souvint. La fille qu'il avait surpris la première fois, était là devant lui en chair et en os. Malgré la faible lumière qui éclairait l'endroit, il put voir son sourire enjôleur. Toujours vêtue de cette robe blanche, elle s'approcha d'une démarche féline. Plus elle approchait et plus Olivier pouvait apercevoir ses formes ressortir impudemment à travers le tissu. Cela fit tilt dans sa tête et il s'écria :
- Catherine !

Elle accentua son sourire et se trémoussant de plus belle, avoua :
- Oui c'est bien moi.
Olivier se demanda ce qu'elle faisait là et ce qu'elle lui voulait. Malgré lui, il jeta un coup d’œil vers son fusil posé un peu plus loin. Il bêla :
- Qu'est-ce que vous faites là ? Que voulez-vous ?
Brusquement l' attitude de la femme, se modifia. Ses yeux changèrent de couleur, ses cheveux blonds devinrent bruns et son corps auparavant sensuel, se transforma en une sorte de bête dont il n'arrivait pas à cerner l'apparence. C'est lorsqu'elle ouvrit la bouche sur une dentition faite de crocs menaçants, qu'Olivier prit réellement peur. Sans réfléchir, il s'élança vers le fusil. Son geste fut vain hélas, le monstre l'avait attrapé au vol et doté d'une force surhumaine, s’apprêtait à lui faire subir le même sort qu'aux autres. Il sentit les premières morsures et griffures malgré sa hargne à se défendre. Dans un dernier effort, il se mit à hurler autant que ses poumons puissent lui permettre. Seul les rugissements déments de son adversaire lui répondirent. Au moment où il sentit que sa fin était proche, il entendit une détonation et vit son agresseur faire un saut en arrière, puis retomber lourdement sur le sol dans une agitation spasmodique. Il se releva du mieux qu'il pu et découvrit le commissaire assisté des deux gendarmes. L'un d'eux tenait un fusil à la main qui avait servi à tuer la créature. Éberlué, Olivier posa son regard sur les hommes et ensuite sur le cadavre. Il reconnut la jeune femme blonde : Catherine. Devant sa consternation, le commissaire le prit par le bras et l'emmena dehors. La sirène d'une ambulance hurlait dans le loin, tandis que l'inspecteur conduisait lentement Olivier vers son domicile. Tout ça l'avait amené à huit heures du matin et quand il ouvrit sa porte, une forme vint se jeter dans ses bras. Il s'exclama :
- Tu es réveillée !
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeLun 11 Juil 2011 - 7:56

Les corrections

— Mais la encore, il n'eut : là
— Olivier les suivit à contre cœur, sentant : contrecœur
— À la gendarmerie, pour prouver son innocence, il expliqua l’étrange histoire que le directeur du cirque lui avait racontée ainsi que le comportement étrange de sa femme : répétition de étrange
— Ce sont le même genre de griffures et de morsures : les mêmes genres
— train de manger un sandwich, les questionnèrent : pas de virgule
— Les hommes et les femmes étaient groupées : groupés
— comment allait ce terminer cette histoire : se
— Olivier la suivit dans s es pleurs : espace en trop dans ses
— Cela dura ils ne surent combien : virgule après dura
— Le couple regagna leur demeure, soupèrent légèrement et allèrent se reposer : soupa : alla (sujet = couple)
— voulut d'avoir accepter que ce cirque : accepté
— S'il avait su ... : pas d’espace entre su et les trois points
— lui tout seul, une vrai énigme : vraie
— c'est ainsi, qu'il se rappela de la confession : pas de virgule
— femme mystérieuse qu'il n'avait jamais vu et que l'on avait écarté : vue ; écartée
— qu'il avait vu dès les premiers jours : vue


— un peu d' appréhension : pas d’espace après l’apostrophe
— précaution et ne décelant aucun danger : virgule après et
— Il y avait pas une heure : n’y
— dans la grange, qu'il se souvint : pas de virgule
— La fille qu'il avait surpris la première fois, était là : surprise ; pas de virgule
— Brusquement l' attitude : pas d’espace après l’apostrophe
— faite de crocs menaçants, qu'Olivier prit : pas de virgule
— Seul les rugissements déments : Seuls
— Il se releva du mieux qu'il pu et découvrit : put
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeLun 11 Juil 2011 - 11:42

Bonjour,
Merci pour la correction.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeVen 12 Aoû 2011 - 9:39

Bonjour,
Comme je n'ai pas eu de réponse depuis quelques temps, je me hasarde à poster la suite. Merci.
Cordialement
auteur008



Elle lui répondit par un sanglot et en s'enfouissant un peu plus dans ses bras.
- Sans elle, vous seriez peut-être mort.
Le policier venait de prendre la parole. Olivier, de plus en plus abasourdi, se sépara de Colette et la forçant à le regarder, demanda :
- Qu'est-ce qui c'est passé ?
Elle reprit un peu de ses esprits et se dirigent vers la cafetière, avoua :
- Assis-toi et vous aussi monsieur.
Après avoir servi le café aux deux hommes, elle expliqua :
- Je me suis réveillée et ne te voyant pas à côté de moi, j'ai pensé que tu étais aller aux toilettes. Comme tu ne revenais pas, je me suis levée et je t’ai cherché. Ne te trouvant pas, j'ai essayé de sortir et c'est là que j'ai vu que c'était fermé à clé. Prise de panique, j'ai aussitôt appelé la gendarmerie.
Le commissaire reprit la suite :
- C'est ainsi qu'alerté par vos cris, nous nous sommes directement dirigés ici.
Vint l'instant où Olivier se demanda comment il allait pouvoir expliquer ce qu'il venait d'éprouver et surtout, ce qu'il avait vu. Le policier le sortit de ce mauvais pas en lui lançant :
- Vous me l'auriez dit, je ne vous aurai pas cru.
Olivier le regarda perplexe.
Le commissaire continua :
- C'est une histoire abracadabrante. Accrochez-vous, vous n'allez pas en croire vos oreilles. J'ai fait une enquête et passé quelques coups de fil ici et là. Monsieur Édouard vous a raconté comment il a rencontré sa femme n'est-ce pas ?
Olivier acquiesça.
- Eh bien la version qu'il vous a relatée n'est pas tout à fait la bonne.
- Ah bon, que voulez-vous dire ?
- C'est assez compliqué. En fait, pour pigmenter son spectacle, il était à la recherche de phénomène, genre femme à barbe, femme araignée, vous voyez le genre. La rencontre avec Diane sa future femme est vrai et ce qu'elle lui a raconté en partie aussi. Sauf que, quand il s'est aperçu de ses cauchemars, il a voulu en savoir plus. Alors il est retourné dans l'auberge après l'avoir cherché un bon moment et là, il a demandé au patron de lui parler en privé. Celui-ci lui a demandé de plus amples renseignements sur Diane. C'est ainsi, qu'il apprit sa maladie.
Olivier l'interrompit :
- Sa maladie ?
- Oui elle souffrait d'un dédoublement de la personnalité et d'une métamorphose qui la faisait devenir ce monstre. Monsieur Édouard fut étonné de n'avoir jamais aperçu le phénomène jusqu'à présent. L'homme lui a répondu qu'elle prenait un médicament spécial pour empêcher la transformation. Il est reparti avec une idée dans la tête.
Olivier intervint de nouveau :
- Quelle idée ?
L'officier répliqua en souriant :
- À votre avis ?
Trop fatigué ou trop embrouillé, Olivier ne sut répondre.
- Eh bien c'est simple, il tenait sa bête de foire. Il suffisait de trouver le médicament et de le subtiliser par un faux.
Olivier, malgré la difficulté des faits, demanda :
- Elle a bien du s'en rendre compte quand les crises se sont reproduites ?
- C'est là où tout est le machiavélisme de cette histoire. Elle ne voulait pas lui avouer une chose qu'il savait déjà. Pour cacher sa maladie, elle prétextait être malade et désirait s'isoler pour pouvoir se reposer.
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 7:50

Bonne explication et plutôt bien trouvé le coup de la bête de foire !

— Qu'est-ce qui c'est passé : s’
— Elle reprit un peu de ses esprits et se dirigent vers la cafetière, avoua : dirigea ; phrase mal construite (Elle reprit un peu de ses esprits, se dirigea vers la cafetière et avoua)
— Assis-toi : Assieds-toi
— que tu étais aller aux toilettes : allé
— qu'alerté par vos cris, nous nous sommes : alertés
— femme araignée : femme-araignée
— La rencontre avec Diane sa future femme est vrai : vraie
— Alors il est retourné dans l'auberge : virgule après Alors
— C'est ainsi, qu'il apprit : pas de virgule
— Elle a bien du s'en rendre : dû

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 9:41

Bonjour,
Merci pour la correction. Cependant, j'ai constaté que l'histoire était confuse. Entre Catherine et Diane, il y a une confusion des personnages et il faut que je regarde cela de plus près. Dès que j'aurai trouvé la bonne solution, je vous enverrai le reste. Merci encore et désolé de vous avoir fait corriger une page que je vais certainement remanié.
Cordialement
auteur008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 10:37

Bonjour,
Comme promis, je vous envoie une autre version de la presque fin du roman. Merci.
Cordialement
auteur008



Elle lui répondit par un sanglot et en s'enfouissant un peu plus dans ses bras.
- Sans elle, vous seriez peut-être mort.
Le policier venait de prendre la parole. Olivier, de plus en plus abasourdi, se sépara de Colette et la forçant à le regarder, demanda :
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
Elle reprit un peu de ses esprits, se dirigea vers la cafetière et avoua :
- Assieds-toi et vous aussi monsieur.
Après avoir servi le café aux deux hommes, elle expliqua :
- Je me suis réveillée et ne te voyant pas à côté de moi, j'ai pensé que tu étais allé aux toilettes. Comme tu ne revenais pas, je me suis levée et je t’ai cherché. Ne te trouvant pas, j'ai essayé de sortir et c'est là que j'ai vu que c'était fermé à clé. Prise de panique, j'ai aussitôt appelé la gendarmerie.
Le commissaire reprit la suite :
- C'est ainsi qu'alertés par vos cris, nous nous sommes directement dirigés ici.
Vint l'instant où Olivier se demanda comment il allait pouvoir expliquer ce qu'il venait d'éprouver et surtout, ce qu'il avait vu. Le policier le sortit de ce mauvais pas en lui lançant :
- Vous me l'auriez dit, je ne vous aurai pas cru.
Olivier le regarda perplexe.
Le commissaire continua :
- C'est une histoire abracadabrante. Accrochez-vous, vous n'allez pas en croire vos oreilles. J'ai fait une enquête et passé quelques coups de fil ici et là. Monsieur Édouard vous a raconté comment il a rencontré sa femme n'est-ce pas ?
Olivier acquiesça.
- Eh bien la version qu'il vous a relatée n'est pas tout à fait la bonne.
- Ah bon, que voulez-vous dire ?
- C'est assez compliqué. En fait, pour pigmenter son spectacle, il était à la recherche de phénomène, genre femme à barbe, femme-araignée, vous voyez le style. La rencontre avec Diane sa future femme est vraie et ce qu'elle lui a raconté en partie aussi. Sauf que, quand il s'est aperçu de ses cauchemars, il a voulu en savoir plus. Alors, il est retourné dans l'auberge après l'avoir cherché un bon moment et là, il a demandé au patron de lui parler en privé. Celui-ci lui a demandé de plus amples renseignements sur Diane. C'est ainsi qu'il apprit son secret.
Olivier l'interrompit :
- Quel secret ?
- Elle avait une sœur qui souffrait d'un dédoublement de la personnalité et d'une métamorphose qui la faisait devenir un monstre. Monsieur Édouard fut étonné par la révélation de l'homme et lui demanda ou se trouvait cette soi-disant sœur, ne l'ayant jamais vu, ni entendu parler de la part de sa femme. L'homme lui a répondu qu'elle était dans un asile psychiatrique à cause de son dérèglement. En écoutant cette étrange histoire, monsieur Édouard, reparti avec une idée dans la tête.
Olivier intervint de nouveau :
- Quelle idée ?
L'officier répliqua en souriant :
- À votre avis ?
Trop fatigué ou trop embrouillé, Olivier ne sut répondre.
- Eh bien c'est simple, il suffisait de faire sortir cette femme de l’hôpital et ainsi, il tenait sa bête de foire.
Olivier, malgré la difficulté des faits, demanda :
- Comment a-t-il pu la faire sortir d'un tel établissement ?
- C'est grâce à Diane.
Le couple s'exclama :
- Diane !
- Oui, quand son mari lui a parlé de sa découverte, elle s'est mise en colère sur le moment et puis par la suite, s'est mise à pleurer. Elle a fini par lui expliquer entre deux sanglots que ses cauchemars provenaient de là. En effet, cette sœur qu'elle chérissait depuis son enfance avait été interné très jeune à la suite de la mort de leur mère. Depuis, elle n'avait plus eu de ses nouvelles et ne savait pas ou elle se trouvait. Tout le monde, y compris son père, avaient tout fais pour l'empêcher de la voir et fait en sorte, qu'elle l'oublie. Mais ce fut chose impossible, Catherine était sa sœur et elle ne pouvait pas l'oublier comme ça, d'un claquement des doigts. Sans lui avouer son vrai mobile, son mari lui avoua avoir découvert par hasard où se trouvait sa sœur et lui promit de la ramener près d'elle. À ces mots, Diane fut soudainement rassurée et pleine de d'espoir et de gratitude, remercia son compagnon. Il eut un entretien avec le directeur du centre et apprit ainsi, qu'elle avait un médicament à prendre pour empêcher la métamorphose. Le reste fut simple, elle pu sortir grâce à la signature de sa sœur et c'est ainsi que le trio se retrouva un beau jour au cirque EDOUARD.
Olivier perplexe, demanda :
- Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi en sont-ils arrivés à ce résultat dramatique ?
L'inspecteur se frotta une nouvelle fois le visage dans un geste de lassitude et répondit :
- Voilà tout le machiavélisme de l'histoire. Au début, tout allait bien. Catherine participait aux travaux du cirque avec enthousiasme et prenait régulièrement son médicament. Diane ne faisait plus de cauchemar et était heureuse et attentionné auprès de son mari qu'elle bénissait chaque jour.
- Qu'est-ce qui s'est passé alors, demanda Colette d'une voix blanche :
- Le cirque commença à être boudé par le public et les recettes commençaient à baisser dangereusement .


Dernière édition par auteur008 le Jeu 3 Nov 2011 - 9:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 8:41

Voici les quelques corrections :

— monsieur Édouard, reparti avec une idée : pas de virgule ; repartit
— Tout le monde, y compris son père, avaient tout fais pour : avait tout fait
— fait en sorte, qu'elle l'oublie : pas de virgule
— son mari lui promis de rechercher : promit
— pleine de d'espoir : de en trop
— elle pu sortir grâce à la : put
— Olivier perplexe, demanda : « Olivier, perplexe, demanda » ou « Perplexe, Olivier demanda »
— et était heureuse et attentionné : attentionnée
— à baisser dangereusement . : pas d’espace avant le point
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeMer 7 Sep 2011 - 10:51

Bonjour,
Merci pour la correction. Je vous mets la suite.
Cordialement
auteur008



C'est là, que l'idée de montrer au public, un numéro exceptionnel revint dans l'esprit du directeur. Mais il y avait un obstacle de taille ! Comment expliquer à sa femme son intention. Il avait peur de sa réaction et de ce fait, qu'il soit obligé d'abandonner son projet définitivement. Il cogita un long moment pour trouver une solution et finit par la plus simple. Tout dire à sa femme et lui fournir tous les éléments intéressants de cette idée. Après avoir maintes fois revu son discours, il profita d'un jour ou Diane était dans un état de bonne humeur. Quand il eut fini de lui livrer son plan pour sauver le cirque et l'avoir rassuré le plus possible, il attendit non sans appréhension, la réponse de sa femme. Cela ne se fit pas attendre, car elle entra dans une colère folle et lui ordonna de ne plus lui parler de cette affreuse idée et qu'il l'oublie immédiatement. Monsieur EDOUARD s'est senti trahi et blessé. Il est parti sans dire un mot et à de nouveau cogité.
Le couple, pendu aux lèvres de l'officier de police, en perdait le fil du temps. C'est Olivier qui demanda pour couper un peu l'ambiance :
- Comment a-t-il fait pour en arriver à ce drame ?
L'inspecteur le calma d'un geste de la main et continua :
- Après avoir calmé et rassuré son épouse, il échafauda un plan diabolique. Il subtilisa les cachets de Catherine et fit prendre des somnifères à Diane aux moments du spectacle du soir. Il fit tout pour cacher l'horrible vérité aux deux femmes. Avant de présenter son numéro, il fit un essai et le premier soir, c'est avec un mélange d'angoisse et d’impatience, qu'il prépara son forfait. Tout d'abord, il fit prendre un somnifère aux deux femmes et une fois endormies, enferma Diane dans sa caravane et emmena Catherine dans une des cages les plus solides. Il dut
attendre une bonne heure avant le réveil de Catherine. En apercevant l'endroit ou elle se trouvait, elle se leva d'un bond et inspecta les lieux tout en commençant à gémir de peur. Caché dans un coin, le directeur l'observait une boule dans le ventre et le corps tremblant. Peu à peu, il vit cette belle jeune femme se transformer en une bête féroce aux yeux injectés de sang et aux crocs luisants comme des sabres affûtés. La créature s'agita ainsi pendant une bonne demie heure et puis petit à petit, elle sombra dans un mutisme et finit par s'écrouler sur le sol ou, lentement, elle reprit son apparence humaine. Quand elle se rendit compte qu'elle était dans une cage, elle se remit à crier. C'est alors que monsieur Édouard sorti de sa cachette pour tenter de la calmer. Tandis qu'elle s'étonnait de se trouver dans ce lieu, il lui donna une explication bidon et la délivra.
À ce stade du récit, Colette ne put s'empêcher de le couper :
- Comment a-t-il fait pour la ramener dans sa caravane sans éveiller des soupçons chez elle ?
- Sous le prétexte de lui donner un cachet pour la calmer, il lui a fait prendre de nouveau un somnifère. Le lendemain, il guetta la réaction des deux femmes pour voir si elle avait un quelconque souvenir. Apparemment, il n'en était de rien. Il se frotta les mains et fut prêt à recommencer , mais cette fois avec le public. Toutefois, un nouveau problème se présenta. S'il pouvait cacher le phénomène aux deux femmes, il ne pouvait pas le dissimuler au personnel du cirque qui allait se demander d’où venait cette créature. Alors il chercha encore une solution. Au bout d'une heure, il finit par trouver. Il réunit tous le personnel et chose pire encore, les deux femmes.
- Les deux femmes ! S'écrièrent d'un commun accord, le couple.
- Oui, car il s'était dit que tôt ou tard, elles auraient été mises au courant et aurait fait le rapprochement avec la maladie de Catherine. Alors devant tous, il leur fit part qu'il allait présenter un numéro de femme se transformant en monstre. Les visages furent déformés par la surprise et les deux femmes pâlirent. Des murmures d'incompréhension commencèrent à parcourir l’assistance.


Dernière édition par auteur008 le Jeu 3 Nov 2011 - 9:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeDim 30 Oct 2011 - 14:45

Bonjour,

Super l'idée de la soeur. Vous exploitez ainsi bien tous les personnages. J'aime le côté machiavélique de Monsieur Edouard, prêt à tout pour sauver son cirque, d'autant plus qu'il avait préméditait ceci depuis longtemps si j'ai bine compris. Mais que dans un premier temps il n'avait pas utilisé l'option "Catherine" jusqu'à ce que cela devinne presque vital !

Je trouve les dialogues vivant avec la participation de tous les protagonistes.

Sinon voici ce que j'ai relevé :
Citation :
genre femme à barbe, femme-araignée, vous voyez le genre.
la répétition de "genre" rend la phrase un peu lourde

Citation :
- Oui, quand son mari lui a parlé de sa découverte, elle s'est mise en colère sur le moment et puis par la suite, s'est mise à pleurer.
Dans ce paragraphe, je pense qu'il y a une incohérence : M. Edouard, parle à sa femme de sa découverte : donc il a déjà rencontré le docteur de Catherine. Puis Diane raconte l'histoire de sa soeur et vous écrivez : Sans lui avouer son vrai mobile, son mari lui promis de rechercher sa sœur et de la ramener près d'elle.
mais il sait déjà ou elle se trouve puisqu'il l'a avoué a Diane quelques phrases plus haut ....
j'espère être claire ;-)

Bonne continuation,

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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeJeu 3 Nov 2011 - 9:37

Bonjour,
Merci pour votre commentaire et votre avis. J'ai corrigé en bleu.
Cordialement
auteuir008
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeVen 25 Nov 2011 - 19:38

bonjour,

correction en bleu : cette fois-ci nous avons le verbe avouer deux fois dans la même phrase...

Citation :
Il cogita un long moment pour trouver une solution et finit par la plus simple
le verbe finir n'est pas super dans cette phrase.

Citation :
C'est Olivier qui demanda pour couper un peu l'ambiance :
ici je ne ne comprends pas très bien ce que vous souhaitez exprimer par "couper un peu l'ambiance".

Citation :
Il subtilisa les cachets de Catherine et fit prendre des somnifères à Diane aux moments du spectacle du soir. Il fit tout pour cacher l'horrible vérité aux deux femmes. Avant de présenter son numéro, il fit un essai et le premier soir, c'est avec un mélange d'angoisse et d’impatience, qu'il prépara son forfait. Tout d'abord, il fit prendre un somnifère aux deux femmes et une fois
Vous utilisez très souvent le verbe faire, le rendu n'est pas très joli.

bon courage,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeSam 26 Nov 2011 - 10:16

Bonjour,
Merci pour la correction. Je vous remets le passage corrigé. Merci.
Cordialement
auteur008



Il cogita un long moment pour trouver une solution et n'en trouva qu'une. Tout dire à sa femme et lui fournir tous les éléments intéressants de cette idée. Après avoir maintes fois revu son discours, il profita d'un jour ou Diane était dans un état de bonne humeur. Quand il eut fini de lui livrer son plan pour sauver le cirque et l'avoir rassuré le plus possible, il attendit non sans appréhension, la réponse de sa femme. Cela ne se fit pas attendre, car elle entra dans une colère folle et lui ordonna de ne plus lui parler de cette affreuse idée et qu'il l'oublie immédiatement. Monsieur EDOUARD s'est senti trahi et blessé. Il est parti sans dire un mot et à de nouveau cogité.
Le couple, pendu aux lèvres de l'officier de police, en perdait le fil du temps. C'est Olivier qui demanda pour donner un peu de repos au narrateur :
- Comment a-t-il fait pour en arriver à ce drame ?
L'inspecteur l'arrêta d'un geste de la main et continua :
- Après avoir calmé et rassuré son épouse, il échafauda un plan diabolique. Il subtilisa les cachets de Catherine et administra des somnifères à Diane aux moments du spectacle du soir. Il fit tout pour cacher l'horrible vérité aux deux femmes. Avant de présenter son numéro, il effectua un essai et le premier soir, c'est avec un mélange d'angoisse et d’impatience, qu'il prépara son forfait. Tout d'abord, il répartit la potion entre les deux femmes et une fois endormies, enferma Diane dans sa caravane et emmena Catherine dans une des cages les plus solides.





Dernière édition par auteur008 le Dim 27 Nov 2011 - 10:59, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitimeDim 27 Nov 2011 - 10:56

bonjour,

Mieux ainsi, une seule répétition un peu génante :

L'inspecteur le calma d'un geste de la main et continua :
- Après avoir calmé et rassuré son épouse

Bonne continuation,
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MessageSujet: Re: le cirque en folie   le cirque en folie - Page 11 Icon_minitime

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